
DOSSIER DE PRESSE - 2024
DOSSIER DE PRESSE - 2024
MOA : LIDL France
Lieu : Châtenay-Malabry (92)
Equipe :
Architecture, architecture d’intérieur et signalétique hôtel : Atelier M3
(Jean-Baptise Cahuzac, associé, directeur tertaire)
Architecture d’intérieur : Patriarche Architecture Augmented
Paysage : Land’Act
Structure : Bost Ingénierie
Fluides : Barbanel
VRD : Eriblor
Hydraulique : EVE
MOEX : Patriarche Architecture Augmented
Façades : Interface
Cuisiniste : Ried Ingénierie
Programme : Campus tertiaire avec plateaux de bureaux, espaces de services, espaces de formation avec 50 hébergements, commerces, paysage.
Mission : Conception et suivi architectural
Calendrier : Livraison 2024
Surface : 39 500 m2 SDP
Label : E3C1 / Biodiversity / BREEAM Very Good / Wired Score
Crédits Photographiques : @Alexis Paoli
En entrée de la nouvelle Zac LaVallée à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), Lidl se dote d’un nouveau siège en France en complicité avec les architectes d’Atelier M3. Le campus, mixte, est pensé comme un manifeste des nouvelles façons de travailler en cœur de ville.
Pensé pour répondre aux enjeux d’un groupe international, le campus Lidl est un hub relationnel et productif qui dynamise le nouvel écoquartier LaVallée, et contribue à la régénération de l’ancien foncier de l’école Centrale, désormais installée à Saclay.
Le Campus de Lidl France, en proue sud doit renforcer les continuités urbaines et paysagères, notamment en raison de sa co-visibilité avec le château et le parc de Sceaux. Le cœur paysager, constitué d’une multitude de micro-places appropriables, renforce la trame verte et bleue du quartier.
Sur le boulevard, le bâtiment tertiaire est travaillé dans un langage architectural minéral et monolithique, en accord avec la ZAC, dont il représente une des proues. Le traitement des soubassements urbains retrouve l’échelle du piéton, en creux par rapport aux niveaux supérieurs, davantage tertiaire.
Le siège réunit trois édifices organisés en « satellites » autour du bâtiment principal, en cœur d’ilot. Dans cette architecture ouverte et transparente, support de nombreuses terrasses et d’espaces extérieurs, toutes les activités d’un siège social urbain de type campus, mixte et dense sont représentées.
Sa programmation combine facilement services, travail, recherche, logistique, supermarché, un espace de séminaire et ses 50 chambres et des espaces collectifs.
Le projet offre une vitrine architecturale au devenir d’une enseigne en plein développement. Il signe la concrétisation d’une entente professionnelle de longue date entre un maître d’ouvrage exigeant et des architectes à l’écoute, après notamment le réaménagement des espaces de bureaux du siège strasbourgeois de la marque.
Le campus évolue en cœur d’îlot paysager, en retrait du mail commercial, avec son entrée principale située au centre d’un bâtiment jardin organisé autour d’une grande rue couverte regroupant l’ensemble des services du campus.
Il apporte une respiration urbaine. La parcelle est pensée selon le principe de l’îlot ouvert qui ménage rue intérieure, percées visuelles ou encore lieux de rencontre. Un travail d’épannelage, de biais et de creux casse les volumétries pour accompagner le parcours piéton, anime les façades, clarifie les accès et apporte de la lumière dans les espaces à rez-de-chaussée. Aussi, chaque balcon, agrémenté de jardinières plantées a une forme unique qui permet de casser les éventuelles monotonies tout en offrant des vues végétales depuis les plateaux de bureaux.
Gage d’une programmation évolutive, l’architecture favorise les changements d’usage du bâtiment sans intervention structurelle majeure, ce qui en fait un ouvrage résilient, grâce notamment à sa vaste hauteur sous dalle. Cette facilité à muter a d’ailleurs été expérimentée dès la phase DCE du projet quand le bâtiment C a vu sa programmation tertiaire évoluée en lieu de formation avec 50 chambres.
Toujours pour s’adapter aux évolutions exacerbées des lieux de travail, les bâtiments bénéficient d’accès séparés afin de proposer une éventuelle autonomie de fonctionnement.
Au centre de l’opération, les façades sont quant à elles vitrées et transparente pour souligner la porosité des échanges entre les pôles et les métiers.
En cours de projet, des passerelles sont venues lier les bâtiments entre eux pour favoriser les connexions horizontales.
L’ilot est une nature – urbaine avec une forte présence et qualité des espaces végétalisés. Le projet paysagé, réalisé en partenariat avec Land’Act Paysage a également fait l’objet de nombreux échanges avec les architectes et paysagistes de la ZAC. Il a été imaginé dans la continuité des espaces publics, reprenant les matériaux et traitements de sols ou l’alternance d’espaces plantés et de zones piétonnes, le tout agrémenté d’essences locales.
La végétalisation généreuse grâce aux nombreuses terrasses plantées devient un élément structurant, à l’échelle de la parcelle permettant notamment la gestion de l’effet ‘ilot de chaleur’. Le système d’infiltration par les noues, visibles, est aussi gage de la préservation de la petite biodiversité locale.
Les pieds d’immeubles sont agrémentés de bandes paysagères qui permettent d’aérer les circulations piétonnes et de gérer l’infiltration des eaux tout en luttant contre l’effet d’ilot de chaleur. Enfin, il permet d’adoucir la transition entre le plan horizontale de la rue et celui verticale de la façade, avec cet espace tampon qui n’est pas construit par des éléments rigides.
La séquence d’entrée palie le non adressage sur rue de l’accueil avec une arrivée marquée par un jeu de poteaux animant le cœur de vie.
