Femmes d'ici Revue Afeas 2017 Vol52 No01 Automne

Femmesd’ici Automne 2017 • Volume 52, numéro 1

Reportage du congrès Le fameux patrimoine familial Le congé de compassion, pour qui ?

SOMMAIRE Automne 2017 4 Le congrès provincial Lise Thériault

12 Le fameux patrimoine familial Lise Thériault

14 Les propositions adoptées Lise Thériault

16 Le congé de compassion Lise Courteau

19 Les sites de rencontres Pierrette Alix

CHRONIQUES 3 Éditorial

Hélène Tremblay

18 Nouvelles régionales 20 Coup de cœur Lise Courteau

21 Un peu de tout Pierrette Alix

Images, émotions et souvenirs du congrès, en direct de Jonquière.

Jocelyne Rancourt 1948-2017 Par Pierrette Alix

Femme… de foi et d’espérance Tu auras parcouru le chemin de la vie Femme… convaincue et convaincante Tu auras réalisé des actions et des projets Femme… d’amour et de dévouement Tu auras vécu pour ceux que tu aimais Femme… d’engagement et d’action Tu auras milité pour sauver la planète Femme… persévérante et déterminée Tu auras vécu jusqu’au bout de tes limites Femme… fidèle et attentionnée Tu auras vécu de dévouement et d’amour Femme… assidue et patiente Tu auras relevé tes manches plus qu’à ton tour Femme… consciencieuse et méticuleuse Tu auras été notre guide Femme… disponible et soucieuse Tu auras été « là » au besoin.

Femme… respectueuse et à l’écoute Tu auras su transmettre tes valeurs.

Femme… résignée dans l’adversité Tu auras remis ta vie dans les mains du Seigneur Jocelyne…

Tu auras laissé un héritage incontesté au sein de l’Afeas.

C’est avec tristesse que l’Afeas a appris le décès de Mme Jocelyne Rancourt. Jocelyne Rancourt a été conseillère provinciale en 2013-2014 et présidente régionale de 2010 à 2013.

Elle a également fait partie du comité de la refonte des règlements de l’Afeas de 2014 à 2016.

Nos condoléances à sa famille et ses proches. 䡵

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ÉDIT ORIAL

Ensemble vers de nouveaux

horizons Par Hélène Tremblay Nous sortons à peine de notre 51e congrès provincial qui fut, selon moi, un moment de belles et grandes rencontres. Des femmes des quatre coins de la province s’étaient donné rendez-vous et j’ai bien apprécié discuter avec plusieurs d’entre elles. Comme première expérience, je pense que les administratrices provinciales et le personnel ont montré leur savoir-faire dans le déroulement de l’évènement. Nos conférencières et notre conférencier ont su captiver notre attention.

Eh bien oui, c’est déjà septembre ! Sommesnous prêtes à rendre bien vivant notre thème 2017-2018 Ensemble vers des horizons nouveaux ? Je le suis et vous ?

La 51e année de notre association doit laisser entrer ce qui vient en terme de changement positif et laisser partir ce qui n’est plus pertinent et tend à partir. Faisons comme Pierre Lavoie et ne regardons pas en arrière, allons de l’avant en nous engageant dans notre vie Afeas. Il faut suivre les changements afin de pouvoir recruter

à notre PARTENAIRE COLLABORATEUR

de nouvelles membres et faire en sorte qu’elles soient intéressées à rester membres. Notre mission n’a pas changé, elle a seulement évolué avec les années vers des horizons nouveaux.

Il faut faire le pas de l’engagement.

Ensemble vers l’unité et le pouvoir du travail en équipe nous permettra d’unir nos efforts d’une façon structurale afin d’atteindre notre but commun, soit la survie de l’Afeas. Nous sommes actives et on a encore besoin de nous pour garder nos acquis et suivre l’évolution de nos dossiers et ceux à venir.

Pendant le congrès nous avons eu un bel exemple de la conciliation travail-famille avec nos quatre invitées (Gisèle Dallaire, Josette Morin, Karine Trudel et Cindy Plourde) au panel Femmes et politique. Ces femmes, de la plus jeune à la plus âgée, ont démontré qu’avec de la volonté et le pouvoir de l’engagement, il est possible de faire sa place dans un monde d’hommes. Comme il est encore difficile d’être au même niveau que la gente masculine, c’est

avec des femmes comme celles-ci que nous y arriverons. Et que dire de nos deux présidentes d’honneur, mesdames Jacinthe Larouche et Julie Dufour, qui elles non plus, n’ont pas eu peur de se lancer à fond dans un monde d’hommes.

Des jeunes femmes rafraichissantes ! Elles sont dignes de notre admiration par leur engagement et leur force de caractère qui leur a permis de faire leur place dans le monde du travail, en partie masculin. Toujours le pas en avant de l’engagement.

L’action la plus importante pour l’année 2017-2018 est de poursuivre notre mission et notre vision vers des horizons nouveaux. Ce sera le début du tournant de notre Association, notre reconnaissance, un pas vers l’avant.

Finalement pour être heureuse dans notre association, il faut simplement laisser venir ce qui vient et laisser partir ce qui s’en va.

Bonne et fructueuse année Afeas. 䡵

à nos PARTENAIRES ASSOCIÉS

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Congrès2017 provincial Par Lise Thériault

Bilan de la présidente provinciale La présidente provinciale, Madame Hélène Tremblay, s’est adressé aux congressistes pour faire un bilan de l’année 2016-2017.

Monsieur Carl Dufour Carl Dufour, conseiller municipal de l’arrondissement Jonquière de la ville Saguenay, s'adresse aux congressistes en leur souhaitant la bienvenue dans sa région. Il insiste sur la nécessité, dans notre société, de bénévoles qui remplissent des fonctions essentielles et font avancer les choses.

Membre de l’Afeas depuis 31 ans, elle revient sur les ennuis de santé qui lui ont gâché l’existence durant quelques temps. Malgré tout, grâce à ses collègues et à la technologie, elle a quand même pu faire progresser les dossiers et établir, avec les membres de l’exécutif et les membres du conseil d’administration, une planification stratégique quinquennale qui vise à consolider l’Afeas et à assurer son passage vers une nouvelle période de son histoire.

Évidemment, en un an, il n’est pas possible de compléter tous les changements amorcés.

Elle souligne que malgré les difficultés rencontrées, elle trouve beaucoup de plaisir à remplir ses obligations.

Finalement, elle incite les Aféasiennes à travailler Ensemble, vers des horizons nouveaux.

Le comité organisateur Tout au long des trois journées de congrès, les femmes présentes ont pu apprécier tout le travail fait par le comité organisateur de la région Saguenay-Lac-St-Jean-Chibougamau, l’empressement des hôtesses, et tous les détails prévus par les employées du siège social. Un travail gigantesque qui permet à ce genre d’événement de se dérouler sans heurts.

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Cancer de l’ovaire Canada

C’est par le biais d’une vidéo que Madame Jennifer Laliberté, représentante de l’association Cancer de l’ovaire Canada, s’est adressé aux congressistes. Mme Pierrette Alix a profité de l’occasion pour informer les membres que l’Afeas verserait une somme de 2 000 $ à Cancer de l’Ovaire Canada.

Pierre Lavoie Pierre Lavoie, motivateur bien connu pour le Grand Défi annuel qu’il préside depuis maintenant neuf ans, a livré un vibrant plaidoyer sur la nécessité d’adopter de saines habitudes de vie. Il nous a rappelé que l’espérance de vie ne cesse d’augmenter au Québec mais que pour 88 % d’entre nous, notre espérance de vie « de qualité » n’est que de 64 ans.

Sous le thème « le pouvoir de l’engagement », il a généreusement partagé avec nous l’élément déclencheur de son engagement : la perte de deux de ses enfants aux mains d’une maladie héréditaire orpheline, l’acidose lactique, lui a insufflé la force de foncer, de challenger les autorités médicales, d’amasser des fonds pour financer la recherche. Il n’existe aucun traitement pour guérir cette maladie et très peu de recherches sont faites en ce sens.

Pierre Lavoie a plutôt choisi d’axer ses efforts sur le dépistage. Grâce à l’appui du monde corporatif et du public, il a pu amasser des millions de dollars qui ont, entre autres,

servi à financer la recherche. Il existe maintenant un test qui permet de dépister trois maladies génétiques orphelines.

