Rapport de licence en architecture ENSAPVS

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Alice S MERRIOUT Tutrice : Anne ROQUEPLO Date de soutenance : 05 / 06 / 2023 2022 / 2023
LE MOUVEMENT Alice MERRIOUT Publié le 27/05/2023 RAPPORT DE LICENCE
LA LICENCE À TRAVERS
3 Table des matières Avant-propos .......................................................................... Exorde ............................................................................ Chapitre l : Le commencement Le mouvement, bouger bouger et bouger .... L’escalier et l’habitude de prendre l’escalier .
ll : L1 309 - Bibliothèque - 310 ................................................ S1 - S2 De l’école à la maison .................................... Chapitre lll : L2 Le saut entre les échelles ............................................. Chapitre lV : L3 Théorie - Réalité ................................................................... Conclusion ............................................................................... 05 07 09 11 13 17 23 27 30
Chapitre
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Dans le cadre de l’obtention de ma licence d’architecture, j’ai le plaisir de présenter ce rapport qui reflète l’évolution de mon parcours à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris Val de Seine.

Ce rapport de licence d’architecture est le fruit de nombreuses heures de réflexion. Il met en lumière des sections importantes de mon parcours. J’espère qu’il offrira un aperçu de ma vision architecturale et de mon engagement envers une pratique qui façonne notre environnement bâti et qui impacte la vie des individus.

C’est avec enthousiasme et humilité que je partage ce rapport, dans l’espoir qu’il contribuera à enrichir le dialogue autour de l’architecture et à inspirer de nouvelles perspectives dans ce domaine captivant. Je tiens à exprimer ma gratitude envers mes professeurs, mes camarades et toutes les personnes qui ont contribué à ma formation et à mon développement dans mes études. Leur soutien et leurs enseignements m’ont permis de repousser mes limites et de cultiver ma passion pour l’architecture.

Ce rapport n’aurait pas été possible sans les précieuses opportunités, telles que les différents groupes d’ateliers, les différents workshops, les conférences et autres, auxquels j’ai pu participer. Ces expériences ont enrichi et renforcé ma perspective dans cette discipline.

5 AVANTPROPOS
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7, 4, 6, 3, 4, 3, ce n’est pas un code ou une suite mathématique, ces chiffres sont les numéros de groupes où j’ai passé mes semestres de la licence à l’école nationale d’architecture de Paris Val de Seine. Cette recette qui m’a mijoté pendant 3 ans n’a fait qu’affirmer mes premiers constats dans cette école.

Au cours de ces trois années riches et diversifiées, un tas de remarques que je fais sur plusieurs propos , pédagogique, didactique et le mode de vie au sein de l’école s’accumule et le mouvement entre les groupes du projet accentue les différences cardinales qui structurent chaque atelier, ainsi que tous les flux relationnels entre les différents blocs qui constituent l’établissent.

Par le biais de la circulation et du mouvement physique et mental, des points de départ et d’arrivée vont se définir par la sérendipité de mon parcours et mes observations pour expliquer et questionner ces expériences.

7 EXORDE

LE MOUVEMENT

Bouger, bouger et bouger

Les yeux bougent pour lire ces mots et cette lumière parvient au cerveau via les nerfs optiques sous forme d’impulsion électrique, celle-ci est transmise aux neurones qui l’interprètent et comprennent les idées verbalisées derrière ces caractères, ce processus est évidemment plus complexe, cependant les principes de mouvement, de transmission et de changement sont enracinés dans toutes histoires et faits que l’on peut raconter.

Entre trois écoles, deux collèges et trois lycées, mes pérégrinations entre les établissements que j’ai fréquentées, n’ont pas été motivés par une quête de renouveau, mais plutôt amenée par la vie elle-même. Ces vas et viens incessants que j’ai vécu sont aujourd’hui devenus un facteur indispensable a mon parcours.

Après le baccalauréat, un désir de grand changement me hantait, les allées et retours n’étaient alors plus suffisants, c’était donc le moment de quitter le pays et aller chercher l’aventure.

Tout se passe très rapidement et je me retrouve en première année en Physique et chimie à l’université en France. Passionnée de sciences physiques et par les sciences en général je valide mon année tout en apprenant la langue.

Par ailleurs, l’objectif n’est pas encore atteint, car pour lors il est non défini. Je décide donc de changer de cap et d’entamer des études de médecine par pure curiosité. Le hasard de l’univers fait en sorte que je progresse de plus en plus en français du fait de cette année de bachotage.

Le débit d’informations pendant cette année est considérable, mais il manque quelque chose, la réception des connaissances me pousse ipso facto à les retransmettre, à vouloir produire et à modeler mon environnement, ce flux qui parfois s’interrompait dans ce programme scolaire où l’information s’arrête chez l’étudiant voulait pour moi être continu. Il m’a fallu un dernier choix encore qui m’a conduit à l’architecture.

