FLEET 150 FR

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Data et open-source

e-Credits Batteries Lithium-Soufre (Li-S)

Les services connectés Fast food pour EV

Le nouveau dictionnaire de gestion

‱ ATN : un dossier ficelĂ© soumis au marchandage

‱ Composition du prix de recharge : les responsables fleet ont du pain sur la planche

‱ Une voiture de sociĂ©tĂ© chinoise ?

SUJETS FLEET AUTO

Les gestionnaires de flottes hésitent encore ...

‱ Quelle est la quantitĂ© d’IA dans votre voiture ?

‱ Premiùres : Renault 5 E-Tech Electric – Dacia Spring

« La voiture de société génÚre 6 à 7 milliards d'euros par an » d'euros par an »

‱ Tests: Volvo EX30 – Toyota C-HR – BYD Seal –

Subaru Crosstrek – BMW i5

Frank Van Gool directeur général Renta

#150
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AU OMOB E V AUTO AUTOTRENDS AU OCAR AUTOMOBIL-VOX AUTOP S T A LAUTOMOBILEMA ZNE UTO E V B L GARE

Realpolitik

A l’approche des Ă©lections, les politiciens veulent braquer les projecteurs sur la rĂ©munĂ©ration alternative prĂ©fĂ©rĂ©e des Belges. Il faut dire que de nombreux conducteurs de voitures de sociĂ©tĂ© figurent parmi leur Ă©lectorat et ceux-ci aimeraient savoir Ă  quelle sauce ils vont ĂȘtre mangĂ©s, ou pas.

Plusieurs de ces politiciens ont rĂ©pondu prĂ©sent Ă  l’Automotive eMotion Summit, organisĂ© par Febiac fin fĂ©vrier. J’ai Ă©coutĂ© attentivement ce qu’ils avaient Ă  dire. Outre l’autoglorification inĂ©vitable, la question de fond Ă©tait : supprimer ou pas ? La tendance Ă©tait claire : les charges fiscales sur le travail sont si Ă©levĂ©es que la voiture de sociĂ©tĂ© reste plus que jamais le moyen pour l’entreprise de rĂ©munĂ©rer (alternativement) les employĂ©s de maniĂšre correcte. Compte tenu de la gigantesque dette nationale, les futurs gouvernements n’auront pas d’autre choix que de taxer (trop) lourdement le travail dans les annĂ©es Ă  venir. Les commentaires des politiciens allaient tous dans le mĂȘme sens : en termes budgĂ©taires, les finances publiques sont dans une impasse. La voiture de sociĂ©tĂ© va donc rester un bastion de la politique RH des entreprises.

Cela signifie-t-il que la voiture de sociĂ©tĂ© restera hors d’atteinte lors de la prochaine lĂ©gislature ? Pour le savoir, il faudrait ĂȘtre devin et surtout cela dĂ©pendra de la coalition qui se dĂ©gagera. En tout cas, le contexte ne changera pas, donc je suis assez serein. D’autant que la voiture de sociĂ©tĂ© joue un rĂŽle crucial dans l’écologisation du parc automobile. Impossible de l’ignorer. En outre, il y a suffisamment de « concurrence » de la part des vĂ©los d’entreprise et du budget mobilitĂ©. Et c’est une bonne chose. Libre choix. Tant qu’une augmentation de salaire classique coĂ»tera un bras aux entreprises – tout en laissant des miettes Ă  l’employĂ© -, toutes les alternatives fiscalement avantageuses seront toujours plus attrayantes.

Philip De Paepe

Rédacteur en chef philip.depaepe@effectivemedia.be

Mika Tuyaerts, Alain Vandersande EXECUTIVE CREATIVE DIRECTOR Peter Meyskens

CHIEF EXECUTIVE OFFICER Philippe Quatennens ADVERTISING MANAGER Nancy Gryson - 0498 120 101 - nancy.gryson@effectivemedia.be, Patrick Quatennens0478 22 23 33 - patrick.quatennens@effectivemedia.be ABONNENMENTS & CHANGEMENTS D’ADRESSE info@effectivemedia.be EDITEUR RESPONSABLE Philippe Quatennens - Mobility Media Centre - Z.1. Researchpark 20 - 1731 Zellik FLEET.be - effectivemedia.be © Effective media 2024 Aucune partie du prĂ©sent ouvrage ne peut ĂȘtre reproduite et / ou rendue publique sous forme imprimĂ©e, photocopiĂ©e, microfilmĂ©e, ou sous quelque autre forme que ce soit, sans l’autorisation Ă©crite prĂ©alable de l’éditeur.