Ce communicateur qui parle sans notes nous a aussi parlé des cubes d’énergie, programme qui incite les enfants du primaire et du secondaire à bouger et à accumuler, pour chaque quinze minutes d’exercice, des cubes. En 2016, plus de 2000 jeunes gagnants ont couché au Stade Olympique et ont passé une journée à la Ronde. Pierre Lavoie est resté silencieux sur ce que ces jeunes ont mangé durant cette fin de semaine de plaisirs…

Les projets de Pierre Lavoie sont multiples mais sont tous regroupés sous la nécessité d’avoir de meilleures habitudes de vie.

Cet homme de 53 ans, qui semble infatigable, a laissé aux congressistes une envie de prendre de bonnes résolutions… et de les tenir.

Pour une deuxième année, l’Afeas a choisi de soutenir l’association Cancer de l’Ovaire Canada. Rappelons-nous que cette association est la seule qui soit entièrement dédiée au cancer de l’ovaire.

Madame Laliberté a signalé quelques faits révélateurs : • Le cancer de l’ovaire est le cancer féminin le plus mortel ;

• Le taux de mortalité n’a pas changé depuis plusieurs décennies ;

• Le taux d’investissement en recherche est très bas. Par exemple, les recherches sur le cancer de la prostate reçoivent le double de fonds publics ; il faut réclamer un meilleur investissement ; • Les recherches doivent s’intensifier pour obtenir un diagnostic plus précoce ;

• Les délais pour l’homologation de nouveaux médicaments doivent être raccourcis.

Plusieurs améliorations requises qui méritent notre support !

à nos PARTENAIRES MAJEURS

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Les présidentes d’honneur, deux femmes inspirantes Cette année, la région hôtesse avait choisi deux femmes pour co-présider le congrès. Deux femmes qui ont fait leur place avec aplomb, l’une dans le monde des affaires, l’autre en politique municipale. Voici leur message.

De gauche à droite : Pierrette Alix, 1re vice-présidente provinciale, Jacinthe Larouche, présidente d’honneur, Hélène Tremblay, présidente provinciale, Julie Dufour, présidente d’honneur et Micheline Lacasse, 2e vice-présidente provinciale.

Jacinthe Larouche

Julie Dufour

Directrice générale de la Caisse Desjardins d’Arvida-Kénogami.

Conseillère indépendante, élue en 2013, de la Ville de Saguenay-Point de service Shipshaw

Depuis 20 ans chez Desjardins, Jacinthe soutient avec passion les valeurs du Mouvement Desjardins dont la promotion du leadership inclusif, c’està-dire que toutes les personnes qui veulent participer puissent le faire.

Bien que les femmes occupent les postes de directions générales dans les caisses dans une proportion de 27 %, Jacinthe affirme qu’il faut faire mieux. Faisant référence au dossier des femmes collaboratrices, elle souligne l’importance de l’Afeas qui s’est battu durant de nombreuses années pour finalement obtenir la reconnaissance de ces travailleuses de l’ombre.

Jacinthe nous rappelle que sans Dorimène Roy-Desjardins*, le mouvement Desjardins n’existerait probablement pas. Pendant que son mari voyageait partout, étendait son réseau, travaillait sans relâche, Dorimène, non seulement gérait la maisonnée mais offrait les services de la Caisse à Lévis. Ce n’est qu’après sa mort que son apport fut reconnu.

Pour atteindre l’égalité, Jacinthe Larouche nous rappelle qu’il ne s’agit pas pour les femmes de prendre la place de quelqu’un mais bien de prendre leur place.

En terminant, Jacinthe nous laisse, sans prétentions, quelques conseils : n’hésitons pas à prendre notre place, osons être nous-mêmes, faisons-nous confiance, n’ayons pas peur de négocier et d’accepter d’être stimulées par des expériences nouvelles, optimisons nos relations d’ouverture aux autres.

* Savez-vous que le nom de famille de Dorimène était le même que celui de son mari Alphonse?

Il avait laissé tomber le nom « Roy » qu’elle avait gardé. Donc, Dorimène Roy-Desjardins était son nom de fille. Rassurez-vous, il n’y avait pas de lien de proche parenté entre eux.

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Jeune femme énergique, c’est avec humour qu’elle raconte son entrée en politique. Elle avait un problème d’eau potable qu’elle croyait de la responsabilité de la municipalité. Après plusieurs démarches, elle apprend que son problème n’était pas concret comme de l’eau et des tuyaux, mais bien politique. Qu’à cela ne tienne, elle s’est présentée à une assemblée du conseil municipal de Saguenay et en est ressortie avec l’idée de se lancer en politique !

Élue le 3 novembre 2013, avec un taux de participation de 71,31 %, elle admet volontiers que son entrée en politique s’est faite un peu naïvement, surtout qu’elle n’était pas épaulée par un parti. Maintenant en poste depuis quatre ans, elle apprécie la liberté que lui procure le fait de siéger comme indépendante.

Cette mère de deux enfants raconte qu’elle se fait souvent demander ce qui arrive avec ses enfants. Poserait-on cette question à un homme?

Son message est clair : la politique est un outil, un moyen pour faire avancer les choses. Elle milite pour que le taux de votation augmente et, pour y arriver, elle lance un défi aux congressistes : le jour du vote, n’allez pas voter seule ; au contraire, amenez dix personnes avec vous.

Demandez à ces dix personnes de venir voter accompagnées d’une personne. Vous voyez l’influence de cet effet d’entraînement sur le taux de participation? Mais au-delà de ce taux, vous voyez l’intérêt pour la politique municipale grimper ?

Les congressistes se sont dit intéressées à relever le défi.

Julie a terminé son intervention en citant Margaret Mead, anthropologue américaine, qui disait : « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de personnes peuvent changer le monde. En fait, c’est toujours ainsi que le monde a changé. »

Certificats et prix Certificats pour la formation Cette année, deux Afeas régionales ont été récompensées pour avoir organisé des ateliers de formation ayant rejoint plus de 50 % des membres. Il s’agit des régions Richelieu-Yamaska, 51,10 %

Hautes-Rivières, 51,03 %

Ces régions méritent nos félicitations. Souvenons-nous que la formation continue est une partie essentielle de la mission de l’Afeas.

Prix fidélité

Prix Azilda-Marchand

Le prix Fidélité est tiré au sort parmi les participantes qui ont fait parvenir le coupon qui se trouvait dans la revue.

C’est l’Afeas locale Ste-Brigide, de la région RichelieuYamaska, pour son activité « Notre arbre à palabre », qui remporte ce prix.

Cette année, Johanne Morais, de l’Afeas St-Luc de la région Saguenay-Lac-StJean-Chibougamau, a gagné la somme de 100 $.

Yolande Marcoux, de l’Afeas Ste-Brigide reçoit un certificat et une invitation pour le dîner du Club de la présidente.

Activités méritantes – comité ÉducationCulture-Action Michelle Leduc-Boily, responsable du Comité Éducation-Culture-Action, partage avec les congressistes le plaisir que les membres du comité ont eu à étudier chaque candidature. Les activités soumises étaient toutes de grande qualité et méritaient une mention. C’est pourquoi chaque Afeas locale ou régionale ayant soumis une activité se verra remettre un certificat de participation. Ce certificat sera remis par la région.

Activités Femmes d’ici – catégorie locale C’est l’Afeas St-Laurent, région de la Mauricie, pour son activité «Améliorer la santé » qui remporte ce prix.

Noëlla Guèvremont, présidente de cette Afeas, a reçu un trophée et une invitation pour le dîner du Club de la présidente.

Activités Femmes d’ici – catégorie régionale L’Afeas régionale gagnante : Mauricie, pour son activité «50 ans. Ça se fête».

Louise Archambault, vice-présidente de la région, a reçu un trophée. De plus, elle reçoit une invitation pour le dîner du Club de la présidente.

Les photos des récipiendaires de ces deux prix n’étant pas bonnes, nous nous excusons de ne pouvoir les publier.

Les gagnants du tirage provincial Cette année encore, plusieurs personnes ayant acheté un billet de tirage se sont vues récompensées. La répartition des prix d’une valeur de 17 000 $ remis aux gagnants a été revue pour permettre à plus de personnes d’en profiter.

