AW French 2011 september

Revue internationale des adventistes du septi癡me jour

S e p te m b re 2 01 1

UN

avenir prometteur Le royaume leur appartient

12

24

Courage face au

communisme

26

Choix ou

contra覺nte ?

S e p te mb re 2 011 L’ É G L I S E

T R AVA I L

A U

De la plume du rédacteur ........................... 3 Rapport mondial E N

C O U V E R T U R E

Un avenir prometteur

Kimberly Luste Maran ..................... 16

Il y a un peu plus d’un an, nous nous sommes entretenus avec les plus jeunes délégués de la session de la Conférence générale. Voici ce qu’ils ont dit au sujet de leurs rêves pour l’Église.

M É D I TAT I O N

Le royaume leur appartient Addison Hudgins ................. 12 Cultiver une foi d’enfant tout au long de la vie.

V I E

3 Nouvelles et points de vue 10 Une église en un jour

Perspective mondiale 8 Qu’est-ce qui rend le culte « adventiste » ?

S A N T É

Les collations et l’hypoglycémie .............. 11 Allan R. Handysides et Peter N. Landless

A DV E N T I S T E

Les podcasts, ou l’Évangile sur demande

Dowell Chow. .............................................................................. 14 L’Évangile est maintenant transmis plus rapidement, plus facilement, et à meilleur marché.

Q U ’ E N

D I T

L A

B I B L E

Choix ou contrainte ? ..................... 26 Angel Manuel Rodríguez

E S P R I T

D E

P R O P H É T I E

Entourer le monde… d’une atmosphère de grâce Ellen G. White ................................... 21 Refléter la grâce du Christ constitue le privilège de tous les chrétiens.

C R OYA N C E S

F O N DA M E N TA L E S

É T U D E

B I B L I Q U E

La vie de prière de Jésus ............................ 27 Mark A. Finley

De merveilleuses paroles de vie

Paul Petersen ............................................................................... 22 Le salut est plus qu’un concept à étudier ; c’est une réalité dont on doit faire l’expérience.

PAT R I M O I N E

Courage face au communisme

Abner F. Hernández Fernández .................................................. 24 Face à l’emprisonnement, et même à la mort, il est resté inébranlable.

Mensuel publié par la Conférence générale des adventistes du septième jour et imprimé par Review and Herald, à Hagerstown, au Maryland, à l’usage de l’Église adventiste du septième jour.

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Adventist World | Septembre 2011

A U T O U R

D U

M O N D E

29 Courrier 30 Lieu de prière 31 Échange d’idées

Lieu commun................. 32

?

L’Église au travail DE LA PLUME DU RÉDACTEUR L’avenir, c’est maintenant ! « Ne prophétise pas aux jeunes hommes ce que leur gloire peut, un jour, être. »

L

’avertissement du poète souligne deux de nos erreurs les plus fréquentes quand on implique les jeunes et les jeunes adultes adventistes dans la mission du peuple du temps de la fin.

Premièrement, nous projetons leurs années d’utilité dans un avenir lointain, à la suite de quoi, semblons-nous dire, ils disposeront alors des compétences ou des aptitudes nécessaires pour être des disciples productifs. Mais la vérité, c’est que le discipulat n’est pas – ni n’a jamais été – une expérience pour adultes seulement ! Dans une description de la famille inclusive de Dieu, Ellen White a écrit un jour ceci : « Aussi jeunes qu’ils soient, les enfants peuvent faire partie de la maison de la foi et détenir une expérience des plus précieuses. […] Ils sont disposés à se tourner avec confiance et amour vers Jésus et à vivre pour lui1. » Dans de nombreuses régions du monde, l’adventisme est en très grande majorité une foi d’enfants, de jeunes, et de jeunes adultes. Dans certains pays, le pourcentage des membres baptisés dans ces catégories excède même 60 %. Et bien que souvent nous ayons été lents à considérer et à incorporer cette réalité, l’urgence de la tâche confiée à cette Église exige que nous ne reportions plus à une autre décennie – ou même à un autre jour – l’occasion d’impliquer les moins de 30 ans dans tous les niveaux possibles de leadership et de service.

Deuxièmement, et peut-être de façon plus problématique, en disant aux jeunes adultes bourrés de talents qu’ils sont destinés à des positions de leadership soi-disant « élevées » et importantes, nous sapons le talent et l’énergie qu’ils devraient investir immédiatement dans l’œuvre qui se présente à eux. Ici encore, nous aurions dû prêter l’oreille à Ellen White, cette mère et grandmère fort sage : « Plusieurs attendent qu’on leur assigne quelque tâche importante. Pendant ce temps, ils négligent tous les jours les occasions où ils pourraient montrer leur fidélité à Dieu ; ils ne s’acquittent pas de bon cœur des petits devoirs de la vie qui leur paraissent sans intérêt. Leur vie s’écoule inutilement tandis qu’ils attendent de pouvoir exercer les grands talents dont ils se croient doués dans quelque œuvre importante. « Chers jeunes amis, faites ce qui s’offre à vous. Donnez votre attention à une humble activité qui soit à votre portée2. » Tandis que vous entendez les voix de jeunes adultes talentueux qui ont représenté avec tant de compétence leur Église lors de la Session de la Conférence générale de 2010, à Atlanta, engagez-vous à encourager les jeunes et les jeunes adultes de l’Église en tant que dirigeants d’aujourd’hui. Contribuez à créer des ouvertures – même s’il faut pour cela vous effacer – grâce auxquelles les talents qu’ils ont reçus de l’Esprit augmenteront de façon extraordinaire la puissance de notre témoignage.

– Bill Knott 1 2

Ellen G. White, Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 137.

Idem., Messages à la jeunesse, p. 146, 147.

RAPPORT MONDIAL

L’Église au Mexique pleure

famille assassinée

■ Les dirigeants adventistes cherchent encore à comprendre pourquoi trois de ses membres habitant à Huixtan, dans l’État du Chiapas, ont été abattus par des inconnus alors qu’ils se rendaient à l’église le sabbat 25 juin 2011. Les victimes sont Sebastian Garcia, Maria, sa femme, et Emilio, leur fils âgé de 14 ans. Leur fillette âgée de 5 ans, blessée lors de l’attaque, a survécu. Au moment de mettre sous presse, elle était toujours hospitalisée.

« Jusqu’ici, nous ignorons toujours pourquoi une telle chose s’est produite », a dit le pasteur Adriel Clemente, président de l’Église adventiste des Hautes-Terres du Chiapas. Les dirigeants de l’Église sont restés en contact avec les autorités locales, lesquelles n’ont pas encore bouclé leur enquête.

La famille Garcia fréquentait l’église d’El Calvario, un district voisin d’un secteur où des conflits importants

LIEU DU CRIME : Sur cette carte, on aperçoit la ville de Huixtan, dans l’État du Chiapas, au Mexique. Trois membres d’une famille adventiste ont été abattus lors d’une attaque perpétrée dans la matinée du sabbat 25 juin 2011.

I A D

la mort d’une

Septembre 2011 | Adventist World

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L’Église au travail RAPPORT MONDIAL

provoqués par l’intolérance religieuse ont été rapportés. « Nous sommes stupéfaits, a ajouté Adriel Clemente. La collectivité d’El Calvario a toujours été paisible et amicale. Au cours de mes trois années de présidence, aucun pasteur ou laïc ne s’est plaint d’un climat de violence ou d’opposition dans cette région. Frère Garcia et sa famille étaient des membres fidèles et paisibles de cette collectivité. Rien ne nous pousse à croire autrement », a-t-il expliqué.

Selon le pasteur Cesar Maya, directeur de la liberté religieuse de l’Union des fédérations du sud du Mexique, l’Église adventiste a joué un rôle important auprès des autorités lors d’épisodes de brutalités ou d’actes de violence tels que celui-ci.

Cesar Maya : « Avec le pasteur Clemente, nous avons aidé les autorités à discerner plus clairement la responsabilité de l’Église, des familles des victimes, et du corps policier quant à la résolution de ces problèmes. Nous avons insisté pour que justice soit faite aux victimes, peu importe leur religion. » Les dirigeants de l’Église dans le sud du Mexique cherchent à faire valoir les droits de la liberté religieuse au Chiapas, particulièrement dans les Hautes-Terres.

On compte plus de 32 000 adventistes dans cette région.

– Nouvelles IAD

ville. Tous les soirs, environ 80 Albanais ont assisté à la réunion.

C’est par Korçë, une ville près de la frontière grecque, que l’adventisme est entré en Albanie en 1994. Grâce à l’œuvre du pasteur missionnaire Oliveiros Ferreira, on y a construit la première église adventiste au pays. Aujourd’hui, le pasteur Ferreira est président de l’Église adventiste de la région centrale de São Paulo. C’est lui qui a coordonné la campagne qui s’est tenue en juin dernier en Albanie.

Les efforts des jeunes Brésiliens ont impressionné la population. Ces jeunes se sont engagés à communiquer avec les Albanais dans leur langue et ont utilisé un petit livre d’expressions albanaises pour annoncer la campagne d’évangélisation et distribuer des prospectus.

Grâce à un service de communication vocale via Internet, le pasteur Oliveiros Ferreira junior a dirigé les services à Korçë et a tenu une vidéoconférence avec les dirigeants de l’Église adventiste pour Campinas, une collectivité de la région centrale de São Paulo. Il a présenté un rapport et raconté les expériences de personnes sensibilisées au message

chrétien. Un jeune homme a assisté aux réunions tous les soirs et s’est inscrit à des études bibliques, de même que sa femme. Il est bien déterminé à se faire baptiser au sein de l’Église adventiste.

Un autre jeune homme, un adventiste fidèle de Tirana, capitale de l’Albanie, a collaboré avec les Brésiliens pendant cette campagne. Il travaillait dans un centre commercial. Un jour, son patron lui a demandé de travailler le samedi. Il a refusé et a été congédié. Les dirigeants de l’Église ont décidé d’engager ce jeune homme comme évangéliste le jour même où il a perdu son emploi à cause de sa loyauté envers le sabbat.

– Heron Santana, avec le personnel de ASN, division sud-américaine

En Judée, des archéologues adventistes excavent une forteresse ■ Sous la direction du professeur Michael Hasel, cinquante personnes, membres du personnel et étudiants de l’Université adventiste Southern, ont

En Albanie, des étudiants brésiliens atteignent leur collectivité ■ Pendant deux semaines, 29 jeunes Brésiliens adventistes ont tenu une campagne d’évangélisation historique dans la ville de Korçë, dans le sud-est de l’Albanie. Cette campagne – une version internationale de Mission Caleb – a eu un impact important sur la ville : plus de 15 000 exemplaires de la version albanaise du livre Signs of Hope (Signes d’espérance) ont été distribués. Les jeunes bénévoles ont visité chaque foyer de la

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Adventist World | Septembre 2011

LES JEUNES À l’ŒUVRE : On aperçoit ici une partie des 29 jeunes adultes brésiliens qui ont participé à la campagne d’évangélisation à Korçë, dans le sud-est de l’Albanie.

UNE TROUVAILLE ANCIENNE : Joliann Penn, bénévole et étudiante de licence à l’Université adventiste Southern, tient une poignée d’un vase hellénistique portant l’empreinte d’un pouce.

F L O R I A N

H A S E L

fait des fouilles au site Khirbet Qeiyafa, lequel est le site biblique de Chaaraïm (1 S 17.52), au cours de l’été 2011.

Ce site archéologique surplombe la vallée d’Éla, à environ 30 kilomètres au sud-ouest de Jérusalem. Cette vallée, bornée par les tells Soko et Azéqa (voir 1 S 17.1-3) au sud et à l’ouest, forme la frontière entre l’ancien Israël et l’ancienne Philistie. Elle constitue

vraisemblablement le site de la bataille historique entre David et Goliath.

Le 25 février 2010, Adventist Review a publié un reportage sur cet important site archéologique (voir l’article « Another Battle Over David and Goliath), et tout spécialement sur l’inscription hébraïque la plus ancienne ayant été excavée à ce jour. Celle-ci a été découverte en 2008. La saison 2011 met un terme à ce projet d’excavation d’une durée de trois ans de l’Université Southern, en collaboration avec l’Université hébraïque de Jérusalem, sous la direction de Yosef Garfinkel, l’un des plus importants archéologues de l’Israël moderne.

Khirbet Qeiyafa a fait récemment l’objet d’un débat entre les érudits de l’école minimaliste, laquelle nie l’existence historique du royaume de David tel que décrit dans le récit biblique, et les érudits bibliques qui soutiennent l’historicité de David et du royaume d’Israël.

CNN a présenté cette controverse lors d’un reportage récent. Dans ce reportage, on aperçoit principalement le personnel de l’Université adventiste Southern et les bénévoles effectuant des fouilles dans le secteur D pendant la saison 2011 (http:// bit.ly/mXVBef). D’éminents érudits bibliques et des groupes de touristes du monde entier visitent quotidiennement le site dans l’espoir d’obtenir une impression de première main des fouilles en cours et leur signification historique.

Yosef Garfinkel croit que Khirbet Qeiyafa, avec Hébron et Jérusalem, constitue une ville-clé de la partie sud du royaume davidien, et que les fouilles démontrent que le site était fortifié et occupé pendant le second âge du fer (une période correspondant au 10e siècle avant J.-C), l’époque de David. La stratification du site, comme le montre la datation des poteries et des objets trouvés, se limite principalement au second âge du fer (1031-971 av. J.-C.) et à la période hellénistique (332-63 av. J.-C.). Malgré tout, les partisans de l’école minimaliste continuent de contester la datation des

niveaux d’occupation à Khirbet Qeiyafa.

Des fouilles, menées par un groupe de l’Université hébraïque de Jérusalem, ont été effectuées dans le secteur C, le long de la porte est. Dans le secteur D, du côté adjacent à la porte sudouest, 19 membres du personnel et 31 bénévoles de l’Université adventiste Southern (principalement des étudiants accompagnés de quelques membres de la collectivité) ont travaillé pendant six semaines. Au nombre des importantes découvertes dans le secteur D, mentionnons des fragments de poteries portant des inscriptions, un scarabée brisé, un sceau égyptien, différentes pièces de monnaie de la période hellénistique, de même qu’une amulette et une quantité importante d’objets de l’âge du fer qu’il est possible de reconstituer. Au nombre de ces objets, il y a un vase à libation cultuel double. C’est le quatrième de ce genre découvert lors de fouilles archéologiques en Israël et en Jordanie, et le second à Khirbet Qeiyafa.

L’interprétation de ce site et de ses objets en est encore au stade des hypothèses. L’Institut d’archéologie, l’Université adventiste Southern, en la personne des professeurs Michael Hasel, directeur, Martin Klingbeil, directeur adjoint, et Justo Morales, coordinateur du musée, de même que l’Université hébraïque de Jérusalem, sont engagés dans un projet de publication ambitieux qui vise à présenter le rapport des fouilles des saisons 2009-2011 dans un proche avenir. « Les fouilles de la saison 2011 ont attiré l’attention sur des bâtiments importants datant du temps d’Alexandre le Grand et des trouvailles spéciales remontant à l’époque de David. L’histoire et la prophétie bibliques deviennent tangibles et réelles dans ce 21e siècle », a dit Michael Hasel.

