CASA

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CASA

PRÉAMBULE

CASA et son approche

CITÉ VERTE

COHABITAT

Saint-Sacrement, Québec 2013

Saint-Sacrement, Québec 2013 PARVIS

Saint-Roch, Québec 2014

CASERNES SAINT-LOUIS Vieux-Québec, Québec 2022

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Douze ans à son actif, CASA a eu, au fil des années, la chance de voir son équipe s’agrandir et s’enrichir de professionnels de multiples domaines, regroupant à ce jour plus d’une centaine d’employés. Au service de l’environnement et de l’humain, l’entreprise valorise, entre autres, la satis faction client, l’innovation, l’intégrité et le partage. Se spécialisant en requalification de l’existant par des travaux de réfection, de rénovation et de transformation, nos propositions considèrent non seulement la valeur patrimoniale mais également ar chitecturale des bâtiments, une des rai sons pour laquelle nous sommes convain cus d’être l’équipe qu’il vous faut.

C

CAMILLE LAVALLÉE

Architecte + experte en biomasse

Ce sont les idées inovatrices de Camille qui lui doivent sa place au sein de CASA ar chitecture. Au terme de ses études, elle se découvre un intérêt marqué pour l’effet du confort thermique sur les occupants et sur leur perception de l’espace afin de bonifier le côté expérientiel de l’architecture. Dynamique et énergisante, elle propose à tout coup des idées de grandeur qui nous permettent de défier les limites du possible, qui mènent parfois à des situations loufoques.

ANTOINE PÉPIN-PELLETIER

Architecte

Membre de CASA depuis 2019, Antoine prouve à tous les jours qu’une approche pragmatique juxtaposée à une force conceptuelle est une recette gagnante au sein de la pratique. Après ses études en électro-mécanique, il souhaitait redéfinir le regard dans la pratique du concept de performance énergétique, tant par l’intermédiaire des systèmes mécaniques que passifs. Son attitude posée et son soucis du détail font de lui un membre indispensable dans l’équipe.

S

SABRINA DUBÉ

Architecte + experte en ventilation mécanique

Suite à ses études au baccalauréat en architecture à l’Université Laval, Sabrina pour suit sa maîtrise en Scandinavie afin de remodeler son approche à l’architecture (aussi pour les fameux swedish buns). Elle intègre CASA ensuite pour induire un vent de fraîcheur au bureau en s’inspirant des techniques novatrices pour ultimement maxi miser l’architecture du présent. Curieuse et débrouillarde, il ne fait aucun doute qu’elle représente un atout pour l’équipe.

A A

ALEXANDRA PICARD

Architecte + experte en techniques passives

Passionnée par le lien étroit entre l’homme, l’environnement et l’architecture, Alexan dra tente de bonifier l’architecture du présent avec un sensibilité accrue au futur. Dans la pratique, elle tente de réduire les effets pernicieux de l’homme sur l’environnement, de façon directe et indirecte. Prévenir c’est guérir ils disent! Aussi ironique soit-il, elle travaille par anticipation tout en restant très terre-à-terre dans son approche. Elle reste indéniablement à l’affût de du présent pour se soucier de l’existant en parallèle.

JEAN-MICHEL POITRAS ASSOCIÉ

Ingénieur mécanique + expert en mise en service/maintenance

Notre bras droit! CASA profite de son expertise en ingénierie pour faire passer les projets à un niveau supérieur. Homme à tout faire, il souhaitait avoir un quotidien varié et travailler sur plusieurs projets en simultané. Si vous passez nous voir, il risque d’être en train de faire de la mise en service ou de la maintenance, mais son visage fami lier saura vous faire sourir si vous l’attrapez. Jovial et fasciné par la multidisciplinarité, Jean-Michel complète l’équipe de façon irréprochable.

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NOS RÉALISATIONS

CITÉ VERTE

1195 Rue Louis-Adolphe-Robitaille, Québec, QC G1S 2M4

Pionnier de l’utilisation de l’énergie bio masse en Amérique du Nord, notre pro jet multi-résidentiel d’envergure redéfi nit les standards en termes d’efficacité énergétique en se démarquant dans le domaine du bâtiment vert et intelli gent. C’est un total de 800 unités de logement qui sont chauffées par notre centrale d’énergie composée de quatre chaudières à biomasse d’une puissance de 1250 kW chacune. Concrètement, la centrale thermique dessert non seule ment de l’eau chaude aux logements mais achemine également cette eau à un réseau de chauffage urbain pour le chauffage de ceux-ci.

à granule

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Bâtiments consacrés à la chaufferie Silo

COHABITAT

1650 Rue Louis Jetté, Québec, QC G1S 2W3

L’objectif derrière la réalisation de cet écoquartier était de répondre au besoin grandissant de varier les types d’habitationsurbaines et de les rendre sensibles à leur contexte direct et indi rect. Il était important et fort pertinent d’offrir des habitations spécifiques et bien adaptées au climat et au types d’occupants qui allaient s’y loger. Les habitations, organisées autour d’une grande cour centrale permet de dégager le côté Sud et Nord de toutes les habitations de sorte à favoriser la ventilation naturelle et ainsi diminuer les besoins énergétiques reliés à la climatisation en été, par exemple.

naturelle
Logements traversants Ventilation
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LA COUR ARRIÈRE DU PARVIS

302 Rue du Parvis, G1K 6G9

Composer avec le patrimoine bâti exis tant ; c’est la devise du projet ci-présent. Il nous fallait moderniser cette habitation centenaire en ajoutant une extension qui permet aux occupants de profiter du grand air. Cela dit, les enjeux, étant multiples, surtout en termes de choix de matériaux et d’intégration formelle. Le patio ajouté permet de varier les ex périences reliées à l’habitation, élément souvent sacrifié lorsque l’on choisit d’habiter dans un arrondissement histo rique dans un contexte urbain. Le sou cis de son intégration et sa sensibilité au site très spécifique forme un élément distinctif dans la réalisation de ce projet d’échelle moyenne.

