









En cette année de Coupe du monde en France, plus que jamais, je n’ai pas peur de le dire : le Sud-Grésivaudan est une terre de rugby. Depuis le début de la compétition, la ferveur autour du ballon ovale et de nos Bleus se ressent à chaque coin de rue. Drapeaux français dans les jardins ou sur les balcons, retransmissions des matchs sur écran géant, maillot du XV de France fièrement arboré… difficile de passer à côté de l’événement. Cependant, cet engouement autour de Dupont et de ses coéquipiers ne dépassera jamais celui que les habitants ont pour le club de leur commune.
Un territoire de passionnés
Que ce soit à Vinay, à Saint-Marcellin, à Tullins, à Varacieux, à Pont-enRoyans, à L’Albenc ou même dans la Drôme voisine, à Saint-Jean-en-Royans, les stades sont pleins à craquer chaque week-end. À nulle autre pareille, l’ambiance ne se raconte pas, elle se vit. Je tiens d’ailleurs à rassurer tous les joueurs amateurs de rugby : vous ne jouerez certainement jamais au Stade de France, mais vous pour rez toujours compter sur le soutien e t sur l’amour inconditionnel de vos supporters. Aujourd’hui, je suis certain d’une chose p our la population du Sud-Grésivaudan, la Terre n’est pas ronde, non, elle est ovale. Dans cette 5e édition du Mémovale, votre supplément rugby offert avec Le Mémo de l’Isère, il ne sera que très peu question du Mondial en France. Nous allons plutôt, comme depuis la création de ce guide rugbys tique, nous intéresser aux clubs a mateurs de notre territoire. Tout au long de ces 48 pages, la parole est donnée aux dirigeants, aux entraîneurs et aux joueurs. Tous se sont livrés sans langue de bois sur leurs ambitions toujours plus élevées.
Alors, les clubs atteindront-ils leurs objectifs ? Pour sa première année en Fédérale 1, Saint-Jean réussira-t-il à se maintenir ? En Fédérale 2, les Vinois feront-ils mieux que l’année passée ? Leurs voisins saint-marcellinois repartiront-ils de l’avant ? Relégué en Régionale 1, Tullins retrouvera-t-il la Fédérale 3 en septembre prochain ? Quant au SGR Féminin, à Varacieux, à L’Albenc et à Ponten-Royans, tous ces clubs rêvent de se qualifier pour les phases finales de leur championnat, voire d’accéder à l’échelon supérieur. En seront-ils capables ? L es premiers éléments de réponses sont dans ce Mémovale 2023-2024. Bonne lecture à tous et à très vite autour des terrains ! Nicolas Lagoutte, responsable éditorial
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Rédaction : journaliste, secrétariat de rédaction : Stéphane Perrin : 04 57 53 00 34. stephane.perrin@memorialdelisere.com ; journaliste : Manon
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Supplément au numéro n° 3 942 du vendredi 6 octobre 2023 du Mémo de l’Isère. Le Centralis, 324, avenue de Romans - 38160 Saint-Marcellin
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Promus en Fédérale 1 cette saison, les Saint-Jeannais débarquent dans cette nouvelle division en toute humilité, mais avec la volonté de montrer qu’ils sont à leur place.
Dimanche 28 ma i 2023, peu après 17 he ures, à Montmélian, en Savoie.
L’arbitre siffle la fin du 8 e de finale retour de Fédérale 2 entre le club de rugby local et Sa i nt-Jean-en-Royans. Pourtant défaits de 24 points, les Drômois explosent de joie. Sont-ils devenus fous ? Non, certainement pas ! Grâce à leur victoire acquise avec 26 points d’écart à l’aller, les Saint-Jeannais viennent de valider leur ticket pour les quarts de finale, synonyme d’accession à la division supérieure. Le rêve est devenu réalité. Pour la première fois de son histoire, le Sporting Club Royannais va goûter à la Fédérale 1.
« Le titre ? Il n’y a que cela qui m’intéressait » Septembre 2023, Saint-Jean-enRo yans. Philippe Mussel savoure toujours la montée historique de son club en Fédérale 1. Toutefois, le président du club drômois le confesse : il est un éternel insatisfait : « Il n’y a que le titre de champion qui m’intéressait. Après Montmélian, on joue Gaillac en quart de finale. Malheureusement, on perd. Selon moi, c’était la double confrontation la plus facile de nos phases finales. »
E n grimpant à l’étage supérieur, Saint-Jean n’a pas seulement fait un bond au niveau sportif, le club a tout simplement changé de dimension. « Par exemple, les mêlées ne se jouent pas de la même façon. Nous avons dû investir dans du matériel spécifique, comme un joug, pour que les joueurs s’adaptent. Nous avons également davantage de déplacements lointains, d o nc plus coûteux. Ce sont des frais non négligeables. Au-delà du sportif, le règlement nous impose d’installer une nouvelle tribune dans le stade, de réaménager nos vestiaires. Il faudrait aussi revoir l’éclairage. Nous en avons discuté avec la commune, mais tout ne pourra pas se faire, ce que je comprends totalement. On va s’exposer à des rappels à l’ordre, voire à des sanctions, mais on en avait conscience
À domicile face à Grasse lors de la première journée, les Saint-Jeannais ont livré une prestation solide pour décrocher la première victoire de l’histoire du club en Fédérale 1.
au moment de la montée », déplore Philippe Mussel. Quand on lui parle des débuts réussis saint-jeannais en Fédérale 1, le président retrouve tout de suite le sourire. Il se réjouit : « On a bien attaqué (deux victoires, une défaite, Ndlr), ç a fait plaisir. On est dans la continuité de la saison dernière, avec un groupe qui n’a pas beaucoup bougé. Les cadres sont restés et les quelques recrues se sont bien intégrées. » Si le train du Sporting Club Royannais est bien lancé, c’est aussi parce que le
conducteur a su remettre les wagons sur les bons rails. « Après des débuts poussifs la saison dernière en Fédérale 2, Romain Veniat a remplacé Olivier Chazaud à la tête de l’équipe. Ça a été un tournant. Romain est un coach de très haut niveau. Il a amené une rigueur et une exigence qui n’existaient pa s au club auparavant. Il sait motiver et remonter les gars. C’est important. La majorité des joueurs a apprécié tout de suite ses méthodes. Les autres sont partis. Romain et le reste du staff font
vraiment du bon boulot », loue le président Mussel.
Objectif maintien
Pour sa découverte de la Fédérale 1, Saint-Jean-en-Royans a atterri dans la poule 2, un groupe assez relevé. « Il y a de gros clubs comme La Valette, Gruissan, Berre ou encore Annonay. Ce sera compliqué, mais sur un match, tout peut se passer. On l’a vu lors de la deuxième journée à Annonay. On nous annonçait la foudre et finalement on s’est imposé. Peut-être qu’ils ne nous avaient pas assez pris au sérieux », se demande Philippe Mussel. L e président ne souhaite cependant pas brûler les étapes : « Il faut rester humble, on ne peut pas débarquer pour la première fois en Fédérale 1 et annoncer que l’on va être champion. L’objectif e st le maintien. Il va être compliqué à obtenir, mais je pense qu’on peut rivaliser sur la saison avec trois ou quatre équipes. Je pense à Grasse, que l’on a battu lors de la première journée, à Céret, à Pierrelatte (RC Tricastin, Ndlr) ou encore à Châteaurenard. » Le stade Ernest-Chuilon n’a pas fini d’entrer en ébullition cette saison. Nicolas Lagoutte
Nommé entraîneur principal de l’équipe première en novembre dernier, Romain Veniat a réussi là où b eaucoup ont échoué : fa ire monter le Sporting Club Royannais en Fédérale 1. Après l’euphorie d’une fin de saison magique, le plus dur commence pour l’ancien joueur du Lou et de Villeurbanne : la mission maintien.
« On arrive avec nos certitudes »
Le samedi 9 se ptembre 2023 restera dans les mémoires de tous les Saint-Jeannais. Pour le premier match de son histoire en Fédérale 1, le SCR s’imposait face à Grasse dans un stade Ernest-Chuilon en fusion (16-12). Romain Veniat confiait alors : « Avant le coup d’envoi du match, il y avait un mélange d’impatience et d’appréhension. On arrivait avec nos certitudes de la saison dernière et la satisfaction d’un recrutement réussi. Mais ça ne suffisait pas, il fallait montrer que l’on avait le
niveau. C’est ce que l’on a fait et cette victoire nous a procuré un immense bonheur » La suite du mois de septembre a été presque aussi belle. En déplacement à Annonay, « un gros de la poule », les Saint-Jeannais se sont imposés en costauds (13-6, le 16 septembre). Malheureusement, les joueurs du SCR ont dû rendre les armes une semaine plus tard, à domicile, face à un autre candidat au haut de tableau, La Valette (16-17). Malgré ces débuts plutôt réussis, l’objectif reste le maintien. Romain Veniat sait que le chemin sera long et sinueux : « J’aime dire que le maintien sera la conséquence de plein de choses. Pour y arriver, il faudra entretenir cette dynamique née la saison dernière et garder cet état d’esprit et cette exemplarité dont nous avons su faire preuve. À partir de là, tout sera possible. »
Un effectif étoffé
Pour continuer à faire preuve d’exemplarité, l’effectif saint-jeannais n’a
p a s été chamboulé. Les quelques recrues ont été minutieusement ciblées. Le coach indique : « Ce t été, très peu de joueurs sont partis ou ont arrêté. L’effectif n’a pas beaucoup changé, car les gars qui étaient là la saison der nière méritent de jouer en Fédérale 1. Je suis convaincu qu’ils ont le niveau. Il fallait faire quelques ajustements, étoffer un peu l’effectif en quan-
tité et en qualité. Nous avons recruté des mecs sérieux, avec un super état d’esprit et qui correspondent aux valeurs du club. Les premiers matchs me confortent dans l’idée que l’on ne s’est pas trompé. » Comme le dicton le dit, c’est à la fin du bal que l’on paie les musiciens. Mais Saint-Jean semble bien parti pour accomplir sa mission.