– Équipe rédactionnelle de Adventist World avec les informations de l’Université adventiste Southern

Septembre 2011 | Adventist World

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L’Église au travail RAPPORT MONDIAL

Construction d’un hôpital adventiste au Burundi ■ Un grand sentiment d’accomplissement et de satisfaction a marqué la cérémonie d’inauguration des travaux du premier hôpital adventiste de la ville de Bujumbura, capitale du Burundi.

Le bâtiment de quatre étages aura une capacité de 60 lits. Il offrira des services de consultation externe, un centre de diagnostic, une clinique dentaire, et des services hospitaliers en obstétrique et en chirurgie. Estimé à environ 750 000 $US, cet hôpital est le tout premier du genre sur ce territoire de l’Église adventiste.

Grâce à l’Offrande du 13e sabbat de 2010, la Conférence générale fournira 65 % des fonds conjointement avec la Division du centre-est de l’Afrique (ECD) et le Système adventiste de santé de la ECD. Les 35 % restants proviendront des membres d’église du Burundi.

Les ouvriers de la mission de l’est du Burundi ont déjà donné l’équivalent d’un mois de salaire pour ce projet de construction. De nombreux étudiants présents au service du sabbat se sont engagés à donner leur premier chèque de paye. « Le vrai “bras droit” de l’Évangile est actif et fonctionnel. Je prie pour que nous reflétions l’amour compatissant de Dieu à travers ce ministère de la santé et le nouvel hôpital de Bujumbara », a dit Blasious Ruguri, président de la Division du centre-est de l’Afrique, au cours de la cérémonie.

Le pasteur Ruguri était accompagné de Jerome Habimana, trésorier de la division, de Fesaha Tsegaye, directeur du Ministère de la santé, et de Bob Butler, directeur du Système de santé de la Division du centre-est de l’Afrique.

– Équipe journalistique de la ECD

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Adventist World | Septembre 2011

Une chorale adventiste

rafleleprix « Chorale dumonde

«

Suite de la page 5

Le trophée Pavarotti revient à la chorale de l’Université adventiste des Philippines

Girlie Mae Andrada et Ray Puen, Nouvelles BUC

U

ne chorale de l’Université adventiste des Philippines (AUP) a remporté trois premiers prix lors du Festival musical international Eisteddfod de Llangollen, au pays de Galles (Royaume-Uni). Ce festival s’est tenu du 4 au 10 juillet 2011. Après s’être mérité la première place dans les catégories chorales mixtes et chœurs de chambre, la chorale adventiste a ensuite remporté le célèbre prix Chorale du monde et le trophée Pavarotti le 9 juillet. Le festival Eisteddfod de Llangollen, sous la présidence de l’éminent ecclésiastique anglican Terry Waite, CBE, compte parmi les compétitions de chorales les plus prestigieuses au monde.

Le trophée Pavarotti revêt une valeur spéciale pour les membres de la chorale adventiste, car pour les accommoder, les organisateurs de l’événement ont accepté de déplacer l’heure du lancement de la compétition du samedi soir. Même si les choristes avaient remporté les deux premières catégories et accédé à la finale, leur décision était prise : ils ne concourraient pas pendant les heures du sabbat. Cependant, après avoir prié à ce sujet, ils ont appris avec joie que la compétition démarrerait à 21 h 30 – soit bien après le coucher du soleil.

Pendant la compétition, ils ont profité de l’hospitalité et de la gentillesse légendaires des Gallois, lesquels les ont accueillis dans leurs maisons. En retour, les choristes ont organisé un concert du sabbat pour les villageois. Alors que le reste des compétiteurs répétaient avec acharnement et se préparaient pour la compétition, Les ambassadeurs – nom officiel de la chorale – ont témoigné en chantant et en partageant leur foi avec la collectivité. Comme un grand nombre des gens du coin n’avaient jamais entendu parler de

À gauche : PREMIER PRIX : Les membres de la chorale Les ambassadeurs de l’Université adventiste des Philippines (AUP) sur scène lors du Festival musical international Eisteddfod de 2011, à Llangollen, au pays de Galles (Royaume-Uni). Cette chorale a remporté trois compétitions, dont le prix le plus prestigieux Chorale du monde, lequel inclut le trophée Luciano Pavarotti. À droite : DES CHORISTES HEUREUX : Les membres de la chorale Les ambassadeurs de AUP sont tout sourire après avoir reçu le trophée Luciano Pavarotti lors du Festival musical international Eisteddfod de 2011, à Llangollen, au pays de Galles. Ici, on aperçoit Terry Waite, CBE, président du festival, aux côtés de la chorale.

B A R R I E

H A R W O O D ,

P H O T O G R A P H I E

B A R R I E

N E I L

l’Église, les choristes ont répondu à de nombreuses questions sur les adventistes. Selon Zhean Manalo, un ténor, les gens ont dit que « c’était la première fois qu’ils rencontraient des gens comme nous, que nous étions “différents”, et que nous touchions profondément la vie des gens ».

La chorale est arrivée au Royaume-Uni le 7 juillet, la nuit précédant la première compétition. Malgré le décalage horaire et la fatigue résultant d’un vol de 12 heures, la chorale adventiste est entrée en lice avec les meilleures chorales du monde entier et s’est mérité le premier prix dans les catégories chœurs de chambre et chorales mixtes. Pour les chorales mixtes, il faut au moins 30 choristes ; le maximum pour les chœurs de chambre est de 29. Une alto s’est retirée volontairement afin que le groupe puisse se qualifier pour la catégorie chœurs de chambre.

Dans la catégorie chorales mixtes, la chorale a chanté, sous la direction de Ramon Lijauco junior, « Agnus Dei » de Krzysztof Penderecki, et « Itako », une composition originale du chef Lijauco. Dans la catégorie chœurs de chambre, elle a surpassé la chorale de l’Université de Mansfield, en Pennsylvanie, aux États-Unis, et la chorale CF1 du pays de Galles grâce à son interprétation de « Amor de mi Alma », de Z. Randall Stroope, et de « Bagbagto », de Nico Alcala. Le samedi soir, les choristes de AUP ont disputé avec cinq autres chorales le prix le plus prestigieux, soit le titre de Chorale du monde 2011, lequel inclut le trophée Pavarotti. Les notes imprimées du jugement disent ceci : « Nul doute qu’il s’agit d’une chorale de très haut calibre, fondée sur une culture vocale individuelle solide, dont l’objectif est un son choral qui se distingue clairement. »

Les ambassadeurs constituent la chorale officielle de l’Université adventiste des Philippines (AUP). Elton Wallace, un missionnaire adventiste américain, a fondé le groupe en 1957 d’abord en tant que chœur d’hommes. En 1971, sous la direction de Minerva Arit-Penaranda, la chorale a commencé à intégrer des femmes.

Le groupe a fait activement la promotion de l’éducation adventiste en visitant les églises partout aux Philippines, dans d’autres pays d’Asie et aux États-Unis. En 2006, Les ambassadeurs ont participé aux Jeux mondiaux du chant choral en Chine et sont rentrés champions dans les catégories Gospel et Spiritual. Ce succès les a encouragés à participer à d’autres compétitions, la dernière étant le Festival de musique internationale Eisteddfod, non seulement pour gagner des médailles et des trophées, mais aussi pour faire connaître l’Église adventiste dans le milieu de la musique.

Il n’a pas été facile de trouver les 80 000 $US nécessaires pour couvrir les frais de déplacement des 32 membres de la chorale ; cependant, ceci n’a en rien découragé les choristes ni miné leur foi. Après le festival Eisteddfod, ils ont continué à témoigner – et ont complété leur levée de fonds grâce à des concerts donnés à l’église St. Chad, à Wrexham, et à l’église adventiste de Stockport. Les choristes se sont ensuite envolés pour Aberdeen, en Écosse, où une série de concerts a été arrangée par Lorance Johnson, un pasteur local. Enfin, à la mi-juillet, ils ont donné quatre concerts à Londres.

Pour regarder des extraits de la compétition en ligne, il n’y a qu’à visiter le site Web de la télévision de Llangollen. ■

Septembre 2011 | Adventist World

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L’Église au travail PERSPECTIVE MONDIALE

Qu’est-ce qui rend le Ce qui suit constitue la suite de la conversation entre Bill Knott, éditeur de Adventist World, et Ted N. C. Wilson, président de la Conférence générale, dans le numéro précédent de Adventist World (« Redécouvrir le vrai culte »).

– Les éditeurs.

Dans notre dernière conversation, vous avez souligné que « le culte – le culte authentique, biblique, fondé sur l’observation des commandements – est au cœur même de notre mouvement ». Vous avez aussi exprimé vos craintes quant à l’orientation de certains membres d’église par rapport aux pratiques de culte. Qu’est-ce qui rend chaque aspect particulier du culte – musique, prière, offrande, prédication – distinctement adventiste, et convenable à une expérience cultuelle adventiste ?

Premièrement, il est important de noter que Jésus compte des disciples dans de nombreuses autres confessions, des disciples qui s’engagent à l’adorer selon les principes scripturaires qu’ils comprennent en ce moment, et qui veulent par-dessus tout glorifier le nom de Dieu par leur style de culte et de vie. Grâce à la puissance du Saint-Esprit, ces individus seront conduits dans toute la vérité biblique et se joindront finalement à l’Église du reste. Tout comme ces individus fervents, les adventistes ont le désir de conformer leur culte privé et public à l’instruction divine que nous avons reçue.

Mais Jésus est aussi très clair : il appelle les brebis qui connaissent sa voix à sortir des systèmes religieux qui ont souvent mêlé les traditions et les

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Adventist World | Septembre 2011

culte

préférences humaines au culte biblique.

Je suis convaincu que Jésus a des centaines de milliers – sans doute de millions – de disciples qui, en ce moment même, l’adorent un autre jour que le sabbat divin. Ils peuvent s’adonner à une liturgie ou à un style de culte issus davantage de préférences esthétiques que de principes bibliques. Cependant, parce qu’ils cherchent sincèrement la gloire de Dieu, celui-ci continue de les attirer vers son Église du reste, vers une vérité biblique plus complète et un type de culte qui l’honore le plus.

Ce n’est donc pas seulement le jour biblique du culte qui importe, mais aussi notre façon biblique de rendre ce culte.

Exactement. Au cœur du message des trois anges d’Apocalypse 14, nous découvrons que nous devons craindre Dieu et lui donner gloire à la lumière du moment historique dans lequel nous vivons – le temps du jugement investigatif. Le culte adventiste doit posséder ce que Hébreux 11.7 (LSG) appelle une « crainte respectueuse » – une solennité, une révérence – qui écarte tout ce qui nous divertit ou qui imite les tendances culturelles.

Cette « crainte respectueuse », toutefois, n’a rien de la terreur ni de la monotonie. Le livre de l’Apocalypse illustre à plusieurs reprises les êtres qui, autour du trône de Dieu, exultent à cause de la bonté divine et louent l’Agneau d’une voix forte. Les anciens que l’apôtre Jean voit en vision sont vraiment des gens joyeux ! Les adventistes aspirent à rendre gloire à Dieu en adoptant les attitudes et pratiques

« adve

de ceux qui sont conscients de vivre les derniers jours de l’histoire de la terre – de ceux qui comprennent que la frivolité, la légèreté ou le dernier tube n’ont pas leur place dans le culte. Vous interrogez-vous quant au type de culte qui se déroule dans la salle du trône céleste ? Eh bien, vous n’avez qu’à lire le quatrième chapitre d’Apocalypse, un chapitre puissant, captivant.

Dans plusieurs articles et sermons récents, vous avez parlé de vos préoccupations à l’égard d’une musique de culte qui parfois a la saveur d’un spectacle plutôt que d’une offrande sacrée à la gloire de Dieu.

Il ne s’agit pas ici d’un goût musical ou du style de musique de culte que l’on préfère, mais plutôt de savoir à qui nous offrons notre chant et pour qui nous utilisons nos talents. En fait, il est possible qu’un tube chrétien ne convienne pas au culte, mais que dire d’un aria du Messie de Haendel détourné pour ne servir qu’à la gloire de l’artiste ?

L’élément déterminant pour savoir si on devrait impliquer celui qui dirige la musique, celui qui partage son talent vocal ou instrumental, c’est habituellement son attitude.

Ainsi, les pasteurs, les anciens et ceux qui planifient le service de culte doivent s’assurer – à l’avance – que ceux à qui l’on demande de rendre gloire à

entiste ?

«

Dieu par la musique sont humbles et centrés sur Jésus, comme l’illustre le culte céleste. Le talent musical pur et simple, qu’il soit vocal ou instrumental, ne suffit pas, même si les adorateurs s’en disent fort « touchés ». Lors de services de culte, j’ai entendu des prestations musicales, remarquables ou piètres selon les opinions, où il semblait que le musicien ne se soit jamais demandé : « Présenterais-je cette musique de cette façon si je croyais que je me trouve en présence même de celui qui est mort pour moi ? » Bien que nos cultures et perspectives diffèrent au chapitre de

la musique, il est important de ne pas permettre à la musique contemporaine profane de s’infiltrer dans l’Église au point de ne plus faire de différence entre ce qu’on entend à la radio et ce qu’on entend à l’église. La musique devrait rendre gloire à Dieu et non aux êtres humains. Elle devrait élever Christ et abaisser le moi. Apocalypse 4 constitue un exemple puissant de ce que le culte et la musique devraient être en présence de notre Père céleste.

Vous avez aussi fait mention de votre préoccupation à l’égard de l’intégrité

de la prédication adventiste en tant que composante du vrai culte.

Je remercie Dieu pour les dizaines de milliers de personnes qui, sabbat après sabbat, ouvrent la Parole de Dieu devant les quelque 20 millions d’adventistes du monde entier. Partager la Parole de Dieu – la lire, l’expliquer, l’enseigner, en tirer des leçons de vie – constitue une partie vitale du culte distinctement adventiste.

Il va sans dire que le contenu de ce qu’ils partagent doit être en harmonie avec les grandes vérités bibliques telles qu’enseignées et vécues par le peuple de Dieu du reste. Nous devons écouter beaucoup plus souvent les messages vitaux que Dieu a donnés à son peuple au sujet du sabbat, de la justification par la foi, du retour de Jésus, du jugement investigatif, de la confiance que nous devrions avoir en l’Esprit de prophétie, de la vie saine et sainte à laquelle Dieu nous appelle. Les prédicateurs adventistes, qu’ils soient consacrés ou laïques, n’ont pas à puiser aux sources des autres confessions pour apporter l’eau de vie à leur peuple le sabbat !

Un sermon approprié pour un culte adventiste se focalise sur la Bible et sur l’une des vérités que Dieu a confiées à son peuple du reste. Un tel sermon démontre que le prédicateur a consacré du temps à l’étude biblique approfondie et à la prière. Il appelle ses auditeurs à entrer dans « la vérité telle qu’elle est en Jésus », pour reprendre l’expression préférée d’Ellen White.

Dans un commentaire sur la qualité « doxologique » des sermons, un auteur s’est demandé si ceux-ci rendent vraiment gloire à Dieu ou seulement au prédicateur.

Si, à l’église, je prêche avec l’intention d’impressionner la galerie avec ma rhétorique ou de la charmer avec des histoires drôles ou émouvantes, je ne donne pas gloire à Dieu, car c’est à Dieu qu’on rend un culte.

