Revue internationale des adventistes du septiÄšme jour
O c tob re 2 01 2
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Un halo
lumineux
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La justice biblique
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O c tob re 2012
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C O U V E R T U R E
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Une passion, une vision, une mission
Chantal et Gerald Klingbeil LâĂ©vangĂ©lisation par la santĂ© fonctionne-t-elle dans lâEurope postmoderneâŻ?
20 Un halo lumineux
Ă L A D Ă C O U V E R T E D E Lâ E S P R I T D E P R O P H Ă T I E
Kwabena Donkor
Comment Ellen White en est-elle venue Ă comprendre lâimportance du sabbat du 7e jour ?
22 Un souffle puissant
C R O YA N C E S F O N D A M E N T A L E S
8 Assumer nos différences
Suivre le modĂšle biblique.
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P E R S P E C T I V E
M O N D I A L E
Ted N. C. Wilson
Frank M. Hasel
Il faut dâabord apprĂ©cier le Saint-Esprit pour le comprendre. P A T R I M O I N E
12 Heureux les artisans de paix M Ă D I T A T I O N
Tony Philip Oreso
Qui sont-ils� Et que faut-il pour en devenir un�
Michael Belina Czechowski (2e partie)
Beaucoup ont marché sur les pas de ce pionnier.
D Ă PA RT E M E N T S 3 R A P P O R T
M O N D I A L
3 Nouvelles en bref 6 Reportage 10 Histoires Glow
11 S A N T Ă La maladie de Parkinson 26 L A B I B L E R Ă P O N D La justice biblique
www.adventistworld.org Disponible en ligne en 13 langues Mensuel publiĂ© par la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale des adventistes du septiĂšme jour et imprimĂ© par Review and Herald, Ă Hagerstown, au Maryland, Ă lâusage de lâĂglise adventiste du septiĂšme jour.
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Adventist World | Octobre 2012
27 Ă T U D E B I B L I Q U E Ă vous de choisir 28 D E S
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CouvertureâŻ: Deux bĂ©nĂ©voles admirent la magnifique vue de VitaSalus, au Portugal. P h o t o
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Une sprinteuse adventiste renonce aux
Jeux olympiques pourDieu
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â â Tracy Joseph se passionne pour la course depuis son enfance. Elle a participĂ© Ă autant de sports quâelle le pouvait. Ă lâĂąge de 13 ans, alors quâelle frĂ©quentait lâĂ©cole adventiste de LimĂłn, au Costa Rica, elle a entendu parler dâune course de 200 mĂštres organisĂ©e par la ville. Avec ses amis, elle est allĂ©e voir si elle pourrait y participer. Bien que ne jouissant dâaucun entraĂźnement formel, elle sâest qualifiĂ©e pour la course et a dĂ©fait la favorite. Plus tard, elle a portĂ© les couleurs de la province de LimĂłn lors dâune compĂ©JAMAIS LE SABBATâŻ: Ici, Tracy Joseph (Ă tition Ă lâĂ©chelle nationale. droite) dĂ©croche la victoire pour son Ă©quipe Tracy, 24 ans, a de nombreuau dernier tour du 400 mĂštres relais, lors ses mĂ©dailles Ă son actif. Elle les des Jeux centramĂ©ricains qui se sont tenus a remportĂ©es lors de compĂ©tiau Panama. Tracy aurait pu reprĂ©senter le tions nationales et internationaCosta Rica aux Jeux olympiques de 2012, les au Costa Rica, en AmĂ©rique mais y a finalement renoncĂ© parce quâune centrale, en AmĂ©rique du Sud, et aussi loin quâen Finlande. course de qualification a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e du En juin dernier, ayant pour obdimanche au sabbat. jectif les Jeux olympiques dâĂ©tĂ© Ă Londres, en Angleterre, elle sâest envolĂ©e pour la Colombie pour participer Ă la finale de deux rencontres internationales dâathlĂ©tisme. Elle a terminĂ© la premiĂšre course Ă Cali. Tracy sâĂ©tait entraĂźnĂ©e durement pour amĂ©liorer son score personnel au 200 mĂštres. Elle voulait le faire passer de 23,78 secondes Ă 23,30 secondes, ce qui la qualifierait pour les Jeux olympiques. Avec ce but en tĂȘte, elle se prĂ©parait Ă partir pour Bogota en vue de la seconde rencontre quand elle a reçu une mauvaise nouvelleâŻ: la course ne se dĂ©roulerait pas le dimanche, mais le samedi. Ă cette nouvelle, Tracy a pliĂ© bagage et est rentrĂ©e chez elle. Cette dĂ©cision la hante-t-elleâŻ? Non, car sa conviction sur lâobservation du sabbat est solide. Mais elle admet quâune telle nouvelle alors quâelle Ă©tait si prĂšs des Jeux a eu de quoi lâĂ©branler. «âŻĂ lâhĂŽtel ce soir-lĂ , ça a Ă©tĂ© difficile, avoue Tracy. Mais jâai compris que mes victoires doivent avoir lâapprobation de JĂ©sus. Si je nâavais pas renoncĂ© Ă la course, je serais allĂ©e Ă lâencontre de sa volontĂ©.âŻÂ» Tracy ajoute quâil Ă©tait trop tard pour faire appel ou pour sâinscrire Ă une autre Ă©preuve de qualification. Des semaines plus tard, elle nâĂ©prouvait aucun regret face Ă sa dĂ©cision. Et câest avec plaisir quâelle a regardĂ© les Jeux olympiques Ă la tĂ©lĂ©vision. Suite e n p age 4 d e T r a c y
u cours des 150 ans dâexistence de lâĂglise adventiste, jamais on a mis autant dâemphase sur un verbe que sur le simple impĂ©ratif «âŻAllezâŻÂ». Depuis lâorganisation de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale de lâĂglise adventiste en 1863 â dont lâeffectif se chiffrait alors Ă quelque 3âŻ500 membres â jusquâau mouvement mondial actuel comptant 17âŻmillions de membres, le commandement de JĂ©sus dâaller et de faire de toutes les nations des disciples (Mt 28.19) a constituĂ© le mot dâordre de six gĂ©nĂ©rations dâadventistes. Sentant tout le poids de ce simple mot, des dizaines de milliers de croyants consacrĂ©s ont sacrifiĂ© temps, argent et carriĂšre pour apporter lâĂvangile Ă pratiquement toutes les nations de la terre. Beaucoup de ceux qui, forts de ce commandement, sont «âŻallĂ©sâŻÂ» dorment maintenant dans des tombeaux bien loin de chez eux. De leur nombre, certains ont subi le martyr Ă cause de leur foi en JĂ©sus. Dâautres ont supportĂ© des Ă©preuves indescriptibles aux mains de leurs ennemis parce quâils ne pouvaient passer outre Ă lâimpĂ©ratif du Seigneur. Beaucoup sâimaginent que le commandement de JĂ©sus est linĂ©aire. Quâil a Ă©tĂ© donnĂ© Ă partir de la derniĂšre conversation du Sauveur avec ses disciples en lâan 31 apr. J.-C., pour prendre fin au retour de JĂ©sus. Mais il y a un autre verbe â un autre impĂ©ratif â que nous ferions bien dâentendre, un commandement qui, en fait, prĂ©cĂšde celui qui dit «âŻdâallerâŻÂ». «âŻVenez Ă moi, vous tous qui ĂȘtes fatiguĂ©s et chargĂ©s, et je vous donnerai du repos.âŻÂ» (Mt 11.28) Avant de poursuivre lâĆuvre lĂ©gitime des disciples, nous devons dâabord entrer dans une relation personnelle avec le Seigneur des disciples. Si nous nous aventurons dans cette mission sans avoir reçu de JĂ©sus, selon sa promesse, la puissance qui soutient, qui vivifie et se manifeste chez ses enfants, si nous nous Ă©lançons par nos propres forces, avant longtemps, nous nous Ă©puiserons et nous dĂ©couragerons. Comme les 70 disciples que JĂ©sus a envoyĂ©s deux par deux (Lc 10.1,2), nous sommes destinĂ©s Ă avancer dans le cercle bĂ©ni de la mission et du renouvellement qui garde lâĂglise en santĂ© et pleine dâĂ©nergie dans lâaccomplissement de sa tĂąche. Aujourdâhui, oĂč que vous vous trouviez dans le cycle de lâactivitĂ© et du soutien, priez pour ceux qui «âŻviennentâŻÂ» et qui «âŻvontâŻÂ» Ă cause de leur consĂ©cration Ă JĂ©sus.
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Ceux qui viennent et qui vont
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â â Lors des Jeux olympiques de 2012, Richard Daly a pris le mĂ©tro six jours sur sept pour se rendre au parc olympique dans lâest de Londres, oĂč plus de 100âŻ000 spectateurs envahissaient neuf sites. Richard Daly, un pasteur adventiste, Ă©tait au nombre des 60 aumĂŽniers bĂ©nĂ©voles assignĂ©s au parc olympique. Pendant la premiĂšre semaine de compĂ©tition, il sâest occupĂ© des journalistes avec 11 autres aumĂŽniers qui, tour Ă tour, animaient les rĂ©unions spirituelles et accueillaient ceux qui venaient se recueillir dans la salle de priĂšre. Quand il dĂ©ambulait autour du parc olympique, des gens lâarrĂȘtaient parfois, mais pas toujours parce quâil ressemblait Ă un athlĂšteâŻ! CâĂ©tait en gĂ©nĂ©ral Ă cause de son impressionnante collection dâĂ©pinglettes disposĂ©es sur le ruban qui retenait
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Adventist World | Octobre 2012
salle se trouvait dans un centre dâachat situĂ© entre le Centre international des mĂ©dias et le Centre principal de la presse. Une salle de priĂšre nâattire guĂšre de journalistes, mĂȘme si elle est situĂ©e de façon stratĂ©gique, câest-Ă -dire en face du gym rĂ©servĂ© aux mĂ©dias. Les journalistes sont, pour la plupart, des sĂ©cularisĂ©s, a dit Richard. Lors des Jeux, ils Ă©taient constamment soumis Ă des Ă©chĂ©ances. Si la plupart ne venaient pas aux services religieux, certains, en revanche, nous apportaient des requĂȘtes de priĂšre Ă©crites sur une carte. Plus tard, les aumĂŽniers priaient tous ensemble pour ces requĂȘtes. Le mardi matin, quelques disciples de lâislam sont entrĂ©s par intermittence dans la salle pour prier. MeublĂ©e de chaises pliantes et de fauteuils rembourrĂ©s, cette salle comprenait deux sections de priĂšre semi-privĂ©es sĂ©parĂ©es par des paravents blancs. Sur un mur, il y avait le logo des Jeux olympiques, accompagnĂ©s de mots Ă©difiants tels que «âŻdĂ©terminationâŻÂ», «âŻcourageâŻÂ», «âŻexcellenceâŻÂ». Comme peu de gens frĂ©quentaient la salle de priĂšre, Richard Daly a dĂ©cidĂ© dâaller directement Ă la rencontre du
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Aux Jeux olympiques, un aumĂŽnier adventiste tĂ©moigne grĂące Ă une collection impressionnante dâĂ©pinglettes
son badge, et quâil portait autour du cou. «âŻOuah, vous en avez des pinsâŻ!âŻÂ» a dit un bĂ©nĂ©vole qui, comme lui, faisait la queue Ă la cafĂ©tĂ©ria. «âŻVotre collection est drĂŽlement impressionnanteâŻÂ», a dit un autre. Plus tard, alors que Richard Ă©tait dehors, une femme lui a lancĂ© du milieu dâune foule qui se rendait Ă une arĂšne, «âŻDites, Monsieur, vous nâauriez pas des pins Adidas Ă Ă©changer par hasardâŻ?âŻÂ» Aux Jeux olympiques, lâĂ©change dâĂ©pinglettes commĂ©moratives est un hobby que lâon prend au sĂ©rieux, et que les mĂ©dias locaux et internationaux ne manquent pas de dĂ©crire. Un camĂ©raman de NBC a dit quâil Ă©tait justement en train de faire un reportage sur cette tradition tandis quâil filmait Richard Daly en train de nĂ©gocier lâĂ©change dâĂ©pinglettes avec un autre mordu qui portait une veste festonnĂ©e dâĂ©pinglettes commĂ©morant les Jeux olympiques de 2012, et ceux dâannĂ©es antĂ©rieures. Richard Daly nâa pas manquĂ© de montrer Ă des spectateurs des Jeux une Ă©pinglette en particulierâŻ: son Ă©pinglette olympique «âŻFoiâŻÂ» â un moyen vraiment super pour engager la conversation, a-t-il dit. «âŻJetez un coup dâĆil sur celle-ci, vous lâavez dĂ©jĂ vueâŻ? Vous ĂȘtes croyanteâŻ?âŻÂ» a-t-il demandĂ© Ă une gardienne de sĂ©curitĂ© aprĂšs lâavoir invitĂ©e Ă la salle de priĂšre. Richard Daly, 45 ans, est pasteur de lâĂ©glise adventiste de Croydon, au sud de Londres. Il a choisi de consacrer une partie de ses vacances au bĂ©nĂ©volat pendant les Jeux. Ce bĂ©nĂ©volat lui a donnĂ© lâoccasion dâoffrir un encouragement spirituel lors dâun des Ă©vĂ©nements les plus importants au monde. «âŻNous voulons ĂȘtre prĂ©sents pendant les JeuxâŻÂ», a-t-il dit mardi matin tandis quâil se frayait un chemin au milieu des foules souriantes qui avaient eu la chance de se procurer des billets. Depuis le portail donnant sur le parc, Richard Daly devait marcher presque 20 minutes pour se rendre Ă la salle de priĂšre situĂ©e sur la rue High, une rue longĂ©e de cafĂ©s, de banques, et de magasins. Cette
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«âŻCette dĂ©cision mâa appris Ă faire des changements positifs dans ma vie. Et en plus, elle a Ă©tĂ© une bĂ©nĂ©diction pour dâautresâŻÂ», explique celle qui a grandi dans un foyer adventiste et a Ă©tĂ© baptisĂ©e Ă lâĂąge de neuf ans. Une fois dĂ©jĂ elle a dĂ» mettre la course de cĂŽtĂ© alors quâelle complĂ©tait son diplĂŽme en gestion des affaires Ă lâUniversitĂ© de San JosĂ©, au Costa Rica. Pour elle, ce nâest jamais sans tiraillement quâelle passe de ce quâelle aime Ă ce quâelle doit faire. «âŻJâaime Ă©normĂ©ment la course. Je nâarrive mĂȘme pas Ă exprimer Ă quel point ça mâĂ©lectrise, dit-elle. Outre les plaisirs de la compĂ©tition, la course me permet de mieux connaĂźtre mon corps. Elle me pousse Ă me perfectionner, Ă toujours donner le meilleur de moi-mĂȘme dans tout ce que je fais, Ă ne pas abandonner Ă la moindre difficultĂ©, et Ă toujours donner Ă Dieu la premiĂšre place.âŻÂ» â Libna Stevens, Division interamĂ©ricaine
LâHOMME AUX ĂPINGLETTESâŻ: LâĂ©change dâĂ©pinglettes Ă©tait une activitĂ© courante lors des Jeux olympiques dâĂ©tĂ© Ă Londres. De nombreuses personnes arrĂȘtaient au passage Richard Daly, un aumĂŽnier adventiste, histoire de faire une remarque sur sa vaste collection dâĂ©pinglettes disposĂ©es sur le ruban qui retenait son badge, et quâil portait autour du cou.
En AmĂ©rique du Sud, la formation dans les mĂ©dias est hyper-locale â â La formation en communication dâentreprise rassemble habituellement les directeurs des Ă©chelons les plus Ă©levĂ©s de lâĂglise adventiste. RĂ©cemment, un conseil consultatif diffusĂ© pour le DĂ©partement des communications en AmĂ©rique
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personnel et des athlĂštes. La plupart de ses contacts se sont produits Ă la cafĂ©tĂ©ria. LĂ , les gens se dĂ©tendent et parlent dâeux-mĂȘmes. Richard a eu lâoccasion dâaffermir leur foi ou de leur donner un mot dâencouragement, peut-ĂȘtre mĂȘme une introduction au christianisme. Le prosĂ©lytisme nâĂ©tant pas permis, il a tout de mĂȘme pu sâentretenir avec eux de leur propre foi ou les inviter Ă rechercher une vie spirituelle plus profonde. Richard Daly a dit que les gens Ă©taient surpris dâapprendre quâil y a des aumĂŽniers lors des Jeux. En faisant de lâaumĂŽnerie une prioritĂ©, on arrive Ă sensibiliser davantage le public Ă lâĂglise, a-t-il expliquĂ©. En Grande-Bretagne, lâĂglise adventiste constitue une petite minoritĂ© et est peu connue dans la plupart des rĂ©gions. «âŻLes gens ne savent pas qui nous sommesâŻÂ», a-t-il ajoutĂ©. «âŻLâĂglise de la 7e avenueâŻ?âŻÂ» a dit Kaye Wren de Birmingham, alors quâelle demandait Ă Richard Daly quelle Ă©tait son affiliation religieuse. Elle a admis quâelle nâavait jamais entendu parler de lâĂglise adventiste du 7e jour. Selon Gary Councell, directeur du MinistĂšre de lâaumĂŽnerie de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale, les adventistes «âŻdoivent revoir leur façon de servir et aller au-delĂ des paradigmes traditionnels. JĂ©sus se mĂȘlait Ă toutes les sortes de gens de son Ă©poque. LâaumĂŽnerie constitue une façon de se mĂȘler Ă la collectivitĂ© en gĂ©nĂ©ral, et dâĂ©tendre le ministĂšre au-delĂ des quatre murs dâune Ă©glise.âŻÂ» â Ansel Oliver, Adventist News Network, dans un reportage depuis Londres
PLEINS FEUX SUR LES MĂDIASâŻ: RogĂ©rio Ferraz, webmestre de la Division sud-amĂ©ricaine, dirige un panel de discussion lors dâun forum Web, une rĂ©union rĂ©gionale du RĂ©seau Internet adventiste mondial.
du Sud a voulu inclure les Ă©glises locales. Ce programme Ă lâĂ©chelle du continent â incluant un sĂ©minaire de formation en communication dâun week-end et un forum Web de plusieurs jours â a Ă©tĂ© offert non seulement aux directeurs des unions de fĂ©dĂ©rations, et des fĂ©dĂ©rations, mais pour la premiĂšre fois Ă des milliers de secrĂ©taires en communications des congrĂ©gations adventistes locales. Les dirigeants de lâĂglise estiment que des dizaines de milliers de spectateurs ont regardĂ© les Ă©missions Ă la tĂ©lĂ©vision et en ligne. Ces Ă©missions ont Ă©tĂ© diffusĂ©es depuis le Centre des mĂ©dias Novo Tempo de lâĂ©glise de Jacarei, au BrĂ©sil. Elles ont soulignĂ© les objectifs de la divisionâŻ: intĂ©gration Web, Ă©vangĂ©lisation par les rĂ©seaux sociaux. Elles ont Ă©galement accueilli des spĂ©cialistes qui ont offert de judicieux conseils en matiĂšre de relations publiques, de photographie, de vidĂ©ographie, de plateformes Web, de marketing, de mĂȘme quâun tour dâhorizon sur les fonctionnements de lâĂglise et les dĂ©fis missionnaires Ă lâĂ©chelle mondiale. Les dirigeants en communication veulent maintenant savoir si cette nouvelle mĂ©thode consistant Ă tenir un conseil Ă lâĂ©chelle de la division peut ĂȘtre reproduite ailleurs. La Division eurafricaine, domiciliĂ©e Ă Berne, en Suisse, est la prochaine sur la liste. Williams Costa Jr., directeur du DĂ©partement des communications de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©raleâŻ: «âŻNous espĂ©rons avoir des conseils consultatifs en matiĂšre de communication live, ou par satellite, Skype, vidĂ©o-confĂ©rence, ou toute autre façon. Nous devons abattre les murs qui nous sĂ©parent encore.âŻÂ»
Les dirigeants de lâĂglise disent que peu de rĂ©gions de lâĂglise mondiale peuvent sâoffrir des conseils consultatifs en matiĂšre de communication, et encore moins Ă grande Ă©chelle. Les Ă©missions sur les mĂ©dias ont soulignĂ© lâengagement continu de la Division sud-amĂ©ricaine envers la communication dâentreprise. Pendant de nombreuses annĂ©es, les administrateurs en AmĂ©rique du Sud ont exigĂ© lâapplication de techniques dâĂ©vangĂ©lisation de pointe de la part de leurs reprĂ©sentants et ont fourni le personnel et les ressources pour les aider Ă atteindre cet objectif. La division embauche des journalistes chevronnĂ©s pour combler de nombreux postes de son DĂ©partement des communications. Ils obtiennent rĂ©guliĂšrement que les agences de nouvelles locales et nationales font rĂ©guliĂšrement mention de lâĂglise adventiste. Le Centre des mĂ©dias Novo Tempo tĂ©moigne du sĂ©rieux dont les dirigeants de lâĂglise font preuve quant Ă lâutilisation des mĂ©dias et des jeunes professionnels pour faire avancer la mission de lâĂglise.
