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9 • De la quinine aux antibiotiques

nasal, d’une substance naturellement antimicrobienne qu’il nomma « lysozyme ». Avec V. D. Allison, il la retrouva dans de nombreux tissus, dont la peau et les ongles, et dans presque toutes les secrétions, particulièrement la salive et les larmes. Ils étudièrent le pouvoir bactéricide puissant de cette enzyme, la N-acétyl-muramidase, qui leur apparut comme un élément de premier plan des défenses naturelles de l’homme.

Figure 31. Alexander Fleming, microbiologiste anglais, qui découvrit successivement le lysozyme, substance antimicrobienne présente dans le mucus et la salive, en 1922, puis le premier antibiotique, la pénicilline, en 1928. Sur le cliché, Fleming est en train de signer le livre d’or du musée Pasteur, en 1946. © Institut Pasteur


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