Portfolio - 2024

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ANNE-CECILE PECHARD

‱ ARCHITECTE DE . HMONP ‱ Master Patrimoine en devenir

URBANISME PATRIMONIAL

LA GRANGE A SPECTACLES

DOMAINE DE L’ISLE BRIAND

Projet de rĂ©habilitation de la “ferme modĂšle” situĂ©e sur le domaine de l’Isle Briand

Le domaine de l’isle Briand se situe dans la commune du Lion d’Angers ; sur un territoire dessinĂ© par la rencontre entre l’Oudon et la Mayenne. D’un cĂŽtĂ© du confluent de ces deux riviĂšres a pris place la citĂ© de caractĂšre du Lion d’Angers. De l’autre cĂŽtĂ© s’étend le parc de l’isle Briand, dont les riviĂšres en dessinent les contours.

Le domaine se prĂ©sente comme un Ă©crin vĂ©gĂ©tal de 160 hectares entourĂ© d’eau. L’isle Briand se prĂȘte aux activitĂ©s de loisirs de plein air et le parc accueille des activitĂ©s hippiques de renommĂ©e mondiale. Un hippodrome et un haras national y sont implantĂ©s.

CHRONOLOGIE DE L’ISLE BRIAND

XVe siĂšcle

Seigneurerie de la famille Briand de 1497 Ă  1872

Installation de la famille d’AndignĂ©

1775

Le chĂąteau-fort est remplacĂ© par un chĂąteau d’agrĂ©ment, crĂ©ation d’une ferme et de communs de 1848 Ă  1871

Charles-Emmanuel d’AndignĂ© de Mayneuf est maire du Lion d’Angers

1844

Ouverture de la route de Thorigné

1852

CrĂ©ation d’un potager et d’une pompe Ă  eau dans le parc

1858

Les métairies deviennent de simples bùtiments ruraux

1872

Achat de l’isle Briand par le vicomte de TrĂ©dern

1873

Transformation de la mĂ©tairie en “ferme modĂšle”

1874

Premiùre course hippique à l’isle Briand à l’occasion du Comice

1875

Modification et extension du chĂąteau

LIEU : Le Lion d’Angers (49)

EDIFICE : Ferme modùle du domaine de l’Isle Briand

DATE : 1873

SURFACE : 400 mÂČ

PROGRAMME : Salle de spectacles, auditorium, cafĂ©-expo et théùtre d’extĂ©rieur

Le domaine de l’isle Briand connaĂźt de fastes heures grĂące Ă  la personnalitĂ© de Jeanne-Marie Say, vicomtesse de TrĂ©dern. Issue de la grande bourgeoisie, c’est une cantatrice de talent, passionnĂ©e de musique et de théùtre. Son goĂ»t pour la vie mondaine, entre fĂȘtes et opĂ©ras, permet Ă  l’isle Briand de prendre une autre dimension. A l’image de son hĂŽtel parisien et de son chĂąteau de Brissac, le domaine de l’isle Briand devient un lieu de dĂ©monstration de culture et de richesses.

« Considérer le site dans son histoire »

Le projet de rĂ©habilitation du domaine en lieu de fabrique artistique et culturelle s’appuie sur cette vision du site, renouant ainsi avec l’histoire du domaine et sa tradition culturelle. Cette programmation autour des arts permet de conserver la mĂ©moire d’un lieu de villĂ©giature propices aux loisirs et aux spectacles.

ATELIERS DE PRODUCTION

Ateliers spécialisés - Chùteau, salle 201

Atelier général - Chùteau, sous-sol

Atelier Beaux-arts - Chùteau, 1er étage

ATELIERS DE DIFFUSION

“La grange” Salle de spectacles et auditorium - Ferme modùle

“Le foyer” Espace cafe-expo - Ferme modùle

Le théùtre d’extĂ©rieur - Ancien pĂ©diluve

HÉBERGEMENTS

RĂ©sidence d’artisans - ChĂąteau

RĂ©sidence d’artistes - Annexe

“La nuitĂ©e sur l’isle” HĂ©bergement pour scolaires et centres aĂ©rĂ©s Annexe

Le chĂąteau et son parc
La Mayenne
La ferme modĂšle

LA GRANGE A SPECTACLES

DOMAINE DE L’ISLE BRIAND

Projet de rĂ©habilitation de la “ferme modĂšle” situĂ©e sur le domaine de l’isle Briand PROJET

1. vue du balcon

3. vue de la salle

2. vue de la salle depuis le grand gradin

4. vue de l’espace bar

LIEU : Le Lion d’Angers (85)

EDIFICE : Ferme modùle du domaine de l’Isle Briand

DATE : 1873

SURFACE : 400 mÂČ

PROGRAMME : Salle de spectacles, auditorium, cafĂ©-expo et théùtre d’extĂ©rieur

LA GRANGE A SPECTACLES

DOMAINE DE L’ISLE BRIAND

Projet de rĂ©habilitation de la “ferme modĂšle” situĂ©e sur le domaine de l’isle Briand