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Existant Nouveau

CASERNES SAINT-LOUIS 96 RUE D’AUTEUIL

Nouveau défi pour 2022. Les casernes Saint-Louis font partie du patrimoine archi tectural et culturel de la ville de Québec et comportent plusieurs enjeux qui mènent à l’intervention de notre équipe vis-à-vis l’in tégration de systèmes voués au confort des futurs occupants. La spécificité du site et notre sensibilité à l’environnement nous pousse à défier l’utilisation des systèmes mécaniques pour résoudre le cas des ca sernes.

L’intervention transforme le site patrimonial en logements traversants amenagés pour répondre aux besoins des familles. La mai son Sewell, située du côté nord du terain, est laissée de côté pour l’intégration des systèmes mécaniques puisqu’elle com porte ses propres systèmes indépendants et existants.

L’ajout d’un volume entre deux des bâti ments existants permet d’unifier le site et de créer une cohérence entre les espaces.

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Ajout Salle mécanique

Résidentiel

Esquisse du zonage

PATRIMOINE TOPOGRAPHIE ÉCOLOGIE
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Le système de chauffage par biomasse est celui développé par CASA pour le cas des casernes.

Pourquoi cette énergie plutôt qu’une autre ? En fait, la biomasse utilise une matière non seulement renouvelable et inépuisable mais aussi disponible localement dans le contexte québécois. De plus, elle se dresse au front de la lutte contre les effets de serre, générant un bilan carboneutre. Sur le plan économique, elle présente un bon niveau de stabilité au niveau de son coût, tout en encourageant le développement d’une économie locale. Au niveau du choix du combustible, l’équipe s’est arrêtée sur les granules puisqu’elles possèdent un bon rendement énergétique ainsi qu’un faible taux d’humidité tout en étant les plus com pactes, demandant donc un moins grand besoin d’espace de stockage. D’ailleurs, afin de limiter les inconvénients de l’usage de la biomasse et visant une bonne auto nomie de fonctionnement de la chaudière, nous vous suggérons un silo d’entreposage facile d’accès pour les camions de livraison et assez grand pour contenir les granules nécessaires pour fournir la chaudière pour une période annuelle.

CHAUFFAGEBIOMASSE

Afin de sélectionner la puissance néces saire de votre chaudière à biomasse, nous avons approximé les besoins énergétiques d’un logement type de 8694 pieds cube, tout en considérant l’écart maximal de température que l’on peut ressentir dans un climat québécois et l’étanchéité du bâ timent. Ce calcul permettait l’obtention du résultat de 20865.6 BTU requis, soit 6,12 kW. De manière à chauffer l’entièreté des logements, nous multiplions ce besoin par 18, ce qui résulte en une demande totale de 110 kW. Dans le but d’effectuer une double vérification de ce résultat, nous l’avons mis en comparaison avec notre projet de la Cité-Verte à l’intérieur d’un rapide calcul de proportion. Celle-ci nécessitant quatre chaudières d’une puissance de 1250 kW chacune pour ces 800 unités d’habitation, une règle de 3 permet de confirmer que votre besoin énergétique pour 18 loge ments est de 112,5 kW soit une puissance très proche de la première obtenue. D’ail leurs, étant très satisfaits du service obte nu lors de ce projet, nous penchons une fois de plus pour la gamme de produits Viessmann, plus précisément la chaudière Vitoflex 300 RF-150. Celle-ci permet une puissance minimale de 45 kW et maximale de 150 kW, ce qui couvre les variations de besoins des différentes typologies de lo gement ainsi que ceux des espaces com muns intérieurs à chauffer qui n’étaient pas inclus dans le calcul initial.

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FONCTIONNEMENT D’UNE CHAUDIÈRE À GRANULES

La chaudière agit de foyer qui effectue la combus tion des granules et par lequel traverse un circuit d’eau chaude qui distribue aux différents logements la chaleur par l’entremise d’un système de planchers radiants. L’eau circule dans le système grâce à une pompe située près de la chaudière. Un ballon d’hy droaccumulation emmagasine la chaleur en surplus, limite les pertes d’énergie et permet d’assurer une température constante de la chaudière. D’autre part, un silo de stockage alimente la chaudière et une che minée permet l’évacuation de ses fumées qui réduit au minimum les efforts de déplacement et de trans port pour le fonctionnement de votre système. Pour le dimensionnement de l’entrepôt à granules ; consi dérant qu’un espace d’environ 6 mètres cube couvre les besoins de chauffage d’un logement moyen an nuellement, nous vous proposons un silo avec une empreinte au sol de 6x3m, qui se logerait bien dans la salle technique, ce qui laisse amplement d’espace pour les éléments de mécanique.

Évacuation

Stockage

Bûche de bois

Bûches de bois Granules de bois Sciures de bois

Granules de bois Sciures de bois

Circuit d’eau pour chauffage

Chaudière

Ballon d’hydroaccumulation

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Considérant que les planchers des ca sernes sont déjà sujets à une reformula tion complète, cela nous apparaît comme la parfaite occasion pour l’installation de planchers radiants.

Pourquoi ce système plutôt qu’un autre ? Les systèmes traditionnels fonctionnent généralement en chauffant l’air ambiant qui monte naturellement au plafond et s’y accumule. Afin d’avoir un environnement plus chaud, les usagers auront tendance à augmenter la température de plus en plus, créant une surchauffe qui assèche l’air et gonfle la facture reliée aux coûts de chauffage. La prochaine section explique ra les particularités et le principe du chauf fage radiant. Il vous garantit une véritable source d’économie autant par sa perfor mance que par sa durabilité et son respect de l’environnement. Par ailleurs, étant don né qu’un tel système ne fonctionne pas par production d’air pulsé ni par déplacement d’air, il réduit la présence de poussières et de particules en suspension dans l’air, le rendant donc moins allergène ; autre avan tage intéressant lié au confort des usagers.

PLANCHERSRADIANTS

Sur une note plus technique, afin de maxi miser l’inertie thermique ainsi que la res titution de chaleur, nous planifions poser vos planchers radiants sur une dalle de béton. Afin que la température de cette dernière soit uniforme, les tuyaux y seront installés avec un intervalle de 9 pouces. Cela indique qu’avec une superficie totale de plancher égalant 10 400 pi2, la tuyau terie requise serait de 15 600 pi de tuyaux. Ces produits seront acquis par l’entremise d’Écosolaris, un de nos multiples parte naires de confiance.