Voici le nom de ceux et celles que le hasard a choisis : Billets gagnants 3142 5548 3357 862 4776 710 1597 8023 2230 490 3032 3019 791 4923

Prix attribués

Noms des gagnants et lieu de résidence

10 000 $ 1 000 $ 500 $ 500 $ 500 $ 500 $ 500 $ 500 $ Crédit Voyage 500 $ Crédit Voyage 500 $ Crédit Voyage 500 $ Crédit Voyage 500 $ Tablette numérique Tablette numérique

Michel Mondou, Yamaska Conrad Boucher, Rivière-du-Loup Éliane Bergeron et Mireille Marquis, Granby Marc Perron - Héberville Station Claudette Guindon – Ferme Neuve Georgette Tremblay - Héberville Station Hélène Larouche et Luc Ménard, Jonquière Groupe de Gisèle Langevin, région Saguenay Mireille Vachon – Ste-Hedwidge Julie Boudreau – Dolbeau Mistassini Pierrette Martel – Ste-Elisabeth de Warwick Rollande Brunel - Tingwick Jeannine Lapointe - Métabetchouan Afeas Montarville – Saint-Bruno

Les congressistes scandaient son nom avant même que l’animatrice ne la nomme. Eh oui, encore cette année, Gisèle Langevin de la région Saguenay-Lac-St-Jean-Chibougamau a remporté le titre de meilleure vendeuse pour avoir vendu 277 billets de tirage. Ce travail colossal lui a valu un chèque de 500 $. En tout, 5 377 billets de tirage ont été vendus.

Mesdames Gisèle Langevin et Hélène Tremblay.

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40 propositions !

Ce nombre de propositions témoigne bien de la vitalité de notre association. Mais, tout de même, comment réussir à débattre de sujets si importants et si divers en si peu de temps? Eh bien, nous l’avons fait !

Grâce au travail effectué en amont par les membres du Comité des résolutions, Lise Courteau, Nicole Comtois et Marie-Paule Godin, les propositions de toutes provenances étaient regroupées par thèmes et les états de fait étaient clairs. Nicole Comtois étant absente, c’est Madeleine Bourget qui a partagé, avec Lise Courteau, la responsabilité de la bonne marche des délibérations tout au long de ce marathon de deux jours.

Plusieurs Afeas avaient étudié les propositions en réunion locale ou régionale. Ces réunions préparatoires ont eu un effet bénéfique sur les discussions : bien préparées, les interventions étaient rapides et suivaient bien les règles.

Dimanche, sur une règle rarement utilisée, il a été adopté à l’unanimité de prolonger le temps alloué aux discussions de façon à étudier les dernières propositions.

Après le dernier vote, c’est par des « bravos » que les congressistes ont salué le travail accompli.

Le projet rassembleur

Le projet rassembleur invite, cette année, les membres à réfléchir à la problématique de garder « une tête en santé ». Les membres du Comité Éducation-culture-action, Michelle Leduc-Boily, Christiane Denis et Lise Thériault ont présenté les grandes lignes de ce thème en insistant sur le fait que vieillir n’est pas une condamnation à vivre nos dernières années misérablement. Il faut se souvenir de la maxime : un esprit sain dans un corps sain. Eh oui, la santé de notre tête est souvent tributaire de la santé de notre corps.

Mais, malgré les limitations que la vie nous impose, notre attitude peut faire de nous des femmes sereines et heureuses.

Elles ont suggéré des pistes de réflexions et d’actions pour garder notre tête bien haute et bien en santé.

Elles ont également souligné que le guide d’animation 2017-2018 contient plusieurs suggestions d’activités.

à nos PARTENAIRES AFFILIÉS

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Atelier Belle et bien dans sa peau Madame Johanne Tremblay démontre aux congressistes l’utilité du programme « Belle et bien dans sa peau », programme qui s’adresse aux personnes qui, après avoir subi des chirurgies ou des traitements contre un cancer, ont besoin de vêtements ou d’accessoires adaptés.

Madame Johanne Tremblay, au centre, accompagnée des deux femmes qui ont accepté de parader des vêtements et des accessoires adaptés.

Madame Marjolaine Étienne Madame Marjolaine Étienne, membre de la nation innue, de la communauté Mashteuiatsh nous parle des luttes qu’elle a menées pour aider les femmes de sa communauté à prendre leur place.

Elle nous a révélé que toutes ses expériences de travail lui ont fait prendre conscience de la fragilité de son peuple mais aussi de sa capacité à surmonter les défis.

Elle nous rappelle la lutte que les femmes ont menée pour récupérer leur statut autochtone qu’elles perdaient, et que leurs enfants perdaient, lorsqu’elles mariaient un blanc alors qu’un homme autochtone qui mariait une blanche, cette dernière devenait autochtone de facto. C’est maintenant réglé… après 150 ans d’injustices.

Elle nous informe sur les démarches entreprises auprès des gouvernements provincial et fédéral pour que sa communauté obtienne son autonomie. Si sa communauté avait les pleins pouvoirs, elle pourrait progresser plus facilement.

Mesdames Hélène Tremblay et Marjolaine Etienne

Elle a de grandes ambitions pour son peuple. Elle nous dit vouloir ramener l’équilibre entre les besoins sociaux, la culture et la langue, le développement de l’économie et du territoire. Ce besoin d’équilibre lui permet de dire que si sa communauté a des problèmes qui lui viennent de l’extérieur, elle doit prendre conscience qu’il y a également des problèmes à l’intérieur de la communauté et des responsabilités à prendre.

Reconnaissante envers l’environnement dans lequel elle a grandi, elle espère continuer à tisser des liens avec tous, incluant les non-autochtones, en se présentant pour le parti libéral dans le comté électoral Lac St-Jean.

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Table ronde : femmes en politique Quatre femmes nous parlent de leur parcours, des raisons pour lesquelles elles sont en politique et de la conciliation famille-travail.

Il s’agit de Mesdames Gisèle Dallaire, candidate NPD en campagne électorale dans Lac St-Jean; Josette Morin, commissaire scolaire; Karine Trudel, députée fédérale de Jonquière et Cindy Plourde, mairesse de StFrançois-de-Sales.

Mesdames Cindy Plourde, Gisèle Dallaire, Hélène Tremblay, présidente provinciale, Josette Morin et Karine Trudel

Gisèle Dallaire est psychologue industrielle et organisationnelle de formation et ses emplois lui ont permis de travailler sur des dossiers touchant la condition féminine. Elle est maintenant bien déterminée à remporter le siège de Lac St-Jean sous la bannière NPD.

Cindy Plourde, mairesse de St-François-de-Sales, est fière de sa municipalité. Elle nous a décrit avec enthousiasme tous ses engagements communautaires qui l’ont menée tout naturellement à ses responsabilités politiques.

Ces quatre femmes racontent leur parcours et présentent les circonstances et les réflexions qui les ont amenées aux choix professionnels qu’elles ont faits. Ces mères, dont le quotidien est fait de conciliation famille-travail, reconnaissent aisément que l’aide de l’entourage leur permet de prendre des responsabilités importantes.

Josette Morin est commissaire scolaire. Elle parle de l’implication en enseignement comme allant de soi tant pour son mari que pour elle-même.

Elle aime même surveiller les devoirs de ses petits-enfants, ce qui, avouons-le, est un cauchemar pour plusieurs parents.

Karine Trudel, députée fédérale de Jonquière raconte aussi son parcours.

Factrice durant une quinzaine d’années et présidente du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes au Saguenay-Lac-St-Jean, ces expériences lui ont donné l’expérience nécessaire pour bien relever les défis politiques.

Quel plaisir de rencontrer quatre femmes bien dans leur peau et confiantes dans leur capacité. Une image rafraîchissante et stimulante.

La fabuleuse, histoire d’un royaume

Monsieur Louis Wautier, président de l’activité annuelle « La Fabuleuse histoire d’un royaume », présente avec enthousiasme cette pièce qui célèbre, en 2017, sa trentième année d’existence. Il est accompagné de quelques acteurs qui répondent aux questions des congressistes.

Cette fresque portée par des audaces scéniques et des acteurs âgés de 3 à 88 ans illustre la vie du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de sa naissance à aujourd’hui.

Rendez-vous à Trois-Rivières pour le congrès 2018 C’est en nous présentant une vidéo pleine d’images séduisantes, doublées d’une musique entraînante, que Lise Courteau, présidente régionale de la Mauricie, nous a invitées au prochain congrès 2018. Nos amies mauriciennes ont agité le drapeau trifluvien en signe de bienvenue. 䡵

à nos PARTENAIRES MÉDIAS

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Conseil d’administration 2017-2018

En avant : Pierrette Alix, région Richelieu-Yamaska, Hélène Tremblay, région Saguenay-Lac-St-Jean-Chibougamau et Micheline Lacasse, région Centre du Québec. Derrière : Normande Roy, région Québec-Chaudière-Appalaches, Christiane Denis, région St-Jean-Longueuil-Valleyfield, Manon Durand, région Lanaudière, Denise Martel-Chouinard, région Estrie, Johanne Blanchette, région Mauricie, Annette Deschênes, région Bas-St-Laurent-Gaspésie, Diane Doré, région Hautes-Rivières et Rachel Leduc, région Montréal-Laurentides-Outaouais.