Des rĂ©fugiĂ©s adventistes congolais affluent au Rwanda â â Jefferson Kern a dĂ©couvert quelque chose de curieux au sujet dâun flot rĂ©cent de rĂ©fugiĂ©s fuyant la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo pour se rendre au RwandaâŻ: prĂšs de 100âŻ% de ces rĂ©fugiĂ©s sont des adventistes. Cette information a surgi quand des travailleurs humanitaires ont remarquĂ© Suite e n p age 6
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Une croisiĂšre adventiste en
que la plupart des rĂ©fugiĂ©s refusaient de voyager le samedi, lui a dit un reprĂ©sentant des Nations Unies. Jefferson Kern est le directeur de lâAgence de dĂ©veloppement et de secours adventiste (ADRA) au Rwanda. Il dit que 80âŻ% des rĂ©fugiĂ©s fuyant les troubles civils sont des femmes et des enfants. Le Service dâinformation de lâONU a rapportĂ© quâau cours des quatre derniers mois, jusquâĂ un demi-million de personnes ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es en raison de troubles dans leur pays. Ceci a amenĂ© le Rwanda Ă ouvrir son quatriĂšme camp de rĂ©fugiĂ©s, quâADRA soutient par son rĂ©seau de transport et dâĂ©ducation. Dans une interview, Jefferson Kern a expliquĂ© les raisons dâun afflux anormal de rĂ©fugiĂ©s adventistes, ainsi que ce quâADRA fait, et ce que lâĂglise peut faire pour leur venir en aide. Il a aussi parlĂ© du service individuel par rapport au service collectif, et des projets dâADRA/Rwanda. Jefferson KernâŻ: «âŻNous allons aider ces rĂ©fugiĂ©s non parce quâils sont adventistes, mais parce quâils sont dans la dĂ©tresse, un point câest tout.âŻÂ» â Adventist News Network
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la campagne dâĂ©vangĂ©lisation
«âŻReviveâŻ!âŻÂ»
Des centaines de personnes suivent des Ă©tudes bibliques et ont assistĂ© Ă la campagne Steve Vistaunet, Ă©diteur de Gleaner, de lâUnion des fĂ©dĂ©rations du Pacifique Nord, et Ephraim Palmero, directeur des communications de la FĂ©dĂ©ration des Ă©glises adventistes de lâAlaska
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AU SERVICE DES AUTRESâŻ: Jefferson Kern (devant), directeur dâADRA/ Rwanda, visite un camp de rĂ©fugiĂ©s Ă©tabli par le gouvernement rwandais. PrĂšs de 100âŻ% des rĂ©fugiĂ©s qui ont fui rĂ©cemment la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo sont adventistes.
Alaska inspire
elon un groupe dâexperts, plus de 10 millions dâAmĂ©ricains partent en croisiĂšre chaque annĂ©e. Mais pour certains dâentre eux, une croisiĂšre ne se limite pas Ă la dĂ©tente entre amis. En effet, un groupe dâadventistes provenant du reste des Ătats-Unis ont planifiĂ© leurs vacances en fonction dâune campagne dâĂ©vangĂ©lisation dâenvergure, laquelle sâest tenue en Alaska, lâĂtat le plus septentrional du pays. Pour ceux qui ne connaissent pas lâAlaska, disons quâil sâagit de lâĂtat le plus grand des Ătats-Unis en superficie â 1âŻ717âŻ856 kilomĂštres carrĂ©s â mais aussi le moins densĂ©ment peuplĂ©. Cet Ătat ne compte que 722âŻ718 habitants, et de ce nombre, environ la moitiĂ© habite Ă Anchorage, la plus grande ville, et aux alentours. MalgrĂ© la concentration de la population en milieu urbain, lâĂ©vangĂ©lisation en Alaska pose problĂšme. Un sentiment dâautonomie prĂ©vautâŻ: les gens estiment quâils nâont pas besoin de Dieu. Pour dâautres raisons encore, de nombreux Alaskiens se tiennent loin de lâĂglise. En organisant cette croisiĂšre pour leurs supporters et amis, les dirigeants de La voix de la prophĂ©tie (VOP â un ministĂšre des mĂ©dias adventistes domiciliĂ© Ă Simi
Valley, prĂšs de Los Angeles, en Californie) ont dĂ©cidĂ© de faire plus que dâoffrir de superbes vacances agrĂ©mentĂ©es de musique chrĂ©tienne. Lance Liebelt, gĂ©rant de la VOP, a lancĂ© la question suivanteâŻ: «âŻSi nous allons en Alaska, que pouvons-nous faire de plusâŻ?âŻÂ» Lors de croisiĂšres prĂ©cĂ©dentes, les invitĂ©s de la VOP avaient eu la joie de participer Ă un projet spĂ©cial une fois arrivĂ©s Ă destination. En fait, de nombreux participants ont dit quâils considĂ©raient les projets comme une aventure beaucoup plus palpitante que la croisiĂšre en soi. Pour cette croisiĂšre Ă destination dâAnchorage, ils ont dĂ©cidĂ© de se fixer un objectif. LâĂcole biblique Discover (DBS) et son directeur, Kurt Johnson, se sont mis de la partie. «âŻPourquoi ne pas envoyer des invitations Ă tous les habitants des villes et des villages de lâAlaskaâŻ?âŻÂ» se sont-ils demandĂ©. Ils se sont empressĂ©s de soumettre leur idĂ©e Ă Ken Crawford, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration des Ă©glises adventistes de lâAlaska. Il va sans dire que celui-ci a manifestĂ© un grand enthousiasme devant le potentiel extraordinaire dâune telle initiative. Et câest ainsi quâest nĂ© le projet « Atteindre lâAlaskaâŻÂ». Ce projet vise Ă
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BIENVENUE (Ă gauche)âŻ: Connie Vandeman Jeffery et George Johnson, hĂŽtes de la campagne, ont accueilli chaleureusement les visiteurs â et les tĂ©lĂ©spectateurs. APPEL Ă LâAUTEL (en haut, Ă gauche)âŻ: Ă la fin du service du sabbat matin avec Ron Halvorsen Sr., ceux qui dĂ©siraient sâengager pour le Christ se sont avancĂ©s prĂšs de lâestrade. COORDINATION (en haut, Ă droite)âŻ: Kurt Johnson, directeur de lâĂcole biblique Discover (DBS), sâentretient avec Tina Steenmeyer, coordinatrice de DBS de la FĂ©dĂ©ration des Ă©glises adventistes de lâAlaska. Kurt Johnson a multipliĂ© les voyages en Alaska lâannĂ©e prĂ©cĂ©dant la campagne dâĂ©vangĂ©lisation «âŻReviveâŻ!âŻÂ», et a gardĂ© le contact avec elle chaque jour, par tĂ©lĂ©phone.
offrir Ă tous les Alaskiens, si loin soient-ils, des cours de Bible en collaboration avec Discover, Kidzone, ou Native New Day. Bien entendu, les esprits crĂ©atifs ne pouvaient sâarrĂȘter lĂ . «âŻEt si nous tenions une campagne dâĂ©vangĂ©lisation une fois arrivĂ©s Ă destinationâŻ? Et si nous demandions aux orateurs adventistes les plus Ă©loquents que nous connaissons de prendre la parole, Ă raison dâun orateur par soirâŻ?âŻÂ» En plus de couvrir le grand Anchorage, cette campagne serait enregistrĂ©e pour Hope Channel. Et ils ont dĂ©cidĂ© dâintituler cette campagne «âŻReviveâŻ!âŻÂ» (Soyez ravivĂ©sâŻ!). Des plans ont Ă©tĂ© faits en vue dâamĂ©liorer la stratĂ©gie Ă©vangĂ©lique de la Division nord-amĂ©ricaine. On a envoyĂ© des invitations Ă tous les foyers en Alaska. Ainsi, plus de 280âŻ000 invitations ont couvert le vaste territoire alaskien â deux fois. RĂ©sultatâŻ? Les Ă©tudes bibliques ont bientĂŽt surpassĂ© en nombre lâeffectif total de lâĂglise en Alaska. Au moins 200 Ă©tudes ont dĂ©butĂ© dans la seule rĂ©gion de Fairbanks/ PĂŽle Nord, et plus de 130 dans les secteurs reculĂ©s de NomeâŻ! Câest ainsi quâun remarquable partenariat entre la VOP et la FĂ©dĂ©ration des Ă©glises adventistes de lâAlaska a vu le jour. Kurt Johnson a assurĂ© une coordination rĂ©guliĂšre
avec Tina Steenmeyer, coordinatrice de la DBS de la fĂ©dĂ©ration. On a mis sur pied des Ă©quipes de priĂšre, lesquelles se sont rĂ©unies chaque semaine par tĂ©lĂ©phone. Certains ont mĂȘme ajustĂ© leur horaire de travail en fonction de cette nouvelle prioritĂ©. Le 1er juin 2012, alors que plus de 2âŻ000 Ă©tudiants de la DBS Ă©taient en cours dâĂ©tude ou Ă©taient prĂȘts Ă recevoir leur diplĂŽme, 500 invitĂ©s sont montĂ©s Ă bord du navire de croisiĂšre de VOP. Les Ă©quipes techniques du Centre des mĂ©dias adventistes et des Productions de mĂ©dias adventistes (AMC/AMP) Ă©taient dĂ©jĂ en route pour Anchorage afin dâinstaller lâĂ©quipement requis pour la campagne. On a transportĂ© un conteneur de 12 mĂštres par camion jusquâĂ Seattle, et de lĂ , il a Ă©tĂ© expĂ©diĂ© Ă Anchorage. Ce conteneur Ă©tait rempli de 10 tonnes de matĂ©rielâŻ: lumiĂšres, structures, camĂ©ras, appareils Ă©lectroniques, matĂ©riel de diffusion. Lorsque les membres de lâĂ©quipe technique sont arrivĂ©s Ă Anchorage, ils ont rĂ©cupĂ©rĂ© ce matĂ©riel au dock et ont immĂ©diatement procĂ©dĂ© Ă lâinstallation technique au Centre des congrĂšs William A. Egan, situĂ© au centre-ville. Tout a Ă©tĂ© prĂȘt Ă temps pour le fameux concert de la VOP, lequel sâest tenu le premier week-
end aprĂšs lâarrivĂ©e des croisiĂ©ristes. Câest aprĂšs ce concert que la campagne dâĂ©vangĂ©lisation «âŻReviveâŻ!âŻÂ» a dĂ©butĂ©. Elle sâest tenue du 9 au 16 juin 2012, avec une Ă©quipe dâorateurs adventistes exceptionnels â Dwight Nelson, Derek Morris, Jon Henderson, Karl Haffner, Randy Roberts, Elizabeth Talbot, Carlton Byrd, JosĂ© Vicente Rojas, and Ron Halvorsen Sr. Kurt JohnsonâŻ: «âŻQuand Lance Liebelt a demandĂ©âŻ: âQue peut-on faire de plusâŻ?â, qui aurait cru que tous ces talentueux orateurs rĂ©pondraient Ă lâappel et accepteraient de participer Ă cette campagne dâĂ©vangĂ©lisation spĂ©cialeâŻ?âŻÂ» En fait, il semble que câest la premiĂšre fois quâon utilise une telle formule. Chaque soir, le sujet abordĂ© a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© dans le contexte dâune relation avec Dieu. Au lieu dâadopter lâapproche doctrinale Ă©vangĂ©lique typique, les orateurs ont amenĂ© leurs auditeurs Ă dĂ©couvrir Dieu Ă travers des aspects tels que la grĂące, la paix, le pardon, et lâespĂ©rance. Ce concept nouveau et original a Ă©tĂ© trĂšs bien reçu. Chaque orateur sâest exclamĂ©âŻ: «âŻQuelle merveilleuse expĂ©rienceâŻ! Il faut recommencer.âŻÂ» Tout au long de la campagne, les premiers fruits des Ă©tudes bibliques ont Ă©tĂ© recueillis. Le premier week-end, plus de 100 Ă©tudiants ayant complĂ©tĂ© le cours biblique ont reçu leur diplĂŽme. Plusieurs de ceux qui avaient terminĂ© des Ă©tudes bibliques supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© baptisĂ©s. Et des centaines dâĂ©tudiants de la Bible, pour ne pas dire des milliers, sont en train de complĂ©ter leur cours biblique. Les tĂ©lĂ©spectateurs de lâAmĂ©rique du Nord, depuis HawaĂŻ jusquâĂ la cĂŽte Est, ont aussi profitĂ© de lâĂ©mission de chaque soir via Hope Channel en invitant leurs propres Ă©tudiants de la Bible Ă regarder les Ă©missions avec eux. Ceux qui donnaient les Ă©tudes bibliques se sont rapidement rendu compte quâils en retiraient autant de bienfaits que leurs Ă©tudiants. Ils se sont sentis animĂ©s dâune passion nouvelle pour Ă©vangĂ©liser et pour amener leurs semblables Ă accepter le salut en JĂ©sus-Christ. n
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Ted N. C. Wilson
Assumer
nos différences Suivre le modÚle biblique
«âŻCe nâest pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient unâŻ; comme toi, PĂšre, tu es en moi, et moi en toi, quâeux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que tu mâas envoyĂ©.âŻÂ» (Jn 17.20,21)
Q
uelques heures avant son sacrifice en faveur dâun monde coupable, JĂ©sus pria son pĂšre au sujet de lâunitĂ©, un Ă©lĂ©ment essentiel pour ceux qui mettraient sa foi en lui et partageraient la bonne nouvelle du salut. Il savait quâils auraient bien plus besoin dâunitĂ© que de courage, dâassurance, dâĂ©loquence, ou de persĂ©vĂ©rance. Oh, combien ils devraient chĂ©rir et prĂ©server cette merveilleuse unitĂ©, laquelle procĂšde de Dieu et doit toujours caractĂ©riser son ĂgliseâŻ! La priĂšre de JĂ©sus correspond parfaitement aux besoins actuels de ses disciples. Comme nous lâavons vu dans lâarticle intitulĂ© «âŻLes conflits dans lâĂgliseâŻÂ» (Adventist World, juin 2012, rubrique «âŻPerspective mondialeâŻÂ»), les premiĂšres annĂ©es de lâĂglise adventiste se caractĂ©risĂšrent tant par la puissance divine que par la faiblesse humaine. Dans cet article, nous avons examinĂ© certains des problĂšmes spĂ©cifiques auxquels lâĂglise Ă©tait confrontĂ©e et la façon dont elle les rĂ©solut (voir http:// issuu.com/adventistworldmagazine/ docs/aw-french-2012-1006/1). Ă partir de ce fondement, nous allons maintenant examiner de plus prĂšs la façon dont les apĂŽtres abordĂšrent les problĂšmes auxquels lâĂglise Ă©tait confrontĂ©e lors du Concile de JĂ©rusalem, tel que Actes 15 nous le rapporte. Les expĂ©riences par lesquelles le Saint-Esprit conduisit ces premiers
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croyants fournissent toute une gamme de prĂ©cieux conseils Ă lâĂglise dâaujourdâhui. Le dĂ©bat entourant la façon dont les Gentils pouvaient devenir membres dâĂ©glise est riche en enseignements. Selon Luc, il est clair que ce dĂ©bat Ă©tait en cours depuis plusieurs annĂ©es. Mais lorsque des chrĂ©tiens de la JudĂ©e arrivĂšrent Ă Antioche en dĂ©clarant que les Gentils ne seraient sauvĂ©s quâĂ condition dâĂȘtre circoncis et de garder la loi de MoĂŻse (et tout particuliĂšrement ses aspects cĂ©rĂ©moniels), il tourna en crise (Ac 15.1,5). La dispute sâenvenima Ă un point tel que beaucoup se mirent Ă redouter une division de lâĂglise. Les croyants dâAntioche dĂ©cidĂšrent dâenvoyer Ă JĂ©rusalem Paul, Barnabas, de mĂȘme que dâautres dirigeants locaux, pour quâils exposent le litige aux apĂŽtres et aux anciens lors de ce que certains ont appelĂ© la premiĂšre «âŻsession de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©raleâŻÂ» â ce rassemblement oĂč des dĂ©lĂ©guĂ©s des diffĂ©rentes Ă©glises dans le monde se rencontrent en session pour rĂ©flĂ©chir, discuter, et prier ensemble. Selon les Ă©crits dâEllen White, il semble que la discussion devint plutĂŽt animĂ©eâŻ! (voir ConquĂ©rants pacifiques, p. 168, 169). Mais comme les opinions diffĂšrent quant Ă ce qui se passa vraiment lors du Concile de JĂ©rusalem, il importe dâexaminer de plus prĂšs le processus que les apĂŽtres et les anciens adoptĂšrent pour atteindre un consensus.
