Atelier 9.81 est une agence d’une vingtaine de collaborateurs basée à Lille, travaillant en France et à l’international en qualité d’architecte, d’urbaniste, d’expert environnemental et paysager, de la conception à la réalisation.
L’atelier croise architecture, urbanisme, enseignement et recherche de manière fructueuse. La multiplicité de ces facettes confère à nos projets un double ancrage : dans la réalité de son contexte et au cœur des enjeux contemporains.
Chaque projet est unique : depuis la scénographie jusqu’à l’échelle urbaine, nous développons une méthodologie de projet ayant pour but de révéler par l’écoute les spécificités d’une commande, d’un programme, d’un lieu.
Notre stratégie, historiquement fondée sur une relecture des notions du développement durable, pose les questions d’usage et de vivre ensemble au cœur de nos préoccupations, considérant la frugalité plutôt que l’excès technique, le bioclimatisme plutôt que la bouteille thermos, la situation plutôt que la solution générique, le vivant comme source d’inspiration et de projet.
Après plus de 20 ans d’expérience de projets urbains et architecturaux, nous avons redéfini nos clés de lecture autour du vivant afin de préciser nos priorités en trois axes de travail :
L’HUMAIN
Contribuer à faire société
→ Repenser le programme et les usages, en résonnance aux évolutions sociétales.
→ Intégrer l’ensemble des acteurs dans un processus de conception vertueux et collaboratif.
→ Considérer les mixités sociales et programmatiques comme des socles de conception.
LA NATURE ET LA BIODIVERSITÉ
Vers une cohabitation harmonieuse
→ Avoir une approche de conception en synergie systémique.
→ Considérer le site comme un point de départ (l’eau, la terre, l’air, les nuisances et les opportunités).
→ Aborder le vivant (faune et flore) comme une matrice de conception.
→ Penser la nature comme le vecteur du vivre ensemble.
LA MATIÈRE
Pour une société zéro carbone
→ Privilégier dès que possible la conservation de l’existant.
→ Envisager systématiquement le réemploi et le recyclage.
→ Favoriser le recours aux matériaux biosourcés, issus de circuits courts.
En 2023, nous créons l’association Les Bruits de la Ville, dans un désir de transmission et de diffusion de la qualité architecturale, urbaine et environnementale.
Plateforme multidisciplinaire, espace de débat, laboratoire de recherche et de réflexion, elle mène autant qu’elle accompagne les recherches et les innovations susceptibles d’encourager et de développer toutes les transitions architecturales et urbaines, qu’elles soient sociétales ou environnementales.
L’association structure, développe et anime un réseau de coopération des acteurs des métiers de la ville autour de ces thèmes pour apporter solutions et réflexions face aux défis climatiques, économiques et sociétaux de notre époque.
Chacun des partenaires de l’association a la possibilité d’exprimer une vision qui lui est propre ou une démarche engagée, tout en participant à la dynamique d’un projet commun où toutes les formes d’expression, de conception et de production se retrouvent. Workshops, conférences, rencontres et podcasts contribuent à diffuser le plus largement possible le résultat des échanges et des recherches menées.
Ces approches croisées trouvent leur point d’orgue au cœur du métier d’urbaniste, là où se jouent les plus efficientes potentialités. La ville est ce lieu où s’organise la mémoire collective, l’inscrivant dans la pierre de la mémoire organisée(1), sédimentant toutes les temporalités, de l’archéologie à la gestion transitoire.
Elle est aussi l’expression la plus flagrante de l’impact de l’homme sur les territoires, dont les limites parfois se perdent en entrelacs autoroutiers ou autres nappes pavillonnaires.
Les nécessaires transitions auxquelles nous sommes confrontés sont alors à considérer comme des opportunités de mieux faire, de faire avec, de faire pour, de proposer des espaces de conciliation, dans le sens le plus noble du terme.
Antolini, Bonello, 1994
URBANITÉS
Nos villes constituent l’expression la plus manifeste à la fois d’un désir et d’une nécessité de vivre en communauté.
Celles-ci, par leurs natures incroyablement diverses, leurs aspérités, leurs erreurs et leurs fulgurances, n’ont de cesse de cristalliser puis de défaire les états sédimentés de nos errances et de nos réussites.
Ces érections qui colonisent notre planète tissent un écheveau complexe sur lequel la toile numérique superpose aujourd’hui une autre réalité.
Cet enchevêtrement est à notre image et c’est une chance car sa diversité ne semble pas encore érodée par la rationalité et le marché mondialisé même si, à la marge, des morceaux de territoires urbains s’édifient à la gloire des profits.
Nous pouvons alors continuer de projeter avec utopie un désir de ville plurielle, mixte et bigarrée, sans cesse mouvante, forgée par les passions humaines, dès que possible étonnante et innovante, où l’altérité des cohabitations, qu’elles soient programmatiques ou sociales, fabriquera toujours de l’inédit.
Nous autres, humains, avons presque tout colonisé. Et pourtant nous ne semblons pas encore rassasiés.
L’urgence climatique, l’érosion de la biodiversité, les prédations territoriales sont autant d’alarmes hurlantes face à nos surdités.
Cependant, la prise de conscience collective est en marche et les solutions sont connues.
