PORTFOLIO
cathédrale des rails
les magasins publics du réemploi
FFT
pelleport-belleville
VILLA_EM
le ksar de la palmeraie
ca’granda
cathédrale des rails
les magasins publics du réemploi
FFT
pelleport-belleville
VILLA_EM
le ksar de la palmeraie
ca’granda
Semestre10 - Master 2, PFE
Réemploi : «utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus »
Réutilisation : «utilisés de nouveau (pour un emploi différent que celui d’origine) »
Recyclage : «retraités en substance, matières ou produits aux fins de leurs fonctions initiales ou à d’autres fin »
(articleL541.1.1ducodedel’environnement)
Type de projet : théorique, urbain, architecture, réhabilitation, restauration.
Localisation : Pavillon 1 et 2 des anciens magasins publics d’Austerlitz, Paris 13, quai d’Austerlitz.
Superficie : 6.969 m².
Programme : plateforme du réemploi dédiée aux ressources du second oeuvre et aux ‘antiquités architecturales’. Se concentre autour de quatre principales thématiques : la logistique, la culture du réemploi, le social et le développement. Chaque thématique génére un ou plusieurs pôles:
Logistique
Collecte / Tri / Stockage / Valorsation / Vente physique / Vente numérique / Gestion de la plateforme
Cultureduréemploi
Communication / Formation / Grand public
Social
Insertion professionnelle
Développement
Recherche et innovation
législation / Recherche et innovation matériaux / Conception et gestion de chantier
Logiciels employés : archicad, autocad, illustrator, twinmotion, photoshop.
Documents complémentaires : -livret de recherche théorique sur le réemploi en architecture, -catalogue des ressources vendues, -dépliant du fonctionnement des magasins publics.
-retranscription des visites et interviews de ROTOR architecte, Réa’Vie et MOBIUS.
Les magasins publics du réemploi proposent la création d’un nouveau type de programme pour le réemploi et la réutilisation des matériaux issus des chantiers de démolition et de réhabilitation. Ils ont pour objectif de développer les filières logistiques et culturelles du réemploi, c’est-àdire d’accroitre sa pratique mais également d’informer le grand public de ses avantages.
Ainsi, le programme s’oriente sur deux axes majeurs : la logistique et la culture. La logistique concerne le traitement des déchets en ressources en allant de la collecte (pour les particuliers et les artisans) à la valorisation légère ou lourde jusqu’à la vente en boutique physique ou en numérique avec un espace de click & collect. Cette valorisation sur site ne concerne que les ressources réemployables ou réutilisables. Les éléments recyclés sont collectés puis acheminés vers les installations spécialisées de la métropole, qui permettent ainsi la création d’un maillage pour la prise en charge des déchets.
Concernant l’axe pour la culture du réemploi, un espace de communication ainsi qu’un espace d’exposition dans la surélévation sont mis en place. Un parcours dirigé dans la travée 6 amenant à la fois à la boutique et à l’espace d’exposition expose les différentes étapes du réemploi en faisant figure de vitrine des différents pôles de valorisation grâce à une transparence des cloisons donnant sur les espaces contigus (stockage, atelier, etc.).
L’élaboration des magasins résulte d’une démarche de réemploi.
Une première phase d’étude préalable a permis de définir les origines et l’utilité structurelle de chaque éléments. L’état conditionne le potentiel de réemploi et/ou de réutilisation. Une fois analysés, les éléments sont inventoriés puis repérés dans le bâtiment.
Dans le cas des magasins, la démarche a été de réemployer les éléments présentant un intérêt architectural dont principalement ceux d’époques comme les fenêtres métalliques ou les panneaux d’affichages. Les autres éléments font office de base de stock vendus dans la boutique et si leurs états n’est pas suffisant, ils sont envoyés dans le maillage pour être recyclés. Evidemment, de nouveaux matériaux et éléments ont dû être employés sur le site. Deux choix étaient possible : réutiliser les ressources de chantiers alentours ou créer de nouvelles ressources qui seraient basées sur une capacité de réemploi futur.