Le hall est dessiné pour que l’orientation des visiteurs soit évidente. Une salle de loisirs / détente démontre la volonté d’accompagner les nouvelles façons de travailler en choyant les collaborateurs. Un vaste restaurant d’entreprise, point de rencontre des travailleurs du site est aussi accessible et propose différentes ambiances. Comme sur l’ensemble des bâtiments, une attention particulière a été portée à la lumière naturelle et aux vues toujours plus végétales.
Les hall d’accueil entièrement traversant joue des transparence pour suggérer la multitudes d’usages et de fonctions qu’il permet de distribuer.
Accueil tertiaire à l’image d’une marque instituionnel avec la réinterprétation de l’escalier monumental classique, accès aux différents services de restauration d’entreprise, espaces de détente, espace de discussion informelle... Le hall LIDL est un condensé des nouveaux usages désormais nécessaires dans les sièges sociaux d’envergure.
D’une manière générale, les services sont implantés sur de grands plateaux de plain-pied afin de faciliter les échanges entre salariés. Les bureaux individuels ont majoritairement disparu au profit de larges espaces, lumineux et partagés.
Les fenêtres s’ouvrent pour laisser les courants d’air rafraîchir les plateaux et garantir un meilleur confort d’été tout en limitant les charges sur la climatisation. Les plafonds rayonnants offrent aussi la possibilité future de cloisonner simplement quelques espaces si le besoin en était.
Campus propose également un lieu de formation dédié au salariés du groupe avec une offre d’hébergement. Les 50 chambres bénéficient de généreuses hauteurs sous plafond, gage de la réversibilité du bâtiment.
De larges vues sont générées grâce à la façade vitrées et des baies ouvrantes qui offrent des espaces individualisés agréables et aux matériaux doux pour les collaborateurs en formation temporaires.
Pour les séjours de quelques jours, les chambres sont agrémentées de cuisine et de grands rangements pour créer une impression plus domestique.
Au dernier niveau du bâtiment, la salle à manger entièrement vitrée offre des vues sur la canopée du parc. Les baies sont également ouvrantes afin de permettre la ventilation naturelle nécessaire au bon confort d’été.
Une terrasse accessible sera aussi appropriable pour des événements d’envergure.
AM3 a été créée en 2006 par deux architectes : Hervé Paillard et Yoram Perez, tous deux diplômés de l’École Spéciale d’Architecture et formés à l’économie (Sciences Po, ESSEC), et s’est immédiatement orientée vers l’architecture industrielle. Jean-Baptiste Cahuzac, diplômé de l’ENSA Belleville, les a très vite rejoints. Ce choix stratégique, témoignant d’un goût pour l’architecture d’ingénieurs, a permis le développement de l’agence. En 18 ans, AM3 a ainsi connu une croissance régulière et s’affirme aujourd’hui, avec une trentaine de collaborateurs, comme l’un des principaux acteurs de la conception productive « travailler-fabriquer-stocker » en France.
S’intéresser à la ville productive, pour AM3, c’est comprendre que l’édifice, avant d’être une architecture, est un outil de production au service d’une entreprise et évolue avec elle. Ainsi, dès ses premiers projets, AM3 a appréhendé la complexité des processus industriels comme une ressource pour le projet.
Les premières expériences contiennent en germe les principes d’une architecture en phase avec les enjeux sociétaux actuels. Penser le projet dans le temps, tisser des liens avec les territoires pour une bonne insertion des projets, nourrir un dialogue constant avec les élus et faire preuve de pédagogie : l’impact d’un bâtiment industriel est considérable, tant sur le paysage que sur la vie quotidienne. Enfin, limiter l’artificialisation des sols et intégrer des logiques compensatoires pour accompagner la résilience des milieux naturels.
Pour répondre à la précision attendue par le monde industriel, AM3 a su s’organiser et affiner ses processus pour offrir à ses maîtres d’ouvrage un service sur-mesure et la disponibilité de son équipe. Organisée en cinq pôles typologiques (industrie, tertiaire, résidentiel, intérieur, MOEx), l’agence valorise la créativité de ses collaborateurs et cultive une dynamique collective, ouverte sur la prospective. Dans ses relations clients, AM3 mise sur le pragmatisme, privilégie le contact direct et promeut une architecture de service.
L’attractivité des lieux de travail et de la ville productive sont des thèmes chers à AM3 depuis ses ébuts. Aujourd’hui, la transformation du patrimoine industriel est un enjeu majeur. L’expertise de l’agence est reconnue et s’applique sur des projets ambitieux comme Union Studio à Tourcoing, réhabilitation de l’ancienne friche textile Caulliez sur un site de plus de 50 000 m², ou des projets à fort enjeu patrimonial, comme la transformation de l’ancienne halle du 19e siècle de la rue Saint Didier (Paris 16e) en centre culturel et cultuel, menée par le pôle d’architecture d’intérieur, et allant jusqu’à l’échelle du mobilier. Le professionnalisme d’AM3 se décline également dans la maîtrise d’oeuvre d’exécution.
Récemment, AM3 a livré 92 logements à Taverny, première opération 100% bois à atteindre le seuil 2031 de la RE2020. Si l’innovation est essentielle, la fiabilité et la constance d’une entreprise restent la meilleure des réponses dans la’incertitude de notre époque. Acvec la livraison du Campus Lidl pour ses 18 ans d’existence, AM3 entre dans une nouvelle dimension.
Contact Presse
Atelier M3 / 83 boulevard du Montparnasse Paris 6
Léa Muller / Responsable de la Communication et du dévelopement l.muller@atelier-m3.fr / 07 45 10 85 46