En architecture, l’univers est non seulement fait de circulations cognitives, mais également une continuité du même ordre, c’est l’incessante création et le tumulte d’idées. Un mouvement perpétuel qui traverse le passer, le présent et le futur pour produire et reproduire.

Bouger comme pour partir ou revenir, bouger comme pour apprendre et bouger comme pour produire.

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AVANT L’ARCHITECTURE CHAPITRE l

PLANS DU BÂTIMENT REZ-DE-CHAUSSÉE

Rez de chaussé - ENSAPVS

ÉQUIPEMENT INFORMATIQUE

MATÉRIEL NÉCESSAIRE AU COURS

25 PLANS DU BÂTIMENT

“REPRÉSENTATIONS ET CULTURE NUMÉRIQUE” (RCN)

Autonomie : 4h minimum, 8h conseillé pour une journée complète en autonomie (attention beaucoup de nos salles de cours n’offrent qu’un nombre limité de prises de courant). Il est indispensable de recharger son ordinateur tous les soirs pour une journée entière de cours.

Configurations types : Vous trouverez sur ce lien, une liste de configurations d'ordinateurs portables: firstinarchitecture.co.uk/what-is-the- best-laptop-for-architecture-students/ Nous vous conseillons de prendre un ordinateur portable ayant la configuration minimale suivante : PC sous Windows 10 ou MAC avec une licence Windows 10 installé via BootCamp ou un outil de virtualisation.

PLANS DU BÂTIMENT

Écran 15 pouces .

Processeur : Intel Core i7. Disque SSD de 512 Go.

Mémoire RAM : 16 Go.

Carte graphique : Processeur graphique de 4 Go avec bande passante de 106 Go/s, compatible DirectX 11 .

suivant :

Dans le cadre du cours RCN, il est indispensable que les étudiants de 1 ère année aient en leur possession dès la rentrée le matériel

 Un carnet de croquis (A4) avec feuilles à dessin blanches et crayons, mine de plomb, feutre pour dessin à la main .

 Un ordinateur portable puissant pour l’installation de logiciels 2D/3D/.

ANIMATION

Nous recommandons les spécifications suivantes : Ordinateur de préférence PC (Windows 10 ou plus récent) Si vous disposez d’un ordinateur MAC, il est indispensable qu’une licence Windows 10 soit installée via BootCamp ou un outil de virtualisation.

Processeur : Intel Core i5 –i7 processor recommandé . Vitesse 2.6 GHz ou plus rapide.

RAM/Memory : 8 Gb minimum, idéalement 16 Gb ou 32

Gb . Hard Drive (free disk space) : Idéalement disque de type SSD 512 Go recommandé. Sinon 500 Gb avec une vitesse d’écriture de 7,200 rpm Carte graphique :

1 Gb de mémoire dédiée.

moins

Affichage: Plus vous avez de pixels, plus l’image est précise et confortable. 1920×1080 pixels minimum est recommandé. Taille écran entre 13 et 16 pouces. Les ordinateurs plus grands sont moins faciles à transporter au quotidien.

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Au
Atelier maintenance Cafétéria Amphi 310 Entrée Cour intérieure Salle d’exposition Salle d’expérimentation Atelier maquettes 002 003 wc wc

L’ESCALIER & L’habitude de prendre l’escalier

« Ce qui est appris par le corps n’est pas quelque chose que l’on a, [...] mais quelque chose que l’on est. »

Pierre Bourdieu, Le sens pratique, p.123, Les Éditions de Minuit, 1980

Deux ascenseurs dont un est souvent en panne sont accessibles à deux mille étudiants pour desservir sept étages où en priorité passent les maquettistes. Chaque matin à l’école, un choix entre prendre les escaliers ou attendre longtemps devant l’ascenseur se fait. Dans mon cas la décision de prendre les escaliers se répète fréquemment et devient même une habitude.

La verticalité de l’école est renforcée par cette activité physique remarquable. Malgré que les couches superposées ou bien les étages sont dotés de longs couloirs de distribution ouverts à leurs extrémités sur la lumière pour contredire cette réalité. Le principe d’à plomb est imprégné dans le moteur de vie de l’école. Pour expliquer ceci, il suffit de remarquer que les étudiants passent énormément de temps à l’atelier pour travailler, ces ateliers sont étendus sur les longs couloirs de chaque niveau avec quelques salles de cours, les groupes qui se retrouvent donc sur sept étages sont en vérité très éloignés les uns des autres au point où le croisement entre les membres de certains groupes est presque inexistant, c’est pourquoi cette répartition verticale ne favorise pas forcément l’échange et le partage entre la globalité des ateliers.