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FONCTIONNEMENT DES PLANCHERS RADIANTS

Ce système repose sur un principe simple consistant à transférer la chaleur d’une surface à une autre. La chaleur est donc premièrement répartie dans l’espace habitable, par le sol, puis absorbée par les objets et finalement redistribuée partout dans les pièces. La nature tendant toujours vers l’équilibre, la chaleur se propage jusqu’à l’obtention d’une température équilibrée et constante créant ainsi une sensation de bien-être et de confort hors pair. Par ailleurs, ce système doit être alimenté par une chaudière qui dans le cas de ce projet fonctionnerait avec l’énergie biomasse.

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Configuration des boucles Acheminement des tuyaux

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VENTILATION

Le projet des casernes permet l’aménage ment de logements traversants, favorisant ainsi une circulation et un apport en air frais constant. C’est d’ailleurs une opportunité que nous avons explorée et exploitée au paravant dans le projet Cohabitat à Qué bec. Dans cette mesure, il devient justifié de privilégier la ventilation simple-flux, qui s’occupe d’extraire l’air vicié uniquement, comparativement à la ventilation doubleflux, qui assure un apport en air frais mé canisé également. La bonne perméabilité existante de la maçonnerie favorise l’ap port d’air frais à l’intérieur du projet et per met d’intégrer une technique passive avec un système mécanique.

La VMC simple-flux ne permet toutefois pas un apport en air frais filtré de polluants et chauffé comme la VMC double-flux. Toutefois, nous croyons que, dans les cas des casernes, les efforts d’intégration et les coûts engendrés ne justifient pas les effets qui seront obtenus, en particulier avec l’ins tallation d’un système hygroréglable.

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VENTILATION MÉCANIQUE

L’utilisation d’une VMC réglable selon l’hygrométrie per met de générer des économies d’énergie par rapport à des systèmes de ventilation autoréglables car le débit d’air s’adapte aux besoins réels du logement. On ob serve donc une dépense énergétique moindre afin de ne faire fonctionner la VMC que lorsque le taux d’humidi té est trop élevé, sans compter la diminution des déper ditions de chaleur par renouvellement de l’air. Le choix d’utiliser une VMC simple-flux hygroréglable de type B, qui contient, à la différence du type A, des entrées d’air qui sont elles aussi hygroréglables en plus des bouches d’extractions hygroréglables, est justifié par le meilleur contrôle de l’humidité, une meilleure qualité de ventilation et donc, un confort optimal. La gestion de l’humidité est un facteur non négligeable dans le cas des casernes, où les murs de maçonnerie présentent déjà des traces de moisissure. Nous abordons d’ailleurs la gestion de cette contrainte plus en détail dans les pages qui suivent.

En somme, la VMC simple-flux hygroréglable de type B permet une qualité d’air supérieure, un meilleur contrôle du débit d’air, une intégration non apparente, un entretien facile et un ajustement autonome.

VENTILATION NATURELLE

Comme mentionné précédemment, nous allons tirer profit du fait que les casernes permettent l’aménage ment de logements traversants, favorisant une ventila tion naturelle croisée pour un confort optimal. En effet, on peut ainsi créer un flux d’air continu d’une pièce à l’autre par des fentes sous les portes intérieures ou par des aérateurs dans les murs ou les portes. L’ancienne té du bâtiment et l’isolation discrète que nous voulons installer permet aux murs d’utiliser leur perméabilité na turelle pour maximiser le flux d’air à l’intérieur des loge ments.

Les entrées d’air hygro-sensibles se présentent sous forme de grilles de ventilation au-dessus des fenêtres.

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Entrées et sorties d’air Ventilation croisée + Effet cheminée Bouche d’extraction hygroréglable Air frais Air vicié

AMÉNAGEMENT+CLIMATISATION

En ce qui a trait à la climatisation au Qué bec, pour la majorité d’entre nous, la cha leur n’est problématique que quelques semaines par année. Nous croyons donc , dans le cas des casernes, qu’il est possible de passer à travers l’été sans trop souffrir de la chaleur sans climatisation mécanique. Toujours avec une optique de réduction de la demande énergétique, nous défendons la position qu’il est possible d’avoir des es paces intérieurs frais sans recourir à une unité de climatisation.

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LES ARBRES POUR CLIMATISER

Les casernes présentent une abondance d’espaces verts. On pourrait même affirmer que chaque bâ timent qui les constitue est entouré de végétation. Cette verdure permet de réduire les effets désa gréables des îlots de chaleur urbains en procurant fraîcheur et ombrage. En effet, la simple proximité à une végétation procure de la fraîcheur aux bâtiments par la transpiration végétale produite lors de la respiration qui contribue à faire baisser la température de l’air.

L’ajout d’arbre vis-à-vis des ouvertures les plus vul nérables lors des périodes caniculaires, soit l’Ouest et l’Est permet de diminuer le risque de surchauffe en période caniculaire. Travaillant de paire avec les vents dominants, l’aménagement permet de maxi miser l’apport en refroidissement.

Dans son processus de respiration, l’arbre use d’un mécanisme endothermique pour renvoyer son énergie résultante sous forme de transpira tion froide à son environnement direct.

L’ajout de pares-soleil permet de limiter l’entrée de lumière franche lors des périodes estivales et de diminuer les risques de surchauffe. Aussi, le feuillage des arbres agit comme brise-soleil naturel en été tout en laissant passer les rayons solaires en hiver.

En période hivernale, l’entrée de lumière non-fil trée permet de chauffer le bâtiment de façon passive. Les végétaux ont la propriété de retenir la neige en hiver et de créer une couche d’isola tion naturelles extérieure, de façon à tamiser les vents.