La deuxième option a été développée avec la création de structures légères démontables en bois. La travée administrative fait exemple de ce procédé.
installations de collecte déchetterie publique déchetterie publique et professionnelle déchetterie professionnelle centre de tri des déchets dangereux transit des déchets dangereux point d’apport fluvial
installations de valorisation broyage bois recyclage plâtre recyclage inerte
structure pour les déchets ultimes ISDI (dépot déchets) réaménagement en carrière et remblayage incinération déchet dangereux traitement déchet dangereux
distribution de matériaux point de vente
structures du réemploi plateforme du réemploi existante sites potentiels les magasins publics du réemploi
Les installations liées au traitement des déchets dans la Métropole du Grand Paris - réinventer le modèle et renforcer le maillage du tri des déchets
coupe longitudinale
Un nouveau type de plateforme du réemploi - assurant la collecte, le tri, la valorisation, la vente et la gestion
Démarche réemploi, étape 01 - déterminer le potentiel de réemploi des ressources
01. dater - diagnostic architectural
1907 - structure d’origine années 1990 - réhabilitation
02. classer - diagnostic structurel
façade sud-ouest, travée 11 travée 6 accès piéton accès voiture double hauteur mezzanine démontable structure poteau-poutre en béton armé
plancher abaissé pour rattraper le niveau de la rue
03. évaluer - diagnostic sanitaire
façade sud-ouest, travée 5 à 7
altération structurelle
fissuration du béton
perte de matière perforation des briques trou et trace d’impact pelage et ecaillage
assombrissement lié à l’humidité
dégradation chromatique tâche lié à l’oxyde de fer différence d’enduit patine d’oxalate sur brique autres
occultation des ouvertures câble et élément inutile
04. inventorier les ressources disponibles
réutilisation in situ structure
recyclage réemploi in situ
stock magasin
châssis fixe
façade : sud-ouest
étage : R+1
quantité : 3u
composition : acier, simple vitrage armé
état : B
datation : 1907
façade : sud-ouest
étage : R+1
quantité : 8u
composition : acier, simple vitrage armé
état : B
datation : fin du XXè S
rideau métallique
façade : nord-est
étage : quai bas
quantité : 1u
composition : plastique
état : C
datation : fin du XXè S
porte à double battant
étage : R+1
situation : pavillon 1 et 2
quantité : 1u
composition : médium
état : B
datation : 2020
grille de défense
sanitaire
façade : sud-est
étage : quai haut
quantité : 1u
composition : métal
état : B
datation : fin du XXè S
étage : quai bas, quai
haut et R+1
situation : pavillon 1 et 2
quantité : 37u
composition :
céramique
état : A et B
datation : 1990 et 2020
panneau d’affichage
façade : nord-est
étage : quai bas
quantité : 1u
composition : métal
peint en bleu et blanc
état : A
datation : 1907
toiture R+1 quai haut quai bas
Démarche réemploi, étape 02 - repérer et classifier les ressources selon leurs valorisations potentielles 05. déployer
Démarche réemploi, étape 03 - concept réemploi, la démontabilité
assemblage queue d’aronde
joint tenon et mortaise d’angle
plancher bois isolant thermique OSB
solive bois
poutre bois
cloison bois préfabriqué
assemblage à paume droite
assemblage à queue droite
mortaise et tenon emboîtés
poteaux bois
plancher bois sur lambourdes et plots
isolation thermique avec l’utilisation d’un vitrage renforcé par du gaz argon et un obturateur similaire à la technique employée dans la réhabilitation des halles Freyssinet de Paris.
2 Mise en place d’une toiture accessible ainsi que d’une surélévation reposant sur l’existant mais facilement démontable et déplacable.