La ferme modĂšle du domaine de l’isle Briand est un remarquable ensemble reprĂ©sentatif de l’architecture ouvriĂšre du XIXe siĂšcle. Les bĂątiments tĂ©moignent de l’architecture typique des fermes modĂšles du Haut-Aujou. Les briques ornementales et les charpentes en bois participent Ă  la singularitĂ© esthĂ©tique du lieu. ElevĂ©e en 1872 Ă  partir de la mĂ©tairie du domaine, c’est Ă  Jeanne-Marie Say, comtesse de TrĂ©dern que l’on doit cette ferme modĂšle. Soucieuse d’embellir et d’assurer la rentabilitĂ© du domaine, elle mission le compte Choulot pour redessiner le parc et entreprend de moderniser la ferme. La ferme de l’isle Briand Ă©merge dans un contexte de pratiques agricoles novatrices et constitue un nouveau type de ferme : fonctionnelle, hygiĂ©niste et esthĂ©tique.

LIEU : Le Lion d’Angers (85)

EDIFICE : Ferme modùle du domaine de l’Isle Briand

DATE : 1873

SURFACE : 400 mÂČ

PROGRAMME : Salle de spectacles, auditorium, cafĂ©-expo et théùtre d’extĂ©rieur

Le Foyer

Espace de cafĂ©-expo qui propose des expositions rĂ©guliĂšres en lien avec les crĂ©ations rĂ©alisĂ©es au sein du ChĂąteau. Le cafĂ© fonctionne en journĂ©e et offre la possibilitĂ© aux visiteurs d’entrevoir les artistes en rĂ©pĂ©titions. Les soirs de reprĂ©sentations, il se transforme en bar pendant les entractes.

Salle de spectacles

La salle permet d’accueillir configuration maximale. GrĂące aux gradins ĂȘtre frontale, bi-frontale La surface de l’aire

Transformer pour conserver La vie du bĂątiment en intrinsĂšquement liĂ©e Ă  son usage. Ainsi les transformations sont nĂ©cessaires Ă  l’adaptation des besoins de la vie d’aujourd’hui dans les Ă©difices d’hier. PlutĂŽt que de laisser le bĂątiment courir Ă  sa perte - Ă  sa disparition certaine pour reprendre Alois Riegl - il est primordial de garantir l’usage dĂ©jĂ  prĂ©sent ou de proposer une alternative, une nouvelle activitĂ©.

Faire avec L’enjeu de ce projet de rĂ©habilitation a Ă©tĂ© de proposer une intervention Ă  l’échelle du bĂąti existant, en Ă©cartant toute extension susceptible perturber la composition de l’ensemble. La volontĂ© a Ă©tĂ© d’utiliser le bĂątiment existant comme Ă©lĂ©ment gĂ©nĂ©rateur de projet, Ă  savoir considĂ©rer les trames comme Ă©lĂ©ments rĂ©gulateurs, plaçant ainsi la salle de spectacles au cƓur de la grange.

« TROUVER L’ÉQUILIBRE ENTRE UNE TRANSFORMATION TROP BRUTALE QUI RENDRAIT ILLISIBLE L’HISTOIRE DE L’ÉDIFICE ET UN CONSERVATISME TROP RIGIDE QUI EMPÊCHERAIT

TOUTE TENTATIVE D’ADAPTATION AUX USAGES CONTEMPORAINS »

Loges 3 loges de 2/3 personnes avec sanitaires et douches permettent d’accueillir les artistes.

spectacles - Auditorium d’accueillir jusqu’au 100 personnes dans la maximale. modulables, la disposition de la scĂšne peut bi-frontale ou tri-frontale. de jeu est de 120m ÂČ.

Coulisse - Espace technique L’accĂšs des coulisses Ă  la salle se fait par cet espace technique accolĂ© sur toute la longueur de la salle. C’est Ă©galement un lieu de stockage et de rangement des Ă©quipements techniques.

COUPE TRANSVERSALE 1/50, réduit

DOMAINE DE LA GARENNE LEMOT

CLISSON

ClassĂ© - Etudes prĂ©alables et projet de restauration de l’ensemble des couvertures du domaine : villa, maison du jardinier, porterie et ateliers

Cet ensemble architectural aux inspirations italiennes est situĂ© dans un parc d’exception, sur les bords de la SĂšvre Nantaise. C’est au XIXe siĂšcle que, sĂ©duit par les lieux, que le sculpteur François-FrĂ©dĂ©ric Lemot fait Ă©lever une villa nĂ©o-palladienne et un ensemble de bĂątiments dans un style toscan.

Le projet prĂ©voit la restauration de l’ensemble des charpentes et des couvertures du domaine. Le parti de restauration est de limiter l’impact des interventions, en proposant notamment la suppression du chĂ©neau existant (1880) qui dĂ©nature l’ensemble et crĂ©e des infiltrations. La mise en Ɠuvre de gouttiĂšres pendantes et de descentes coudĂ©es Ă©vite cet Ă©cueil. La proposition de restituer la couverture en tuile de couvert demi-ronde et tuile de courant plate est validĂ©e par l’étude des dessins de l’architecte Van ClĂ©emputte.