Selon les règlements, chaque région doit nommer une personne pour faire partie du conseil d’administration provincial. Les officières ont donc été choisies parmi les onze personnes nommées par les régions.

Le nouveau conseil d’administration est formé de :

Hélène Tremblay, présidente provinciale Pierrette Alix, première vice-présidente Micheline Lacasse, deuxième vice-présidente Rachel Leduc, secrétaire Manon Durand, trésorière Les administratrices sont :

Diane Doré, Johanne Blanchette, Annette Deschênes, Denise Martel, Christiane Denis et Normande Roy. FEMMES D’ICI

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A C T IV IT ÉS

FEMMES

D’ IC I

Premier de trois articles sur le rapport de la femme avec l’argent, sujet du guide d’animation 2017-2018.

Le fameux

patrimoine familial Par Lise Thériault

Il y a maintenant 28 ans que les paramètres du patrimoine familial ont été mis sur pied. En effet, c’est en 1989 que ces mesures sont apparues dans le but de protéger le membre du couple le plus vulnérable. Il va sans dire que dans la majorité des cas, ce « membre le plus vulnérable » était la femme. Encore aujourd’hui, la femme gagne moins que l’homme et souvent, c’est elle qui met en veilleuse ses ambitions professionnelles pour rencontrer ses responsabilités familiales.

Étonnamment, malgré le fait que les règles du patrimoine familial soient en place depuis tout ce temps, plusieurs croyances erronées continuent de donner aux femmes un faux sentiment de sécurité.

Il faut dire que c’est mêlant : pour certaines transactions financières, telles les assurances ou les impôts, les conjoints de fait sont con-

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FEMMES D’ICI

sidérés au même titre que les couples mariés.

C’est peut-être ce qui explique que 46 % des conjoints de fait pensent qu’ils détiennent le même statut que les couples mariés.1 Imaginez la surprise lorsqu’arrive la séparation !

Cette croyance n’est pas le seul mythe véhiculé à travers une croyance populaire. En voici quelques autres.

Tous les couples sont assujettis au patrimoine familial.

Faux.

Il faut être marié légalement pour y avoir droit.

Vous aurez beau être en union de fait avec votre conjoint depuis des lunes, avoir une trâlée d’enfants, si vous n’êtes pas mariés, le patrimoine familial ne s’applique pas.

Rappelez-vous le cas d’Éric et Lola, cause célèbre qui s’est rendue jusqu’en Cour suprême.

Lola, non mariée, voulait un partage des biens de ce qu’elle considérait être les biens du couple. Elle a perdu. Elle a perdu en partie parce qu’elle était assujettie aux lois québécoises.

Dans toutes les autres provinces, ses droits auraient été différents.

Par exemple, en Colombie-Britannique, les couples en union de fait sont protégés par défaut.

Les couples peuvent cependant se retirer de ce régime s’ils le veulent.2 Souvent, tant qu’il n’y a pas d’enfant, les couples préfèrent ne pas se marier et garder leurs finances séparées.

Devant cette réalité et devant le fait que la famille traditionnelle cède de plus en plus le pas à la famille reconstituée amenant une parenté élargie, plusieurs réclament la refonte

du droit familial québécois. Cette refonte ne semble pas être pour bientôt.

Le partage du patrimoine familial se fait n’importe quand.

Faux.

Le partage du patrimoine familial se fait lors de la dissolution officielle (divorce) du mariage.

Lors du divorce, tous les biens du couple sont séparés moitié-moitié.

Faux.

Seuls les biens suivants font partie du patrimoine familial :

• La maison ou le condo que la famille occupe ; • Les meubles à l’usage de la famille qui garnissent la maison, le condo ou l’appartement ; • Le chalet que la famille utilise ;

• La ou les autos, le motorisé ou le bateau sur lequel on peut séjourner qui servent aux membres de la famille ;

• Les cotisations faites au REER durant le mariage et les gains que ces cotisations ont générés durant la même période ;

• Les droits accumulés durant le mariage dans un régime de retraite.

La valeur de ces biens est évaluée lors du divorce.3 Lors du divorce, je vais garder la maison.

Peut-être.

Lors du divorce, je vais avoir la moitié du Régime de rentes du Québec (RRQ).

Faux.

Le Régime de rentes du Québec a ses propres règles et ne fait pas partie du patrimoine familial.

Ce n’est qu’à l’âge de la retraite que les revenus de travail inscrits au Régime de rentes du Québec au nom de chaque ex-conjoint sont additionnés pour chacune des années où ils vivaient ensemble, puis ils sont répartis également entre eux pour servir à établir le montant de leurs prestations.

Le partage du patrimoine familial est un partage de la valeur des biens et non des biens eux-mêmes.

La proportion 50-50 est toujours utilisée pour le partage du patrimoine.

Faux.

Même si cette proportion est généralement respectée, il peut arriver qu’un des membres du couple puisse prouver que l’autre a affaibli la valeur de leurs biens par ses dettes de jeu ou par son refus de travailler. Dans ce cas, les tribunaux pourraient décider que la règle du 50-50 est injuste et décréter un autre pourcentage de partage.

Il est inutile de faire un contrat de mariage.

Le partage du patrimoine familial est un partage de la valeur des biens et non des biens eux-mêmes. Aucun des deux membres du mariage qui prend fin ne partira avec une moitié de maison ou une moitié d’auto. Les deux partiront avec la moitié de la valeur des biens cités ci-dessus. Dans bien des cas, il faut vendre la maison pour rencontrer le partage du patrimoine familial.

Le contrat de mariage reste un document très important qui complète la protection accordée par les règles du patrimoine familial. C’est ce contrat qui permet de prévoir le partage des biens exclus du patrimoine familial.

Faux.

Faux.

Lors du divorce, je vais avoir la moitié de son Compte d’épargne libre d’impôt (CELI).

Le CELI ne fait pas partie du patrimoine familial. Revoyez la liste ci-haut.

Faux.

Inutile de faire la liste des biens possédés individuellement par les futurs mariés.

Il est important d’établir la liste des biens que chacun des membres du couple possède et la

valeur marchande de ces biens au moment du mariage. Cette liste deviendra très importante s’il fallait établir la valeur du patrimoine familial lors du divorce.

Prenons l’exemple suivant : Le mariage est prévu pour juin 2018. Madame possède une maison dont la valeur marchande est, en juin 2018, de 200 000 $. Après le mariage, cette maison devient la résidence familiale.

En 2038, le couple divorce. La valeur marchande de la maison est alors de 500 000 $. Chaque membre du couple a droit à 250 000 $ ? Non !

Il faut tenir compte de la valeur de juin 2018, valeur qui appartient exclusivement à Madame.

Donc, le partage sera fait sur la valeur acquise durant les vingt années du mariage. Dans cet exemple, il s’agit donc de 300 000 $, soit la valeur marchande au moment du divorce de 500 000 $ moins la valeur marchande au moment du mariage, soit 200 000 $.

Partage de cette valeur de 300 000 $ entre les deux conjoints, soit 150 000 $ chacun. La valeur prénuptiale de 200 000 $ est toujours la propriété exclusive de Madame.

Se protéger ne veut pas dire aimer moins.

Dans toutes les sphères de notre vie, qu’il s’agisse d’un bail avec le propriétaire, d’un contrat de travail avec l’employeur, de l’achat d’une voiture, nous prenons le temps de bien lire, de bien s’informer.

Lorsqu’il s’agit de parler d’argent avec son conjoint, c’est plus difficile. Il faut cependant faire l’effort, parce que souvent, les couples sont formés d’une cigale et d’une fourmi, ce qui est la combinaison parfaite pour de nombreux conflits.

Il est impératif d’avoir confiance en l’être aimé et de croire en son couple. Le fait d’être prudente ne devrait pas être considéré comme un geste de défiance. La première prudence est de profiter que tout soit au beau fixe pour aborder un sujet délicat. Si jamais les choses s’enveniment, la discussion sera beaucoup plus ardue. 䡵

La Presse + – Écran Immobilier – 1er avril 2017 – article Y avez-vous pensé? signé Julie Roy. 2 www.conferencedesjuristes.gouv.qc.ca 3 www.cairn.info – Du droit de la famille aux droits des femmes : le patrimoine familial au Québec. Article signé par Anne Revillard – 2006 1

FEMMES D’ICI

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Propositions adoptées lors du

Congrès Par Lise Thériault

La taxe rose

• Nous demandons l’élaboration d’un projet de loi pour contrer les abus occasionnés par la vente de certains produits vendus plus chers aux femmes qu’aux hommes.