Interface entre neuf et existant - une structure démontable indépendante de l’existant
platelage toiture zinc à joint debout
obturateur gaz argon
tasseaux platelage
fibre de bois
goutière intérieure
Semestre 7 - Master 1
Type de projet : urbain, architecture, réhabilitation, restauration.
Localisation : commune Seine-Saint-Denis.
Superficie : 7.5 hectares de terrain dont 13.000 m² bâti (surface de plancher), pour une capacité de 1.300 étudiants soit 10m²/ étudiant en accord avec les réglementations du ministère de la culture.
Programme : urbain : campus d’architecture et de construction composée d’une école de graphisme et de design, une école de domotique, une école d’ingéniérie et une d’architecture.
architecture : école d’architecture divisée en cinq pôles distincts : le pôle culture comprenant la bibliothèque, la médiation et un espace d’exposition, la construction comprenant les laboratoires de maquette et d’impression, le ‘transversal’ incluant les amphithéâtres et différentes salles de cours (transversal dans l’idée où d’autres écoles peuvent utiliser les espaces et où les cours ne sont pas uniquement portés sur l’architecture) et finalement les ateliers de projet.
Logiciels employés : archicad, autocad, illustrator, twinmotion, photoshop.
La création d’un campus d’architecture et de construction et plus généralement le développement du quartier dit ‘des rails’ s’inscrit dans le renouvellement de la plaine Saint-Denis occasionné par les JO 2024. Les différents sites de ce campus implantés le long de l’axe fondateur de SaintDenis : l’avenue Wilson, sont actuellement soit des entrepôts éphémères soit des sites désaffectés.
L’école d’architecture est aménagée dans un ancien dépôt de la SNCF initialement construit comme centre d’entretien des locomotives. Les cathédrales des rails, édifiées en 1872 et aujourd’hui désaffectées, représentent un patrimoine ferroviaire témoin du passé industriel de la plaine. Cet ensemble remarquable, constitué de deux halles distinctes : la petite abritant les espaces dédiés à l’enseignement du projet et la grande accueillant le reste du programme, arbore le nom de cathédrale en raison de leurs plafonds composés de nefs voutées parallèles.
Ces bâtiments dont les façades sont classées monument historique, font preuve d’une remarquable qualité architecturale que l’on souhaite conserver dans ce projet. Une première étape de restauration de l’existant est nécessaire.
L’ensemble, composé
majoritairement de briques et reposant sur une structure en béton armé, présente des altérations liées au manque d’entretien dont, par exemple une carbonatation du béton faisant apparaitre le ferraillage ou encore une dégradation des patines des briques.
L’intention première de préserver et de mettre en valeur les coques existantes se traduit dans le procédé architectural mis en place : celui de « la boite dans la boite », c’est-à-dire de réaliser de nouvelles structures détachées de l’existant. Cependant, pour certains espaces comme la bibliothèque, l’espace d’exposition ou les ateliers, une isolation générale est mise en place afin de limiter la perte d’espaces chauffés mais également pour profiter de l’intégralité des pointq-de-vue possible notamment depuis les voûtes.
Finalement, le programme divisé en cinq pôles met l’accent sur deux points : la position centrale de l’enseignement du projet dont la petite halle est consacrée ainsi que l’importance d’un caractère pluridisciplinaire développé dans la plus grande nef de la grande halle dit ‘le transversal’. Le programme a été réalisé à la fois en référence de ceux existants en France et en Europe mais également selon notre propre expérience d’étudiantes et de notre vision de comment devrait évoluer l’enseignement de notre métier.