Septembre 2011 | Adventist World

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L’Église au travail PERSPECTIVE MONDIALE Pour que la prédication donne gloire à Dieu, il faut que le prédicateur se souvienne constamment qu’il prêche en présence même du Créateur de l’univers. Le message doit provenir de la Bible puisque celle-ci est la Parole de Dieu sous forme écrite, la révélation de Jésus-Christ, Parole vivante. Un sermon donne gloire à l’Agneau quand il procède d’une relation intime avec Dieu, de sorte que le caractère de Dieu se révèle dans le message et la vie du prédicateur. Un sermon donne gloire à Dieu lorsqu’il aide les gens à se préparer pour le retour imminent de Jésus.

Ces principes, j’essaie de me les rappeler lorsque je me prépare à prêcher la Parole de Dieu – et lors de ces rares sabbats où je vais rendre un culte à Dieu dans ma congrégation d’enfance et où j’écoute avec plaisir les autres partager ce qu’ils ont appris dans les Écritures au cours de la semaine !

En outre, un prédicateur ne devrait jamais prêcher sans demander à Dieu de mettre ses paroles mêmes dans sa bouche, de parler à travers son serviteur, afin que Dieu soit entendu et non l’être humain.

J’ai l’impression que vous en avez encore beaucoup à dire sur les principes du culte adventiste !

Certainement ! Et tant que Dieu m’en donnera la capacité, je vais continuer à parler et à écrire au sujet de ces choses dans les mois à venir, tandis que nous prenons conscience que le retour de Jésus est de plus en plus imminent. ■

Une

église en un jour

Carrefour, Haïti

L

’église adventiste de Philadelphie, située à Carrefour, en Haïti, se dresse sur une colline dans l’arrondissement de Port-au-Prince.

Lorsqu’un séisme a frappé Haïti en janvier 2010, la plupart des bâtiments de la collectivité – dont l’église adventiste – se sont fissurés pour ensuite s’écrouler et rouler en bas de la colline.

Après le séisme, les dirigeants de l’Église adventiste ont fait appel à Maranatha International pour la construction de « bâtiments temporaires », histoire de remplacer les églises et les écoles qui se sont écroulées lors du séisme. La structure « Une église en un jour » semblait être la solution idéale. Maranatha a donc expédié vers Haïti plusieurs conteneurs remplis de matériaux en acier.

Sachant que la température et l’intimité poseraient problème à Haïti, l’équipe de construction a ajouté temporairement des murs en toile/vinyle aux nouveaux bâtiments. Ensuite, elle a envoyé une petite équipe d’experts en construction de ce type d’église.

L’église adventiste de Philadelphie, à Carrefour, a reçu deux des nouveaux bâtiments, construits bout à bout pour accommoder la grande congrégation sur son terrain. Ensuite, pour s’occuper de l’effectif qui grandit rapidement, l’église a ouvert un mur et a ajouté une toile protectrice en surplomb. Enfin, deux ventilateurs ont été installés. Le bâtiment est maintenant un lieu de culte bien ventilé et très fréquenté. Il est suffisamment grand pour accueillir sans problèmes les familles avec des enfants.

Dix-huit mois après le séisme, plus de 10 000 personnes adorent Dieu chaque sabbat dans des églises construites en un jour. Bien que beaucoup doivent encore se contenter de tentes ou de bâtiments aux murs brisés en guise d’écoles, plus de 5 000 enfants se réunissent dans des écoles « temporaires » construites en un jour.

Tous ces changements se sont produits quand les premières expéditions des nouvelles écoles en dur construites en un jour sont arrivées en juin.

Le premier de ces bâtiments, doté d’un plancher en ciment, de murs et d’un toit en acier, de fenêtres, de tableaux, et de pupitres en acier (trois élèves par pupitre), a été construit dans Horem, une collectivité de banlieue.

L’Église adventiste en Haïti a demandé 836 autres écoles en dur construites en un jour et plus de 360 nouvelles églises.

Le programme « Une église en un jour » est le fruit d’une collaboration entre l’Église adventiste, l’Association des entrepreneurs adventistes (ASI), et Maranatha Volunteers International. Des histoires comme celle-ci vous parviennent grâce à Dick Duerksen, le « conteur d’histoire » de Maranatha.

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Les

collations et ’ Allan R. Handysides et Peter N. Landless

S A N T É

l hypoglycémie J’ai entendu des gens dire que leur taux de glucose sanguin est bas, et que pour y remédier, ils ont recours aux collations. Pour prévenir de tels épisodes, j’ai adopté cette habitude, sauf que maintenant, je prends du poids ! Que devrais-je faire ?

En général, je me sens bien et suis en bonne santé.

U

n taux de glucose sanguin bas, ou hypoglycémie, est chose courante chez les individus qui souffrent du diabète et qui prennent des médicaments pour réduire leur glycémie (comprimés ou injections d’insuline).

L’hypoglycémie se produit spécifiquement lorsque de tels patients prennent leur médicament et sautent un repas. La façon la meilleure et la plus facile d’éviter ces épisodes, c’est de manger à heures régulières et d’ajuster la médication lorsqu’on doit sauter un repas.

En général, cependant, la vraie hypoglycémie est une condition plutôt rare.

Il existe de nombreuses conditions médicales pouvant entraîner une glycémie basse. Il y a, entre autres, les problèmes de cœur, de foie, l’insuffisance rénale, des infections graves, des déséquilibres hormonaux spécialement reliés au cortisol et au glucagon (des substances chimiques très importantes dans le métabolisme du glucose). Certains médicaments, dont l’insuline en comprimés ou en injections utilisée dans le traitement du diabète, peuvent provoquer l’hypoglycémie. La consommation chronique d’alcool peut aussi être associée à l’hypoglycémie.

Les symptômes de l’hypoglycémie résultent d’une diminution de l’approvi-

sionnement des cellules cérébrales en glucose. Quand le cerveau manque de glucose, le patient peut éprouver de la confusion, de la fatigue, une perte de conscience, et des crises. Si l’hypoglycémie est grave et se prolonge, il peut mourir. Des symptômes additionnels se produisent également, dont les palpitations (battements du cœur anormalement ressentis), tremblements, anxiété. Ce dernier groupe de symptômes constitue une réaction nerveuse et chimique au bas taux de glucose. Voici encore d’autres symptômes : transpiration, faim, picotements dans les membres et le corps.

L’hypoglycémie ne se produit pas chez les individus généralement en bonne santé en partie parce que le corps décompose et digère les aliments que nous mangeons, et que les hydrates de carbone se transforment finalement en glucose (sucre biologique, l’une des sources d’énergie). Le taux de sucre sanguin est constamment contrôlé par des cellules spécialisées du pancréas. Lorsque le glucose sanguin augmente, le pancréas produit une hormone, l’insuline, laquelle fait entrer le glucose dans les cellules.

Celles-ci utilisent alors ce glucose pour soutenir le processus de la vie. Tandis que le glucose sanguin chute, les cellules productrices d’insuline « se désactivent », de sorte que le glucose sanguin conserve un taux normal. Dans le cas du diabète, il y a soit un arrêt de production d’insuline (diabète de type 1), soit une insulinorésistance (diminution de la réponse cellulaire et tissulaire à l’insuline – diabète de type 2). Dans ces deux situations, le glucose sanguin s’élève de façon incontrôlée, ce qui entraîne de nombreuses complications.

Il est essentiel de viser un poids

idéal. Votre médecin peut vous aider à déterminer le poids qui vous convient actuellement. Mangez deux à trois repas par jour à heures régulières et évitez de manger entre les repas (collations). Évitez les hydrates de carbone raffinés – bonbons, biscuits, pain blanc, sodas.

Offrez-vous un petit déjeuner copieux qui inclut des céréales entières et des fruits.

Assurez-vous de consommer cinq à sept portions de fruits et de légumes par jour.

Ce régime à base de végétaux constitue l’approche la plus saine ; usez modérément de produits laitiers et d’œufs pour un apport suffisant de vitamine B12 et de vitamine D. Une exposition raisonnable au soleil contribue également au maintien d’un niveau adéquat de vitamine D. Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée ; le déjeuner devrait être lui aussi nourrissant et pris à heures régulières ; enfin, le dîner devrait être léger et pris tôt en soirée.

Si vous suivez ces suggestions de base et que vous faites régulièrement de l’exercice, vous remarquerez une amélioration générale de votre santé et de votre bienêtre, vous perdrez du poids, et l’hypoglycémie ne vous posera plus problème. ■

Le Dr Allan R. Handysides, gynécologue certifié, est directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale.

Le Dr Peter N. Landless, cardiologue en cardiologie nucléaire, est directeur adjoint du Ministère de la santé.

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M É D I T A T I O N

I

ls sont l’incarnation même de la paix. La mère et l’enfant nagent doucement sous l’eau d’une piscine.

Cheveux flottants derrière elle, la mère sourit en tenant son bébé. Celui-ci paraît aussi heureux et satisfait qu’elle. Je me demande comment cet enfant qui n’a pas encore un an peut se sentir si à l’aise là où de nombreux enfants âgés de 6 et 7 ans (et même certains adultes de 26, 36 et 46 ans) se débattent désespérément.

Soudain, une voix interrompt cette scène du film. Le narrateur explique que les enfants naissent avec le réflexe natatoire : immergés, ils ferment la bouche et bloquent automatiquement leur respiration. Mais vers l’âge de 1 an, ils se rendent compte qu’être sous l’eau peut être dangereux. C’est à partir de ce moment-là qu’ils doivent réapprendre ce qui était auparavant un réflexe naturel.

En entendant ceci, je me demande ce que les enfants doivent encore réapprendre au cours de leur croissance.

Lorsque Jésus dit que le « royaume des cieux appartient » aux enfants1, parlait-il en fait de cette perte d’intuition et de la nécessité d’un nouvel apprentissage ? Peut-être bien. Nous sommes tous nés avec une intuition que Jésus désire nous voir conserver au fur et à mesure de notre croissance.

Un esprit d’aventure Quand j’étais petite, chaque jour je me lançais avec mes amis dans une nouvelle « aventure ». Après avoir rempli les paniers de nos vélos de boussoles jouets, de cartes et de sandwiches, nous voyagions « très loin » – c’est-à-dire jusqu’au parc local ou à un petit boisé. Là, un trésor sorti tout droit de l’imaginaire nous attendait. Parfois, nous nous transformions en explorateurs. Nous découvrions un nouveau monde et le sauvions du mal et d’une ruine certaine. D’autres fois, nous devenions des enfants du cirque, habitant dans des roulottes et donnant des spectacles tous les soirs. Nous pouvions nous transformer en un clin d’œil en n’importe quel personnage merveilleux qui charme le monde de l’enfance. À l’âge de 5 ans, j’avais un carnet de notes dans lequel « j’écrivais » et illustrais des histoires. À 7 ans, j’ai conçu et imprimé mon propre bulletin hebdomadaire contenant les mises à jour de mon petit monde. Je l’avais intitulé La gazette de la bonne récolte à cause du secteur où j’habitais. Je le distribuais avec fierté aux voisins et aux amis. À 13 ans, j’ai écrit mon tout premier roman (dont le sujet semble maintenant stupide pour mon esprit « mature » !) pendant mes périodes d’étude à l’école. Je débordais d’énergie et de passion. En quête d’aventures, je n’hésitais pas à prendre l’initiative et à m’investir pour accomplir ou créer quelque chose.

Comment se fait-il alors qu’à 18 ans, je me suis retrouvée à tchatter pendant des heures avec des amis en ligne ou à perdre mon temps devant la télé ? Les idées pour des histoires ne manquaient pourtant pas. J’aurais aimé changer le monde !

Malheureusement, j’avais perdu la passion du moment présent

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roy aume leur Le

appartient Conserver notre esprit d’aventure, notre curiosité et notre intuition d’enfant

Addison Hudgins

S P R I N G

J O H N S O N / M O D I F I C AT I O N

N U M É R I Q U E

dans le monde sans appartenir au monde »4. C’est refuser de s’incliner devant ceux qui essaient de réprimer notre curiosité naturelle et notre soif de réponses, de nous décourager de chercher.

et l’esprit propres à l’enfance. Quand j’étais petite, le monde entier s’ouvrait à moi. Mais en entrant dans le monde des grands, j’ai remarqué de plus en plus cette tendance qu’ont les adultes de remettre leurs projets au lendemain.

Les enfants vibrent de passion (même quand ils ne peuvent l’exprimer), d’une passion que nous, adultes, avons tendance à balayer du revers de la main. Frederick Buechner, un écrivain, a dit un jour : « Le lieu où Dieu vous appelle est le lieu où votre joie profonde et la faim profonde du monde se rencontrent »2.

Parfois, les adultes mettent de côté la passion au nom de la logique et de l’ordre. Ils sourient devant le monde imaginaire et l’initiative créatrice des enfants, mais trop souvent, hélas, ils n’en reconnaissent pas la vraie valeur. Les adultes, comme les enfants, ont pourtant besoin de rêver, de jouer et de créer, de s’adonner à ce qui les fait vibrer et les épanouit. C’est ce qu’ils doivent faire pour se rapprocher, selon la recommandation de Jésus, de l’esprit d’aventure propre à l’enfance.

Une curiosité d’enfant Les enfants ont une question favorite : pourquoi ? Pourquoi nous lavons-nous les mains avant de dîner ? Pourquoi allonsnous à l’église le samedi au lieu du dimanche ? Pourquoi la grenouille coasse-t-elle ? Pourquoi le soleil brille-t-il ? Une telle soif de réponses est un besoin humain profond que les enfants, heureusement, ne suppriment pas. Ils sont nés en croyant qu’il n’existe pas de questions stupides. Croire que le fait de poser des questions est idiot n’est pas naturel ; c’est plutôt une idée que l’on se fait avec le temps.

On dit souvent aux jeunes de cesser de demander pourquoi, de ne pas poser de questions. Et pourtant, Jésus veut que nous fassions exactement le contraire3 ! Comment pourrions-nous trouver le Seigneur en nous croisant les bras et en ravalant nos questions ? Comme les experts en fouilles archéologiques, nous devons creuser. Ce faisant, nous découvrirons constamment de nouvelles vérités – des vérités qui échapperont parfois à notre compréhension. Pour arriver à les comprendre, nous devrons ôter la poussière qui les recouvre – et cela peut prendre du temps.

Devenir comme les petits enfants, c’est maintenir notre joie et notre pureté au sein d’un monde sombre et méchant. C’est « être

Une intuition d’enfant Madeleine L’Engle – auteur de douzaines de livres pour adultes et enfants – a dit que lorsqu’elle souhaitait communiquer un message difficile aux adultes, elle le faisait passer par ses écrits pour les enfants5.

Les enfants ont l’esprit ouvert. Ils n’essaient pas de grandir ; ils grandissent parce qu’ils ne peuvent faire autrement. Leur soif d’aventure et leur insatiable curiosité produisent naturellement un esprit ouvert – un esprit qui grandit.

