
NICE - Théâtre à ciel ouvert, ascension et ateliers de décors - 2024
ROUBAIX - Réhabilitation d’une usine de textile en une école d’architecture - 2023
SAINT-FERREOL - Cabane d’observation pour une cascade - Concours - 2023
LODÈVE - 20 logements collectifs entre coeur de ville et rivière - 2022
LODÈVE - Projet paysager et abri de pêche sur les rives de la Soulondres - 2022
PAMPELUNE - Crèche, restauration et coworking - 2021
GRUISSAN - 8 logements intermédiaires pour habiter le port - 2021
MAQUETTES

NICE
Au cœur de la vallée de la Madeleine à Nice, l’inégale répartition entre les espaces publics et résidences privées dresse un rapport au grand paysage compliqué d’accès pour l’ensemble des habitants du quartier. C’est pourquoi ce projet s’implante dans un site tendu entre une dent creuse et le pied d’une crête tournée vers la mer. Dans une optique de vouloir rallier la ville haute et la ville basse, cette intervention a pour but d’imaginer le premier équipement public de la vallée placé dans les hauteurs.
L’ascension se manifeste par trois temps : une porosité piétonne au cœur du paysage urbain marqué, un élément d’ascension creusé dans la colline, puis un belvédère sur la vallée. Le programme se répond de bas en haut en mettant en relation des ateliers de fabrication de décors avec un théâtre à ciel ouvert. Les matérialités des différents volumes sont traitées de façon homogène à base de béton de terre de site récupérée lors des lourdes excavations.




UNE ASCENSION EN TROIS TEMPS

ÉLÉVATION GÉNÉRALE DU PROJET



UN VOLUME POUR DIFFÉRENTS USAGES





Proche du centre historique de Roubaix, le projet s’inscrit au sein de l’ancienne teinturerie Dillies qui a participé à l’essor industriel de la ville à la fin du XIXème siècle. L’objectif est de concevoir une école d’architecture mettant en valeur l’identité initiale du bâtiment existant. Pour mener ma démarche, j’ai identifié dans un premier temps un rituel présent chez les étudiants : un mouvement pendulaire au sein de l’école entre un espace de travail autonome vers un espace d’apprentissage. Un plan d’étage courant met en relation ces deux typologies par un grand noyau distributif central en coursives.
L’enjeu du projet a été de cloisonner et séquencer des espaces à partir des grands plateaux libres et leur structure en acier encore pérenne à ce jour. Différents assemblages de briques locales ont été employées pour créer des appareillages multi-fonctions : fermer l’espace, le ventiler, travailler l’acoustique, afficher des planches de projet ou du mobilier.



ISOMÉTRIES DE LA BIBLIOTHÈQUE, D’UN ATELIER DE PROJET ET DE L’AMPHITÉÂTRE




Cette proposition pour le Festival des Cabanes des sources du lac d’Annecy s’accorde à la forêt par une matérialité composée exclusivement de bois. L’intention est de proposer un espace relié au sol pour se concentrer sur le ruisseau, et un étage supérieur pour cadrer la cascade.L’intégralité de la cabane se dessine par un assemblage de 4 façades tramées par des panneaux de bois de forme carrée. Ces derniers sont souvent fixes afin de se refermer sur l’espace intérieur et mettre en avant le bruit des remous de l’eau, parfois en rotation pour s’ouvrir sur l’environnement qui nous encercle.
Par cette trame de 44cm, des percements de toute hauteur viennent rythmer les parois d’entrée. L’accès à l’étage supérieur est incité par un décalage de panneaux entrecoupés sur une colonne, afin de former naturellement une échelle. Les différents éléments porteurs s’assemblent en mi-bois pour la grande majorité.









LODÈVE - CENTRE-BOURG
Ce projet d’habitation dans le centre-bourg de Lodève présente 20 logements collectifs variant entre T2 et T3 répartis en deux bâtiments distincts. L’ensemble est séquencé en 3 typologies d’espaces publics : recréer une place vivante depuis la rue, un cœur d’îlot planté, et un belvédère en promontoire sur la Soulondres. Les logements séparent deux espaces publics à chaque fois pour les dissocier, mais sont construits en surélévation afin d’évider les rez-de-chaussée et de lier le tout.
Les logements sont pensés par une ossature bois isolée en paille qui repose sur une structure bois enveloppant le bâtiment par l’extérieur. Au Sud, toute la façade est habillée d’une peau modulable permettant à l’habitant d’osciller entre simple garde-corps ou brise-soleil pour refermer la loggia.
La grande épaisseur de paille et la façade refermable sont des dispositifs mis en place dans le cadre d’une réflexion sur le temps long : comment tempérer et se protéger de la chaleur en période de fortes chaleurs d’ici 2050 ?








ISOMÉTRIE DE L’ENVELOPPE RÉGLABLE


INSTALLATIONS PAYSAGÈRES DE L’ÎLOT