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6 SPOTLIGHT

Avantage de toute nature

Un dossier ficelé soumis au marchandage

9 HUMEUR

La problématique de la mobilité en quelques questions !

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FLEET UPDATE

Quid novis dans le secteur fleet et auto ?

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FLEET PEOPLE

12 Frank Van Gool – Renta: Renta : « La voiture de sociĂ©tĂ© gĂ©nĂšre 6 Ă  7 milliards d'euros par an »

16 Hans-Erik Jonscher –Stellantis & You:

« 75 % des clients pensent que le prix fixe est une bonne idée »

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FLEET EVENTS

FLEET Manager Of The Year: Un recordman, un chef étoilé et de nombreux lauréats!

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FLEET MANAGEMENT

20 Composition du prix de recharge : les responsables fleet ont du pain sur la planche

22 Fast food pour EV Make your choice

28 Une voiture de société chinoise Les gestionnaires de flottes doutent encore

26

FLEET RESEARCH

26 Qui proïŹte des e-crĂ©dits ? Le client ou le fournisseur de recharge ?

30 Automotive eMotion Summit Supprimer les voitures de société ? Irréaliste !

36 CECRA: ÉgalitĂ© pour tous face aux data

38 Quelle est la quantitĂ© d’IA dans votre voiture ?

40 Quelles batteries dans les EV d’aujourd'hui ?

48 Les services connectés

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FLEET AUTO

42 Renault 5 E-Tech Electric (Re)devenir une icĂŽne

43 Dacia Spring Rester le moins cher

44 L'actualité automobile la plus récente en bref !

46 Les essais que vous devez (re)lire sur FLEET.be

47 Essais vidéo : les tests les plus récents comme si vous y étiez

50

FLEET 2WHEELMOBILITY

E-bikes en 2024: voici les tendances !

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO - FLEET 151 - JUIN 2024

‱ Dossier motos : motos et scooters pour les trajets quotidiens, fiscalitĂ©

‱ Batteries des VE : durĂ©e de vie et garanties

‱ PME et voitures de sociĂ©tĂ© : fiscalitĂ©, offre produit

5 150 MARS 2024 SOMMAIRE
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Avantage toute nature

Un dossier ficelé soumis au marchandage

Demandez Ă  10 gestionnaires ce qu'ils considĂšrent comme important lors de l'Ă©laboration d'une fleetpolicy et 9 d'entre eux vous rĂ©pondront que le cadre juridique en fait trĂšs largement partie. Avec le verdissement annoncĂ© du parc automobile et le cadre fiscal qui l'accompagnait, le ministre des Finances Vincent Van Peteghem avait Ă©laborĂ© une rĂ©glementation solide qui offrait aux entreprises une sĂ©curitĂ© juridique pour les annĂ©es Ă  venir. Jusqu'Ă  ce que l'Ă©cologie s’emballe, que la voiture de sociĂ©tĂ© « fossile » se retrouve mise Ă  l’écart et que son utilisateur doive payer la note, avec un avantage de toute nature solidement relevĂ© pour 2024. Une solution temporaire a pu ĂȘtre trouvĂ©e, mais il semble bien que le problĂšme rĂ©apparaitra de plus belle dĂšs l'annĂ©e prochaine


Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

A l'approche des Ă©lections, le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V) a pris des mesures pour limiter l'impact de l'augmentation de l’avantage toute nature (ATN) sur les salaires des employĂ©s. En rĂ©visant la mĂ©thode de calcul l’indice annuel de rĂ©fĂ©rence, qui reflĂšte le niveau moyen d'Ă©missions de CO2 pour les nouvelles immatriculations, il est parvenu Ă  limiter la hausse de ce fameux ATN pour 2024, avec des augmentations de l’ordre de + 5% Ă  + 10%, contrairement aux + 20% annoncĂ©s Ă  la base. Mais le ministre n’est pas Ă  encenser pour autant. En janvier, bon nombre d’entreprises et de secrĂ©tariats sociaux se sont en effet tirĂ©s les cheveux, dans l’incapacitĂ© de produire des fiches de salaire correctes. Le cadre juridique, ça vous dit quelque chose ?