N.
Lagoutte
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En faisant signer cet été Jeancel Hemilembolo en provenance de Beaune, Saint-Jean a recruté plus qu’un rugbyman. Le club drômois a fait venir un véritable athlète. En effet, en parallèle du ballon ovale, le Franco-Congolais a pratiqué pendant longtemps l’haltérophilie à haut niveau. Le pilier (1,86 m, 125 kg) arrive « en mission » au Sporting Club Royannais pour apporter toute son expérience et tirer les jeunes vers le haut.
« J’avais besoin de jouer pour un club sain » Jeancel Hemilembolo n’a pas mis longtemps à mettre tout le monde d’accord à Sa int-Jean-en-Royans. Titulaire lors des trois premières rencontres du SCR en championnat, l’ancien du CS Beaune n’est pas étranger au bon début de saison (deux victoires, une défaite). Ce n’est pas un hasard. « J’ai vécu une saison très difficile à Beaune. Je suis venu à Saint-Jean-en-Royans pour me relancer sportivement. J’avais besoin d’un club avec une bonne cohé-
sion. Un club sain, aussi bien humainement que sportivement. Je pense avoir fait le bon choix en signant pour le Sporting Club Royannais », confie le nouveau pilier Rouge et Noir.
« Je veux aider les jeunes à aller plus haut » Quand on lui parle d’objectif, Jeancel place toujours le collectif avant s e s performances individuelles. La preuve que la nouvelle recrue se fond parfaitement dans le décor du club de Saint-Jean-en-Royans. « Je suis venu ici en mission pour maintenir le club. C’est clairement l’objectif de l’équipe pour sa première saison en Fédérale 1. On sait que ce ne sera pas facile, mais l’état d’esprit est top et le groupe est soudé. C’est un b on début pour faire de grandes choses », sourit humblement Jeancel Hemilembolo.
À 30 ans, le pilier a encore de belles années devant lui, avant de raccrocher les crampons. Au-delà de son apport sur le terrain, il endossera aussi le rôle de « grand frère ». Il explique : « Au ni-
Arrivé de Beaune, Jeancel Hemilembolo apporte une vraie plus-value à l’effectif du Sporting Club Royannais.
veau individuel, je veux reprendre du plaisir à jouer au rugby. Bien évidemment, j’ai l’ambition, de disputer un ma ximum de matchs. Je suis là également pour apporter mon expérience et p our donner des conseils aux jeunes. Je souhaite les aider à franchir des paliers et à les amener encore plus haut. »
Un gabarit impressionnant, des qualités rugbystiques au-dessus de la moyenne, un état d’esprit irréprochable et une gentillesse sans limite en dehors des terrains, Jeancel Hemilembolo a tout pour devenir le nouveau chouchou du stade Ernest-Chuilon. Nicolas Lagoutte
1 3 Prouté, Hemilembolo, Mynasian, Berruyer
2 Reynaud (cap.)
4 5 Truchet, Gontier, Tournier, Farconnet
6 7 8 Arnaud, Monterrat, Loutongo, Heraud, T. Faure, Debaud
9 Raoulx
10 Paramelle, M. Faure
11 14 Rezgui, Guichardon, Nagusa
12 13 Dall’Igna, Courbi, Hunt
15 Escoffier, Fabre
➜ Arrivées : Melkon Minasyan (US Véore XV), Jeancel Hemilembolo (Beaune), Jean-Baptiste Berruyer (Vinay), Thomas Guichardon (Vinay), Mathieu Guironnet (espoirs FC Grenoble), Yannis Tournier (reprise), Jocelyn Arnaud (Vienne), Antoine Thevin (Montélimar), Mathéo Faure (BourgoinJallieu), Axel Paramelle (Beauvais), Théo Fabre (Aubenas), Antonin Prouté (Eymeux) et Téo Garavel (RC Romanais-Péageois).
➜ Départs : Yohan Rebesco (arrêt), David Vaudaine (arrêt), Ludovic Allegre (arrêt), Christopher Lacour (arrêt), Théo Saporito (Saint-Marcellin), Lubin Ollier (Saint-Marcellin), Djordan Belle (Annonay) et Léandre Escoffier (Palavas-Lunel).
PHASE
9 septembre - 10 décembre
1re journée
9 septembre
2e journée
Saint-Jean-en-Royans / Grasse 16 / 12
16 septembre Annonay / Saint-Jean-en-Royans 6 / 13
3e journée
24 septembre
4e journée
7 ou 8 octobre
5e journée
14 ou 15 octobre
6e journée
21 ou 22 octobre
7e journée
4 ou 5 novembre
8e journée
11 ou 12 novembre
9e journée
Saint-Jean-en-Royans / La Valette 16 / 17
Saint-Jean-en-Royans / Agde /
Céret / Saint-Jean-en-Royans /
Saint-Jean-en-Royans / Issoire /
Annecy / Saint-Jean-en-Royans /
Saint-Jean-en-Royans / Berre-l’Étang /
18 ou 19 novembre RC Tricastin / Saint-Jean-en-Royans /
10e journée
2 ou 3 décembre
11e journée
9 ou 10 décembre
Saint-Jean-en-Royans / Gruissan /
Châteaurenard / Saint-Jean-en-Royans /
PHASE RETOUR 16 décembre - 14 avril
12e journée
16 ou 17 décembre Grasse / Saint-Jean-en-Royans /
13e journée
13 ou 14 janvier
14e journée
20 ou 21 janvier
15e journée
27 ou 28 janvier
16e journée
10 ou 11 février
17e journée
17 ou 18 février
18e journée
2 ou 3 mars
19e journée
9 ou 10 mars
20e journée
23 ou 24 mars
21e journée
Saint-Jean-en-Royans / Annonay /
La Valette / Saint-Jean-en-Royans /
Agde / Saint-Jean-en-Royans /
Saint-Jean-en-Royans / Céret /
Issoire / Saint-Jean-en-Royans /
Saint-Jean-en-Royans / Annecy /
Berre-l’Étang / Saint-Jean-en-Royans /
Saint-Jean-en-Royans / RC Tricastin /
30 ou 31 mars Gruissan / Saint-Jean-en-Royans /
22e journée
13 ou 14 avril
Saint-Jean-en-Royans / Châteaurenard /
Éliminée en 16es de finale de Fédérale 2 par Balma aux tirs au but la saison dernière, l’US Vinay (USV) a déjà digéré cette cruelle défaite pour mieux repartir de l’avant.
L’US Vinay sait où est sa place. Les dirigeants et le staff sont conscients qu’il ne faut pas brûler les étapes. L’élimination cruelle en 16 es de finale de Fédérale 2 la saison dernière par Balma au x tirs au but aura même été « un mal pour un bien », selon Antonin Rozand, co-entraîneur de l’équipe première avec Vincent Magallon. Il complète : « Si l’on avait passé ce tour, puis le suivant, on aurait décroché la montée. La Fédérale 1, c’est un énorme palier à franchir, sportivement, financièrement et au niveau des infrastructures. Je ne sais pas si l’on était prêt ou pas, la question ne se pose plus. Ce dont je suis certain, c’est que l’on est à notre place en Fédérale 2. »
L es regrets de l’élimination vite dissipés ont laissé place à la satisfaction. An tonin Rozand reprend : « Il faut être honnête, on ne s’attendait pas forcément à tomber en 16 es de finale. Ça a été un coup d’arrêt. Mais ça n’enlève rien à notre formidable saison. L’objectif de qualifier les deux équipes en phases finales a été atteint (en Fédérale B, l’équipe réserve a, elle aussi, été éliminée en 16 es de finale, Ndlr). »
« Remettre la machine en route »
Pour cette nouvelle saison, les Guêpes affichent les mêmes ambitions que l’année dernière : qua lifier les deux équipes. Toutefois, les dirigeants ne se font pas d’idée : l’objectif sera plus difficile à atteindre. « La saison dernière, l’équipe première termine deuxième de sa poule avec seulement trois défaites. On sait pertinemment que l’on sera très attendu cette saison, que tous nos adversaires vont vouloir notre peau. On vise la qualification, en espérant le top 4 pour disputer les barrages à domicile », annonce Yannick Savalle, co-président. L a p oule dans laquelle évoluent les Vinois n’a pas énormément changé. Mais il va falloir attendre quelques semaines avant de connaître le véritable niveau des adversaires. « Il va falloir remettre la machine en route et
continuer sur la même dynamique que la saison dernière. Cela va être compliqué, puisque pas mal de clubs se sont bien renforcés. Montmélian, invaincu en phase régulière la saison dernière, a fait un super recrutement, avec des joueurs provenant de divisions supérieures. Saint-Raphaël, La Bièvre et Les Angles auront aussi une belle carte à jouer. Enfin, si la mayonnaise prend, Monaco finira dans les premiers », pronostique Antonin Rozand. Le s trois « pe tits nouveaux » de l a
poule, Aubagne, Avignon et La Tourdu-Pin (tous promus) pourraient également donner du fil à retordre à leurs ad versaires. La saison, récemment débutée, s’annonce palpitante.
« Moins de fantômes que l’année dernière »
L’US Vinay n’a pas non plus chômé pendant la pause estivale. Le recrutement a, une nouvelle fois, été mené de manière raisonnée et intelligente.
« L’effectif n’a pas beaucoup changé.
Les coachs et les dirigeants sont sur la même longueur d’onde : l’objectif est de qualifier les deux équipes pour les phases finales.
On compte 70 licenciés, mais, pour le moment, beaucoup moins de fantômes que la saison dernière. Les gars s o nt plus assidus à l’entraînement. Cela nous permet de travailler plus sereinement. Ce qui est le plus difficile, c’est d’en laisser sur la touche chaque week-end… », glisse le coach de l’USV. Comme à chaque intersaison, le s nouvelles recrues ne sont pas forcément des stars, mais des joueurs et des hommes qui correspondent à l’ADN du club. Un souhait de la direction et du staff.