Le chĂ©neau prĂ©sent sur l’ensemble du bĂątiment dĂ©nature le profil des corniches. Il fait perdre la lecture des tuiles en bas de pente et entraine des dĂ©sordres : infiltrations et dĂ©tĂ©rioration de pierres.

LIEU : Gétigné-Clisson (44)

MISSION : Restauration des couvertures

MAITRE D’OUVRAGE : DĂ©partement Loire-Atlantique

MAITRE D’ƒUVRE : Forest & Debarre

BUDGET : 577 000 € villa 275 000€ jardinier

LIVRAISON : par tranches 2017-2018-2019

Classé au titre des Monuments Historiques

COUPE

Mise en place d’une structure parapluie

Reprise de la totalitĂ© de la charpente - la suppression du chĂ©neau et la mise en Ɠuvre d’une gouttiĂšre pendante obligent Ă  reprendre les pentes de toit

RĂ©alisation d’une gouttiĂšre pendante et de descentes coudĂ©es et soudĂ©es Ă  45° raccordĂ©es aux dauphins en fonte d’origine

DOMAINE DE LA GARENNE LEMOT CLISSON

ClassĂ© - Etudes prĂ©alables et projet de restauration de l’ensemble des couvertures du domaine : villa, maison du jardinier, porterie et ateliers

JARDINIER

ATELIERS

VILLA

PORTERIE

A - DETAIL ECH. 1/20e

RACCORD DESCENTE EP

Les cheminées 5, 6, 7 8, 9, 10, 11 sont à reconstruire à l'identique avec un appareillage brique type chantignole

DETAIL A 1/20, réduit

RECONSTRUCTION DES CHEMINEES

B - DETAIL RACCORD DESCENTE EP Option courant œ ronde ECH. 1/20e

DESCENTE

DETAIL B 1/20, réduit DEBORD DE TOIT ET DESCENTE EP

B - DETAIL GOUTTIERE PENDANTE & DEBORDS DE TOITURE Ech. 1/20e

La mise Ɠuvre des tuiles. Une coupe gĂ©nĂ©rale de 1824 attribuĂ©e Ă  l’architecte Van ClĂ©emputte prĂ©sentait une alternance de tuile demironde et de tuile plate sur les couvertures de la villa. L’enjeu de ce projet de restauration Ă©tait de retrouver cet aspect de la couverture en restituant ces tuiles plates, typiquement italiennes dĂ©nommĂ©es «tĂ©gula romaine».

D - DETAIL ARRETIER & RIVE D'EGOUTEch. 1/20e

DETAIL D 1/20, rĂ©duit ARRETIER ET RIVE D’EGOUT

EGLISE SAINT-PIERRE SAINT-PAUL

LANGON

Inscrit - Etudes prĂ©alables et projet de restauration de l’ensemble de l’église

L’église Saint-Paul Saint-Pierre de Langon est fermĂ©e depuis 2004. Une campagne importante de restauration (clocher, toiture du bas-cĂŽtĂ© Sud, transept Sud) a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2015. Les Ă©tudes prĂ©alables ont montrĂ© que les principaux dĂ©sordres sont dus au sol hĂ©tĂ©rogĂšne sur lequel est fondĂ© l’église (fissures dans les maçonneries de la sacristie, chƓur et chapelle absidiale) et aux modifications de charpente effectuĂ©es au fil du temps (charpente romane du chƓur dĂ©sorganisĂ©e Ă  l’origine de fissures sur les voĂ»tes). L’absence de dispositif de rĂ©cupĂ©ration d’eau pluviale et le mauvais Ă©tat des joints ciment accĂ©lĂšrent la dĂ©gradation de l’édifice : infiltrations, bas de murs tĂąchĂ©s d’humiditĂ© du au rejaillissement des eaux de pluie et aux remontĂ©es capillaires.

Le projet de restauration prĂ©voit le traitement des fissures : Ă  remailler et Ă  couturer par broches et chaĂźnage, ainsi qu’à couliner le mur et le soubassement. Bien que le rapport gĂ©otechnique prĂ©conise un confortement par micro-pieux, cette technique coĂ»teuse ne se justifie pas ici, la plupart des murs Ă©tant faiblement chargĂ©s.

Les travaux en maçonnerie intĂšgrent la reprise des arases (sacristie, chƓur et chapelle), le rejointoiement de l’ensemble des maçonneries et le rĂ©-ouverture de la baie romane situĂ©e entre le chƓur et la chapelle absidiale.

En charpente, le projet comprend le traitement des bois par pulvĂ©risation et injections, le remplacement des sabliĂšres des pieds de fermes du chƓur, la reprise des charpentes du bas-cĂŽtĂ© nord et du vestibule, la vĂ©rification des charpentes de la sacristie et de la chapelle absidiale ainsi que la rĂ©alisation d’une voĂ»te lambrissĂ©e (bas-cĂŽtĂ© nord, transept nord et vestibule).