• Nous recommandons aux gouvernements d’intervenir afin que cette discrimination soit éliminée.

Reconnaissance du travail invisible par des mesures fiscales

Équité salariale à l’Assemblée nationale

• Nous demandons au gouvernement du Québec de convertir en crédit remboursable le montant accordé pour déficience grave et prolongée.

• Nous demandons au gouvernement de faire appliquer la Loi sur l’équité salariale en modifiant les pratiques d’embauche du personnel féminin dans toutes les sphères de travail pour qu’elles reçoivent un traitement salarial équitable.

Cours d’éducation sexuelle

• Nous demandons que les cours d’éducation sexuelle, supervisés par des sexologues, soient réintégrés et que le respect de la notion de consentement et de non-consentement soit expliquée, que les victimes soient encouragées à dénoncer leurs agresseurs, et ce, à tous les niveaux de la formation académique : primaire, secondaire, collégial et universitaire.

• Nous demandons de mettre en place, auprès des jeunes du primaire et du secondaire, un programme approprié de formation et de sensibilisation à la sexualité valorisant le respect de soi et d’autrui (égalité entre les sexes, dignité de la personne humaine) afin qu’ils grandissent dans un environnement plus sain et harmonieux.

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FEMMES D’ICI

• Nous demandons au gouvernement du Québec de convertir en crédit remboursable le montant accordé en raison de l’âge.

• Nous demandons au gouvernement du Québec d’éliminer le critère d’âge de l’aidé pour le crédit d’impôt pour la personne aidante qui s’occupe d’un conjoint ayant une déficience grave et prolongée.

• Nous demandons au gouvernement du Québec, dans le cas du crédit remboursable, de fixer le critère de revenu de la personne aidée à un niveau plus élevé afin que la personne aidante bénéficie de ce crédit.

• Nous demandons au gouvernement du Canada de convertir en crédits remboursables tous les montants accordés pour l’aidant-e familial-e.

• Nous demandons au gouvernement du Canada de convertir en crédit remboursable les montants accordés pour personnes handicapées.

• Nous demandons au gouvernement du Canada de convertir en crédit remboursable le montant accordé en raison de l’âge.

• Nous demandons au gouvernement du Canada de convertir en crédit remboursable les dépenses encourues pour accessibilité domiciliaire.

Reconnaissance du travail invisible dans les lois du travail

• Nous demandons de modifier la Loi de l’assurance-emploi pour éliminer le critère du risque de décès dans les six mois et de ne garder que le critère d’être gravement malade.

• Nous demandons que soit harmonisée la Loi sur les normes du travail avec les critères d’admissibilité aux prestations de compassion de l’assurance-emploi en ce qui concerne la durée du congé de compassion.

• Nous demandons d’harmoniser la Loi sur les normes du travail avec l’assurance-emploi pour la liste des proches pour lesquels un congé est demandé.

Droit de la famille

accessible et à des coûts abordables, la consultation de professionnels qualifiés dans le but d’entreprendre une démarche pour l’obtention d’un contrat d’union de fait.

• Nous demandons que des séances d’information soient publicisées auprès des futurs conjoints afin de les renseigner sur leurs droits et leurs obligations.

• Nous demandons la mise en place, par le gouvernement, d’une commission parlementaire visant à réviser incessamment le droit de la famille.

Information pour les couples

Reconnaissance légale des couples

• Nous demandons la diffusion d’information sur les droits et obligations mutuels des couples vivant en union de fait au moment de la production de la déclaration de revenus.

• Nous demandons l’application, lors de la révision du droit de la famille, d’un principe général qui place l’enfant au centre du droit de la famille tant pour les familles monoparentales que pour les couples en union de fait ou mariés.

• Nous demandons la reconnaissance légale de deux formes de conjugalité, soit le mariage et l’union de fait pour les couples avec ou sans enfant.

• Nous demandons l’établissement pour les couples vivant en union de fait, d’un régime parental impératif tel que stipulé dans le rapport du Comité consultatif sur le droit de la famille et qui implique pour les deux parents :

– l’obligation au moment de leur vie commune, de contribuer en biens ou en services aux charges de la famille en proportion de leurs facultés respectives ;

– des mesures de protection et d’attribution de la résidence familiale et des meubles du ménage ;

– au moment de la cessation de la vie commune, une mesure appelée prestation compensatoire parentale pour le parent qui a subi des désavantages économiques.

• Dans l’éventualité, pour les couples mariés, de l’instauration par le gouvernement d’un régime matrimonial permettant « l’opting out », nous demandons la mise en place de mesures d’information sur les conséquences de leur choix et de mesures pour s’assurer du libre arbitre de chacun des conjoints dans cette décision.

• Nous demandons que les couples vivant en union de fait, qui n’ont pas d’enfant, ne soient assujettis à aucun droit ni obligation mutuels auxquels ils n’auraient pas consenti que ce soit par la signature d’un contrat d’union de fait ou tout autre type d’arrangement contractuel sauf s’ils en décident autrement (opting in).

• Nous demandons, pour les couples vivant en union de fait qui désirent se prévaloir de « l’opting in », de trouver des façons de s’assurer du libre consentement de chacun avant de procéder.

• Nous demandons, pour les couples vivant en union de fait, de rendre

• Nous demandons un mécanisme d’information permanent pour permettre au plus grand nombre de personnes de comprendre leurs droits et obligations mutuels au niveau du droit de la famille.

Loi sur l’adoption

• Nous demandons que soit ajouté à l’article 579 du Code civil du Québec : L’adoption d’un enfant ne rompt pas le lien de filiation établi entre les grands-parents biologiques et l’enfant, en leur permettant d’invoquer l’article 611 du Code civil du Québec, et ce, dans l’intérêt de l’enfant et selon les circonstances et la relation de l’enfant avec ses grands-parents, suivant l’appréciation du tribunal.

Programme allocation-logement

• Nous demandons que les normes d’attribution du programme AllocationLogement soient bonifiées et que l’injustice soit corrigée pour les chambreuses/chambreurs, ainsi que pour les personnes de 50 ans et plus vivant seules.

• Nous demandons que le montant du revenu maximal admissible pour les chambreuses/chambreurs, ainsi que pour les personnes de 50 ans et plus vivant seules soit indexé au niveau des quatre autres catégories déjà indexées et ce, rétroactivement à l’année 2008. Cette indexation devrait être revue annuellement.

• Nous demandons que le montant du loyer maximal admissible servant de base de calcul pour les chambreuses/chambreurs, ainsi que pour les personnes de 50 ans et plus vivant seules, soit indexé en vertu des mêmes critères que l’indexation demandée pour le revenu maximal admissible.

• Nous demandons que l’allocation maximale versée aux bénéficiaires toutes catégories, soit majorée et, par la suite, indexée au coût de la vie.

• Nous demandons qu’une annexe soit ajoutée au rapport d’impôt pour faciliter l’accès au programme Allocation-logement, afin de permettre aux personnes admissibles de s’inscrire et accélérer ainsi le processus. 䡵 FEMMES D’ICI

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L’ A FEA S

EN

AC TION

Le congé de compassion, Par Lise Courteau

pour qui ?

S’il y a un moment dans la vie où un choix peut s’avérer difficile, c’est celui où on voit une personne de notre entourage qui a besoin de soutien soit en raison de son âge, d’une maladie ou d’un handicap et qu’il risque de mourir. Quoi faire? Qui pourra s’en occuper ? Devons-nous laisser le système s’en occuper ? Laisser cette personne seule? La situation peut s’avérer encore plus difficile pour une personne sur le marché du travail qui veut s’occuper de ce proche, surtout si son emploi est non protégé ou qui peut voir sa sécurité financière compromise.

Dans le cas d’un membre de la famille qui vit ses derniers jours ou qui risque de mourir, les proches aidants, qui font le choix d’accompagner, peuvent se prévaloir du programme des prestations de compassion du gouvernement fédéral. Ces prestations peuvent être versées aux personnes qui désirent s’absenter de leur travail pour prendre soin d’un membre de leur famille souffrant d’une maladie grave, qui risque de causer son décès au cours des 26 prochaines semaines. Ce programme a vu le jour en janvier 2004. La durée totale de la prestation est passée de six semaines à vingt-six semaines depuis janvier 2016.