Nous nous sommes ainsi engagés à entrer en résilience territoriale, à mixer plutôt que diviser, à collaborer plutôt qu’œuvrer en silo, à chercher la symbiose du vivant comme clé d’entrée.
« Qui ne voit pas la nature partout ne la voit en aucun lieu » disait Goethe et nous prenons enfin conscience de la réalité objective et évidente que l’homme fait partie intégrante de la nature.
Ce simple changement de point de vue transforme en profondeur la manière que nous avons de considérer la fabrique de la ville, là où les coopérations seront toujours préférées aux cohabitations : entre voisins, entre programmes et fonctions urbaines, entre l’homme et le vivant, entre acteurs du fait urbain.
Atelier 9.81 a travaillé sur de nombreux projets, sur des territoires et à des échelles très variables, fruit de commandes de nature très diverses. Parmi ces projets, certains se trouvent en pleine ruralité, d’autres en zone périurbaine ou encore en situation métropolitaine. Certains portent sur la création d’un morceau de ville ex nihilo, quand d’autres s’insèrent dans un tissu urbain constitué. Ces situations peuvent concerner une parcelle de 1 hectare comme un vaste territoire.
L’urbanisme est affaire de situation, là où chaque site, chaque contexte, climat, bassin de vie, société au sens large, fournit les ingrédients de base à partir desquels le projet doit proposer une alchimie du respect, un assemblage harmonique.
L’URBANISME EST AFFAIRE DE SITUATION, LÀ OÙ CHAQUE SITE, CHAQUE CONTEXTE, CLIMAT, BASSIN DE VIE, SOCIÉTÉ AU SENS LARGE, FOURNIT LES INGRÉDIENTS DE BASE À PARTIR DESQUELS LE PROJET DOIT PROPOSER UNE ALCHIMIE DU RESPECT, UN ASSEMBLAGE HARMONIQUE.
TOUT EST AFFAIRE DE SITUATION
Pour rappel de notre ADN, nous nous appelons Atelier 9.81 en référence à la loi de la gravitation universelle(1) , en premier lieu pour rappeler que toute construction humaine est soumise à des principes universels, mais aussi et surtout pour rappeler que même ces lois universelles sont variables : en effet, la gravitation varie infinitésimalement selon l’endroit où l’on se trouve sur terre.
UNE FAÇON DE DIRE QUE CHAQUE SITUATION EST DIFFÉRENTE ET QU’AINSI CHAQUE PROJET EST UNIQUE.
La situation est à considérer comme une notion très élargie, dépassant largement les considérations purement spatiales et géographiques. La situation serait ce qui constitue l’environnement du projet, qu’il s’agisse de sociologie, de géographie ou d’histoire, mais encore du programme ou des conditions de la commande. La situation est tout ce qui va constituer un univers riche, à multiples entrées, à différentes échelles.
Il s’agit de déterminer ce qui intéresse le projet et ce qu’il convoque comme notions ou champs à interroger, comme base des premiers travaux d’analyse. Ceux-ci constituent une marche d’approche à multiples facettes, comme une cartographie mentale de la situation.
Il y a des considérations que l’on pourrait qualifier d’endogènes : le voisinage, les fonctions urbaines préexistantes, le sol et le sous-sol, la présence ou non du vivant (faune et flore), les éventuelles constructions sur site, le contexte politique et celui de la commande…
Il y a aussi les considérations exogènes que l’on peut à l’occasion convoquer : évolutions sociétales à intégrer dans les réflexions comme la situation « post-Covid », l’avènement du télétravail, le désir de nature, les enjeux environnementaux, l’évolution du monde du travail, la société numérisée et l’ubérisation…
On peut alors parler d’urbanisme situationniste(2), sans pour autant chercher la collusion avec nos prédécesseurs, dans le sens où, bien que les constats soient partagés, nous prônons et défendons la diversité comme un principe fondamental, néanmoins sous-tendue par l’harmonie des cohabitations, le principe de résilience et de réversibilité, la symbiose avec le vivant.
Au-delà même d’une attention portée à ce qui préexiste, il s’agit de considérer le déjà-là comme le matériau fondamental à partir duquel s’érige le concept du projet.
« L’idée fondamentale, c’est que toute intervention n’est pas possible, souhaitable ou admissible partout. (...) intervenir sur le territoire, c’est intervenir sur quelque chose qui est déjà un produit, qui résulte déjà d’une longue série de processus, bref, qui est déjà humanisé. »
André Corboz, « Aptitudes territoriales » - Dixit.net
(1) g = 9,81 m/s2
(2) « L’internationale situationniste ». Ce programme de transformation révolutionnaire des vies comprend trois volets : l’agglomération et la multiplication des espaces collectifs, la participation créative et permanente de tous les citadins devenus des individus actifs engagés, et enfin, le perpétuel renouvellement de l’environnement urbain.