La seule dominante irrigation de l’école se fait par les escaliers qui sont plus ou moins mis en valeur, et donc plus ou moins empruntés par les gens, ce lieu de passage est désormais un lieu de croisement rapide, car sa fonction limite le temps de l’immobilité des personnes et de la discussion qui peut se créer. Ces brèves occasions d’échange marquent l’identité de cette circulation verticale.

L’échelle du nouveau bâtiment de l’école conçu par Frédéric Borel rassemble dans sa grandeur quatre anciens établissements d’architecture, ce qui peut être justifie la recherche de la hauteur dans la conception formelle et architecturale. Le programme chargé du bâtiment monte vers le ciel avec des terrasses qui nous aident à respirer et à nous mettre en question.

Finalement, l’échange qui devrait être suscité par ce bâtiment est l’enrichissement des études par le biais des relations sociales. Ce point crucial dans les études d’architecture persiste dans nos cages d’escaliers.

Un escalier d’un usage étonnant.

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L1L2L3 CHAPITRE l

PLANS DU BÂTIMENT

PLANS DU BÂTIMENT

Etage 03 - Salle 309 - ENSAPVS

PLANS DU BÂTIMENT

Etage 02 - Bibliothèque - ENSAPVS

PLANS DU BÂTIMENT

Rez de chaussé - Amphithéâtre 310 - ENSAPVS

PLANS

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2 ÈME ÉTAGE Matériauthèque Bibliothèque Bibliothèque 202 201 215-217 Fablab Fablab 214 BDE 213 203 204 205 207 208 209 210 211 212 wc wc
DU BÂTIMENT 3 ÈME ÉTAGE 4 ÈME ÉTAGE 308 309 303 302 304 305 305 304 bis 301 306 306 wc wc 406 405 405 404 401 402 412 411 410 409 408 407 Surveillants Surveillants 406 405 wc wc 25
INFORMATIQUE NUMÉRIQUE” (RCN) Autonomie : minimum, 8h conseillé pour une journée complète en autonomie (attenbeaucoup de nos salles de cours n’offrent qu’un nombre limité de prises courant). Il est indispensable de recharger son ordinateur tous les soirs une journée entière de cours. Configurations types : trouverez sur ce lien, une liste de configurations d'ordinateurs portables: firstinarchitecture.co.uk/what-is-the- best-laptop-for-architecture-students/ vous conseillons de prendre un ordinateur portable ayant la configuraminimale suivante sous Windows 10 ou MAC avec licence Windows 10 installé via BootCamp ou un outil de virtualisation. 15 pouces Processeur : Intel Core i7. Disque SSD de 512 Go. Mémoire RAM 16 Go. graphique : Processeur grade 4 Go avec bande passante de Go/s, compatible DirectX 11 .
PLANS DU BÂTIMENT
PLANS
PLANS DU BÂTIMENT
DU BÂTIMENT
REZ-DE-CHAUSSÉE Atelier maintenance Cafétéria Amphi 310 Entrée Cour intérieure Salle d’exposition Salle d’expérimentation Atelier maquettes 002 003 wc wc 28 29
2 ÈME ÉTAGE Matériauthèque Bibliothèque Bibliothèque 202 201 215-217 Fablab Fablab 214 BDE 213 203 204 205 207 208 209 210 211 212 wc wc
3 ÈME ÉTAGE 4 ÈME ÉTAGE 308 309 303 302 304 305 305 304 bis 301 306 306 wc wc 406 405 405 404 401 402 412 411 410 409 408 407 Surveillants Surveillants 406 405 wc wc

309 - Bibliothèque - 310

« Si tu n’arrives pas à penser, marche ; si tu penses trop, marche ; si tu penses mal, marche encore. »

L’immersion

La première année en architecture était une période de découverte, d’apprentissage pratique et théorique et d’immersion en architecture. Cette architecture issue de notre ère, de notre histoire et de notre pensée actuelle est illustrée dans un programme réparti sur plusieurs années avec de différentes approches. La première année par exemple a joué un rôle essentiel en élargissant notre esprit pour prendre conscience de nouvelles dimensions architecturales à travers les cours magistraux, les travaux dirigés et les cours d’atelier. Nous avons été exposés à une nouvelle forme de densité intellectuelle dotée d’une variété d’ambiances, se déroulant tant à l’école que dans des environnements extérieurs.

Le premier workshop

Dans la salle 309, c’est là où tout a commencé, le premier workshop du groupe numéro 7.

Après avoir visité quelques sites tels que la cité internationale universitaire avec le groupe, il nous a été demandé de sortir des concepts sur la table rapidement. Avant d’avoir des cours de théorie d’architecture, nous nous sommes ainsi retrouvés plongés dedans, essayant de creuser pour

la première fois dans nos têtes, nos souvenirs et nos observations afin de créer et de répondre à la question « Faire une porte » et pour affronter la feuille blanche, les professeurs nous ont proposé d’aller à la bibliothèque pour s’inspirer, feuilleter des livres et chercher une ou des références.