Le WLTP comme levier Jusqu'Ă  prĂ©sent, on n’employait que les valeurs NEDC pour dĂ©terminer l’indice moyen des Ă©missions de CO2 utilisĂ© dans le calcul de l'avantage toute nature pour un vĂ©hicule de sociĂ©tĂ©. Étant donnĂ© qu’on immatricule de moins en moins de vĂ©hicules dits « Ă©nergivores », la moyenne des Ă©missions de CO2 baisse d’annĂ©e en annĂ©e, et de facto, fait grimper l'avantage toute nature

des voitures Ă  carburant fossile. Le gouvernement a donc mis en place une nouvelle rĂšgle, pour que l’indice annuel de CO2 ne soit plus uniquement calculĂ© sur la base de l'ancienne norme NEDC - qui n'est de toute maniĂšre plus communiquĂ©e par les constructeurs pour les nouveaux modĂšles – mais aussi sur celle de la nouvelle norme WLTP. Ainsi toutes les vĂ©hicules neufs sont pris

en compte, et non plus seulement 39 % du parc, comme c'était le cas auparavanlu. Dans cette nouvelle approche, la valeur NEDC est utilisée pour les voitures dont les émissions NEDC sont connues, soit globalement pour les voitures plus anciennes, tandis que la valeur WLTP est utilisée pour les voitures dont les émissions WLTP sont connues, ce qui est le cas pour toutes les

6
SPOTLIGHT
Avec sa roadmap fiscale vers l'Ă©lectrification, le ministre des Finances Vincent Van Peteghem semblait avoir trouvĂ© la voie idĂ©ale. Jusqu'Ă  ce que la voiture de sociĂ©tĂ© « fossile » soit tenue de payer l’addition.

Vincent Van Peteghem aurait pu garder ce dossier technique pour lui et son cabinet. Mais une fois le gĂ©nie sorti de sa lampe, il s’est rapidement transformĂ© en dossier symbolique pour certains partenaires de la coalition.

LE GÉNIE ET LA LAMPE

Vincent Van Peteghem aurait pu garder ce dossier technique bien au chaud dans son cabinet. Mais une fois que le gĂ©nie a pointĂ© le bout de son nez hors de sa lampe, il s’est rapidement transformĂ© en dossier symbolique pour certains partenaires de la coalition. Ecolo en tĂȘte, qui y a vu une bonne maniĂšre de faire aboutir d’autres projets. RĂ©sultat final ? L'exonĂ©ration fiscale de l'indemnitĂ© vĂ©lo passe de 2.500 Ă  3.500 euros tandis que les voyageurs en train peuvent compter sur d’autres avantages. Comme cette inflation qui n'est pas rĂ©percutĂ©e sur le prix des abonnements, dont 56 % sont aujourd’hui remboursĂ©s par les employeurs. Reste Ă  se demander Ă  quel marchandage se livrera notre prochain gouvernement fĂ©dĂ©ral sur cette question...

nouvelles voitures actuellement en vente. Pour les voitures Ă©lectriques, des Ă©missions nulles sont appliquĂ©es. Ceci permet de s'assurer que tous les vĂ©hicules rĂ©cemment immatriculĂ©s sont bien inclus dans le calcul de l’indice annuel, et d'Ă©viter en mĂȘme temps que les voitures Ă©lectriques aient un poids disproportionnĂ© dans la moyenne.

2025 : mĂȘme problĂšme, plus d’élections

Cette histoire nous montre qu’un homme politique est capable de se surpasser lorsqu’il s’agit de s’attirer les foudres d’un Ă©lectorat. Ce faisant, Vincent Van Peteghem a sans doute sauvĂ© les meubles, pour sa propre image autant que pour celle du gouvernement. Mais avec le verdissement (lire : l'Ă©lectrification) rapide du parc automobile au sein des entreprises, les spĂ©cialistes estiment que ce dossier reviendra comme un boomerang ... sur la table du prochain gouvernement fĂ©dĂ©ral. En effet, dĂšs l’annĂ©e prochaine, les consultants EY et la sociĂ©tĂ© de leasing Arval prĂ©voient une augmentation significative de l’ATN pour les voitures « fossiles », selon un article du journal Ă©conomique De Tijd. Ils Ă©voquent ainsi une surenchĂšre pouvant atteindre 40 % dans le pire des cas. Le coefficient de rĂ©fĂ©rence devrait ainsi augmenter et faire grimper les coĂ»ts pour les voitures Ă  moteur thermique en 2025. L'accĂ©lĂ©ration du verdissement du parc automobile cette annĂ©e (avec de plus en plus de voitures Ă©lectriques immatriculĂ©es) devrait faire baisser le coefficient de rĂ©fĂ©rence de -30 % Ă  -40 %, ce qui signifie une nouvelle (et forte) augmentation de l’ATN pour les vĂ©hicules

non Ă©lectriques. À titre d’exemple, on estime que l’ATN d'un BMW X1 Ă  essence devrait augmenter d'au moins 650 euros/an. Et pour un BMW X3 diesel, la douloureuse pourrait grimper de plus de 700 euros/an.