Un esprit dâouverture Les paroles dont Luc se sert dans Actes 15.2, 7 peuvent ĂȘtre comprises dans le sens de «âŻĂ©tude, enquĂȘteâŻÂ», ce qui est positif, ou dans le sens de «âŻdisputeâŻÂ» ou mĂȘme de «âŻdĂ©batâŻÂ», ce qui est nĂ©gatif 1. Lâesprit dans lequel nous abordons des sujets controversĂ©s a un impact important sur lâissue de la discussion. Cherchonsnous Ă Ă©tudier sĂ©rieusement, ou seulement Ă discuter et Ă dĂ©battreâŻ? Sommes-nous disposĂ©s Ă Ă©couter â Ă vraiment Ă©couter â ceux avec qui nous sommes en dĂ©saccordâŻ? Croyons-nous que Dieu peut nous enseigner quelque chose tandis quâensemble, nous cherchons sincĂšrement Ă trouver les rĂ©ponsesâŻ? «âŻNous devons faire preuve dâune plus grande sagesse quâauparavant quant Ă notre façon de traiter ceux qui sont sincĂšrement en dĂ©saccord avec certaines de nos convictions, Ă©crivit Ellen White il y a plus dâun siĂšcle. Celui qui se prĂ©tend disciple du Christ nâa pas le droit dâĂȘtre cinglant, accusateur, ni de ridiculiser les opinions des autres. Lâesprit de critique ne sied pas aux hommes qui veulent recevoir la lumiĂšre que Dieu dĂ©sire leur envoyer, et admettre les faits qui attestent la vĂ©ritĂ© 2.âŻÂ» Instructions tirĂ©es de visions divines Le processus utilisĂ© lors du Concile de JĂ©rusalem comportait un autre Ă©lĂ©ment important. Les participants de ce concile abordĂšrent les questions litigieuses en citant de nouveau les visions que Dieu avait dĂ©jĂ donnĂ©es Ă cet Ă©gard. Ces visions avaient donnĂ© le coup dâenvoi Ă cette nouvelle phase dans la comprĂ©hension de la mission de lâĂglise. Lors du concile, P h o t o
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Pierre rappela que Dieu lâavait choisi pour que les Gentils entendent le message Ă©vangĂ©lique et croient (Ac 15.7). Le rĂ©cit dĂ©taillĂ© de cet Ă©pisode se trouve dans Actes 10. Par trois fois, Dieu instruisit Pierre dans une mĂȘme vision. Il sâadressa aussi Ă Corneille dans une autre vision. GrĂące Ă ces visions, le centurion et sa maison acceptĂšrent lâĂvangile et le Saint-Esprit se dĂ©versa sur eux. La vision de Pierre est dĂ©crite deux fois, et expliquĂ©e (Ac 10.28). Il en va de mĂȘme pour celle de Corneille (Ac 11.13,14). Au concile, les tĂ©moignages saisissants de Pierre, Paul, et Barnabas sur lâĆuvre de Dieu pour le salut des Gentils vinrent confirmer ce qui avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© divinement soulignĂ© par des visions (Ac 15.8-12). Ainsi, au moyen du don de prophĂ©tie, lâEsprit orienta lâĂglise dans sa mission. Discussion et Ă©tude DâaprĂšs le bref rĂ©cit dont nous disposons, il fallut, semble-t-il, un certain temps pour que les dĂ©lĂ©guĂ©s au concile tombent dâaccord sur la base scripturaire de la volontĂ© divine dans cette affaire (il en avait Ă©tĂ© ainsi avant la PentecĂŽte dans leur choix dâun douziĂšme apĂŽtre [Ac 1.15-26]). AprĂšs beaucoup de discussions des deux cĂŽtĂ©s, Jacques reconnut lâaccomplissement de la prophĂ©tie dans le tĂ©moignage des apĂŽtres, et cita Amos 9.11, 12 (voir Ac 15.16,17) pour confirmer que Dieu dĂ©sirait vraiment rĂ©unir les croyants de la gentilitĂ© et les croyants juifs en un seul corps. Jacques annonça simplement «âŻla dĂ©cision prise par lâassemblĂ©eâŻÂ»3 en stipulant quâil ne fallait pas imposer aux croyants issus du paganisme toutes les lois juives, mais seulement les quatre points fondamentaux leur permettant dâĂȘtre en harmonie et en communion avec les croyants juifs. Aux jours de MoĂŻse, ces quatre exigences constituaient les exigences minimales pour les Ă©trangers qui dĂ©siraient habiter en IsraĂ«l. Lors du concile, elles furent Ă©numĂ©rĂ©es dans le mĂȘme ordre (comparez Ac 15.20 avec Lv 18-20). Les dĂ©cisions Ă©mergeant du Concile de JĂ©rusalem nâĂ©taient pas des solutions arbitraires et pragmatiques basĂ©es sur des besoins momentanĂ©s, mais plutĂŽt le fruit dâune Ă©tude sĂ©rieuse
de la Parole dans un esprit de priĂšre, Ă la lumiĂšre de ce quâils avaient dĂ©couvert comme Ă©tant la volontĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e de Dieu. Un processus couronnĂ© de succĂšs Bien avant le Concile de JĂ©rusalem, de «âŻvivesâŻÂ» discussions sâĂ©taient engagĂ©es Ă Antioche et Ă JĂ©rusalem. Tous eurent alors lâoccasion de partager leurs croyances sur des sujets controversĂ©s, et dâexposer sans dĂ©tour leurs diffĂ©rends. Lorsque le dĂ©saccord devint trop litigieux Ă Antioche, toutes les parties sâentendirent pour prĂ©senter le problĂšme lors dâun concile Ă JĂ©rusalem qui rĂ©unirait des dĂ©lĂ©guĂ©s des autres Ă©glises. Entre-temps, toute discussion devait cesser jusquâĂ la dĂ©cision finale du concile, laquelle «âŻserait universellement adoptĂ©e par les Ă©glisesâŻÂ»4. Il ne leur Ă©tait certainement pas facile dâattendre, car cela impliquait de renoncer Ă leur conviction de devoir prendre une dĂ©cision rapide pour sâen remettre Ă la sagesse du plus grand nombre. Ă JĂ©rusalem, aprĂšs une autre «âŻviolente discussionâŻÂ», la direction du Saint-Esprit devint Ă©vidente lorsque Pierre raconta comment Dieu lâavait guidĂ© par des visions, et quâil prouva que le Saint-Esprit se dĂ©versait tant sur les Gentils que sur les Juifs. Les vĂ©ritĂ©s des Ăcritures confirmĂšrent ces expĂ©riences et menĂšrent au consensus suivantâŻ: on demanderait aux Gentils nouvellement convertis de sâen tenir aux quatre exigences mentionnĂ©es dans le LĂ©vitique. Suivre lâexemple biblique LâĂglise adventiste fait face Ă des questions difficiles aujourdâhui. Il est donc vital de suivre le modĂšle biblique qui consiste Ă travailler ensemble pour trouver une solution. Lors de la session de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale de 2010, laquelle sâest tenue Ă Atlanta, un des dĂ©lĂ©guĂ©s (un prĂ©sident de fĂ©dĂ©ration aux Ătats-Unis), «âŻa demandĂ© que lâĂglise rĂ©examine la question de la consĂ©crationâŻÂ»5. Prenant cette requĂȘte trĂšs au sĂ©rieux, le comitĂ© exĂ©cutif de lâĂglise sâest engagĂ© Ă lancer une Ă©tude mondiale exhaustive sur la consĂ©cration, incluant la question de la consĂ©cration des femmes au ministĂšre Ă©vangĂ©lique.
Ce processus est en cours dans les 13 divisions de lâĂglise mondiale, dans lesquelles des comitĂ©s de recherche biblique ont Ă©tĂ© Ă©tablis. Les membres de ces comitĂ©s se rĂ©unissent pour discuter, Ă©tudier, et prier. Ils partagent leurs diffĂ©rences dâopinion et Ă©tudient Ă fond les diffĂ©rents aspects de la consĂ©cration. Ils cherchent autant de points communs que possible, et lĂ oĂč les opinions divergent, les diffĂ©rents groupes de ce mĂȘme comitĂ© dâĂ©tude rĂ©digent des rapports sĂ©parĂ©s. En novembre 2013, soit lors de la rĂ©union de fin dâannĂ©e, le comitĂ© exĂ©cutif de chacune des divisions Ă©tudiera le(s) rapport(s) prĂ©parĂ©(s) par son comitĂ© de recherche biblique, et prĂ©sentera ensuite ses conclusions au directeur de lâInstitut de recherche biblique. Ces conclusions seront ensuite scrutĂ©es par le ComitĂ© mondial dâĂ©tude sur la thĂ©ologie de la consĂ©cration. Ce comitĂ© dâĂ©tude Ă©largi se composera de membres nommĂ©s par le comitĂ© exĂ©cutif de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale, et dâune reprĂ©sentation appropriĂ©e de chaque division mondiale. Le comitĂ© Ă©largi rĂ©visera minutieusement les documents reçus de tous les comitĂ©s de recherche biblique de toutes les divisions. AprĂšs quoi, il prĂ©parera son rapport de synthĂšse dâici juin 2014. Ce rapport sera Ă©tudiĂ© par les dirigeants de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale et le comitĂ© administratif de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale. Finalement, lors du Concile annuel qui se tiendra en octobre 2014, on le remettra au comitĂ© exĂ©cutif de lâĂglise â la plus grande instance dĂ©libĂ©rante de lâĂglise entre les sessions de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale, lesquelles se tiennent tous les cinq ans. Le comitĂ© exĂ©cutif de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale â reprĂ©sentatif de lâĂ©tendue impressionnante de lâĂglise mondiale â considĂ©rera le rapport et se prononcera sur les mesures Ă prendre. Tout au long de ce processus long et rigoureux, les membres prieront pour que les recherches soient exhaustives et que les discussions se dĂ©roulent dans un climat dâouverture et de respect. Ensemble en Christ Depuis le dĂ©but du mouvement adventiste et de lâĂglise adventiste, les membres ont atteint lâunitĂ© en se
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1 E. Larsson, «âŻZe-teo, Ze-te-maâŻÂ», Exegetical
Dictionary of the New Testament, vol. 2, p. 102, 103. Investigation Necessary to an Understanding of the TruthâŻÂ», The Signs of the Times, 26 mai 1890. 3 Ellen G. White, ConquĂ©rants pacifiques, p. 173. 4 Ibid., p. 169. 5 «âŻAdventist Church Administration Commits to Comprehensive Study of OrdinationâŻÂ», par Elizabeth Lechleitner. http://www.adventistreview.org/article/3625/ archives/issue-2010-1526/adventist-church-administrati. 2 «âŻCandid
Ted N. C. Wilson est le
prĂ©sident de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale, Ă Silver Spring, au Maryland (Ătats-Unis).
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Histoires GLOWâŻ: Que votre lumiĂšre luiseâŻ!
un coordinateur de GLOW a reçu une grande quantitĂ© de tracts GLOW destinĂ©s aux diffĂ©rentes Ă©glises, en vue de leur distribution par les membres. Les tracts â il y en avait 140âŻ000 â pesaient plus de 500 kilos et devaient ĂȘtre triĂ©s. Tandis que le coordinateur de GLOW et un ami dĂ©ballaient les boĂźtes devant la maison de celui-ci, des passants regardaient les deux hommes avec curiositĂ©. Certains se sont mĂȘme arrĂȘtĂ©s pour savoir de quoi les tracts parlaient. Et ils sont repartis⊠avec des tractsâŻ! Un homme a demandĂ© le coĂ»t des tracts et ensuite, en a achetĂ© plusieurs copies en russe et en allemand. Plus tard, ce mĂȘme homme a composĂ© le numĂ©ro du bureau de GLOW imprimĂ© au dos des tracts et a demandĂ© quâon lui procure dâautres imprimĂ©s, dont la version allemande du livre La tragĂ©die des siĂšcles. Lorsquâun membre de lâĂ©quipe de GLOW lui a livrĂ© sa commande, lâhomme a dit quâil aimait tellement les tracts quâil en voulait dâautres pour les partager avec ses amis.
2:
Histoire n° Lors dâun congrĂšs de la jeunesse en Europe, Sven, un jeune Ă©tudiant universitaire, sâest arrĂȘtĂ© au stand de GLOW et a pris quelques tracts. Plus tard ce jour-lĂ , il a rendu visite Ă un camarade de classe qui sâintĂ©ressait beaucoup Ă la musique. Sven lui a fait Ă©couter des enregistrements de musique du congrĂšs de la jeunesse, puis lui a offert quelques tracts. Il nâen a pas fallu davantage pour dĂ©marrer une conversation spirituelle. Plus tard, Sven a Ă©crit aux dirigeants de GLOW et leur a demandĂ© de prier pour que le Saint-Esprit touche le cĆur de son ami. Presque immĂ©diatement aprĂšs avoir reçu ce courriel, lâĂ©quipe de GLOW a reçu un autre courriel dans lequel le camarade de Sven leur demandait des Ă©tudes bibliquesâŻ! Ces histoires nous viennent de Nelson Ernst, directeur de GLOW de la FĂ©dĂ©ration des Ă©glises adventistes du centre de la Californie, aux Ătats-Unis. Pour en dĂ©couvrir davantage sur GLOW, visitez le site suivantâŻ: www.sdaglow.org.
d e
Histoire n° 1âŻ: En Europe,
G LOW
Glow (Giving Light to Our Word â DĂ©verser la lumiĂšre sur le monde) â est une initiative Ă©vangĂ©lique qui a vu le jour en Californie, aux Ătats-Unis, mais qui sâĂ©tend actuellement Ă dâautres divisions de lâĂglise mondiale. Son conceptâŻ? Des membres dâĂ©glise apportent des tracts adventistes intitulĂ©s «âŻTracts GLOWâŻÂ» partout oĂč ils vont et les distribuent â gratuitement â chaque fois que lâoccasion se prĂ©sente. Les tracts sont actuellement imprimĂ©s en 29 langues. Les deux histoires suivantes nous viennent de lâEurope. GLOW touche vraiment des viesâŻ!
C o u r t o i s i e
focalisant sur le Christ et sur sa Parole. Tandis que nous nous soumettons Ă la Parole de Dieu sous la direction du Saint-Esprit, nous apprenons Ă vivre ensemble en tant que corps du Christ, avec nos diffĂ©rences et nos diversitĂ©s. Les diffĂ©rences dâopinion sont chose inĂ©vitable â mĂȘme chez les croyants les plus engagĂ©s. Câest pour cette raison que lâĂglise adventiste a toujours travaillĂ© Ă travers ses sessions de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale, lesquelles se tiennent tous les cinq ans, et son comitĂ© exĂ©cutif, lequel se rĂ©unit entre les sessions de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale. Lors de ces sessions, les dĂ©lĂ©guĂ©s et les membres du comitĂ© exĂ©cutif Ă©tablissent les comprĂ©hensions par lesquelles lâĂglise mondiale dĂ©finit ses croyances bibliques, organise sa mission Ă©vangĂ©lique (qui consiste Ă proclamer le message des trois anges), et instruit spirituellement ses membres dans une relation avec le Christ. Lors des sessions de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale et dâautres rĂ©unions oĂč lâon a dĂ» statuer sur des questions difficiles, lâunitĂ© sâest manifestĂ©e Ă maintes reprises grĂące Ă lâintervention du Saint-Esprit. Tout en exprimant sans dĂ©tour nos diffĂ©rences dâopinion, nous nous engageons Ă travailler ensemble en tant quâorganisation mondiale aux croyances et pratiques fondĂ©es sur la Bible. Jâai confiance que le Seigneur continuera de conduire notre Ăglise comme il lâa fait par le passĂ©, tandis que dans lâhumilitĂ©, nous nous rĂ©unissons, partageons nos convictions, Ă©tudions sa Parole dans un esprit de priĂšre, et demeurons ouverts Ă ses instructions. n
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maladie
arkinson P Peut-on espérer un traitement� de
Allan R. Handysides et Peter N. Landless Mon mari a rĂ©cemment reçu un diagnostic de la maladie de Parkinson. Que lui rĂ©serve lâavenirâŻ? Jâavoue que cela mâinquiĂšte. Je redoute que sa douleur nâaugmente. Pourriez-vous me parler de cette maladieâŻ?