Érable Pommetier Chêne
16 été hiver
Essences à privilégier
LE RÔLE DES PARES-SOLEIL

Les informations actuelles ne nous per mettent pas de statuer quant à la meilleure technique d’isolation. Toutefois, à notre avis, l’isolation par l’extérieur ainsi que celle au cœur des murs de maçonnerie ne sont pas envisageables pour des raisons de conser vation et respect du patrimoine. L’option d’isoler par l’intérieur présente, quant à elle, son lot de défis, notamment au niveau de la gestion de l’humidité, qui risquerait de s’ac cumuler dans les murs, accentuant ainsi en core davantage le problème déjà présent dans la pierre. À la lumière de ces informa tions, nous proposons une approche plus minimaliste et préconisons une isolation au niveau des planchers, des fenêtres et du toit uniquement.

HUMIDITÉ+ISOLATION

Test d’infiltrométrie

D’abord et avant tout, nous croyons qu’il serait pertinent d’effectuer un test d’infiltro métrie. Il s’agit d’un test de rendement qui permet d’évaluer la quantité d’air extérieur qui pénètre dans le bâtiment. On pourrait ainsi vérifier l’étanchéité des murs de pierre constituant l’enveloppe de la caserne. Les informations obtenues dresseraient le portrait de la situation et présenteraient un indice sur la performance énergétique éventuelle du bâtiment relativement aux pertes de chaleur en raison de fuites d’air. Il serait ensuite possible de faire un choix plus éclairé au niveau du type d’isolation employé, par exemple.

Le test consiste à fermer toutes les ouver tures qui donnent sur l’extérieur (fenêtres, portes, cheminées, etc.). Ensuite, un venti lateur d’extraction est placé dans la porte d’entrée scellée afin de dépressuriser le bâtiment. Finalement, on vérifie que le re nouvellement de l’air par heure ne dépasse pas une certaine valeur. À titre de référence, cette valeur est de 1,5 RAH pour la norme Novoclimat.

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La gestion de l’humidité est un enjeu dont on ne peut faire fi dans l’aménagement du site patrimonial des casernes.

Afin de recréer l’équilibre hygrométrique dans les murs, plusieurs solutions sont envisagées. D’abord, nous suggérons de poser un enduit perspirant, comme un enduit à base de chaux, afin d’éviter à nouveau le développement de moisissure dans le bas des murs extérieurs. Ensuite, nous proposons d’intégrer un drainage périphérique par l’utilisa tion d’un drain français avec membrane drainante afin de récupérer et d’acheminer l’eau liquide. De plus, nous encourageons l’utilisation d’une surface poreuse aux abords des casernes, contrairement à l’asphalte actuelle, le but étant de permettre à l’eau de s’évacuer par capillarité au lieu d’infiltrer les murs. L’ utilisation de dalles de stationnement perméable s’inscrit dans cette même intention et sera détaillée dans la prochaine section.

ISOLATION

Les murs de pierre d’origine présentent tout de même une certaine épaisseur (600 mm) pour per mettre la conservation de la chaleur. De plus, le test d’infiltrométrie permettrait possiblement de cibler les endroits à sceller davantage pour une meil leure étanchéité. Pour ce qui est de l’isolation des planchers et du toit, nous suggérons l’utilisation de cellulose. En effet, il s’agit d’un éco-matériau issu de papier recyclé défibré, broyé et traité. Il est facile à poser en raison de sa flexibilité et de sa compressi bilité. Il s’agit également d’un des éco-matériaux les moins cher tout en se classant parmi les meilleurs isolants thermiques et acoustiques. De plus, il est très facilement disponible au Québec, notamment par l’entremise d’un de nos fabricants de confiance: Igloo Cellulose.

Finalement, nous proposons également l’utilisation de fenêtres à double vitrage pour de meilleures performances énergétiques. Le système à double vitrage est composé de deux lames de verre, per mettant de créer une couche d’air intermédiaire contenant des gaz qui constituent une barrière isolante efficace. Il permet ainsi de créer une isola tion thermique et acoustique optimisée, privilégiant par le fait même un meilleur confort dans les es paces intérieurs. Le double vitrage offre un coeffi cient thermique de 1,1 alors que le triple vitrage, 0,8. Considérant que les deux types de fenêtres offrent une performance considérée comme supérieure, que les fenêtres à triple vitrage sont d’autant plus dispendieuses et que les casernes comprennent une grande fenestration, nous croyons qu’il serait plus approprié d’installer des fenêtres à double vi trage dans l’optique d’un rapport coût/avantage.

Enduit de chaux Revêtement
Drain Gravier Membrane 18 Pare-vapeur Cellulose
Drain
HUMIDITÉ Zones présentant des traces de moissisure en raison d’une accumulation d’eau
de sol perméable
Isolation de la toiture de la salle mécanique
français

DALLE ALVÉOLÉE

En réponse à une topographie très va riée d’un bout à l’autre du site, il nous fal lait trouver une façon d’augmenter la ré sistance aux risques reliés à l’écoulement des eaux dans cette réhabilitation. Le choix d’une dalle alvéolée perméable fut de mise dans l’espace de stationnement Sud afin de composer avec le taux d’humidité très élevé. Durable et ultra-résistante aux in tempéris, elle contribue à lutter contre la contamination des nappes phréatiques et à diminuer les risques d’innondations. Écoresponsable et facile à poser il ne fait nul doute que c’est le choix idéal pour re médier aux enjeux bioclimatiques.

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COMPOSITION DE LA DALLE

Gazon Fond de base

Plastique recyclé Sable

Le choix de gazon est pertinent dans la me sure où les résultats seront les plus effectifs avec un type qui possède idéalement de longues racines pour bien s’ancrer dans le sol. Le sable (gros sable ou poussière de pierre) permet de bien intégrer la dalle sur le sol. Finalement, le fond de base dépend de l’utilisation et de l’endroit où la dalle est posée. Dans le cas des casernes, il serait préférable de mélanger les agrégats à de la terre pour stimuler la croissance des végé taux.