« (...) Tout est dans tout. En certains moments très lucides de méditation, comme ceux où au début de l’après-midi, j’erre attentivement par les rues, chaque passant m’apporte une nouvelle, chaque maison m’annonce quelque chose, chaque affiche me laisse un message. Ma promenade silencieuse est une conversation ininterrompue, et nous tous, hommes, maisons, pierres, affiches et ciel, sommes une grande foule amicale, nous coudoyant de mots dans le vaste cortège du destin. »
F. Pessoa – « Lisbonne »
CE QUI NOUS PRÉCÈDE
Notre vision éminemment contextuelle trouve dorénavant son point d’orgue dans le nouveau paradigme d’endiguer l’extension urbaine. Les évolutions réglementaires successives en ce sens aboutissent à une prise de conscience accrue des acteurs de l’aménagement. En effet, l’étalement des villes entraîne l’artificialisation des sols, détruit les continuités écologiques et éloigne les populations de l’accès à l’emploi et aux services. Face à ces problématiques, l’Etat français a fixé un nouvel objectif désigné par le terme « zéro artificialisation nette ».
Déjà la loi ALUR en 2014 avait mis en place de nombreuses mesures visant à mettre en pratique le principe de lutte contre l’étalement urbain avec notamment l’obligation de produire des analyses portant sur la capacité de densification ou la consommation des espaces naturels ou encore la suppression du Coefficient d’Occupation des Sols dans les PLU pour permettre la densification des zones urbanisées.
La loi ELAN de 2018 s’est inscrit dans la même lignée même si le leitmotiv « construire plus, mieux et moins cher » porté par cette réforme a pu paraître contradictoire. La loi a en effet affiché un objectif de densification et de gestion « économe » des espaces. Pour ce faire, des outils d’aménagement favorisant la réalisation d’opérations de renouvellement urbain ont été mis à disposition des acteurs.
Mais c’est plus récemment que l’objectif de lutte contre l’étalement urbain a refait surface par la voie d’une instruction gouvernementale avec la proclamation d’un nouvel objectif : le « zéro artificialisation nette » à court terme.
Après des décennies de développement excessif, l’Etat appelle désormais à la sobriété foncière dans les documents de planification en appelant les acteurs locaux à la mobilisation. La ville de demain change donc de direction.
Ainsi, les friches urbaines, de quelque nature qu’elles soient, constituent notre horizon, notre déjà-là, et nous obligent collectivement à repenser les modes de faire.
LES CRISES QUE L’ON TRAVERSE AUJOURD’HUI
(ENVIRONNEMENTALE, SOCIALE ET ÉCONOMIQUE) DOIVENT ÊTRE PRISES COMME DES OPPORTUNITÉS DE REQUESTIONNER CERTAINS MODÈLES DU « FAIRE LA VILLE » DORÉNAVANT OBSOLÈTES ET DE PROPOSER DES PROGRAMMES PLUS AMBITIEUX, DENSES MAIS NÉANMOINS IMBRIQUÉS DANS UNE BIODIVERSITÉ URBAINE, MIXTES PROGRAMMATIQUEMENT, PROPICES AUX ÉCHANGES SOCIAUX ET PROCHES DES TRANSPORTS EN COMMUN ET DES CŒURS D’URBANITÉ.
Dans ce cadre, les héritages construits sont eux aussi à considérer comme des circonstances favorables pour accompagner et faire émerger une nouvelle typologie d’espaces.
Nous ne pouvons nier l’attrait des populations face aux tiers-lieux ou aux friches réhabilitées, quels que puissent être les programmes qui s’y installent. On y constate souvent de réjouissants mix programmatiques propices aux rencontres sociales et générationnelles.
La matière construite héritée (briques, charpentes bois ou métalliques, vieux enduits ou revêtements de murs, diverses traces d’anciens usages) coalise avec les transformations pour donner un je-ne-sais-quoi de plus aux espaces.
L’urbaniste, au même titre que l’ensemble des autres acteurs, doit intégrer ces éléments comme l’ingrédient premier du projet. Nous récupérons des briques pour les réemployer, déconstruisons des halles pour les ériger en un autre lieu, déposons des poteaux en fonte d’anciennes filatures pour les intégrer à l’espace public du projet, concassons les bétons pour de futurs sols urbains, conservons des édifices pour de nouveaux usages.
Dans cette valse des matières, les états transitoires de la ville peuvent alors être des chambres d’écho ou des temps de révélation pour tester les capacités d’un état momentané du site à perdurer.
Une fois de plus, l’urbaniste est confronté aux nouveaux modes de faire le projet, embarqué dans des chemins instables et collaboratifs, mais toujours fructueux et réjouissants.
SOCIOLOGIES
Les espaces sur lesquels nous sommes amenés à travailler sont évidemment tous habités.
Les marques durables de l’homme sur les territoires qu’il a colonisés constituent autant de traces à partir desquelles dénicher les ingrédients du changement.
Il en va de même avec les habitants de ces lieux qu’ils incarnent, qui sont autant de conditions préalables, de réalités vécues, héritées, transmises, de parcours de vie, de projections et de désirs pour un territoire de vie toujours en devenir.
En deçà des excès aujourd’hui constatés d’un marketing territorial exacerbé pour aider au développement, il y a l’idée d’organiser les proximités comme clé d’entrée de l’aménagement du territoire et il ne s’agit plus tant d’aller chercher ex-nihilo de nouvelles énergies à insuffler mais bien de partir des ressources locales pour (re)fabriquer du lien économique et social.
LA VILLE DOIT ÊTRE UN LIEU D’INTÉGRATION
SOCIALE ET LA SOCIOLOGIE URBAINE
ÉTUDIERA LES CONDITIONS DE LA COHÉSION
DES UNITÉS QUI COMPOSENT L’ESPACE.
