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Edoardo Mortara sur le podium mondial

Une nouvelle victoire à Séoul pour Edoardo Mortara, sa quatrième de la saison n’a malheureusement pas suffit au Genevois pour décrocher la couronne mondiale de formule E, finalement revenue au Belge Stoffel Vandoorne. Par Gérard Vallat

Troisième du championnat du monde de formule E, Edoardo Mortara termine une nouvelle fois sur le podium, après un titre de vice-champion enregistré la saison passée. Pourtant, tout avait plutôt très bien commencé pour notre compatriote, avec une probante première victoire, dès le début de l’exercice, sur le circuit de Diriyah, dans les Émirats. En verve, le pilote Venturi signait un nouveau succès à Berlin, sur l’ancien aéroport de Tempelhof, qu’il enchaînait avec une deuxième place lors de la seconde course du meeting allemand. Ensuite, à Jakarta, c’est sur la troisième marche de la boîte qu’il montait, prenant ainsi la tête du championnat. Rendez-vous suivant, au début de l’été à Marrakech, où Edo Mortara enfonçait le clou en s’imposant pour la troisième fois de sa brillante campagne 2022. S’ensuivait alors une série noire sur les rendez-vous de New York et Londres, qui semblait se poursuivre lors de l’ultime rendez-vous de Séoul, véritables montagnes russes émotionnelles. «Je peux dire que Séoul a été un week-end mouvementé et riche en émotions. Nous avons découvert un circuit aux caractéristiques particulières, dont une première partie très étroite, avec un tarmac différent dans le stadium, ce qui provoquait des modifications de grip assez surprenantes. La seconde partie assez rapide qui me rappelait Macao. Le premier jour, j’ai connu un peu de malchance en qualification, parce que je fais premier de mon groupe, ce qui s’est avéré assez compliqué du fait que les conditions météo ont changé. Les pilotes du groupe B ont eu des conditions de pluie, durant 20 minutes, pendant lesquelles ils ont roulé. Les circonstances ont fait que mon groupe n’avait pas d’expérience sur le mouillé et que je passais premier. De ce fait, face à un pilote qui avait l’avantage de connaître la piste mouillée, je me suis fait éliminer, alors que je pense avoir le potentiel de me qualifier en première ligne sur piste sèche. Bref, je suis parti 6e, et, en course, je me fais accrocher par Jean-Eric Vergne, ce qui provoque une crevaison lente et mon abandon. Dommage, j’aurais pu viser le podium. Le lendemain, tout s’est magnifiquement déroulé, avec une très bonne voiture qui me permet de gagner cette dernière course de la saison, la centième de la formule E et la dernière de cette génération de voitures. Au bilan, des hauts et des bas, des satisfactions, mais aussi le sentiment d’être passé à côté de quelque chose d’important. Comme on dit, nous reviendrons plus forts !»

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Sébastien Buemi : Saison difficile

Cet exercice 2022 aura certainement été le plus compliqué pour Sébastien Buemi, qui a bouclé sa saison au quinzième rang final avec un maigre score de trente points glanés avec toute la difficulté imposée par une Nissan largement au-dessous du lot face à la concurrence. Une fin de bail avec son employeur Nissan e.dams un peu décevante pour le champion de la saison 2016, également détenteur du nombre de victoires après être monté à treize reprises sur la plus haute marche du podium.

La saison prochaine, l’Aiglon évoluera dans les rangs de l’équipe chinoise Envision, qui utilisera le power train Jaguar. Un gage de compétitivité pour notre compatriote qui compte bien revenir au plus haut niveau la saison prochaine. Un dixième exercice pour la discipline qui verra débuter une nouvelle génération de formule E dont l’une des caractéristiques est de développer 470 chevaux, contre 335 pour l’actuelle. Début des hostilités en janvier 2023, il va y avoir du sport !

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