01. Excès d’eau évaporé 02. Ruisellement 03. Infiltration

SON FONCTIONNEMENT

En trois temps, la dalle permet la rétention des eaux pluviales et la diminution des risques néfastes sur le cadre bâti environ nant. L’excès d’eau qui n’est pas absorbé par les végétaux ou qui n’inflitre pas le sol est donc évaporé. La composition quadril lée permet de faire ruisseller l’eau de part et d’autre de la dalle. Finalement, seulement une partie de l’eau pluviale s’infiltre dans le sol et les végétaux permettent de trier les matières polluantes.

Portrait du contexte végétal + ajout de la dalle perméable

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INTÉGRATION

La réflexion derrière l’intégration des diffé rents systèmes choisis a été faite en fonc tion des enjeux patrimoniaux et constructifs du bâtiment. Le site, constitué de plusieurs bâtiments indépendants, impose un enjeu inévitable : comment connecter les diffé rents éléments de mécanique ?

Celle-ci doit être intégrée au bâtiment de façon à limiter les pertes énergétiques et les dommages dû aux conditions environ nementales. Ainsi, nous avons décidé d’éle ver la mécanique en toiture pour s’assurer que celle-ci communique avec chaque partie, ajoutée ou non, des casernes.

Nous avons prévu un vide technique ho rizontal en toiture afin de distribuer les conduits de ventilation et du système de chauffage. De plus, un vide technique ver tical traverse chaque logement. Ce vide distribue d’une part et d’autre la cuisine et la salle de bain qui se retrouvent face à face, divisées par le mur central. Un per cement devra être effectué dans ce mur pour chaque logement afin de connecter les deux pièces au vide technique. Nous avons choisi de ne pas installer la méca nique sous le sol afin de limiter les impacts sur les fondations et minimiser les perce ments structuraux.

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L’ajout d’un espace entre la salle mécanique et la caserne permet d’uniformiser les systèmes. L’intégration en toiture nécessite toutefois de se conformer aux différences de hauteur ce qui crée quelques déviations inévitables (notamment au niveau de la porte cochère et de l’ajout). La décision d’opter pour une ventilation mécanique à simple flux libère notamment un certain encombrement dans le vide technique.

La salle mécanique se situe dans un bâtiment dédié assez spacieux afin d’accueillir l’espace nécessaire à l’entreposage des granules. Cet entreposage est de taille optimale et permet au bâtiment d’être indé pendant, au niveau du chauffage, pour une période annuelle. Une porte placée là où existait une fenêtre permet un accès facile à l’entreposage. Celle-ci étant située face au stationnement, l’accès des camions en est facilité.

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Vue en plan des systèmes
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Vue en coupe de la salle mécanique
10 Air frais Air vicié

ANNEXE

Guide d’installation et mode d’emploi

à l’intention de l’ingénieur et de l’entrepreneur en chauffage

Vitoflex 300-RF 150, 220, 300, 400 et 540

Chaudière à bois

Gamme de puissances :

RF 150 154 à 512 MBH (45 à 150 kW)

RF 220 205 à 751 MBH (60 à 220 kW)

RF 300 273 à 1 024 MBH (80 à 300 kW)

RF 400 341 à 1 365 MBH (100 à 400 kW)

RF 540 478 à 1 843 MBH (140 à 540 kW)

Vitoflex 300-RF

IMPORTANT

Assurez-vous de lire et de comprendre ces directives avant de commencer l’installation et la mise en service. Le non-respect de ces directives d’installation a pour effet de rendre toutes garanties nulles et non avenues.

Effectuer des travaux sur le matériel L’installation, le réglage et l’entretien de ce produit doivent être effectués par un entrepreneur en chauffage agréé compétent et expérimenté en matière d’installation et d’entretien de chaudière de chauffage à eau chaude. Aucune pièce de la chaudière ni de la boîte de commande ne peut être réparée ni entretenue par l’utilisateur. Assurez-vous que l’alimentation électrique principale du matériel, du système de chauffage et de tous les dispositifs de commande externes est désactivée.

Prenez des précautions dans tous les cas pour éviter l’activation accidentelle de l’alimentation électrique pendant les travaux d’entretien.

L’installation, l’entretien et la réparation inadéquats peuvent entraîner des dommages matériels, des blessures graves et la mort.

IMPORTANT

Lisez et conservez ces directives pour référence ultérieure.

Le produit peut varier de l’illustration Conservez ce document dans le cartable d’entretien

5603 879 - 01 03/2017

A. Dimensionnement de la chaudière

Mécanique

Dimensions de la chaudière

BR Raccord de retour BS Raccord d’alimentation

Dimensions

BR BS

Modèle de chaudière RF150 220 300 400 540 apo (mm)157/16 (392)16 (406) 16 (406) 18e (466)18e (466) bpo (mm) 60f (1 541) 60 (1 525)7313/16 (1 875)707/8 (1 800)7915/16 (2 030) cpo (mm)141/16 (358)141/16 (358)137/8 (352) 14c (375)14c (375) dpo (mm) 75d (1 908)85e (2 168)86d (2 182)96c (2 457)99b (2 527) epo (mm)1115/16 (303)127/16 (316)127/16 (316)129/16 (319)129/16 (319) fpo (mm)43 (1 093)467/16 (1 179)467/16 (1 179)48 (1 219) 50e (1 279) gpo (mm)3 (DN 80) 3 (DN 80)5 (DN 125)5 (DN 125)5 (DN 125) hpo (mm)12213/16 (3 120)13413/16 (3 424)14813/16 (3 780) 157f (4 004) 1665/8 (4 232) kpo (mm)149/16 (370)149/16 (370)175/16 (440)175/16 (440)249/16 (548) lpo (mm) 34a (870)45a (1 150)45a (1 150)54c (1 390)54c (1 390) mpo (mm) 69b (1 765) 7911/16 (2 024)7911/16 (2 024)891/16 (2 262)9113/16 (2 332) npo (mm)717/8 (1 825)821/16 (2 084)821/16 (2 084) 95e (2 422)*1 98d (2 492)*1 opo (mm)279/16 (700)279/16 (700)279/16 (700)279/16 (700)293/16 (742) ppo (mm) 34a (870)45a (1 150)45a (1 150)54c (1 390)54c (1 390) qpo (mm) 26b (673)26b (673)26b (673)26b (673)29b (750) rpo (mm) 41e (1 050)52e (1 330)52e (1 330) 617/8 (1 570)617/8 (1 570)

*1 Pour les chaudières Vitoflex 300-RF 400/540, l’engrenage de la suspension est détachable.