Le remĂšde ?

AccĂ©lĂ©rer l’électrification

Le seul moyen d'Ă©chapper Ă  cet emballement de l’ATN est Ă©vident : Ă©lectrifiez votre flotte dĂšs que possible. Bien sĂ»r, la transition est toujours plus facile Ă  dire qu'Ă  faire, surtout lorsqu'il s'agit de contrats de location prĂ©vus pour une certaine durĂ©e. Ceux qui sont coincĂ©s dans ce type de contrat n’auront sans doute d’autre choix que de payer la note, jusqu'Ă  pouvoir bifurquer vers l’électrique. Commander un vĂ©hicule Ă  carburant fossile aujourd'hui n'est Ă©videmment pas une bonne idĂ©e. La pĂ©nalitĂ© fiscale pour le conducteur ne faisant qu'augmenter dans les annĂ©es Ă  venir. Et la vision stratĂ©gique de Van Peteghem d’ĂȘtre finalement respectĂ©e. Le roadmap fiscal encourageant les flottes Ă  s’électrifier est une belle rĂ©alisation du ministre CD&V. Il est juste dommage qu'il se soit enfermĂ© dans un scĂ©nario prĂ©visible : il Ă©tait Ă©vident que l'Ă©lectrification accĂ©lĂ©rĂ©e allait avoir un impact nĂ©gatif sur l’ATN des vĂ©hicules Ă  carburant « classique ». Rien de surprenant en somme. Sauf qu’un travail de rĂ©flexion et un peu plus de proactivitĂ© aurait sans doute permis d’éviter tout ce tralala


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LA GESTION DE LA MOBILITÉ
 PARÉ POUR LE FUTUR

AVEC DES OUTILS DIGITAUX

Pour une mobilitĂ© tournĂ©e vers le futur, parlons aussi des solutions de recharge, des possibilitĂ©s de remboursements automatisĂ©s mais aussi de gestion de budgets de mobilitĂ©. Le rĂ©sultat : une politique de mobilitĂ© pensĂ©e Ă  l’épreuve du futur, pour vous et vos collaborateurs.

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La problématique de la mobilité en quelques questions ! (*)

La mobilitĂ© est un fait qui nous concerne tous. Nous sommes tous un jour ou l’autre piĂ©ton, cycliste, motocycliste ou juste usager des transports en commun. Avec des embouteillages qui coĂ»tent chaque annĂ©e 5 milliards d’euros et des transports publics subventionnĂ©s Ă  hauteur de milliards, la situation est loin d’ĂȘtre optimale dans notre pays. D’oĂč ces quelques questions qui se posent naturellement :

‱ Qui prend à cƓur le problùme des embouteillages au quotidien ?

‱ Devrions-nous faire davantage usage des data pour rĂ©soudre nos problĂšmes d’embouteillage ? AprĂšs tout, Google Maps et Waze fournissent des informations en temps rĂ©el sur le nombre de vĂ©hicules en circulation


‱ Les vĂ©hicules particuliers et ceux destinĂ©s au transport devraient-ils emprunter les routes Ă  des heures diffĂ©rentes ?

‱ Une politique organisĂ©e pour la livraison des achats en ligne s'impose-t-elle d’elle-mĂȘme ?

‱ Les voitures partagĂ©es ont-elles un vrai rĂŽle Ă  jouer dans l'amĂ©lioration de la mobilitĂ© ?

‱ Pourquoi les travaux routiers durent-ils toujours aussi longtemps en Belgique ? Y a-t-il suffisamment de coordination entre les diffĂ©rents services opĂ©rant dans une mĂȘme rĂ©gion ?

‱ La rĂ©gionalisation de la mobilitĂ© et de la fiscalitĂ© automobile Ă©tait-elle une bonne idĂ©e pour un petit pays comme la Belgique ?

‱ Nos ministres de la mobilitĂ© et des finances devraient-ils Ă©laborer ensemble un plan Marshall de la mobilitĂ© pour la Belgique ?

‱ Remplacer toutes les taxes liĂ©es Ă  l'automobile par un prix au kilomĂštre intelligent serait-il plus efficient et plus Ă©quitable socialement ?

‱ La SNCB, avec ses nombreux retards et actions de grùve, est-elle en train de pousser ses propres usagers vers la voiture ?

‱ Que faut-il faire pour que De Lijn/TEC/STIB deviennent des entreprises de transport public plus efficaces ?