CHRISTIAN TOPALOV
Cette prise en compte des proximités pourrait permettre de préserver voire d’enrichir les rapports sociaux pour développer de nouvelles synergies. En projetant collectivement des espaces qui répondent aux enjeux actuels tout en participant à la construction de villes non excluantes et adaptées à chaque contexte local, nous donnons au projet urbain de vraies chances d’être pleinement investi et incarné.
Nous constatons en effet trop souvent la fabrique de la ville comme projetée à partir d’enjeux programmatiques et financiers dont les logiques ne proviennent peu, voire pas, d’une analyse fine de son territoire.
Dès lors et d’ailleurs aidés en ce sens par le cadre législatif, la concertation s’est imposée à tous comme un chemin à emprunter. A contrepied de « l’obligation réglementaire », nous considérons ce point de départ comme une opportunité méthodologique.
Entrent en jeu l’urbanisme participatif, les cartes et maquettes collaboratives, les entretiens habitants, les rencontres d’acteurs, l’élargissement du jeu des partenaires - spécialistes de la coproduction ou sociologues urbains - les appels à manifestation d’intérêt, les budgets participatifs.
Des modes de faire la ville continuent encore de s’inventer, s’éloignant sans doute peu à peu d’un système top-down trop technocratique et désincarné pour aller vers un urbanisme processuel, moins dessiné et planifié. De plus en plus confrontés à des situations de friches, la gestion transitoire devient alors l’occasion de tester de manière collaborative des solutions d’aménagement dont la durée de vie dépendra de leur vitalité.
Il y a pour beaucoup d’acteurs une peur de perte de contrôle mais si les échanges sont menés au bon moment sur les bons sujets, aidés par des méthodes adaptées du dialogue, le projet s’en trouvera à chaque fois nourri des énergies issues du territoire et des proximités. Car les maître-mots qui forment aujourd’hui consensus concernent les sujets de l’inclusion et de la mixité, qu’elle soit sociale, générationnelle ou programmatique et nous travaillons à lutter contre les effets de sectarisation spatiale, quelle que soit leur nature.
SOMMAIRE
Page 18
TERRITOIRES
ÉCOCITÉ AFRICAINE, BÉNIN
PALIMPSESTE, LOMME-CAPINGHEM
CANAL DE BOURGOGNE
Page 46
FRANGE URBAINE
L’ILOT-JARDINS, FACHES-THUMESNIL
RIVA BELLA, OUISTREHAM
UN PARC VIVANT, SLOVAQUIE
Page 76
110
HÉRITAGES CENTRALITÉS
L’INTERFACE DU PAYSAGE, FOURMIES
LES TROIS VILLES, LYS-LEZ-LANNOY
DESTINATIONS, HALLUIN MIXITÉS, MARCQ-EN-BAROEUL
UN NOUVEAU COEUR, MOUVAUX
LES ILOTS DE VIE, WATTIGNIES
POUR UNE VILLE MIXTE, TOURCOING TRANSITIONS, EURALILLE
TERRITOIRES 1
ÉCOCITÉ AFRICAINE, BÉNIN
PALIMPSESTE, LOMME-CAPINGHEM
CANAL DE BOURGOGNE
Intervenir à l’échelle territoriale est affaire de géographie, de compréhension de la place qu’a pris l’homme sur un sol qui lui préexistait, depuis les origines jusqu’à aujourd’hui.
Il faut alors retisser l’ensemble des fils qui ont pu aboutir à un état donné, sans jugement, en tentant d’en dénouer les mécaniques, mais aussi rechercher sans fantasme le sol originel, comme une matrice à partir de laquelle pourrait surgir le projet.
INTERVENIR SUR LE TERRITOIRE EST AINSI À LA FOIS DE L’ARCHÉOLOGIE ET DE LA PROSPECTIVE.
Cette échelle du regard induit de fait des questions de représentation là où un ensemble donné d’habitants peut s’approprier un vaste espace dont les limites sensibles sont reconnues. Les dimensions sociologiques et symboliques entrent alors en jeu et il s’agit souvent d’apporter une stratégie territoriale dont le sens commun doit être intelligible par tous afin qu’il soit coporté, forgeant alors une communauté de destin.
Le territoire comporte aussi souvent une dimension spatiale traversée.
On peut chercher à en définir des limites physiques ou le caractériser par une notion de bassin de vie, mais on ne peut nier les continuités écologiques et les corridors biologiques, on ne peut faire abstraction des stigmates de la mobilité que sont les grandes infrastructures, on peut aussi prendre la mesure des interdépendances qui œuvrent d’avec d’autres territoires limitrophes ou lointains. Il se définit alors à la fois à travers des caractéristiques intrinsèques mais aussi dans ses capacités poreuses vis-à-vis d’un entour plus ou moins de proximité. Cette porosité variera selon les cas et, travaillant sur le grand Nokoué au Bénin, nous avons constaté à quel point l’Afrique de l’Ouest fonctionnait de manière transversale dans des relations intimes entre l’homme et les paysages, à contrario des découpages administratifs issus des colonisations.
Ce qui œuvre souvent en toile de fond procède donc de la grande entité paysagère.