22 5603 879 –01
Chaudière Vitoflex 300-RF – installation et mode d’emploi

Chaudière Vitoflex 300-RF – installation et mode d’emploi Dimensions de la chaudière (suite)

Mécanique

Légende

A Raccord de retour de la chaudière B Raccord d’alimentation de la chaudière

C Système de décendrage automatique (facultatif)

Dimensions

Modèle de chaudière RF150 220 300 400 540 apo (mm) 119b (3 035)120b (3 059) 1347/16 (3 415) 136d (3 457) 1451/16 (3 685) bpo (mm)889/16 (2 250) 89b (2 274) 1039/16 (2 630)10215/16 (2 614)1117/16 (2 842)

Chaudière

Vitoflex 300-RF – installation et mode d’emploi

Données techniques

Mécanique

Modèle de chaudière RF 150RF 220RF 300RF 400RF 540

Puissance maximale MBH (kW)512 (150)751 (220)1 024 (300)1 365 (400)1 843 (540)

Puissance minimale1 MBH (kW)154 (45)205 (60)273 (80)341 (100)478 (140) Rendement 85 %

Teneur en humidité du combustible2 % W 35

Taille des copeaux de bois3 G 30 / G 50 conformément à la norme CAN/CSA-B366. 1-M91 Gaz de combustion

Tuyau de raccordement de gaz de combustion 7 A

Débit massique; W5; O2 6 %

Débit volumétrique; W5; O2 6 %; 150 °C (302 °F)

Débit massique; W35; O2 8 %; Débit volumétrique; W35; O2 8 %; 150 °C (302 °F)

Température moyenne du gaz de combustion à pleine charge4

Température moyenne du gaz de combustion à charge partielle4

Tirage d’air de la cheminée requis

Raccordements électriques

Raccordements électriques, total

Allumeur

Ventilateur de gaz de combustion

Ventilateur rotatif

Tarière d’alimentation

Appareil de grille roulante

Consommation d’électricité à pleine charge

Consommation d’électricité à charge partielle

po (mm)

lb/s (g/s) pi³/s (m³/s) lb/s (g/s) pi³/s (m³/s)

°F (°C)

°F (°C)

Pa

kW kW kW kW kW kW kW kW

97/8 (250)

0,18 (80,4) 3,1 (0,09) 0,24 (106,9) 4,2 (0,12)

97/8 (250) 0,26 (117,9) 4,9 (0,14) 0,35 (156,9) 6,7 (0,19)

117/8 (300) 0,35 (160,8) 6,7 (0,19) 0,47 (213,9) 8,8 (0,25)

2,67 1,6 0,55 0,12 0,37 0,03 1,032 0,355

2,85 1,6 0,55 0,12 0,55 0,03 1,108 0,369

137/8 (350)

0,47 (214,4) 8,8 (0,25) 0,63 (285,2) 12,0 (0,34)

137/8 (350) 0,64 (289,44) 12,4 (0,35) 0,85 (385,1) 16,2 (0,46) 320 (160) 266 (130) ±0

3,6 1,6 0,75 0,12 1,1 0,03 1,521 0,434

3,98 1,6 1,1 0,12 1,1 0,06 1,868 0,480

3,63 1,6 1,1 0,12 0,75 0,06 1,753 0,460

23 5603 879 –01

B. Calcul de la demande énergétique

C.
Dimensionnement plancher radiant

VENTILATEURS CENTRIFUGES ET EXTRACTEURS LINÉAIRES POUR CONDUITS

SVE SVE/PLUS

SVE : Extracteurs linéaires pour conduits, faible niveau sonore, montés à l’intérieur d’une enveloppe acoustique.

SVE/PLUS : Extracteurs linéaires pour conduits, faible niveau sonore, montés à l’intérieur d’une enveloppe acoustique isolante de 40 mm, phono-absorbante.

Ventilateur :

• Enveloppe acoustique revêtue de matériau phono-absorbant.

• Turbine à aubes à réaction, sauf modèles 100-125-150-160-200/H, avec turbine multipale.

• Brides normalisées en aspiration et impulsion, pour faciliter l’installation dans les conduits.

• Équipés d’un regard rabattable, sauf modèles 100-125-160/L-150/L.

• Pieds de support intégrés dans le caisson, ce qui en facilite le montage.

• Circulation de l’air linéaire.

Moteur :

• Moteurs à rotor extérieur, avec protection thermique incorporée, classe F, roulements à billes, protection IP54.

• Monophasés 230 V 50 Hz / 60 Hz réglables.

• Température maximale de l’air à transporter : + 50 °C.

Finition :

• Fini anticorrosion en tôle d’acier galvanisée.

Code de commande

SVE/PLUS 150/H

SVE : Extracteurs linéaires pour conduits SVE/PLUS : Extracteurs linéaires pour conduits, avec isolation de 40 mm

Caractéristiques

Diamètre bouche en mm

Niveau débit H : haut débit L : bas débit

S

Interrupteur marche/arrêt incorporé

D. Dimensionnement extracteur 12
SVE SVE/PLUS : Regard rabattable, sauf modèles 100-125-150/L-160/L Version
Isolant acoustique de 40 mm modèle SVE/PLUS
S avec interrupteur intégré
30
41 6
7
42 12
9
49 11
41 9,5
2018
46 17,5
2018
44 21,5
1350
46 27 Backward 2018 Vitesse (tr/min) Intensité maximale admissible 230 V (A) Puissance électrique max. (kW) Débit maximum (m3/h) Niveau sonore rayonné dB(A) Poids approx. (kg) Type de turbine According ErP
techniques SVE-100/L 1800 0,45 0,10 290
5,5 Forward 2018 SVE-125/H 2340 0,75 0,18 370
Forward 2018 SVE-125/L 1800 0,45 0,10 310 31 5,5 Forward 2018 SVE-150/H 2250 1,00 0,25 490 40 7 Forward 2018 SVE-150/L 1800 0,45 0,10 355 30 6 Forward 2018 SVE-160/H 2250 1,00 0,25 490 40
Forward 2018 SVE-200/H 1400 0,75 0,18 760
Forward 2018 SVE-200/L 2650 0,70 0,18 665 41
Backward 2018 SVE-250/H 2400 0,75 0,18 1140
Backward 2018 SVE-250/L 2750 0,75 0,17 684
Backward
SVE-315/H 1400 0,65 0,14 1150
Backward
SVE-350/H 1400 0,85 0,20 1524
Backward 2018 SVE-400/H
1,20 0,30 1957