« L es gars qui ont signé ne se prennent pas pour ce qu’ils ne sont pas. Ce sont des mecs revanchards avec de vraies valeurs. Leur intégration s’est très bien pa ssée. Sept juniors, très prometteurs, sont également venus renforcer l’effectif », se réjouissent les deux entraîneurs de l’équipe première. Un petit nouveau a également rejoint le staff en appui, Jean-François Coux, ancien joueur de Bourgoin, Agen, Oyonnax ou encore du VRDR, qui vient apporter toute son expérience et son expertise du haut niveau. Les Guêpes semblent prêtes à piquer de nouveau.
Nicolas Lagoutte
On ne repart
Difficile de trouver plus impliqué que Sevan Baridon chez les Guêpes. Salarié du club et joueur de l’équipe première, le troisième ligne consacre son quotidien à l’US Vinay. Très attaché aux couleurs Bleu et Noir, le jeune homme de 28 ans veut jouer un rôle clé cette saison dans la course à la qualification.
Sevan Baridon, la saison dernière, Vinay est resté invaincu pendant plusieurs mois. Cette année, vous avez perdu dès la première journée. Comment l’avez-vous vécu ?
Sevan Baridon : On a joué une grosse équipe de Saint-Raphaël. C’était très frustrant de s’incliner à la toute dernière seconde (Vinay a encaissé la pénalité de la défaite à la 87e minute et a finalement perdu 29 à 28, Ndlr). Ça a fait beaucoup de mal. Cependant, ce match nous a rassurés par rapport à nos performances lors des rencontres de préparation. On a su hisser notre niveau de jeu et répondre présent.
Prendre un point à Saint-Raphaël, ce ne sera pas donné à tout le monde. Beaucoup vont y aller et se casser les dents. On s’est rattrapé ensuite contre Aubagne pour notre première à domicile. C’était important de repartir tout de suite de l’avant.
« Ça va aller vite devant, il va falloir se méfier »
L’année passée, Vinay a terminé deuxième de la poule lors de la phase régulière. L’objectif est-il de faire aussi bien cette année ?
S. B. : L’objectif est de se qualifier pour les phases finales. Terminer à la deuxième place sera compliqué, car la poule me paraît plus homogène que lors de la saison précédente. On veut rapidement prendre le plus de points possible, car ça va aller vite devant. Il va falloir se méfier, beaucoup d’équipes se sont renforcées et vont être compliquées à jouer. On l’a vu contre Aubagne, pourtant promu
et qui nous a donné du fil à retordre. Notre force, c’est que l’effectif a peu bougé. La plupart des joueurs sont au club depuis longtemps. On ne repart pas de zéro. Terminer dans le top 4 pour jouer un éventuel barrage à domicile, ce serait merveilleux. Ensuite, si on se qualifie, on espère passer au moins un tour lors des phases f inales.
GÉOMÈTRES EXPERTS
Au niveau individuel, quels sont vos objectifs de la saison ?
S. B. : Je place toujours les intérêts collectifs au-dessus de tout. Bien évidemment, je souhaite jouer le maximum de matchs en tant que titulaire et prendre du plaisir sur le terrain. Je vais tout faire pour aider l’équipe à atteindre les phases finales.
N. Lagoutte
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Nathan Arnaud Coulibaly se fait remarquer sur le terrain. Par son explosivité, son intelligence de jeu, mais aussi grâce à sa carrure. Le colosse de 1,83 m pour 94 kg (de muscles !) a débarqué cet été à Vinay en provenance de R is-Orangis en région parisienne. Titulaire lors des deux premières rencontres, le Lyonnais d’origine, habitué au centre et à la troisième ligne, a dû s ’adapter à un nouveau poste : celui d’ailier. À l’aise dans ce rôle, il pourrait bien donner satisfaction à ses coachs.
Nathan Arnaud Coulibaly n’a pas tergiversé, avant de s’engager avec l’US Vi nay. Le nouveau joueur des Guêpes a tout de suite été convaincu par un éventuel transfert dans le pays de la noix. « Avant mon année à Ris-Orangis, j’ai joué une saison à La Bièvre en 2021-2022. Je connaissais donc un peu l’équipe et le jeu qu’elle proposait. Le projet collectif et l’état d’esprit régnant au sein du club m’ont tout de suite plu.
M’engager ici m’a également permis de me rapprocher de ma famille, qui habite la région lyonnaise », se réjouit Nathan Arnaud Coulibaly.
Le néo-Vinois a très vite appris les codes de sa nouvelle maison, facilitant son intégration. Il raconte : « Ça s’est extrêmement bien passé pour moi. Les joueurs m’ont très bien accueilli. C’est important de créer des liens en dehors du terrain, en participant aux moments conviviaux avec le club et ses coéquipiers. Comme pour toute recrue, il faut se faire une place. Ça passe aussi par le terrain. Le respect de tes coéquipiers se gagne en étant performant à l’entraînement et en match »
« Un peu de pression »
Après les paroles, les actes. Nathan Arnaud Coulibaly a plutôt assuré pour ses débuts sous ses nouvelles couleurs. « Quand tu arrives dans un nouveau club, il y a toujours un petit temps d’adaptation. J’avais un peu de pression lors de mes premiers matchs, d’autant plus que je découvre le poste
Arnaud Nathan Coulibaly a découvert le stade Vieux-Melchior lors de la victoire de son équipe face à Aubagne, lors de la 2e journée de championnat.
d’ailier. Il faut que je m’habitue. Mais les premiers pas sont positifs. On communique énormément avec les coéquipiers. Ils me mettent en confiance. C’est tout de suite plus simple », avoue-t-il, reconnaissant. Lors de la deuxième journée de championnat, le rugbyman de 26 ans a aussi fait la connaissance
de la ruche vinoise. « Le public du stade Vieux-Melchior est exigeant, mais il est toujours derrière nous. Beaucoup de supporters nous suivent en déplacement. Ça nous pousse à travailler plus et à tout donner sur le terrain. » Une belle mentalité.
Nicolas Lagoutte
1 3 Perrier, Bonnivat, Gaillard, Martin
2 Bouix
4 5 Mandiangu, Falque (cap.), Scalvini
6 7 8 Doucet, Ferreira, Baridon, Pandolfo, Bernard
9 R.Mandon, Bianchin
10 A.Mandon, Garcia
11 14 Besson, Arnaud Coulibaly, Friedrich, Michallet
12 13 Barnay, Bard
15 Oriol
➜ Arrivées : Nathan Martin (RC Romans), Pierre Rates (RC Romans) Baptiste Beuche (L’Albenc), Thomas Soubie-Latapie (Floirac), Hugo Masson (Université), Nathan Arnaud Coulibaly (Ris-Orangis), Simon Léorat (Saint-Rambert-d’Albon), Ulysse Friedrich (Seyssins), Christophe Laporte (Tullins), Léon Lucas (reprise), Émilien Dherbassy (reprise), Valentin Garcia (reprise), Vincent Michallet (reprise), Guillaume Flaquet (reprise), Romain Glenat (reprise), Tanguy Lapierre (début rugby), et Tristan Fournier (début rugby).
➜ Départs : Jean-Baptiste Berruyer (Saint-Jean-en-Royans), Thomas Guichardon (Saint-Jean-en-Royans), Régis Derbier (Saint-Jean-en-Royans), Yoann Ruelle (Renage-Rives), Valentin Pace (L’Albenc), Yann Villard (Givors), Thibaud Lemonsu (Varacieux), Bastien Bonnet (arrêt), Alexandre Perrin (arrêt), Romain Puillet (arrêt), et Bob Khaled (arrêt).
Av de la Gare, 38470 Vinay | 04 76 36 73 55 Non-stop du lundi au samedi de 8h30 à 19h30 Dimanche de 9h à 12h30
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1re journée
17 septembre Saint-Raphaël Fréjus / Vinay 29 / 28
2e journée
24 septembre Vinay / Aubagne 32 / 6
3e journée
1er octobre La Tour-du-Pin / Vinay 30 / 35
4e journée
15 octobre
5e journée
Les Angles / Vinay /
22 octobre Vinay / Avignon /
6e journée
5 novembre Monaco / Vinay /
7e journée
12 novembre Vinay / La Bièvre /
8e journée
19 novembre Voiron / Vinay /
9e journée
3 décembre Vinay / Saint-Marcellin /
10e journée
10 décembre US Véore XV / Vinay /
11e journée
17 décembre Vinay / Montmélian /
12e journée 14 janvier Vinay / Saint-Raphaël Fréjus / 13e journée 21 janvier Aubagne / Vinay / 14e journée 28 janvier Vinay / La Tour-du-Pin / 15e journée 11 février
Vinay / Les Angles / 16e journée 18 février
Avignon / Vinay / 17e journée 3 mars
Vinay / Monaco /
18e journée 10 mars La Bièvre / Vinay /
19e journée 24 mars Vinay / Voiron /
20e journée 31 mars Saint-Marcellin / Vinay /
21e journée
7 avril Vinay / US Véore XV /
22e journée 21 avril Montmélian / Vinay /
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Après le miracle de la saison dernière, les Saint-Marcellinois ont pris un nouveau départ cet été, marqué par un remaniement du bureau et par une forte volonté de redorer le blason du club.
Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. La saison 2022-2023 du Saint-Marcellin Sports a accouché d’un scénario digne d’une série Netflix. Derniers de leur poule avec onze défaites sur les onze premiers matchs, les joueurs du SMS s’étaient métamorphosés à partir de janvier, pour décrocher un maintien inespéré en Fédérale 2. La première pierre du projet de la nouvelle équipe dirigeante était posée.