Admissibilité Pour être admissible à ce programme, la personne qui en fait la demande doit démontrer que sa rémunération hebdomadaire normale est réduite de plus de 40 % et qu’elle a accumulé six cents heures d’emploi assurable au cours des cinquante-deux dernières semaines ou depuis le début de sa dernière période de prestations. Il faut aussi prouver que la personne aidée est considérée comme un membre de sa famille et fournir un document prouvant que celle-ci est gravement malade, qu’elle requiert des soins ou du soutien et qu’elle risque de décéder au cours des vingt-six prochaines semaines. Certains travailleurs autonomes inscrits depuis au moins douze mois

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FEMMES D’ICI

au programme de l’assurance-emploi, peuvent aussi avoir accès à cette prestation. Si l’admissibilité est prouvée, la période de prestation pourrait s’étendre jusqu’à vingt-six semaines.

Pour se prévaloir de cette prestation, il faut donc qu'il y ait un risque de mort. Certains médecins sont réticents à signer un certificat médical attestant qu’une personne va mourir durant les vingt-six prochaines semaines.

Personne aidée Qui est considéré comme un membre de la famille? À peu près tous les membres de sa famille et de la famille du conjoint (époux ou conjoint de fait), font partie des personnes pour lesquelles vous auriez droit de demander une prestation de compassion : les enfants, les parents, les frères et sœurs, les grandsparents, les petits-enfants, les oncles et tantes, les neveux et nièces, etc. Il pourrait même s’agir d’une personne qui vous considère comme un membre de sa famille, comme un voisin ou un ami proche. La liste est longue.

premier jour d’absence. Notons que l’absence peut être fractionnée, mais, si tel est le cas, elle devra obligatoirement être prise à l’intérieur d’une période maximale de cent quatre semaines. Afin de bénéficier d’une telle prolongation, la gravité de la maladie doit être attestée par un certificat médical.

Protection de l’emploi L’emploi est donc protégé pendant au moins douze semaines au Québec si vous désirez vous occuper d’un proche malade ou en fin de vie.

Prenons, par exemple, un cas où vous avez droit à des prestations de compassion du fédéral durant vingt-six semaines et que vous utilisez vingt semaines de prestation, votre emploi serait menacé après douze semaines d’absence du travail. Autre exemple : vous voulez vous occuper d’une tante (membre de la famille reconnue au fédéral), vous aurez droit à la prestation de compassion, mais l’emploi ne sera jamais protégé, cette tante n’étant pas une personne aidée admissible dans la Loi sur les normes du travail.

L’emploi des travailleuses et des travailleurs qui décident de prendre un congé de ce type est protégé en vertu des dispositions du code du travail de chaque province ou territoire. Par contre la définition de « membre de la famille » varie d’un endroit à l’autre.

L’emploi est donc protégé pendant au moins douze semaines au Québec si vous désirez vous occuper d’un proche malade ou en fin de vie.

Loi sur les normes du travail du Québec L’article 79.8 de la Loi sur les normes du travail du Québec nous dit qu’un salarié qui justifie de trois mois de service continue peut s’absenter pendant au plus douze semaines, sur une période de douze mois, lorsque sa présence est requise auprès de certains membres de sa famille en raison d’une grave maladie ou d’un grave accident. Pour bénéficier de ce congé, la maladie ou l’accident doit toucher l’un des membres suivants de la famille du salarié : son enfant, son conjoint, l’enfant de son conjoint, son père, sa mère, le conjoint de son père ou de sa mère, son frère, sa sœur ou l’un de ses grands-parents. La période de douze mois se compte à partir de la première absence.

Selon plusieurs organismes, il était urgent, au moment de l’entrée en vigueur de l’allongement des prestations de compassion en janvier 2016, que la Loi sur les normes du travail soit révisée afin de l’uniformiser avec le nouveau régime fédéral de façon à ce que les travailleuses et les travailleurs québécois puissent réellement profiter du programme et ainsi ne pas se retrouver sans emploi à la fin de leurs prestations. Ce qui n’a pas encore été fait.

Le législateur permet à un salarié de s’absenter au-delà de la période de douze semaines lorsque son enfant mineur est atteint d’une maladie grave, potentiellement mortelle. La durée totale de l’absence doit être d’au plus cent quatre semaines (incluant la période de douze semaines) et se calcule à partir du

Confusion Au moment de l’entrée en vigueur de la prolongation de la durée de la prestation en janvier 2016, une certaine confusion a régné. Bien des gens qui prenaient soin d’un proche malade ou âgé, ont pensé qu’ils auraient accès à ces prestations de compassion car beaucoup d’observateurs avaient cru qu’il s’agissait de prestations pour épauler les aidants naturels.

Selon madame Marie-Hélène Arruda, coordonnatrice du Mouvement autonome et solidaire des

sans emploi (MASSE), organisme de défense des chômeurs, elle affirme qu’un nombre « marginal » de travailleuses et travailleurs ont accès à ce programme, soit moins de 1 %, les critères d’admissibilité étant trop restrictifs. Elle précise aussi que pour le cas d’un parent qui voudrait s’occuper de son enfant malade, le risque de mort n’est souvent pas là ou dur à établir. Alors ce sont les demandes qui sont le plus souvent refusées.1 Positions de l’Afeas Au dernier congrès provincial, les membres se sont prononcés à ce sujet. Dans le but d’améliorer l’accessibilité aux prestations de compassion, nous demandions au gouvernement du Canada de modifier la Loi de l’assurance-emploi pour éliminer le critère du risque de décès dans les six prochains mois et de ne garder que le critère d’être gravement malade.

Au gouvernement du Québec, nous demandions d’harmoniser la Loi sur les normes du travail avec les critères d’admissibilité aux prestations de compassion de l’assurance-emploi, en ce qui concerne la durée du congé de compassion et pour la liste des proches pour lesquels on peut demander un congé.

Faire le bon choix Difficile de faire le choix d’accompagner un proche en fin de vie. Difficile d’accompagner quelqu’un qui va mourir, tant au niveau psychologique que spirituel, de suivre les changements physiques que vit cette personne pendant des mois, des jours et des heures avant le décès.

Cela peut s’avérer être une expérience très troublante, d’autant plus quand cette personne nous est chère. En plus, il faut prendre le temps de s’occuper de soi, et faire en sorte de ne pas rendre ces moments plus pénibles qu’ils ne le sont. Et même si le gouvernement du Canada croit que les Canadiennes et les Canadiens ne devraient pas avoir à choisir entre leur emploi et les besoins de leurs proches, au bout du compte, si aucun changement n’est fait dans les lois, le choix pourrait s’avérer déchirant pour plusieurs. 䡵 1

www.ledevoir.com/politique/canada/459432/prestations-decompassion-un-groupe-denonce-la-confusion

Sites Internet consultés : www.canada.ca/fr/services/prestations/ae/assurance-emploicompassion.html www.cnt.gouv.qc.ca/guide-interpretation-et-jurisprudence/ partie-i/la-loi-sur-les-normes-du-travail/les-normes-du-travailart-391-a-97/les-absences-et-les-conges-pour-raisonsfamiliales-ou-parentales-art-797-a-81176/798/index.html FEMMES D’ICI

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NOUV ELLES

RÉGIONA LES

Afeas régionale Lanaudière

Brunch lors de la « Journée de la Femme »

Pour célébrer la journée de la femme en mars dernier, l’Afeas de St-Félix de Valois et l’Afeas régionale Lanaudière se sont unies pour organiser un brunch dominical. Près de 100 personnes y ont participé Lors de cette rencontre, Maryse Bruneau, présidente régionale, a fait une allocution concernant la mission de l’Afeas. L’objectif de cette présentation étant de rappeler les actions faites et à poursuivre à l’assemblée. Les grands dossiers portés et soutenus par les membres Afeas ont été soulignés.

Claudia Cobos, chargée de projet pour le CREDIL accompagnée de Louise Héneault, présidente de l’Afeas St-Félix de Valois et Maryse Bruneau, présidente de l’Afeas régionale Lanaudière.

Par la suite, Madame Claudia Cobos, chargée de projet au CREDIL (Centre de recherche et développement expérimental informatique libre), a entretenu l’assistance en présentant un portrait des réfugiés accueillis dans notre grande région. Des gens fuyant un climat de guerre espérant trouver une terre d’accueil pacifique.

De quelle façon pouvons-nous faire une différence pour eux ? Plusieurs explications ont été transmises à nos participantes et participants. Une formation bien présentée, une assistance très attentionnée. Un bel échange entre les participants (es) et Madame Cobos.

Une belle rencontre signée Afeas !

Afeas régionale Centre du Québec En cette année du 50e anniversaire de notre Association, l’activité dont nous sommes le plus fière est la grande fête célébrant la Journée de la Femme. À cette occasion, nous avons reconnu le travail exceptionnel de toutes les présidentes locales qui travaillent sans relâche.

Cette grande fête a eu lieu à la magnifique Salle du Canton à Warwick. Plus de 250 personnes y ont assisté. Les présidentes ont été reçues en grande pompe avec de beaux bouquets de fleurs.