L
a maladie de Parkinson nâest pas totalement comprise. Mais jusquâĂ prĂ©sent, elle fait lâobjet dâune Ă©tude intensive. Ses principaux symptĂŽmes sont un tremblement visible au repos, la lenteur des mouvements, une augmentation de la raideur musculaire, un trouble de lâĂ©quilibre susceptible de provoquer des chutes. La douleur nâest habituellement pas un symptĂŽme significatif, bien quâen fin de maladie, elle puisse se faire sentir. Dans la plupart des cas, cette maladie progresse trĂšs lentement. Elle met de nombreuses annĂ©es Ă atteindre son point culminant. Nous vous suggĂ©rons donc de ne pas trop vous inquiĂ©ter des «âŻpeutĂȘtreâŻÂ». Jouissez pleinement de la vie avec votre mari. Toutefois, pour que vous et votre mari connaissiez mieux cette maladie et pour vous donner de lâespoir, nous allons maintenant examiner cette maladie dâun peu plus prĂšs. Au fur et Ă mesure de sa progression, la maladie de Parkinson affecte le contrĂŽle musculaire. Outre les tremblements et une dĂ©marche altĂ©rĂ©e, dâautres symptĂŽmes peuvent apparaĂźtre. Le malade peut se mettre Ă parler avec beaucoup dâhĂ©sitation et de lenteur. Il peut avoir du mal Ă avaler, Ă contrĂŽler sa bouche, sa langue, et sa salive (il peut baver un peu). Aux derniers stages de la maladie, on remarque parfois une dĂ©marche traĂźnante (petits pas) ponctuĂ©e dâune sensation de «âŻgelâŻÂ» (dĂ©parts et arrĂȘts brefs rĂ©sultant dâune incapacitĂ© Ă bouger avec la sensation de rester collĂ© au plancher) impossible Ă contrĂŽler. Les symptĂŽmes faciaux peuvent sâaggraver Ă un point tel que le P h o t o
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malade perd toute expression faciale. On peut confondre la maladie de Parkinson avec dâautres maladies neurologiques. Câest pourquoi nous recommandons vivement Ă votre mari de consulter un neurologue. Cette maladie a plusieurs causes. Malheureusement, on ne les connaĂźt pas toutes. Jusquâici, on a identifiĂ© les repĂšres gĂ©nĂ©tiques qui sâassocient habituellement avec la forme familiale de la maladie de Parkinson*. Il sâagit de lâaccumulation anormale de protĂ©ines, lâalphasynuclĂ©ine et lâubiquitine, dans la substance noire, ce qui est typique du Parkinson. Cette accumulation forme des dĂ©pĂŽts de protĂ©ines appelĂ©s Corps de Lewy. On croit que cette accumulation de cellules endommagĂ©es provoque la mort des cellules cĂ©rĂ©brales hĂŽtes. Les cellules cĂ©rĂ©brales de cette partie du cerveau sont dâimportants rĂ©gulateurs de mouvement. Normalement, elles produisent des substances chimiques, dont la dopamine, qui rĂ©gularisent lâinteraction entre les cellules. On nâa identifiĂ© aucun agent infectieux pouvant causer la maladie de Parkinson. Par contre, on a prouvĂ© que chez des animaux, certaines toxines telles que les pesticides produisent des symptĂŽmes similaires, et ce, bien quâon ne trouve pas toujours de Corps de Lewy. Dans certains cas, les inhibiteurs de la cyclo-oxygĂ©nase (COX) â des agents anti-inflammatoires â ont modifiĂ© de façon bĂ©nĂ©fique la maladie de Parkinson. Dans le traitement de cette maladie, la lĂ©vodopa sâest montrĂ©e efficace. Il existe aussi beaucoup de mĂ©dicaments
qui agissent sur la raideur musculaire, les tremblements, et ainsi de suite. Toutefois, ces mĂ©dicaments ne se limitent quâau contrĂŽle des symptĂŽmes. Actuellement, on sâintĂ©resse beaucoup Ă la thĂ©rapie par les cellules souches. Les traitements par cellules souches comportent mille possibilitĂ©s encore inconnues. Dans des modĂšles animaux de la maladie de Parkinson, les cellules souches ont apportĂ© des amĂ©liorations. Une telle thĂ©rapie appuie la thĂ©orie dâun mĂ©canisme auto-immun Ă lâĆuvre dans cette maladie. Bien quâil nâexiste pas encore de traitement pour la maladie de Parkinson, de nombreuses Ă©tudes sont en cours. Nul ne sait quand se produira une dĂ©couverte capitale. Cramponnez-vous donc Ă votre foi et soyez de bon courage, car notre espĂ©rance ne rĂ©side pas seulement dans ce monde. Nous nous confions en JĂ©sus, car il nous a promis de revenir et de nous prendre au ciel oĂč la maladie ne sera plus. n * J. SimĂłn-SĂĄnchez, C. Schulte, J. M. Bras, «âŻGenome-wide Association Study Reveals Genetic Risk Underlying Parkinsonâs DiseaseâŻÂ», Nature Genetics 41, n° 12, 2009, 1âŻ308-1âŻ312 (en ligneâŻ: www.Nature.com); W. Satake et al., «âŻGenome-wide Association Study Identifies Common Variants at Four Loci as Genetic Risk Factors for Parkinsonâs DiseaseâŻÂ», Nature Genetics 41, n° 12, 2009, 1âŻ303-1âŻ307 (en ligneâŻ: www.Nature.com).
Le Dr Allan R. Handysides, gynécologue certifié, est directeur du MinistÚre de la santé de la Conférence générale. Le Dr Peter N. Landless, cardiologue en cardiologie nucléaire, est directeur adjoint du MinistÚre de la santé.
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M Ă©ditation
Tony Philip Oreso
artisans paix heureux les de
Devenir ce que Dieu veut que nous soyons
C
âest sabbat matin. Je me prĂ©pare pour aller Ă lâĂ©glise. Ma femme, ma fille et mon fils sont dĂ©jĂ partis pour le programme de lâĂcole du sabbat. Une douce musique instrumentale sâĂ©chappe de mon petit poste de radio numĂ©rique et rompt le silence de ma chambre. Tandis que je finis de mâhabiller, mes yeux tombent sur une piĂšce murale. Comme je ne lâavais pas remarquĂ©e avant, jâen conclus rapidement que ma femme a dĂ» la mettre lĂ la veille. Sur cette piĂšce murale, on aperçoit deux colombes blanches qui tiennent de la vigne dans leurs becs et roucoulent cĂŽte Ă cĂŽte. Juste en dessous, on lit les paroles suivantes en grasâŻ: «âŻNul chemin ne mĂšne Ă la paix. La paix est le chemin.âŻÂ» Cette piĂšce murale et son message â la paix â mâintriguent. La paix⊠On en parle tellement souvent, que ce soit dans le domaine de la politique, du couple, de la famille, de lâĂ©cole, de lâĂ©glise, du lieu de travail, pour ne mentionner que ces choses. Rien que dans le Nouveau Testament, le mot «âŻpaixâŻÂ» est mentionnĂ© des douzaines de fois. Dans notre vie chrĂ©tienne, nous luttons de toutes nos forces pour Ă©viter la guerre et la violence. Or, chaque fois que nous essayons dâĂ©tablir la paix dans notre sphĂšre dâaction, nous nous joignons Ă un groupe de gens spĂ©ciaux Ă©galement mentionnĂ©s dans les Ăcritures â
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les artisans de paix. Un seul coup dâĆil autour de nous suffit pour constater que la paix est lâune des caractĂ©ristiques principales du christianisme dont le monde a dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin. Voyons un peu quatre caractĂ©ristiques importantes des «âŻartisans de paixâŻÂ» bibliques. «âŻRecherche la paix et poursuis-la.âŻÂ» (Ps 34.14) Il faut rechercher la paix comme toute autre qualitĂ© prĂ©cieuse. Et sâil faut la rechercher, câest quâelle ne sâobtient pas toujours dâun claquement de doigt. En son absence, nous sommes en butte Ă toutes sortes de turbulences et dâincertitudes, lesquelles menacent, au bout du compte, notre libertĂ©. Pour rechercher la paix et la poursuivre, nous devons, en tant que chrĂ©tiens, faire dâabord la paix avec nous-mĂȘmes. Notre succĂšs Ă ce chapitre dĂ©pend largement de notre authenticitĂ© et de notre loyautĂ© personnelles. Mangeons-nous des aliments non conformes aux principes bibliques dâun style de vie sainâŻ? Nourrissons-nous notre esprit sainementâŻ? Grandissons-nous spirituellementâŻ? Ătons-nous la poutre qui est dans notre Ćil avant de nous occuper de la paille dans celui de notre prochainâŻ? Ces questions sont importan-
tes, voire fondamentales quand on veut faire la paix avec soi-mĂȘme. Si nous nous regardons longuement et honnĂȘtement dans le miroir de notre vie, il nous sera plus facile de toucher notre prochain. «âŻIl nây a point de paix, dit lâĂternel, pour les mĂ©chants.âŻÂ» (Es 48.22) Comment ramener la paix dans nos familles ou dans nos pays alors que notre cĆur est mĂ©chantâŻ? Ătre mĂ©chant, câest ĂȘtre moralement mauvais et corrompu. La mĂ©chancetĂ© est une racine de la violence. Au sein dâune famille, elle peut se manifester par un manque de loyautĂ©, de lâirresponsabilitĂ©, ou un dĂ©sĂ©quilibre affectif. Au sein dâun pays, elle peut arborer le visage de la corruption, de luttes de pouvoir, de dĂ©tournements de fonds nationaux, ou dâune distribution injuste de la richesse nationale. Dans nos efforts pour Ă©tablir la paix, comment Ă©chapper Ă la toile de la mĂ©chancetĂ©âŻ? OĂč que nous soyons, notre dĂ©fi consiste Ă ĂȘtre des piliers de lumiĂšre dans un monde de tĂ©nĂšbres. Ainsi, nous, les porte-lumiĂšre, «âŻla lumiĂšre du mondeâŻÂ», nous sommes appelĂ©s Ă combattre la mĂ©chancetĂ©. Mais quâest-ce que cela impliqueâŻ1? Cela implique⯠n Que nous sommes des Ă©trangers dans le monde parce que les pratiques de ce
Nous, les porte-lumiĂšre, âla lumiĂšre du mondeâ, nous sommes appelĂ©s Ă combattre la mĂ©chancetĂ©. monde ont grandement divergĂ© du but originel de Dieu. De ce fait, le monde considĂšre le style de vie chrĂ©tien «âŻhors normesâŻÂ». n Que nous devons rĂ©sister. Puisque nous devons servir dâexemples Ă ceux qui nous entourent, rĂ©sistons aux distractions et influences mondaines. n Que nous devons nous distinguer. La meilleure façon dâatteindre les autres, câest de laisser la gloire de Dieu Ă©clater Ă travers nous. Exerçons-nous donc Ă vivre dans le monde, mais Ă ne pas ĂȘtre du monde. n Que nous devons tenir ferme. Il se peut quâon nous ridiculise parce que nous nous conformons aux principes bibliques. Dans ce monde pĂ©cheur, la tromperie, la jalousie et les luttes de pouvoir peuvent entacher le jugement de ceux qui ne sont pas enracinĂ©s dans la Parole de Dieu. n Que nous devons faire le bien pour la bonne raison. Nos bonnes actions doivent glorifier Dieu, pas nous. «âŻHeureux les artisans de paix, car ils seront appelĂ©s fils de DieuâŻ!âŻÂ» (Mt 5.9, NBS) Alors quâil enseignait aux multitudes rassemblĂ©es au pied de la montagne, le Christ mentionna les artisans de paix en tant que groupe spĂ©cial. Lâartisan de paix
reçoit une rĂ©compense immĂ©diateâŻ: le titre de «âŻfilsâŻÂ» de Dieu. Plusieurs personnages cĂ©lĂšbres ont militĂ© pour la paix â Nelson Mandela, Mahatma Gandhi, mĂšre Teresa. Dâautres ont fait de la paix politique ou sociale une partie-clĂ© de leur programme. Ces gens ont tous militĂ© dâune façon ou dâune autre pour la paix ici-bas. Cependant, «âŻles hommes sont impuissants Ă produire la paix. Les projets humains ayant pour but lâamĂ©lioration et le progrĂšs des individus ou de la sociĂ©tĂ© ne rĂ©ussiront pas Ă Ă©tablir la paix, parce quâils ne touchent pas le cĆur. Seule la grĂące du Christ est capable de crĂ©er et de maintenir la vraie paix. Quand cette grĂące sâĂ©tablit dans un cĆur, elle en expulse les mauvaises passions qui occasionnent les querelles et les disputes2.âŻÂ» Les chrĂ©tiens ont pour dĂ©fi dâouvrir leur cĆur Ă celui qui est la paix (et qui procure la paix) et de vivre de façon Ă devenir des artisans de paix dans un monde assoiffĂ© de paix. «âŻJe vous laisse la paix, je vous donne ma paix.âŻÂ» (Jn 14.27) Si nous voulons devenir des artisans de paix, le Christ doit ĂȘtre au centre de toutes choses. Les obstacles Ă la
paix se voient partoutâŻ: Ă©clatement de la famille, corruption omniprĂ©sente Ă lâĂ©chelle nationale, querelles au sein de nos congrĂ©gations⊠Individuellement, et en tant que congrĂ©gations, nous devons reconnaĂźtre le Christ comme lâunique source de cette paix dont nous avons tant besoin. Dans notre quĂȘte de conseils sur la paix, les paroles suivantes mĂ©ritent notre attentionâŻ: «âŻLa volontĂ© de Dieu nâest pas cachĂ©e. Nous nâavons pas besoin dâune connaissance occulte ni dâexpĂ©riences douteuses pour la dĂ©couvrir. Ce quâil nous faut, câest mettre rĂ©solument de cĂŽtĂ© nos plans, nos interprĂ©tations subjectives des Ăcritures, et ouvrir notre cĆur tout entier Ă la Parole de Dieu3.âŻÂ» n 1 Je suis redevable envers Amy Prindle, âStrength in the Storm,â LEAD Magazine, janvier-mars 2009, p. 83, pour certains des points-clĂ©s de cette section. 2 Ellen G. White, JĂ©sus-Christ, p. 292. 3 Ekkehardt Mueller, «âŻThe Foundation of Christian LifeâŻÂ», LEAD Magazine, janvier-mars 2009, p. 56.
Tony Philip Oreso est auteur pigiste Ă Nairobi, au Kenya. Octobre 2012 | Adventist World
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Une
passion , une vision, une mi Chantal et Gerald Klingbeil
Un ministĂšre «âŻmixteâŻÂ» rĂ©volutionne lâĂ©vangĂ©lisation
INTERVIEWâŻ: Chantal Klingbeil interviewe Marianne et Viriato Ferreira.
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«âŻBonjour docteur. Jâai un problĂšme. Pouvez-vous mâaiderâŻ?âŻÂ» «âŻJe veux bien, mais notre propriĂ©tĂ© est encore en chantier.âŻÂ» «âŻĂa mâest Ă©gal. Avez-vous une chambre pour me logerâŻ?
ssion au Portugal
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Il faut absolument que je vienne, jâai vraiment besoin dâaideâŻ!âŻÂ» En se remĂ©morant les appels de ce genre, Marianne sourit. Un champ missionnaire Ă portĂ©e de main Viriato et Marianne Ferreira frĂ©quentaient tous deux lâUniversitĂ© de la ville du Cap, en Afrique du Sud, oĂč ils ont fait connaissance. Au terme de leurs Ă©tudes, ils obtiennent avec joie leur doctorat en mĂ©decine. AnimĂ©s dâune passion commune pour ceux qui nâont pas encore Ă©tĂ© atteints et pour les dĂ©favorisĂ©s, ils dĂ©cident, Ă peine sortis de lâuniversitĂ©, de dĂ©mĂ©nager dans une rĂ©gion extrĂȘmement reculĂ©e et peu peuplĂ©e de la Namibie. Dans cette rĂ©gion sauvage, ils servent le peuple Himba, une tribu oubliĂ©e de la sociĂ©tĂ© moderne. Câest lĂ quâils font lâexpĂ©rience du service missionnaire de premiĂšre ligne. AprĂšs plusieurs annĂ©es, alors que son projet est entre de bonnes mains, Viriato reçoit une bourse universitaire lui permettant dâentreprendre une spĂ©cialitĂ© Ă Cambridge, en Angleterre. En 1998, Marianne et Viriato rendent visite Ă la famille de celui-ci, au Portugal. Au cours de leur visite, ils font la connaissance du pasteur Mario Brito, alors prĂ©sident de lâUnion des fĂ©dĂ©rations portugaises (et actuellement directeur de lâAssociation pastorale de la Division eurafricaine). Celui-ci les encourage Ă dĂ©mĂ©nager au Portugal et Ă y Ă©tablir un centre de santĂ© et mieux-ĂȘtre. Un tel centre contribuera Ă toucher le cĆur des Portugais. Il faut savoir quâau Portugal, lâĂ©vangĂ©lisation conventionnelle est difficile. Dans les villes, la sĂ©cularisation est extrĂȘme. Ă la campagne, on voit des Ă©glises catholiques partout. Les habitants, moins nombreux, se mĂ©fient dâune secte protestante. Toutes ces choses constituent de sĂ©rieux obstacles Ă la croissance de lâĂglise. Ellen White a dit trĂšs clairement que lâĆuvre mĂ©dicale doit ĂȘtre une «âŻporte dâentrĂ©eâŻÂ» pour atteindre les gens. Une telle Ćuvre a Ă©tĂ© un outil puissant
en Afrique â mais dans un Portugal postmoderne, peut-on espĂ©rer un aussi grand succĂšsâŻ? Ă lâinstar des habitants dâautres pays occidentaux, les Portugais souffrent de stress, de maladies de cĆur, dâobĂ©sitĂ©, de diabĂšte, de dĂ©pression. La mĂ©decine conventionnelle traite souvent les symptĂŽmes de ces maladies sans sâoccuper, hĂ©las, des changements quâil faut apporter au style de vie. Câest finalement au dĂ©but de 2002 que Viriato et Marianne dĂ©cident de faire du Portugal leur champ missionnaire. Malheureusement, lâunion ne dispose dâaucuns fonds pour dĂ©marrer un centre de santĂ© et mieux-ĂȘtre. Les Ferreira devront donc avancer par la foi. Quiconque veut dĂ©marrer un tel projet selon les rĂšgles de lâart passe par un certain nombre dâĂ©tapesâŻ: levĂ©es de fonds, achat dâun terrain bien situĂ©, construction dâinstallations adĂ©quates, embauche de professionnels de la santĂ© consacrĂ©s et de personnel engagĂ©, inauguration. Une fois ces Ă©tapes franchies, on prie pour que les malades viennent frapper Ă la porte. Ensuite, on espĂšre que certains patients dĂ©cideront de prendre des Ă©tudes bibliques et de se faire baptiser. Et qui sait, tout ça peut conduire Ă lâĂ©tablissement dâune Ă©glise ! Ăa, câest selon les rĂšgles traditionnelles, mais sans compter avec le facteur divin. Quâas-tu dans ta mainâŻ? Que faire quand on nâa pas dâargentâŻ? Dieu dĂ©cide dâintervenir. Il ne lui faut que quelques jours pour ouvrir des portes dont personne ne soupçonne lâimpactâŻ: peu aprĂšs lâarrivĂ©e de Marianne et de Viriato, lâunion reçoit une demande particuliĂšre. Une Ă©glise situĂ©e dans les Ăźles Açores (Ăźles qui appartiennent au Portugal) a dĂ©cidĂ© de sponsoriser un Salon de la SantĂ©. Daniel Gomes Bastos,
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pasteur de cette Ă©glise, a besoin de professionnels de la santĂ© pour tenir ce salon.âŻLes Ferreira sautent sur cette occasion de servir. Ils se rendent aux Ăźles et tiennent le tout premier Salon de la SantĂ© organisĂ© par lâĂglise adventiste au Portugal. Pendant deux jours, 650 personnes visitent les stands, et des amitiĂ©s durables sâĂ©tablissent. Quel succĂšsâŻ! Viriato et Marianne ouvrent alors leur pratique mĂ©dicale Ă Lisbonne six mois aprĂšs leur arrivĂ©e. Mais cela ne veut pas dire quâils mettent en veilleuse les Salons de la SantĂ©. Les dirigeants de lâĂ©glise sont tellement encouragĂ©s par cette nouvelle approche Ă©vangĂ©lique quâen 2003, ils financent quatre Salons de la SantĂ© au Portugal mĂȘme. Des plus de 5âŻ000 personnes bĂ©nies par ces salons, beaucoup deviennent des amis de lâĂglise adventiste. En 2004, on tient 19 Salons de la SantĂ©âŻ; un an plus tard, ce chiffre grimpe Ă 21. Selon les statistiques, entre 2002 et 2012, plus de 110âŻ000 personnes ont pris contact avec lâĂglise adventiste grĂące aux Salons de la SantĂ©, et quelque 5âŻ000 bĂ©nĂ©voles adventistes ont participĂ© activement Ă lâĂ©vangĂ©lisation aprĂšs avoir reçu une formation. Cependant, il nây a toujours pas de centre de santĂ© et mieux ĂȘtre. En 2003, lâAssociation portugaise de mĂ©decine prĂ©ventive (APMP), une association Ă but non lucratif, voit le jour. Les pasteurs Mario Brito (prĂ©sident de lâunion) et Daniel Gomes Bastos, de mĂȘme que les docteurs Viriato et Marianne Ferreira en sont les fondateurs. Nous avons lĂ un mĂ©lange unique dâemployĂ©s de lâĂglise et de laĂŻcs impliquĂ©s dans des ministĂšres de soutien. Et câest lĂ un merveilleux exemple de la façon dont lâĂglise officielle et les ministĂšres de soutien peuvent travailler de concert. Ce lien Ă©troit entre les ministĂšres de soutien dans le domaine de la santĂ© et lâĂglise organisĂ©e demeure le modĂšle de travail pour le Centre de santĂ© et mieux-ĂȘtre. En fait, Viriato fait non seulement partie du leadership du Centre de santĂ© et mieuxĂȘtre VitaSalus («âŻvieâŻÂ» et «âŻsantĂ©âŻÂ» en latin), mais depuis 2006, il est aussi le directeur du DĂ©partement du MinistĂšre de la santĂ© de la Division eurafricaine. Quand on lui demande quelle est la relation entre VitaSalus et lâorganisation de lâĂglise, Viriato rĂ©pond sans hĂ©siterâŻ: «âŻJe pense que câest
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JAMAIS TROP JEUNESâŻ: De jeunes bĂ©nĂ©voles sâattaquent au plĂątrage et Ă la peinture.