« Le SMS, c’est mon club. Carrier, c’est ma vie » Prévus effectivement quelques mois avant la fin de saison, le changement à la présidence et le remaniement du bureau ont été officialisés en juin dernier lors de l’assemblée générale du c lub. Carlo Salvi a pris la place d’Alain Vayssière, nommé vice-président aux côtés de Jean-Pierre Clerc, père de l’international français Vincent Clerc, et de Pierre-Yves Mazet, responsable de l’école de rugby. « Le SMS, c’est mon club. Carrier, c’est ma vie. J’ai compris la saison dernière que le SMS avait besoin d’aide. Un nouveau projet a ainsi dé buté. On n’est pas là pour tout casser, mais pour aider et pour assurer la c ontinuité. C’était important qu’Alain reste dans le bureau », explique dans un premier temps, Carlo Salvi. Pour être plus efficace, les nouveaux dirigeants ont décidé de se répartir les tâches. Pierre-Yves Mazet et Alain Vayssière s’occupent du sportif, tandis que le duo Salvi-Clerc aura la c h arge de gérer les « à-c ôtés », dont le club house et les festivités. Le nouveau président reprend : « Le r ugby est une fête. On souhaite vraiment que le club retrouve son âme et sa c onvivialité. On a mené un premier gros travail durant la pause estivale pour attirer de nouveaux bénévoles et remotiver les anciens. » L e prochain gros dossier risque d’être un peu plus compliqué à gérer : la rénovation entière du stade Carrier. « Avec Jean-Pierre, on va aller voir les élus de la Ville. On veut un vrai stade.
Aujourd’hui, les infrastructures ne sont plus du tout au niveau. Il faut tout refaire, à commencer par les vestiaires et les tribunes. On espère vraiment que ce projet pourra voir le jour dans les trois ans à venir », soupire Carlo Salvi.
Les ambitions du club suivent également au niveau sportif. Un avenir plus serein à Saint-Marcellin passe par la formation des jeunes joueurs.
« En collaboration avec le Royans S ports et Varacieux, on a doublé le nombre d’éducateurs par catégorie à l’école de rugby cette saison. On compte également 40 % de licenciés en plus par rapport à l’année précédente, notamment grâce à l’effet Coupe du monde. L’objectif est que ces jeunes restent au club et gravissent petit à petit les échelons jusqu’au groupe seniors. Tous ne joueront pas en équipe première, mais c’est important que des SaintMarcellinois défendent les couleurs de
leur ville. À l’heure actuelle, 80 % de l’effectif vient de Saint-Marcellin. On veut continuer sur cette lancée », confie Pierre-Yves Mazet. L’amour du maillot existerait-il encore ?
« Le miracle n’aura pas lieu chaque année »
La réussite du nouveau projet saint-marcellinois dépendra forcément des résultats de l’équipe première. Sauvé miraculeusement la s ai son dernière, le Saint-Marcellin Sports veut éviter de revivre les mêmes frayeurs cette année. « Après les trois défaites en ouverture du championnat, l’objectif est devenu, par défaut, le maintien. Le groupe seniors, bien que jeune, est de qualité. Mais peut-être que certains joueurs n’ont pas conscience de la rigueur exigée par la Fédérale 2. Il faut faire attention, car le niveau global de la poule a augmenté. Le miracle s’est produit la saison dernière, p a s sûr qu’il ait lieu chaque année », s’inquiète Alain Vayssière. D’autant plus que les Saint-Marcellinois ne se rendront pas à Lourdes, qui évolue, malheureusement, dans une autre poule de Fédérale 2… Nicolas Lagoutte
Arrivé la saison dernière sur le banc du Saint-Marcellin Sports en compagnie de Dorian Nouhaillaguet, l ’ancien joueur du LOU a vécu un premier exercice mouvementé. Alors que son équipe pointait à la dernière place en janvier avec zéro victoire au compteur, Tony Testa n’a jamais cessé de croire au maintien. L’avenir lui a donné raison, puisque le SMS s’est sauvé miraculeusement à la dernière journée. Pour sa deuxième saison à la tête des Bleus, l’entraîneur souhaite rester prudent concernant les ambitions du club en Fédérale 2.
To ny Testa, comment avez-vous vécu votre première saison, si particulière, en tant que coach de Saint-Marcellin ?
To ny Testa : A près les premiers matchs disputés, beaucoup de monde nous voyait déjà morts. En janvier, quand on n’avait pas encore gagné un match, c’était encore pire. Plus
personne n’y croyait, à part nous, joueurs, staff et dirigeants. Peut-être que l’on était fou, mais finalement, on s’est maintenu en remportant sept matchs sur la phase retour. C’était une première saison mouvementée.
« Des manques à certains postes »
Malgré quelques départs, Saint-Marcellin semble s’être renforcé cet été. Le recrutement vous donne-t-il satisfaction ?
T. T. : Oui, on est plutôt satisfait, même s’il nous manque des joueurs à certains postes. D’autant que dès le premier match, on a perdu plusieurs éléments sur blessures. C’est compliqué. Heureusement, on a un effectif un peu plus conséquent et surtout plus impliqué que l’année dernière (environ 65 joueurs, Ndlr). On le ressent aux entraînements. Cela va nous aider à tenir un peu plus et à être davantage sereins durant toute la saison.
Ancien joueur du LOU, Tony Testa vit sa deuxième saison sur le banc saintmarcellinois. Il l’espère moins agitée que la première.
Quels vont être les objectifs du SMS cette saison sur le plan sportif ?
T. T : O n souhaitait continuer sur la même dynamique que la fin de la saison dernière. Malheureusement, elle s’est brisée dès la première journée contre La Bièvre (défaite 24 à 23, Ndlr). C’est un peu rageant, même si on a joué d’entrée une grosse équipe de la poule. Maintenant, il va falloir s’accrocher et montrer que l’on est là.
Je ne veux pas parler d’objectif de classement. On n’est pas dans cet état d’esprit. On sait d’où l’on vient, on sait où l’on veut aller. On prend les matchs les uns après les autres. On fera un point à Noël, pour voir dans quel wagon on est. Si on peut assurer le maintien plus vite que la saison dernière, ce sera déjà une bonne chose.
Propos recueillis par Nicolas Lagoutte
La couleur bleu ciel du maillot saint-marcellinois serait-elle un clin d’œil à l’Argentine ? Cet été, le club a, quoi qu’il en soit, pris des accents sud-américains, en faisant signer deux joueurs originaires du pays de l’asado : Fernando Fernandez (troisquart centre) et Bruno Balatti (demi d’ouverture). Ce dernier s’est confié au Mémovale sur ses ambitions, dans un français plus que louable.
Après une escale de trois mois en Espagne, Bruno Balatti a atterri en France en 2019 pour une raison bien précise : le r ugby. « J’ai commencé en club quand j’avais cinq ans, chez moi en Argentine ( il est originaire de La Plata, dans la province de Buenos Aires, Ndlr). Il y a quatre ans maintenant, j’ai décidé de partir en France pour poursuivre ma carrière à un meilleur niveau », r econnaît Bruno Ba -
latti. Après trois années à Angers, le demi d’ouverture a fait le bonheur du RC Trignac la saison dernière. Grand a rchitecte de la montée du club des Pays de la Loire en Fédérale 2, l’Argentin a attiré pas mal de convoitises durant la pause estivale. À commencer par celle des dirigeants du SMS. « Qu and j’ai reçu la proposition de Saint-Marcellin, je n’ai pas hésité une seconde. C’est la suite logique de ma carrière. Après avoir joué en Fédérale 3 la saison dernière, je débarque dans un club ancré depuis plusieurs années en Fédérale 2. Mon objectif étant d’essayer de monter le plus haut possible », explique le rugbyman de 28 ans. L’appréhension de la découverte d’une nouvelle région et d’un nouveau club s’est vite dissipée. « Le président Carlo Salvi a été très bienveillant avec moi. À mon arrivée, il m’a logé durant deux semaines chez lui. Ensuite, le recrutement de Fernando et l’accueil chaleureux de mes coéquipiers m’ont beaucoup aidé.
Bruno Balatti va apporter sa grinta à l’effectif saint-marcellinois.
Je leur suis énormément reconnaissant. Ce club, c’est un peu une deuxième famille. »
Bien évidemment, l’Argentine est omniprésente dans ses pensées. Mais le nouveau numéro 10 saint-marcellinois tombe petit à petit amoureux de son pays d’adoption. Il avoue : « La culture
© Nicolas Lagoutte
ici est totalement différente de chez moi. Ça a été compliqué au début, mais je suis en France depuis quatre ans maintenant et je m’y plais. C’est un très beau pays. Je maîtrise de mieux en mieux la langue. C’est important dans la vie de tous les jours et pour la communication sur le terrain. »
À côté du rugby, Bruno Balatti a été recruté par la brasserie Les Agapes à Chatte. Dès son service terminé, l’Argentin troque sa tenue de serveur pour celle de rugbyman. « Avoir un boulot me permet de me vider la tête et de me déconnecter un peu du rugby. Mais tous les jours, je vais m’entraîner, taper des pénalités. Je veux donner le meilleur de moi-même sur le terrain, pour aider l’équipe au maximum. Il n’y a pas de secret, cela passe par le travail, le travail et le travail », insiste-t-il. Le Puma est prêt à passer à l’attaque.
Nicolas Lagoutte
1 3 Bosc, Reymond, A. Girard
2 Barret, Vomacka, Viviand
4 5 Montaz (cap.), Khelfa, Becque, Icard
6 7 8 A. Revol (cap.), M. Farconnet, E. Jany, Bazzoli, Silvestre, B. Girard
9 Permingeat, Ollier
10 Balatti, Saporito
11 14 Darier, Rey, Pachot, J. Jany, Belin
12 13 Fernandez, Grivolat
15 De Matteis, Thevin
➜ Arrivées : Bruno Balatti (Trignac), Melvin Barruyer (RC Romans), Alexandre Bazzoli (Madrid), Amaury Belin (Espoirs VRDR), Mathis Chabert (Espoirs VRDR), Corentin Belle (Eymeux), Théo Darier (Seyssins), Dorian Fermond (reprise), Fernando Fernandez (Guéret), Noah Garcia (Tullins), Nicolas Garvi (SCR), Lubin Ollier (SCR), Théo Saporito (SCR), Duncan Rodrigues (SCR), Aurélien Giroud (Varacieux), Kevin Giroud (Varacieux), Étienne Icard (Varacieux), Benjamin Mangione (La Joyeuse), David Permingeat (Tain-Tournon), Loann Thevin (Montélimar), Benjamin Isoardi (reprise), Yan Louette (reprise) Maxime Tavernier (reprise), et Mohamed Zriwil (joueur et arbitre).