La bibliothèque, le grand lieu de ressources qui regroupe des livres, des revues, des documents, des archives et autres supports multimédias, portait mon espoir de comprendre comment je peux répondre le mieux à cette question de «Faire une porte». J’enchaine les revues et les livres et plus le temps passait plus la pression montait et le moment où il fallait retourner à la salle 309 est arrivé en un instant. C’est le retour avec les mains vides malgré tous ces efforts, cependant, toutes les circonstances de la créativité étaient présentes, mais comment est-ce que mon œil saurait saisir une ficelle ?

Lorsque je sortais de la bibliothèque, sur la passerelle qui relie l’ancien bâtiment de l’usine avec le nouveau bâtiment, je voyais la cheminée et j’ai compris qu’elle était accessible depuis ce passage. La porte de cette dernière était discrète, mais derrière il y avait bien des escaliers métalliques et une atmosphère complètement

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différente. Lors de cette découverte, la réponse émerge à ma question : discret, escalier, dissimuler et descendre tous combinés dans une image dans ma tête. À mon retour, nous avons mis les concepts sur la table, les enseignants valident et on passe à faire la maquette pour la présenter le lendemain.

Ainsi, l’inspiration qui a été cherchée par candeur dans des livres se retrouvait en réalité dans un chemin, glissée entre les interstices de la vie. Peut-être qu’au début, l’attendu de « Aller à la bibliothèque » était surtout concentré sur la bibliothèque et pourtant la phrase commence bien par « Aller ». Le chemin que procure ce verbe n’est peut-être pas non plus le seul stimulateur pour trouver une réponse à ma question, car la succession de tous ces évènements superpose plusieurs couches de réflexion et de moments qui ensemble ont tiré une ficelle.

Une symphonie d’apprentissage

Les cours se sont suivis et nous avons avancé dans le programme des cours magistraux en rajoutant l’amphithéâtre 310 à la bibliothèque et la salle 309 le cycle de mon alimentation intellectuelle s’est élargi. Une palette d’informations proposées en cours était soutenue par une quête personnelle de livres et de dessins qui se termine en fin de semaine par le cours d’atelier. La fréquence de chaque partie ou de chaque lieu dépendait de la quantité de travail que j’avais pour répondre aux attentes de chaque séance d’atelier. Nous avons eu des semaines très intenses donc moins de cours d’amphithéâtre, des semaines normales, mais rares donc tous les cours et un peu plus de bibliothèques, des semaines légères ni présentes ni cherchées. D’ailleurs, elles n’étaient pas plus importantes que le plaisir d’apprendre, de chercher, de produire et surtout de rêver en permanence, car au final, c’est le rêve qui relie ces trois lieux.

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« How the road stands before you like a room between here – which you cannot see – and there, which approaches the colour of basalt but is only a reflection of things you must go outside these walls to look at!

See how this sun, which is like the sun, except from a film or a dream, returns your stare? See the figure on your left, departing? »

Theophilus Kwek, Moving House, Ways of walking, Into Great Silence section, Carcanet, 2020

Je traduits « Comment la route se dresse devant toi telle une pièce entre ici – que tu ne peux voir – et là-bas, qui prend la couleur du basalte mais n’est qu’un reflet des choses que tu dois aller voir au-delà de ces murs !

Regarde comment ce soleil, qui ressemble au soleil, sauf dans un film ou un rêve, te renvoie ton regard ?

Vois-tu la silhouette à ta gauche, qui s’en va ? »

Un imprévisible épisode de pandémie, un épisode en nuance de gris qui nous a rappelé les choses à voir à l’extérieur de nos murs. Son soleil est différent, et la silhouette matinale qu’on avait l’habitude d’avoir a disparu.

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S1 - S2 de l’école à la maison

Passer de longues heures devant l’ordinateur pour dessiner son projet à l’école ou à la maison, qu’est-ce que ça pourrait changer ? Cette simple action qui passe d’un endroit à un autre à cause de la pandémie fait partie d’un profil stable qui semble ne pas être trop changé. Néanmoins, le ressenti qu’elle provoquait était entièrement dissemblable.

Avant la pandémie

À l’école, les heures prolongées de travail en premier semestre avaient une grande dimension spatiale. L’activité était étalée sur un large territoire où l’on peut rester assis, marcher, monter, descendre ou tout simplement s’étirer loin de la table et de l’écran. En revanche, ces activités ne sortaient pas du cadre du travail, car l’identité du lieu nous aidait à maintenir une bonne concentration. Être à l’école pour moi c’est travailler en s’amusant avec des gens qui partagent avec nous des questions, des projets… etc. L’endroit seul est capable d’éliminer toutes mauvaises distractions, en voyant les gens travailler, s’entraider et parler de sujets en relation avec ce que je faisais. Cela m’aidait pour conditionner mon esprit à se concentrer et à s’évertuer. Dès lors, l’action de travailler s’avère comme une composante du lieu et le lieu comme une composante de l’action.