‱ La politique fiscale trĂšs volatile en Belgique (et en Europe) met-elle en pĂ©ril le marchĂ© automobile ?

‱ N'est-il pas prĂ©fĂ©rable d'abolir les zones Ă  faibles Ă©missions, compte tenu de l'Ă©cologisation actuelle du parc automobile ?

‱ Les EV peuvent-ils s’imposer comme une alternative crĂ©dible pour les acheteurs privĂ©s, en termes d'autonomie comme de prix, d'ici 5 ans ?

‱ Faut-il encourager le travail à domicile ? Aprùs tout, le meilleur trajet est celui que l’on ne fait pas...

(*) Merci d’avance pour vos rĂ©ponses !

Retrouvez l'humeur souvent caustique de Philippe Quatennens sur l'actualité du secteur automobile dans chacune de nos éditions.

9 COLUMN
HUMEUR

Update

Combien vous coûtera votre ATN en 2024 pour votre voiture de société ?

AprĂšs des discussions manifestement acharnĂ©es autour de la taxation des voitures de sociĂ©tĂ© dans le chef de leurs utilisateurs, le gouvernement s’est finalement mis d’accord. Si l’ATN minimum augmente de 4%, celui des voitures thermiques enregistrera finalement cette annĂ©e quasiment un statu quo par rapport Ă  2023. Voici donc comment calculer votre ATN en 2024.

Smartphone Ă  la main ?

Retrait de permis !

Toute personne surprise en train d’utiliser un tĂ©lĂ©phone portable au volant doit non seulement payer 174 euros, mais aussi perdre immĂ©diatement son permis de conduire pendant 15 jours. C’est du moins ce qu’a dĂ©cidĂ© le parquet du Limbourg. Cette rĂšgle est Ă©galement en vigueur depuis peu en Flandre orientale et Ă  HalleVilvorde. Est-ce exagĂ©rĂ© ou non ?

Webfleet présente les 5 tendances phares pour la gestion des véhicules connectés professionnels en 2024

Webfleet, leader europĂ©en des solutions de gestion de flotte, prĂ©voit les prochaines tendances Ă  suivre pour la gestion des vĂ©hicules connectĂ©s en milieu professionnel pour l’annĂ©e 2024.

Les prix des voitures d’occasion baisseront-ils en 2024 ?

Le AUTO1 Group Price Index, qui montre l’évolution mensuelle des prix des vĂ©hicules d’occasion en Europe en s’appuyant sur les donnĂ©es de transaction des VO de AUTO1 Group, continue de montrer un environnement stable des prix en dĂ©cembre 2023. L’indice est passĂ© de 146,6 en novembre Ă  146,9 en dĂ©cembre, terminant l’annĂ©e avec une lĂ©gĂšre augmentation de 0,2 % d’un mois sur l’autre.

10 UPDATE
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Deux fois plus de travailleurs Ă  opter pour le budget mobilitĂ©. Voici la rĂ©gion oĂč il sĂ©duit le plus


La proportion de travailleurs bĂ©nĂ©ficiant d’un budget de mobilitĂ© a une nouvelle fois doublĂ© en 2023, passant de 0,2 % en 2022 Ă  0,4 % en 2023. Cela signifie qu’un travailleur sur 250 dispose aujourd’hui d’un budget de mobilitĂ©.

Rouler avec votre VE dans le froid ?

Voici les meilleurs et les pires modĂšles

Comme chaque annĂ©e, la FĂ©dĂ©ration norvĂ©gienne de l’automobile (NAF) a terminĂ© ses essais hivernaux de voitures Ă©lectriques. Par des tempĂ©ratures allant jusqu’à -10 degrĂ©s Celsius, 31 vĂ©hicules Ă©lectriques ont Ă©tĂ© envoyĂ©s sur les cols de montagne norvĂ©giens. Il est Ă©vident que les VE ne parcourent pas la distance indiquĂ©e dans ces conditions. Mais la mesure dans laquelle ces voitures rechargeables se sont Ă©cartĂ©es de leur consommation d’usine a variĂ© Ă©normĂ©ment.