➜ Départs : Romain Chiaverini (Tullins), Hugo Martoia (Varacieux), Théo Perrot (Varacieux), Fabien Gilibert (arrêt), Yann Reboullet (arrêt), Célian Rognin (arrêt), Wilfrid Vayssière (départ pour étudier à Nancy), Léo Blanc (arrêt), et Lionel Mayet (entraîneur de la réserve, arrêt).
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1re journée
17 septembre
2e journée
Saint-Marcellin / La Bièvre 23 / 24
24 septembre Voiron / Saint-Marcellin 44 / 17
3e journée
1er octobre
4e journée
15 octobre
5e journée
Saint-Marcellin / Les Angles 22 / 28
Saint-Marcellin / US Véore XV /
22 octobre Montmélian / Saint-Marcellin /
6e journée
5 novembre
7e journée
Saint-Marcellin / Saint-Raphaël Fréjus /
12 novembre Aubagne / Saint-Marcellin /
8e journée
19 novembre
9e journée
Saint-Marcellin / La Tour-du-Pin /
3 décembre Vinay / Saint-Marcellin /
10e journée
10 décembre
11e journée
Saint-Marcellin / Avignon /
17 décembre Monaco / Saint-Marcellin /
12e journée 14 janvier La Bièvre / Saint-Marcellin / 13e journée
Saint-Marcellin / Voiron /
21 janvier
14e journée 28 janvier Les Angles / Saint-Marcellin /
15e journée 11 février US Véore XV / Saint-Marcellin / 16e journée 18 février
17e journée 3 mars
18e journée 10 mars
Saint-Marcellin / Montmélian /
Saint-Raphaël Fréjus / Saint-Marcellin /
Saint-Marcellin / Aubagne / 19e journée 24 mars La Tour-du-Pin / Saint-Marcellin /
20e journée 31 mars
21e journée
Saint-Marcellin / Vinay /
7 avril Avignon / Saint-Marcellin /
22e journée 21 avril
Saint-Marcellin / Monaco /
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Reléguée en Régionale 1, l’Union Athlétique Tullins-Fures ne compte pas faire de vieux os dans cette division. Les Damiers ambitionnent de remonter en Fédérale 3 à l’issue de la saison.
L’UA Tullins-Fures a réalisé une saison dernière presque parfaite… dans la défaite.
« On n’est pas passé loin du 100 %. C ’est dommage, on a juste fait l’erreur de gagner notre avant-dernier match », plaisante Jacques Gouillet, co-entraîneur de l’équipe première avec Frédéric Giovale. Si la descente en Régionale 1 semble être bien digérée, c’est en grande partie parce que le g roupe vit bien.
« Ça a été une saison galère au niveau des résultats. Mais les joueurs n’ont rien lâché. Malgré les défaites et les désillusions chaque dimanche, le groupe e st resté soudé. On n’a pas non plus été tendre avec eux. Pourtant, les gars revenaient chaque semaine à l’entraînement. L’ambiance a toujours été bonne, peut-être parfois un peu trop », analyse Frédéric Giovale. Cet état d’esprit et cette cohésion sont devenus une force pour les Damiers à l’entame de la nouvelle saison.
Fluctuat nec mergitur
Le capitaine n’abandonne pas son bateau quand il coule. À Tullins, tout le monde reste sur l’embarcation, y compris les passagers. « Mal gré la descente, très peu de joueurs sont partis. Les coachs sont également toujours l à . Cela prouve qu’humainement, il y a quelque chose de spécial dans ce club », se félicite Cyril Condamine, le président de l’UATF. Conséquence positive, l’intersaison, qui aurait pu être ag itée, s’est déroulée dans un climat plutôt serein. Le président raconte : « Avec les entraîneurs et le bureau, on s’est tous remis au travail pour recruter à des postes clefs. Ça a payé. De très bons joueurs, la plupart provenant des divisions inférieures, sont arrivés. Et nous avons fait signer Romain Chiaverini, demi de mêlée, qui évoluait en Fédérale 2 avec Saint-Marcellin l’année der nière », se satisfait le président. L’effectif a également été renforcé par quelques jeunes joueurs du club. « Trois ou quatre juniors ont intégré le groupe seniors. Ils sont très prometteurs et enthousiastes. Ça amène de
la c oncurrence. Au final, je suis assez satisfait de l’effectif, aussi bien qualitativement que quantitativement », confie le coach. Le navire UATF n’a finalement pas sombré. Mieux, il a repris le large pour découvrir de nouveaux horizons.
« Pour remonter, la marche est haute » Pour cette nouvelle saison, le club met le cap sur la Drôme et l’Ardèche.
« L a Ligue nous a sondés pour la composition des poules. On pouvait se retrouver avec les équipes de Drôme et d’Ardèche ou avec celles de l’Isère et de Savoie. En concertation avec le staff, on a émis notre préférence pour le premier choix. Cela va nous permettre d’affronter des équipes que l’on ne connaît pas f orcément et de découvrir de nouvelles villes », explique Cyril Condamine. Se fixer un objectif aurait pu être difficile dans ce contexte, mais les Tulli-
nois ne tergiversent pas. À l’image du président : « On veut remonter en Fédérale 3. La marche est haute, puisque le chemin est long et compliqué. Mais on a recruté en conséquence. »
L’entraîneur principal, Frédéric Giovale, se veut plus prudent. Il livre son ressenti : « Même si on est un peu dans le flou concernant le niveau de nos adversaires, on sait que beaucoup se sont renforcés. La poule s’annonce très difficile. La bataille sera rude pour les quatre premières places. L’objectif est tout d’abord de se qualifier pour les phases finales. Ensuite, on pourra espérer être un prétendant à la montée… »
Les bons résultats du début de saison ont confirmé que l’UATF suivait le bon itinéraire vers son salut. Et si, toutefois, le bateau venait à chavirer de nouveau, les Tullinois pourront toujours compter les uns sur les autres pour s’en sortir. « Tullins, c’est une bande de copains qui jouent ensemble et se font plaisir sur le terrain. On oublie souvent que c’est le plus important. » On ne contredira pas le président du club sur ce point-là.
Nicolas Lagoutte
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Pas grand monde ne connaît mieux Tullins et l’UATF que lui. Louis Liotard a commencé le rugby à 11 ans c hez les Damiers. Mis à part une année en catégorie Belascain à SaintJe a n et une autre en seniors chez le voisin Vinay, le jeune homme de 28 ans a fait toutes ses armes sous le maillot tullinois. Forcément, la désillusion de la saison dernière l’a particulièrement touché. Mais, comme son club de cœur, le troisième ligne centre n’a pas coulé. Rencontre.
Louis Liotard, vous êtes un Tullinois pure souche. Comment avez-vous vécu la saison dernière, ponctuée par une descente en Régionale 1 ?
Louis Liotard : Au niveau sportif, la saison précédente a été frustrante, forcément. C’est dommage, car il y avait la place pour mieux faire. Sur certains matchs, on passe tout près de la victoire. On perd seulement de
deux ou trois points. C’est rageant, surtout quand on a les opportunités pour l’emporter. Cependant, au n i veau du collectif, on a vécu une très belle année. Le groupe est resté soudé jusqu’au bout et l’ambiance a toujours été au beau fixe. Le club, et c’est important aussi, nous a toujours soutenus. Maintenant, il faut accepter la descente. C’est peut-être un mal pour un bien. Cela va nous permettre de mieux repartir de l’avant.
« On peut faire de belles choses sur le terrain »
Pour la nouvelle saison, quels objectifs vous êtes-vous fixés ?
L. L. : C omme je l’ai dit, après cinq ans à l’échelon supérieur, c’est un nouveau départ, avec de nouveaux défis, de nouveaux déplacements et de nouvelles équipes à affronter. On a un bel effectif. On peut faire de belles choses sur le terrain. L’objectif est, bien évidemment, de remonter en
Louis Liotard sera un élément clé de l’UATF cette saison.
Fédérale 3. Mais il faut y aller pas à pas et déjà se qualifier pour les phases finales. Ce ne sera pas facile, car il y a de très bonnes formations dans notre poule. Sur le plan individuel, je veux continuer à prendre un maximum de plaisir et jouer le plus de matchs pos-
Une page importante de la carrière de Romain Chiaverini (35 ans) s’est tournée cet été. Après vingt-sept saisons passées au Saint-Marcellin Sport (SMS), seulement entrecoupées par trois années au Pontd e -Claix, le demi de mêlée a fait ses valises… direction Tullins ! Lorsqu’un chapitre se ferme, un autre s’ouvre.
« J’ai pensé à arrêter » Romain Chiaverini a tout connu avec Saint-Marcellin : des hauts, des bas, mais surtout des émotions, à l’image de sa dernière saison avec le maillot bleu. Bon dernier après onze défaites sur les onze premiers matchs, le SMS a sauvé sa peau en Fédérale 2 à l’ultime journée de championnat. Blessé en fin de saison, « KV », comme ses amis l’appellent, avait loupé la dernière ligne droite. Son aventure saint-marcellinoise a ainsi pris fin un peu brutalement. « En fin de saison, j’ai eu un entretien avec le coach, Tony
Testa. J’ai compris qu’il ne comptait plus sur moi. À ce moment-là, j’ai pensé arrêter le rugby pour me consacrer au tennis (il est également licencié au TC Hilairois, Ndlr). Quelques jours plus tard, Frédéric Giovale, l’entraîneur de Tullins et ancien de Saint-Marcellin, m’a appelé pour me demander de signer à l’UATF. J’y suis allé de bon cœur », confie Romain.