Sont aussi prĂ©vues, la rĂ©fection des couvertures ardoises, la mise en Ɠuvre de gouttiĂšres et de descentes cuivre et la reprise du caniveau bĂ©ton pĂ©riphĂ©rique.

A l’intĂ©rieur, les travaux intĂšgrent la rĂ©alisation d’un caniveau pĂ©riphĂ©rique respirant, largeur 25 cm, avec mortier de chaux assurera la respiration des pieds de mur.

Une tranche conditionnelle de travaux intĂšgre la restauration des peintures murales et du mobilier religieux (retables du XVIIe siĂšcle).

La mise en place de chauffage et la mise en lumiĂšre intĂ©rieure de l’église sont Ă©galement prĂ©vues.

LIEU : Langon (35)

MISSION : Etudes préalables et restauration

MAITRE D’OUVRAGE : commune de Langon

MAITRE D’OEUVRE : Forest & Debarre

BUDGET : 1 000 000 € HT

LIVRAISON : 2018

Inscrit Ă  l’Inventaire SupplĂ©mentaire des Monuments

Plan de l’évolution historique de l’église

La construction de l’église remonte au XIIe siĂšcle. Elle est alors composĂ©e d’un chƓur et de deux absidioles.

Les bas-cotés ont été ajoutés plus tard, au XVe siÚcle.

XIIe siĂšcle

XVe siĂšcle

XIXe siĂšcle

Versant Sud du chƓur - redressement des fermes XIIe siùcle
photo état actuel
Abside du chƓur - mise en Ɠuvre d’une sur-charpente
Choeur - restauration et mise en valeur de l’appareillage roman

EGLISE SAINT-PIERRE SAINT-PAUL

LANGON

Inscrit - Etudes prĂ©alables et projet de restauration de l’ensemble de l’église

EXT. [1940-1963] ABSIDE [1585-1589]

Charpente du chƓur

Les datations de la charpente rĂ©alisĂ©es par l’entreprise Dendrotech confirment que la charpente du chƓur est mĂ©diĂ©vale. Les deux versants sont datĂ©s de 1182-1189 et l’abside de 1585-1589. Les sabliĂšres elles sont datĂ©es de 1940.

L’abside a Ă©tĂ© modifiĂ©e et surĂ©levĂ©e Ă  la fin du XVIe siĂšcle. Lors de cette modification, le mur « pignon » a Ă©tĂ© supprimĂ© et remplacĂ© par une ferme.

La mise en place du retable majeur au cours du XVIIe siÚcle a entrainé la suppression de cette ferme.

fin XIIe siĂšcle

suppression du mur et rĂ©alisation d’une ferme avec entrait

suppression de la ferme lors de la mise en place du retable, Ă  l’origine des dĂ©sordres

fin XVIe siĂšcle

VERSANT [1182-1189]
SABLIERES

IMMEUBLE RUE DU CHAPEAU ROUGE NANTES

Etudes prĂ©alables et projet de restauration de l’ensemble des gardes-corps

L’étude porte sur la rĂ©alisation d’un diagnostic concernant l’état des gardes-corps ainsi que des linteaux d’un immeuble situĂ© rue du chapeau rouge Ă  Nantes. Le premier temps de travail est celui de la reconnaissance de terrain par un reportage photographique accompagnĂ© d’un relevĂ© sommaire Ă  la main. La restitution se composait de deux planches de repĂ©rages photographiques et de quatre planches de dĂ©tails illustrant les cadres et les motifs des gardes corps.

LIEU : Nantes (44)

MISSION : Restauration des couvertures

MAITRE D’OUVRAGE : copropriĂ©tĂ© du « 9 rue du Chapeau Rouge »

MAITRE D’ƒUVRE : Luc Mahieu Architecte

LIVRAISON : 2014

BALCONS FILANTS : 2eme ET DERNIER ETAGE

ETAGE

PANNEAU EN FONTE MOTIF 38/90 CM 1/5 réduit
BALCONS ISOLES : 1er ETAGE
BALCONS ISOLES : 3eme

AVAP AIRE DE MISE EN VALEUR DE L’ARCHITECTURE

LES SABLES D’OLONNE

Diagnostic architectural, urbain et paysager, rÚglement et plan réglementaire, panneaux de présentation publique

L’AVAP est un document annexĂ© au PLU qui a pour but de garantir la conservation et la mise en valeur du patrimoine urbain, architectural et paysager, dans le respect du dĂ©veloppement durable. Le travail d’élaboration de l’AVAP s’organise en plusieurs temps : l’étude du patrimoine architectural, urbain et paysager, la dĂ©finition du pĂ©rimĂštre d’application de l’AVAP et des ses secteurs, le recensement du patrimoine sablais (archĂ©ologique, paysager, urbain et architectural), la rĂ©alisation d’un rĂšglement consistant Ă  dĂ©finir des prescriptions correspondant aux objectifs de prĂ©servation et de mise en valeur du patrimoine communal.

