Project fin d'étude_Artisanat Responsable by Amina Moumni

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‘‘Qui suis-je, où j’en suis aujourd’hui ?’’. On me demande souvent quelles études je fais quand je rencontre quelqu’un. La réponse est simple: « j’étudie le ‘design digital’ ». Cette appellation correspond à la section dans laquelle je me trouve parmi celles de l’école. Cependant, d’un point de vue plus personnel, j’aime à dire que j’étudie le « design ». En effet, le design est une pratique qui prend des aspects extrêmement complexes et variées touten adaptant sa méthodologie à la résolution de chaque problème. Si on le réduit à un champ d’application plus précis comme le « design responsable » par exemple, cela permettrait de visualiser et detester si vraiment le design digital peuts’orienter vers des choses aussi palpables que l’écologie.

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Je tiens tout d’abord à remercier mon encadrent M. Boughaba Yassine ainsi que Mme Houssais Maud, responsable de la filère Design , pour m’avoir instruit durant mon cursus scolaire. Je tiens aussi à remercier l’ensemble du personnel et plus précisément Mme Ouchakour Latifa pour sa bienveillance et ses encouragements, tout au long de mes cinq années d’études au sein de l’école. Enfin, je remercie spécialement mes parents pour leur bienveillance et leur patience ainsi que leurs encourageants.

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Dans une ère où la préservation de l’environnement devient préoccupante, les gens prennent de plus en plus conscience de l’importance de leurs comportements de consommation. La définition même du développement durable résume assez bien la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui : « le développement durable c’est savoir répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre ceux des générations futures. ». Or, nous savons désormais, qu’en suivant notre système de production et de consommation actuel, nous ne garantissons pas un avenir stable pour les prochaines décennies. Qu’en est-il alors ? Que peut-on faire ? Puisque le développement durable s’exprime à travers trois facteurs liés les uns aux autres : facteur social, facteur économique et facteur écologique, cet état d’urgence conjoncturel nécessite une réponse globale. Le domaine de l’artisanat joue un rôle très important dans l’économie du Maroc bien qu’une partie importante de cette industrie soit structurellement dans l’informel. Encourager un savoir-faire fabriqué par la main et l’orienter vers la conservation des réserves et ressources locales, contribuent au développement et la propagation d’une pratique écologique, notamment vers le recyclage et la restauration. De nouveaux modes de consommation se popularisent et évoluent autour du recyclage, des économies de partage, de la simplicité volontaire, du Do-It-Yourself : l’Upcycling. Au Maroc cette pratique - bien que présente dans notre patrimoine et notre culture à travers l’histoire - ne figure pas dans nos habitudes et n’est pas assez connue. De ce fait, une compagne de sensibilisation sera un premier pas pour donner une chance à ce volet de se développer et progresser d’où l’importance de la communication et le graphisme dans ce domaine. Ainsi, comment peut-on donner une visibilité et faire revivre ce secteur avec un timbre responsable et écologique ? Comment le graphisme pourrait-il contribuer à ce propos et quel sera son rôle ? est-ce qu’à lui seul, l’encouragement avec le graphisme suffira pour donner une plateforme et un coup de pouce au développement de ce domaine? Est-il raisonnable de faire l’impasse ou d’occulter un champ économique dont on connaît les enjeux en termes de création d’emploi, de maintien et de renouvellement du système productif ? Vu la réémergence au niveau de la main d’œuvre qui contribua dans ce secteur, comment revaloriser l’artisanat et sa main d’œuvre artisanale qui disparait? Beaucoup de question se posent à ce sujet. Peut-être que l’introduction du concept de l’Upcycling peut devenir un trend et une mode au Maroc si on lui donne une visibilité et un branding personnel avec une bonne compagne de communication en introduisant le graphisme responsable. Aussi créer un nouveau service comme la restauration ou le réemploi des Objets du quotidien qui représentera un aspect sentimental du consommateur avec le moyen une plateforme digital peux contribuer à faire revivre un patrimoine artisanal quotidien.

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L’ARTISANAT En raison du manque de précision des termes dans le livre blanc marocain, l’artisanat, d’après le livre blanc de l’ar tisanat français, est la création et/ou la transformation d’un produit grâce un pro duit grâce à un savoir-faire particulier à un autre produit plus élaboré et beau visuellement que les produits industriels : l’artisan s’occupe de toute la fabrication avec des machines « traditionnelles », y compris la prestation de services et leur commercialisation. Signification la plus répandue du mot « artisanat » est celle qui couvre le secteur économique de fabrication d’objets décoratifs et habitstraditionnels fabriqués manuellement avec des matériaux et outils classiques, par une main d’œuvre locale. D’après la définition adoptée par l’UNESCO, la nature spéciale de ses produits se fonde sur leurs caractères distinctifs, lesquels peuvent être utilitaires, esthétiques, artistiques, créatifs, culturels, décoratifs, fonctionnels, traditionnels, symboliques et importants d’un point de vue religieux ou social. Certes, on trouve autant de variantes, dans les définitions de l’artisanat, mais la manière detraiter ce type de secteur économique àtraversdes entreprises et des hommes qui le composent, diffère d’un pays àl’autre. Au Maroc, la définition de l’artisan et de son activité a été établie à l’occasion de l’instauration des chambres consulaires de l’artisanat (Dahir n° 86-97-1 du 2 avril 1997). Dans certains passages de ses textes, l’artisanat est souvent défini de manière négative : « C’est toute activité se détachant de l’agriculture mais qui n’est pas encore industrielle ». Cette définition qui assimile l’artisanat à toute activité préindustrielle reste ambiguë, particulièrement dans le contexte économique marocain. Le secteur artisanal apparaît donc comme un vaste champ économique qui recouvre un ensemble d’activités extrêmement diversifiées et hétérogènes. Afin de dépasser les problèmes conceptuels, une définition pratique a été retenue dans le cadre du «Livre Blanc de l’Artisanat et des Métiers» qui distingue, d’une part, l’artisanat avec ses composantes artisanat d’art et artisanat de production et, d’autre part, les métiers subdivisés eux-mêmes en métiers de production et métiers de services.

Source : livre blanc français de l’artisanat

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1. Artisanat au Maroc Selon l’étude faite pour le rapport annuel du ministère de l’artisanat du Maroc en 2015, les activités mécaniques et standards de l’artisanat n’occupent pas tout l’espace de production et de ce fait à la probabilité des exigences industrielles de la production. En se basant sur ces critères, on peut distinguer trois grands secteurs d’activités artisanales au sein d’une classification fonctionnelle au Maroc : • L’Artisanat de Production : pratiqué par un artisan qui exerce des activités manuelles par nature et que la technologie ne peut la mécaniserdans l’état actuel. Cela concerne le secteur de l’artisanat d’art à fort contenu culturel qui concerne les produits et services issus du patrimoine marocain. • L’Artisanat de Services : pratiqué par un artisan qui exécutedes activités qui peuvent être en partie mécaniques, mais a une production qui est mesurée par unité car elles sont faites pourcombler des besoins individuels. Cela concerne le secteur du « sur mesure » à la commande. • L’Artisanat Intermédiaire : réunit les deux caractéristiques précédentes: semi industriel et fait à la main. Par exemple les métiers du bâtiment, à la fois manuels et fournisseurs de « sur mesure ». Pour encore mieux distinguer les stratégies de production et de croissance propres à chacun de ces types, il faut ajouter deux catégories mixtes. • Soit fondées sur le fait main, mais qui se développe et se renforce par la recherche stratégique de services individualisés. Par exemple, la gravure sur bois qui, depuis des années, dépendait des outils manuels de gravure se voit, de nos jours, évoluer grâce à la commercialisation de machines à base de technologie laser. • Soit fondées sur le service, mais qui cherchent à développer un savoir-fairesupplémentaire manuel. C’est le cas du métier de la plomberie où l’OFPPT a consacré toute une filière pour que les étudiants puissent bénéficier de ce savoir-faire.

1. Revue Chambre de l’artisanat Marocain numéro 36

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Potentiel de l’artisanat marocain Avant l’installation du protectorat au Maroc en 1960, l’histoire montre que la production artisanale couvrait largement les besoins de la société,s’intégrant de façon harmonieuse dans le système économique et social du pays (traduction d’une revue arabe). Le marché marocain après la colonisation a été envahi par les produits manufacturésissus de l’industrialisation du secteur. L’organisation et le fonctionnement des fondements structurels de l’artisan ont subi une négligence provoquant une crise progressive dans la hiérarchiedes structures des activités de l’artisanat. Pour que cette dernière puisse reprendre sa place dans le système économique et social, elle peut envisager d’incruster la modernité pour que toutes les générations puissent s’y intéresser mais sans pour autant perdre son esprit et son histoire. Tel est le défi de l’artisanat actuel. Malgré ce défi, le secteur de l’artisanat marocain a enregistré une remarquable évolution au cours de ses dernières années, car il présente aujourd’hui une grande tradition productive et revêt une importance considérable en ce qui concerne la création d’emploi et de revenus au niveau national.