Quand j’étais petite, certains individus me dégoûtaient sans que je sache trop pourquoi. Mes sentiments ne pouvaient s’expliquer par la logique. Mais le temps et mon intuition ont confirmé de tels sentiments. Au fil des semaines, des mois, voire des années, les personnes avec lesquelles je n’étais pas à l’aise et qui constituaient même un danger pour moi ont révélé leur malhonnêteté et leur duplicité. Il ne faut jamais ignorer l’intuition. Trop souvent, les adultes font la sourde oreille à la voix du Saint-Esprit à cause de leurs raisonnements « logiques ». Or, c’est grâce à leur ouverture d’esprit que les enfants obéissent à leur intuition.

Le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent6. » Ceux qui leur ressemblent – ceux qui explorent, qui cherchent, qui écoutent hardiment, intentionnellement, avec ouverture d’esprit.

Nous naissons avec les outils qui nous permettent de découvrir Jésus. Notre Père crée en nous les réflexes mêmes qui garantissent notre sécurité éternelle et qui nous donnent la paix au milieu d’un monde agité.

Oui, c’est à ceux qui conservent leur esprit d’aventure, leur curiosité et leur intuition d’enfant que le royaume des cieux appartient. ■ Mt 19.14.

2 Frederick Buechner, Wishful Thinking: A Seeker’s ABC, édition revue et élargie, New York, HarperCollins, 1993, p. 119.

3 Jr 29.13.

4 Voir Jn 15.19, SEM. 5 Madeleine L’Engle, A Circle of Quiet, New York, HarperCollins, 1972, p. 198.

6 Mt 19.14, LSG. 1

Addison Hudgins poursuit ses études à l’Institut d’enseignement supérieur Union à Lincoln, au Nebraska (États-Unis). Elle étudie l’anglais et le journalisme, et la musique comme spécialité mineure. Elle a écrit cet article à titre de stagiaire d’été pour Adventist World.

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V I E

A D V E N T I S T E

L E S

P O D C A S T S,

ou

l Évangile sur ’

demande

Les émissions de AWR atteignent des auditeurs du monde entier Dowell Chow

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T

rès peu de découvertes ont révolutionné le monde autant qu’Internet. Au cours des 25 dernières années, on a vu la disparition des télégrammes et des télex ; par ailleurs, les fax, la poste aérienne et les différentes autres méthodes de communication ont subi une baisse certaine de popularité.

Actuellement, c’est la connectivité – la connectivité instantanée – qui est au goût du jour ! Avec l’apparition des téléphones intelligents, presque tous les individus sont branchés les uns sur les autres.

Quelque 247 milliards de courriels parcourent le globe chaque jour (selon une évaluation de 2009). C’est plus de 2,8 millions de courriels par seconde ! Bien qu’une grande partie d’entre eux consiste en pourriels, on estime que 50 milliards de courriels « authentiques » sont échangés chaque jour1. Là où autrefois il fallait des jours, des semaines, voire des mois pour envoyer un message par la poste, nous jouissons aujourd’hui de transporteurs offrant un service de nuit, de même que de scanners permettant d’envoyer des documents dans n’importe quelle partie du monde en quelques secondes. Et la liste ne fait que commencer !

L’arrivée des podcasts Il y a une dizaine d’années, de nombreuses compagnies utilisaient déjà les podcasts (fichiers balados). En 2004, les promoteurs ont commencé à automatiser la livraison du contenu aux lecteurs audio portables. Le contenu, qualifié aussi d’« épisodes » stockés sur un serveur, pourrait désormais être consulté par les utilisateurs à leur convenance grâce à un logiciel spécifique.

Bien que le podcasting (baladodiffusion) ait été associé au iPod, on peut, en fait, avoir accès au contenu à partir de n’importe quel ordinateur ou lecteur MP3 pouvant faire jouer des fichiers multimédias. Dans une tentative pour dissocier le podcast de l’exclusivité du iPod de Apple, certains ont même suggéré netcast, un terme plus précis pour décrire ce médium.

Le préfixe « pod » de podcast est l’acronyme de « playable on demand » (jouable sur demande). « Cast » est tiré de « broadcast » (diffuser). Actuellement, certains disent que la façon correcte de nommer ce médium serait « personal on demand broadcast » (diffusion personnelle sur demande).

Propager le message Les podcasts sont devenus un médium extrêmement important car par eux, on peut propager avec force le message de l’Évangile. Par exemple, le podcast en français de la Radio adventiste mondiale et de La voix de l’espérance (il s’agit de l’une des premières expériences de AWR dans ce format) est devenu tellement populaire que chaque mois, des centaines de personnes s’y sont abonnées ! Un « abonné », c’est une personne qui a choisi de s’abonner au programme. Ainsi, chaque nouvel épisode est automatiquement téléchargé sur le lecteur de l’abonné, de sorte que celui-ci peut y accéder n’importe quand, contrairement au visiteur occasionnel qui se contente de surfer sur Internet.

Le mouvement de masse de l’humanité crée une nouvelle dynamique dans la société. De nombreux groupes ethniques se sont établis dans de nombreux pays autres que les leurs. Dans certains cas, ils sont devenus quelque peu isolés du reste de leur société P H O T O S

:

C O U R T O I S I E

D E

A W R

d’accueil. Maintenant, grâce aux podcasts, nous pouvons atteindre tous les groupes ethniques en Amérique (ou ailleurs dans le monde) dans leur propre langue.

En voici un excellent exemple : le podcast en swahili de AWR. Grâce à l’accès à la technologie moderne dans les économies développées et émergeantes, ceux qui, en Amérique, en Australie et dans d’autres parties du monde parlent le swahili, téléchargent les podcasts de AWR chaque jour. Nous avons maintenant la capacité de pénétrer dans le « Chinatown » ou le « Ghanatown » ou le « N’importequeltown » même si personne à la Radio adventiste mondiale ne peut s’exprimer dans la langue demandée !

La Radio adventiste mondiale s’est procuré un gestionnaire multimédia, le Mediator 4, lequel lui permet de mettre chaque jour simultanément sur son site Web toutes les langues dans lesquelles elle diffuse ses émissions par le biais des ondes courtes et de l’AM/FM. Ces podcasts sont aussi disponibles sur iTunes et d’autres agrégations podcasts.

Quiconque s’exprime dans l’une ou l’autre de ces langues peut écouter ces émissions en direct ou bien les télécharger pour les écouter au moment qui lui convient. Des invitations podcasts dans les différentes langues sont également disponibles. On peut les télécharger et les imprimer à partir du site Web de AWR et les partager avec des amis et des voisins.

Accomplir la prophétie Considérez ceci : « Les prophéties du dix-huitième chapitre de l’Apocalypse s’accompliront bientôt. Pendant la proclamation du message du troisième ange, “un autre ange” ayant “une grande autorité” doit “descendre du ciel” et la terre doit être “illuminée de sa gloire”2. » La venue d’un « autre ange » dans Apocalypse 18.1 n’appartient plus à l’avenir. Cet ange est ici ! Grâce à la technologie moderne, nous pouvons « illuminer » la terre entière avec le message d’espérance de Jésus. Nous pouvons faire luire la Parole de Dieu sur

chaque nation, tribu, langue, et peuple partout, 24 heures sur 24. « À l’heure du grand cri, l’Église, soutenue par les interventions de son éminent Seigneur, répandra si abondamment la connaissance du salut que la lumière se propagera dans toutes les villes petites et grandes. La terre sera remplie de la connaissance du salut. Le renouvellement de l’Esprit de Dieu couronnera d’un si grand succès l’activité intense des instruments humains que la lumière de la vérité présente jaillira de toutes parts3. » Notre époque correspond parfaitement à cette déclaration.

La Radio adventiste mondiale transmet son message d’espérance aux groupes ethniques du monde les plus difficiles à atteindre dans leur propre langue, et ce, non seulement à ceux qui habitent dans les pays où la liberté religieuse est restreinte, mais aussi aux millions d’individus qui habitent dans les tours des grandes villes de ce monde.

Mexico, laquelle compte environ 20 millions de personnes, de même que Kolkata (anciennement Calcutta), New York, Moscou, Londres, São Paulo, Johannesburg, et d’autres encore, comptent des millions de personnes qui vivent et travaillent dans des édifices inaccessibles en grande partie pour des raisons de sécurité. Mais la Radio adventiste mondiale – avec sa devise « Ni murs, ni frontières, ni limites » – ouvre les portes de pareils endroits où les missionnaires ne peuvent aller. ■ Pour plus d’information sur AWR et ses podcasts, visitez le site www.awr.org.

1 http://nextincomputing.blogspot.com/2010/08/trace-senderlocation-from-yahoo.html.

2 Ellen G. White, Maranatha, p. 218. (C’est nous qui soulignons.)

3 Ellen G. White, Évangéliser, p. 618, 619.

Dowell Chow est le président de la Radio adventiste mondiale, une institution de la Conférence générale et la branche radiophonique de l’Église mondiale située à Silver Spring, au Maryland (États-Unis).

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prometteur

Le cœur rempli d’espoir, des jeunes délégués de la Session de la Conférence générale parlent ouvertement de leur Église

R .

avenir

A U S T I N

UN

H O

E N C O U V E RT U R E

I

l y a un an, lors de la 59 e Session de la Conférence générale à Atlanta, dans l’État américain de Géorgie, j’attendais impatiemment dans un hall d’hôtel. J’avais organisé une rencontre avec des délégués – pendant leur pause du midi, en fait. J’avais bien pris soin de vérifier sur mon mémo l’exactitude du lieu, de la date, et de l’heure. Dans l’espoir d’en repérer quelques-uns (ce qui n’était pas vraiment raisonnable !), je me suis mise à « scanner » la foule qui sortait du Georgia Dome, tout en chiffonnant machinalement mon papier. Je scrutais tous les badges et les visages tandis que les délégués s’engouffraient dans l’hôtel pour me rendre compte, au bout d’un moment, que d’autres faisaient de même ! Et bientôt – quel soulagement – j’ai enfin pu réunir presque tous les délégués spéciaux que j’avais invités.

Ils étaient 10 au total – tous âgés de moins de 35 ans. Ces représentants de 9 pays différents étaient uniques, en vérité, et enthousiastes de servir leur Église dans une telle fonction officielle.

Voici leurs noms (dans l’ordre, de gauche à droite) : Thuy Tien le Tran (Vietnam) ; Srey Neang (Cambodge) ; Blessings Gonbwe (Malawi) ; Justin McNeilus (États-Unis) ; Alice Danla, (Inde) ; Emilia Rouhe (Finlande) ; Samia Henriette (République des Seychelles) ; Deepak Boro (Inde) ; Rochael Shemali Perera (Singapour) ; et Tshwanelo Bryan Sekwababe (Botswana).

L’article suivant est tiré de notre conversation d’une heure. Vous y découvrirez nombre de leurs propos. Bien que chacun y soit allé de précieux commentaires, l’espace ne nous permet d’inclure ici que les plus saillants. Mais je sais que vous retiendrez ce que j’ai moi-même retenu – l’Église est actuellement en de bonnes mains, et elle le sera encore dans l’avenir. Inutile de nourrir quelque inquiétude ou de s’affliger. Amis du monde entier, je vous invite à faire connaissance avec l’avenir prometteur [les futurs dirigeants] de notre Église.

– Kimberly Luste Maran

Comment êtes-vous devenus délégués de la GC ?

Ça a été toute une surprise pour moi !

J’ai toujours considéré comme le plus grand privilège de venir à une session de la GC. Et j’ai toujours rêvé d’y aller.

Sauf que jamais je n’aurais cru que j’y assisterais un jour à titre de déléguée ! Je viens du nord-est de Manipur, un coin du monde très primitif. Mon père, qui est un pionnier de [Mission globale], a toujours souhaité y assister, lui aussi.

Ma présence à cette session est pour moi une grande réalisation, la plus grande bénédiction d’un adventiste. Je suis si heureuse d’être ici !

– Alice Danla, Inde Dans mon cas, je n’ai jamais rêvé d’assister à une session de la GC, parce que dans mon pays, les jeunes s’imaginent que ces sessions sont réservées aux gens plus âgés. Mais voilà qu’un dimanche, j’ai reçu un appel de l’un de nos présidents de fédération. Il s’est présenté puis m’a dit : « Dis-moi, es-tu en train de conduire ? » J’ai répondu : « Oui. » Et il a continué : « Alors, stationnetoi sur l’accotement. » J’ai obtempéré.

Ensuite il m’a dit : « On t’a choisi comme délégué de la session de la GC ! » Je suis resté incrédule pendant des semaines, enfin, jusqu’à ce que le président me demande de venir à la fédération pour remplir les documents.

Ouah ! Qu’est-ce que je vais faire là-bas ?

Quelle est ma responsabilité ?

Et c’est comme ça que je me suis retrouvé ici. Je suis vraiment emballé !

Qu’il est révélateur pour des jeunes de découvrir la structure organisationnelle de l’Église !

– Tshwanelo Bryan Sekwababe, Botswana Pourquoi pensez-vous qu’il est important que des jeunes délégués soient invités à la session de la GC ?

C’est important parce que les dirigeants de demain, c’est nous. Nous devons donc apprendre de ceux qui ont plus d’expérience. Nous devons travailler de concert.

– Blessings Gonbwe, Malawi Ici, nous découvrons que l’Église est une Église mondiale. Et soudain, nos yeux s’ouvrent ! Quand on est chez soi, dans son petit coin de pays, on oublie parfois que nos décisions, quelles qu’elles soient, ont aussi un impact sur l’unité des adventistes. Mais ici, on se rend compte que notre Église comporte une multitude de membres venant de pays différents, avec leurs langues et cultures propres !

En fait, notre prise de décision est vitale – on sait maintenant que toute décision que l’on prend en tant que dirigeant (et que jeune) n’affecte pas seulement les adventistes en Inde, mais aussi ceux du monde entier.

– Deepak Boro, Inde

C’est important parce que les jeunes, comme on le sait, peuvent être très efficaces pour motiver les gens à écouter la Parole de Dieu. J’espère fortement qu’à l’avenir, la GC invitera davantage de jeunes adultes en tant que délégués.

– Srey Neang, Cambodge Quel est le plus grand défi auquel l’Église fait face dans votre coin du monde ?

La Finlande est un pays très sécularisé. On ne parle pas vraiment de religion. C’est vraiment difficile de montrer qu’on est chrétien. De plus, les adventistes n’y sont pas nombreux. C’est tout un défi d’atteindre la collectivité et de l’évangéliser.

– Emilia Rouhe, Finlande Dans notre pays [Malawi], ce sont les problèmes doctrinaux qui se glissent dans l’adventisme qui constituent le plus grand défi. On passe beaucoup de temps à en discuter. Nous devons aller de l’avant avec le message de Jésus-Christ et ne pas nous laisser distraire par d’autres doctrines non adventistes.

Il y a aussi l’épidémie de VIH/SIDA. Beaucoup de nos jeunes meurent à cause de cette maladie. Mais, Dieu soit loué, on éduque de plus en plus notre peuple sur cette question.

– Blessings Gonbwe En Amérique du Nord, notre défi, c’est l’implication des jeunes. Trop peu de jeunes s’impliquent, dirigent, et même

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Blessings Gonbwe

Alice Danla

Tshwanelo Bryan Sekwababe

Rochael Shemali Perera, Srey Neang, et Thuy Tien le Tran

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Srey Neang

Justin McNeilus

se passionnent pour l’adventisme. Il me semble qu’il existe une culture chez les pasteurs et les dirigeants de l’Église (mais pas forcément chez les directeurs de jeunesse) qui prétend qu’il faut avoir des cheveux gris, ou quelque chose du genre, avant de pouvoir devenir ancien ou prêcher depuis la chaire.