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BEAUCOUP DE MAINS, MOINS DE TRAVAILâŻ: Une photo du personnel et des bĂ©nĂ©voles prise en mai 2012.
PAUSE JARDINâŻ: On aperçoit ici Chantal Klingbeil au cours dâune session de jardinage en compagnie de Lily Reyes, le cerveau derriĂšre lâamĂ©nagement paysager. G e r a l d
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LâAMOUR EN ACTIONâŻ: Au Maroc, Kim Busl et deux Ă©tudiants donnent un massage sur chaise lors dâun Salon de la SantĂ©. V i r i at o
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PLEIN LA VUEâŻ: Clarice Ferreira admire le paysage depuis lâun des bĂątiments de VitaSalus.
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un exemple de ce que Ted Wilson appelle âun ministĂšre mixteâ. Nous nâavons aucunement lâintention dâagir de façon indĂ©pendante. Nous ne voulons que servir lâĂglise. Notre rĂȘve, câest de voir lâĂglise, les laĂŻcs et les ministĂšres de soutien travailler de concert pour JĂ©sus.âŻÂ» En 2003, lâAPMP se met Ă la recherche dâune propriĂ©tĂ© convenable, suffisamment grande pour quâon puisse y pratiquer lâagriculture. Elle ne doit pas ĂȘtre trop loin des grands centres urbains et des villes, ni coĂ»ter trop cher. Et voilĂ quâune propriĂ©tĂ© en montagne, situĂ©e prĂšs de la ville de Penela, Ă environ deux heures au nord de Lisbonne, est mise en venteâŻ! On ne peut rĂȘver de mieux. Cependant, la ville Ă qui appartient cette propriĂ©tĂ© ne sait trop que penser de ce groupe de professionnels de la santĂ© et de pasteurs qui manifestent de lâintĂ©rĂȘt pour cette spacieuse propriĂ©tĂ© sur laquelle se trouvent des bĂątiments dĂ©labrĂ©s. Viriato, Marianne et Daniel savent que pour pouvoir lâacheter ou la louer, lâAPMP doit dâabord gagner la confiance de la collectivitĂ© locale. Les nĂ©gociations se poursuivent. De 2003 Ă 2007, Viriato et son Ă©quipe tiennent un grand nombre de Salons de la SantĂ© Ă Penela. Lentement mais sĂ»rement, les habitants commencent Ă accepter le projet. Ils se rapprochent des « gens de la montagneâŻÂ» tandis que ceux-ci satisfont leurs besoins en matiĂšre de santĂ©. Leur confiance ne fait que croĂźtre. Finalement, APMP achĂšte en 2007 le droit dâexploiter la propriĂ©tĂ© pendant 100 ans. Les yeux pĂ©tillants, Viriato et Marianne racontent comment Dieu a dirigĂ© lâachat de la propriĂ©tĂ©. Deux ans avant que le marchĂ© ne se conclut, des donateurs des Ătats-Unis ont dĂ©posĂ© 55âŻ000âŻ$US dans le compte en banque dâAPMP. Pourtant, personne nâavait sollicitĂ© de dons. Et pourquoi 55âŻ000âŻ$USâŻ? Personne ne le savait â personne, sauf Dieu. Ă ce moment-lĂ , cette somme Ă©quivalait Ă 50âŻ000âŻâŹ â soit exactement le prix de vente que le conseil de ville demandait en un seul paiementâŻ! Quand
le conseil a proposĂ© ce prix, Viriato nâa pas nĂ©gociĂ© davantageâŻ: il savait que Dieu avait fourni la somme exacte pour lâachat de la propriĂ©tĂ©. On ne nĂ©gocie tout de mĂȘme pas avec DieuâŻ! Le capital le plus prĂ©cieux En 2009, la construction du Centre de santĂ© et mieux-ĂȘtre se met en branle. CĂŽtĂ© finances, câest la panne sĂšche. QuâimporteâŻ! Ce dont Dieu a surtout besoin, ce nâest pas dâargent, mais de personnel. Ă VitaSalus, les ressources humaines deviennent la devise la plus prĂ©cieuse. Des bĂ©nĂ©voles se mettent Ă affluer des quatre coins du monde. Et lâargent arrive juste au bon moment. Des congrĂ©gations, des individus, et dâautres ministĂšres de soutien sâunissent pour faire de ce rĂȘve une rĂ©alitĂ©. Entre-temps, quelques membres de lâĂ©quipe permanente commencent Ă vivre sur le site. Au dĂ©but, ils se contentent de roulottes, puis se retrouvent dans des chambres ou dâautres logements. LâUnion des fĂ©dĂ©rations du Portugal nomme le pasteur Daniel Gomes Bastos aumĂŽnier du projet. Ce pasteur sâoccupe Ă©galement dâune Ă©glise Ă proximitĂ© et met sur pied un petit groupe. Comme la plupart des endroits de cette rĂ©gion, le terrain de ce quâon appelle avec attachement «âŻle projetâŻÂ» est dur et rocailleux. Mais ce type de sol inexploitĂ© fournit Ă des gens talentueux une occasion en or dâexercer les talents quâils ont reçus de Dieu. Prenez Lily Reyes, par exemple. Cette infirmiĂšre Ă la retraite habite prĂšs de Loma Linda, en Californie (Ătats-Unis). Elle a entendu parler de VitaSalus lors dâune interview diffusĂ©e sur 3ABN. Maintenant, elle passe ses Ă©tĂ©s Ă transformer un chantier en un jardin merveilleusement paysagĂ©. Les gens sont le capital le plus prĂ©cieux de VitaSalus. Et VitaSalus est un endroit pour les gens. Chacun peut apporter sa contribution. Blessie Cruz, originaire des Philippines, sâimplique dans le projet depuis ses tous dĂ©buts, ou presque. Elle met Ă profit ses talents de cuisiniĂšre pour nourrir les employĂ©s, les patients, les bĂ©nĂ©voles, et les Ă©tudiants qui sĂ©journent Ă VitaSalus six mois par annĂ©e pour apprendre Ă Ă©vangĂ©liser par la santĂ©. Sous le mentorat de Kim et de Joyce Bisl (des dirigeants de VitaSalus),
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UN NOUVEAU DĂPARTâŻ: Des participants au programme NewStart se prĂ©parent Ă un nouveau dĂ©part pour une vie plus saine.
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les Ă©tudiants dĂ©bordant dâenthousiasme se font des amis dans les villages Ă proximitĂ©. Quand ils ne sont pas impliquĂ©s dans des Salons de SantĂ© (nationalement et internationalement) ou en train de diriger des clubs de santĂ© dans ces villages, ils mettent leurs muscles au service de VitaSalus. Beaucoup dâentre eux reviennent Ă titre de bĂ©nĂ©voles chaque fois que câest possible. Comme le dit Sofia Filipe Duarte LopesâŻ: «âŻCet endroit devient tellement une partie de notre vie quâil se met Ă nous manquer. VitaSalus mâa tellement aidĂ©eâŻ! Jâen suis trĂšs reconnaissante, et je veux donner quelque chose en retour.âŻÂ» Certains reviennent pour un certain tempsâŻ; dâautres sâengagent de façon permanente dans ce projet. Il y a Jetro et Dobromila, par exemple. Originaires de contextes culturels trĂšs diffĂ©rents, ils ont trouvĂ© un but commun Ă VitaSalus, et ont Ă©tĂ© le premier couple Ă se marier sous les pins de la propriĂ©tĂ©. Au cĆur de cette activitĂ© bourdonnante, un visiteur pourrait se demander quand aura lieu lâinauguration du centreâŻ! «âŻTout compte fait, nous avons peut-ĂȘtre inaugurĂ© le centre sans nous en rendre compte⊠Ăa sâexplique, puisque les gens sont le cĆur mĂȘme de ce projet, pas les bĂątimentsâŻÂ», dit Viriato. VitaSalus, câest dâabord et avant tout un endroit oĂč lâon mise sur les relations. Câest sans doute pourquoi il y a des moments oĂč ce Centre de santĂ© et bien-ĂȘtre est bien occupĂ©âŻ! Certains patients se prĂ©sentent aux deux salles de consultation. Dâautres ont rendez-vous avec le Dr Eduardo Gouveia, un dentiste. Parfois, des visiteurs ne sâarrĂȘtent que pour voir oĂč en est le chantier, ou pour acheter du pain frais. Gisela Pinheiro, qui sâest jointe rĂ©cemment au personnel en tant que coordinatrice de projet, voit lâensemble du tableau. Elle est tĂ©moin des nombreux miracles sur le plan financier. Lâargent quâil faut pour rĂ©aliser un projet arrive toujours Ă point nommĂ©, car ce projet est soumis au budget de Dieu. «âŻOn connaĂźt les dĂ©penses. On sait ce quâil faut construire et quels salaires il faut verser. Mais on ne connaĂźt pas le budget. Jamais. Je vous garantis que cela renforce et Ă©largit Ă©normĂ©ment notre foi.âŻÂ» Quand on lui demande si ce projet pourrait
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DES AMITIĂS QUI GRANDISSENTâŻ: Ici, on aperçoit Catarina Martines Borga, une patiente Ă VitaSalus, et Lily Reyes, une bĂ©nĂ©vole de Loma Linda, en Californie (Ătats-Unis).
Catarina Borga, une non-adventiste, a Ă©tĂ© lâune des premiĂšres patientes de VitaSalus et est arrivĂ©e au beau milieu des travaux de construction. Chantal Klingbeil sâest entretenue avec elle. Comment avez-vous entendu parler de VitaSalusâŻ? CatarinaâŻ: Jâen ai entendu parler par une amie dont le mari Ă©tait allĂ© au cabinet des Ferreira [Ă Lisbonne]. Alors que jâĂ©tais plongĂ©e dans une grave dĂ©pression, elle mâa ditâŻ: «âŻSi tu vas Ă VitaSalus, je suis sĂ»re que tu iras mieux. Il faut que tu parles au mĂ©decin.âŻÂ» Je suis donc allĂ©e rencontrer le mĂ©decin Ă son cabinet. Il mâa fait bonne impression. Jâai vraiment senti quâil voulait me sortir de mon
fonctionner ailleurs, Gisela rĂ©pondâŻ: «âŻMais pourquoi pasâŻ?âŻÂ» Une ville de refuge Dans les temps bibliques, une personne qui commettait une erreur grave pouvait courir vers une ville de refuge oĂč elle serait en sĂ»retĂ©1. Ă VitaSalus, le pasteur Daniel est tĂ©moin de guĂ©risons. Les patients demandent des Ă©tudes bibliques ou le baptĂȘme. Et câest Ă lâaide de cette imagerie biblique quâil explique le projet et son avenir. «âŻDieu fait encore des miracles aujourdâhui. Nous sommes encore loin de tout ce que nous pouvons ĂȘtre, mais ce qui se fait Ă VitaSalus est un grand miracle. Moi, jâai faim de miracles. Je crois de tout mon cĆur quâil se fera encore plus de miracles ici mĂȘme â dans cette ville de refuge. Quand je vois tant de gens chercher dĂ©sespĂ©rĂ©ment un refuge, ça me brise le cĆur. Ils ne savent
oĂč aller. VitaSalus est leur premiĂšre ville de refuge. JâespĂšre quâil y en aura cinq autres quelque part dans le pays. Ma priĂšre, câest que nos membres intercĂšdent auprĂšs de Dieu pour quâil multiplie les centres, parce que les besoins sont immenses. Pas loin dâici, sur la route qui va du nord au sud, on peut voir, Ă tous les mois de mai, des milliers et des milliers de pĂšlerins qui viennent chercher un miracle Ă Fatima2. Mais ce nâest pas la bonne directionâŻ! Il faut que ces gens sachent que le miracle quâils cherchent se trouve lĂ -haut, sur cette montagne. JâespĂšre que des milliers de personnes trouveront refuge en ce lieu et dĂ©couvriront, grĂące au personnel de VitaSalus, un Dieu qui les aime.âŻÂ» n Si vous dĂ©sirez participer Ă ce miracle ou en apprendre davantage sur VitaSalus, contactez le Dr Viriato Ferreira Ă lâadresse
quâun chantier dĂ©sespoir. Vous savez, je suis dĂ©jĂ allĂ©e dans dâautres hĂŽpitaux. Jâai passĂ© deux mois dans une clinique sans que ma condition sâamĂ©liore parce quâon ne me donnait que des mĂ©dicaments. Mais il me fallait plus que ça. Dans cette clinique, il nây avait rien Ă faire de la journĂ©e. Mais ici, tout est totalement diffĂ©rentâŻ!
Quand vous ĂȘtes venue ici, câĂ©tait un chantier de construction. Avez-vous Ă©tĂ© déçueâŻ? CatarinaâŻ: Non. En fait, ça a Ă©tĂ© une bonne chose, ça mâa empĂȘchĂ©e de percevoir lâendroit comme un milieu hospitalier. Le fait dâaller dehors et de respirer le grand air a nettement amĂ©liorĂ© ma condition. Quant au personnel, je me suis demandĂ©âŻ: Pourquoi tout le monde est si gentil avec moiâŻ? Si je comprends bien, on ne traite pas les patients comme dans les autres hĂŽpitaux. On vous demande de mettre la main Ă la pĂąte Ă la cuisine ou ailleurs, nâest-ce pasâŻ? CatarinaâŻ: Oui, jâapporte mon aide. Le mĂ©decin mâa dit que je suis libre de faire ce que je peux. Si je veux rester au lit, je reste au litâŻ; si je veux me reposer, je me repose. Cela me fait du bien de faire quelque choseâŻ; je me sens utile. Jâessaie donc dâaider partout oĂč je le peux. Voyez-vous, jâaide les autres, et les autres mâaident. Je sens que je fais partie de lâĂ©quipe. VitaSalus, câest comme une famille, et câest comme si je faisais partie de cette famille.
suivanteâŻ: viriatoferreira@medicinapreventiva.pt, ou encore, visitez le site Web du projet au www.medicinapreventiva.pt. 1 LâAncien Testament mentionne six villes de refuge Ă©parpillĂ©es dâun bout Ă lâautre du pays. Une personne qui avait tuĂ© accidentellement une autre personne pouvait sâenfuir vers la ville de refuge, et ainsi, ĂȘtre en sĂ»retĂ©. Comparez avec Nb 35.9-15 ; Dt. 4.41-43âŻ; et 19.1-13. 2 Au Portugal, la ville de Fatima est cĂ©lĂšbre en raison de prĂ©sumĂ©es apparitions de la Vierge. Des millions de pĂšlerins visitent le site chaque annĂ©e.
Chantal et Gerald Klingeil Ă©crivent de
Silver Spring, au Maryland (Ătats-Unis). Gerald est rĂ©dacteur adjoint de Adventist World. Chantal est auteur et animatrice de Storyline, une Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e live sur la chaĂźne Hope Channel. Le couple a trois fillesâŻ: Hannah, Sarah, et Jemima.
Cet endroit est dirigĂ© par des gens qui mettent lâemphase sur la relation avec Dieu. Est-ce que cela a eu un impact sur vousâŻ? CatarinaâŻ: Jâai grandi dans la foi catholique. Au dĂ©cĂšs de ma mĂšre, jâai perdu la foi. JâĂ©tais une adolescente bourrĂ©e de problĂšmes. Quand je suis venue ici, je nâĂ©tais pas obligĂ©e de participer aux activitĂ©s religieuses, mais comme ça se dĂ©roulait de toute façon, jâai voulu voir ce que câĂ©tait. Jâaime ça parce que nous chantons. JâapprĂ©cie beaucoup lâamitiĂ© quâon y cultive. Jâai dĂ©cidĂ© de prendre des Ă©tudes bibliques avec le pasteur Bastos. Câest trĂšs agrĂ©ableâŻ! Jâaime vraiment ça, mĂȘme si câest quelque chose de nouveau pour moi. Quel conseil donneriez-vous Ă une personne qui souffre dâune dĂ©pression majeure ou de quelque chose de semblableâŻ? CatarinaâŻ: Je lui conseille de faire quelque chose. Les dĂ©pressifs veulent sâisoler dans une chambre sans lumiĂšre, sans personne. Tout en continuant Ă prendre mes mĂ©dicaments, je marche et je parle avec des amis. Câest trĂšs important dâavoir une vie sociale. Parfois, câest dur, mais le jeu en vaut la chandelle. Peut-ĂȘtre que vous ne pourrez pas le faire tous les jours, mais essayez un jour Ă la fois. Allez dehors, respirez lâair frais Ă pleins poumons. Câest tellement importantâŻ! On se sent mieux, la circulation sanguine sâamĂ©liore. Et il y a un autre aspect trĂšs importantâŻ: la foi en Dieu. Quand on est malade, il faut se battre pour conserver lâespoir. Parler Ă Dieu est un moyen de parler Ă quelquâun et de sâen sortir.
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Lâ E S P R I T
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P R O P H Ă T I E
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vant de rencontrer Joseph Bates en 1846 Ă New Bedford, au Massachusetts, Ellen White nâavait jamais considĂ©rĂ© le sabbat du septiĂšme jour comme un sujet important. Joseph Bates, qui avait embrassĂ© la foi adventiste, observait dĂ©jĂ le samedi comme sabbat du Seigneur. Il partagea avec zĂšle sa nouvelle conviction avec ses auditeurs. Mais ceux-ci hĂ©sitaient Ă accepter cette vĂ©ritĂ©. Ellen White raconte quâelle ne voyait pas pourquoi il fallait insister davantage sur le commandement du sabbat que sur les autres. Câest alors quâelle reçut une visionâŻ: Dieu lui montra le sanctuaire cĂ©leste, lâarche, et la loi divine Ă lâintĂ©rieur. Un halo lumineux encerclait le quatriĂšme commandement. Ce quâelle vit la jeta dâabord dans lâĂ©tonnement, mais ensuite, elle saisit profondĂ©ment la signification et lâimportance du sabbat.