Diagnostic structurel et sanitaire - une structure altérée par le temps et le manque d’entretien
carbonatation du béton
assombrissement lié à l’humidité
annexes rattachées aux travées principales
toiture en revêtement bitume
altération des patines
structure porteuse en béton féraillé
remplissage en brique
elément en béton encadrant le remplissage
élément manquant
reste ponctuel de revêtement plâtre
boursoufflure et éclatement du revêtement intérieur
section de la façade Est
efflorescence du béton
assombrissement dû à l’humidité
carbonatation du béton
carreau de verre manquant
altération du revêtement bitume
tâche brune liée au ruissellement
trou, élément manquant
colonisation biologique
L’école d’architecture des rails - une construction inscrite dans une coque classée
enveloppe classée monument historique
Un contraste des volumétries - mettre en valeurs les espaces des ‘cathédrales’
parc de l’école espace de travail
bande technique cage d’escalier / Casiers
coupe transversale de la petite halle
petite halle - atelier de projet
Collaboration - LOCAL architecture
la réflexion des projets professionnels a été réalisée en équipe mais les documents présentés dans ce portfolio sont de ma propre production
Type de projet : réhabilitation,architecture, intérieur.
Statut : concours fermé - complété.
Localisation : Fédération Française de Tennis, Paris.
Superficie : 2.990 m².
Programme : réhabilitation intérieur d’un centre national de tennis, comprenant une réfection des espaces de vie, d’un lobby, d’un hôtel/résidence temporaire et d’un jardin.
Logiciels employés : Rhinoceros 3D, Autocad, Enscape, photoshop.
La réhabilitation du centre d’entrainement de tennis s’établit sur trois espaces distincts : le lobby, les chambres de résidence temporaire et les espaces de vie en commun des joueurs. Seul ce dernier espace est présenté ici car les deux premiers ont été réalisés par d’autres collaborateurs de l’agence.
Dans le contexte d’espaces communaux pour des séjours de longue durée, l’enjeu était de créer un espace confortable que les résidents peuvent s’approprier tout en reflétant l’enjeu de leurs séjours en célébrant le tennis et ses valeurs.
L’existant, très encloisonné et desservit par un couloir, est purgé de tout éléments nonstructurels afin d’utiliser le volume à son maximum. Les fonctions sont organisées linéairement pour permettre une séparation claire entre les usages de restauration et de relaxation tout en permettant une transparence entre eux. Cette différenciation est accentuée par l’emploi de deux matériaux distincts : l’espace de restauration est en bois, créant une ‘boite’ chaleureuse. L’espace de relaxation est en enduit et résine vert avec l’emploi de dalle de faux-plafonds en balles de tennis réemployées, issues d’une industrie déjà fonctionnante au Pays-Bas. Finalement, les espaces sont baignés de lumière naturel grâce à son contact direct avec le jardin commun.
Semestre 9 - Master 2
Type de projet : architecture, réhabilitation.
Localisation : 169-171-173-175-177 rue Pelleport, Paris 20 Ensemble de logement HLM type PLS appartenant à Paris Habitat. Le projet se concentre sur le bâtiment existant A, et les bâtiments D et E créés.
Superficie de l’intégralité de la parcelle: 1.751 m² (emprise au sol), passage de 4.775m² existant à 7550,5m² en surface de plancher.
Programme sur les bâtiments A, D et E : valorisation et densification de l’ensemble de logement, passage de 25 T2 et 13 T3 à 2 T1, 35 T2, 7 T3 en duple et 7 T4.
Logiciels employés : archicad, autocad, illustrator, twinmotion, photoshop.
Le projet de Pelleport-Belleville a été réalisé en deux temps. Une première phase a porté sur la volumétrie et sur les possibilités de densification de la parcelle. La seconde, sur la réhabilitation de l’existant et la construction des bâtiments annexes. Le projet est réfléchi pour fonctionner en site occupé.
Les principales modifications de l’existant sont minimes comme la démolition et la construction de nouvelles cloisons pour agrandir et valoriser les espaces de vie ou encore l’ajout de terrasses préfabriquées en bois pour offrir à chaque appartement une pièce extérieure. En discutant avec les habitants le manque de balcon était la plainte la plus redondante étant donné que les espaces extérieurs en rez-de-chaussée ne sont qu’à vocation esthétique, selon le règlement du propriétaire de la parcelle. Un second espace extérieur accessible à l’intégralité des locataires a été créé sur la toiture du bâtiment A. Il propose un pavillon en bois préfabriqué abritant des espaces locatifs pour les habitants ainsi que des terrasses offrant une vue sur les espaces extérieurs en contrebas.