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‱ Voici la couleur de voiture prĂ©fĂ©rĂ©e des EuropĂ©ens en 2023

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Le Groupe Beherman a conclu un accord avec Farizon pour l’importation de vĂ©hicules commerciaux Ă©lectriques pour le Benelux

‱ Interview Koen Mertens (Group Louyet) : “Une cotisation CO2 intĂ©ressante n’est pas toujours suffisante pour les hybrides rechargeables”

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FLEET IN BELGIUM WHO’S WHO

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‱ Jeu de chaises musicales chez Polestar. La marque suĂ©do-chinoise rĂ©organise sa structure et confie notamment un nouveau rĂŽle Ă  Kristof De Frenne, qui a rĂ©cemment Ă©tĂ© l’un des cinq nominĂ©s pour le titre de FLEET Manager of the Year.En effet, De Frenne endosse la responsabilitĂ© de Remarketing Manager chez Polestar. Bart Vranckx lui succĂ©dera en tant que Fleet Manager de la marque.

‱ AprĂšs 7 ans, Guido De Paepe quitte son poste de Managing Director de Carglass Belgium. Sarah Timmermans, directrice des opĂ©rations au sein de l’entreprise depuis 4 ans, prend la relĂšve.

‱ “Time for change!” C’est par ces mots que Michael Roosen, CEO de Toyota Belgium, a annoncĂ© sur LinkedIn qu’il quittait la marque et, par extension, Inchcape Belux. Quelques heures auparavant, il avait Ă©galement informĂ© le personnel. Artur Materna, actuel chef des opĂ©rations commerciales de Lexus Europe et actif au sein de la structure europĂ©enne de Toyota depuis 10 ans, prendra alors la relĂšve.

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Frank Van Gool - Renta

La voiture de société rapporte aux caisses de l'Etat de 6 à 7 milliards...

Quels sont les grands dossiers qui occupent le monde du leasing aujourd'hui ?

FVG : "Il y en a beaucoup. Aujourd'hui, nous travaillons sur la transition vers le zĂ©ro Ă©mission, ce qui signifie concrĂštement l'Ă©lectrification des flottes. Les clients se posent beaucoup de questions Ă  ce sujet et les sociĂ©tĂ©s de leasing tentent d'y rĂ©pondre au mieux. Comment intĂ©grer la voiture Ă©lectrique dans l'exploitation d’une flotte ? Quel en est le coĂ»t ? Qu'en est-il de l'infrastructure de recharge ? Il ne faut certainement pas sous-estimer l'impact de ces questions, surtout lorsque l'on vient d'un scĂ©nario relativement simple et connu, avec des voitures Ă  moteur fossile et des cartes de carburant. Le coĂ»t spĂ©cifique des autos augmente Ă©galement. C'est pourquoi nous devons proposer des solutions pour que les flottes restent abordables. La valeur de l'investissement ne cessant d'augmenter, le leasing peut offrir une solution par rapport Ă  l'achat d'un vĂ©hicule. L'incertitude Ă  la revente ne cesse Ă©galement de croitre.

Nous avons récemment reçu Frank Van Gool, directeur général de Renta, dans notre studio podcast pour papoter flotte et leasing. Nous vous présentons ici quelques-unes de ses idées, sorties de la discussion. Pour retrouver le podcast dans son intégralité, scannez le code QR ci-dessous !

Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be

C'est là que les sociétés de leasing sont bien placées pour couvrir ce genre de risques pour leurs clients. "

Cela signifie-t-il aussi que les PME, qui jusqu’ici optaient souvent pour l’achat, sont aujourd'hui plus enclines Ă  passer au leasing ? FVG : "C’est une tendance que nous constatons, effectivement. Les entreprises qui avaient l'habitude d'acheter des voitures avec leurs propres fonds ou Ă  crĂ©dit commencent de plus en plus Ă  s'intĂ©resser au leasing opĂ©rationnel. Ce marchĂ© est clairement en croissance chez nos membres. Un tel groupe cible nĂ©cessite Ă©galement une approche commerciale diffĂ©rente. Il n'est pas possible d'envoyer un commercial dans chaque entreprise ne possĂ©dant que 1 ou 2 vĂ©hicules. Ce n'est pas faisable en pratique pour les sociĂ©tĂ©s de leasing. De plus, ces clients prĂ©fĂšrent souvent ĂȘtre aidĂ©s par des plateformes numĂ©riques, oĂč il peuvent par exemple demander un devis. Cela n'a pas encore Ă©tĂ© mis en Ɠuvre Ă  grande Ă©chelle dans toutes les sociĂ©tĂ©s de leasing, mais on peut

constater que la plupart des investissements nécessaires sont déjà en cours. "

RĂ©cemment, nous nous sommes mis Ă  l’épreuve chez FLEET-Magazine et nous avons tentĂ© d’analyser les offres en ligne. Le rĂ©sultat fut assez dĂ©cevant, avec globalement peu de visibilitĂ© sur les vĂ©hicules disponibles, les prix ou les informations gĂ©nĂ©rales. Peut-on dire qu’il y a encore un peu de travail Ă  faire de ce cĂŽtĂ© ?