VENTILATEURS CENTRIFUGES ET EXTRACTEURS LINÉAIRES POUR CONDUITS

Dimensions (mm)

SVE/PLUS

SVE-100/L 300 265 82,5 180 100 36 7 330 205 372 SVE-125/L 300 265 80,5 180 125 36 7 330 205 372 SVE-125/H 300 265 80,5 180 125 36 7 330 205 372 SVE-150/L 300 265 88,5 180 150 40 7 330 205 380 SVE-150/H 300 260 100 195 150 40 7 330 190 380 SVE-160/H 300 260 100 195 160 40 7 330 190 380 SVE-200/L 400 350 127 250 200 40 7 430 270 480 SVE-200/H 400 350 127 250 200 40 7 430 270 480 SVE-250/L 400 350 142 290 250 48 7 430 280 496 SVE-250/H 400 350 142 290 250 48 7 430 280 496 SVE-315/H 515 480 175 355 315 48 7 545 405 610 SVE-350/H 575 545 211,5 410 350 58 7 605 445 690 SVE-400/H 650 610 230 455 400 74 7 680 520 800

SVE/PLUS-100/L 380 350 100 230 100 35 7 410 290 450 SVE/PLUS-125/L 380 350 100 230 125 35 7 410 290 450 SVE/PLUS-125/H 380 350 100 230 125 35 7 410 290 450 SVE/PLUS-150/L 380 350 110 230 150 35 7 410 290 450 SVE/PLUS-160/L 380 350 110 230 160 35 7 410 290 450 SVE/PLUS-150/H 380 335 165 265 150 37,5 7 405 265 455 SVE/PLUS-160/H 380 335 165 265 160 37,5 7 405 265 455 SVE/PLUS-200/L 460 450 162 285 200 37,5 7 490 380 535 SVE/PLUS-200/H 460 450 162 285 200 37,5 7 490 380 535 SVE/PLUS-250/L 460 450 156 310 250 52,5 7 490 380 565 SVE/PLUS-250/H 460 450 156 310 250 52,5 7 490 380 565 SVE/PLUS-315/H 565 540 210 390 315 57,5 9 595 440 680 SVE/PLUS-350/H 650 600 233,5 435 350 57,5 9 680 525 765 SVE/PLUS-400/H 650 680 263,5 500 400 77,5 9 680 600 805

14
A B C1 C2 øD1 L øD2 EC1 EC2 T
B C1 C2 øD1 L øD2 EC1 EC2 T
A
SVE

Caractéristiques techniques

SVE/PLUS-100/L

Vitesse (tr/min)

Intensité max. admissible 230 V (A)

Puissance électrique max. (kW)

Débit maxi mum (m3/h)

sonore rayonné dB(A)

de

approx. (kg)

1800 0,45 0,10 290 27 9 Forward 2018

SVE/PLUS-125/H 2340 0,75 0,18 370 38 9,5 Forward 2018

SVE/PLUS-125/L 1800 0,45 0,10 310 28 9 Forward 2018

SVE/PLUS-150/H 2250 1,00 0,25 490 36 12 Forward 2018

SVE/PLUS-150/L 1800 0,45 0,10 355 26 9,5 Forward 2018

SVE/PLUS-160/H 2250 1,00 0,25 490 36 12 Forward 2018

SVE/PLUS-160/L 1800 0,45 0,10 355 26 9,5 Forward 2018

SVE/PLUS-200/H 1400 0,75 0,18 760 38 16,5 Forward 2018

SVE/PLUS-200/L 2650 0,7 0,18 640 37 13,5 Backward 2018

SVE/PLUS-250/H 2400 0,75 0,18 1140 44 15 Backward 2018

SVE/PLUS-250/L 2750 0,75 0,17 705 36 14 Backward 2018

SVE/PLUS-315/H 1400 0,65 0,14 1315 41 23 Backward 2018

SVE/PLUS-350/H 1400 0,85 0,20 1555 38 29,5 Backward 2018

SVE/PLUS-400/H 1350 1,20 0,30 2310 41 33 Backward 2018

Erp. (Energy Related Products)

Contenu de la Directive 2009/125/EC téléchargeable depuis le site web de SODECA ou programme de sélection QuickFan

Caractéristiques acoustiques

Les valeurs indiquées sont déterminées à l’aide de mesures de puissance sonore en dB(A) obtenues en champ libre à une distance équivalente à deux fois l’envergure du ventilateur plus le diamètre de la turbine, avec un minimum de 1,5 m.

Spectre de puissance acoustique Lw(A) en dB(A) par bande de fréquence en hertz SVE

63 125 250 500 1000 2000 4000 8000

SVE-100/L 23 31 36 35 34 35 31 25

SVE-125/H 23 33 37 35 34 35 31 25 SVE-125/L 21 31 32 34 35 36 32 26 SVE-150/H 33 43 47 45 44 45 41 35 SVE-150/L 31 41 42 44 45 46 42 36 SVE-160/H 31 41 42 44 45 46 42 36 SVE-200/H 28 39 46 47 47 45 42 33

SVE/PLUS

SVE/PLUS-100/L

63 125 250 500 1000 2000 4000 8000

SVE-200/L 29 40 47 48 48 46 43 34

SVE-250/H 27 37 42 48 47 46 43 35 SVE-250/L 35 45 50 56 55 54 51 43 SVE-315/H 30 40 45 52 53 51 48 39 SVE-350/H 29 39 43 50 51 49 47 38 SVE-400/H 32 42 46 53 54 52 50 41