« Un musĂ©e de l’architecture balnĂ©aire » Jean Huguet Du petit port de pĂȘche qui s’ensable Ă  la station balnĂ©aire avec ses trois ports de pĂȘche, de commerce et de plaisance, l’histoire de la ville est intimement liĂ©e Ă  la mer. L’engouement pour les bains de mer et la modernisation de la ville transforme la ville. Les habitations modestes du centre historique sont remplacĂ©es par des villas qui s’insĂšrent dans le tissu existant.

Le dĂ©veloppement du balnĂ©aire s’effectue ensuite au delĂ  de la ville historique, c’est la ville nouvelle avec ses villas avec jardins. Les annĂ©es 1960 avec la dĂ©mocratisation des vacances marquent un nouveau tournant et le tourisme moderne «de masse» s’impose Ă  la ville. Un Ă  un les immeubles remplacent les villas du front de mer et dessinent un nouveau visage aux Sables d’Olonne.

LIEU : Les Sables d’Olonne (85)

MISSION : Elaboration de l’AVAP

MAITRE D’OUVRAGE : commune des Sables d’Olonne

MAITRE D’ƒUVRE : Forest & Debarre

LIVRAISON : 2018

Promenade du MarĂ©chal Joffre aujourd’hui et reconstitution de 1930 par David Bizeul

Le patrimoine architectural : Styles et Références

historiciste - néo gothique

influence provencale

référence au chalet

influence basque

mouvement moderne Art Déco

mouvement

moderne

immeubles années 1960 à 1980

LES SABLES D’OLONNE

avant 2006

Avant l’existence de la ZPPAUP, le patrimoine de la commune Ă©tait protĂ©gĂ© par les pĂ©rimĂštres de protection de ses 4 Monuments Historiques.

depuis 2006 : une ZPPAUP

En 2006, la ZPPAUP couvre le territoire de façon morcelée. Elle est alors divisée en 3 secteurs : le secteur de La Chaume, le secteur du Passage-rue Guynemer et le secteur Guynemer-Tanchet. Les Monuments Historiques situés en dehors de la ZPPAUP conservent leur périmÚtre des 500 m

en 2018 : une AVAP

un nouveau pĂ©rimĂštre et de nouveaux secteurs sont proposĂ©s par l’AVAP. Les enjeux de prĂ©servations sont Ă©tendus et intĂšgrent la notion de dĂ©veloppement durable

Les villes portuaires historiques

La ville moderne

Le secteur du port

Le secteur paysager correspond au tissu des centres historiques de la ville que sont les anciens ports des Sables d’Olonne et de la Chaume

comprend les extensions urbaines des Sables d’Olonne liĂ©es au dĂ©veloppement balnĂ©aire. Ce secteur intĂšgre les quartiers qui se sont dĂ©veloppĂ©s le long des axes urbains ainsi que les lotissements créés Ă  partir de la fin du XIXe siĂšcle jusqu’au annĂ©es 1950

correspond aux ports de commerce, de pĂȘche et de plaisance

porte sur les espaces d’intĂ©rĂȘt paysager majeurs de la commune situĂ©s au niveau de la corniche du Nouch

PĂ©rimĂštre de l’AVAP

MONUMENT HISTORIQUE

BATI REMARQUABLE intĂ©rĂȘt architectural et/ou historique majeur Ă  l’échelle de la commune ; dĂ©molition interdite conservation ou restitution de toutes les dispositions d’origines

BATI D’INTERET ARCHITECTURAL intĂ©rĂȘt architectural ou historique majeur du quartier ; dĂ©molition interdite ; surĂ©lĂ©vation interdite ; nouveaux percements tolĂ©rĂ©s selon les prescriptions architecturales du rĂšglement

BATI D’ACCOMPAGNEMENT caractĂ©ristiques architecturales et gabarits conformes Ă  l’échelle du quartier ; dĂ©molition interdite mais peut ĂȘtre modifiĂ© selon les prescriptions architecturales du rĂšglement

ESPACE URBAIN A PRÉSERVER espace public ou privĂ© dont les caractĂ©ristiques urbaines et paysagĂšres sont Ă  prĂ©server

OUVRAGE MARITIME

ARBRE REMARQUABLE Ă  conserver

ALIGNEMENT D’ARBRES Ă  conserver ou Ă  crĂ©er

SÉQUENCE URBAINE HOMOGÈNE

MURS OU CLÔTURES à conserver

JARDIN PUBLIC ou ESPACE PLANTÉ à conserver et à mettre en valeur

JARDIN OU ESPACE NON BATI PRIVÉ A PRÉSERVER espace privĂ© gĂ©nĂ©ralement Ă  l’usage de jardin d’agrĂ©ment ; constructions neuves interdites ; extensions du bĂąti existant rĂ©glementĂ©es

ESPACE A DOMINANTE NATURELLE espace public ou privé dont les caractéristiques naturelles participent à la composition du paysage cÎtier.

CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES

LA ROCHE-BERNARD

Suite Ă  l’élaboration de l’AVAP, la commune de la RocheBernard a souhaitĂ© mettre en place un outil pratique et pĂ©dagogique pour la prĂ©servation de son patrimoine.

La réalisation de fiches recto-verso thématiques permet une compréhension rapide des enjeux en fonction du thÚme : les menuiseries, les enduits, les devantures ...