Le complexe des Potiers Ouelja de Salé est l’exemple pur de cette évolution. Ce complexe de plusieurs hectares regroupe des ateliers d’artisans et des commerces où l’on peut admirer des créateurs qui revisitent le monde le monde de la décoration et proposent des produits qui allient tradition et modernité telle que la poterie qui est reconnue depuis le douzième siècle pour sa variété et son raffinement ; reflet d’un art de vivre. D’influence berbère (motifs géométriques) ou d’influence arabe (motifs floraux et arabesques), les réalisations, tour à tousutilitaires, décoratives ou artistiques, sont élaborées selon des techniques ancestrales, qui diffèrent selon les régions 1*. Les ouvriers réalisent des produits qui sont commercialisés sur place ou expédiés à l’autre bout du monde. La visite de ce complexe est à la fois une vraie récréation et une véritable découverte de l’art et de la culture marocaine. Les artisans et ouvriers sont à l’écoute des visiteurs avides d’informations et de connaissances sur les merveilles du Maroc. Par ailleurs, l’artisanat de la poterie rencontre beaucoup de difficultés: outrele reproche de pollution, l’aménagement du Bouregreg nécessite les expulsions d’un certain nombre d’entre eux.

Crise de l’artisanat AD’après les statistiques du rapport annuel de 2012 du ministère de l’Artisanat du Maroc2*, force est de constater que le secteur de l’artisanat au Maroc est en pleine crise. Il souffre en effet de son manque d’organisation et d’une faible représentativité institutionnelle. Aucune définition juridique claire n’a été mise en place pour encadrer la profession, entraînant un phénomène de dégradation des conditions sociales des artisans, qui s’aggrave année après année. Ce secteur

1*Source : livre artisan du Maroc partie : Terre 2* source : Rapport annuel de 2012 du ministère de l’Artisanat

possède un système de formation et de promotion qui reste limité. Par manque d’information, les artisans sous-estiment l’impact qu’ils ont sur les ressources naturelles en ayant une mauvaise exploitation des matières premières. De ce fait, comment le ministère de l’artisanat pourrait relever ce défi? Et est-ce que les ressources sont suffisantes pour maintenir aussi les droits et le respect de l’être de l’artisan ?

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2. L’économie informelle et l’artisanat L’économie informelle fait référence à toutes les activités économiques de travailleurs et d’entreprises qui ne sont pas couverts, au regard de la législation ou de la pratique, par des dispositions formelles. L’économie informelle s’oppose à l’économie officielle et moderne qui assure aujourd’hui l’essentiel de la production des biens et des services. Nous pouvons encore définir cette même économie comme un ensemble d’unités d’intermédiation financière de production des biens à des services de commercialisation qui échappe à tout contrôle de l’Etat dans leurs activités. Les activités du secteur de l’économie informelle sont caractérisées par : • Une technologie rudimentaire ou ancienne, souvent avec un faible capital • Un mode d’organisation bureaucratique non reconnue et qui ne demande • La prise du secteur informel est discutable en fonction de la présentation du client ou de l’acheteur. • Les activités sur secteur informel sont difficiles à localiser.

Potentiel de l’artisanat marocain Selon les Etudes de la chambre de l’artisanat de la région de Marrakech, le secteur de l’artisanat du Maroc représente un outil majeur du développement durable et un moteur de développement socio-économique, mais la production du secteur reste difficile à évaluer car d’une part, ce secteur est hétérogène et ses frontières sont mal définies, et d’autre part, les artisans ne tiennent pas de comptabilité moderne et rigoureuse. Actuellement, la production artisanale est estimée à environ 19 % du P.I.B. (Produit intérieur brut), contre 2,8 % seulement à la veille de l’indépendance. Quant aux exportations, elles sont passées de 11 millions de dirhams en 1956 à 374 millions en

1. Revue Chambre de l’artisanat Marocain numéro 36

1980, pour atteindre plus de 600 millions actuellement, quand il assure la survie à plus du 1/5 de la population nationale. Les diagnostics établis sur le secteur laissent apparaître des acquis considérables pour augmenter les revenus générés dans le secteur par les acteurs de production car ils sont insuffisants en comparaison avec les autres secteurs de l’économie. Par exemple, au niveau du sous-secteur de l’artisanat à fort contenu culturel : • Le nombre d’artisans est estimé à 270 000, avec un chiffre d’affaires moyen de 3000 dirhams par mois par artisan 14

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• Le nombre d’entreprises réalisant un chiffre d’affaires de plus d’un 1 million de dirhams est d’environ une centaine seulement, avec une moyenne de 10 millions de dirhams par entité, dont 26% réalisés à l’export. Selon le Dahir n° 88-173 du 3 juillet 1989 portant promulgation de la loi 16-87 « instituant des mesures d’encouragements aux diplômés de la formation professionnelle », certains métiers artisanauxsont règlementés, En effet, dans ce ce Dahir figure une liste limitative de vingt métiers dont les activités sont décrites et détaillées dans la mesure où, pour leur plein exercice, ils nécessitent une autorisation particulière. L’OFPPT forme ainsi des techniciens spécialisés dans ses domaines pour examiner par la suite leurs compétences dans le

but de cernerdesmétiers sophistiqués pouvant entraîner la responsabilité civile de l’artisan et nécessitant une aptitude technique reconnue notamment par le fournisseur principal (ex : l’ONE). Cette règlementation des professions a pour but de garantir et de protéger les intérêts du client et de la profession, et aussi d’inciter les artisans à améliorer laqualification professionnelle afin de bénéficier d’un certain nombre d’avantages prévus par le décret. Le gouvernement marocain encourage l’entreprenariat dans le domaine artisanal et montre l’importance de celle-ci dans l’identité de chacun de nous. Puisque chaque génération doit laisser une emprunte créative dans le monde de l’artisanat. Mais malgré toutes ces facilités, les artisanspréfèrentprocéderdans l’informel. Est-ceque la culture et les facteurs sociaux ont laissé ces artisans opter pour travailler dansl’informel ?

Les leviers mis en place par les institutions de l’état pour soutenir l’artisanat Afin d’améliorer la compétitivité et la capacité du tissu productif, de rehausser les revenus des artisans et de répondre adéquatement aux besoins du marché,le Ministère accorde une importance particulière à l’amélioration de la chaine de production, et ce à travers l’introduction de nouvelles techniques de travail, l’adoption d’aspects d’innovation et de modernisation tout en préservant l’authenticité du produit artisanal, ainsi que la réalisation d’expertises techniques.

• L’amélioration du packaging (design, conditionnement, emballage, étiquetage) en mettant à la disposition des entreprises de l’économie sociale et solidaire, des prototypes en cohérence avec les tendances du marché, et en les accompagnants et les soutenant pour leur utilisation ; • L’encouragement de l’innovation et la recherche de nouveaux créneaux à forte valeur ajoutée ;

Ainsi, la stratégie nationale de développement de l’économie sociale et solidaire, met l’accent sur la valorisation et la promotion des produits de cette économie à travers :

Dans ce sens, plusieurs groupements d’artisans ont pu bénéficier de cet appui à travers l’acquisition de matériel technique de production et ce dans différentes filières et régions du Royaume dans le cadre

Source : http://chambre-artisanat-marrakech. ma/index.php/fr/accueil

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de chambres de l’artisan qui sont construitesdans chaque ville. Ils entendent en faire l’un des piliers de l’économie locale et une locomotive de développement des activités génératrices de revenus et d’emplois sur l’ensemble du territoire national. Avoir une stratégie marketing et commerciale claire, tenant compte en permanence des tendances du marché, sous-entend une entreprise structurée, disposant de ressources humaines qualifiées en matière de gestion, de techniques et procédés de production et de techniques marketing, ce qui est rarement le cas dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Pour remédier à ces faiblesses, la stratégie prévoit : • La mise en place d’un dispositif d’accompagnement et d’encadrement pré et post création au profit de l’économie sociale et solidaire, le but est de fournir aux porteurs de projets un accompagnement de proximité pour la création et le développement de leurs entreprises (démarches administratives, business plans, recherche du financement, kits de formation, assistance technique, ...). • L’encouragement et l’accompagnement de l’émergence d’acteurs de référence en économie sociale capable de jouer le rôle de locomotive pour l’ensemble du secteur. • L’encouragement et l’accompagnement du réseautage des acteurs de l’économie sociale et solidaire (regroupement de coopératives en unions ou GIEs, réseaux et espaces associatifs, réseaux régionaux d’économie sociale,etc.). En sus des actions d’accompagnement qui touchent directement les acteurs, le développement de l’économie sociale et solidaire passe indéniablement par la mise en place d’un environnement global propice à l’émergence et au développement des initiatives locales sur tous les plans, particulièrement institutionnel, juridique et financier. Dans ce cadre, la stratégie prévoit de :