Pourtant, il faut commencer à impliquer les jeunes. C’est un risque, c’est certain – nous allons avoir des ratés, nous allons faire des erreurs. Mais si on ne nous implique pas, nous allons finir par quitter l’Église, un point c’est tout.

D’un autre côté, j’estime cependant que Dieu a besoin d’une génération qui ne soit pas égoïste. D’une génération qui va plus loin et qui dit : « Eh bien, nous allons trouver dans le monde adventiste une église qui nous permette de diriger et d’agir. » Je crois que ceci est imminent.

Je sens que les jeunes de l’Amérique du Nord sont enthousiastes. Dans mon église locale et dans celles des États-Unis, on trouve des jeunes qui se passionnent pour le message adventiste, des jeunes qui veulent s’impliquer. Je pense donc que, peu importe ce que le leadership fait ou ne fait pas, les jeunes sont prêts à diriger et à assumer leur part de responsabilité dans l’Église.

– Justin McNeilus, États-Unis À mon avis, c’est sans doute le fait que les jeunes exposés aux pressions sociales n’ont pas l’impression de trouver refuge dans l’Église. Puisqu’ils se sentent seuls face à leurs problèmes, ils se détachent de l’Église. Il faut que les jeunes se sentent acceptés par l’Église tels qu’ils sont. Pour moi, il est clair qu’il existe un fossé entre la vieille génération et la jeune. Si seulement jeunes et vieux décidaient de s’entraider, ils arriveraient à résoudre ensemble leurs problèmes personnels respectifs.

– Samia Henriette, République des Seychelles Je pense que c’est l’exode des jeunes de l’Église. Quand j’ai déménagé au Singapour, il y avait des jeunes à l’église, et maintenant, on ne les voit plus. Il faut absolument trouver quelque chose pour qu’ils conservent leur intérêt et leur implication.

– Rochael Smeali Perera, Singapour

S O U M I S

PA R

E M I L I A

R O U H E

Il y a une chose dont je me suis rendu compte : nous en sommes au scénario de l’œuf et de la poule. Les dirigeants nous disent : « Montrez-nous que vous pouvez faire telle chose », et nous, nous nous plaignons de ce qu’ils ne nous permettent pas de leur en faire la démonstration ! Et Dieu

est devenu, spécialement pour les jeunes, ordinaire. Leur culte est devenu routine.

Ils se contentent de venir à l’église le sabbat, de s’y asseoir, d’écouter le prédicateur.

Et ça finit là.

L’un des plus grands défis consiste donc à motiver les jeunes à se lever et à

dire : « Faisons ceci. Nous le pouvons. On nous a donné la chaire. » Dans notre pays, on nous a donné presque carte blanche, et pourtant, nous restons assis. Nous avons vraiment besoin de motivation.

– Tshwanelo Bryan Sekwababe, Botswana

Mise à jour Un an plus tard, voici ce que trois des jeunes délégués ont rapporté avec eux de la session

L

e merveilleux impact que la session de la Conférence générale a eu sur moi vient juste d’atteindre son point culminant !

J’ai épousé en juin 2011 un jeune homme du Minnesota, aux États-Unis. Nous nous sommes rencontrés lors d’une réunion annuelle des anciens [déjeuner] de Newbold pendant la session de la GC. Eh bien, Dieu nous a fait la surprise d’écrire notre histoire d’amour au cours de l’année qui vient de s’écouler. Ses voies sont merveilleuses et souvent inattendues ! Nous nous sommes installés à l’Institut d’enseignement supérieur Newbold, en Angleterre, car mon mari y travaille maintenant.

Nous sentons vraiment que Dieu nous a destinés l’un à l’autre. Jamais nous ne cesserons de nous émerveiller de sa bonté et de son amour pour nous !

Cette session m’a aussi permis de mieux comprendre les autres cultures, de mieux coopérer avec les adventistes du monde entier. Une expérience multiculturelle comme celle-ci augmente la tolérance et la compréhension des conséquences qu’engendrent les différences culturelles au sein de l’Église mondiale. Ceci nous aide à apprécier les bénédictions et à relever les défis qu’impose une telle diversité.

– Emilia Rouhe

J

e vais bien, par la grâce de Dieu.

Actuellement, je suis monitrice de l’École du sabbat des enfants (jardin d’enfants et primaire) et directrice adjointe de la jeunesse adventiste. De plus, je dirige un groupe de prière de l’église appelé Guerriers de la prière. Enfin, j’ai été nommée diaconesse.

La session de la GC, encore fraîche à ma mémoire – et elle le restera toujours – m’a remplie de gratitude. Des nombreuses impressions que je garde, quelques-unes se distinguent particulièrement. Entre autres, l’incroyable sentiment que l’on a de voir tant d’adventistes du monde entier réunis dans un but commun. Je me suis sentie si fière de faire partie de la famille de Dieu, de rencontrer des amis de Jésus ! Et j’ai éprouvé une grande joie en voyant jeunes et vieux se diriger vers le centre des congrès ! Ça a été merveilleux de participer à la session d’affaires de l’Église, d’entendre les différentes opinions et arguments des délégués (et de les voir arriver à un consensus dans l’unité et l’amour).

Les chants et la musique étaient extraordinaires ! Je doute qu’on puisse exécuter ailleurs dans le monde une musique aussi mélodieuse avec des instruments de musique (sans batterie).

Une telle musique nous procure un

sentiment très net de la présence de l’Esprit. Je ne puis oublier les merveilleux orateurs du matin et du soir, les rapports de toutes les divisions présentés chaque soir et les délégués respectifs revêtus de leurs différents costumes nationaux.

Enfin, je n’oublierai jamais le discours d’acceptation du président de même que son sermon du sabbat sur le réveil et la réforme, car notre Église en a vraiment besoin.

– Alice Danla

A

u cours de l’année dernière, j’ai réussi à mettre sur pied un petit ministère de soutien qui se focalise sur la musique au service de l’évangélisation.

Ce ministère a grandi petit à petit au point d’y ajouter un volet évangélisation par les médias, dont des études bibliques par Internet, etc. Je dois ces projets à ma visite à la session de la GC. En effet, j’y ai vu la détermination et la consécration de mes frères pour l’Évangile, de même que les différents moyens par lesquels ils le répandent.

Mon espérance, c’est que ce même esprit trouve un écho chez les autres jeunes et les amène à participer en grand nombre à de tels projets. Suite à ces projets musicaux, on m’a choisi pour superviser le Département de la musique de notre fédération, laquelle couvre plus de 15 villes et de nombreux villages. Ma prière, c’est que nous puissions commencer à voir de plus en plus de gens qui s’émerveillent pour l’œuvre de Dieu et qui utilisent au maximum leurs talents et leurs compétences dans la propagation de l’Évangile.

– Tshwanelo Bryan Sekwababe

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Qu’est-ce qui vous a son discours d’acceptation. Nous avons impressionnés le plus dans cette un homme spirituel à la tête de l’Église. session de la GC ?

– Alice Danla C’est que les organisateurs aient réservé Ce qui m’a encouragée le plus, ce sont les une salle pour la prière. accomplissements de l’Église dans dif– Samia Henriette férentes parties du monde. Notre Église Pour moi, c’est la musique spirituelle, connaît une croissance extraordinaire ! les groupes musicaux, la chorale, et En Europe, on dirait que les jeunes la foule qui chante de tout son cœur ! À quittent l’Église, et j’avoue que c’est un mon église, certains ne font que remuer peu décourageant. Je me sens laissée les lèvres. [Ici], quand j’entends la pour compte. Mais à la session de la musique, j’entre dans un esprit d’adora- GC, on voit que notre Église est grande, tion à 100 %. mondiale, et qu’elle se porte bien.

– Thuy Tien le Tran, Vietnam – Emilia Rouhe

« Il faut que les jeunes se sentent acceptés par l’Église tels qu’ils sont. » C’est le fait que Tara VinCross, une femme pasteur, ait présenté l’une des méditations. Ça m’a enchantée parce que jusqu’ici, j’avais l’habitude de me dire : « Si j’avais été un garçon, je serais devenu pasteur. » Généralement, on ne permet pas aux femmes de participer au leadership de l’Église, mais il est clair que comme tout le monde, nous pouvons diriger.

– Blessings Gonbwe J’apprécie beaucoup de pouvoir me rendre à la salle de prière n’importe quand, ou presque. Et, oh oui, une autre chose : ce Mark Finley que j’ai vu pendant si longtemps [sur des émissions diffusées par satellite] – eh bien je l’ai vu en personne ! J’étais vraiment excitée et émue.

C’est l’un de mes orateurs préférés.

Et puis ce matin, ce qui m’a enthousiasmée, c’est lorsque le nouveau président a été présenté. La plupart du temps, on entend des tas de gens faire de grandes promesses. Le pasteur Wilson, lui, a cité de nombreuses paroles de l’Esprit de prophétie, d’Ellen G. White, dans

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Eh bien, vous semblez tous trouver que l’Église jouit d’un bon leadership ! Voici donc une question précise : où l’Église excelle-t-elle ? En quoi peut-elle faire mieux ?

Je pense que nous devons faire attention à notre façon de préparer les candidats au baptême, et savoir discerner quand il convient de les baptiser. Les nouveaux membres sont plus que des numéros – ils doivent savoir qui nous sommes en tant qu’Église et qui nous représentons.

Voici ce qui m’est arrivé lors d’une campagne d’évangélisation à mon église.

Nous distribuions des médicaments à ceux qui en avaient besoin. À un moment donné, alors que j’écrivais le nom d’une femme, mon amie qui se trouvait près de moi lui a très gentiment demandé : « Comment avez-vous découvert Jésus ? » Cette femme a répondu : « Qui est Jésus ? » Elle ne le savait vraiment pas – et elle venait juste d’être baptisée !

Est-il possible qu’une personne se fasse

baptiser sans connaître Jésus ? Et pourtant, c’est exactement ce qui s’est passé !

– Alice Danla Dans mon cas, je veux juste féliciter l’Église pour son programme « Une église en un jour » de [Maranatha]. C’est là une très grande motivation pour les chrétiens des secteurs ruraux qui rendent un culte à Dieu dans une hutte, sous un arbre, bref, dans des conditions primitives. Quand les pluies s’en mêlent, ce n’est pas drôle du tout. Grâce au programme « Une église en un jour », la plupart des chrétiens savent que de l’aide est disponible, que l’Église est réellement une famille.

– Blessings Gonbwe Les rapports du monde entier sont absolument extraordinaires. Parfois, on se confine dans sa propre église locale et on oublie que l’Église est un mouvement mondial dirigé par Dieu. L’Église avance dans la bonne direction pour accomplir sa mission, pour dire au monde que Jésus revient bientôt.

Par contre, on sent que le niveau de confiance envers les jeunes est trop bas. En tout cas, c’est l’impression que me donnent certains des commentaires de mes pairs. L’Église doit embrasser une culture qui dit : « Nous allons faire confiance aux jeunes. Nous allons les laisser prêcher, sortir, démarrer des projets, et ce, même s’ils font des erreurs.

Nous allons les introduire dans le comité exécutif de la GC. En fait, nous allons écouter ce qu’ils ont à dire et commencer à inclure leurs idées dans nos plans. » En jetant un coup d’œil sur les débuts de notre Église, on se rend compte que tous les pionniers étaient des jeunes ! L’Esprit de prophétie dit qu’une armée de jeunes bien formés peut finir le travail. Si donc notre Église fait preuve d’enthousiasme envers ses jeunes, l’œuvre se terminera. En fait, je ne pense pas qu’elle puisse le faire sans eux.

– Justin McNeilus

Kimberly Luste Maran

est rédactrice adjointe de Adventist World.

E S P R I T

D E

P R O P H É T I E

Entourer le monde...

Ellen G. White

d’une atmosphère de grâce

C

e dont le monde a le plus besoin, c’est d’un effort consacré en vue du salut des âmes. Le Christ désire, par la plénitude de sa puissance, fortifier son peuple afin que par lui le monde entier soit entouré d’une atmosphère de grâce. Si le peuple de Dieu veut marcher dans l’humilité et dans la foi, le Seigneur exécutera par lui son dessein, le rendant capable de travailler avec harmonie pour communiquer au monde la vérité telle qu’elle est en Jésus. Il emploiera chacun – hommes, femmes et enfants – à faire resplendir la lumière sur le monde pour qu’il en sorte un peuple fidèle à ses commandements. […]

Le vrai bonheur Ceux qui consacrent leur vie à un ministère qui s’inspire du Christ savent ce qu’est le bonheur véritable. Ils placent leurs intérêts et adressent leurs prières au-delà de leur personne. Ils se développent en s’efforçant d’aider

Pour aller plus 1.

2.

3.

loın

Comment pouvons-nous contribuer à entourer le monde d’une atmosphère de grâce ?

Comment le ministère chrétien conduit-il au vrai bonheur ?

De quelles façons les familles peuvent-elles servir en tant que « familles missionnaires » ?

leurs semblables. Ils se familiarisent avec les projets les plus vastes, les entreprises les plus audacieuses, et ils ne peuvent que progresser du moment qu’ils se mettent au bénéfice de la lumière et de la bénédiction divines. Ils s’identifient de plus en plus au Christ dans tous ses plans. Ils ne risquent pas de céder à la stagnation spirituelle.

Tous ceux qui s’abandonnent à Dieu dans un service désintéressé en faveur de l’humanité communient avec le Seigneur de gloire. Cette pensée adoucit l’effort, fortifie la volonté, ranime l’esprit dans n’importe quelle circonstance.

En collaborant avec abnégation, en s’ennoblissant par la participation aux souffrances du Christ, en partageant sa compassion, on contribue à augmenter sa joie et à faire rejaillir gloire et honneur sur son saint nom.

Mettre la vérité en pratique On pourrait faire beaucoup plus pour le Christ si tous ceux qui possèdent la lumière de la vérité s’y conformaient. Des familles entières pourraient devenir des familles missionnaires, chacun de leurs membres accomplissant un travail personnel, mettant ses mains et son cerveau au service du Maître, tout en étudiant de nouvelles méthodes pour faire progresser son œuvre. Il y a des hommes et des femmes fervents, prudents, chaleureux qui pourraient faire beaucoup pour le Christ s’ils se donnaient à Dieu, s’ils se rapprochaient de lui et le cherchaient de tout leur cœur. […]

Les membres d’église doivent faire un travail missionnaire dans les maisons de leur entourage, où la vérité

pour notre époque n’est pas encore connue. Ce travail d’amour, de maison en maison, est en harmonie avec les instructions données par le Seigneur à ses disciples quand il les envoya pour la première fois annoncer la bonne nouvelle. Par le chant de cantiques, d’humbles et ferventes prières, une simple présentation des vérités bibliques dans les familles, bien des âmes seront sauvées. Les messagers célestes seront présents pour convaincre les cœurs. « Je suis avec vous tous les jours » (Mt 28.20), telle est la promesse qui nous est faite. Travaillons donc avec persévérance, foi et courage. Évangéliser pour Christ Ceux qui connaissent la vérité depuis longtemps doivent chercher le Seigneur avec ferveur, afin que leur cœur soit rempli d’une détermination à travailler pour leurs semblables.