63 125 250 500 1000 2000 4000 8000 63 125 250 500 1000 2000 4000 8000

SVE/PLUS-125/H 30 43 45 40 35 39 37 34 SVE/PLUS-125/L 20 33 35 30 25 29 27 24 SVE/PLUS-150/H 28 41 40 39 36 40 38 35 SVE/PLUS-150/L 18 31 30 29 26 30 28 25 SVE/PLUS-160/H 28 41 40 39 36 40 38 35 SVE/PLUS-160/L 18 31 30 29 26 30 28 25

SVE/PLUS-200/H 26 40 45 43 39 40 39 33

SVE/PLUS-200/L 25 39 44 42 38 39 38 32

SVE/PLUS-250/H 32 45 48 51 46 48 47 42 SVE/PLUS-250/L 24 37 40 43 38 40 39 34 SVE/PLUS-315/H 27 40 43 47 44 45 44 38

SVE/PLUS-350/H 26 39 41 45 42 43 43 37 SVE/PLUS-400/H 29 42 44 48 45 46 46 40

13
Niveau
Poids
Type
turbine According ErP Spectre de puissance acoustique Lw(A) en dB(A) par bande de fréquence en hertz
20 31 34 30 25 29 27 24

BIBLIOGRAPHIE

//PRÉCÉDENTS

Cité verte

PHOTOGRAPHIES: https://www.voirvert.ca/projets/suivideprojet/ecoquartier-la-cite- verte CARTE: https://www.viessmann.ca/en/references/cite-verte-quebec.html Cohabitat

PHOTOGRAPHIES: https://tergos.qc.ca/realisations/12r04_cohabitat-quebec/

PLANS: https://guideperrier.ca/cohabitat-quebec-un-modele-de-cohabitation-urbaine/ Cours arrière du Parvis

PHOTOGRAPHIES : https://tergos.qc.ca/realisations/13r21_du-parvis/

/01 CHAUFFAGE BIOMASSE

Information :

https://www.quelleenergie.fr/economies-energie/chaudiere-granules-bois-pellets/fonctionnement https://www.hydroquebec.com/data/developpement-durable/pdf/fiche-biomasse-2021.pdf

Fiche technique :

https://www.viessmann.ca/content/dam/public-brands/ca/pdfs/doc/bio/pyrot_ii_fr.pdf/_jcr_content/rendi tions/original.media_file.inline.file/pyrot_ii_fr.pdf

/02 PLANCHERS RADIANTS

Information :

https://ecosolaris.com/chauffage-radiant-synonyme-de-confort/

Fiche technique :

https://ecosolaris.com/faq-reponses-aux-questions-les-plus-frequentes-a-propos-des-planchers-radiants/ https://ecosolaris.com/categorie-produit/chauffage-radiant/tuyau-pex-pour-chauffage-radiant/

/03 VENTILATION

Information :

https://www.sodeca.com/fr/soluciones/colectivas#parentHorizontalTab1 https://www.ecohabitation.com/guides/3635/tout-sur-la-ventilation-residentielle/ https://lacentrale-eco.com/conseils/ventilation/differences-entre-vmc-simple-flux-et-ventilation-double-flux.html https://www.quelleenergie.fr/economies-energie/ventilation-double-flux/vmc-hygroreglable https://www.econology.fr/le-blog/difference-entre-vmc-simple-flux-et-double-flux#:~:text=La%20base%20est%20 qu’une,plus%20la%20r%C3%A9cup%C3%A9ration%20de%20chaleur.

Illustrations :

FENÊTRE : https://termoplast.be/fenetres-et-portes-en-pvc/grilles-hydro-reglables

BOUCHE: https://www.e-novelec.fr/bouches-pour-vmc-simple-flux-hygroreglable/2824-bouche-hygroreglablecuisine-o-125-mm-electrique-bouche-vmc-hygro-helios.html

/04 AMÉNAGEMENT + CLIMATISATION

Climatisation passive :

https://www.ecohabitation.com/guides/1214/rafraichir-son-habitation-sans-climatiser/ Essences d’arbres :

POMMETIER: https://www.lesplantationsletourneau.com/produit/pommetier-colonnaire-siberie/ CHÊNE : https://jardin-secrets.com/chene-rouge-d-amerique.html

ÉRABLE : https://viagallica.com/v/erable_amour.htm

/05 HUMIDITÉ + ISOLATION

Information :

https://transitionenergetique.gouv.qc.ca/residentiel/programmes/renoclimat/evaluation-energetique/test-dinfiltro metrie

https://www.ecohabitation.com/guides/3455/un-test-dinfiltrometrie-pourquoi-comment-combien/ https://www.ecohabitation.com/guides/2626/isolant-naturel-la-cellulose/ https://www.isolation-airplus.com/produits/fibre-de-cellulose/ https://www.quelleenergie.fr/questions/difference-double-triple-vitrage https://fenetres-nordstar.com/montreal/double-vitrage-atouts/ https://guideperrier.ca/drainage-etancheite-fondations-drain/

Illustration:

https://www.cellaouate-distribution.com/polyvalente/

Szendesi-Nejur, S. (8 novembre 2022). Quelques considérations environnementales à intégrer dans la conception architecturale [fichier PDF] MonPortail. https://sitescours.monportail.ulaval.ca/contenu/sites cours/042/04201/202209/site148700/modules1072706/module1349701/page3655313/bloccontenu3771835/ ARC2002_ex4A_Quelques%20consid%C3%A9rations%20environnementales_8nov.pdf?iden tifiant=57fbc8e2447e2411f0273403ade5a5f65a2cbc55

/06 DALLE ALVÉOLÉE

Concept + Idée schéma : https://www.lesdallesvertes.com/wp-content/uploads/2017/03/DV-Brochure-2014.pdf

/07 INTÉGRATION

Schéma d’appui :

https://www.lemoniteur.fr/photo/comment-installer-une-ventilation-double-flux-avec-echangeur.1182794/principede-la-vmc-double-flux-avec-echangeur.16#galerie-anchor

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