Source : http://chambre-artisanat-marrakech. ma/index.php/fr/accueil

• Asseoir un cadre juridique attractif à travers notamment la révision du cadre juridique des coopératives en vue d’alléger les formalités administratives et d’instaurer de nouvelles règles de gouvernance permettant une meilleure rentabilité et la diversification des statuts juridiques des entreprises d’économie sociale et solidaire (entreprise sociale : auto-entrepreneur, société à responsabilité simplifiée, ...) • Asseoir un cadre institutionnel efficace par la réadaptation des missions de l’ODCO à la réalité socioéconomique et le renforcement de ses ressources, la mise en place d’une commission nationale de coordination de l’économie sociale, l’élaboration d’une charte éthique pour le secteur, … • Développer des outils de financement mieux adaptés aux caractéristiques des entreprises de l’économie sociale et solidaire. Le tissu de l’économie sociale et solidaire est composé dans sa majorité de petites unités qui ne maîtrisent pas les techniques de vente et n’ont pas les moyens financiers et logistiques nécessaires pour conquérir des marchés porteurs. Cette catégorie d’opérateurs est soumise aux conditions des intermédiaires, qui affaiblissent considérablement leurs marges et leurs chiffres d’affaires. Ceci impacte négativement aussi bien les revenus de cette catégorie dont la majorité vit dans le besoin et la précarité que le fonctionnement de l’entreprise qui se trouve confrontée à une multitude de problèmes pouvant menacer sa pérennité. Dans le but de pallier cette contrainte majeure, la stratégie met l’accent sur la multiplication des canaux de commercialisation à travers : • L’organisation de salons pour les produits de l’économie sociale et solidaire aux niveaux national et régional ; • La mise en place d’une plateforme du commerce équitable ;

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• L’organisation de marchés itinérants pour les produits de l’économie sociale et solidaire au niveau local ; • La promotion de boutiques de commerce solidaire. • La promotion des produits de l’économie sociale et solidaire auprès des entreprises (chaînes de grande distribution, entreprises touristiques, ...). Outre la promotion des activités économiques visant la création de la richesse et de l’emploi, l’amélioration des conditions de vie des populations démunies, nécessite également l’accès de ces populations à la couverture médicale et sociale. C’est ainsi que la stratégie prévoit des actions pour faciliter l’accès des membres des entreprises de l’économie sociale et leurs famillesà la couverture médicale : • Améliorer le taux d’affiliation à la CNSS au profit des salariés du secteur (information, sensibilisation, accompagnement). • Intégrer les adhérents dans les régimes de couverture médicale existants ; • Promouvoir et accompagner la création de mutuelles spécifiques adaptées à cette catégorie de la population.

La mise en œuvre de la stratégie et l’atteinte des objectifs escomptés nécessitent un effort considérable en matière de communication et de sensibilisation sur l’importance économique et sociale du secteur, sur les enjeux dont il est porteur et son rôle dans la diffusion des valeurs de solidarité, d’entraide et de mutualité. Par

ailleurs, l’accent doit être mis sur la production des connaissances, la mobilisation de l’expertise, la promotion de bonnes pratiques, la veille stratégique et le suivi et d’évaluation. Dans ce cadre, la stratégie prévoit de : • Mettre en place un observatoire national de l’économie sociale et solidaire ; • Développer la communication institutionnelle ; • Développer le partenariat aux niveaux national et régional est la coopération internationale.

Dimension sociale Selon la chambre de l’artisanat de la région de Marrakech,la population active employée dans le secteur est estimée à environ 2 millions de personnes, ce qui représente ledeuxième créateur d’emploi après l’Agriculture. La part de l’emploi dans l’artisanat est importante dans la contribution du milieu rural.Ellereste peut-être masquée car l’activité artisanale est une activité occasionnelle et n’est pas déclarée comme profession.Il est donc très difficile de chiffrer les activités familiales dont l’importance échappe à toute estimation valable. Le secteur

de l’artisanat est constitué d’unités de production exploitées par des personnes travaillant seules pour leur propre compte, avec l’aide de travailleurs familiaux et d’apprentis non rémunérés ouen association avec des personnes apparentées ou non. La tradition familiale professionnelle est encore répandue au sein du secteur de l’artisanat puisque la grande majorité des artisans la considère comme raison principale du choix de leur activité. Ce secteur recouvre souvent, en effet, le territoire qu’occupe l’économie informelle avec lequel il a tendance à se confondre. 17

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Ceci évidemment ne facilite pas sa prise en considération comme interlocuteur économique. Pour faire face à cette situation de crise, le secteur de l’artisanat et ses différents acteurs doivent relever plusieurs défis. Le secteur doit se doter d’une organisation performante pour perdurer. Une organisation qui permettra de sauvegarder la transmission du savoir-faire tout en améliorant le niveau social, culturel, ainsi que le niveau de formation de l’homme afin de l’intégrer dans un processus de développement économique et global du pays. Tel est le cas aujourd’hui mais à échelle réduite des coopératives, des chambres artisanales et des ensembles artisanaux sous l’égide du Ministère de l’Artisanat.

En ce qui concerne ces acteurs, il faudra parer au manque d’information, car ceux-ci reçoivent très peu de renseignements relatifs aux foires, expositions et système de financement, d’où le rôle incontournable qu’ont pris les intermédiaires (grossistes et bazaristes) et dont la principale préoccupation est d’acheter à moindre coût. Enfin, les artisans devront peut-être relever les défis de la mondialisation en mettant en place une symbiose alliant traditions, créativité et innovation. Or cette innovation ne sera possible qu’avec l’apprentissage de techniques nouvelles.

Analyse et hypothèse : Malgré les leviers mis en place par les institutions de l’état pour soutenir et développer l’artisanat, ce secteur au Maroc demeure en pleine crise. Il souffre d’un grand manque d’organisation et d’une représentativité institutionnelle insuffisante. L’état marocain n’a toujours pas mis de statut juridique pouvant encadrer les professionnels, mettant ainsi en péril les conditions sociales des artisans, qui se dégradent de plus en plus.Par ailleurs, même si des coopératives se sont développées dans le but d’améliorer la situation et de conserver les traditions en formant des jeunes artisans, leurs systèmes de formation restent incomplets et très limités par manque de communication.L’artisanat souffre aussi de la concurrence mal gérée parce qu’un grand nombre de nouveaux arrivants dans le secteur sont dépourvus d’une réelle qualification.Aussi,ils sous-estiment l’impact qu’ils ont sur les ressources naturelles (une mauvaise exploitation des matières premières). Même si la stratégie nationale de l’économie sociale et solidaire 2010-2020 a porté ses fruits, elle n’a pas atteint ses objectifs fixés : redonner à l’artisanat la valeur qu’elle mérite. En tant que personne

intéressée par l’artisanat, je pense que chaque Marocain qui soutient cette cause doit impérativement y contribuer et l’encourager à sa manière. Soit en consommateur engagé, soit en impliquant des artisans dans nos business ou projets. Pour faire face à la situation actuelle de l’artisanat au Maroc et lui permettre un épanouissement et une expansion, le secteur de l’artisanat et ses différents acteurs doivent relever plusieurs défis. Le secteur doit mettre en place un système performant pour perdurer telle une organisation qui permettra la sauvegarde et la transmission du savoir-faire tout en améliorant le niveau social et culturel. Un bon niveau de formation des artisans pour l’initier à un processus de développement économique et global du pays. Il faudra investir aussi sur la communication, une communication de masse pour l’artisan relative au foires, expositions et système de financement, et pour le client marocain ou étranger l’initiant à apprécier et à connaitre les différents secteurs, en utilisant les nouvelles technologies et les nouvelles techniques de communication.

18 Source: le rapport annuel du ministère de l’artisanat / la stratégie nationale de l’économie sociale et solidaire 2010-2020 / Chambre d’artisanat de Marrakech – Maroc

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3. Patrimoine immatériel de l’artisanat : La notion de patrimoine ne cesse de s’élargir, connaissant une extension presque illimitée qu’il devient donc nécessaire de la redéfinir. Il est désormais convenu de distinguer le patrimoine matériel de celui immatériel. Depuis 2003, le patrimoine culturel ne se limite plus à sa dimension tangible mais se prolonge pour recouvrir la dimension immatérielle. C’est dans ce contexte qu’est venue, sous l’égide de l’UNESCO, la Convention de 2003 de Paris, portant sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. L’article 2 de cette convention arrête la définition inhérente au patrimoine culturel immatériel : On entend par «patrimoine culturel immatériel» les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire ainsi que les instruments, objets et espaces culturels qui leur sont associés, que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Le Maroc, au confluent des continents, détient un patrimoine culturel riche et diversifié aux origines et influences diverses, enraciné dans une profondeur millénaire. L’artisanat marocain est souvent désigné par l’art marocain. Il est vrai que dans le mot artisanat, il y a le préfixe « art » exprimant d’une certaine forme de l’art populaire. « art » ; expression d’une certaine forme d’art populaire n’est autre qu’un art né dans un milieu donné et adapté à la mentalité et aux besoins de ce milieu devenant l’un des éléments caractéristiques de son degré de culture. L’art, tout court, relève de l’individu, l’art populaire est un art collectif. De ce fait, quand nous parlons d’artisanat au Maroc, nous entendons, en même temps, l’art collectif. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et les groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire. Il leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et

de la créativité humaine. Cependant, pour des raisons multiples, ce capital culturel est peu valorisé et souvent menacé de dégradation ou de disparition. Le Maroc etant un pays de diversité culturelle. De nos jours, les perspectives des responsables marocaines sur le sujet, notamment la protection du patrimoine immatériel, sont très claires et le gouvernement a déjà entamé des actions pour une mobilisation générale visant à la mise en œuvre des principes de la Convention internationale sur la diversité culturelle. Il s’est rendu compte que son patrimoine immatériel est l’une des matières premières de son développement économique. L’industrie traditionnelle marocaine à travers les âges, avant l’invasion coloniale du Maroc, représentait la civilisation marocaine sous toutes ses facettes et ses dimensions,une véritable industrie nationale qui répondait à toutes les exigences nécessaires à la vie religieuse des citoyens. Et le fabricant traditionnel de divers métiers pourrait préserver la continuité de ce patrimoine culturel glorieux, actif culturel et artistique, en distinguant l’identité marocaine, gravée dans les profondeurs de l’histoire, avec les autres secteurs, dans le bien-être du pays et son développement. Depuis le début de l’incursion étrangère, le colonisateur a maîtrisé le site de l’industrie traditionnelle sous ses diverses formes et son importance dans le tissu social, économique et culturel du Maroc. Il a égalementcherché tous les moyens et toutes les possibilités pour le juger avec sagesse. Le Maroc traditionnel était dans le sens saint du mot, qui doit être associé à la modernité et à la modernisation, sans ouvrir le champ, ni la voie, Pour réaliser cette inscription.