Un délicieux repas nous a été servi pendant que défilaient des photos des activités régionales qui avaient eu lieu au cours de l’année.

Nous avons eu ensuite le plaisir d’entendre la conférencière et pianiste Anne Bisson. Elle nous a fait une conférence intitulée « L’ADN du bonheur », le tout agrémenté de chansons et en s’accompagnant au piano. Une artiste très talentueuse !

La soirée ne s’est pas terminée ainsi, nous avons eu droit à la musique de Stéphane Picard, un musicien très polyvalent. Il a su faire danser et amuser l’assistance.

Sur la photo, Ginette Bellemare, présidente d’honneur et conseillère du district Rigaud à la ville de Trois-Rivières; Cécile Rocheleau, exprésidente régionale et résidente des Jardins Laviolette; Lise Courteau, présidente régionale; Yannick Michaud, directeur de la résidence Chartwell Jardins Laviolette.

Afeas régionale Mauricie C’est avec un plaisir renouvelé que des membres se sont retrouvées le 13 juillet dernier pour un pique-nique annuel. Sous la présidence d’honneur de madame Ginette Bellemare, conseillère à la ville de Trois-Rivières, monsieur Yannick Michaud, directeur de la Résidence Chartwell Jardins Laviolette et partenaire majeur de l’Afeas régionale, nous recevait, pour une 5ième année consécutive, dans le superbe jardin de la résidence. Une centaine de personnes ont pu sympathiser tout en savourant les plats préparés pour nous. La grande générosité de M. Michaud permet à madame Cécile Rocheleau, ex-présidente régionale, résidente des Jardins Laviolette et instigatrice de ce rassemblement, d’inviter toutes ses amies Afeas avec leurs conjoints. Il est à mentionner que Madame Rocheleau, qui a recruté une trentaine de membres à sa résidence, était très fière de pouvoir compter sur le soleil et la chaleur !

Afeas régionale Québec-Chaudières-Appalaches Le 27 mai dernier, sous un soleil radieux, avait lieu notre 51e assemblée générale avec 40 représentantes de 8 Afeas locales sur 11. Quelle occasion privilégiée de socialiser sous le thème « Après 50 ans, restons solidaires » !

Le tout a débuté par la lecture, par madame Normande Roy, du message des représentantes provinciales insistant sur l’importance du recrutement. Ont suivi les discussions animées par Mme Lise Morin Vachon et l’adoption des 16 propositions (11 sur la révision du droit de la famille et 5 sur la correction d’une injustice subie par les personnes de 50 ans et plus vivant seules).

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FEMMES D’ICI

Madame Paule Duchesne nous a ensuite livré un touchant témoignage portant sur son laborieux cheminement depuis 2008 pour faire corriger la situation des femmes concernant le programme allocation-logement.

Accueil chaleureux, salle décorée, dîner copieux, remise de certificats de reconnaissance pour le recrutement et la vente de billets, prix de présence, etc. En somme, toutes se sont dites satisfaites car c’est toujours un plaisir renouvelé de se retrouver... Rendez-vous l’an prochain ! 䡵

Les sites de

rencontres

Par Pierrette Alix Avez-vous déjà eu besoin de ce service? Les journaux et les médias sociaux regorgent d’adresses vous invitant à les consulter. Qui sont les personnes qui consultent ces sites de rencontres?

Certaines personnes recherchent l’âme sœur, d’autres l’amitié ou simplement une aventure, mais plusieurs souhaitent trouver l’amour de leur vie. Certains sont célibataires, d’autres sont divorcés ou toujours mariés, certains sites s’adressent à des ethnies différentes ou à des adultes avertis, à des agriculteurs ou des militaires, etc.

Ces entreprises offrent des services pour tous les goûts, pour tous les âges, en français ou en anglais, l’inscription est gratuite ou avec de légers frais, avec ou sans photo, avec ou sans caméra web, clavardage gratuit ou non, au Québec ou à travers le monde, bref vous avez l’embarras du choix !

En général, il n’est pas permis de consulter la liste des membres avant de s’inscrire. Les frais, s’il y en a, sont mensuels. Certains sites sont fréquentés par plus de 28 millions de membres.

MonClasseur.com offre un forum de célibataires.

Quel que soient les sites de rencontres choisis, même les plus sérieux, les membres se doivent d'être prudents. Certaines personnes peuvent être mal intentionnées et se décrire d’une façon frauduleuse. Il faut préserver un certain anonymat. Lors d’une première rencontre, il est préférable de se donner rendez-vous dans un endroit public. Il est aussi conseillé d’aviser un ou une amie du lieu et de l’heure de la rencontre et il ne faut pas changer d’endroit même si la personne insiste.

Qui fréquente ces sites de rencontres ?

On a dit précédemment que ces sites s’adressent à toutes et tous. Les groupes d’âges de

« Bonjour, Je suis un homme doux et d'agréable compagnie, galant, très respectueux. Je recherche une femme avec qui partager de bons moments...»

24 à 40 ans sont ceux qui consultent le plus souvent ces sites, mais cette tendance tend à disparaitre. Une séparation, une rupture ou un divorce apporte une autre clientèle. Les célibataires ne sont plus les seuls à chercher l’âme sœur. Habituellement, les personnes qui deviennent, à la suite de ces circonstances, célibataires, ont cessé de fréquenter les bars ou les clubs. Vers quels endroits vont-elles se tourner pour trouver un compagnon ou une compagne?

Depuis quelques années, des soirées célibataires sans critères (speed dating) sont offertes aux personnes qui désirent rencontrer une amie ou un ami. « Le but est de sortir les gens du virtuel pour leur permettre de se rencontrer dans le réel », explique la fondatrice de Célibataire Québec, Mélanie Trudel. La clé du succès selon elle, est de ne pas avoir d'attentes quand on se présente dans ce type de soirées. Des rencontres en personne sont aussi plus adaptées pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec les réseaux sociaux ou les sites de rencontres.

Depuis peu, madame Trudel organise des sorties rencontres au supermarché. Eh oui, vous avez bien lu. Cette organisatrice invite les femmes et les hommes à se déplacer d’une personne à l’autre, en même temps qu’elles font leur épicerie. Récemment, elle a invité les personnes seules à se rendre à un supermarché de la région de la capitale nationale. Plus de 300 personnes se sont présentées. Grâce à la collaboration du supermarché en question, un sac réutilisable identifié « célibataires sans critères » a été offert pour les célibataires à la recherche de l’âme sœur. Ces gens pourront s’afficher comme « disponible » tout en faisant

leurs emplettes peu importe le lieu. De plus, plusieurs autres supermarchés ont manifesté l’intérêt pour que cette activité se tienne dans leur établissement.

Après une séparation, la vie continue ! À l’âge de 55 ans et plus, c’est plus difficile de trouver une compagne ou un compagnon, ne serait-ce que pour le loisir ou pour une sortie au restaurant. Il faut également s’attendre à ce que la personne ait des petits bobos comme l’hypertension, l’arthrite et j’en passe, mais trouver quelqu’un qui partage les mêmes passions est aussi à considérer.

Il n’est pas sûr que vous trouviez l’amour ou une compagne ou compagnon au premier rendez-vous. Cela demande beaucoup d’investissement personnel et de patience. Sur un site de rencontre, on retrouve des personnes qui recherchent la même chose, soit une âme sœur pour partager ses moments libres.

La recherche de l’amant parfait n’est pas nécessairement ce que les gens d’un certain âge ou d’un âge certain recherchent mais plutôt du romantisme, de la tendresse, de la sensualité, de la sérénité… mais toujours dans le respect de l’autre. 䡵

http://www.canalvie.com/couple/amour-et-relations/articlesamour-et-relations/les-sites-internet-de-rencontres-1.721755

http://www.quebechebdo.com/communaute/2016/4/20/desrencontres-sans-criteres-pour-les-50-4504033.html http://www.journaldequebec.com/2016/11/19/les-celibatairesdu-quebec-ont-de-moins-en-moins-de-raisons-de-letre FEMMES D’ICI

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C OUP

DE

COEUR

Par Lise Courteau

Le Spermatozoïde

Suzanne Chabot, Les Éditions Carte blanche, 214 pages, 2017

Revenue d’urgence à Montréal, Gabrielle, une jeune femme vivant à San Francisco, se trouve au chevet de sa mère, plongée dans le coma. Ce qui la désespérait le plus, c’était de ne pas savoir si sa mère avait été victime d’un accident ou s’il s’agissait d’une nouvelle tentative de suicide. À la lecture d’un manuscrit trouvé chez sa mère, racontant l’histoire de la famille Tellier, Gabrielle comprend mieux tout ce qui les a opposées et surtout ce qui provoquait les passages « dans le grand trou noir » comme sa mère désignait ses dépressions et ses crises d’angoisse.