Frères et sœurs, consacrez-vous au service de Dieu. Ne laissez passer aucune occasion de parler du Sauveur.

Visitez les malades et ceux qui sont dans la peine. Témoignez-leur un réel intérêt. Si vous le pouvez, rendez-leur la vie plus confortable. Vous gagnerez ainsi leur cœur, et vous pourrez leur parler du Christ. Seule l’éternité révélera l’importance de ce travail. ■

Cet article a d’abord paru sous le titre « Un appel à la consécration » dans Advent Review and Sabbath Herald, le 21 novembre 1907. Les adventistes du 7e jour croient qu’Ellen G. White (1827-1915) a exercé le don de prophétie biblique pendant plus de 70 ans de ministère public.

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C R O Y A N C E S

F O N D A M E N T A L E S

NUMÉRO 10

De

merveilleuses Comprendre (et vivre) le salut

paroles de

L

a Bible utilise de nombreuses façons différentes pour décrire comment Dieu sauve les êtres humains.

Cet article réexamine certains de ces concepts importants à la lumière des Écritures.

Pardon et salut Dans la prière du Seigneur, on ne trouve qu’une seule supplication accompagnée d’une condition. « Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. » (Mt 6.14,15) Lorsque confronté avec ces paroles, Nietzsche s’exclama ironiquement : « Voilà qui est contraire à l’Évangile ! » Se pourrait-il que le pardon de Dieu soit, en réalité, conditionnel ?

Cependant, dans la parabole du serviteur impitoyable (Mt 18.21-35), Jésus souligne exactement ce même point, de sorte que la question lancinante demeure : sommes-nous pardonnés ou non ? Sauvés ou pas encore ?

La tension est vive parce que les alternatives semblent extrêmes. Si nous sommes sauvés une fois pour toutes, alors la responsabilité humaine disparaît, l’anarchie prend facilement le contrôle, et le salut devient un processus méca-

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Adventist World | Septembre 2011

vie

Paul Petersen

nique. Mais si ce n’est pas le cas, nous pouvons perdre notre assurance du salut et développer une attitude légaliste.

Existe-t-il un juste milieu qui nous épargne ces extrêmes inconfortables ? Je crois que oui. Une compréhension appropriée de l’utilisation biblique de certains des termes-clés nous aide à y parvenir.

Cependant, nous devons d’abord nous souvenir que le pardon authentique fait partie d’une relation personnelle, qu’il n’est pas tout bonnement un objet impersonnel. Il n’est présent que lorsque Jésus est présent, et ne constitue mon expérience que lorsque je suis avec Jésus.

Lorsque nous utilisons des termes théologiques, trop souvent nous mécanisons le salut. Nous pouvons parler du pardon comme si c’était une sorte d’objet, un peu comme les gens du Nouvel Âge qui achètent une pierre de pardon : ils sentent le pardon et en font l’expérience, semble-t-il, s’ils pressent la pierre dans la paume de leur main. Par contre, en utilisant des concepts purement abstraits, nous pouvons passer à côté de la nature même du pardon, à savoir que nous sommes pardonnés seulement parce que quelqu’un, une autre personne, nous pardonne. Le pardon est toujours (et seulement) présent dans des relations personnelles.

Justification et sanctification La tendance à assimiler les aspects centraux de la vie chrétienne à des concepts purement abstraits est également courante à l’égard des expressions « justification » et « sanctification ».

Ces termes sont bibliques, mais dans le cours de l’histoire, il est arrivé que leur signification change. Ainsi, nous pouvons aborder les termes bibliques avec le bagage des nouvelles définitions et risquer d’imposer nos concepts culturels au message biblique.

Les principales méprises à l’égard de ces termes proviennent d’abord des mots en latin desquels nos mots en français dérivent. En latin, il s’agit de mots composés qui relient les adjectifs iustus (« juste » ou « intègre ») et sanctus (« saint ») avec le verbe facio (faire).

Dans le christianisme occidental, la signification est facilement devenue « rendre juste/saint » ; or, avec l’emphase sur l’homme intérieur si typique dans la pensée occidentale depuis Augustin, les théologiens en sont souvent venus à utiliser les termes justification et sanctification comme faisant partie d’un processus de salut continu dans lequel la sanctification suit directement la justification.

Mais dans la Bible, ces termes décrivent des aspects de notre relation

personnelle continue avec Jésus plutôt qu’un processus éthico-psychologique.

Permettez-moi d’illustrer ceci en me penchant sur le mot sanctification. À la lumière d’études ultérieures et de la façon dont nous utilisons souvent ce mot aujourd’hui, la signification originale de sanctification peut surprendre. Dans le Nouveau Testament, le verbe sanctifier (du grec hagiozo) prend exclusivement pour objet des personnes (comme dans Jn 17.17,19 ; 1 Th 5.23 ; He 13.12). Dans l’Ancien Testament, on l’utilise généralement de la même façon (comme dans Jos 3.5 ; 1 S 16.5 ; Jl 2.16). Dans le contexte du service du sanctuaire, Dieu sanctifie ou demande au peuple de sanctifier les objets du culte (comme l’autel dans Ex 29.36,37).

Bien entendu, il y avait aussi des temps sacrés, tels que les fêtes et les sabbats.

Quand vient l’ère chrétienne, le sabbat hebdomadaire demeure un jour sacré ou sanctifié en tant que mémorial de la création (Gn 2.3). Mais le système du sanctuaire avec ses sacrifices et ses fêtes est maintenant remplacé par les réalités du temple céleste édifiées sur le sacrifice de Jésus au calvaire.

Le point capital de ce que nous venons de dire, c’est que Dieu sanctifie les gens.

Cette sanctification peut être décrite comme un événement passé. Selon les Écritures, le Saint-Esprit a sanctifié

les croyants pour Christ (1 P 1.2 ; cf.

1 Cor 6.11). Cette sanctification se compare à une cérémonie de mariage. Lors du baptême, le croyant est sanctifié pour Jésus-Christ, et cette sanctification doit alors devenir une expérience quotidienne, tout comme les époux doivent s’engager ou se consacrer l’un à l’autre chaque jour.

Cette sanctification mène à une vie de sainteté. Dans 1 Thessaloniciens 4.3-7, Paul fournit une bonne illustration de cette réalité dans le contexte des relations conjugales. Dans ces versets, on retrouve hagiasmos – le mot grec pour sanctification – trois fois sur un total de 10 mentions dans le Nouveau Testament, en italique dans la traduction suivante du texte : « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité ; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; c’est que personne n’use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l’avons déjà dit et attesté. Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. » Par conséquent, la sanctification est le processus de toute une vie – car

notre consécration envers Jésus ne doit jamais cesser. Puisqu’elle fait partie d’une relation de foi continue avec Jésus, elle ne peut constituer un processus psychologique qui prendra fin un jour.

Dans ce sens, nous serons sanctifiés pour Dieu en Jésus-Christ même dans l’éternité. En vérité, pour qui d’autre devrions-nous l’être ?

Donc, en conclusion : dans la description du salut, existe-t-il un juste milieu qui nous épargne les extrêmes inconfortables ?

La réponse est oui. Le moyen, c’est Jésus.

Le pardon ne trouve sa réalité que lorsque nous marchons avec Jésus. En lui, nous faisons l’expérience du salut. Les promesses de restauration future sont garanties.

Lorsque je mets ma confiance en Jésus, Dieu, dans sa grâce, me traite comme si j’étais Jésus, comme si le verdict du jour du jugement avait déjà été prononcé. C’est là la justification, laquelle m’est révélée chaque jour par la Parole. Tandis que je réponds par la foi, le Saint-Esprit me sanctifie pour Jésus. ■

Paul Petersen, titulaire

d’un doctorat, est doyen du Département de religion et des langues bibliques de l’Université Andrews.

L’expérience du salut

Le Christ, qui n’a pas connu le péché, Dieu, dans son amour infini et sa miséricorde, l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. Sous l’influence du Saint-Esprit, nous prenons conscience de notre besoin, nous reconnaissons notre condition de pécheurs, nous nous repentons de nos transgressions et nous exprimons notre foi en Jésus, comme Seigneur et Sauveur, substitut et exemple. Cette foi par laquelle nous recevons le salut provient du pouvoir divin de la Parole ; c’est un don de la grâce de Dieu. Par le Christ, nous sommes justifiés, adoptés comme fils et filles de Dieu, et délivrés de la domination

du péché. Par l’Esprit, nous naissons de nouveau et nous sommes sanctifiés ; l’Esprit régénère nos esprits, grave la loi d’amour dans nos cœurs, et nous recevons la puissance nécessaire pour vivre une vie sainte. En demeurant en lui, nous devenons participants de la nature divine, nous avons l’assurance du salut, maintenant et au jour du jugement. (2 Co 5.17-21 ; Jn 3.16 ; Ga 1.4 ; 4.4-7 ; Tt 3.3-7 ; Jn 16.8 ; Ga 3.13,14 ; 1 P 2.21,22 ; Rm 10.17 ; Lc 17.5 ; Mc 9.23,24 ; Ep 2.5-10 ; Rm 3.21-26 ; Col 1.13,14 ; Rm 8.14-17 ; Ga 3.26 ; Jn 3.3-8 ; 1 P 1.23 ; Rm 12.2 ; He 8.7-12 ; Ez 36.25-27 ; 2 P 1.3,4 ; Rm 8.1-4 ; 5.6-10)

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P A T R I M O I N E

L

e pasteur Virgilio Zaldívar Marrero enseigne la théologie à l’Institut adventiste d’enseignement supérieur des Antilles, à Santa Clara, à Cuba, au moment où le parti communiste de Cuba confisque, après sa victoire en 1967, le campus et l’équipement de l’institution1. Tandis que la pression de la part des autorités augmente, il semble que la prison ou l’exil soient les seules options possibles. Le pasteur Zaldívar, cependant, choisit de rester sur l’île pour y former les prochains pasteurs adventistes. Ses étudiants devront poursuivre la tâche risquée de développer l’église et de la soutenir pendant ses années les plus difficiles, même s’ils sont désormais totalement coupés de l’Église mondiale.

Un engagement total Virgilio Zaldívar Marrero voit le jour en 1918 à Holguín, à Cuba. Ses parents sont de braves gens. Ils lui inculquent dès l’enfance les valeurs chrétiennes et ne s’épargnent aucun effort pour lui procurer la meilleure éducation disponible dans la région. Très tôt, Virgilio manifeste un talent exceptionnel en langues, en littérature et en histoire.

Ses meilleures aptitudes, toutefois, n’émergent qu’après sa décision de consacrer sa vie à Dieu. Sa conversion même devient un avant-goût du succès qu’il connaîtra plus tard dans l’étude et le partage de la Parole de Dieu en tant que pasteur.

Un jour, alors qu’il n’a que 14 ans, Virgilio passe tout près d’une église adventiste. Il entend quelqu’un prêcher. Intrigué, il s’arrête pour écouter. Les paroles du prédicateur font une impression profonde sur son jeune esprit. La vérité biblique qu’il entend ce jour-là a un tel impact dans sa vie qu’il décide de donner son cœur à Jésus et de se faire baptiser lors de la cérémonie de baptême prévue… le jour suivant ! Il se présente au prédicateur et insiste pour se faire baptiser le plus tôt possible.

Pour toute réponse, le prédicateur lui donne une tâche impossible à remplir, du moins en apparence. « Si tu arrives à apprendre toutes les doctrines de l’Église d’ici demain, je te baptiserai. » « Voilà un problème de réglé », se dit le prédicateur. Mais à sa stupéfaction, Virgilio se présente le lendemain et répond à toutes les questions doctrinales par des textes bibliques. Ce même jour – nous sommes en décembre 1932 – il reçoit le baptême. À partir de ce moment-là, Virgilio consacre sa vie entière au Seigneur et à la prédication de sa Parole, et se met à répandre la bienheureuse espérance du retour de Jésus.

Virgilio ne perd pas une seconde. Il n’a que 15 ans lorsqu’il commence à organiser des campagnes d’évangélisation au cours desquelles des milliers de personnes décident de suivre le Christ.

En 1940, il occupe son premier emploi formel pour l’Église auprès de la maison d’édition. Il y travaille avec une telle consécration, une telle ferveur qu’on l’invite à s’inscrire au programme de théologie à l’Institut adventiste d’enseignement supérieur des Antilles. Autodidacte, Virgilio commence à enseigner aux autres étudiants avant même de recevoir son diplôme en 1943.

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Abner F. Hernández Fernández

courage

face au Communisme

Un professeur choisit Un pasteur et un professeur à la hauteur Après l’obtention de son diplôme, Virgilio passe les 20 années suivantes à exercer son ministère pastoral, à prêcher et à organiser de nouvelles églises et de nouvelles écoles dans différentes villes de l’île. En 1947, on le nomme secrétairetrésorier de la Fédération de l’ouest de Cuba et président de la maison d’édition. En 1955, il est consacré au ministère et devient officiellement pasteur. À partir de 1963 jusqu’à sa retraite en 1991, il consacre toute son attention et toutes ses énergies au séminaire adventiste de l’Institut adventiste d’enseignement supérieur des Antilles à Cuba, où il sert à la fois de prof et de doyen.

Mais lorsque le gouvernement communiste confisque l’institut en 1967, la formation des pasteurs s’arrête momentanément. Deux ans plus tard, le pasteur Zaldívar ouvre un petit centre de formation pour les pasteurs dans les salles de l’École du sabbat des enfants de l’église adventiste de Santa Clara, à seulement 9,5 kilomètres de l’institut. Plus tard, ce « séminaire » embryonnaire déménage à l’ancien siège de la Division interaméricaine et de l’Union antillaise et s’installe au rez-de-chaussée. Il compte trois chambres (deux pour les hommes, et une pour les femmes) et une salle de classe. Cette

De haut en bas : PASTEUR ET PROFESSEUR : Le pasteur Virgilio Zaldívar (deuxième rangée, extrême-droite) avec les dirigeants de l’Union cubaine et les diplômés du Séminaire adventiste de Cuba (année inconnue).

UNE VIE DE SERVICE : De gauche à droite : Francisco Hernández (doyen du Séminaire adventiste de théologie de Cuba), Clara María del Castillo Pineda (la femme du pasteur Zaldívar), le pasteur Zaldívar (90 ans), et Abner F. Hernández Fernández, auteur de l’article (alors directeur des études au Séminaire adventiste de Cuba).

Ses années en tant que pasteur et professeur au séminaire sont une source de récompenses multiples et informelles. Mais plus tard, les dirigeants des départements de l’éducation et du pastorat décident d’honorer sa longue contribution à l’œuvre de l’Église adventiste à Cuba. Ainsi, en 1988, l’Université de Montemorelos, une institution adventiste au Mexique, lui décerne un doctorat honoris causa en éducation.

de rester malgré tout formation continue de pasteurs constitue un défi ouvert aux autorités cubaines de la part des dirigeants de l’Église à Cuba et du pasteur Zaldívar.