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Le ministère de la Protection a travaillé dur pour éliminer ce secteur, le séparer de son environnement social et économique, et mourir sans résistance les industriels traditionnels ont souffert des horreurs de la dépression, du manque de prospérité et de l’étranglement, une oppression sociale et économique pendant toute la période de protection. Cela a conduit les traditionalistes à être au bord de la lutte nationale pour lever la tyrannie et atteindre l’indépendance. Selon plusieurs cadres du Ministère de l’artisanat, il n’y a pas de définition explicite du patrimoine culturel. Cependant la lecture

Source : Rapport «Vision 2015 de l’artisanat»

du rapport «Vision 2015 de l’artisanat»permet de dégager une conception bien cadrée du patrimoine culturel dans sa relation à la production artisanale. Il y a cependant chez les fonctionnaires et les artisans une conscience forte que l’artisan et l’artisanat représentent le «cœur»,«l’âme», «la sève» du patrimoine. La notion d’authenticité accolée à la notion d’identité est donc au cœur de la stratégie. L’artisanat se compose de plusieurs secteurs et sous-secteur. Parmi eux artisanat à «fort contenu culturel (FCC)». C’est ce dernier sous-ensemble qui représente, au sein de l’artisanat, la dimension patrimoine culturel immatérielle. En définitive, les produits à FCC sont issusdu savoir-faire artisanal plus design et authenticité.

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LE GRAPHISME ET L’ARTISANAT L’artisan est un technicien sans vision créative et commerciale, le designer fait des produits en série…deux stéréotypes ancrés dans notre culture. Pourtant, la capacité à créer, l’envie d’apporter des solutions à une problématiques ainsi que le besoin de qualité dans le travail sont autant d’objectifs communs qui font que l’artisan et le designer représentent deux profils fortement liés.

Source : livre blanc français de l’artisanat

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L’entreprise local Idyr Un des exemples vivants est Idyr. Cette marque de l’entreprise sociale BEC gérée par Deux femmes, Amal et Fadwa, qui souhaitent mettre en valeur le ‘boucharouite’ (tissage artisanal à partir de chutes de tissus). Créée en septembre 2016, IDYR est spécialisée dans la fabrication et commercialisation d’accessoires de mode et accessoires de maison artisanales faits main, à base de tissage boucharouite, une technique marocaine traditionnelle, modernisée et valorisée en recyclant des chutes de textiles neuves et de bonne qualité. Ces produits sont fabriqués par des femmes artisanes marocaines qui ont un savoir-faire énorme en matière de tissage mais vivent dans des situations difficiles sans aucune source de revenu. IDYR contribue à l’économie circulaire de façon créative et humaine. En plus du fait qu’elle revalorise une technique de tissage traditionnelle, elle offre à ses clients des créations utiles et accessibles, parce que les produits sont désignés pour offrir le confort et la fonctionnalité indispensables à l’utilisateur, à des prix très raisonnables. Idyr transforme et valorise les chutes de textiles destinées à être jetées, en objets utiles, accessibles et originaux, tout en offrant des emplois stables à des femmes dépendantes en situations précaires. Les produits Idyr s’adressent aux urbaines actives, ayant un style bobo-chic et qui recherchent des produits originaux, confortables et de bonne qualité, que ce soit des sacs / accessoires de modes originaux pour compléter leurs tenues tendances, ou meubles et éléments décoratifs originaux, mais surtout pratiques et confortables pour leurs intérieurs modernes et contemporains.

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L’entreprise local Idyr Le deuxième exemple est celui du groupeZbelManifesto,composé de 4 membres ; les sœurs Ghizlane et Katia Sahli, ainsi que Saad Alami et Othman Zine, 2 photographes marocains. 4 artistes, 4 univers, 4 formations, 4 talents complètement différents et pourtant unis par la mêmepassion artistique et par la volonté de transformer la matière et les déchets en chefs-d ’œuvres. L’exposition inaugurale du musée Mohamed VI a d’ailleurs permis au collectif de se faire connaître du grand public pour leur travail original, alliant art et recyclage. Toute cette magie naît d’un simple fond de bouteille en plastique, remanié, retravaillé, transformé à l’aide de fils de soie, de façon à en faire des « alvéoles » ;créations artistiques qui semblent sortir d’un univers parallèle et qui poussent le spectateur au questionnement. En conclusion, cette confusion entre les maîtres d’art et les artistes auteursainsi quela colère qui en ressort révèle bien une chose : nous avonschangé d’époque et les différents intitulés de métiers liés aux statuts sociaux semblent totalement arbitraires voire dépassés. De même, il y a encore énormément de travail à faire sur l’éducation à propos de l’art et l’artisanat,notamment sur ce sur ce que sont l’art et le design ainsi que la différence entre ces deux domaines. La porosité entre ces deux domaines est passionnante et mérite un vrai échange entre les professions (oules ministères? qui souvent s’ignorent.

Tradition et innovation ne sont pas réputéespourfaire bon ménage. Faute de sang neuf et à l’exception notable du luxe et de la gastronomie, nombre de métiers d’art, de savoir-faire traditionnels sont condamnés à tourner en rondvoire mêmevoués à l’extinction rapide. Est-ce inexorable ? Pas forcément. C’est ce que démontrent, en tout cas,plusieurs startups marocaines.

Il y a aussi d’autres critères qui entrent en jeux comme la préservation de la tradition par exemple.

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LE GRAPHISME ET L’ARTISANAT RESPONSABLE A l’ère de la mondialisation, la production de masse provoque un double impact sur l’environnement. D’une part, la recherche du moindre coût pour les entreprises entraîne des délocalisations où le point de fabrication se retrouve de plus en plus éloigné du point de vente. Ainsi le transport de produits manufacturés par cargo représente 13% des émissions mondiales de C02.

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1. L’artisanat responsable et l’artisan : A l’ère de la mondialisation, la production de masse provoque un double impact sur l’environnement. D’une part, la recherche du moindre coût pour les entreprises entraîne des délocalisations où le point de fabrication se retrouve de plus en plus éloigné du point de vente. Ainsi le transport de produits manufacturés par cargo représente 13% des émissions mondiales de C02. D’autre part, la spécialisation des industries et la culture intensive des matières premières entraîne dans certaines régions, une grande pollution et un épuisement des sols. Un exemple flagrant est la production de Jeans et la culture du coton en Chine, en Inde et aux Etats-Unis. De ce point de vue, se tourner vers l’artisanat est, tant au niveau du consommateur que de celui qui confectionne, un acte à contre-courant participant à faire bouger les lignes localement face aux géants de l’industrie. Sans toutefois essentialiser la cause écologique dans l’artisanat, certains de nos artisans d’art semblent accorder une place importante à ce sujet dans leurs créations. Par ailleurs, il est impossible aux artisans de garder le profil d’artisan responsable, puisque le coût du matériel monte en flèche. En effet,il

reste difficile, voire mêmeimpossible degarder un profil sain surtout quand on réalise que l’artisan ne gagne pas sa vie aussi bien qu’un employé d’une entreprise de jeans ou de chaussures pour homme. Prenonsl’exemple d’un artisan de cuir. Celui-ci n’arrivera peut-être jamais à utiliser de la coloration bio puisque son coût est 3 à 4 fois plus cher que celle qu’il utilise habituellementpour colorer son cuire. D’après un sondage émis par la collection d’avis de différents artisans sur le secteur de l’ancienne médina de Rabat, de FèsetdeMarrakech,les artisans ont un revenu très bas qui à peine arrive à leurs acheter un modeste matériel pour travailler, sans compter les payements leur factures mensuelles. Aussi,à cause de la rénovation de l’ancienne Medina de Rabat, plusieurs d’entre eux ont perdu leur clientèleà cause de la clôture semi permanente de leurs Hanouts ou leurs ateliers. Pour beaucoup d’artisans d’art, une des sources d’inspirations majeures reste la nature.En effet, observer, penser ses formes et représenter la nature par des objets du quotidien invite à repenser le rapport de l’être humain avec son environnement.Cependant, certains artisans d’art vont plus loin.