LIEU : La Roche-Bernard (44)

MISSION : Cahier de recommandations architecturales

MAITRE D’OUVRAGE : commune de la Roche-Bernard

MAITRE D’ƒUVRE : Forest & Debarre

LE MANOIR DE COËTCANDEC

LOCMARIA-GRAND-CHAMP

Inscrit - Etudes préalables et projet de restauration (reconstruction) de la tour-escalier

Le site du manoir de Coëtcandec est un site historique majeur sur le territoire de la commune de Locmaria et du département du Morbihan.

Le chĂąteau de CoĂ«tcandec, dont la partie centrale date de la premiĂšre moitiĂ© du XVIe siĂšcle, est une juxtaposition de constructions successives dont chacune a subi des transformations au cours du temps. L’enceinte de murs hauts de quatre mĂštres entourĂ©e de larges fossĂ©s et de talus Ă©tait sans doute antĂ©rieure Ă  la construction du manoir. PropriĂ©tĂ© de la famille Cohan sur plusieurs gĂ©nĂ©rations, le manoir est Ă©rigĂ© sur les ruines de l’ancienne demeure Ă  partir de 1516. En 1615, la famille de La Bourdonnaye prend possession de CoĂ«tcandec. Avec les travaux d’agrandissement rĂ©alisĂ©s entre 1833 et 1850 entrepris par Auguste de La Bourdonnaye, le manoir a Ă©tĂ© transformĂ© en chĂąteau : grosses tours d’angle, latrines pendantes, fenĂȘtres Ă  grands carreaux Ă  la place des croisĂ©es Ă  meneaux et traverses.

En 1912, des discordes familiales mĂšnent le dernier hĂ©ritier Ă  lĂ©guer le domaine Ă  sa servante, mademoiselle Anna-Marie Gaudin. Les cheminĂ©es sont inscrites Ă  l’inventaire supplĂ©mentaire des Monuments historiques dĂšs 1927 afin d’éviter qu’elles soient vendues par la nouvelle propriĂ©taire.

Le domaine est acquis en 1932 par la famille Monnier. Faute d’entretien depuis la fin du XIXe siĂšcle, le chĂąteau se dĂ©tĂ©riore... malgrĂ© l’inscription de l’ensemble en 1939 qui devait garantir sa prĂ©servation.

Le classement des deux grandes cheminĂ©es, une autre plus petite et le passe-plat au titre des objets en 1958 permettra de sauver les deux grandes cheminĂ©es et le passe-plat. Ceux-ci seront vendues Ă  la ville de Pontivy pour ĂȘtre installĂ©s dans le chĂąteau des Rohan en cours de restauration en 1959. ÉventrĂ©e pour l’enlĂšvement des cheminĂ©es, toute la toiture finit par s’écrouler avant 1980, entraĂźnant la ruine progressive du chĂąteau...

Depuis plusieurs annĂ©es, l’association des « Amis de CoĂ«tcandec » a dĂ©cidĂ© d’entreprendre la reconstruction et la remise en valeur de ce site et de ses bĂątiments.

LIEU : Locmaria-Grand-Champ (56)

MISSION : Restauration (reconstruction) de la tour-escalier

MAITRE D’OUVRAGE : « Les Amis de CoĂ«tcandec »

MAITRE D’ƒUVRE : Forest & Debarre

BUDGET : 162 000 € HT

LIVRAISON : 2017 (études)

Inscrit Ă  l’Inventaire SupplĂ©mentaire des Monuments Historiques

SCP FOREST DEBARRE
ARCHITECTES D.P.L.G.

Vue générale du manoir en 2016

PROJET

Elévation Est, projet 1/200, réduit

Parti de restauration : restauration du manoir XVIe siĂšcle.

PERMIS DE CONSTRUIRE PiĂšces PC5 PC9

ELEVATION EST

Ech. 1/200

Le projet comprend la reconstruction de la tour d’escalier et la stabilisation des maçonneries XVIe siĂšcle. Ensuite, le rocaillage et consolidation des diffĂ©rentes maçonneries du chĂąteau du XIXe siĂšcle. Ces murs ne seraient pas destinĂ©s Ă  ĂȘtre remontĂ©s et seraient maintenus dans leur silhouette actuelle. La restitution du manoir XVIe viendrait achever la restauration de l’ensemble.

LE MANOIR DE COËTCANDEC

LOCMARIA-GRAND-CHAMP

Inscrit - Etudes préalables et projet de restauration (reconstruction) de la tour-escalier

maçonneries à stabiliser maçonneries à reconstituer

maçonneries

ELEVATION INTERIEURE OUEST 1/50, réduit

COUPE TRANSVERSALE 1/50, réduit

COUPE LONGITUDINALE 1/50, réduit

COUPE

CLOCHETON DE L’EGLISE SAINT-SATURNIN SARZEAU

Etudes prĂ©alables et projet de restauration (reconstruction) du clocheton de l’église Saint-Saturnin de Sarzeau.