Virgilio Zaldívar monte lui-même les cours. Il rédige des centaines de pages à cet effet. Avant la révolution cubaine, il a acheté des livres qu’il a encore, dont des livres d’Ellen G. White, et Daniel et l’Apocalypse, d’Uriah Smith. En outre, grâce aux efforts d’un certain nombre de professeurs et d’étudiants, il est possible de récupérer toute une série de livres, de vieux textes et de programmes qui ont été utilisés à l’école de théologie de l’institut adventiste antillais. Cette bibliothèque composée d’un nombre restreint de livres constituera pendant 35 ans la seule bibliothèque accessible aux étudiants en théologie.

Selon le témoignage de ses étudiants, Virgilio Zaldívar centre son enseignement à 100 % sur le Christ. Il se passionne pour les sujets christocentriques à un point tel que, lorsqu’il enseigne la Bible, il verse souvent des larmes en parlant de l’amour et de la grâce de Jésus pour l’humanité perdue.

Sa vie de prière fidèle a un impact profond et durable sur ses étudiants, sans compter son habitude de rester à son bureau après le culte du soir pour étudier et lire jusqu’à environ 22 heures.

Une passion qui n’a pas d’âge Même en âge avancé, le pasteur Zaldívar continue de partager le message divin avec ses semblables. À sa retraite, il fait de sa maison à Santa Clara un centre d’évangélisation dynamique et fécond. Plusieurs professeurs et étudiants universitaires de la Universidad Central de Santa Clara (une université publique située à proximité de sa demeure) y découvrent la Bible. Le vieux pasteur leur donne des conseils tirés de sa vaste expérience et partage avec eux les enseignements de la Parole de Dieu. Certains des jeunes qui acceptent le message adventiste sont maintenant pasteurs à Cuba. Luis A. Morales, pasteur et professeur au Séminaire adventiste de théologie sur l’île, est de leur nombre.

Le pasteur Zaldívar est cloué au lit lorsque je le rencontre pour la dernière fois. Notre conversation est brève, mais en quelques mots, il me communique un message encourageant qui m’aide à persévérer dans ma marche chrétienne. « Le Seigneur revient bientôt », me dit-il avec enthousiasme.

Virgilio Zaldívar s’éteint le 22 novembre 2007. Il attend maintenant le matin de la résurrection où il rencontrera finalement son Ami et Sauveur, Jésus-Christ. Le pasteur Zaldívar a été « un prince en Israël », un exemple et un témoignage pour les générations plus jeunes de l’Église adventiste à Cuba. ■ 1 Une partie de l’information de cet article est tirée des récits de Virgilio Zaldívar et du site Web de l’église adventiste de Santa Clara, à Cuba (http://iasdsc.netadvent.org). Autres sources : Angel Aramís de Armas, « La obra educativa en Cuba, su historia y el nuevo establecimiento », thèse de maîtrise en éducation, Université de Montemorelos, Montemorelos, Nuevo Lein, Mexique, 1993, p. 52, 53 ; communications personnelles écrites et orales avec différents dirigeants actuels et ouvriers à la retraite de l’Église adventiste à Cuba.

Abner F. Hernández Fernández est actuellement étudiant de doctorat en histoire de l’Église à l’Université Andrews, à Berrien Springs, au Michigan. Il a servi en tant que pasteur et professeur de théologie à Cuba et au Mexique. Sa femme, Keila Díaz, et lui ont deux fils : Jasiel, 13 ans, et Josías, 11 ans.

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QU’EN DIT LA BIBLE ?

QUESTION :

Pourquoi Dieu endurcit-il le

cœur de Pharaon ?

L

rejette cette preuve indéniable – il « endurcit son cœur ». Son obstination se traduit par son refus de la seigneurie de Yahweh, ce qu’il manifeste en ne permettant pas à Israël de quitter l’Égypte.

3. Le rôle de Dieu. Lorsque Dieu s’adressa à Moïse, il lui révéla son plan : « J’endurcirai le cœur de Pharaon » (Ex 7.3 ; voir Ex 4.21). La séquence des événements dans le récit explique ce qu’il veut dire. Premièrement, le récit des plaies montre clairement que Pharaon endurcissait son cœur (Ex 7.13,22 ; 8.15,19, 32 ; 9.7,34,35 ; 13.15). Son auto-endurcissement – son obstination – le rendit responsable de ses actes.

Deuxièmement, l’endurcissement augmenta en intensité jusqu’au point où même les dignitaires de l’Égypte endurcirent leur cœur en opposition au Seigneur (Ex 9.34,35). Le fait que les magiciens de Pharaon aient pu reproduire, au départ, certains des miracles contribua à cet entêtement (Ex 7.12,13,21,22 ; 8.7).

Troisièmement, ce n’est qu’après la cinquième plaie que le texte attribue l’endurcissement de Pharaon et de ses officiers au Seigneur. En d’autres termes, pendant les cinq premières plaies, Pharaon endurcit son cœur, et pendant les cinq dernières, cet endurcissement est attribué au Seigneur (Ex 9.12 ; 10.1,20,27 ; 11.10 ; aussi 14.4,8,17) et occasionnellement à Pharaon (13.15).

Ceci veut certainement dire qu’au début, le Seigneur tenta de persuader Pharaon, de le toucher afin qu’il s’incline devant la révélation même Dieu. Mais son refus constant résulta en une double causalité – l’endurcissement de Pharaon était maintenant confirmé par Dieu, lequel endurcissait le cœur du roi. Cette action divine était une réaction à l’obstination de Pharaon. Dès lors, celui-ci fut incapable de résister à sa propre obstination, et il se retrouva irréversiblement prisonnier de ses égarements. Dieu, cependant, accomplit son dessein ultime.

Certaines des nations de Canaan craignirent le Seigneur quand elles entendirent ce qu’il avait fait en Égypte (par ex. Jos 2.8-11).

Nous devrions prier pour obtenir un cœur nouveau, un cœur de chair (Ex 36.26). ■

a plupart des gens ont du mal à comprendre pourquoi Dieu « endurcit » le cœur de Pharaon. La déclaration « l’Éternel endurcit le cœur de Pharaon » suggère que la liberté individuelle est suspendue, temporairement du moins, et que Dieu contrôle les décisions et actions humaines – ce qui soulève évidemment la question de la responsabilité humaine.

Si Dieu endurcit le cœur de Pharaon, ce dernier était-il responsable de ses actes ?

1. Clarification de l’expression. Dans certaines langues, en français ou en anglais par Angel Manuel exemple, l’expression « enRodríguez durcir le cœur » se rapporte habituellement au côté émotionnel d’une personne. Dans de tels cas, on veut dire qu’elle est insensible, cruelle même, envers les autres. Par contre, l’expression en hébreu traduite par « endurcir le cœur » ne met pas l’emphase sur le côté émotionnel de la nature humaine, mais plutôt sur ses aspects rationnel et volitif. Dans la Bible, le « cœur » est considéré surtout comme le siège de la pensée rationnelle et de la prise de décision. Par conséquent, « endurcir le cœur » signifie que la personne n’utilise pas adéquatement ses capacités rationnelles.

En d’autres termes, elle choisit de demeurer indifférente même lorsque confrontée à des preuves ou à des faits clairs.

En général, on qualifie cette personne d’obstinée. Ainsi, lorsque la Bible dit que Pharaon endurcit son cœur, elle veut simplement dire qu’il s’obstina, c’est-à-dire que, dans une attitude irrationnelle et pleine de défi, il conserva sa position malgré des arguments irréfutables.

2. Utilisation de l’expression. Dans le récit de l’Exode, l’expression « endurcir le cœur » est utilisée environ 20 fois.

Dans la moitié d’entre elles, Dieu est l’agent (Dieu endurcit le cœur de Pharaon), et par 10 fois, Pharaon en est l’agent explicite ou implicite (il endurcit son propre cœur). Pour comprendre l’utilisation de l’expression, il faut nous souvenir que les plaies avaient pour but de démontrer à Pharaon que le Seigneur est Dieu. Le conflit entre le Seigneur, Pharaon et les dieux de l’Égypte éclate quand Pharaon s’écrit : « Qui est l’Éternel, pour que j’obéisse à sa voix, en laissant aller Israël ? » (Ex 5.2, LSG) En conséquence, Dieu décide de faire des Angel Manuel Rodríguez a récemment pris sa retraite du poste prodiges par lesquels les Égyptiens et Pharaon « connaîtront de directeur de l’Institut de recherche biblique de la Conférence générale. que je suis l’Éternel » (Ex 7.5,17 ; voir Ex 8.10). Hélas, Pharaon

Choix ou

contrainte ?

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Adventist World | Septembre 2011

É T U D E

B I B L I Q U E

La

vie de prière

de

Jésus

Mark A. Finley

La vie de prière de Jésus révèle la relation profonde et intime de celui-ci avec son Père céleste. La source de la force, du courage et de la foi de Jésus provenait des moments qu’il consacrait à la prière solitaire. Sa vie de prière est un exemple pour nous tous.

Elle nous appelle à nous arrêter pour communier dans le calme avec Dieu. Les quatre Évangiles – Matthieu, Marc, Luc et Jean – comportent des leçons vitales pour chacun de nous à l’égard de la relation de Jésus avec son Père.

1.

Où Jésus trouvait-il la source de sa puissance spirituelle ? Quelle était son habitude ?

Qu’est-ce qui était d’une importance vitale pour lui ?

« Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva et sortit pour aller dans un lieu désert où il se mit à prier. » (Mc 1.35) « Mais lui se retirait dans les déserts et priait. » (Lc 5.16) « Un jour que Jésus priait à l’écart et que ses disciples étaient avec lui, il leur posa cette question : Les foules, qui disent-elles que je suis ? » (Lc 9.18) Que nous révèlent ces textes bibliques sur la vie de prière de Jésus ? Trouvez quatre mots ou expressions caractérisant celle-ci.

1.

2.

3.

4.

2.

Comment la prière de Jésus sur la montagne de la Transfiguration fut-elle exaucée ?

« Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux : son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Moïse et Élie leur apparurent, ils s’entretenaient avec lui. » (Mt 17.1-3) « Et voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, qui, apparaissant dans la gloire, parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem. » (Lc 9.30,31)

Sur la montagne de la Transfiguration, Jésus fut fortifié par la prière pour être à même d’affronter les épreuves qui se dressaient devant lui. Moïse et Élie lui apparurent pour l’encourager. Moïse, ressuscité des morts, et Élie, transmué sans passer par la mort, encouragèrent Jésus en ce que sa mort, loin d’être inutile, procurerait le salut à tous ceux qui croient.

3.

Que nous révèle Hébreux 5.7 sur la vie de prière de Jésus ?

« Ainsi, au cours de sa vie sur terre, Jésus, avec de grands cris et des larmes, a présenté des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé, à cause de sa soumission à Dieu. » (He 5.7)

D’un bout à l’autre des Évangiles et dans ce passage de l’épître aux Hébreux, nous observons que Jésus priait souvent à voix haute. Cette façon de faire est chose nouvelle pour Septembre 2011 | Adventist World

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certains. Ellen White a fait un commentaire fascinant dans le livre Our High Calling (p. 130) : « Apprenez à prier à voix haute là où Dieu seul peut vous entendre ». La prière à voix haute focalise l’esprit et l’empêche de vagabonder.

4.

Quel conseil Jésus a-t-il donné à ses disciples quant à l’importance de la prière ?

« Jésus leur dit une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier et ne pas se lasser. » (Lc 18.1) Il faut toujours

et ne pas se

.

Ce verset introduit la parabole de la veuve importune, parabole dans laquelle Jésus révèle l’importance de la persévérance dans la prière. Bien que Dieu ne soit pas comme le juge qui ne se souciait pas le moins du monde de la veuve, l’histoire révèle l’amour de Dieu pour ceux qui, dépourvus de puissance et sans défense, crient à lui jour et nuit.

5.

Quelle assurance Jésus donna-t-il à Pierre en lui révélant certains événements futurs le concernant ?

« Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. » (Lc 22.31,32, LSG) Jésus dit à Pierre : « J’ai

pour toi. »

Jésus priait pour Pierre. Quelle bonne nouvelle pour l’apôtre ! Et c’est aussi une excellente nouvelle pour nous !

6.

Quelle assurance Jésus nous donne-t-il ? Écrivez ce que cela signifie pour vous personnellement.

« C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi » (Jn 17.9, LSG). « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole » (v. 20, LSG).

Jésus a non seulement prié pour ses disciples, mais aussi pour tous ceux qui croiraient en lui. Et aujourd’hui, devant le trône de Dieu, il prie pour vous et pour moi. Ceci devrait nous remplir d’une grande assurance et d’une merveilleuse confiance.

7.

Pourquoi la prière d’intercession dans l’unité est-elle si puissante ? Quelle promesse Jésus a-t-il donnée à ceux qui le cherchent dans la prière au sein de petits groupes de prière, à ces deux ou trois personnes qui se rassemblent pour prier ? Écrivez les deux déclarations que vous considérez comme les plus importantes dans ce passage.

« En vérité je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Mt 18.19,20) 1.

2.

La vie de prière de Jésus a révélé sa relation intime avec son Père céleste. La prière fortifiait Jésus et lui procurait espérance et courage. De même, la prière nous fortifie et nous détache des choses temporelles pour nous transporter dans les réalités éternelles. Par la prière, nous entrons en présence de Dieu et recevons une force nouvelle pour poursuivre notre marche chrétienne.

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Adventist World | Septembre 2011

Autour du monde COURRIER Pour recevoir Adventist World Il y a deux ans aujourd’hui que je suis tombée sur un exemplaire de Adventist World.

J’ai découvert votre revue alors que je fréquentais l’église adventiste Koror à la République de Palau. J’en ai été vraiment bénie. L’information qu’on y trouve est sérieuse, pratique et vivifiante, à la différence des autres revues évangéliques que j’ai lues.

Est-il possible de m’envoyer des exemplaires directement chez moi ?

Que Dieu bénisse Adventist World !

Continuez votre travail formidable, surpassez-vous !

Koila Lalakato Îles Fidji

À cette lectrice, ainsi qu’à ceux qui partagent le même désir, nous conseillons d’entrer en contact avec l’union ou la division de l’Église adventiste de leur région du monde. Nous sommes très heureux de ce que cette revue satisfait un important besoin. Ceux qui ont accès à Internet peuvent lire Adventist World en ligne à www.adventist.org.

– Les éditeurs Les femmes et la dépression Je remercie du fond du cœur Allan R. Handysides et Peter N. Landless pour leur article du numéro de juin 2011 sur les femmes et la dépression. J’espère que tous l’ont lu. À partir de mon adolescence, j’ai lutté contre la dépression

À partir de mon adolescence, j’ai lutté contre la dépression presque toute ma vie.

Cependant, je ne savais pas contre quoi je luttais. Les messages de l’Église me portaient à croire que j’étais une pécheresse parce que j’étais incapable de chasser les ténèbres.

–

Anonyme

presque toute ma vie. Cependant, je ne savais pas contre quoi je luttais. Les messages de l’Église me portaient à croire que j’étais une pécheresse parce que j’étais incapable de chasser les ténèbres.

Après avoir cru pendant près de 50 ans que je n’étais qu’un échec, j’ai finalement été traitée. Je prends un antidépresseur depuis maintenant 17 ans, et je ne peux vous dire à quel point ma vie s’est améliorée ! Loué soit Dieu, il comprend !