2. Artisanat du quotidien et L’upcycling La première idée qui nous vient à l’esprit quand un de nos jeans est taché avec un blanchisseur de vêtement blanc ou déchiré est de le jeter, et cemême si un lien sentimental nous réunit. Pour quelle(s) raison(s) ? Nos habitudes nous le dictent. L’éducationdu réemploi ne figure pas dans nos options ; il estbien plus simple de jeterque

d’imaginer saréutilisation. Or, le jean taché de blanchisseur crée un résultat artistique tendance et simple à réaliser à travers les nuances de couleurs obtenues.Il est de même pour le jean déchiré qui recopie les coupuresd’un jean en vogueet se transforme ainsi en un jeanà la mode. Le plus important est de ne pas jeter ce que l’onpeut25

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Quand un tapis est taché ou déchiré et qu’il est difficile de trouver un modèle plaisant pour le remplacer (en termes de taille, couleur, qualité etc.), ce dernier n’est pas pour autant ruiné. En effet, untapissier, est apte à trouver une solution créative àpetitbudget. Il est

de même pour les jackets qui présentent des tâches de vieillissent. Celles-ci sont peintes par l’artisan et/ou cousues avec des autocollants, nouvelles génération, par-dessus ne nécessitant qu’un petit

L’upcycling : L’Upcycling, ou « en bon français » le surcyclage, consiste à récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage dans le but de les revaloriser. On recycle donc « par le haut », pour créer une nouvelle valeur ou une nouvelle utilité aux objets, bien supérieure à celle du matériau d’origine. L’Upcycling, consiste avant tout de laisser exprimer sa créativité en créant et recréant des objets uniques.C’est également un moyen formidable de prendre part à l’écologie, de manière ludique et parfois inconsciente, en utilisant des matériaux normalement destinés à la déchetterie. On retrouve aujourd’hui ce phénomène branchouille à différents niveaux : en entreprise, sur les podiums et même dans les galeries d’art ! Plus simplement l’Upcycling consiste à récupérer des vieux matériaux et/ou destinésà la déchetterie pour les sublimer en leur donnant une nouvelle vie. En vogue ces dernières années chez les artisans d’art, le message passe par le matériau en luimême et invite à repenser le cycle de production-consommation. L’upcycling est une tendance du design qui consisteà utiliser des objets et matériaux de réemploi afin de créer de nouveaux objets ou mobilier. Elle s’est amorcée il y a une vingtaine d’années et remporte un succès toujours croissant et ce, tant auprès des entreprises que du grand public. Pour la petite histoire, le concept est apparu dans le milieu des années 1990 grâce à ReinerPilz. Le terme a ensuite été repris par William McDonough et Michael Braungart dans leur ouvrage Cradle to Cradle : Remaking the waywemakethings paru en 2002. Comme le dit si bien YnèsPeyret, auteur de Récupération & Recyclage à tout faire : « Réutiliser, recréer et upcycler c’est super cool, outrageusement créatif, le top de la branchitude » !

Un designer textile, met à l’honneur le plastique en fabriquant ellemême ses fils à tisser à partir de sacs plastiques. Cet artisan découpe les sacs plastiques en les cousant bout-à-bout et réalise à la fois une prouesse technique et esthétique avec ses pièces. Comme cet artisan dit: «On passe d’une durée de vie de quelques heures, pour un sac plastique, à des créations qui dureront des années». Finalement et à son échelle, chacun peut agir pour l’environnement. Trier ses déchets, éviter de gaspiller sont devenus des habitudes pour de nombreuses personnes. Quand on est tourneur sur bois par exemple, la démarche écologique peut se jouer sur la manière de se fournir en matière première. Outre les déforestations en masse en Amazonie ou sur l’île de Bornéo pour des raisons climatiques, le bois reste une ressource non-renouvelable, d’où l’importance de préserver les arbres. Ainsi, ramasser des branches d’arbres tombées naturellement ou laissées à l’abandon par des bûcherons, lors d’une promenade, représenterait une bonne alternative. Lucie Vanroy explique : « Depuis une dizaine d’années, on sent s’intensifier l’engouement pour l’upcycling. Cela s’inscrit dans la même idéologie que le respect de l’environnement, la réduction des déchets et de l’empreinte carbone ou encore le développement durable, le commerce de proximité et les circuits courts ». Lucie Vanroy a lancé son label LV Creations en 2004. Ecodesigner, elle crée des luminaires et du mobilier responsable au départd’objets et matériaux de récupération. Elle a pu,àtravers le upcycling, créer des objets d’arts, eco-frendly. En décembre 2017, elle a décroché le prix « La Brique d’Or » dans la catégorie « artistes de la récup’ ». Sa devise est : « Rien ne se perd, tout se transforme ». 26

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Autre exemple de l’upcycling : L’entreprise TerraCycle, créée au début des années 2000 aux Etats-Unisavec pour objectif d’éliminer le concept même de déchetsen créant des réseaux de ramassage et des solutions de recyclage et de surcyclage. L’ e n t r e p r i s e C y c l u s ( C o l o m b i e ) p r o d u i t d e s p o r tefeuilles à partir de chambres à air usées. L’ONG Trash to trend sensibilise les designers de mode au surcyclage et possède un site de vente de vêtements issus de matériaux recyclés. L’association Résines Esterel Azur à Cannes récupère les bâches

événementielles et les transforme en divers objets de maroquinerie. L’atelier Gaëlle Constantini propose depuis 2009 des collections de prêt-à-porter écologiques en valorisant des déchets textiles detype linge de maison, vêtements de travail ou encorevêtements usagés de particuliers afin de créer de nouveaux vêtements. L’entreprise Clip it créée en 2016 en France propose des clips permettant d’assembler des bouchons en plastique à collecter chez soi. Les bouchons sont ainsi revalorisés par le jeu.

3. Rôle du graphisme dans l’artisanat responsable : Graphisme responsable : Intégrer une conscience de l’environnement interroge les données issues de la culture graphique, ses modèles et ses codes. Une telle visée invite à réfléchir, à projeter et à pratiquer la communication visuelle à travers d’autres priorités. Elle incite également à des élaborations prospectives, innovantes, critiques ou décalées – passant, si besoin, par une reconsidération des pratiques, des matériaux, des sujets et des critères établis ou consacrés. Création, conception, production, perception, espace chromatique, technique, fabrication, consommation, usage, recyclage, etc. sont autant de facettes de la vie des objets graphiques, qui peuvent être explorées, analysées, questionnées, déplacées, réinventées, imaginées, etc. Inviter à réfléchir aux articulations possibles entre, au moins, deux de ces trois termes : éco conception, graphisme et environnement visuelrelève de la communication visuelle, de l’écriture et de la

typographie, du design, de l’art – ou bien encore de la transdisciplinarité et d’autres champs d’activité (dans la mesure où ils recoupent ou élargissent les questionnements définissant ce groupe). Nous vivons une époque où la soutenabilité de l’existence humaine s’avère socialement et écologiquement incertaine. À travers une pratique responsable et une démarche poétique, comment pouvons-nous être acteurs de la transition d’une logique de surconsommation et de croissance effrénée vers un système soutenable ? Nombreux sont les enjeux d’un graphisme tourné vers un moindre impact environnemental. Notre responsabilité sociale nous mène à une réflexion sur le redéploiement de notre pratique et sur les moyens à mettre en œuvre pour aller vers le rééchelonnement de la production et la dépollution visuelle. Il convient d’enquêter sur le positionnement critique et éthique des projets, en ce qui concerne la commande, 27

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les méthodes, les moyens techniques et les matériaux employés. Pour étendre les possibilités d’articulation entre le design graphique, l’homme et la nature, je souhaite explorer la dimension concrète et poétique de la matérialité et ses qualités métaphoriques, afin de parvenir à une sensibilisation de l’homme par son environnement (incluant le registre de l’affectif) et de susciter plusieurs regards possibles. Une recherche centrée sur l’objet imprimé me mène à imaginer un projet à deux voies. La première concerne l’investigation des procédés techniques et des matériauxà travers une approche pluridisciplinaireet en faisant un état des lieux des biomatériaux destinés aux usages graphiques. En effet, plusieurs initiatives autour des encres biosourcées et biodégradables sont en développement – encres végétales, micro-bactériennes ou produites à partir d’algues – surtout dans le métier du textile. Dans le domaine de l’impression, les recherches sont encore timides. Afin d’explorer l’usage de certains de ces matériaux par la création graphique, soumis à des principes d’économie matérielle et gestuelle, je propose de réaliser, à travers des techniques de fabrication artisanaleset des dispositifs graphiques d’activation du sensible. La deuxième voie m’amène aux possibilités de l’impression sans couleur et de la couleur sans encre. Actuellement, nous pensons

l’impression comme un procédé technique de transfert d’encre vers un support physique. Or, cela n’a pas toujours été le cas : ainsi, en Basse-Mésopotamie, entre 3400 et 3200 av. J.-C., le premier système d’écriture (appelé cunéiforme) se pratiquait par incision à l’aide d’un calame sur une grande variété de supports. Il fautpenser aux moyens d’impression antérieurs aux encres ou au-delà du recours aux encres, ainsi qu’à la nature et à l’architecture du support et aux possibilités de donner forme au message par la matière. D’une surface vide, blanche, brute ou naturelle, comment le message s’éveillet-il ? L’invisible peut-il se révéler suite à un contact ? Le support peut-il être en lui-même la couleur ? Est-il possible d’appliquer le principe des couleurs structurelles (couleurs qui découlent de l’interaction de la lumière avec des surfaces structurées) dans mes dispositifs graphiques ? Quelles méthodes ont déjà été expérimentées ou développées ? Enfin, comment le graphisme, par une pratique de réduction de moyens et d’économie visuelle, peut-il activer la perception et stimuler les sens ? Comment peut-il concourir à reconnecter l’homme à la nature, à l’aider à prendre conscience de son environnement et des changements qui l’affectent ? Victoria Calligaro : projet de recherche, année prédoctorale, 2017-2018