Un mĂ©morial de la crĂ©ation Ă partir de cette vision, Ellen White ne considĂ©ra plus le samedi comme un jour ordinaire de la semaine. Dieu luimĂȘme avait couronnĂ© son Ćuvre crĂ©atrice en instituant ce jour. Elle comprit que «âŻlorsque Dieu jeta les fondements de la terre, il jeta aussi les fondements du sabbatâŻÂ» (Life Sketches, p. 96). La relation Ă©troite entre le septiĂšme jour et la crĂ©ation amena Ellen White Ă considĂ©rer le sabbat comme un mĂ©morial de la puissance crĂ©atrice de Dieu. En tant que mĂ©morial, le sabbat constitue un signe qui attire lâattention sur la crĂ©ation. Ainsi, le signe (le sabbat), et ce quâil signifie (la crĂ©ation), sont intimement liĂ©s. On ne peut les sĂ©parer. Le sabbat est une institution divine permanente par nature, et de caractĂšre public (voir ProphĂštes et rois, p. 137). Les mĂ©moriaux sont censĂ©s ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©s. Par consĂ©quent, le sabbat est non seulement un jour devant ĂȘtre observĂ© par les fidĂšles disciples de JĂ©sus, mais aussi une invitation pour tous les
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halo lu
Comment Ellen White en est-elle venue humains Ă se reposer et Ă se rĂ©jouir en Dieu. Ainsi, lâobservation du sabbat ne doit pas ĂȘtre un fardeau. Au terme de la crĂ©ation, Dieu se reposa le septiĂšme jour et se rĂ©jouit de son Ćuvre crĂ©atrice (Gn 1.31âŻ; 2.2), Ă lâinstar des Ă©toiles du matin et des fils de Dieu qui poussaient des cris de joie (Jb 38.7, LSG). Nous avons le privilĂšge de faire de mĂȘme. Un jour bĂ©ni Le sabbat est un jour de repos et de cĂ©lĂ©bration, non en raison de quelque qualitĂ© magique inhĂ©rente, mais parce que Dieu lâa bĂ©ni. Ellen White commenteâŻ: «âŻCâest dans le jardin dâĂden que le Seigneur Ă©tablit le mĂ©morial de son Ćuvre crĂ©atrice.âŻÂ» (Patriarches et prophĂštes, p. 25)
Les bĂ©nĂ©dictions quâil nous rĂ©serve en ce jour bĂ©ni ne se dĂ©verseront sur nous que si nous observons celui-ci fidĂšlementâŻ: «âŻLâobservation du sabbat nous rĂ©serve de grandes bĂ©nĂ©dictionsâŻÂ» (Conseils Ă lâĂglise, p. 210âŻ; câest nous qui soulignons.). Ailleurs, Ellen White cite Exode 31.16. Les IsraĂ©lites Ă©taient tenus dâobserver le sabbat, fait-elle remarquer, parce que Dieu «âŻsanctifia et bĂ©nit le septiĂšme jour, et en fit son mĂ©morial sacrĂ©âŻÂ» (Medical Ministry, p. 215). Les bĂ©nĂ©dictions Ă©taient conditionnelles Ă leur reconnaissance et Ă leur observation de ce jour en tant que mĂ©morial sacrĂ©. Ces bĂ©nĂ©dictions ne sont pas que pour IsraĂ«l, mais pour tous ceux qui comprennent la signification de ce mĂ©morial et honorent celui-ci selon lâordre de Dieu.
Le jour du Seigneur Le sabbat «âŻappartient au ChristâŻÂ» (JĂ©sus-Christ, p. 276). Cet aspect du sabbat est important pour Ellen White. Christ Ă©tablit le sabbat et le mit Ă part en tant que mĂ©morial de la crĂ©ation. Le sabbat dĂ©signe le Christ non seulement comme le CrĂ©ateur, mais aussi comme celui qui nous sanctifie (Ez 20.12). Ellen White identifie le Christ comme Ă©tant la voix dans ĂzĂ©chiel 20.12âŻ: «âŻLe sabbat est donc un signe indiquant que le Christ est capable de nous rendre
montagne sainte et je les comblerai de joie dans ma maison de priĂšreâŻÂ» (Ibid.). En attirant lâattention sur la puissance crĂ©atrice et rĂ©demptrice du Christ, le sabbat Ă©voque la paix perdue en Ăden et annonce la paix restaurĂ©e en JĂ©sus. Un jour polyvalent Les Ă©crits dâEllen White soulignent la valeur spirituelle et pratique du sabbat. PremiĂšrement, le sabbat tient un rĂŽle Ă©ducatif dans lâhistoire du salut. Il attire notre attention sur Dieu, source
mineux Kwabena Donkor
Ă apprĂ©cier le sabbat du 7 e jour ? saints. Et il est donnĂ© Ă tous ceux que le Christ sanctifie. En tant que signe de son pouvoir sanctifiant, le sabbat est donnĂ© Ă tous ceux qui, grĂące au Christ, sont incorporĂ©s Ă lâIsraĂ«l de Dieu.âŻÂ» (JĂ©susChrist, p. 276) La signification christologique du sabbat va au-delĂ de cette puissance sanctifiante. Selon Ellen White, le texte «âŻle Fils de lâhomme est maĂźtre mĂȘme du sabbatâŻÂ» (Mc 2.28) est plein dâenseignements et de consolations (JĂ©sus-Christ, p. 276). Comprenant que Dieu avait Ă©tabli toutes les institutions dans lâintĂ©rĂȘt de lâhumanitĂ©, Ellen White pouvait citer cette promesse du SeigneurâŻ: «âŻtous ceux qui observeront le sabbat pour ne pas le profaner [âŠ] je les amĂšnerai sur ma
de vie et de connaissanceâŻ; il «âŻnous rappelle la gloire originelle de lâhomme, et tĂ©moigne du dessein quâa Dieu de nous recrĂ©er Ă son imageâŻÂ» (Ăducation, p. 281). La puissance qui a crĂ©Ă© toutes choses est aussi celle qui recrĂ©e lâĂąme Ă lâimage de Dieu. Le sabbat jette Ă©galement un Ă©clairage sur les autres commandements de Dieu. Ellen White observe que le commandement du sabbat (Ex 20.8) est le seul qui nous rĂ©vĂšle la personne de Dieu. Elle souligne quâil distingue Dieu le CrĂ©ateur de tous les autres dieux. En fait, elle affirme que «âŻsi le jour du repos avait toujours Ă©tĂ© sanctifiĂ©, il nây aurait jamais eu sur la terre dâidolĂątres ni dâathĂ©esâŻÂ» (Conseils Ă lâĂglise, p. 217).
De plus, le commandement du sabbat est le seul du dĂ©calogue qui nomme et dĂ©finit le LĂ©gislateur. VĂ©ritable sceau de Dieu, il atteste lâauthenticitĂ© et la force exĂ©cutoire de la loi. Comme le sabbat a Ă©tĂ© fait pour lâhomme, il joue un rĂŽle de premier plan dans sa vie. Dans le paradis, il Ă©tait une institution essentielle, et il lâest encore aujourdâhui. Un jour sur sept (le septiĂšme jour), nous avons besoin, encore et toujours, de mettre de cĂŽtĂ© nos intĂ©rĂȘts et poursuites pour pouvoir contempler les Ćuvres de Dieu et faire de sa puissance et de sa bontĂ© lâobjet de notre mĂ©ditation. Dieu est le Bienfaiteur, lâAmi, et le Sauveur de lâhomme. Plus que tout autre jour, le sabbat nous donne lâoccasion de contempler sa bontĂ© et sa gloire. Il a une telle signification pour Dieu que ceux qui lâobservent sont qualifiĂ©s dâadorateurs de Yahweh. Cependant, des nuages sâamoncellent Ă lâhorizon. Vers le temps de la fin, la fidĂ©litĂ© Ă ce commandement constituera le test ultime de notre loyautĂ© envers Dieu. Ă ce moment-lĂ , «âŻune ligne de dĂ©marcation claire et prĂ©cise sera Ă©tablie entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne le servent pasâŻÂ» (La tragĂ©die des siĂšcles, p. 657). Pour Ellen White, le sabbat est vraiment une institution religieuse centrale. ExaminĂ© sous tous ses angles, il constitue un tĂ©moin puissant et un rappel de notre CrĂ©ateur (TĂ©moignages pour lâĂglise, vol. 3, p. 163). Par son origine, sa nature et son dessein, le septiĂšme jour tĂ©moigne de la gloire du Dieu dâamour en tant que CrĂ©ateur, Soutien, et RĂ©dempteur. n
Kwabena Donkor, titulaire dâun doctorat, est directeur adjoint de lâInstitut de recherche biblique Ă Silver Spring, au Maryland (Ătats-Unis). Octobre 2012 | Adventist World
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C royances
fondamentales
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souffle puissant Un
Frank M. Hasel
Le rĂŽle dynamique du Saint-Esprit dans la vie du croyant
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ans la Bible, lâĆuvre du SaintEsprit a quelque chose dâagrĂ©ablement insaisissable. JĂ©sus compare le Saint-Esprit au vent (Jn 3.8), et lâAncien Testament le dĂ©crit dans un langage similaireâŻ: il est le ruach, câestĂ -dire le souffle, le vent, ou lâesprit (voir Gn 1.2âŻ; Jb 26.13âŻ; 33.4). Il est comme le ventâŻ: personne ne sait dâoĂč il vient ni oĂč il va. Il est invisible, et pourtant rĂ©el. Chacun en connaĂźt les rĂ©sultats et en fait lâexpĂ©rience. Comme lâair que nous respirons, le Saint-Esprit est essentiel pour notre vie spirituelle. Sans lui, nous ne pourrions exister spirituellement, et cependant, la Bible rĂ©vĂšle quâil joue un rĂŽle dâarriĂšre-plan.
Le rĂŽle du Saint-Esprit Dans les Ăcritures, il nâest pas surprenant que le Saint-Esprit soit plus effacĂ© que Dieu le PĂšre ou JĂ©sus-Christ. Lâune de ses tĂąches significatives consiste Ă souligner lâĆuvre rĂ©demptrice du Christ et Ă attirer lâattention des humains sur JĂ©sus (Jn 15.26). Le message du SaintEsprit dans la Bible nâest jamais «âŻContemplez-moiâŻ; adorez-moiâŻ; venez Ă moiâŻ; connaissez-moi.âŻÂ» Le Saint-Esprit
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exalte plutĂŽt JĂ©sus et amplifie sa gloire. Il conduit les pĂ©cheurs Ă une connaissance salvatrice de JĂ©sus, et leur fait connaĂźtre Dieu le PĂšre par JĂ©sus. Il les conduit Ă obĂ©ir Ă la Parole de Dieu rĂ©vĂ©lĂ©e et inspirĂ©e. Dans notre monde pĂ©cheur oĂč rĂšgnent lâĂ©gocentrisme et la promotion de soi, la beautĂ© de lâEsprit ne sâaffiche pas, elle se manifeste plutĂŽt dans le dĂ©sintĂ©ressement. Le Saint-Esprit nous enseigne Ă donner gloire Ă Dieu le PĂšre par son Fils JĂ©sus-Christ (Jn 16.13-15). Câest pour cette raison que les croyants sont appelĂ©s, Ă juste titre, «âŻchrĂ©tiensâŻÂ» et non «âŻpneumiensâŻÂ»1. Notre besoin du Saint-Esprit Sans le Saint-Esprit, nous ne pourrions avoir la Bible pour fondement de notre foi. Notre connaissance de Dieu dĂ©pend de lui. Le Saint-Esprit connaĂźt Dieu plus que tout ĂȘtre crĂ©Ă©. Il en sonde mĂȘme les profondeurs (1 Co 2.10,11). Câest pourquoi lui seul peut faire connaĂźtre le CrĂ©ateur et sa volontĂ© de façon fiable et avec autoritĂ©, car il est «âŻlâEsprit de vĂ©ritĂ©âŻÂ» (Jn 14.17âŻ; 15.26). En fait, le processus de la rĂ©vĂ©lation et de lâinspiration divines est uniquement
son Ćuvre (2 Tm 3.16âŻ; 2 P 1.20, 21). Cependant, il nâa pas inspirĂ© un livre qui traite principalement de lui-mĂȘme, mais de JĂ©sus-Christ, le fils de Dieu (Lc, 24.25-27,44,45âŻ; Jn 15.26âŻ; 16.14). Le Saint-Esprit inspire Le Saint-Esprit Ă©veille en nous une apprĂ©ciation du message divin et allume le dĂ©sir dâobĂ©ir Ă la Parole de Dieu. Câest le Saint-Esprit qui nous rend capables de comprendre ce quâil a inspirĂ© (voir 1 Co 2.12,14,15âŻ; Ep 1.17-19). Jamais il ne contredit ou remplace les Saintes Ăcritures. Câest lui lâauteur de la Parole de Dieu Ă©crite. Et lorsque cette Parole a Ă©tĂ© faite chair, il sâest impliquĂ© de façon significative (Lc 1.35). Le Saint-Esprit dirige Les Ăcritures nous disent que depuis le commencement de toutes choses, le Saint-Esprit se manifesta activement dans ce monde. Il fut prĂ©sent lors de la crĂ©ation du monde (Gn 1.2). Il guida les enfants de Dieu en donnant des visions et des songes Ă leurs prophĂštes (voir Dn 2.19âŻ; 7.1âŻ; 2 S 23.2). Il accorda aux individus et aux rois la capacitĂ©
de diriger IsraĂ«l et de le dĂ©livrer (voir Jg 3.10âŻ; 6.34âŻ; 11.29). Il guida lâĂglise du Nouveau Testament (Ac 1.8âŻ; 2.38âŻ; 13.1-4,9âŻ; 20.28) et lâĂ©quipa pour quâelle puisse rĂ©pandre lâĂvangile Ă©ternel de JĂ©sus-Christ afin de prĂ©parer le monde Ă son prochain retour. Le Saint-Esprit Ă©claire Sur le plan personnel, le Saint-Esprit est lâauteur de notre vie spirituelle (Jn 3.5,6). Câest lui qui rĂ©veille nos cĆurs morts par nos pĂ©chĂ©s (voir Ep 2.1âŻ; Ez 36.26,27) et qui nous ouvre les yeux (Ac 26.18âŻ; 2 Co 4.4) sur la rĂ©alitĂ© trompeuse du pĂ©chĂ©. Il rĂ©veille notre conscience tortueuse, nous fait prendre conscience de la justice divine et du jugement, et nous amĂšne Ă la repentance (Jn 16.8-11). Le Saint-Esprit contribue Ă la formation du caractĂšre Une fois que nous avons acceptĂ© JĂ©sus-Christ pour unique Sauveur, le Saint-Esprit nous donne lâassurance que nous sommes adoptĂ©s comme enfants de
Le
Dieu (Rm 8.16). Il conduit les pĂ©cheurs Ă JĂ©sus, anĂ©antit la puissance du pĂ©chĂ© sur eux, et les rend capables de vivre victorieusement par le sang de JĂ©sus (Ap 12.11). Tandis que le Saint-Esprit nous purifie du pĂ©chĂ© et nous sanctifie (1 Co 6.11), il transforme notre caractĂšre en sa divine ressemblance (2 Co 3.18) et produit le fruit de lâEsprit en nous (Ga 5.22-23). Le Saint-Esprit unit lâĂglise Câest grĂące au Saint-Esprit que nous sommes unis au Christ. Cette Ćuvre sur le plan individuel mĂšne Ă une communautĂ© de foi spĂ©cifiqueâŻ: lâĂglise. Nous sommes baptisĂ©s dans un seul Esprit pour former un seul corps, le corps du Christ (1 Co 12.13). Ceci se fait au nom du seul vrai DieuâŻ: le PĂšre, le Fils, et le Saint-Esprit (Mt 28.19), et montre que ce dernier est aussi pleinement divin que Dieu le PĂšre et Dieu le Fils. Par consĂ©quent, lâĂglise de Dieu est appelĂ©e le temple du Saint-Esprit (1 Co 3.16,17âŻ; Ep 2.19-22). Suite Ă lâexpĂ©rience du salut par la foi en JĂ©sus-Christ seul, la
Saint-Esprit
Dieu, lâEsprit Ă©ternel, prit avec le PĂšre et le Fils une part active Ă la crĂ©ation, Ă lâincarnation et Ă la rĂ©demption. Il inspira les Ă©crivains de la Bible. Il remplit de puissance la vie du Christ. Il attire et convainc les ĂȘtres humains ; ceux qui rĂ©pondent favorablement, il les rĂ©gĂ©nĂšre et les transforme Ă lâimage de Dieu. EnvoyĂ© par le PĂšre et le Fils pour ĂȘtre toujours avec les enfants du PĂšre, il dispense ses dons spirituels Ă lâĂglise, lui donne la puissance nĂ©cessaire pour rendre tĂ©moignage au Christ, et en harmonie avec les Ăcritures la conduit dans toute la vĂ©ritĂ©. (Gn 1.1,2 ; Lc 1.35 ; 4.18 ; Ac 10.38 ; 2 P 1.21 ; 2 Co 3.18 ; Ep 4.11,12 ; Ac 1.8 ; Jn 14.16-18, 26 ; 15.26,27 ; 16.7-13)
communion de lâEsprit sâinstalle dans lâĂglise (voir 2 Co 13.13âŻ; Ph 2.1,2). Le Saint-Esprit Ă©difie la communautĂ© de foi en une maison spirituelle divine «âŻdans lâEspritâŻÂ» (Ep 3.22). Il assiste les croyants et est leur parakletos (Jn 14.16), un terme traduit par «âŻAideâŻÂ», «âŻConsolateurâŻÂ», ou «âŻConseillerâŻÂ» (PVV). Il soutient activement les diffĂ©rents membres du corps du Christ, les Ă©quipe en accordant des dons spirituels Ă chacun en particulier comme il veut (1 Co 12.11), et rĂ©pand lâamour dans leurs cĆurs (Rm 5.5âŻ; Ga 5.22). Le Saint-Esprit transforme Le Saint-Esprit travaille de concert avec Dieu le PĂšre et Dieu le Fils pour lâaccomplissement de notre salut. En considĂ©rant cette vaste activitĂ©, on peut dĂ©crire le travail du Saint-Esprit comme Ă©tant la prĂ©sence et lâinfluence sublimes de Dieu. Lâadjectif sublime exprime un haut niveau dâexcellence. Il dĂ©crit ce qui est exaltĂ© par nature et Ă©levĂ© en dignitĂ© et en honneur. GrĂące au Saint-Esprit, ce qui est infĂ©rieur devient supĂ©rieur2. Oui, le ministĂšre du Saint-Esprit est sublime et merveilleusement divin. MalgrĂ© son extraordinaire puissance, le Saint-Esprit nâexerce aucune coercition. Par lui, Dieu se donne lui-mĂȘme Ă nous. Le SaintEsprit transforme nos vies et nous fait entrer dans une joyeuse communion avec JĂ©sus-Christ et Dieu le PĂšre. n 1 Graham A. Cole, He Who Gives Life: The Doctrine of the Holy Spirit, Wheaton, Ill., Crossway Books, 2007, p. 284. 2 http://www.merriam-webster.com/dictionary/sublime (consultĂ© le 31 octobre 2011).