Concernant les bâtiments D et E neufs, le premier accueille uniquement des appartements de type T2 et T4. Le bâtiment E regroupe des logements familiaux (T3 en duplex), avec jardins privatifs. Plusieurs familles habitent dans l’immeuble, les relocaliser dans ces logements leurs permettrait
d’avoir un meilleur cadre de vie. Le bâtiment D, localisé dans une ancienne dent creuse permet à la fois une densification de l’ilot tout en comblant des espaces résiduels autrefois vecteur de conflits (squatte, détritus, etc.). Cette extension permet également la création d’une nouvelle façade ainsi qu’un nouvel accès au cœur d’îlot. Le traitement des façades de ces bâtiments est semblable à celui du A. Dans ce dernier, les éléments ‘neufs’ sont en bois à la fois pour permettre la création d’une structure légère indépendante de l’existant et ainsi éviter tout problème structurel, mais également pour contraster avec le béton préfabriqué enduit. Pour garder un langage unique, les deux volumes créés (D et E) sont également construits en béton (avec plancher en dalle pleine) enduit avec une structure en bois pour les balcons et terrasses.
accès à la parcelle accès aux circulations intérieures accès aux magasins, au public
Plan de RDC- l’ensemble Pelleport-Belleville, entre densification et valorisation
Plan d’étage courant - une densification des typologies de logements
démolition elément structurel conservé elément construit zone humide balcon accès aux logements
Le coeur d’ilôt - une valorisation de l’existant appuyée par une matérialité organique
Plan de structure & coupe BB - une optimisation des modifications structurelles de l’existant
coupe BB’, façade Sud du bâtiment D
démolition
elément structurel conservé elément construit
sens de porté des planchers
1. système de lambourdes reposant sur des plots coulés au ciment dans un sol stabilisé
2. semelle bétonnée avec pied droit métallique
3. isolation thermique et accoustique
4. garde-corps à bardage métallique
5. système de poteau-poutre permettant une désolidarisation de la façade existante
6. isolant- pare-vapeur - chaux projetée
7. composition des balcons du bas vers le haut: poutreBA13 - pare-pluie - tasseaux - plancher bois,
Detail constructif- exemple de l’interface entre existant et ajout dans le cas du bâtiment A
la poutre est taillée inclinée pour permettre l’écoulement de l’eau
8. menuiserie bois posée en applique
9. semelle d’assise et lisse en bois, à gauche: couvertine en zinc
10. structure légère en bois de mélèze reposant sur les acrotères, composition de l’extérieure à l’intérieure : bardage bois - lame d’air - pare-pluie - poteau - isolantchaux projetée
11. voligeage et revêtement en feuille de zinc
Collaboration - LOCAL architecture
Type de projet : réhabilitation,architecture, intérieur.
Statut : phase OPR
suivit de l’ESQ aux OPR avec réalisation du suivit de chantier
Localisation : Paris 16.
Superficie : 152 m².
Programme : réhabilitation intérieur d’un appartement parisien en R+6.
Logiciels employés : Rhinoceros 3D, Autocad, Enscape, photoshop, Indesign, illustrator, GanttProject, Suite Microsoft, etc.
L’appartement EM a été réalisé pour une famille de 3. Il comprend un espace de vie salon-cuisine, deux chambres, une salle d’eau, une salle de bain, un dressing ainsi que deux bureaux dont un en souplex dans un ancien immeuble style Beaux-arts. Le chantier, estimé à 280.000€ de travaux, s’est étendu sur 8 mois.