Ecologie L’écologie est la science qui étudie les milieux et les conditions d’existence des êtres vivants et les rapports qui s’établissent entre eux et leur environnement, ou plus généralement avec la nature. L’écologie a été définie par le biologiste allemand Ernst Haeckel en 1866 comme «la science des relations des organismes avec le monde environnant, c’est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d’existence». Aujourd’hui l’écologie est un domaine qui nous concerne tous, et les signes, campagnes de publicité et autres communications s’additionnent...Les Logotypes et pictogramme

L’écologie, le développement durable, le recyclage étant d’actualité, beaucoup de marques surfent sur ce thème pour communiquer des valeurs qui ne sont pas forcément réelles. En effet, le « Greenwashing » en anglais, ou « écoblanchiment », est une technique de marketing utilisée par certaines entreprises qui abusent de l’argument écologique pour vendre des produits dits « verts » alors qu’ils sont polluants ou tout simplement illégitimes dans l’emploi de valeursdites vertes, écolos, éco-responsables, de développement durable, etc. 28

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L’image de marque correspond à la façon dont celle-ci est perçue par les consommateurs. Celle-ci peut se faire sur des critères objectifs (image de produit haut de gamme à prix élevé) ou subjectifs («produit pour vieux»). L’image de marque est le résultat des caractéristiques du produit ou de la marque, mais elle est également largement influencée par les actions publicitaires.plus ambivalentes. Les références à l’écologie sont devenues depuis une dizaine d’années de plus en plus ambivalentes. D’un côté, la réduction des pollutions et celle des déchets, les économies d’énergie et la réduction des produits non renouvelables sont des objectifs assez largement partagés, même s’ils comportent un vaste lot d’exceptions. Mais d’un autre

côté, la mise en avant d’objectifs environnementaux s’est révélée un leurre dans la conduite de beaucoup de politiques publiques en raison de leurs contradictions avec d’autres programmes (agricole, industriel), comme en témoignent par exemple la prolifération des algues vertes en Bretagne et l’usage toujours massif des pesticides. La production de biens manufacturés est aussi un domaine où l’on constate souvent l’instrumentalisation de la référence environnementale comme simple argument de présentation et de vente, sans qu’il n’y ait, dans les processus de production, une véritable démarche écologique. C’est d’ailleurs pour dénoncer les pratiques hypocrites de la communication environnementale qu’ont été forgées, dans la période récente, les expressions de greenwasching et d’écoblanchiment.

Economie : Qu’est-ce que l’économie circulaire ? L’économie circulaire vise à changer de paradigme par rapport à l’économie dite linéaire, en limitant le gaspillage des ressources et l’impact environnemental, et en augmentant l’efficacité à tous les stades de l’économie des produits. Ce concept économique relatif au développement a pourobjectif de produire des biens et des services tout en réduisant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergies (loi du 17 août 2015 relative à la transition écologique). Il repose sur la réutilisation et la réintroduction de ces ressources naturelles et industrielles dans le cycle de production, de distribution et d’utilisation des matières et des produits afin de maitriser leurs flux, de favoriser l’innovation et d’inciter au recyclage. C’est le contraire de l’économie linéaire. A la clef de ce concept - ad infinitum- misant sur la responsabilité de chaque entreprise et consommateur comme acteur de la société : plus de créativité et de compétitivité pour plus de qualité et de durabilité. Dans l’imprimerie, de nombreux acteurs ont intégré cette manière de faire, et travaillent avec de façon fluide. Le graphiste a lui aussi des solutions

à proposer à ses clients, quand ils sont désireux de travailler en ce sens. Malheureusement, cela ne s’impose pas souvent. Onpense au surcoût, alors qu’on optimise le produit pour gaspiller moins de matière première, pour conserver plus longtemps l’intérêt d’un produit de communication. Devenue formatrice sur cette thématique, il me semble essentiel de partager cette vision de l’avenir ou le tout digital n’est pas la panacée… comme on tente de nous le faire croire parfois ! Une approche différente, plus sensible répondra à vos besoins d’aligner votre marque et vos valeurs personnelles Ce projet avait pour but d’informer les jeunes sur les risques sanitaires et environnementaux dans les industries graphiques. • Le produit final se décline sous forme de nuanciers intégrant différentes techniques (forme de découpe, procédés d’impression différents, pelliculage, coupe et assemblage) ce qui permet aux apprentis de développer leurs capacités d’adaptation face à un produit inhabituel. • La variété et la richesse du contenu, le nombre de produits et la tâche à réaliser (création, exécution, photogravure, 29

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sécurisation, relecture et épreuvage de 6 nuanciers) demandent un travail en équipe. Les appre¬nants développent ainsi l’esprit d’équipe, partagent leurs connaissances de manière complémentaire et acquièrent plus rapidement compétences et autonomie. • La réalisation de ces nuanciers sur l’ensemble de la chaîne graphique (de la création jusqu’à la livraison) permet aux apprenants de faire le lien entre les différents acteurs de la profession. Ainsi, ils se font une idée plus claire des différents métiers.

Les designers sud-africains utilisent leurs compétences et proposent des produits innovants au profit de la société. Le design est devenu un moyen d’encourager le recyclage et de promouvoir les savoir-faire artisanaux dans une perspective de développement durable et social. Dans son article « Social Sustainability : South Africa’s Top Ten Designers » publié par Culture Trip, Sophie Finney présente 10 designers sud-africains qui font rimer design avec altruisme.

Artisanat responsable Chacun de nous consomme et utilise quotidiennement des produits fabriqués et des services prestés par les entreprises artisanales : qu’il s’agisse du croissant de notre petit-déjeuner, de la coupe de cheveux, de la rénovation du logement avec l’installation solaire sur le toit ou de la révision et réparation de notre voiture. L’artisanat fait fonctionner l’industrie et les autres secteurs économiques en réalisant la maintenance de leurs équipements ou en participant à leur chaîne de valeur productive en tant que sous-traitant. À travers les métiers d’art, de la communication, du multimédia et du spectacle, les entreprises artisanales sont des acteurs importants dans le domaine culturel et créatif. Quand on pense à un artisan, on l’imagine dans son atelier avec ses outils, fier du produit qui naît de ses mains. Pour certains, ce produit doit être vert. Les artisans qui utilisent des matériels naturels prêtent aussi attention au label Culture raisonnée contrôlée (CRC): «Cette mention signifie que les agriculteurs n’utilisent des produits que lorsque ces derniers sont absolument nécessaires. Ils font aussi attention à leur consommation d’eau et à ce qu’ils rejettent dans les rivières.»

C’est pour répondre à la demande de sa clientèle que l’artisan a entrepris cette démarche. «Les consommateurs demandent du qualitatif. Aujourd’hui, on retrouve des produits artisanaux à tous les recoins mais ce que veulent les clients, c’est d’avoir un bon produit.» Par ailleurs, travailler en consommant moins permet aussi aux artisans de faire des économies. Un choix d’autant plus avantageux quand c’est le contribuable qui paye, comme pour la voirie ou les canalisations. «Les routes traditionnelles sont composées de granulats et de bitume qui sont chauffés pour être mélangés. Aujourd’hui, il est possible de les utiliser tièdes, ce qui nous amène à consommer moins d’énergie», explique un artisan ingénieur expert en routes et canalisations. Autre technique: au moment de refaire la route, il est possible de récupérer l’ancienne pour la mélanger à la nouvelle ; «On rabote l’ancienne couche et on la réintègre à la nouvelle formule. Cela permet d’économiser nos ressources et d’augmenter le recyclage. Tous les salariés sont formés à ces nouvelles techniques.» Une démarche durable, bénéfique aussi bien à la planète que pour le portefeuille des riverains.

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PROJET Cette charte graphique est conçue afin de garantir une cohérence de l’identité visuelle de L’entreprise et une homogénéité de ses productions graphiques. Elle présente l’ensemble des principes à respecter et des éléments à intégrer, pour développer une communication forte, lisible et durable. Le cadre d’application et les éléments qui y sont présentés ne sont pas figés ; ils évolueront naturellement au gré des besoins et des supports, tout en tirant profit des possibilités et des usages nouveaux introduits par les platforme de technologies numériques ou par la bureautique. Les éléments constitutifs de cette charte graphique, ainsi que ce document, sont disponibles auprès du service communication de L’entreprise ainsi que des services communication des fondateurs.