Le demi de mêlée n’a pas hésité longtemps malgré le fossé entre la Fédérale 2, division dans laquelle évolue le SMS, et la Régionale 1 (Tullins a été relégué de Fédérale 3 en fin de saison dernière). Il confesse : « Pas ser de la Fédérale 2 à la Régionale 1, c’était ma plus grosse crainte. Je voulais continuer à jouer à un bon niveau. Mais j’ai été très vite rassuré. Tullins a un effectif qui a connu la Fédérale 3, avec un groupe de qualité et des jeunes prometteurs. Certaines équipes de notre poule jouent également un super rugby » Avec son vécu en Fédérale 2, Romain Chiaverini sait qu’il sera très attendu
sibles. L’envie est toujours là, il faut en profiter. Quand elle ne sera plus là, il sera temps d’arrêter.
C’est la deuxième saison de Frédéric Giovale à la tête de l’équipe. Que lles relations entretenez-vous avec lui ?
L . L. : On s’entend très bien. Frédéric est un super coach. Il n’a plus besoin de le prouver, son CV parle pour lui. Il est très exigeant et rentre-dedans. Le jour où on ne l’entendra plus crier, c’est qu’il sera malade. Il ne faut pas non plus oublier les autres entraîneurs du groupe seniors : Ja cques Gouillet (co-entraîneur de l’équipe première, Ndlr), Lionel Mancino et Romuald Pelat (coachs de l’équipe réserve, Ndlr) Ils ne préparent jamais les mêmes entraînements, c’est vraiment le top. On a de la chance d’avoir ce quatuor à la tête de Tullins. Propos recueillis par Nicolas Lagoutte
Romain Chiaverini (ballon en mains) a signé de très bons débuts avec l’UATF.
chaque week-end. Il sourit : « Je ne me mets pas de pression. Je veux simplement me faire plaisir et jouer un maximum de matchs. Bien sûr, l’objectif collectif sera de remonter en Fédérale 3. »
En quittant Saint-Marcellin pour Tullins, Romain Chiaverini n’a pas été
©Hubert Lagier
dépaysé. L’intégration a été rapide, aussi bien humainement que sportivement, facilité par son ancien coach, Frédéric Giovale, et par son ami Louis Liotard. « Je ne connaissais pas grand monde dans l’effectif, à part mon ami Louis. Il joue là-bas depuis longtemps et a également poussé pour que je signe. Sinon, les gars sont sympas, l’intégration a été facile. Sportivement, ça n’a pas été compliqué non plus, grâce à Frédéric Giovale. J’ai passé de superbes années sous ses ordres à Saint-Marcellin. C’est lui, à l’époque, qui m’a donné confiance et m’a fait jouer. Je le connais par cœur et inversement. J’apprécie son système de jeu et ses entraînements. C’est un plaisir de le retrouver », reconnaît le nouveau joueur des Damiers. L’histoire de Romain Chiaverini à Tullins, à peine commencée, a tout pour êt re belle. À lui de l’écrire en aidant l’UATF dans sa course à la (re)montée en Fédérale 3. Ce nouveau chapitre s’annonce palpitant. N. Lagoutte
1 3 Ippolito (cap.), Angelier, Gaifem, Feugier, Cellier
2 Vesin, Bousbih
4 5 Chardon, Sanctos-Cottin
6 7 8 Mollaret, Marsaud, Liotard, Desribes, Giovale-Merlo, Chardon, Cretinon-Barbagallo, Royer, Guillet, Peuf
9 Chiaverini
10 Chanal, Farconnet
11 14 Noyelle, Coing-Belley, Vanheule, Monnot
12 13 Marron, Myndlas, Deldon, Dampne
15 Puglisi
1re journée
17 septembre UR Ardèche Méridionale / Tullins 29 / 33
2e journée
24 septembre Tullins / Lovali XV 26 / 19
3e journée
1er octobre RC Canton de Marsanne / Tullins 20 / 30
4e journée
15 octobre
5e journée
Tullins / Eymeux /
22 octobre US Rhône XV / Tullins /
6e journée
5 novembre Tullins / Rhodia Club /
7e journée
12 novembre La Voulte-sur-Rhône / Tullins /
8e journée
19 novembre RC Eyrieux / Tullins /
9e journée
3 décembre
Tullins / Privas /
10e journée 10 décembre
Tullins /UR Ardèche Méridionale /
11e journée 17 décembre Lovali XV / Tullins / 12e journée 14 janvier Tullins / RC Canton de Marsanne /
13e journée 21 janvier Eymeux / Tullins /
14e journée 4 février
Tullins / US Rhône XV /
15e journée 11 février Rhodia Club / Tullins /
16e journée 25 février Tullins / La Voulte-sur-Rhône /
17e journée
3 mars
18e journée 17 mars
Tullins / RC Eyrieux /
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Pour sa deuxième saison à XV, l’équipe féminine du Sud-Grésivaudan rugby (SGR) vise un objectif clair : la qualification pour les phases finales du championnat de Fédérale 2.
Ce n’était pas une mince affaire. Après leur titre de championnes régionales à X en 2022, les féminines du SGR ont découvert la saison dernière le rugby à XV au niveau Fédérale 2. Une très belle expérience.
Une saison pour apprendre
Le début de saison avait tout du conte de fées, les rugbywomen du Sud-Grésivaudan rugby enchaînant trois victoires lors de leurs trois premiers matchs. « C’était un début parfait face à des équipes à notre portée. C’est après que ça s’est corsé. Nous avons affronté deux des plus grosses formations de la poule, Nantua et Rumilly. Logiquement, nous avons perdu les deux rencontres », se souvient Jordan Martin, c oach du SGR féminin. Pas de quoi affoler ses joueuses, qui n’avaient pas déterminé d’objectif en début de saison, sinon de découvrir le rugby à XV.
L’apprentissage est rude, mais les filles s’en sortent finalement plutôt bien. L’entraîneur y revient : « Nous avons attendu février pour nous fixer un objectif. Nous étions alors encore en course pour la qualification pour les phases finales. À ce moment-là nous nous sommes dit pourquoi pas ! » Malheureusement, les filles échoueront de peu. Avec huit victoires pour s i x défaites, elles terminaient à la 4 e place sur huit (les deux premières équipes de chaque poule ainsi que les deux meilleures troisièmes se qualifiaient).
De la fierté
« Je suis fier du groupe. Le rugby à X V est totalement différent de celui à X. Il faut s’adapter à un rythme plus soutenu et à un temps de jeu plus long, apprendre à se placer… À domicile, nous avons quand même battu Bourgoin, qui termine champion de France. Ce n’est pas rien. Pour une première s a ison à XV, je ne pensais pas que nous ferions aussi bien », s ourit, satisfait, Jordan Martin. Après la découverte et l’apprentissage l’année
dernière, place désormais à la confirmation.
la qualification
Pour cette deuxième saison à XV, les rugbywomen du SGR savent désormais à quoi s’attendre. L’effectif va passer de 37 à 40 joueuses. Un luxe, mais aussi un casse-tête pour le staff. « Six c adettes sont montées en seniors et six recrues sont arrivées pour compenser l’arrêt de neuf joueuses. Avoir un
e f fectif de 40 éléments permet d’être serein quand certaines sont blessées et absentes. Malheureusement, si nous sommes au complet, tout le monde ne pourra pas jouer », r egrette l’entraîneur.
Cette année, l’objectif a été fixé avant le début du championnat. « Ce sont les filles qui ont décidé. Elles veulent se qualifier pour les phases finales. Même si cela s’annonce compliqué, puisque la poule sera encore assez relevée avec peu
ou prou les mêmes équipes, ce n’est pas impossible »
L eur premier match de championnat, prévu le week-end du 15 oc tobre, donnera d’ores et déjà des indications sur le réel niveau du SGR féminin. Jordan Martin ajoute : « Cette saison, nous allons essayer de jouer au maximum en lever de rideau des équipes se niors de Saint-Jean-en-Royans, Vinay et Saint-Marcellin, pour montrer au x habitants qu’il existe une équipe féminine sur le territoire et qu’elle se débrouille plutôt bien. »
Les cadettes passent aussi à XV
Un an après l’équipe seniors, les cadettes du SGR vont, elles aussi, découvrir les joies du rugby à XV cette saison. « L’objectif est de garder l’équipe seniors à XV sur le long terme. C’est pourquoi il était important que les cadettes jouent aussi dans cette configuration. Quand elles monteront en seniors, elles auront déjà les ba ses L’intégration sera plus facile », c onfie Jordan Martin. On souhaite aux jeunes pousses la même réussite que l’équipe seniors… Nicolas Lagoutte
Pour sa deuxième saison d’affilée en Régionale 2, le RC Varacieux, avec un nouveau duo d’entraîneurs à sa tête et un effectif étoffé, affiche son ambition : la qualification pour les phases finales.
La saison dernière n’a pas été de tout repos pour le RC Varacieux. De retour au plus h aut niveau que le club ait connu (Régionale 2, anciennement Promotion d’honneur), les Varaciens ont bataillé jusqu’à la dernière journée pour obtenir leur maintien. Pour c e nouvel exercice, les Orange et Noirs visent plus haut : la qualification pour les phases finales.