Le clocheton de l’église Saint-Saturnin a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© il y a quelques annĂ©es. La volontĂ© de la ville est de remettre en place cet Ă©lĂ©ment sommital de l’édifice. Sans doute stockĂ© dans des ateliers municipaux, seule la croix a Ă©tĂ© retrouvĂ©e. Outre sa vĂ©tustĂ©, les raisons de son dĂ©montage ne sont pas connues Ă  ce jour.

La rĂ©alisation d’un relevĂ© Ă  l’aide de scanner 3D et d’un diagnostic structurel a Ă©tĂ© nĂ©cessaire avant d’envisager de rĂ©installer le clocheton, qui constitue une charge importante.

Vu depuis la place de l’église, de l’ancien clocheton, il ne reste que la base... Alors qu’en charpente, tous les Ă©lĂ©ments porteurs sont toujours en place. Le clocheton est portĂ© par 8 poteaux disposĂ©s en octogone. 4 de ces poteaux s’appuient directement sur les deux fermes porteuses, les 4 autres le font par l’intermĂ©diaire de poutres formant chevĂȘtre. La stabilitĂ© horizontale est assurĂ©e par les deux poutres faĂźtiĂšres croisĂ©es.

Les deux fermes porteuses sont en mauvais Ă©tat, et n’ont pas Ă©tĂ© renforcĂ©es comme les autres, bien qu’elles soient de mĂȘme facture ; elles sont stabilisĂ©es par le chevĂȘtre mĂ©tallique rapportĂ©. Cet ensemble mĂ©tallique qui relie la charpente du clocheton Ă  la charpente de la croisĂ©e a pu ĂȘtre rĂ©alisĂ© pour palier Ă  des dĂ©sordres structurels dĂ» au prĂ©cĂ©dent clocheton.

Le parti structurel envisagĂ© pour la reconstruction du clocheton conserve le principe des chevĂȘtres tels qu’existants (le chevĂȘtre portant les 2 fermes et le clocheton. Ce parti est celui qui prĂ©serve le mieux les deux fermes anciennes (dans leur Ă©tat dĂ©gradĂ©), mais au prix de la prĂ©sence du chevĂȘtre mĂ©tallique.

Une proposition de restitution a Ă©tĂ© possible grĂące aux photographies anciennes et Ă  celles plus rĂ©centes prises lors du dĂ©montage. La croix retrouvĂ©e a permis d’évaluer plus prĂ©cisemment l’échelle de l’ensemble.

LIEU : Sarzeau (56)

MISSION : Restauration (reconstruction) du clocheton

MAITRE D’OUVRAGE : commune de Sarzeau

MAITRE D’ƒUVRE : Forest & Debarre

BUDGET : 72 000 € HT

LIVRAISON : 2018

Elévation du clocheton - phase AVP
Documentation photographique - dépose du clocheton
Documentation photographique - carte postale ancienne

OFFICE DE TOURISME “LE GALLIC” DINARD

En cours d’inscription - Etudes prĂ©alables et projet de restructuration de l’office du tourisme : accueil du public et bureaux

Le « Gallic HĂŽtel » fĂ»t construit entre 1926 et 1927 sur les plans de Marcel Oudin (18821936), architecte parisien rĂ©putĂ© et spĂ©cialiste du bĂ©ton armĂ©. Une rotonde sera ajoutĂ©e Ă  cette façade en 1928, afin d’y installer un restaurant qui viendra complĂ©ter la salle Ă  manger rĂ©servĂ©e aux clients rĂ©sidents de l’hĂŽtel.

Le projet concerne la restauration et la restructuration des espaces de l’office de tourisme installĂ© au rez-de-chaussĂ©e de l’hĂŽtel du Gallic.

La rĂ©alisation d’une Ă©tude prĂ©alable a permis de prĂ©senter l’état gĂ©nĂ©ral des locaux du rez-de-chaussĂ©e et la faisabilitĂ© de l’opĂ©ration. Les espaces Ă  la disposition de la communautĂ© de commune ont Ă©tĂ© rĂ©organisĂ©s afin d’amĂ©nager d’une part l’office de tourisme (accueil, boutique, backoffice, bureaux, stockage). Et d’autre part, de prĂ©voir l’emprise nĂ©cessaire au futur Centre d’InterprĂ©tation de l’Architecture et du Patrimoine.

Le rĂ©amĂ©nagement de l’office de tourisme Ă©voque l’esprit Art-DĂ©co de l’édifice. Le mobilier joue avec les codes de cette pĂ©riode comme l’emploi de formes gĂ©omĂ©triques (inspirĂ© des menuiseries existantes), de bois chaud, de laiton ou encore de mĂ©tal noir.

Au delĂ  de la restructuration intĂ©rieure, l’enjeu du projet Ă©tait de rendre l’esprit du lieu. Ainsi, l’ensemble des menuiseries ont Ă©tĂ© remplacĂ©es afin de restituer le dessin originel des petits bois, visible sur les photographies d’époque. Le projet s’est attachĂ© Ă  restituer la façade de 1927 (aujourd’hui intĂ©rieure) dont les percements avaient Ă©tĂ© modifiĂ©s au fil du temps. Cette façade intĂ©rieure participe Ă  la requalification de l’espace en redonnant une lisibilitĂ© Ă  l’histoire du bĂątiment et joue le rĂŽle d’interface entre l’office de tourisme et le CIAP Ă  venir.