FVG : "Je ne vais pas le nier. Nos membres ont toujours Ă©tĂ© habituĂ©s Ă  ce qu'un client - gĂ©nĂ©ralement Ă  la tĂȘte d’une flotte plus importante - vienne leur demander un devis spĂ©cifique pour un ou plusieurs vĂ©hicules. Notre secteur n'est pas encore trĂšs douĂ© pour proposer spontanĂ©ment des produits ou des alternatives. Or, vous pouvez demander un devis pour une voiture A, mais vous pourriez tout aussi bien ĂȘtre intĂ©ressĂ© par une alternative B proposĂ©e par une autre marque. À cet Ă©gard, nous avons beaucoup Ă  apprendre des produits de consommation proposĂ©s en ligne, tels que les tĂ©lĂ©viseurs

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FLEET PODCAST

par exemple. Vous commencez par chercher un modĂšle en particulier, mais au cours de votre recherche en ligne, vous tombez sur une alternative qui rĂ©pond mieux Ă  vos besoins, et le systĂšme vous y emmĂšne sans que vous vous en rendiez compte. Dans le monde de l'automobile, nous avons tendance Ă  penser que les clients savent prĂ©cisĂ©ment ce qu'ils recherchent. Mais ce n'est pas toujours le cas. Nous devons encore travailler pour off rir plus d’ouverture et de flexibilitĂ© dans le choix. "

N'est-il pas vrai aussi qu'aujourd'hui, on ne sait plus vraiment que choisir ?

FVG : "C'est effectivement le cas, tant pour un véhicule de société que pour un choix en tant que particulier. On peut envisager d'opter pour un véhicule électrique, mais le prix reste souvent un frein. Pourquoi dÚs lors ne pas opter pour un plug-in hybride ou un moteur « classique » à essence ? Pour de nombreux consommateurs, cette décision n'est pas facile à prendre. Ce qui est ennuyeux pour les constructeurs automobiles aujourd'hui, c'est que cette indécision conduit finalement à la procrastination, c'est-à-dire au report de la décision d'achat ou à l'achat d'un véhicule d'occasion. C'est particuliÚrement le cas sur le marché particulier. Aujourd'hui, 32 % seulement des voitures neuves sont immatriculées

par des particuliers, contre 50 % auparavant. En ce qui me concerne, je vois tout de mĂȘme une opportunitĂ© dans cette situation. En fin de contrat, nous avions par exemple pris l'habitude d’exporter une grande partie des vĂ©hicules vers l’Europe de l'Est. En l'absence d'infrastructures de recharge et peutĂȘtre aussi de pouvoir d'achat dans ces pays, nous devrons commercialiser les vĂ©hicules Ă©lectriques plus prĂšs de chez nous. Soit via la vente, soit en leasing de seconde main pour les particuliers. De cette maniĂšre, nous devrions aussi embarquer le client particulier vers le verdissement de son moyen de transport, une dĂ©marche qui incombe encore aujourd’hui trop exclusivement aux vĂ©hicules de sociĂ©tĂ©. "

Comment les marques chinoises sont-elles perçues aujourd’hui dans le monde du leasing ?

FVG : "Elles sont là et elles ne disparaßtront pas. Savoir si nous devons nous en réjouir ou plutÎt le déplorer relÚve davantage d'une considération géopolitique. En tant que sociétés de leasing, nous finançons ce que nos clients veulent. Lentement, les chinois commercialisent peu à peu des modÚles plus abordables, mais ils sont entrés par le haut de gamme. Avec leurs modÚles phares, ils veulent montrer aux Européens "regardez ce que nous pouvons faire".