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Benchmark Entreprise : L’entreprise UPCYCLING FRANCE Up-Cycling France est une agence d’édition et commercialisation d’objets de décoration née en septembre 2014 au cœur de la Bretagne Romantique (à Combourg), elle s’adresse par ses créations et projets en co-développement, aux particuliers et aux professionnels locaux et nationaux. Sa créatrice Anne CHAUMONT, après un parcours de 20 ans en grand groupe industriel international puis PME locale, a souhaité contribuer au bien être de la planète et de ses habitants, par la conception, fabrication et commercialisation d’objets esthétiques et éthiques grâce à un design éco-responsable et solidaire. Up-cycling France vise à diminuer l’empreinte de nos activités sur l’environnement, tout en augmentant notre impact – positif – social. Nous souhaitons ajouter à l’esthétique et la valeur intrinsèque de nos objets ; la valeur Humaine et locale.

Tous nos produits sont fabriqués à partir de matériaux, et chutes de matériaux, collectés auprès d’entreprises partenaires de la région de Rennes. Ce sont des matériaux haut de gamme, neufs mais de trop petite taille pour être ré-utilisés dans leur destination première. Nous les collectons dans un rayon de 150 km maximum autour de Rennes afin de réduire notre impact carbone. Nous créons, dès leur première étape de conception, nos objets avec le souci qu’ils n’apportent, ni à l’utilisateur ni au manipulateur le moindre composé dangereux ou contaminant

Nos produits sont prioritairement créés en co-développement, découpés, assemblés, décorés ou câblés au sein d’ESAT par des personnes handicapées physiques ou mentales. Tous nos produits sont fabriqués à partir de matériaux, et chutes de matériaux, collectés auprès d’entreprises partenaires de la région de Rennes. Ce sont des matériaux haut de gamme, neufs mais de trop petite taille pour être ré-utilisés dans leur destination première. 32

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L’entreprise Bilum FRANCE Maison de création française fondée en 2005, bilum redonne vie à des matières récupérées, oubliées, patinées et destinées à être éliminées. Nous confectionnons avec l’aide d’artisans français des sacs, accessoires et quelques pièces de mobilier. Les matériaux sont sélectionnés pour leur design, graphisme, technicité, rareté, leur histoire ou ce qu’ils évoquent ; airbags, ceintures de sécurité, toiles publicitaires géantes, rideaux de palaces parisiens, toiles de store et tissus d’ameublement de luxe, voiles de bateau, gilets de sauvetage et housses de sièges de train et d’avion, uniformes, etc. gagnent ainsi un second souffle. « Écoresponsables » par bon sens, nous avons dès le départ établi une production locale, en circuit court et inscrite dans l’économie sociale et solidaire. Après un tri rigoureux, nous choisissons chaque morceau et le découpons soigneusement dans notre atelier de Choisy-le-Roi, à sept kilomètres de Paris. Les fragments en bâche et matériaux rigides sont nettoyés à la main par le personnel d’une entreprise d’insertion sociale détaché chez bilum, recto verso, avec des lessives vertes. Les textiles sont lavés en profondeur par des blanchisseries professionnelles ÉSAT (Établissement et service d’aide par le travail, accueillant des personnes handicapées). Nous avons notre petit atelier intégré pour les tests et essais matières, prototypes et mini séries.

Ils sont tous situés en France, majoritairement en région parisienne. 4 d’entres eux sont des ÉSAT et EA (Établissement et service d’aide par le travail et Entreprise adaptée). Certains sont des maroquiniers-selliers dotés d’un savoir-faire historique. Ils représentent plus d’une quarantaine de personnes. Avec nous, cela fait une cinquantaine de personnes qui œuvrent chaque jour pour vous offrir des produits de haute qualité issus de l’upcycling. Dès nos débuts, nous avons attiré l’attention de quelques avant-gardistes emblématiques pour lesquels nous avons réalisé des collections spéciales : agnès b. avec les toiles de décoration de ses boutiques, Le Bon Marché pour ses 160 ans, lancement de la collection airbag au Printemps Design du Centre Pompidou, nos sacs proposés chez Corso Como à Séoul ou Isetan à Tokyo… Nom masculin singulier pidgin (ac ou filet végétal traditionnel utilisé en Papouasie-Nouvelle-Guiné

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Cette charte graphique est conçue afin de garantir une cohérence de l’identité visuelle de L’entreprise et une homogénéité de ses productions graphiques. Elle présente l’ensemble des principes à respecter et des éléments à intégrer, pour développer une communication forte, lisible et durable. Le cadre d’application et les éléments qui y sont présentés ne sont pas figés ; ils évolueront naturellement au gré des besoins et des supports, tout en tirant profit des possibilités et des usages nouveaux introduits par les platforme de technologies numériques ou par la bureautique. Les éléments constitutifs de cette charte graphique, ainsi que ce document, sont disponibles auprès du service communication de L’entreprise ainsi que des services communication des fondateurs.

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L’Upcycling, c’est avant tout laisser parler sa créativité en créant et recréant des objets uniques. Mais c’est aussi un moyen formidable de prendre part à l’écologie, de manière ludique et parfois inconsciente, en utilisant des matériaux normalement destinés à la déchetterie. On retrouve aujourd’hui ce phénomène branchouille à différents niveaux : en en¬treprise, sur les podiums et même dans les galeries d’art . Upcycle It ! , entreprise à dimention social , a pour ambition d’éliminer le concept même de déchet. De quelle manière ?

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Atelier Upcycle it !

En créant des réseaux de ramassage et des solutions de recyclage et d’upcyclage. Rien ne se perd, tout se transforme, et chez Upcycle It ! tout y passe : emballages, stylos, marqueurs… Tout ce qui est voué à terminer dans nos poubelles et qui est considéré comme non recyclable peut être revalorisé et bénéficier d’une nouvelle vie. Pour ce faire, l’entreprise a mis en place des Brigades qui correspondent à des programmes nationaux en premier temps dans 3 ville du Maroc : Rabat , Kenitra et Casablanca .

Production local garanties

une action d’identification et de promotion Enfin, faire appel à un artisan Upcycleur dévedes métiers d’artisanat auprès du grand pu- loppe les circuits courts et favorise l’économie blic. Baptisé «Upcycleurs», le réseau regrou- de proximité, vecteur d’emploi et de lien social. pera des entreprises artisanales qui utilisent la marque de l’association et ses outils de communication et sont référencées gratuitement dans un annuaire régional dans un annexe de notre site web dédiés à se propos . Où comment devenir acteur du développement durable… . Les artisans réparateurs s’engagent à réparer les objets du quotidien et à ainsi prolonger leur durée de vie.

Elle propose une large gamme de produits de la vie courante : des pots à crayons, des sacs, Philosophie de l’éco- conception des cadres photos… Aussi, Elle organise des ateliers pour sensibilisé les gens au gaspillage Au-delà de cette philosophie du réemploi, les et les rendre des adeptes de l’Upcycling . avantages d’une telle action sont à la fois économiques, écologiques et sociaux. Réparer

coûte moins cher que remplacerun produit. La réparation contribue à la réducEn association avec les chambres de métiers tion des déchets et permet d’économiser et de l’artisanat , L’entreprise s’engagera dans des matières premières et de l’énergie.

Engagement social

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NUAGE DE MOTS

réutiliser

édition limité

surcyclage

upcycle it ! inno vation

transformé u n i q u e s

remploi

déchés

inno vation

re valoriser

développement durable 40

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MOOD BOARD

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Notre logo est la pièce clé qui construit notre image et le premier élément qui nous identifie . la signature est une combinaison du logo symbole et le nom de l’entreprise . Cette combinaison est inébranlable et inchangeable .

INSPIRATION

GRILLE DE CONSTRUCTION

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LOGO SYMBOLE Logo symbole : le logo de l’entreprise est constitué de deux éléments : le logo symbole et le logotype . le logo symbole représente la combinaison entre le symbole de l’Upcycling avec la flèche en haut qui le différencie du recyclage ainsi que la lettre U .

LOGOTYPE Le logotype est constitué a partir de la typo Futura modifié pour créer une harmonie avec le symbole . La combinaison du symbole et du logotype construit proportionnellement une matrice qui respecte la spiral du nombre d’or .

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CADRE TECHNIQUE L’espace entourant le logotype doit être protégé afin que rien ne vienne perturber sa lisibilité . Son cadre technique pourra lui servir de cartouche ou cadre au niveau du nom ou l’ensemble du logotype dans le cas d’une utilisation sur des fonds particuliers (fonds de couleurs, photographie, etc.). Il faudra alors utiliser un cartouche aux angles droites d’un rayon de 2 mm. A noter : il est interdit d’utiliser un cartouche à angles arondis.

2mm

DIMENSION Une dimention a été défini , en deca ,la lisibilité du logotype est altérée . Elle est de x = a + b + a avec b = 6a a

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VARIANTE LOGO Une version horizontal du logo est à disposition. Toutefois, le logo de l’entreprise dans son format verticale reste à privilégier. La taille minimal est de 30 mm de longueur pour le logotype dans son utilisation horizontale et de 20 mm de hauteur pour le logotype. A noter : le logo au format rectangulaire doit également être protégé par son cartouche aux angles droites (mêmes caractéristiques que en format verticale) lors d’utilisations ad hoc.