Face à la pandémie

À l’arrivée de COVID au début de 2020, l’enseignement en entier s’est basculé en ligne et la vie quotidienne se réduit à la limite de la maison avec le confinement. Dans ce contexte délicat, il fallait encore passer des heures prolongées de travail. Quoique, cette fois-ci, les conditions spatiales fussent plus restreintes, car ce nouvel espace de télétravail, le « chez soi » est dépourvu d’autres formes de vie que nous pouvons croiser lorsqu’on est à l’école ou à l’extérieur. D’où la seule incarnation de convivialité autour de nous était notre outil de travail. Pendant cette période, l’ordinateur se manifestait à la fois comme un instrument de création et un emblème de vie. Nous suivons des images accompagnées par les voix des enseignants pendant 8 heures.

À la maison dans quelques dizaines de mètres carrés, avec des pauses lourdes et sans activités physiques, ainsi que les corrections du projet qui parfois ne s’interrompait pas par le besoin de coupures.

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La fluctuation des habitudes

Un grand changement est mis en place, il reste donc à s’adapter à ces nouvelles contraintes et à la difficulté posée avec le travail. Les habitudes et les méthodes acquises au premier semestre étaient à modifier et à remanier. Il n’était plus possible d’aller marcher comme avant pour rafraichir les idées. Les visites et les sorties de dessin sont également supprimées du programme, pas de bibliothèque ni d’endroit de rencontre ou de détente ou autres activités. La sédentarité s’installait sur le grand écran de la routine. Pour faire face à ceci, je me suis mise d’une manière automatique à vouloir maitriser les logiciels numériques que j’avais à disposition, puisque, je passais plus de temps devant l’écran. Je me lance à développer ce qu’on a appris au premier semestre sur Revit, Indesign, Photoshop et Twinmotion, afin de créer du beau ou plutôt une substitution de ce qui manquait dans mon entourage. Ce comportement que j’ai adopté essayait d’équilibrer la situation en déviant ma quête vers le bien-être d’une récompense décalée, car voir que je développais des compétences dans la représentation du projet me redonnait le courage de continuer.

Le changement du groupe d’atelier

Durant ce temps, de nouvelles questions m’ont été révélées dans ce nouveau groupe d’atelier. Le groupe numéro 4 se concentrait sur le logement et pour la première fois, je découvre comment on fait des toilettes une vraie problématique. Je suis passé d’un groupe où le projet était :

« Faire un espace extérieur dans un parc à Bordeaux pour déjeuner en été. Faire une piscine dans le jardin des Tuileries… etc. »

À un groupe où le projet est : « Une maison de 80 m², 2 chambres de 13 m²… etc. ». La différence des programmes était étonnante, et les projets devenaient plus réels et plus

concrets ainsi que les problématiques de fonctionnalité et de théorie qui prenaient un nouveau sens. Nous proposions des dispositions qui nous paraissaient commodes avec notre logique, et c’est grâce à ça que je me suis rendu compte que la logique dans une conception dépend de la personne ellemême. Il était temps de comprendre que ce qui nous parait rationnel n’est qu’une partie de notre subjectivité. L’élaboration de ces projets était sous l’optique du détail oublié de la vie quotidienne, le lieu intime par exemple reste subjectif. Quelle coïncidence avec la COVID ! Puisque le confinement a renforcé la conscience de l’habiter chez soi, il est même devenu le catalyseur principal dans mes dessins de projet. Comment créer une extériorité dans la maison ? Comment la rendre plus agréable et penser à un espace dédié au télétravail ? Comment activer le corps et créer des chemins de distribution plus significatifs ? Comment favoriser le mouvement et lui donner un sens ? Un vrai tas de questions auquel je me suis retournée dans mes projets pour me rapprocher de la réalité et proposer ce qui pourrait être mieux.

L’amphithéâtre

Cependant, les cours d’amphithéâtre virtuels sur Teams diffusaient des enjeux contemporains, une pensée critique de la ville, de la géographie de la ville, un peu d’histoire du moyen âge, des cours de construction et beaucoup de subjectivité théorique. Les cours n’étaient pas du tout prêts à faire face à la situation pandémique, néanmoins, ils résistaient pour faire passer certaines informations et idées que les enseignants ont jugées importantes dans le cursus. Personne ne savait que nous allions affronter un confinement similaire et brut, c’est pour cela qu’il fallait agir rapidement et improviser des solutions.

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Les méthodes adaptées aux cours étaient diverses, comme les enregistrements audiovisuels et les QCM (Questionnaire à choix multiple) des contrôles continus. Ils changeaient en fonction de l’enseignement et ses besoins.