Elle a souvent déterminé la façon qu’a eu l’homme de s’y implanter (pour des raisons stratégiques, de ressources pour construire ou se nourrir par exemple). Mais il devient parfois difficile de lire les origines géographiques quand la tâche urbaine s’est étendue à tel point qu’elle a finit par gommer voire nier les réalités paysagères, comme le détournement d’un cours d’eau, la sur artificialisation des sols ou le déni des ressources locales.
Travailler à l’échelle du territoire consiste en première instance à relister de manière exhaustive les ressources et les conditions géographiques pour demain en faire des atouts et des fondements caractéristiques.
Bien qu’étant un ouvrage d’art érigé par l’homme, le canal de Bourgogne n’en reste pas moins un cours d’eau qui a partagé avec les hommes une destinée qu’il s’agit aujourd’hui de réinventer à l’aune de nouveaux usages plus en prise avec notre époque et de s’inscrire dans un rapport à l’eau comme source de vie, ce qui n’avait
sans doute jamais véritablement été pris en compte.
Le secteur des villes de Lomme et de Capinghem traduit quant à lui un héritage palimpseste, fruit des sédimentations fonctionnalistes où les logiques du territoire, des continuités écologiques et de l’hydrographie n’étaient pas au cœur des préoccupations.
Il s’agit dorénavant de faire honneur aux sols qui nous accueillent pour que l’homme enfin fasse véritablement partie du paysage.
Les toits de Lille depuis la cité administrative
ÉCOCITÉ AFRICAINE
Grand Nokoué, Bénin
Situation en 2018
La vitalité de la ville africaine s’exprime en une vibrante cohabitation d’usages
Rue commerçante du centre de Cotonou
Construction de la route des pêches
Les «zems», mode de déplacement principal des villes africaines
Aux abords du marché Dantopka, Cotonou
En allant vers Abomey-Calavi
Sur le chemin de l’école
Le lac Nokoué navigué
Bordure du lac Nokoué : Akassato
Embarcadère d’Abomey-Calavi
Au coeur de la cité lacustre de Ganvié
Architecture traditionnelle béninoise : la concession
Dans une concession, la cuisine collective extérieure
TERRITOIRES | ÉCOCITÉ AFRICAINE
Schéma directeur de la commune d’Abomey-Calavi dans le Grand Nokoué
Les formes urbaines héritées
Ouidah
Noyau historique et urbanisme Nago-Goun
Ganvié
L’eau structurante
Godomez
Structure neuronale et village
Abomey-Calavi
Héritage colonial
Akassato
Rigueur et quadrillage
Ouédo
Trame répétitive
Le Bénin, comme nombre de ses voisins, vit aujourd’hui une poussée démographique sans précédent, entrainant l’extension rapide de ses villes. Connectée à la capitale économique du pays, Cotonou, la ville d’Abomey-Calavi compte aujourd’hui une population de 650 000 habitants qui triplera d’ici 2040. Un tel essor nécessite d’agir vite sur les grands principes urbains : desservir, équiper, relier, préserver les espaces naturels, gérer déchets et énergies.
Face à ce défi, la volonté du Chef de l’Etat et de son Gouvernement s’articule autour d’un programme : « Le Benin révélé » qui se structure autour de grands projets phares, avec pour objectif de mener rapidement une urbanisation durable et soutenable.
Notre intervention est alors plus de l’ordre de la grande stratégie territoriale que de l’aménagement. Elle entend ainsi coordonner l’ensemble des grands projets dans un dispositif spatial résilient et en capacité de valoriser le territoire comme ressource.
En ce sens la lagune de Cotonou constitue un paysage d’exception, entre les eaux de l’océan et les multiples ruissellements d’eau douce en provenance des hauts plateaux.
A lui seul ce paysage fabrique une communauté de destin homme/ paysage, dont la cité de Ganvié est le joyau en passe de devenir patrimoine mondial de l’Unesco.
Nous avons mené l’ensemble des investigations nécessaires à la compréhension du contexte lié à ce vaste bassin de vie (population et histoire, géographie et hydrographie, paysage et biodiversité, dynamiques économiques, déplacements…) qu’est le «Grand Nokoué» et regroupant une population de plus de deux millions d’habitants. Cette approche systémique a permis d’aboutir au grand master-plan de secteur, document cadre à partir duquel décliner les stratégies urbaines.
Atelier 9.81 a ensuite réalisé le schéma directeur d’aménagement durable de la ville d’Abomey-Calavi afin qu’une cohérence globale puisse être trouvée, en prenant notamment en compte le développement de secteurs spécifiques, tels que le marché de gros et ses abattoirs, le pôle de la cité administrative, l’hôpital de référence ou encore la construction de plus de 11 000 logements sociaux et économiques.
Projet habité - écoquartier Ouédo
Réinterprétation des formes culturelles de l’habitat
Les collectifs
Les semi-collectifs
Les architectures bioclimatiques seront rafraîchies par la présence du parc urbain
Les individuels type béguinage
Des zooms sectoriels ont ensuite été proposés, tels des archétypes de la cité de demain.