LOGO TAGELINE La tage ligne figure dans la variante horizontale .

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MONOCROMIE blanc c0m0j0n0 Le logo monochrome en défonce blanc pourra être utilisé sur aplat de couleur monochromique noir c0m0j0n100 La version noire sera choisie notamment pour la télécopie A noter : le logo ne doit pa être utilisé dans d’autres couleurs.

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LES INTERDITS ne pas placer le logotype en 2 ligne ne pas inverser le logtype avec le symbole ne pas modifié le logotype style ne pas changer les proportions entre le logotype et le symbol

Exemple interdits relatifs a l’utilisation du logo sur fonds de couleurs ou image . Le logotype ne peut pas être toujours utilisé sur les fonds de mêmes couleurs que celles du logo, Si le fond est d’une couleur du logo il faut absolument utilisé un bloc blanc pour créer le contraste. Il est interdit de déformer le logotype .

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TAILLE LOGO Le logo ne doit pas depassÃ© 10 mm .

EMPLACEMENT LOGO

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La typographie est plus que l’emballage discret d’un message, elle est un outil permettant de se distinguer dans un environnement de plus en plus chargé d’informations. Le choix d’un caractère unique rend l’image du logotype cohérente. La police de caractère choisie pour l’ensemble des supports est le pack de la Futura Std, elle renforce la communication de l’entreprise par sa lisibilité. Avenir est autorisé uniquement pour les mise en forme courantes dans le cas ou l’utilisateur ne possède pas la police de caractère Futura Std . Deux typographie personalisé de l’entreprise est crée a partir de la matrice hexagonal du logo . Elle est utilisé dans les titres et la communication .

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TYPOGRAPHIE SPECIAL UPCYCLE IT ! la typographie est construite a partir la matrice du logo . Elle est faite pour les titres .

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TYPOGRAPHIE STANDARD Futura stand

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COULEUR PRINT

FFFFFF

000000

EFB644

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PATERN

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BICHROMOQUE

IMAGE RÉFÉRENCE NOIR ET BLANC

Les images doivent etre en noire et blanc ou bicromique pour un rendu ecologique et economique .

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TYPOGRAPHIE DIGITAL Futura stand

COULEUR DIGITAL

FFFFFF

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412033 68

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PATERN

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HIÉRARCHIE TYPOGRAPHIQUE

IMAGE RÉFÉRENCE Bichromoque

Noir et Blanc

Normal

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EXAMPLE WIREFRAME

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GABARIES INSTAGRAM

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GABARIES STORIES

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GABARIES FACEBOOK

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NEWSLETTER

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GOOGLE +

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Upcycle it ! lance une compagnie de sensibilisation et de vulgarisation à l’upcycling. L’entreprise veux faire connaitre la pratique de l’upcycling et faire une introduction au marocain au monde du zero gaspillage. Aussi pour faire connaitre le site de l’entreprise qui inclura un volet E-learning pris en charge par les artisans upcycleurs certifiés de l’entreprise.

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Tableau Renet Magritte

Cible : Tous les marocain

Promesse : Hashtag #trendtotrash ceci est une chaise cesi est un tapis …

Concept

Reasonwhy ou RTB

En utilisant le concept de la trahison de l’image du tableau de Renet Magritte « ceci n’est pas une pipe », la compagne se basera sur des affiches qui expriment la transition entre le matérielle et l’immatériel . Les dechets qu’on voient ou qu’on jettent peuvent avoir une second vie comme un tapis une chaise . La compagne organisera un spectacle live en collaboration avec un groupe artiste nommé Zbal Manifesto où ils construiront des installation contemporaine à partir des déchets live dans les rues de Rabat , MorrocoMall et ikea . Les affiches auront des codes QR qui meneront au site web de lentreprises . Pour résoudre le manque de matière première, des conteneurs seront placé prés des installations affin d’informer les gens que l’entreprise est prête a recevoir leurs meubles cassés ou leur objets usés .

La compagne de sensibilisation contribuera a l’introduction de l’upcycling au marocain à travers des performances d’artiste marocain.

Objectif : Faire connaitre l’entreprise Vulgariser l’upcycling au Maroc Augmenté le trafic du site web introduire la pratique du non gaspillage 85

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Instalations contoporaine BNRM

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Instalations contoporaine centre ville de Rabat

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INSTALATIONS CONTOPORAINE IKEA

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INSTALATIONS CONTOPORAINE MOROCCO MALL

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CONTENAIRE DANS LE MAGASIN ZARA

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CONTEUNER DANS LES RUES DE RABAT

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Code Qr redirection

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COMMUNICATION INSTAGRAM

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Upcycle it ! est une entreprise a dimension social qui fait sa promotion après les compagnes de sensibilisation. Cette compagne professionnel aura lieux dans le salon de l’artisanat le 5/11/2018 ou elle organisera un stand pour que les visiteurs et les adeptes de l’upcycling rencontrent les artisanats upcycleur sous le cadre d’un atelier. Elle est faite aussi pour promouvoir leurs produits et le travail des artisans.

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Upcycle it !

Promesse : Redonnez vie à ce qui vous tien a cœur

Reasonwhy ou RTB La promotion consiste à faire connaitre l’entreprise et ses produit avec un storspopup Apprendre aux visiteurs a upcycler leur vêtement

Objectif :

Concept Pour sa promotion, l’entreprise fera une collaboration avec l’artiste pour faire des visages avec des vêtements. La promotion sera sous slogan « redonnez vie àce qui vous tienta cœur »

Cible : • Tous les adeptes et les chroniqueurs de l’ypcycling • Tous les marocains

Faire connaitre l’entreprise Concrétiser et vulgarisé l’upcycling à travers sa présence dans le salon de l’artisanat

Evènement : Evènement pour promouvoir les produits de l’entreprise Faire connaitre les principes de l’entreprise Ecoprinting Résoudreproblème de matièrepremière Apprendre aux gens le concept de l’upcycling Vulgarisation de l’upcycling 97

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Utilisation et mise en scene des objets dans l’affiche avec une conpositionns typographique créative 98

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une mise en scene créative dans l’utilisation de l’objet qui exprime artistiquement l’objectif de l’affiche

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ROUTE CRÉATIVE : Utilisation des vetements et les objets d’Art pour réaliser des mise en scène dans des thème differents pour exprimer et contribuer a la compréhension de l’affiche 100

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HYPOTHÈSE 1 : Je répare… et ça repart ! Communication 100/100 :

Les affiches seront des teasers sous forme de mise en scène réaliste de vetements reciclées qui exprimeront a chaque fois un theme un departement dans l’association . Chaque affiche dois toujours avoir comme composent un object Upcycler de l’association pour faire aussi de la promotion .

HYPOTHÈSE 2 :

Donner vie a se qui vous tiend a coeur Communication 50/50 :

un evenement international impertinant qui permetra le lansement et la promotions de l’association. Le salon du l’artisat international aura lieu cette année aux Maroc . l’association aura le droit a un stand surplace avec un espace pour faire les ateliers Upcycling . 101

MEMOIRE ARTISANAT RESPONSABLE

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Affiche 4x3

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Anonce press

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AFFICHE STANDE

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TICKET STAND

TICKET STAND JEAN

TABLE : 01 PLACE : 01A HORAIRE : 10H

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invitation

pass personel

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le stand Upigami qui signifie ( Kirigami+ upcycling) est un stand constitué à partir du carton ou papier upcyclé récupéré des usines . la matière est découpé puis plier pour construire des meubles et des stand . Pour diminuer le gaspillage de la matière , les motifs sur cette dernière sont imprimés grâce à la sérigraphie avec de l’encre écologique à base d’eau .

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Upcycle it ! stand

Packaging : une boite Upigami a base pliante sans l’utilisation de colle sera disponible pour chaque participant ayant un ticket pour pouvoir assister aux ateliers sous l’assistance des artisans upcycleurs certifiés . Cette boite groupe tout les outils qu’on utilisera pendent le déroulement de l’atelier que l’upcycleur a choisis . elles est emballé à la furoshiki , une technique de pliage à base de tissue . Ce tissue sera upcyclé à partir des chutes récupérées des usines de vêtements ou les ateliers de couture .

Signalétique : En ce qui concerne la signalétique on a favorisé la sérigraphie avec une seul couleur et la gravure sur métal upcyclé comme les plaques d’automobile . l’événement sera animé par plusieur atelier dont ‘’ Redonnez vie a vos jeans ‘’ qu’on prendra comme exemple .

L’evenement : Pendant l’atelier , les upcycleurs participants scanneront le code qr des cartes astuce ou les tickets pour accéder au site evenementiel explicant le deroulement de l’envenement . 109

Signaletique

Meuble du stand

PACKAGING :

EXEMPLE :‘‘ATELIER REDONNER VIE A VOS JEANS Embalage

DÃ©coupe

Composente

DĂŠroulement de lâ&#x20AC;&#x2122;atelier

COMMUNICATION DIGITAL Instagram

Post instagram

Story Instagram par les youtubers inviter

Post facebook sponsorisé (facebook adcence) a partir d’instagram

Story and live partagĂŠ par les invitĂŠs .