Le cours que je trouvais le plus dynamique et interactif était « Le contexte de l’architecture : confort et climat » grâce à ses exercices qui étaient en relation avec ce que nous vivions, ainsi que ses notions à vérifier et à tester chez soi comme les mesures de la lumière et la luminosité des pièces… etc. Je voyais en plus clairs et de plus près ces indications et ses axes conceptuels, car j’étais à la maison.

Le cours de « Pensées critiques de la ville » englobait plusieurs aspects de la conception de la ville et m’a fait découvrir de divers enjeux et implications politiques et socioculturels.

Le cours d’informatique était le même que le premier semestre, mais présenté par un autre enseignant à cause du changement du groupe. Ce qui était un peu dommage, mais tout à fait compréhensible, car en première année, les étudiants ne sont pas censés changer de groupe d’ateliers !

Pourquoi nous ne nous sommes donc pas censés changer de groupe en deuxième semestre ? C’était une des curieuses questions qui m’ont motivée pour explorer ce changement.

Tous ces cours n’étaient pas facilement intégrables dans mes projets, puisque le projet traite en général la logique du fonctionnement des plans, leur volumétrie, leur rapport avec la lumière, l’histoire racontée et la théorie qui supportent ces choix. Je veux dire par cela que le questionnement primaire était focalisé sur la création des espaces ayant une intention et en dessinant un plan qui englobe le tout dans un concept pour avoir du sens. En sachant qu’un plan doit être mené par une cohérence pour répondre aux besoins d’un programme.

Par ailleurs, les cours abordaient des concepts plus larges qui ne sont pas forcément évoqués en atelier en matière de sociologie, de techniques de construction ou autres.

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Le saut

entre les échelles

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. »

La petite échelle

Au cours du troisième semestre, l’enseignement s’est libéré de la pandémie et nous avons pu retourner à l’école. Cette fois-ci, nous avons eu 2 professeurs qui supervisaient notre groupe numéro 6 au quatrième étage. Leur accompagnement se caractérisait souvent par des échanges brefs et concis lors des séances de correction. Durant cette période, nous étions encadrés avec beaucoup moins d’heures de cours d’atelier, 3,5 heures en moyenne par semaine contrairement à 13 heures en moyenne en première année. Une réduction importante de 77% d’heures de travail dont nous ignorons la raison.

« Du logement au cours du semestre fini par un équipement sportif dans un lycée », c’était notre programme original qui m’a permis de jongler entre les différents logiciels pour essayer d’expérimenter de nouvelles approches informatiques. Je me suis amusée à faire de belles axonométries et un tas de détails techniques de construction, car le temps de la conception était relativement plus court qu’avant. Les corrections pouvaient aller de suggestions telles que « Ajoutez des arbres et mettez une terrasse végétalisée …etc. », ces commentaires variés étaient peut-être moins aléatoires que les notes. Il a fallu que nous créassions

des problématiques et des solutions dans ce milieu de travail un peu plus spécial. L’échelle de la conception était concentrée une deuxième fois sur le bon fonctionnement des plans comme au deuxième semestre, mais avec l’initiative d’aborder un côté technique de «Comment construire ? ». Cette position à l’égard du projet était essentielle pour franchir les limites de la théorie. D’un autre côté, le calendrier des séances cherchait à nous mettre dans une certaine ambiguïté, nous incitant ainsi à mieux nous organiser. Grâce à cette méthode je terminais mes rendus toujours en avance et j’ai pu assister à tous les cours magistraux et les travaux dirigés ou transversaux.

La grande échelle

Par la suite, une transition vers le quatrième semestre s’effectue, passant du groupe numéro 6 au groupe numéro 3. Un atelier intitulé CMAU « Complexité et morphogénétique architecturale et urbaine » situé au cinquième étage et un cours qui durait 8 heures en moyenne par semaine. Ce groupe se distingue par sa méthode de travail, différente de celle des groupes précédents. Car, aucun site ni projet n’ont été attribués aux étudiants. Dans ce groupe, les étudiants étaient libres de se pencher

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sur le site qu’ils veulent grâce à la consigne « Choisir un site menacé par les effets du changement climatique et proposer un projet en adéquation avec celui-ci. » La liberté du choix initiale était la grande contrainte en raison de la multitude de choix possibles. Après la première semaine du workshop de l’atelier où nous avons assisté à plusieurs conférences, nous étions emmenés à choisir un site dans une après-midi. Tout le monde se lançait sur des déserts, des îles, des zones côtières, le pôle sud et autres. La formation a commencé avec un esprit de « pourquoi pas ? » et avec mon trinôme, nous avons finalement opté pour étudier l’archipel du Svalbard.

Pour entreprendre la réalisation d’un projet à l’échelle nationale, on utilisait la méthode du groupe connue par sa démarche scientifique, c’est «La méthode systémique». Dans un premier temps, on faisait un travail prospectif sans disposer d’un programme préétabli. En étudiant les différents aspects (historiques, géologiques, climatiques, mobilité, socioculturelle… etc.) du site, on a commencé progressivement par définir des intentions de projet fondées sur nos recherches. ses intentions ne sont pas habituelles, nous parlons de stratégie urbaines, socio-économiques, politiques...etc.