Frank M. Hasel,
titulaire dâun doctorat, est professeur et doyen du SĂ©minaire de thĂ©ologie de Bogenhofen, en Autriche.
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P atrimoine
2 e partie
En premiĂšre partie de cette sĂ©rie, nous avons vu que Michael Belina Czechowski, un prĂ©dicateur adventiste indĂ©pendant en Europe au 19e siĂšcle, avait perdu la confiance de ses premiers convertis en Suisse et le soutien financier de lâĂglise adventiste du 1er jour. Il dĂ©cida donc de dĂ©mĂ©nager en Hongrie pour y poursuivre bĂ©nĂ©volement son Ćuvre missionnaire adventiste. DĂ©mĂ©nagement en Hongrie e dernier chapitre de la vie de Michael Czechowski est triste. Il semble que cet homme ait eu des problĂšmes conjugaux pendant un certain temps. Convaincu que sa femme essayait de tourner ses enfants contre lui, il crut quâil pourrait rĂ©gler une partie de ses problĂšmes en abandonnant sa famille et en dĂ©mĂ©nageant en Hongrie. Dans une lettre datĂ©e du 30 novembre 1869, Michael Czechowski expliqua Ă un parent pourquoi il avait quittĂ© sa femme. «âŻPar mĂ©chancetĂ© et manque de bon sens, ma femme a ruinĂ© tous mes efforts et mon travail. AprĂšs le dĂ©cĂšs de la noble Miss Butler, jâai Ă©tĂ© forcĂ© de la quitter dĂ©finitivement, de me dĂ©brouiller, et de travailler dur pour Ă©duquer mes cinq pauvres enfants.âŻÂ» Une telle dĂ©cision est injustifiable. Il se peut que sa femme ait Ă©tĂ© malade puisquâelle mourut quelques mois plus tard, soit en juillet 1870. Il est clair que Michael Czechowski avait toujours fait passer son travail avant sa famille, et quâil se focalisait dâabord et avant tout sur lâenseignement des doctrines adventistes. Il ne laissait personne, ni mĂȘme sa famille, se mettre en travers de son chemin. Il partit donc, laissant les siens livrĂ©s Ă eux-mĂȘmes â un geste absolument inexcusable. Annie Butler, sa secrĂ©taire, lâavait suivi depuis lâAmĂ©rique. Cependant, elle mourut en Suisse avant 1869. Câest Wilhelmina Schirmer, une Allemande, qui lâaccompagna en Hongrie Ă titre de secrĂ©taire et de traductrice. Plus tard, il lâĂ©pousa, et le couple eut deux enfants. En Hongrie, Michael Czechowski travailla tout aussi Ă©nergiquement que dâhabitude. Il loua des salles et fit du porte Ă porte. «âŻLe Seigneur mâa bĂ©ni abondammentâŻÂ», dit-il tandis quâil Ă©tablissait des stations missionnaires Ă Budapest et dans les environs. En octobre, il dĂ©mĂ©nagea en Roumanie (la Roumanie actuelle) et sâĂ©tablit Ă Pest. Fort de son expĂ©rience aux Ătats-Unis, il ouvrit une entreprise de fabrication de briques. Ce fut un Ă©chec, comme toutes ses affaires prĂ©cĂ©dentes. Plus tard, un Roumain le convainquit de lancer une fabrique de poĂȘles en faĂŻence, Ă Pitesž ti. Mais lâentreprise Ă©choua presque avant dâavoir dĂ©marrĂ©.
Michael Belina
Czechowski HĂ©ros ou rebelle ?
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Nathan Gordon Thomas
Câest Ă Pitesžti que Michael Czechowski rencontra Thomas Aslan, lequel accepta son message et devint plus tard un dirigeant adventiste fidĂšle1. GrĂące aux efforts de Michael Czechowski, cet homme, sa femme et plusieurs autres personnes furent les premiers adventistes baptisĂ©s de la Roumanie. Ce succĂšs fut, hĂ©las, le chant du cygne pour Michael Czechowski. Il tomba dans lâĂ©puisement et fut hospitalisĂ© Ă Vienne, en Autriche, oĂč il mourut le 25 fĂ©vrier 1876. Le legs de Michael Czechowski Il est presque impossible de fournir un bilan juste et Ă©quilibrĂ© de la vie de Michael Czechowski. Il faut dire que nous ne disposons pas dâarchives dĂ©taillĂ©es sur sa vie. Les seuls documents en notre possession ne sont pas impartiaux. George Butler, deux fois prĂ©sident de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale, et J. N. Andrews, premier missionnaire adventiste officiel en Europe, tinrent des propos assez nĂ©gatifs Ă son endroit. De son cĂŽtĂ©, Ellen White lui fit parvenir des directions claires aprĂšs avoir reçu une vision Ă son sujet2. Il semble, nĂ©anmoins, que James et Ellen White traitĂšrent Michael Czechowski avec plus de bontĂ© quâaucun autre des dirigeants Ă Battle Creek. «âŻDieu aime frĂšre CzechowskiâŻÂ», dit une fois Ellen White3. James, lui, dĂ©clara quâil Ă©tait clair que Dieu utilisait Michael Czechowski. P HOTO⯠:
COURTOISIE
DU
ELLEN
G .
WHITE
ESTATE
Contexte temporel Ce qui pose fondamentalement problĂšme pour comprendre Michael Czechowski, câest le contexte et la nature de la jeune Ăglise adventiste de lâĂ©poque. LâĂglise Ă©tait Ă peine formĂ©e lorsque Michael Czechowski dĂ©barqua aux Ătats-Unis. Il nây eut pas de ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale jusquâen 1863, et le systĂšme de la dĂźme qui financerait plus tard lâemploi pastoral avec autant de succĂšs ne fonctionnait pas encore entiĂšrement. Avant la guerre de SĂ©cession (1861-1865), lâĂglise comptait environ 3âŻ000 membres, tout au plus. En outre, sa mentalitĂ© Ă©tait trĂšs rurale, trĂšs anti-citadine. Pendant de nombreuses annĂ©es, elle eut du mal Ă comprendre cet ancien prĂȘtre franciscain, cultivĂ©, raffinĂ©, ce citadin embrasĂ© pour la propagation de lâĂvangile au monde. Par ailleurs, Michael Czechowski, qui parlait couramment sept ou huit langues, nâĂ©tait pas orientĂ© vers lâAmĂ©rique le moins du monde, et ne le serait jamais. Il faudrait de nombreuses annĂ©es dâefforts missionnaires avant que lâadventisme puisse se targuer dâavoir en son sein une personne qui en connaissait autant sur la mentalitĂ© europĂ©enne que Michael Belina Czechowski. Plus quâaucun autre pasteur Ă Battle Creek, sa vision des choses sâapprochait de la vision quâEllen White reçut en 1848 au sujet de la propagation de lâĂvangile au monde. Cette vision disait que si James dĂ©marrait un petit journal, «âŻdes flots de lumiĂšre inonderaient le mondeâŻÂ»4. Or, les adventistes amĂ©ricains nâĂ©taient gĂ©nĂ©ralement pas prĂ©parĂ©s Ă accepter cette mission. LâĂglise avançait lentement dans cette direction, certes, mais en 1870, elle nây Ă©tait toujours pas arrivĂ©e. Un exemple Ă bien des Ă©gards Il semblait Ă©vident que Michael Czechowski Ă©tait un instrument pour la vĂ©ritĂ© divine. AprĂšs tout, ne connaissait-il pas lâEurope catholique mieux que tout adventiste de cette Ă©poqueâŻ? Sur ce continent, on ne le considĂ©rerait pas comme un autre AmĂ©ricain prĂȘchant des bizarreries religieuses. Les EuropĂ©ens lâaccepteraient et lui feraient confiance comme lâun des leurs. Mais en mĂȘme temps, Michael Czechowski Ă©tait vraiment une Ă©nigme pour lâĂglise adventisteâŻ: extrĂȘmement talentueux mais bourrĂ© de faiblessesâŻ; entĂȘtĂ©, impĂ©tueux, refusant de prendre conseil, mĂȘme dâEllen White. Il manquait de jugement, comme elle le lui dit un jour, et sur le plan des affaires, il se montrait absolument incapable de gĂ©rer une entreprise, quelle quâen soit lâimportance. Cependant, ses nombreux convertis adventistes et sa nomi-
nation de dirigeants pour ses «âŻĂ©glisesâŻÂ» sont des contributions valables et remarquables. De nombreux adventistes europĂ©ens font remonter leur foi Ă leurs ancĂȘtres, lesquels ont dĂ©couvert le message par lâentremise de «âŻfrĂšre CzechowskiâŻÂ». Ainsi, certains considĂšrent cet homme comme un don spĂ©cial de Dieu Ă lâĂglise adventiste Ă une Ă©poque oĂč elle en avait le plus besoin. Son Ćuvre en Europe fut un exemple de ce qui pouvait ĂȘtre fait. Dieu choisit Michael Czechowski, dans lâarĂšne europĂ©enne, et Hannah More, en Afrique, pour nous permettre de dĂ©marrer une mission mondiale. Aujourdâhui, avec une Ăglise de portĂ©e mondiale comptant plus de 17 millions de membres, desquels 90âŻ% se trouvent Ă lâextĂ©rieur des Ătats-Unis, il semble juste dâhonorer Michael Czechowski en tant que pionnier missionnaire, et en tant que prĂ©curseur du futur programme missionnaire mondial de lâĂglise adventiste. Postface Michael Czechowski mourut Ă lâĂąge de 57 ans, tout seul, Ă ce quâon sache, sans aucun honneur, dans un hĂŽpital viennois. Plus tragique encore, peut-ĂȘtre, est la pensĂ©e que le coroner ait Ă©crit dans son rapport que le dĂ©funt Ă©tait catholique, et que son lieu de rĂ©sidence Ă©tait «âŻinconnuâŻÂ». Michael Czechowski fut un adventiste non conformiste, un rebelle avec une cause rĂ©elle. Beaucoup de ceux qui connaissaient son histoire le tenaient pour saint. Quelle que fĂ»t sa rĂ©bellion, il ne quitta jamais lâĂglise et nâabandonna jamais la proclamation du message adventiste. Il ne fut pas non plus victime dâune instabilitĂ© spirituelle qui emportait maints rebelles notoires Ă tout vent de doctrine fascinante parce que nouvelle et hĂ©rĂ©tique. MalgrĂ© ses faiblesses, Dieu lâutilisa pour dĂ©marrer le programme missionnaire adventiste en Europe. Depuis son dĂ©cĂšs, nul autre pasteur adventiste nâa Ă©tĂ© tout Ă fait semblable Ă lui. n 1 L. R. Conradi, dans Historical Sketches of the Foreign Missions of Seventh-day Adventists, Imprimerie Polyglotte, BĂąle, Suisse, 1886, p. 251. 2 Le 3 aoĂ»t 1861, voir «âŻMichael Belina Czechowski, HĂ©ros ou rebelleâŻ? (1Ăšre partie)âŻÂ», AdventistWorld, aoĂ»t 2012, p. 24, 25. 3 Ellen G. White, Manuscript Releases, Silver Spring, Md., Ellen G. White Estate, vol. 7, 1990, p. 41. 4 Ellen G. White, Premiers Ă©crits, p. XXIII.
Nathan Gordon Thomas, titulaire dâun doctorat, est professeur Ă©mĂ©rite dâhistoire Ă lâInstitut dâenseignement supĂ©rieur Pacific Union Ă Angwin, en Californie, aux Ătats Unis. Octobre 2012 | Adventist World
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L A
B I B L E
R Ă P O N D
La Comment
les tribunaux fonctionnaient-ils aux jours de lâAncien TestamentâŻ?
justice biblique
Le droit de lâĂtat dâĂ©tablir, dâinterprĂ©ter et de faire respecter la loi joue un rĂŽle significatif dans toute sociĂ©tĂ©. Dans lâAncien Testament, le systĂšme judiciaire est difficile Ă dĂ©finir en dĂ©tail, bien que ses grandes lignes soient assez claires. Comme tout systĂšme judiciaire, celui en IsraĂ«l visait Ă rĂ©tablir la justice, lâharmonie sociale, et lâordre dans le cas dâune infraction au code civil ou criminel. En principe, le tribunal sâappliquait Ă trouver la vĂ©ritĂ© et Ă la rĂ©vĂ©ler dans le cadre dâune procĂ©dure juridique. 1. Depuis MoĂŻse jusquâaux juges. AprĂšs lâExode, MoĂŻse agit Ă titre de juge en IsraĂ«l (Ex 18.13,16). Il appliquait la justice selon la loi familiale ou tribale, oĂč le pĂšre de la famille Ă©tendue avait la responsabilitĂ© de prĂ©server la justice ou de la rĂ©tablir. Dans le cas de MoĂŻse, cette responsabilitĂ© devint trop lourde Ă porter. Un nouveau systĂšme fut donc mis en place. Il semble avoir influencĂ© le systĂšme judiciaire de tout lâAncien Testament (v. 17-27). Il se composait de trois Ă©lĂ©ments. PremiĂšrement, les gens devaient apprendre les lois qui rĂ©giraient cette nouvelle sociĂ©tĂ© afin de se comporter de façon responsable. DeuxiĂšmement, on Ă©tablit des cours infĂ©rieures partout dans le camp. La juridiction de ces cours se limitait aux causes mineures. On sĂ©lectionnait soigneusement les juges, lesquels devaient craindre Dieu et ĂȘtre fiables sur les plans Ă©thique et moral (v. 21). TroisiĂšmement, il y avait une cour supĂ©rieure oĂč MoĂŻse agissait Ă titre de juge. Il ne sâagissait pas dâune cour dâappel, mais dâune cour oĂč lâon sâappliquait Ă rĂ©soudre les causes majeures (v. 22). Avant lâentrĂ©e des IsraĂ©lites en Canaan, le systĂšme judiciaire fut lĂ©gĂšrement modifiĂ© (Dt 17.8-13). On Ă©tablit les cours infĂ©rieures dans les villes ou aux portes de la ville (v. 2âŻ; Rt 4.1-12). Les juges Ă©taient probablement des anciens de la ville. La cour supĂ©rieure, elle, fut Ă©tablie sur le site du sanctuaire. Câest lĂ quâon traitait des cas «âŻde meurtre, de diffĂ©rend ou de dommage corporelâŻÂ» (Dt 17.8, NBS). La dĂ©cision juridique finale Ă©tait toujours prise par un juge et un prĂȘtre (v. 9). Pendant la pĂ©riode des juges, il y eut des juges dans tout le pays (Jos 24.1), et certains se dĂ©marquĂšrent par leur charisme (Jg 4.4,5âŻ; 1 S 8.1-13).
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2. Le roi en tant que juge. Lorsque les IsraĂ©lites rĂ©clamĂšrent un roi pour les juger, la monarchie fut instaurĂ©e en IsraĂ«l (1 S 8.20âŻ; 1 R 3.9). Ainsi, le roi devint le juge du pays (voir 2 S 15.4), sans pouvoir agir seul, toutefois. David dĂ©signa des juges (1 Ch 26.29) pour officier sans doute dans les cours infĂ©rieures. La cour du roi Ă©tait rĂ©servĂ©e pour les cas plus difficiles, et peut-ĂȘtre pour les appels (2 S 14.5-10). Il est difficile de savoir comment la cour du roi fonctionnait, mais les rĂ©formes juridiques instituĂ©es par Josaphat pourraient nous aider Ă comprendre. «âŻIl Ă©tablit des juges dans toutes les villes fortes du pays de JudaâŻÂ» (2 Ch 19.5). Ă JĂ©rusalem, la cour supĂ©rieure se composait de sacrificateurs, de LĂ©vites, et de certains des «âŻchefs de maisons paternelles dâIsraĂ«lâŻÂ» (v. 8âŻ; les anciens). Elle se chargeait des causes plus difficiles, rĂ©fĂ©rĂ©es peut-ĂȘtre par les cours infĂ©rieures (v. 10), ce qui pouvait inclure des causes religieuses, civiles, et criminelles. Le roi nomma ses reprĂ©sentants Ă cette cour supĂ©rieure (v. 11). Il exerçait certainement sa propre autoritĂ© judiciaire, mais nous manquons de dĂ©tails spĂ©cifiques Ă ce chapitre. 3. Signification thĂ©ologique. En IsraĂ«l, Dieu Ă©tait le Juge suprĂȘme, non seulement de son peuple, mais de toute la terre. Il Ă©tait le seul capable de restaurer Ă la sociĂ©tĂ© et au pays la justice, lâharmonie, et la plĂ©nitude. Les juges Ă©taient dĂ©signĂ©s non pour prononcer des jugements, mais pour lâĂternel, «âŻqui sera prĂšs de vous quand vous les prononcerezâŻÂ» (v. 6). Dans le Nouveau Testament, JĂ©sus assume le rĂŽle de Dieu en tant que Juge universel. Il est le Juge, le PrĂȘtre, et le Roi. Par son sacrifice, il a rĂ©vĂ©lĂ© le caractĂšre pernicieux du mal et lâamour de Dieu. Il peut donc prononcer un verdict final contre ses ennemis et en faveur de son peuple dans la cour suprĂȘme de lâunivers â le temple cĂ©leste. n
Angel Manuel RodrĂguez habite au Texas, aux Ătats-Unis, depuis quâil a pris sa retraite Ă titre de directeur de lâInstitut de recherche biblique de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale.
Ă tude
biblique
H e c t o r
L a n d a e t a
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vous de
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L
a capacitĂ© de choisir â lâun des dons les plus puissants que notre CrĂ©ateur rempli dâamour nous a accordĂ©s â est programmĂ©e dans notre cerveau. En nous crĂ©ant, Dieu a voulu nous donner la puissance de choisir mĂȘme en sachant que de temps Ă autre, nous ferions des choix malsains et destructeurs. II savait que sâil nous privait de la capacitĂ© de choisir parce que nous ne lâexercerions pas convenablement, nous serions davantage des robots que des humains. Le choix constitue lâessence mĂȘme de ce que signifie ĂȘtre crĂ©Ă© Ă lâimage de Dieu. Ainsi, une grande partie de notre bonheur dans cette vie et dans celle Ă venir dĂ©pend des choix que nous faisons. Ce mois-ci, nous allons Ă©tudier la capacitĂ© de choisir â ce don extraordinaire de Dieu.
