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PLEINS FEUX SUR L'AFRIQUE DU SUD
Les producteurs de textiles sud-africains face à la hausse des prix dans le monde Les performances commerciales ne sont pas encourageantes, mais en se spécialisant dans des produits tels que les toiles de parachute, les tissus pour l'industrie automobile et les vêtements haut de gamme à destination des États-Unis, les négociants du secteur textile exploitent un segment alternatif ous avons commencé à récolter les fruits », a déclaré en janvier 2013, le ministre de l'industrie et du commerce en faisant référence aux mesures du Programme d'amélioration de la compétitivité du secteur Textiles et Habillement (CTCIP) qui ont été prises pour endiguer la sortie de devises étrangères liées aux activités combinées. D'autres sont notamment des incitations à la production et un plan d'aide à la commercialisation des exportations spéciales.
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Une « traversée de moments difficiles ces derniers temps », telle était la définition donnée par la fédération du textile (TexFed) un mois plus tard. La TexFed représente les fabricants de tissus tricotés et de laine peignée parmi plusieurs autres associations professionnelles, et travaille en étroite collaboration avec Cotton SA et Cape Wools (les principaux fournisseurs de matières premières). Les signes indiquent clairement que l'industrie sud-africaine du textile et de l'habillement, dont les exportations ont totalisé moins de 500 M d'USD en 2011 tandis que les importations s'élèvent à six fois le montant injecté, a encore beaucoup de retard à rattraper. Le déficit commercial était habituellement une simple fraction de ce montant. Le Conseil d'exportation de l'industrie textile d'Afrique du Sud (SATIEC) est préoccupé par cette situation et met tout en œuvre pour aider les exportateurs tels que Frame Textiles of New Germany (tissus d'habillement), Aranda Textile Mills (Randfontein, matières d'ameublement/matières tendances) et Gelvenor (Hammarsdale, la plupart des produits y compris les textiles techniques et des toiles de parachute haut de gamme) à réduire le déficit. L'appel à une plus grande stabilité économique en particulier se fait souvent entendre en Afrique du Sud. Selon Helena Claassens, la spécialiste du marketing de la TexFed « Un environnement économique stable a une importance cruciale pour toute croissance future ». La récente dévaluation du
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Commerce du textile et de l'habillement en 2000-2011 Afrique du Sud (en millions d'USD) 000
2010
2011
% total des échanges 2005
2011
Textiles : Exportations Importations
237 569
231 1145
235 1385
0,6 1,6
0,2 1,4
218 223
101 1363
119 1529
0,3 1,5
0,1 1,5
Habillement : Exportations Importations
L'Afrique du Sud demeure le plus grand marché unique de consommation de la région sub-saharienne, et les détaillants y font dans une large mesure de la vente par correspondance dans les pays voisins rand est une bonne nouvelle pour les deux industries, et dans l'ensemble, le marché boursier (JSE) se porte bien. Mais la situation dans l'industrie textile (hausse des prix des intrants indispensables comme le coton, le transport et l'énergie), et dans le secteur connexe de l'habillement, n'est pas satisfaisante (perte de 50 000 emploi au cours de ces 10 dernières années, bas salaires prédominant au milieu des allégations de sous-facturation des importations concurrentes et ainsi de suite). Le taux de chômage est à un niveau inacceptable, dépassant les 25 % dans tous les secteurs de l'économie ; le marché du travail dans l'industrie est généralement rétif, et les élections qui pourraient faire évoluer toute cette situation auront lieu l'année prochaine. En bref, c'est un amalgame solide car presque tous les prix continuent à augmenter, et la situation dans d'autre pays qui sont des
membres influents du groupe de la zone « BRIC » (dont la Chine) donnent des signes d'essoufflement. La vérité indéniable est que l'industrie textile qui était un des plus grands employeurs du secteur manufacturier d'Afrique du Sud est devenue en quelque sorte un faire-valoir ; la production représente désormais moins de deux pour cent de la production totale. De 2010 à 2011, la production a chuté de plus de 10 pour cent ; l'utilisation des capacités est tombée à environ 71 pour cent, malgré la fermeture de nombreuses usines. Néanmoins, le chiffre d'affaires a progressé et les exportations, ainsi qu'il est indiqué ci-dessus, ont été fortement stimulées par le dynamisme du commerce de la laine brute. Néanmoins, dans le même temps , un « secteur prêt à rebondir » est une opinion plus encourageante émise par un représentant de l'association professionnelle des fabricants de vêtement d'Afrique du Sud (Apparel Manufacturers of South Africa, AMSA). Cette confiance repose sur les preuves attestant des difficultés croissantes rencontrées par la Chine, sa rivale (pénurie de main-d'œuvre qualifiée et hausse des salaires) mais aussi sur l'avantage clé détenu par l'Afrique du Sud en ce qui concerne la « rapidité d'accès au marché » dans le cas des États-Unis (facilitée par les dispositions de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (African Growth & Opportunity Act), un accord de libreéchange avec l'Union européenne qui connaît
TEXTILES AFRIQUE ET MOYEN ORIENT 4ÈME EDITION 2013 / 1ÈRE EDITION 2014