Le processus de la conception exigeait une patience et une persévérance constantes, car l’évolution du projet architectural était lente, en prenant en compte la complexité et l’interdépendance de tous les éléments du site. Cela impliquait des ajustements et des modifications tout au long de la phase de création et de l’analyse.

Cette technique était pour but d’appréhender le projet naissant d’un territoire dans sa globalité, et le saut qu’on a fait d’une petite échelle de projets de logements à une immense échelle d’un pays était exceptionnel.

Ce contraste entre le global et le détail à remodeler ma vision encore une fois sur ces deux manières qui, en effet, s’entrecroisent tout le temps.

Qui vient en premier ?

Arriver sur un programme et faire l’architecture ou arriver sur un site et faire l’architecture ?

Lorsqu’il s’agit de concevoir un projet architectural, on arrive souvent aux projets avec un programme prédéfini qui peut être un logement, un équipement ou tout autre type de projet.

De nos jours, le travail de l’architecte est conditionné par une demande précise, des valeurs et des attentes des utilisateurs. Cette volonté qui émane d’une entité publique ou privée et qui s’installe sur un site. Un site auquel l’architecture est intrinsèquement liée, mais avec quel lien ? Les caractéristiques du lieu et son histoire ? où on retrouve une complexité multidisciplinaire qui intègre la sociologie, la psychologie… etc. Cependant, il est important de reconnaître que les enjeux actuels, tels que les changements climatiques, politiques et autres requièrent une planification sagace sur une importante échelle territoriale et temporelle. Dans ce contexte, une première phase d’étude attentive et approfondie pourrait permettre de développer des solutions harmonieuses dans leur environnement. Une méthode de base scientifique qui avant d’avoir un axe créatif possède en parallèle un axe objectif d’étude et de recherche. Des passages entre l’universel et la subjectivité.

Quand est-ce que l’architecte arrive sur un site pour l’analyser, le diagnostiquer dans tous les champs physiques, naturels et anthropologiques et finalement proposer le programme et la stratégie qui conviennent à cette étude ?

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Théorie - réalité

Une métamorphose de l’espace intime

Une nouvelle année, une troisième fois et une dernière avant un autre départ. Le cinquième semestre recroise le groupe d’atelier numéro 4, le programme de ce dernier consistait à faire 3 projets successifs, chacun ayant sa propre échelle et sa dimension différente. L’approche adoptée se concentre tout d’abord sur le traitement de l’espace intime des étudiants. Cet exercice généralement abordé en première année a été décalé et repensé, non seulement temporellement, mais aussi idéologiquement. Il était particulier, car il ne s’agissait pas simplement de concevoir un espace intime. Il changeait même la formule de création à une création via un changement. La question était tout simplement « Transformer l’espace intime pour répondre à un scénario tel que l’accueil d’une nouvelle personne, avoir un enfant, l’amélioration de l’espace, et ainsi de suite ».

Pour entamer l’exercice, on a réalisé un relevé détaillé de nos propres maisons ou chambres, en prenant en compte tous les éléments qui contribuent à l’identité de l’espace et qui définissent son atmosphère. Cela incluait nos meubles, nos objets de décoration et autres. Ensuite, nous avons choisi un scénario spécifique tout en examinant attentivement cet espace existant. Ce der-

nier était projeté dans un futur probable ou imaginaire, afin d’introduire un changement minimal qui pourrait résoudre des problématiques telles que l’intimité, l’ouverture, l’espace ambigu, l’élargissement, la lumière, et bien d’autres encore.

L’échelle de détails et du global

Ce projet qui a duré 3 semaines se veut une recherche de possibilité des réinventions spatiale et intime. Son échelle exploite une dimension de subtilités minimales et significatives. C’était un retour vers un espace domestique personnel après le dernier grand projet du semestre précédent. Cet exercice m’a rappelé comment on se retourne vers un point focalisé, seulement, il n’y avait pas la couche du global comme au quatrième semestre qui réunit des éléments différents, car ici nous n’abordions qu’un seul élément. C’est pourquoi il souligne une sensibilité de l’impact d’un petit changement sur l’espace, ses occupants, sa propre évolution et ses besoins.