Ayant étudié les différentes strates historiques de l’habitat béninois, nous avons proposé une réinterprétation contemporaine du principe des concessions familiales. En effet, ces modèles d’assemblage d’habitat forment un ensemble communautaire souvent familial, où rues, places, espaces partagés articulent la vie sociale en petits quartiers, jusqu’à dédier des espaces pour les ancêtres enterrés sur place. La culture Vaudoun s’invite aussi dans ces dispositifs spatiaux via les arbres sacrés ou les lieux du fétiche. Ces travaux se traduisent en documents pré-opérationnels sur des secteurs de développement précis, assortis de cahiers des charges urbains afin d’accompagner les réalisations à venir.
Les individuels type concession
FICHE TECHNIQUE
Maître d’ouvrage : Ministère du cadre de vie et du développement durable
Maîtrise d’oeuvre : Atelier 9.81
Mission : étude stratégique urbaine et plan guide
Équipe projet : Céline Eljasz, Emmanuel Gauvain
Surface : 650 km²
Dates : 2018-2020
PALIMPSESTE
Lomme-Capinghem, Nord
TERRITOIRES
Situation en 2019
La situation urbaine présente un collage urbain d’archétypes souvent monofonctionnels
Les rues du centre de Capinghem
Le vestige du parc à thème et le nouvel aménagement du Parc urbain
Passerelle vers l’hôpital Saint Philibert
Contraste entre les plaines agricoles et le quartier Humanicité
Transition paysagère entre le pavillonnaire de Capinghem et les terres agricoles
Parking du Carrefour
La rocade nord-ouest
Nouveau quartier Humanicité
Accès aux axes routiers
Zone commerciale
Développement d’une mixité programmatique sur la zone du grand but
Etat actuel
Etat projeté
Ce secteur caractérise une situation urbaine de ville diffuse où les couches sédimentées cohabitent plus qu’elles ne se parlent, entrent parfois en collusion, fabriquent un cadavre exquis souvent détonnant. Y cohabitent ainsi une voie rapide et ses échangeurs, un bourg rural entouré de ses nappes pavillonnaires, un terminus de métro, un vaste centre commercial, un hôpital, une centralité linéaire, une voie ferrée, un parc urbain et des espaces agricoles à la culture intensive. Situation héritée sans planification raisonnée, ce morceau de territoire doit faire émerger ses enjeux dont les questions sont ici prégnantes : faire tomber les limites, fabriquer de la ville mixte, accompagner l’évolution du modèle agricole, reconquérir et transformer le modèle du centre commercial, relier plutôt que diviser. Ces enjeux doivent par ailleurs être guidés par une conscience aigue d’un développement durable présent à toutes les consciences, là où les résistances et les modes de faire « comme avant » restent puissants.
Plus spécifiquement, le cœur de bourg de Capinghem trouvera le lien avec le quartier d’Humanicité et le métro notamment via des cheminements doux, le projet de l’Arc Nord (vaste projet de parc métropolitain) s’immiscera en profondeur dans le plan d’aménagement, les dialogues avec les agriculteurs s’engageront pour évoluer vers une agriculture plus mixte et en lien avec les populations urbaines, les acteurs économiques du centre commercial feront évoluer leur modèle pour introduire dorénavant une riche mixité programmatique.
En filigrane de ces enjeux, les modes de déplacement devront changer de paradigme là où la voiture avait façonné le territoire entre nappes de parking, tissu pavillonnaire et bretelles autoroutières.
Sur un peu plus de 230 hectares, la clé d’entrée de la réflexion profite de l’opportunité de la situation : un positionnement en limite du périurbain, en véritable interface entre le monde urbain et le monde agricole et rural.
Comment permettre une meilleure imbrication entre ces deux milieux?
Une zone de friction spécifique a été proposée pour y développer un foncier expérimental, tant du point de vue de la méthode que des outils réglementaires et opérationnels.
Le zonage commercial est quant à lui destiné à évoluer vers la ville mixte, introduisant ainsi pour demain un véritable morceau d’urbanité. En tout lieu il est apparu évident une fois de plus que la nature devait s’inviter de toutes les manières possibles, qu’il s’agisse de cultures maraichères, d’agroforesterie mais aussi d’élevage, comme de natures biodiverses en accompagnement des activités humaines (cheminements, aires de jeu, stationnements, divers espaces publics).
Programmation
Mobilité
Paysage
Etat actuel
Etat projeté. Les mixités programmatiques s’installent
Mission : plan guide pré-opérationnel et fiches de secteur
Équipe projet : Malwine Motte, Axelle Minchin
Surface : 235 hectares
Date : 2019
CANAL DE BOURGOGNE
Bourgogne
TERRITOIRES
Situation en 2024
Les ouvrages du canal façonnent les paysages traversés et déterminent une communauté de destin
Port de plaisance
Vue sur la tranchée et l’entrée dans le tunnel de Pouilly-en-Auxois
Canal de Bourgogne et aire de retournement
Maison éclusière au bord du canal
guinguette
ésnautiques
lodges le longd al
Au même titre que le canal du midi, le canal de Bourgogne fait partie des grands ouvrages patrimoniaux d’ingénierie française. Construit entre 1775 et 1832, il compte 189 écluses sur 242 kilomètres de distance.
La partie concernée par cette étude aborde la section la plus technique avec le bief de partage des eaux à Pouilly-en-Auxois et son tunnel ainsi que 36 écluses sur une distance de 13 kilomètres.