Pas une fois, dans ce manuscrit, le mot « père » n’est utilisé lorsqu’il est question de lui. Il n’avait pas droit à ce titre.

L’auteure de cet écrit en est venue à penser que dans toute la vie de sa famille, il n’avait été que le spermatozoïde qui, plus rapide que les centaines de millions d’autres, avait fertilisé l’ovule de sa mère.

On y parle d’abus et de reproduction de ces abus, n’ayant aucun autre modèle à reproduire. Le message est puissant et frappe lorsque Gabrielle se rendra compte que sa mère a tout fait pour briser la chaîne et protéger les siens. La lecture de ce roman est bouleversante et très troublante.

Ciel de guerre sur nos amours Claire Bergeron, Éditions Druide, 416 pages, 2017

En pleine foire agricole, à Val-du-Nord en 1955, la petite Éloïse, quatre ans, disparaît du carré de sable où elle s’amusait avec d’autres enfants.

S’est-elle égarée? A-t-elle été kidnappée? Emma, sa mère, est de nouveau confrontée à une tragique fatalité. En 1942, elle projetait de rejoindre son amoureux, pilote de guerre en Angleterre, quand elle a vu sa vie chamboulée par un triste événement qui l’a forcée à abandonner ses rêves. Incapable d’accepter que sa fille soit morte, la mère éplorée n’aura de cesse de la chercher, jusqu’à ce que les souvenirs d’hier s’entremêlent aux réalités du présent, l’obligeant à des choix déchirants pour affronter son destin.

Sixième roman de l’auteure, pour écrire celui-ci elle a jumelé un malheureux fait vécu survenu en Abitibi dans les années 40 à son grand intérêt pour les traumatismes subis par les gens qui reviennent de guerre à jamais meurtris. Cette histoire vraie est restée dans la mémoire de tous les gens d’un village. Un roman historique qui, même s’il nous donne froid dans le dos, réussi à captiver notre attention du début à la fin, et ce, dans un décor bien méconnu : l’Abitibi de l’après-guerre.

Sous couverture

Claude Brisebois, Éditions Druide, 512 pages, 2017

Le jour où Germain Mercier franchit la porte de la brocante de Jérémie Martin, ce dernier est loin de se douter que sa vie va basculer, non seulement sur le plan professionnel, mais également sur le plan sentimental. De ce client inattendu, l’antiquaire-brocanteur acquerra un vieux meuble issu d’un héritage familial qui cache un étonnant secret : les preuves de l’existence d’une maison d’édition clandestine ayant publié une collection de livres aujourd’hui disparue. Avec l’aide de son inestimable collaboratrice, Solange Généreux, Jérémie tentera de reconstituer la collection et de faire la lumière sur l’histoire de son éditrice, Élisabeth de Chavigny. Ils uniront leurs forces pour surmonter de nombreuses embûches et affronter des personnages aux intentions troubles.

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FEMMES D’ICI

Cette enquête, qui se fera sous couverture, nous amène jusqu’aux années 50, au Québec et en France. De fil en aiguille, ils découvriront qu’un total de 13 œuvres ont été publiées avant de mettre fin à la maison d’édition à cause de la pression du gouvernement de Duplessis. Oeuvres qu’ils tenteront de retrouver. Deuxième roman de l’écrivaine Claude Brisebois, elle marie à la fois une enquête, une histoire d’amour et une réflexion sur la littérature. Un véritable coup de cœur ! 䡵

UN

P EU

DE

TOUT

Par Pierrette Alix

Consommation de tabac Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la consommation de tabac tue plus de sept millions de personnes chaque année dans le monde. L’organisation voudrait interdire sa promotion et augmenter les taxes et les prix du tabac.

La directrice générale sortante de l’OMS, la Dre Margaret Chan, dans un communiqué, a déclaré : « Le tabac est une menace pour nous tous et il aggrave la pauvreté, bride la productivité économique, pousse les ménages à faire de mauvais choix alimentaires et pollue l’air intérieur.»

L’aide juridique Depuis le 1er mai 2017, le revenu maximal annuel qui permet d’avoir droit à l’aide juridique augmente de 4,7 %. Désormais, un citoyen qui vit seul aura droit à l’aide juridique s’il a un salaire annuel inférieur à 20 474 $ par année. C’est le salaire que gagne un travailleur payé au salaire minimum selon un horaire de 35 heures par semaine.

Pour une famille biparentale avec au moins deux enfants, le salaire commun ne doit pas dépasser les 33 574 $ annuellement pour avoir droit à cette aide.

De même, il y a une hausse de 4,7 % du seuil minimal du volet contributif de l’aide juridique, c’est-à-dire pour les citoyens qui se voient rembourser une partie de leurs frais juridiques. Pour une personne vivant seule, le salaire maximum admissible est désormais de 28 599 $.

L’aide juridique est un service juridique public, offert gratuitement ou moyennant une contribution aux personnes financièrement admissibles, qui en font la demande.

Les effets indésirables des médicaments sont plus souvent néfastes pour les femmes On apprend que huit médicaments sur dix retirés du marché entre les années 1980 et 2000, l'ont été à cause de leurs effets indésirables graves chez les femmes.

La Dre Cara Tannenbaum, professeure au département de médecine et de pharmacie à l'Université de Montréal, ainsi que titulaire de la Chaire pharmaceutique Michel-Saucier en santé et vieillissement de l'Université de Montréal, nous dit : «La pharmacologie est mal adaptée au métabolisme des femmes, en particulier des femmes âgées, car les essais cliniques se font très souvent chez de jeunes hommes. La prise de somnifères, notamment, est plus à risque chez les femmes, car celles-ci éliminent plus lentement le médicament.»

Invention Le Upsee est l’invention qui permet aux enfants handicapés ou souffrant de déficience intellectuelle ou motrice de marcher. Cet exosquelette permet de découvrir la joie de marcher pour la première fois de leur vie. Le Upsee permet aux enfants maintenus par un harnais et des sandales fixés aux jambes d’un adulte de participer à des jeux, à marcher et à s’amuser. Cette invention révolutionne la vie des enfants confinés à un fauteuil roulant ou alités Madame Debb y Elnatan et offre aux parents la liberté de mouvement et son fils Rotem . qu’ils ne pouvaient se permettre auparavant.

Les sangles permettent d’être adaptées selon la grandeur et la grosseur des enfants. Pour la première fois, les enfants peuvent marcher en tenant la main de leur sœur ou de leur frère. Cette invention est sécuritaire et est confortable autant pour l’adulte que pour l’enfant. Elle a été inventée par Debby Elnatan, une maman dont l’enfant a la paralysie cérébrale.

Une Québécoise a été nommée gouverneure générale

C’est le 13 juillet 2017 que le premier ministre Justin Trudeau a nommé Julie Payette au poste de gouverneure générale du Canada. Mme Payette, à 53 ans, devient la 29e personne à représenter la reine d’Angleterre, Élizabeth II, au pays.

Elle devient la quatrième femme à occuper ce poste après Jeanne Sauvé, Adrienne Clarkson et Michaëlle Jean.

Diplômée en génie de McGill et de l'Université de Toronto, elle a été astronaute en chef de l'Agence spatiale canadienne et a dirigé le Centre des sciences de Montréal. Elle a participé à deux missions dans l’espace, en 1999 et en 2009. Du 15 au 31 juillet 2009, elle agit en tant qu’ingénieure de vol au sein de l’équipage à bord de la navette Endeavour et devient la Veuillez pr en dre note qu e quatrième femme à occuper le poste. la pr ochaine revue (Hiver ) sera virtuelle . Nos effort s http://www.journaldequebec.com/2017/05/31/ladmissibilite-a-laide-juridique-augmente pour trouver du financehttp://www.cerebralpalsy.org/blog/firefly-upsee-helps-children-cerebral-palsy-walk ment ont ét http://www.asc-csa.gc.ca/fra/astronautes/biopayette.asp é vains. http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201707/12/01-5115520-julie-payette-sera-nommee-gouverneure-generale-du-canada.php

Le premier ministre Justin Trud madame Julie Payette.

eau et

http://www.journaldequebec.com/2017/05/30/medicaments-aux-effets-plus-nefastes-chez-les-femmes http://www.journaldequebec.com/2017/05/30/le-tabac-tue-plus-de-7-millions-de-personnes-par-an-selon-loms

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