L’architecture était un outil d’évolution et de changement qui va diriger le reste de projets où nous avons transformé des réservoirs d’eau non existants et autres à une bibliothèque. Sans site et sans contexte, nous sommes restés dans une série de

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« La théorie sans pratique est vide, la pratique sans théorie est aveugle. »
Immanuel Kant
CHAPITRE lV

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Matrice récapitulative de mon parcours

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théories et de concepts. Quelque chose de déconnecté du monde, de ses problèmes où les possibilités sont utopiques. Un idéal où la lumière est parfaite durant toute l’année et ne pose pas de problèmes, le climat adapté à une forme, pas de questions socioculturelles, pas de règlementation et pas d’évolution contextuelle. Faire surgir une idée seulement d’un programme et de ses constituants. Comment les faire cohabiter ? Quel rapport à créer entre eux ? Comment recréer des usages en transformant un existant ? Des questions indispensables et pertinentes.

Pour finir le semestre, il était temps de reposer les mêmes questions sur un vrai site, le dernier projet était un bâtiment existant qu’on a pu visiter. L’étape de la visite nous a permis de nous familiariser avec l’environnement physique, les caractéristiques du site et ses contraintes ainsi que les qualités et les défauts de la construction. Pour ce recueil d’informations et le programme très chargé et rempli de défis, la durée de 4 semaines était un peu serrée. Il était difficile de penser aux détails comme au premier projet, et le nombre de choix et de décisions à prendre était bien supérieur par rapport à la période du travail. Ceci nous a poussés à attiser notre intuition et nos réflexes afin de trouver une cohérence.

L’accompagnement de l’approche structurelle et historique était également présent, et le mariage entre des principes techniques et théoriques demeure une exigence essentielle pour déterminer ce qu’il faut garder ou démolir. Dans ce projet, la réalité du site mobilisait davantage plus de recherches que de connaissances techniques ou théoriques, car elle présentait des problématiques auxquelles nous n’étions pas familiarisés. En commençant par une réalité personnelle et intime au début et en passant par une pure imagination théorique d’une bibliothèque, nous avons pu atterrir sur une

réalité qui faisait appel au tangible comme à la théorie.

L’idée de vaciller entre toutes ces approches en parallèle était attirante suffisamment pour que je change le groupe au sixième semestre. Je suis allée au groupe d’atelier numéro 3, là où j’étais avant le groupe 4, car je voulais remobiliser tous ces derniers acquis dans un grand projet étalé sur l’entièreté du semestre. Une occasion d’appliquer la méthode systémique et de l’utiliser avec des filtres de vues supplémentaires, et un bagage de critiques sculpté grâce au cinquième semestre. J’ai compris qu’il ne faut pas oublier la principale partie théorique dans une approche scientifique. Une chose que je n’ai pas vraiment appliquée lors du quatrième semestre, puisque, j’étais dans la découverte exploratrice d’une nouvelle méthode.

La simultanéité des différents points de vue ou d’approches crée de nouvelles superpositions et révèle plus d’information sur ce qu’on fait, comment et pourquoi on le fait. Tandis que pouvoir mettre en place un système de pensées pour réaliser un projet n’est pas facile, il est plus simple de commencer par le réel et de faire des allées et des retours à la théorie.

La Posture de l’architecte

Il est essentiel d’approfondir les principes liés à la théorie d’architecture et la compréhension de l’espace pendant la formation. Ce travail va contribuer à notre façon de conjuguer l’architecture avec l’existant.

La recherche d’un équilibre entre la vision créative et l’axe de la réalité pourrait peutêtre donner vie à des interactions fructueuses.

En effet, la théorie en architecture est le complément illimité pour ce qui est réel. La posture de l’architecte est incluse dans ces deux notions, mais avec quelle nuance ?

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CHAPITRE lV

En conclusion, ce rapport de licence d’architecture a retracé quelques parties de mon parcours d’apprentissage au cours de ces années d’études. J’ai exploré diverses théories, méthodologies et approches architecturales afin de développer mes compétences techniques, conceptuelles et créatives.

À travers les différentes optiques de groupes, j’ai eu l’occasion d’avoir une expérience particulière, un chemin de marche et de saut, de lenteur et de vitesse, d’allée et de retour. Ce périple d’études au sein de l’école a été riche en défis, un festin savoureux pour mon esprit et vibrant d’excitation.

Celà ne fait que commencer pour affronter les contraintes qui nous attendent en tant qu’architectes professionnels. Je compte bouger, bouger et bouger, et puis rester dans un mouvement relatif à un état physique ou mental.

Les études d’architecture ont été un lieu où se posent des questions essentielles, où le dialogue prend vie, où la recherche et l’apprentissage se mêlent harmonieusement. Cette aventure ne se limite pas aux murs de cette école, elle s’étend bien au-delà. De nouveaux horizons s’ouvrent à moi, où je pourrai appliquer ce que j’ai appris et continuer à explorer, à créer et à contribuer à la beauté du monde qui m’entoure.

En somme, l’histoire que je raconte est le point d’ancrage de mon voyage. Elle marque la fin d’une étape et le début d’une nouvelle ère empreinte d’ardeur, de créativité et d’un engagement sans limites envers l’architecture.

30 CONCLUSION
ARISUSAMART ALICE MERRIOUT

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