Bien qu’ayant été conçu pour le transport de marchandises, il est vite concurrencé par le rail, puis la route. Sa vocation dévie rapidement vers une fonction plaisancière.
VNF, commanditaire de l’étude, décide d’engager une réflexion de fond sur le devenir de ce morceau de territoire avec la question des vocations du plan d’eau en lien avec les espaces traversés.
Un vaste travail d’enquêtes, de rencontre d’acteurs (élus, habitants, porteurs de projets économiques) est alors engagé pour définir une feuille de route stratégique pour le devenir du canal.
Les enjeux de paysage, de patrimoine industriel, de dynamiques économiques et de vocations du plan d’eau se croisent alors pour aboutir à la revitalisation du territoire dont les activités en lien à l’eau seraient le fil bleu.
Entre autres atouts, chaque écluse est flanquée de sa maison éclusière. Ce patrimoine pour partie en déshérence constitue une opportunité de ponctuer le parcours (plaisanciers, piétons et cyclistes) d’offres programmatiques en lien à ces activités.
Haltes-relais, écolodges, espaces ressource pour cyclistes, restaurants et autres guinguettes sont autant de propositions sur lesquelles bâtir un squelette programmatique à partir duquel déployer le projet de territoire.
Dans le cadre des réflexions menées en ateliers de concertation, les modes de faire restent à inventer, s’appuyant sur les ressources locales, qu’il s’agisse des collectivités ou des porteurs de projet privés.
La démarche collaborative par le biais notamment d’ateliers participatifs et de tables rondes thématiques constitue un corpus méthodologique primordial pour faire aboutir ce projet partenarial.
FICHE TECHNIQUE
Maître d’ouvrage : Voies Navigables de France
Maîtrise d’oeuvre : BRLi, Atelier 9.81, Ethicalia
Mission : analyse du cadre de vie, participation à la scénarisation et au développement d’un plan d’actions pour le territoire
Équipe projet : Morgane Coué
Surface : linéaire de 42 km
Dates : 2024 - en cours
Projets d’urbanisme
ÉCOQUARTIER DE COGNIN
Chambéry (73)
MOA : Commune de Cognin
mission : marché de définition
surface : 80 ha date : 2007
ECOQUARTIER DE L’ANGE GARDIEN
Quesnoy-sur-Deûle (59)
MOA : LMCU, Ville de Quesnoy-sur-Deûle
mission : urbaniste en chef et espaces publics surface : 11 ha date : 2011-2020
ECOQUARTIER ESCALETTE
Mouvaux (59)
MOA : Vilogia
mission : concours urbaniste en chef
surface : 5 ha date : 2018
UN NOUVEAU COEUR
Mouvaux (59)
MOA : Ville de Mouvaux
mission : urbaniste en chef et espaces publics
surface : 8 ha
date : 2009 - 2016
PÔLE GARE ET SA PASSERELLE
Béthune (59)
MOA : Ville de Béthune mission : concours esquisse surface : 8 ha date : 2014
ÉCOCITÉ AFRICAINE
Benin
MOA : Ministère du cadre de vie et du dev. durable mission : étude stratégique urbaine et plan guide surface : 650 km2 date : 2018 - 2020
FRICHE BOONE
Marquette-lez-Lille (59)
MOA : MEL
mission : esquisse urbaine et plan guide
surface : 3 ha
date : 2021
PROJET URBAIN DU PÔLE GARE DE LORIENT
Lorient (56)
MOA : Cap Lorient mission : plan guide et fiches de secteur
surface : 30 ha date : 2011
BORNE DE L’ESPOIR
Villeneuve d’Ascq (59)
MOA : Castorama
mission : esquisse urbaine et plan guide
surface : 11 ha date : 2014
RECONVERSION SITE SWISSLIFE
Roubaix (59)
MOA : Altarea Cogedim
mission : concours esquisse
surface : 3,3 ha
date : 2022
SITES LEVER, CARGILL, FREMAUX, DAFORIB
Haubourdin (59)
MOA : MEL, Ville d’Haubourdin mission : étude urbaine pré-opérationnelle
Surface : 31 ha date : 2020 - 2022
LES TROIS VILLES
Lys-Lez-Lannoy (59)
MOA : Nacarat
mission : urbaniste en chef et espaces publics
surface : 5 ha date : 2009 - 2014
SITE DU MONT DE TERRE
Lille (59)
MOA : SNCF mission : études préalables et modif PLU
CITÉ DES CHEMINOTS CAPPELLE-LA-GRANDE
surface : 5,9 ha date : 2017 - 2018
CITÉ DES CHEMINOTS
Capelle-la-Grande (59)
MOA : CUD, Ville de Capelle-la-Grande mission : étude urbaine pré-opérationnelle
surface : 25 ha date : 2022 - 2023
LES HAMEAUX DU BOIS LAURENT
Roncq (59)
MOA : Vilogia et Linkcity mission : esquisse urbaine et plan guide surface : 10 ha date : 2021
POUR UNE VILLE MIXTE
Tourcoing (59)
MOA : SEM Ville Renouvelée
mission : urbaniste en chef et espaces publics
surface : 5 ha
date : 2016 - en cours
QUARTIER DES VILLAS
Wattrelos (59)
MOA : MEL, Ville de Wattrelos