1 Lisez GenĂšse 1.26âŻ; 2.16, 17âŻ; 3.1-5. En quels termes le livre de la GenĂšse nous rĂ©vĂšle-t-il un CrĂ©ateur rempli dâamour qui, dĂšs le dĂ©but, a donnĂ© Ă Adam et Ă Ăve la capacitĂ© de choisirâŻ? La consĂ©quence des mauvais choix de nos premiers parents fut dĂ©vastatrice. Elle affecta non seulement leur avenir immĂ©diat, mais aussi lâavenir de la race humaine tout entiĂšre. Nos choix ont, eux aussi, des consĂ©quences Ă©ternelles.
2 Lisez DeutĂ©ronome 6.18, 23, 24âŻ; 12.28âŻ; 28.1-13. Dans lâAncien Testament, que promit Dieu aux IsraĂ©lites qui choisiraient le sentier de lâobĂ©issanceâŻ? Quels sont les rĂ©sultats de lâobĂ©issance aux lois de Dieu et de lâapplication des principes de son royaumeâŻ? 3
Lisez DeutĂ©ronome 30.19, 20. Quel poignant appel Dieu fit-il Ă IsraĂ«lâŻ? Bien que nous soyons sujets Ă des facteurs hĂ©rĂ©ditaires et environnementaux Ă©chappant Ă notre contrĂŽle, notre dĂ©cision de suivre les principes Ă©ternels et vivifiants de Dieu nous procure dâabondantes bĂ©nĂ©dictions.
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Lisez lâappel de MoĂŻse (Ex 32.26), de JosuĂ© (Jos 24.15), et dâĂlie (1 R 18.21). Quâont en commun ces appelsâŻ? Que nous rĂ©vĂšlent-ils sur lâimportance des bons choixâŻ? Les prophĂštes bibliques confrontĂšrent rĂ©guliĂšrement lâapostasie en exhortant puissamment les IsraĂ©lites Ă abandonner leur comportement coupable et Ă revenir Ă Dieu. Qui dit changement dit choix. Par consĂ©quent, si nous dĂ©sirons faire des changements positifs dans notre vie, nous devons faire des choix positifs.
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Lisez Jean 7.17âŻ; 9.35-41. Que nous rĂ©vĂšlent ces dĂ©clarations de JĂ©sus sur lâimportance de faire de bons choixâŻ? Comprendre le plan du salut nâest pas une simple affaire dâintelligenceâŻ; encore faut-il «âŻchoisirâŻÂ» de faire la volontĂ© de Dieu. Quand nous choisissons de faire tout ce que Dieu demande, et que nous nous engageons Ă lui plaire en toutes choses, la lumiĂšre de sa vĂ©ritĂ© dissipe les tĂ©nĂšbres et nous comble de bĂ©nĂ©dictions.
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Lisez Romains 12.1, 2 et Philippiens 2.5. En quels termes lâapĂŽtre Paul invite-t-il les croyants de Rome et de Philippes Ă souligner lâimportance de faire des choix positifsâŻ? Pour vivre, Ă qui devons-nous plaireâŻ?
7 La GenĂšse, premier livre de la Bible, nous rĂ©vĂšle le mauvais choix dâAdam et dâĂve. En quels termes lâApocalypse, dernier livre de la Bible, nous appelle-t-elle Ă faire des choix positifsâŻ? Dâun bout Ă lâautre des Ăcritures, Dieu appelle son peuple Ă faire des choix positifs. Il convainc ses enfants par son Esprit et les instruit par sa Parole (Jn 16.7-13âŻ; 2 Tm 3.16,17). MĂȘme sâil dĂ©sire nous donner la vie en abondance, jamais il ne nous forcera dans nos choix, jamais il ne nous contraindra Ă faire sa volontĂ©. Il nous permet de choisir librement pour que nous rĂ©coltions les bienfaits extraordinaires qui dĂ©coulent des choix positifs. n
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DES IDĂES Ă PARTAGER
En lisant cet article, jâai Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e et profondĂ©ment Minot Sungoh, Shillong, Meghalaya, Inde
Courrier La rĂ©crĂ©ation chrĂ©tienne Lâarticle intitulĂ© «âŻLa rĂ©crĂ©ation chrĂ©tienneâŻÂ» (juillet 2012) est merveilleuxâŻ! Câest formidable de savoir que notre prĂ©sident de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale aime les rĂ©novations, le jardinage, et les concombres. AprĂšs avoir lu son article, nous avons rĂ©coltĂ© 73 concombres dans notre jardin. Quelle bĂ©nĂ©dictionâŻ! Et quelle pause-dĂ©tente pour lâingĂ©nieur rivĂ© Ă son ordi que je suisâŻ! Le caractĂšre chinois utilisĂ© pour le mot bĂ©nĂ©diction ditâŻ: «âŻDieu, premier, personne, jardinâŻÂ». Dieu crĂ©a Adam et en fit un jardinier bĂ©ni. Au ciel, nous serons tous des jardiniers et des charpentiersâŻ: «âŻIls ne bĂątiront pas des maisons pour quâun autre les habite, ils ne planteront pas des vignes pour quâun autre en mange le fruitâŻÂ» (Es 65.22). Jâattends avec impatience le jour oĂč je pourrai partager des cornichons polonais cĂ©lestes. Tous les jardiniers seront invitĂ©s. MaranathaâŻ! Andrzej Butscher Solothurn, Suisse
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Adventist World | Octobre 2012
Nimrod Jâai Ă©tĂ© plutĂŽt surpris de ce quâAngel RodrĂguez, dans son article sur Nimrod intitulĂ© «âŻQui est ce âvaillant chasseurââŻ?âŻÂ» (juillet 2012), nâa pas mentionnĂ© la seule structure construite par Nimrod que lâon retrouve encore sur nos cartes modernes, mĂȘme sur la carte de ma Bible. Cette structure, câest le mur mĂ©dian. Nimrod Ă©tait un puissant chasseur, et il construisit un mur entre le Tigre et lâEuphrate pour piĂ©ger les animaux quâil chassait. Je trouve que câest un dĂ©tail archĂ©ologique fascinant qui rĂ©vĂšle les exploits de ce puissant chasseur dâautrefois. John McConnell C itrus Heights, Californie, Ătats-Unis La foi. Tout simplement. Jâai vraiment eu du plaisir Ă lire lâarticle intitulĂ© «âŻLa foi. Tout simplement.âŻÂ», de Gerald A. Klingbeil (juin 2012). Jâai regardĂ© la premiĂšre Ă©mission sur Internet. Bien que je ne parle pas lâallemand, jâai quand mĂȘme reçu une bĂ©nĂ©diction. Jâai trouvĂ© le format excellent et digne dâĂȘtre copiĂ© aux Ătats-Unis.
JâapprĂ©cie vraiment le ministĂšre de Matthias MĂŒller, de Klaus Popa, et de leur Ă©quipe. Puisse Dieu bĂ©nir abondamment ce ministĂšreâŻ! K ellie Rodman Par courriel EspĂ©rer envers et contre tout Lâarticle «âŻEspĂ©rer envers et contre toutâŻÂ», de Olen Netteburg (mai 2012) est formidableâŻ! En lisant cet article, jâai Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e et profondĂ©ment touchĂ©e. Lâesprit de service et la consĂ©cration de ces gens qui donnent de lâespĂ©rance Ă ceux qui ont besoin de Dieu mâont impressionnĂ©e. Puisse Dieu continuer de bĂ©nir ces professionnels de la santĂ©. Minot Sungoh Shillong, Meghalaya, Inde Le sorcier guĂ©risseur Dans lâarticle «âŻLe sorcier guĂ©risseurâŻÂ» de Wellesley Muir (mars 2012), les efforts extraordinaires des missionnaires mâont enthousiasmĂ©e. Toutes mes fĂ©licitations pour cet excellent article. Je suis une fidĂšle lectrice de Adventist World. MerciâŻ! Que Dieu vous accompagne dans votre ministĂšre. Irma Duerto Par courriel
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Courrier â Faites-nous parvenir vos lettres Ă âŻ: letters@ adventistworld.org. RĂ©digez votre lettre clairement et tenez-vous en Ă lâessentiel, 100 mots maximum. Nâoubliez pas dâindiquer le titre de lâarticle et la date de publication. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, lâĂtat, et le pays dâoĂč vous nous Ă©crivez. Au besoin, les lettres seront modifiĂ©es pour des raisons de clartĂ© et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute dâespace.
B e r n a d e t t e
RĂPONSE : Au Maroc, des gens attendent quâon leur vienne en aide lors dâun programme sur la santĂ© organisĂ© de concert par des adventistes et des musulmans. Lâhistoire de la rubrique «âŻEn couvertureâŻÂ» de ce mois-ci vous en apprendra davantage sur lâĂ©vangĂ©lisation par la santĂ©.
Pour lâamour des grandes villes Tout en lisant lâarticle «âŻPour lâamour des grandes villesâŻÂ» de Ted N. C. Wilson (octobre 2011), une idĂ©e mâest venue Ă lâesprit. En juin dernier, alors que je faisais du colportage Ă©vangĂ©lique au New Jersey, jâai eu lâoccasion de visiter New York. Tandis que je marchais dans les avenues de Manhattan, jâai vu de nombreuses personnes de toutes les nationalitĂ©s. Et je me suis ditâŻ: Nous devrions Ă©vangĂ©liser ces gens. Ils ont besoin de connaĂźtre JĂ©sus et son amour. Câest alors que je me suis souvenu dâune activitĂ© que nous avons faite sur une route principale Ă Porto Rico, lĂ oĂč jâĂ©tudie. Cette activitĂ© intitulĂ©e «âŻLa route de la priĂšreâŻÂ» est fort simpleâŻ: un groupe de jeunes se tient sur la route avec des banniĂšres sur lesquelles est Ă©critâŻ: «âŻNous voulons prier pour vousâŻÂ», «âŻPriez pour votre familleâŻÂ», «âŻArrĂȘtez-vous juste une minuteâŻÂ», «âŻNous voulons prier pour votre relationâŻÂ», etc. Ceux qui sâarrĂȘtent font la connaissance des jeunes, lesquels prient avec eux et leur lisent des promesses bibliques. AprĂšs avoir priĂ© pour leurs besoins, ils leur remettent un exemplaire de Vers JĂ©sus ou dâun autre livre. Nous pourrions faire quelque chose de semblable dans la «âŻgrosse pommeâŻÂ». Gustavo Mujica MayagĂŒez, Porto Rico
F aya r d
touchée.
top Voici les divisions de lâĂglise adventiste ayant le taux dâaccession (nouveaux membres) le plus Ă©levĂ©âŻ: 10,4
%
Division sud-américaine (SAD)
8,9
%
Division Afrique australe/océan Indien (SID)
7,0
%
Division Asie-Pacifique Sud (SSD)
6,0
% Division
5,9
%
du centre-est de lâAfrique (ECD)
Division interaméricaine (IAD) Octobre 2012 | Adventist World
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DES IDĂES Ă PARTAGER CENTRE
DE
RECHERCHE
ADVENTISTE
eux D mieux quâune valent
Il y a
a n s 22 1 L
e 20 octobre 1890, le Pitcairn (une goĂ©lette) quitta le port dâOakland, en Californie, aux Ătats-Unis. NommĂ© dâaprĂšs lâĂźle du Pacifique Sud sur laquelle les survivants du H. M. S. Bounty dĂ©barquĂšrent aprĂšs leur cĂ©lĂšbre mutinerie, le Pitcairn transporta des missionnaires adventistes jusquâaux Ăźles du Pacifique Sud de 1890 Ă 1900. Câest lors de la session de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale dâoctobre 1889 quâon dĂ©cida de construire un bateau missionnaire. Les offrandes de lâĂcole du sabbat couvrirent les frais de construction, laquelle commença peu aprĂšs la session. Tout dâabord, on pensa appeler le bateau Glad Tidings (Bonne nouvelle), mais aprĂšs mĂ»re rĂ©flexion, le comitĂ© des missions Ă©trangĂšres opta pour Pitcairn. La construction du Pitcairn sâacheva en automne 1890. Lors de son premier voyage, les coĂ»ts de construction, dâameublement, de diverses dĂ©penses, et de caisses de livres pour lâĆuvre missionnaire sâĂ©levĂšrent Ă 22âŻ098.35âŻ$US. Le 25 septembre 1890, on tint une cĂ©rĂ©monie dâinauguration du Pitcairn lors du camp-meeting de la Californie. Cet Ă©vĂ©nement attira environ 1âŻ500 personnes. â Robert Costa
Deux bananes seulement fournissent suffisamment dâĂ©nergie pour une session intensive dâexercice de 90 minutes. Contenant trois sucres naturels â le sucrose, le fructose, et le glucose â combinĂ©s avec des fibres, les bananes fournissent instantanĂ©ment une dose substantielle et soutenue dâĂ©nergie.
SourceâŻ: www.healthassist.net/facts/interesting-facts.shtml P HOTO⯠: D a v i d G u g l i e l m o , MODI F ICATION NUMĂRI Q UE
PriĂšre w
LOUANGE Je remercie Dieu de ce que jâaie pu assister au camp-meeting cette annĂ©e. CâĂ©tait Ă©difiant, encourageant, et enrichissant. Jâai eu lâoccasion de renouveler ma relation avec le Seigneur. Uche, Royaume-Uni
Je souffre dâun ulcĂšre et dâautres problĂšmes physiques. Sâil vous plaĂźt, priez pour moi Ă cet Ă©gard. Priez aussi pour que je
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trouve un adventiste sincĂšre avec qui partager ma vie. Lelylynn, Philippines
Jâaccomplis un ministĂšre Ă©vangĂ©lique dans des villages reculĂ©s. Nous prĂ©voyons tenir une campagne dâĂ©vangĂ©lisation de deux jours en novembre. Je vous demande de prier pour moi, pour ma famille, et pour notre ministĂšre. Isaac, Inde
Jâai deux requĂȘtes de priĂšres. PremiĂšrement, priez pour ma relation avec JĂ©sus. Elle est chancelante depuis un certain temps Ă cause de certains comportements pĂ©cheurs de ma part. DeuxiĂšmement, priez pour que je trouve suffisamment dâargent pour vivre et pour payer mes frais de scolaritĂ©. Mcloud, Malawi
« Oui, je viens bientÎt... »
ça dans des
pois Les pois chiches (Ă©galement appelĂ©s haricots garbanzo, haricots ceci, haricots chana) contiennent deux fois plus de protĂ©ines que le maĂŻs et quatre fois plus de fibres que le riz brun. P HOTO⯠: SAN J AY ACHARYA MODI F ICATION NUMĂRI Q UE
MĂȘme si vous ĂȘtes ĂągĂ© et sans travail, rĂ©jouissez-vous de ce que vous avez eu la possibilitĂ© dâatteindre un Ăąge avancĂ©. âP asteur David Barute, au camp-meeting de Rumonge, Ă Bujumbura, au Burundi, en juillet 2012.
Je combats actuellement les puissances des ténÚbres qui se manifestent à travers mon ancien employeur. Nous nous retrouverons bientÎt devant les tribunaux. Malheureusement, mon avocat ne veut plus me défendre. Je compte sur vos priÚres. Judith, Angleterre
Sâil vous plaĂźt, priez Dieu de diriger ma vie, et pour quâil nous montre, Ă ma femme et Ă moi, oĂč nous devons aller. Erich, Pologne PriĂšre & louange â Soyez bref et concis, 50 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requĂȘtes seront modifiĂ©es pour des raisons de clartĂ© et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requĂȘte, nous ne pouvons cependant les publier toutes. Faites-nous parvenir vos requĂȘtes de priĂšre et vos remerciements pour les priĂšres exaucĂ©es par courrielâŻ: prayer@adventistworld.orgâŻ; par faxâŻ: 1-301-680-6638âŻ; ou par la posteâŻ: Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 U.S.A.
Nous avons pour mission dâexalter JĂ©sus-Christ et dâunir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espĂ©rance les adventistes du septiĂšme jour de toute la planĂšte. Ăditeur Adventist World est une revue internationale de lâĂglise adventiste du septiĂšme jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale des adventistes du septiĂšme jour en est lâĂ©diteur. Ăditeur exĂ©cutif et rĂ©dacteur en chef Bill Knott Ăditeur adjoint Claude Richli Directeur international de la publication Chun, Pyung Duk ComitĂ© de publication Ted N. C. Wilson, prĂ©sident ; Benjamin D. Schoun, vice-prĂ©sident ; Bill Knott, secrĂ©taire ; Lisa Beardsley-Hardy ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique ComitĂ© de coordination de Adventist World Lee, Jairyong, prĂ©sident ; Akeri Suzuki ; Kenneth Osborn ; Guimo Sung ; Chun, Pyung Duk ; Han, Suk Hee RĂ©dacteurs basĂ©s Ă Silver Spring, au Maryland (Ătats-Unis) Lael Caesar, Gerald A. Klingbeil (rĂ©dacteurs en chef adjoints), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi, Mark A. Kellner, Kimberly Luste Maran RĂ©dacteurs basĂ©s Ă SĂ©oul, CorĂ©e Chun, Pyung Duk ; Chun, Jung Kwon ; Park, Jae Man RĂ©dacteur en ligne Carlos Medley Coordinatrice technique et service au lectorat Merle Poirier RĂ©dacteur extraordinaire Mark A. Finley Conseiller principal E. Edward Zinke Directrice des finances Rachel J. Child Adjointe Ă la rĂ©daction Marvene Thorpe-Baptiste Assistante du rĂ©dacteur Gina Wahlen Conseil de gestion Jairyong Lee, presidentâŻ; Bill Knott, secrĂ©taireâŻ; P. D. Chun, Karnik Doukmetzian, Suk Hee Han, Kenneth Osborn, Juan Prestol, Claude Richli, Akeri Suzuki, DâofficeâŻ: Robert Lemon, G. T. Ng, Ted N. C. Wilson Direction artistique et graphisme Jeff Dever, Brett Meliti Consultants Ted N. C. Wilson, Robert E. Lemon, G. T. Ng, Guillermo E. Biaggi, Lowell C. Cooper, Daniel R. Jackson, Geoffrey Mbwana, Armando Miranda, Pardon K. Mwansa, Michael L. Ryan, Blasious M. Ruguri, Benjamin D. Schoun, Ella S. Simmons, Alberto C. Gulfan Jr., Erton Köhler, Jairyong Lee, Israel Leito, John Rathinaraj, Paul S. Ratsara, Barry Oliver, Bruno Vertallier, Gilbert Wari, Bertil A. Wiklander Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicitĂ©s. Adressez toute correspondance rĂ©dactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rĂ©daction : (301) 680-6638 Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirĂ©s de la Bible Segond rĂ©visĂ©e 1978 (Colombe). Adventist World paraĂźt chaque mois et est imprimĂ© simultanĂ©ment dans les pays suivants : CorĂ©e, BrĂ©sil, IndonĂ©sie, Australie, Allemagne, Autriche et Ătats-Unis dâAmĂ©rique.
Vol. 8, nÂș 10
Octobre 2012 | Adventist World
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