LIEU : Dinard (35)

MISSION : Restauration et restructuration

MAITRE D’OUVRAGE : CC Cîte d’Émeraude

MAITRE D’ƒUVRE : Forest & Debarre

BUDGET : 525 000 € HT

LIVRAISON : 2019

En cours d’inscription

1926-1927 : construction du « Gallic HÎtel »
Accueil du public - banque d’accueil dans l’esprit Art DĂ©co du lieu
Vue sur la boutique - présentation et mise en valeur des produits
Vue d’ensemble - partie information au centre et boutique en second plan
1928 : construction de la rotonde (extension)
photo état actuel

OFFICE DE TOURISME “LE GALLIC”

En cours d’inscription - Etudes prĂ©alables et projet de restructuration de l’office du tourisme : accueil du public et bureaux

BANQUE D’ACCUEIL Plan 1/20, rĂ©duit

BANQUE D’ACCUEIL ElĂ©vation 1/20, rĂ©duit

COUPE TRANSVERSALE 1/50, réduit

LE “PETIT THEATRE” AURAY

Inscrit - Etudes prĂ©alables et projet de restructuration / mise en conformitĂ© en vue de l’installation de l’office de tourisme au rez-de-chaussĂ©e et de la rĂ©-ouverture du petit théùtre Ă  l’étage

SituĂ© sur la place de la RĂ©publique Ă  Auray, le Petit Théùtre fait partie d’un Ăźlot majeur du centre-ville puisqu’il constitue un ensemble urbain cohĂ©rent avec la Mairie et les Halles.

Construit en 1906 Ă  la place de la vieille halle et de l’auditoire, l’édifice accueille la justice de paix au rez-de-chaussĂ©e et un petit théùtre Ă  l’italienne Ă  l’étage, d’oĂč lui vient son appellation actuelle. Le projet rĂ©alisĂ© par l’architecte Edouard Ramonatxo est ouvert au public le 17 janvier 1909. Pendant des annĂ©es, le “Petit Théùtre” accueillera les temps fors de la citĂ© alrĂ©enne, servant ainsi de salle des fĂȘtes. Aujourd’hui, ce lieu de culture et d’animation est plutĂŽt dĂ©diĂ© aux rĂ©unions, rencontres et expositions. Depuis le 23 fĂ©vrier 2016, il est inscrit au titre des Monuments Historiques.

L’étude prĂ©alable a pour objectif de dĂ©terminer l’état gĂ©nĂ©ral de l’édifice afin d’envisager ensuite sa restructuration intĂ©rieure. L’édifice est en bon Ă©tat structurel. En effet, une restauration importance a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2002. Les travaux prĂ©voient :

- dĂ©pose du plancher du premier Ă©tage, constituĂ© de poutres treillis portant des poutrelles IPN. Entre les poutrelles, on trouve un hourdis en brique creuse peu Ă©pais. Les vides sont remplis par du mĂąchefer. L’ensemble du parquet en point de Hongrie et de son support devra ĂȘtre changĂ©.

- dépose des plafonds de la galerie et de la tourelle afin de contrÎler et de traiter les pieds de ferme de la charpente métallique.

- visite de la totalitĂ© de la couverture Ă  prĂ©voir car des pĂ©nĂ©trations d’eau ont Ă©tĂ© constatĂ©es Ă  plusieurs endroits.

- mise en sĂ©curitĂ© du théùtre et par consĂ©quent celle de ses accĂšs depuis l’espace public.

- mise en accessibilitĂ© : installation d’un ascenseur de plein pied depuis le hall d’entrĂ©e situĂ© Ă  00.00 et distribuant le niveau du théùtre Ă  +04.75. Le balcon restera inaccessible.

- restauration intĂ©rieure du hall d’entrĂ©e, des cages d’escaliers, du théùtre compris son balcon et des coulisses.

LIEU : Auray (56)

MISSION : Restauration et restructuration

MAITRE D’OUVRAGE : commune d’Auray

MAITRE D’ƒUVRE : Forest & Debarre

BUDGET : 849 000 € HT hors lots techniques

LIVRAISON : 2019

Inscrit Ă  l’Inventaire SupplĂ©mentaire des Monuments

Vue de l’escalier principal
Vue d’ensemble du hall - accessible depuis la rue
EntrĂ©e du théùtre - de rĂ©cents travaux sur l’espace public ont permis de rendre accessible le hall d’entrĂ©e

LE “PETIT THEATRE”

AURAY

Inscrit - Etudes prĂ©alables et projet de restructuration / mise en conformitĂ© en vue de l’installation de l’office de tourisme au rez-de-chaussĂ©e et de la rĂ©ouverture du petit théùtre Ă  l’étage

‱ ARCHITECTE DE . HMONP ‱ annececile.pechard@gmail.com

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