mission : urbaniste en chef et espaces publics
surface : 3 ha date : 2021 - en cours
GRAND PRÉS
Mons, Belgique
MOA : Equilis Belgium
mission : études pré-opérationnelles
surface : 2,7 ha date : 2023
NOUVEAU QUARTIER DE VIE
Ahoué, Côte d’Ivoire
MOA : NHOOD
mission : urbaniste en chef et espaces publics
surface : 10,9 ha
date : 2023- en cours
TRANSITIONS
Euralille, Lille (59)
MOA : Ville de Lille
mission : urbaniste en chef et espaces publics
surface : 3 ha date : 2017 - 2021
COEUR DE VILLE
Douai (59)
MOA : Ville de Douai
mission : urbaniste en chef, opération coeur de ville
surface : 20 ha
date : 2019 - 2020
L’ÎLOT JARDIN
Faches Thumesnil (59)
MOA : Vilogia
mission : urbaniste en chef et espaces publics
surface : 4 ha date : 2018 - en cours
NPNRU - QUARTIER SOUS LE BOIS
Maubeuge et Louvroil (59)
MOA : NordSEM
mission : urbaniste en chef et espaces publics
Surface : 10 ha date : 2022 - en cours
SITE GHESTEM
Quesnoy-sur-Deûle (59)
MOA : MEL, Ville de Quesnoy-sur-Deûle
mission : étude de programmation et fiche de lot
surface : 0,6 ha
date : 2020-2021
MIXITÉS
Marcq-en-Barœul (59)
MOA : Nacarat mission : concours esquisse urbaine
surface : 2,5 ha
date : 2020
PALIMPSESTE
Lomme-Capinghem (59)
MOA : Métropole Européenne de Lille mission : plan guide pré-opérationnel et fiches de secteur surface : 235 ha
date : 2019
VILLAGE D’ACTIVITÉS TERTIAIRES
Avion (59)
MOA : CALL mission : plan guide pré-opérationnel et fiches de lot
surface : 2,7 ha date : 2024 - en cours
QUARTIER ANRU - PROVINCES FRANÇAISES
Maubeuge (59)
MOA : Partenord Habitat mission : concours esquisse urbaine et plan guide surface : 3 ha date : 2022
PAVÉ STRATÉGIQUE
Marcq-en-Barœul (59)
MOA : Vilogia
mission : urbaniste en chef et espaces publics
surface : 6,8 ha
date : 2023 - en cours
L’INTERFACE DU PAYSAGE
Fourmies (59)
MOA : NordSEM mission : urbaniste en chef et espaces publics
Surface : 8,5 ha
date : 2021 - en cours
CHEMIN DE LA BERGERIE
Quesnoy-sur-Deûle (59)
MOA : CCI Grand Lille mission : études pré-opérationnelles
surface : 5,6 ha date : 2024 - en cours
Remerciements
A toute l’équipe d’Atelier 9.81, qu’ils soient urbanistes, architectes ou collaborateurs, apportant tous une clé de lecture ou un regard croisé sur la nécessaire complexité des projets.
Aux différents maîtres d’ouvrages, élus, techniciens, habitants, qui nous ont accompagnés sur le temps long des projets urbains, le plus souvent en partageant une conviction commune.
Aux partenaires maîtres d’oeuvre, paysagistes, bureaux d’étude, génie urbain, aux écologues, aux spécialistes de la concertation, aux géotechniciens ou spécialistes pollution, aux différents experts en mobilité, sociologie, qualité de l’air, acoustique... Toutes ces compétences nécessaires pour mener à bien un projet urbain.
Crédits photographiques
Nicolas da Silva Lucas : pages 10, 11, 111, 114, 119, 120, 125, 126, 130, 132, 135
La Guinguette Vagabonde : page 44
Lille city crunch : page 100
Simon Vienne : page 104
Julien Lanoo : 113
Crédits perspectives
KDSL : pages 58, 64
Artefactory : pages 80,141
Nano pixel : pages 102, 108, 109
Luxigon : page 130
Willy Pulse : page 131
www.atelier981.org atelier@atelier981.org
03 20 38 58 91
Nos villes constituent l’expression la plus manifeste à la fois d’un désir et d’une nécessité de vivre en communauté.
Atelier 9.81 a travaillé sur de nombreux projets urbains, sur des territoires et à des échelles très variables, fruit de commandes de nature très diverses.
Parmi ces projets, certains se trouvent en pleine ruralité, d’autres en zone périurbaine ou encore en situation métropolitaine. Certains portent sur la création d’un morceau de ville ex nihilo, quand d’autres s’insèrent dans un tissu urbain constitué. Ces situations peuvent concerner une parcelle de 1 hectare comme un vaste territoire.
L’urbanisme est affaire de situation, là où chaque site, chaque contexte, climat, bassin de vie, société au sens large, fournit les ingrédients de base à partir desquels le projet doit proposer une alchimie du respect, un assemblage harmonique.
Nous projetons avec engagement un désir de ville plurielle, mixte et bigarrée, sans cesse mouvante, forgée par les passions humaines, dès que possible étonnante et innovante, où l’altérité des cohabitations, qu’elles soient programmatiques ou sociales, fabriquera toujours de l’inédit.