Un changement d’entraîneurs
La pause estivale a été agitée à Varacieux. Avec le départ de Christophe L abarias à Moirans et l’arrêt de Karl Polvent, le club a été contraint de chercher un nouveau duo d’entraîneurs. Les dirigeants ont finalement j e té leur dévolu sur Jérôme Julien et Philippe Gerin, coachs à Châtillon-Saint-Jean. « Nous ne partons pas dans l’inconnu, puisque Jérôme est un ancien de la maison. Il a joué puis entraîné plusieurs années ici », précise le président, Cédric Giroud. L’arrivée de ce binôme confirmé à la tête du RCV a rendu le travail de recrutement un peu plus facile pour les di rigeants. Le vice-président Jérémy Veyret confirme : « Beaucoup de jeunes joueurs nous ont rejoints, car ils ont été convaincus par le projet des nouveaux coachs. C’était important de nous renforcer et d’étoffer l’effectif. » En effet, avec une quarantaine de licenciés la saison passée, aligner deux équipes chaque week-end était devenu un casse-tête. Jérémy Veyret reprend : « En tre les blessures et les arrêts en cours d’année, nous pouvions seulement compter sur une grosse trentaine d e joueurs. C’était compliqué. L’équipe B a dû déclarer forfait à plusieurs reprises. Certains joueurs enchaînaient le match de la réserve et celui de l’équipe première le même jour. Ce n’était pas tenable. »
L e RCV a ainsi passé la vitesse supérieure à l’intersaison pour commencer ce nouvel exercice avec 54 joueurs dans le groupe seniors, dont deux double-licences. « C’est un
Malgré un début de saison raté, le RC Varacieux espère toujours se qualifier pour les phases finales de Régionale 2. Un objectif compliqué mais pas inatteignable.
luxe, car cela nous permet de préparer plus sereinement les rencontres du week-end et d’éviter les doublons entre équipe première et équipe réserve », apprécie le vice-président.
Objectif qualif pour les phases finales
Nouveaux coachs, nouveau projet, effectif renforcé quantitativement et qualitativement, le RC Varacieux
affiche de grandes ambitions pour la cuvée 2023-2024. « La saison précédente était une année de transition entre la Régionale 3 et la Régionale 2. L’objectif sportif a toutefois été rempli avec le maintien. Maintenant, il faut viser plus haut. Nous voulons très clairement qualifier l’équipe première pour l es phases finales », annonce Jérémy Veyret. Pour accomplir cette mission, les Varaciens devront terminer dans
les quatre premières places de leur poule. Pas forcément une sinécure. « L a poule est assez différente de celle de l’année dernière, mais le niveau est aussi, voire davantage relevé », estime le vice-président.
Le hasard du calendrier a d’ailleurs réservé aux Varaciens un premier bloc assez compliqué : la réception de Saint-Égrève et du RC Grésivaudan et un déplacement à La Verpillière, « tr ois équipes armées pour jouer les premières places », selon Jérémy Veyret. Résultat, Varacieux a très mal débuté la saison… Le président Cédric Giroud reconnaît : « On ne connaît pas toutes les équipes, donc on se fie à leurs performances de la saison passée, mais cela ne veut pas dire grand-chose. L’objectif était de bien démarrer la saison. Ma lheureusement, on s’est raté. C’est dommage, car cela conditionne bien souvent la suite. »
L a route est encore longue. Varacieux a encore le temps de se reprendre et de faire vivre une saison inoubliable aux fidèles supporters Orange et Noirs.
Nicolas Lagoutte
1re journée
17 septembre Varacieux / Saint-Égrève 27 / 36
2e journée
24 septembre La Verpillière / Varacieux 20 / 13
3e journée
1er octobre
4e journée
Varacieux / RC Grésivaudan 17 / 30
15 octobre La Côté-Saint-André / Varacieux /
5e journée
22 octobre
6e journée
Varacieux / Succieu /
5 novembre Saint-Donat-sur-l’Herbasse / Varacieux /
7e journée
12 novembre Varacieux / Pont-de-Chéruy /
8e journée
19 novembre RC La Sévenne (Luzinay) / Varacieux /
9e journée
3 décembre
Varacieux / Culin /
10e journée 10 décembre Saint-Égrève / Varacieux /
11e journée 17 décembre Varacieux / La Verpillière /
12e journée 14 janvier RC Grésivaudan / Varacieux /
13e journée 21 janvier Varacieux / La Côte-Saint-André /
14e journée 4 février Succieu / Varacieux /
15e journée 11 février Varacieux / Saint-Donat-sur-l’Herbasse /
16e journée 25 février Pont-de-Chéruy / Varacieux /
17e journée 3 mars Varacieux / RC La Sévenne (Luzinay) /
18e journée 17 mars Culin / Varacieux /
Avec le départ de plusieurs joueurs cadres et un changement à la présidence, le Royans Sports a vécu un été mouvementé. Pour cette nouvelle saison, le club pontois avance un peu dans l’inconnu, mais toujours avec de l’ambition.
La saison 2022-2023 du Royans Sports s’était terminée de la plus belle des ma nières. Pas qualifié pour les phases finales de la Ligue Aura, le club de rugby de Pont-en-Royans s’était consolé en remportant le bouclier de la coupe de la Ligue de Régionale 3 (victoire 32-14 en finale c ontre l’Uforse). « On sort effectivement d’une très belle saison. On termine deuxième de la première phase de poule. Malheureusement, lors de la seconde phase, nous avons été pénalisés par le nombre de cartons reçus et pa r le fait que nous ne rentrions pas dans les critères pour obtenir les points d’arbitrage et de l’école de rugby. On n’a donc pas réussi à accrocher les phases finales régionales, mais on a fini en beauté avec un trophée. Ce n’est pas si mal », se satisfait Emmanuel Pascal, vice-président du club.
Du changement durant la pause estivale
Le triomphe à peine savouré, il a fallu vite se remettre au travail. L’intersaison a été très agitée du côté du st ade Louis-Brun. Après cinq années de bons et loyaux services à la présidence, Noël Servera a en effet décidé de prendre un peu de recul. La quête de son remplaçant est vite devenue un casse-tête, si bien que l’un des joueurs de l’équipe, Mickaël Sibeud, a dû se résoudre à prendre la relève. Il confie, tout sourire : « Nous n’avons trouvé personne pour reprendre la présidence À la base, je voulais moi aussi laisser le rugby de côté pour consacrer un peu plus de temps à ma famille. Finalement, j’ai fait tout le contraire ! J’ai repris ma licence de joueur et je suis devenu président… »
Cependant, l’homme n’espère pas revêtir ce nouveau costume très longtemps. Il explique : « Je suis là en intérim. L’idée est de trouver un nouveau président, idéalement pour la saison prochaine. J’ai accepté ce rôle car je suis bien épaulé. Emmanuel Pascal est toujours là. Noël Servera a accepté de rester en tant que vice-président. Enfin,
Nathan Champey, un joueur du club, a également rejoint le bureau »
D u changement, il y en a eu également au niveau du staff. Emmanuel Pascal, le vice-président, qui était aussi co-entraîneur depuis quelques années, a décidé d’arrêter le sportif. Dorian Testoud, le coach principal, reste p our sa part en place. Il est épaulé, pour le physique, par Damien Lacour.
Une fois le casse-tête de la présidence
résolu, les (nouveaux) dirigeants se sont attaqués à un autre jeu tout aussi complexe : gé rer les départs et le recrutement. Un puzzle avec des pièces manquantes, suite aux départs de plusieurs cadres chez des voisins. « Trois joueurs importants de l’équipe sont partis à Eymeux et deux autres à Saint-Jean-en-Royans. C’est toujours compliqué, mais on comprend leur envie de jouer à un plus haut niveau », confient Emmanuel Pascal e t Mickaël Sibeud. Pour pallier ces pertes, le Royans Sports a activé ses
La saison dernière s’était terminée en beauté, avec le bouclier de vainqueur de la coupe de la Ligue de Régionale 3.
réseaux. « Le recrutement s’est fait tout seul ou presque. Nos joueurs ont appelé des amis pour leur dire de venir. Dix nouveaux ont pris leur licence e t semblent très impliqués. La saison dernière réussie a aussi aidé à les attirer. Seul bémol, on aurait aimé un peu plus de recrues, car on compte environ 35 joueurs dans l’effectif. C’est un peu ju ste pour une saison entière… », regrette le nouveau président.
Le club de Pont-en-Royans n’a pas pour autant revu ses ambitions à la baisse. Les dirigeants ont un rêve et ne le cachent pas : accéder à la division supérieure. Emmanuel Pascal a n nonce : « On e spère monter en Régionale 2 à l’issue de la saison, mais ce sera aussi aux joueurs sur le terrain de faire le travail. On va y aller palier par palier. Il faudra déjà se qualifier pour la seconde phase de poules, puis pour les phases finales de la Ligue Aura. Ensuite, il faudra encore gagner plusieurs mat chs. Le chemin est quand même long et compliqué… » L’été l’a prouvé, impossible n’est pas Pontois ! Nicolas Lagoutte
1re journée
2e journée
24 septembre Saint-Vallier / Royans Sports 19 / 32
1er octobre Royans Sports / RC Rhodanien 34 / 11
3e journée
15 octobre US Valloire Galaure / Royans Sports /
4e journée
22 octobre
5e journée
Saint-Paul-lès-Romans / Royans Sports /
5 novembre Royans Sports / Sillans /
6e journée
12 novembre Royans Sports / Saint-Vallier /
7e journée
26 novembre RC Rhodanien / Royans Sports /
8e journée
3 décembre Royans Sports / US Valloire Galaure /
9e journée
10 décembre Royans Sports / Saint-Paul-lès-Romans /
10e journée
7 janvier
Sillans / Royans Sports /
1re journée
24 septembre
2e journée
1er octobre
3e journée 15 octobre
L’Albenc / Saint-Jean-de-Maurienne 11 / 42
L’Albenc / Brézins 11 / 49
Fontaine / L’Albenc / 4e journée
22 octobre
5e journée
5 novembre
6e journée
12 novembre
7e journée
L’Albenc / Moirans /
Briançon / L’Albenc /
Saint-Jean-de-Maurienne / L’Albenc /
26 novembre Brézins / L’Albenc /
8e journée
3 décembre
L’Albenc / Fontaine / 9e journée
10 décembre Moirans / L’Albenc /
10e journée
7 janvier
L’Albenc / Briançon /
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Le club de rugby de L’Albenc était au bord du précipice, après avoir déclaré forfait général en cours de saison dernière. Heureusement, grâce à un petit groupe de motivés, l’USARG est en train de renaître de ses cendres.