Après une mise à nu de l’existant via la démolition des cloisons et coffrages pour faire apparaitre la structure, une première phase de modification des réseaux a débutée : les sanitaires et la cuisine projetés étant aménagés différemment de l’existant. Un recloisonnement de l’espace permet de dégager un maximum de volume pour la pièce à vivre donnant sur une cour d’immeuble calme et sans vis-à-vis. Un espace nuit/utilitaire est créé vers la façade Nord, abritant les chambres, les sanitaires et le dressing, tout en minimisant les surfaces perdues telles que les couloirs. Les bureaux sont situés à proximité de l’entrée de service, dans le cas où les résidents recevraient du public. En termes de matérialité, l’appartement est harmonieux par l’application d’une résine sur la totalité du plancher. Chaque pièce se démarque par l’emploi de matériaux unique sur le mobilier fixe. Ainsi, l’entrée est en métal, le dressing en miroir et la cuisine en bois.
Evolution
dépose du plancher et des cloisons existants tirage des réseaux et réalisation des cloisons placostil
réalisation d’une chape préalable à la pose de résine sol résine et structure métallique mise à nue
Semestre 8 - Master 1
Type de projet : urbain, architecture.
Localisation : Ghardaïa (périphérie Nord-Est), Algérie.
Le site regroupe les vestiges d’un précédent projet urbain abandonné dans les années 2000.
Superficie : 45.000m² pour le quartier témoin, 140m² pour l’habitat principal témoin.
Programme : urbain : création d’un nouveau quartier d’habitations en périphérie de la ville (dans les palmeraies) pour la population mozabite, commandité par l’état pour palier à la détresse foncière des ksars (centre historiques des villes).
architecture: détails d’un ilôt témoin puis d’une habitation principale témoin pour une famille de 4 individus (deux parents et deux enfants).
Logiciels employés : autocad, rhinoceros 3D, illustrator, procreate, photoshop.
Documents complémentaires :
- analyse de l’hôtel des postes de Ghardaïa par André Ravereau
- dossier d’analyse du site et de l’art d’habiter mozabite
- retranscription d’une interview avec une habitante de la ville.
Le ‘ksar de la palmeraie’ fait référence à la création d’un nouveau centre en périphérie de la ville de Ghardaïa, dans les palmerais qui sont, de nos jours, principalement utilisées comme habitation secondaire. Le fil d’ariane du projet repose en la volonté de construire en respectant le site, les voiries et les ruines existantes. Un procédé unique est appliqué pour la construction de chaque îlot : une grille est orientée en fonction de l’existant. Dans le cas où l’ilot ne présente aucune construction, des programmes publics sont développés tels que des espaces de prières, des locaux associatifs ou un marché couvert. A l’habitation existante s’ajoute deux logements annuels et un troisième saisonnier.
De nos jours, la périphérie des ksars est majoritairement utilisée l’été. Plusieurs projets urbains de logements annuels dans ces périphéries ont déjà été opérés puis abandonnés car les populations refusaient l’exode. Cependant, en analysant les quartiers plus excentrés comme BeniIsguen, on se rend compte que les habitations saisonnières deviennent annuelles une fois que les familles s’agrandissent. On compte donc sur ce mouvement migratoire pour rendre les périphéries dont le quartier témoin présenté ici, habitables sur le long terme, d’où la coexistence dans chaque ilot de logements existants, saisonniers et annuels.
Les quatre parcelles sont découpées proportionnellement à la surface des habitations. Des venelles ou des placettes
sont crées à l’axe de ces divisions. Ces passages et plus généralement les rues de ce nouveau quartier sont plus étroites que la norme européenne afin de s’abriter des mouvements de sable et du soleil. Le climat saharien entraine également des modifications dans la typologie des maisons comme les entrées en chicane.