Anonyme Je vous remercie d’avoir abordé un problème que les adventistes ignorent en général. Cet article a été merveilleusement rédigé. (Comme je suis bipolaire et dépressive, je dois prendre des médicaments. Or, quand j’entends des adventistes prétendre tout connaître sur cette maladie, moi, qui suis aussi adventiste, je deviens un peu critique – O. K., très critique.)

J’ai eu droit à des commentaires tels que ceux mentionnés dans l’article de la part de charmants chrétiens qui se préoccupent de moi, et aussi à d’autres du genre « T’as qu’à sourire et tout s’améliorera en un rien de temps, tu vas voir ». Tout en lisant l’article, j’espérais secrètement que vous remettriez à sa place la personne qui a posé cette

question, mais j’ai compris ensuite qu’il ne serait pas du tout chrétien de réagir de la sorte. Vos commentaires étaient parfaits !

Merci encore d’avoir abordé ce sujet avec délicatesse. Puisse Dieu continuer de vous bénir.

Rebecca Whited Escondido, Californie, États-Unis Relations familiales Merci beaucoup pour l’éditorial de Bill Knott (Adventist World, juin 2011) intitulé « Une couronne parsemée d’étoiles ». En vérité, Mabel Vreeland était tout ce qu’il a dit, et plus encore.

Elle était ouvrière biblique dans ma fédération et se contentait, j’en suis certain, d’un petit salaire. Mabel n’a jamais, jamais mis en doute son statut ni cherché à être consacrée.

Ce dont je me souviens le plus, c’est des camp-meetings. Alors que beaucoup de pasteurs arrivaient en retard ou trouvaient des raisons pour s’absenter, Mabel, elle, était toujours là à l’avance.

Et elle se démenait comme une jeune pour s’assurer que les dortoirs des femmes étaient adéquats et satisfaisaient les besoins. La dernière fois que l’ai vue, elle souffrait d’un cancer de la peau au visage. J’ai ensuite quitté l’État de New York.

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Autour du monde COURRIER Cet éditorial m’a appris le rôle qu’elle a tenu dans l’histoire de la famille Knott. Nous habitions au nord de Syracuse lorsque le père de Bill Knott s’est établi à Syracuse pour enseigner à l’école d’église. C’est là qu’il a rencontré Rosemary Galey et que plus tard, il a épousé le « rossignol » de l’église de Syracuse. Le père de Bill et moi fréquentions l’Institut d’enseignement supérieur au Massachusetts.

Je le revois encore arriver tous les jours à l’école au volant d’un véhicule qui consommait énormément d’huile !

J’ai été reconnaissant d’apprendre que Mabel aura deux étoiles de plus lors du grand jour des retrouvailles. Elle a vraiment été un ministre enthousiaste de la Parole. Merci encore pour ce merveilleux article.

Jerry Lastine Metcalf, Illinois

Leçon tirée de deux missions Tandis que je lisais l’article intitulé « Leçons tirées de deux missions » de Nancy Weber Vyhmeister (Adventist World, avril 2011), j’ai été transporté à l’époque où je me trouvais en classe en train d’écouter sœur Vyhmeister expliquer sa position à l’égard de la mission globale.

Cette femme avait les missions dans le sang. Les expériences bouleversantes de son œuvre missionnaire dans de nombreuses parties du monde nous ont encouragés à aller accomplir la mission de l’Église. Les histoires mentionnées dans l’article constituaient une partie du fardeau de Nancy, et de ceux qui

sont liés à l’histoire de cette mission et à ses petits commencements en Amérique du Sud. Nous avons été tellement bénis de passer ces jours de classe universitaire avec une femme si éminente, si gentille.

Je me réjouis encore du moment où, à la fin du cours, Nancy Vyhmeister m’a fait l’honneur d’être photographié avec elle.

Oscar E. González Villavicencio, Meta, Colombie

une école adventiste à Kihei, à Hawaï. Nous nous réunissons actuellement dans une petite salle de classe d’une école primaire locale. Bien que notre groupe soit petit, je sais que grâce à la bénédiction divine, il se multipliera dans un proche avenir.

Liezl, États-Unis

À mon église, je me suis joint à un petit groupe de jeunes qui font de l’évangélisation. S’il vous plaît, priez pour nous tandis que nous sortons pour gagner des âmes. Puissions-nous veiller à ne pas nous endormir !

Lewis, Zimbabwe

S’il vous plaît, priez pour l’engagement de nos Explorateurs à leur club.

Lawrence, Zimbabwe Nous vous demandons de prier pour que nos enfants et nos petits-enfants viennent au Seigneur. Merci beaucoup !

Jaleen, États-Unis

S’il vous plaît, priez pour que nous arrivions à organiser une église dans un certain quartier de Buenos Aires. Cela fait maintenant 15 ans que nous y avons un petit groupe. Or, il y a eu des conversions et des baptêmes. Merci !

Rafael, Susana et Silvia, Argentine

J’ai une toute nouvelle entreprise au Royaume-Uni. Mais en ce moment, c’est difficile. Priez le Seigneur de m’ouvrir les oreilles et les yeux afin que je puisse l’entendre et discerner sa volonté pour moi.

Je pourrai ainsi le servir avec succès.

Eugene, Royaume-Uni

LIEU DE PRIÈRE – Adresse : prayer@adventistworld.org Faitesnous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées. Soyez bref et concis, 75 mots maximum.

Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes.

COURRIER – Adresse : letters@adventistworld.org Les lettres doivent faire allusion à quelque chose ayant paru dans Adventist World. Rédigez-les clairement et tenez-vous en à l’essentiel, 250 mots maximum. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article, la date de publication, et le numéro de page. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays où vous habitez. Au besoin, les lettres seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute d’espace.

LIEU DE PRIÈRE Je suis très heureuse d’annoncer que grâce à vos prières, j’ai maintenant un emploi ! Dieu a aussi accordé la santé à mon ami qui était malade, ce qui a permis à ce dernier de poursuivre ses études cette année. Cependant, j’ai toujours des problèmes conjugaux. Je prie le Seigneur de me soutenir à cet égard.

Julie, France Je cherche toujours une occasion de me rendre dans un pays étranger pour y travailler à titre de représentant évangélique, par la grâce de Dieu. Pour moi, ce travail constitue le meilleur moyen de gagner suffisamment d’argent pour compléter mes études en théologie et pour couvrir mes besoins financiers (voir Gn 28.20-22). S’il vous plaît, priez pour moi.

Asa, Kenya Je vous serais gré de prier pour que le comté de Maui nous autorise à construire

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Adventist World | Septembre 2011

R A M A S A M Y

C H I D A M B A R A M

« Oui, je viens bientôt... »

ÉCHANGE D’IDÉES

Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète.

Un

nouveau J

corps

Ce mois-ci, une lectrice nous fait part d’une expérience au gym local

’imagine que la promesse de recevoir un corps nouveau est plus attrayante pour nous, personnes âgées, que pour les jeunes qui, généralement, n’ont pas de rides et jouissent d’un corps souple et mince ! Quand on prend de l’âge, on se souvient du corps de sa jeunesse et on soupire de frustration en se rendant compte qu’ici-bas, les choses n’iront pas en s’améliorant… En plus de toutes les gloires qui seront nôtres au retour de Jésus – pouvoir marcher sans se fatiguer, explorer l’espace, comprendre des mystères jour après jour, écouter avec délice la musique des chœurs célestes, et par-dessus tout, voir notre Sauveur, notre ange gardien, nos êtres chers – nous recevrons aussi un nouveau corps qui ne vieillira jamais.

Alors que je considère avec horreur mes vieux membres, une idée géniale me traverse l’esprit : pourquoi ne pas faire quelque chose pour rajeunir ? C’est alors que je me souviens d’un gym non loin de chez moi sur la porte duquel se trouve un écriteau au message plutôt réprobateur : « Vous n’avez plus d’excuses ! » En nous imaginant un corps nouveau, rajeuni, mon mari et moi décidons de nous rendre à ce gym et d’y prendre un plan d’abonnement à accès illimité. Sur place, on nous montre les nombreux appareils conçus pour satisfaire les besoins de tous les clients, qu’ils soient jeunes ou vieux. La professionnelle du conditionnement physique nous assure qu’après seulement quelques semaines d’entraînement, nous perdrons du poids et raffermirons nos muscles.

Ensuite, elle nous fait la démonstration d’un tapis roulant. « Ici, nous avons une pince de sécurité, nous explique-t-elle. Fixez-la à vos vêtements. Ce gadget stoppera instantanément le tapis en cas de besoin. Marchez d’abord lentement, puis augmentez votre cadence jusqu’à ce que vous trouviez votre vitesse de croisière idéale. » Le lendemain, nous arrivons au gym plus tôt, impatients de commencer notre mise en forme. Je prends place sur le tapis roulant le plus près. Mais comme la pince de sécurité est brisée, il m’est impossible de la fixer à mes vêtements. Quelle importance, au fond ? Après tout, un tapis roulant est parfaitement inoffensif ! On ne peut tomber d’un tapis roulant, n’est-ce pas ?

J’appuie sur le bouton n° 2 et commence à marcher lentement. Puis, au bout d’un moment, sur le n° 4. Ce qui se passe ensuite est plutôt flou ! Il me suffit de dire que je n’ai plus du tout le contrôle de mes jambes – elles courent à une vitesse folle !

Quelques instants plus tard, je tombe du tapis et me retrouve K.-O. sur le plancher.

Un employé se précipite à mon aide. Un autre saisit la trousse de premiers soins. Une troisième personne commence à essuyer une tache de sang qui grossit de plus en plus sur le plancher. Et une quatrième me tend un verre d’eau. « C’est curieux, dit cette dernière, la pince de sécurité n’a pas fonctionné … Vous la portiez, n’est-ce pas ? » Je dois dire qu’à présent, je désire plus que jamais ce corps nouveau, glorieux. Même si mon vieux corps me laisse tomber, je peux au moins faire tout ce qui est en mon pouvoir pour entrer dans la cité éternelle où, enfin, je recevrai un nouveau corps. Comme Jésus.

Oh, viens bientôt, Seigneur Jésus ! ■ – Edna Olsen Regester, Boiling Springs, Caroline du Sud, États-Unis

Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur exécutif Bill Knott Éditeur adjoint Claude Richli Directeur international de la publication Chun, Pyung Duk Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique Comité de coordination de Adventist World Lee, Jairyong, président ; Akeri Suzuki ; Kenneth Osborn ; Guimo Sung ; Glenn Mitchell ; Chun, Pyung Duk Rédacteur en chef Bill Knott Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) Lael Caesar, Gerald A. Klingbeil (associate editors), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi, Mark A. Kellner, Kimberly Luste Maran, Gina Wahlen Rédacteurs basés à Séoul, Corée Chun, Pyung Duk ; Chun, Jung Kwon ; Park, Jae Man Rédacteur en ligne Carlos Medley Directeur du marketing Claude Richli Coordinatrice technique Merle Poirier Rédacteur extraordinaire Mark A. Finley Conseiller principal E. Edward Zinke Assistante exécutive auprès du rédacteur Rachel J. Child Assistants administratifs Marvene Thorpe-Baptiste Alfredo Garcia-Marenko Services aux lecteurs Merle Poirier Direction artistique et graphisme Jeff Dever, Fatima Ameen Consultants Ted N. C. Wilson, Robert E. Lemon, G. T. Ng, Guillermo E. Biaggi, Lowell C. Cooper, Daniel R. Jackson, Geoffrey Mbwana, Armando Miranda, Pardon K. Mwansa, Michael L. Ryan, Blasious M. Ruguri, Benjamin D. Schoun, Ella S. Simmons, Alberto C. Gulfan Jr., Erton Köhler, Jairyong Lee, Israel Leito, John Rathinaraj, Paul S. Ratsara, Barry Oliver, Bruno Vertallier, Gilbert Wari, Bertil A. Wiklander Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités.

Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638 Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe).

Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Argentine, Allemagne, Australie, Autriche et États-Unis d’Amérique.

Vol. 7, nº 9

Septembre 2011 | Adventist World

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Lieu

C

MMUN

À V O U S LA PA R O L E !

Nous sommes à la recherche de brèves soumissions dans les catégories suivantes : CITATIONS ADVENTISTES (profondes ou spontanées) VIE ADVENTISTE (brèves anecdotes, particulièrement du monde des adultes) FAMILLE DE DIEU (photos JPEG de membres d’église en train de servir la collectivité, d’adorer Dieu, de chanter, etc.)

Faites-nous parvenir vos soumissions à : The People’s Place, Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 ; fax : 301-680-6638 ; courriel : marank@gc.adventist.org. Veuillez inclure votre numéro de téléphone. Nous n’enverrons aucun accusé de réception et ne retournerons aucune soumission.

C I TAT I O N

D U

O Ù C E L A P E U T- I L B I E N S E T R O U V E R ?

S O U M I S

PA R

D A N I E L

S I LV E I R A

E T

M A R I O

S U A Z O

M O I S

« L’adventisme est le mouvement religieux le plus ancien du monde. » – Soumis par Graeme Quick, depuis le Queensland, en Australie. Il dit : « J’ai utilisé cette expression dans plusieurs présentations […] Je ne prétends pas l’avoir inventée, mais j’estime qu’elle mérite d’être propagée. »

FA I T E S CO N N A I S S A N C E !

David Baron, ancien de l’église considéraient tout de même adventiste de Johnston, a tenu une comme faisant partie de la famille campagne d’évangélisation dans spirituelle. Comme Doug figurait toujours sur la liste des membres le Rhode Island, aux États-Unis.

Après la campagne, Doug Harris de l’église de Lincoln, Adventist World lui parvenait tous les mois s’est fait baptiser. Doug a grandi par la poste. Ces membres ont au sein de l’Église adventiste.

Bien qu’à un certain moment il se essayé de rester en contact avec lui. soit éloigné de Dieu, ses frères le Doug savait qu’il devait revenir à Dieu et à l’Église ; cependant, il ne passait pas à l’action.

Un jour, Doug s’est demandé ce qu’il était advenu d’un fidèle ami – un membre de l’église de Lincoln dont il avait fait la connaissance des décennies plus tôt. Un sabbat matin, en passant devant l’église adventiste de

Wickford, il s’est senti poussé à y entrer malgré ses vieux vêtements de travail. Et à sa grande surprise, il a aperçu son ami Joe EwingChow, premier ancien de l’église, en train de diriger le service depuis la chaire ! À partir de ce jour, Joe a exercé un ministère auprès de Doug, et ce, pendant toute une année. Ses prières, ses visites encourageantes, de même que Adventist World ont ramené Doug à Dieu et à l’église. Le 9 juillet 2011, Doug a été enseveli dans les eaux baptismales pour ressusciter en nouveauté de vie !

– Soumis par le pasteur Bill Warcholik, de Conventry, au Rhode Island (États-Unis)

RÉPONSE : Betsy Silveira est une missionnaire brésilienne pour VIDA Internacional, un ministère de soutien (www.vidaprojects. org). On la voit ici au Honduras, en voyage avec des enfants dont elle s’occupe dans une ville reculée de la partie centrale du pays. En juin et en août 2011, ces enfants ont également bénéficié de l’intervention de GYC INTERmissions.