ÀL’Albenc, tout le monde aimerait pouvoir oublier la saison dernière. En cours d’année, à cause d’une pénurie de joueurs, les anciens dirigeants de l’US Albinoise RiveGauche ont pris la lourde décision de déclarer forfait général. Ce choix compliqué aurait pu avoir de lourdes conséquences sur l’avenir de ce club historique du Sud-Grésivaudan. Heureusement, tel un phénix, le club renaît petit à petit de ses cendres.
« Nous ne voulions pas voir le club disparaître »
Pour repartir sur de bons rails, L’Albenc avait besoin de changement. L’été a permis de tout remettre à plat. Exit Sylvie Beuche, présidente depuis deux ans et demi, place à une gestion à plusieurs têtes. Bruno Feillans, ancien président du club, a repris du service aux côtés de Morgan Repellin. Le duo est épaulé par Fabien Alleyron-Biron et par Yohann Vangi. « La situation du club nous préoccupait. Comme on ne voulait pas le voir disparaître, on a tout mis en place pour que le club survive. Tout a changé. On repart de zéro. L’objectif était de remonter un bureau le plus rapidement possible pour pouvoir préparer au mieux la nouvelle saison », e xplique Bruno Feillans.
Le chantier était immense pour tenter de redonner une seconde vie à la maison albinoise, les fondations étant très fragiles. « Après le forfait, la plupart des joueurs sont partis dans d’autres clubs. Par chance, Raphaël Génovèse, l’entraîneur en place la saison d e rnière, a accepté de reprendre son poste. Il a été rejoint par Julien Ossola, également joueur au club. Au niveau de l’effectif, plusieurs licenciés de l’année précédente sont revenus. Cela prouve leur attachement à l’USARG », se félicite le nouveau coprésident.
P o ur la cuvée 2023-2024, l’US Albinoise Rive-Gauche peut compter su r un effectif d’une quarantaine de joueurs. « On dénombre environ 35 licenciés, mais il y a encore des joueurs
qu i vont nous rejoindre. Certaines licences sont en attente, car avec le manque de médecins sur le territoire, c’est compliqué et long de se procurer un certificat médical », déplore Bruno Feillans. Malheureusement, avec c e tte difficulté en plus, le délai de convalescence du club s’allonge encore un peu.
Après avoir quasiment touché le fond, l’USARG veut très vite remonter la
pente. Le nouveau quatuor à la tête du club est effectivement ambitieux sur le plan sportif : « L’objectif est de faire une très bonne saison, pleine et entière. On veut aller le plus haut possible. Dans un premier temps, tenter de se qualifier pour les phases finales régionales et pourquoi pas ensuite disputer le championnat de France.» Ma lheureusement, le retour sur les terrains a été un peu laborieux, avec une lourde défaite d’entrée à domicile face aux Savoyard de Saint-Jean-de-
La saison dernière, L’Albenc avait déclaré forfait en cours d’année, conséquence d’un manque de joueurs dans l’effectif.
Maurienne (42-11). « On a m al démarré, mais il n’y a pas d’urgence. Le C A M auriennais est une très grosse équipe, qui a refusé la montée en Régionale 2. Nos joueurs ont besoin d’un temps d’adaptation, ils n’ont pas l’habitude de jouer ensemble. Match après match, les automatismes vont se créer et l’équipe va s’améliorer », se convainc Bruno Feillans.
« L’argent, le nerf de la guerre »
En dehors des terrains, le travail à mener est également colossal. Comme p o ur toute association, le club de rugby de L’Albenc doit composer avec des finances serrées. Le co-président Feillans détaille : « L’argent, c’est un peu le nerf de la guerre. Avec le nouveau bureau, on a la volonté de relancer pa s mal d’animations pour renflouer un peu les caisses. On souhaite également attirer de nouveaux sponsors. C’est une obligation, car un club ne peut pas vivre sans. Le but étant que les joueurs ne paient pas leur licence, mais s’investissent à fond en contrepartie… » Petit à petit, le phénix albinois va reprendre son envol. Nicolas Lagoutte
Le Mémovale ne pouvait pas passer à côté de cet événement exceptionnel qu’est la Coupe du monde en France. Avant le France-Italie de ce vendredi 6 octobre, l’équipe du Mémo vous livre ses pronostics. Allez les Bleus !
Manon Quenehen : « La France a toutes ses chances de devenir championne du monde »
Manon Quenehen, journaliste. Mon rapport au rugby : « J’ai grandi dans une famille de footeux. Mon g rand-père était président d’un club de foot et mon père jouait au ballon rond. Le rugby, je ne m’y intéressais pas vraiment. À mon arrivée ici il y a deux ans, je me suis vite rendue compte de la ferveur autour de ce sport. Je ne connais pas toutes les règles, mais j’adore l’ambiance et les valeurs de cette discipline. » L’organisation de la Coupe du monde en France : « C’est bon pour l’image de notre pays d’être associé à ce sport dont les valeurs sont le fairplay et l’esprit d’équipe. C’est un vrai coup de projecteur pour la France, avec un mélange de personnes et de cultures que seul ce genre d’événement peut provoquer. »
Un pronostic pour France-Italie : « Le s Français vont gagner et largement. J’ai une petite aversion pour le s sportifs italiens, depuis notre dé-
faite finale de la Coupe du monde de football en 2006 et le coup de tête de Zidane sur Materazzi. Ça fait toujours plaisir de gagner contre l’Italie, quel que soit le sport. »
L e futur vainqueur de l a compétition : « Même si je ne suis pas une spécialiste du rugby, j’ai écouté Bernard Laporte, l’ancien sélectionneur de s Bleus, dire que nous avions toutes nos chances de remporter la compétition. Donc je vais lui faire confiance et annoncer que la France va devenir championne du monde. »
Nicolas Lagoutte : « Je ne vois pas les Bleus passer à côté de l’événement »
Nicolas Lagoutte, journaliste. Responsable éditorial du Mémovale.
Mon rapport au rugby : « À la base, je suis un fan de football. Mais en tant que passionné de sport, je me suis toujours intéressé au rugby et aux résultats de nos Bleus. C’est vraiment depuis mon arrivée dans la région, que je suis tombé amoureux du ballon ovale. Faire le tour des stades du Sud- Grésivaudan chaque week-end a beaucoup joué. »
L’organisation de la Coupe du monde en France : « Accueillir chez nous un tel événement, c’est exceptionnel. C’est une édition qui restera à jamais gravée dans nos mémoires. Je n’ai jamais vu une telle ferveur autour du rugby. »
Un pronostic pour France-Italie : « Il n’y a pas trop le choix, il faudra gagner. Avec l’absence de Dupont, la rencontre risque d’être un peu plus disputée, mais je parie sur une vic -
toire plutôt tranquille de la France. L e match va avoir lieu à Lyon. Je connais particulièrement bien ce stade et je sais que lors de gros événements comme celui-ci, l’ambiance est f a buleuse. Ça va grandement aider nos Français. » L e futur vainqueur : « La France, bien évidemment. Je ne vois pas les Bleus passer à côté de l’événement, sur tout avec la force et le potentiel dont ils font preuve depuis un certain temps. J’espère que la finale sera contre la Nouvelle-Zélande. Ce serait beau. »
Stéphane Perrin : « Pour la France, c’est l’année ou jamais »
Stéphane Perrin, journaliste et secrétaire de rédaction.
Mon rapport au rugby : « J ’ai découvert le vrai rugby quand je me suis i n stallé à Bourgoin-Jallieu pour le travail il y a plusieurs années maintenant. Je suis allé quelques fois au stade Pierre-Rajon pour voir évoluer le CSBJ. Le rugby, c’est une ambiance formidable. Aujourd’hui, j’ai toujours un attachement particulier pour cette discipline et les valeurs qu’elle prône. »
L’organisation de la Coupe du monde en France : « C’est toujours sympathique d’accueillir un tel événement. Cela nous permet aussi de découvrir d’autres équipes en dehors de c elles participant au Tournoi des Six Nations, notamment des formations africaines ou sud-américaines. » Un pronostic pour France-Italie : « C ’est un match couperet, une sorte de huitième de finale. Les Italiens ont énormément progressé ces dernières années, mais je vois la France l’em-
porter facilement, d’au moins vingt points. » L e futur vainqueur : « Bi en évidemment, je rêve d’une finale avec la F rance. Le futur quart de finale, probablement, contre l’Afrique du Sud, sera le match le plus compliqué de la compétition selon moi. Maintenant, tous les ingrédients sont réunis pour aller au bout. Nous avons une équipe avec un potentiel de dingue et nous évoluons à domicile. C’est l’année ou jamais pour laisser une trace dans l’histoire. »
Sébastien Ramacciotti : « Je vois la France en finale contre la Nouvelle-Zélande »
Sébastien Ramacciotti, chargé d’affaires - publicité.
Mon rapport au rugby : « J ’ai joué pendant plus de vingt ans au rugby, c’est une vraie passion. Je suis tombé dedans quand j’étais petit et je baigne toujours dedans. »
L’organisation de la Coupe du monde en France : « Ac cueillir une Coupe du monde à la maison, c’est un vrai régal. On sent un réel engouement des Français, enfants comme adultes. Le rugby en avait bien besoin. J’espère vraiment que cet événement attirera de nouveaux licenciés dans les clubs amateurs. »
Un pronostic pour France-Italie : « C ’est un match un peu spécial pour moi, car j’ai des origines italiennes. Mais ça ne m’empêchera pas d’être à fond derrière la France. Nos Bleus n’ont pas le droit à l’erreur sur ce match. Je pense qu’ils vont assurer la victoire, mais que les Italiens vont leur donner du fil à retordre. Ce sera
une rencontre serrée, surtout sans notre meilleur joueur, Antoine Dupont. »
L e futur vainqueur : « Si nous passons le quart de finale, certainement c ontre l’Afrique du Sud, je pense que nous irons au bout. Après, l’absence ou non de Dupont va peser dans la balance. Mais je vois bien une finale contre la Nouvelle-Zélande, car les All Blacks montent petit à petit en puissance dans la compétition. Ce serait une finale de rêve. À la maison, nous aurons un très gros avantage. »