Les habitations sont construites selon les valeurs traditionnelles algérienne : la sobriété, l’humilité et l’intimité. Ces deux premiers se traduisent par une indissociabilité de la richesse dans les façades. Les façades sont sous forme de bloc décrochés variant en fonction des percées visuelles et de l’organisation interne comme la position de l’ikoumar L’ikoumar (avec le west eddar en contrebas), est le cœur des habitations traditionnelles algériennes autour de laquelle s’organise le reste des pièces. Elle permet l’apport de lumière tout en gardant une intimité sur les alentours. L’intimité étant la dernière des valeurs fondatrice des logements type. L’ikoumar est ouvert sur l’extérieur mais ne permet pas aux voisins et passants de voir à l’intérieur du logement, il permet de se protéger de la vue d’autrui mais également des mouvements de sable, tout en permettant l’apport de lumière nécessaire dans le logement.
Plan masse du quartier témoin- un quartier nouveau culminant au sommet des plameraies de Ghardaïa
existant habitat principal habitat saisonnier espace public
type - les concepts fondamentaux
Semestre 5 - Licence 3 (erasmus)
Type de projet : théorique, architecture, restauration.
Localisation : Hôpital Maggiore, Milan.
Logiciels employés : autocad, photoshop, illustrator.
Documents complémentaires : -dossier de relevé photographiques des matériaux et des altérations -dossier d’analyse des altérations -formulaire des causes et traitements possible.
Document de référence : Illustrated glossary on stone deterioration patterns, ICOMOS-International Council on Monument and Sites.
L’étude de cette section de la seconde cour intérieure de l’ancien hôpital de Milan, aujourd’hui réhabilité en faculté : l’Ospedale Maggiore dit Ca’Granda, a pour objectif de proposer des scénarios de restauration. La majeure partie de l’étude se concentre sur l’identification des matériaux et des altérations.
plus grand panel d’altérations et de désordres retrouvés sur la section. De plus, il est a noté que ce projet regroupe un grand nombre de documents écrits (formulaire, dossier d’analyse, etc.) complétant les différents documents illustrés présentés dans ce portfolio.
Extrait de l’observation sur une des détériorations :
“Flaking
We can observe the flaking at multiple places but mostly on the granite base column and pedestal. It is represented as a disintegration and scaling of the stone probably induces by salt crystallization which create a specific pattern.”
Une première phase de relevé suivant la technique du ‘draught survey’ a été effectuée. En positionnant 25 cibles à hauteur d’1m10 à différents emplacements de la section, puis en mesurant l’écart entre chaque cible à l’aide d’un tube rempli d’eau (fonctionnant de la même manière qu’un niveau à bulle), nous avons pu établir un relevé par trilatération. Ce procédé a permis la réalisation d’un relevé précis, minimisant le taux d’erreur existant par rapport aux techniques de relevé plus traditionnelles. Suite au traçage d’un set complet (plan, plan de plafond, façades, coupes, détails), une identification des différents matériaux a été réalisée et a permis la reconnaissance des détériorations et altérations touchant les éléments de la section. Cette première phase d’identification de la matérialité est nécessaire car chaque altération dépend du type de matériau : un grès ne s’écaille pas de la même manière qu’une pierre douce !
Ces analyses ont été effectuées sur l’ensemble des géométraux. Dans ce portfolio ne sont présentés que ceux du plan de sol car ils matérialisent le
Façade du patio n.2 - photographie de la section étudiée
P L ACE: Co r t il e d e i B a g ni , N o r th e r n s id e
SUR VEYER: K athleen, Maureen
DATE:
NOTES:
Relevé par trilatération & ‘draught survey’relevé et étude photographique
mesures relevées permettant la trilatération
1-26
target, cible positionnée à 1m de hauteur
1. base de colonne en granite de montorfano présentant un dépot de croûte noire
2. briques décoratives érodées principalement par le ruissellement
3. brique d’encadrement d’ouverture ayant subit un écaillement
4. trace d’enduit de plâtre blanc et rouge
5. ‘flooring brick’ ayant subit une érosion ainsi qu’une perte de composant sous forme d’un réseau de trou
relevé (à la main) par trilatération
relevé des matériaux & composants
Désordres & altérations - un processus d’analyse des altérations en trois temps
relevé des altérations & désordres
détachement
colonisation biologique
perte de matière