C'est une dĂ©claration. Et je dois ĂȘtre honnĂȘte : leurs gammes sont impressionnantes. D'un point de vue qualitatif, ces voitures n’ont rien Ă  envier aux autres, de mĂȘme que dans leurs spĂ©cifications techniques. Mais j'ai aussi une rĂ©serve Ă  ce sujet. Ces modĂšles haut de gamme sont souvent bien Ă©quipĂ©s, leur prix sont globalement concurrentiels, mais ils ne sont pas vraiment bon marchĂ© non plus. Lorsqu'un utilisateur opte pour une marque allemande haut de gamme, je continue de penser qu'il fait aussi ce choix pour des raisons Ă©motionnelles. Et puis, un autre Ă©lĂ©ment entre en jeu pour les sociĂ©tĂ©s de leasing : la valeur de revente. Les sociĂ©tĂ©s de leasing sont des entreprises qui analysent et accumulent les donnĂ©es, ce qui leur permet d'estimer parfaitement les valeurs rĂ©siduelles des marques avec lesquelles elles travaillent depuis longtemps et sur lesquelles elles disposent de nombreuses statistiques. Le prix du leasing est largement dĂ©terminĂ© par le prix d'achat, mais aussi par le prix de revente escomptĂ© Ă  la fin du contrat. Cette valeur de revente est plus incertaine pour une nouvelle marque arrivant sur le marchĂ©, qu’elle vienne de Chine ou d’ailleurs. En rĂ©sultante, le loyer mensuel fixĂ© pour ces nouveaux venus n'est souvent pas beaucoup moins cher que celui des marques haut de gamme classiques. Le choix s'opĂšre donc assez rapidement en faveur des marques familiĂšres que les clients connaissent bien".

Parlons de l’électrification. Presque toutes les sociĂ©tĂ©s de leasing proposent aujourd'hui des solutions de recharge, gĂ©nĂ©ralement en collaboration avec un partenaire externe. Pouvez-vous encore vous adresser Ă  des clients professionnels sans leur proposer de telles offres ?

FVG : "En fait, non. Mais j'ai tout de mĂȘme des rĂ©serves Ă  ce sujet. Les sociĂ©tĂ©s de leasing ne sont pas des spĂ©cialistes techniques. Souvent, il s’agit aussi d’installer une infrastructure Ă  domicile. Et lĂ , chaque situation est diffĂ©rente. Il faut tirer des cĂąbles, examiner l'installation Ă©lectrique existante, etc. Ce sont des opĂ©rations complexes. C'est aussi pour cette raison, et vous le soulignez Ă  juste titre, que nous travaillons gĂ©nĂ©ralement avec des partenaires externes. Aujourd'hui, il est fiscalement intĂ©ressant pour un

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Retirer tous les vĂ©hicules de sociĂ©tĂ© de la circulation demain n'ajoutera pas 3 Ă  4 milliards d'euros supplĂ©mentaires au budget chaque annĂ©e. Il s'agit d'une erreur. La taxe routiĂšre est payĂ©e, l'utilisateur paie l’avantage toute nature pour son usage privĂ©, 2/3 de la TVA n'est pas rĂ©cupĂ©rable, etc.

Dans le monde de l'automobile, nous avons tendance Ă  penser que les clients savent prĂ©cisĂ©ment ce qu'ils recherchent. Mais ce n'est pas toujours le cas. Nous devons encore travailler pour offrir plus d’ouverture et de flexibilitĂ© dans le choix. "

Les marques chinoises sont là et elles ne disparaßtront pas. Savoir si nous devons nous en réjouir ou plutÎt le déplorer relÚve davantage

d'une considération géopolitique. En tant que sociétés de leasing, nous finançons ce que nos clients veulent.

employeur de rĂ©aliser ces installations pour ses employĂ©s. L'employĂ© ne paie pas d'avantage en nature et, pour l'employeur, le coĂ»t est 100 % dĂ©ductible. Mais on peut tout de mĂȘme se demander s'il est souhaitable de continuer Ă  pratiquer de la sorte sur le long terme. Je dis souvent en guise de boutade : en tant qu'employeur, vous n'allez pas construire l'allĂ©e devant la maison de votre employĂ© pour qu'il puisse y garer sa voiture... Une station de recharge doit ĂȘtre installĂ©e dans la rĂ©sidence. Mais Ă  bien y rĂ©flĂ©chir, celle-ci ne sera pas toujours utilisĂ©e que pour recharger la voiture de sociĂ©tĂ©. Il se peut aussi que les enfants, le partenaire, les voisins l’utilisent un jour. Si vous commencez alors Ă  vous limiter Ă  une seule voiture pour une seule station de recharge fournie par l'employeur, la situation devient rĂ©ellement complexe. Si quelqu'un quitte l'entreprise, par exemple, il faut Ă©galement trouver une solution pour la reprise ou le retrait de la station de recharge. En soi, le modĂšle fonctionne aujourd'hui, mais je pense qu'Ă  l'avenir,

le débat portera davantage sur la question de savoir si cette tùche incombe à l'employeur ou à la société de leasing. "

C'est bientĂŽt l'heure des Ă©lections. Et les politiciens qui ne sont pas ou plus d’accord avec le concept du vĂ©hicule de sociĂ©tĂ© ne se gĂȘnent pas pour avancer des « compensations », de l’ordre de 3 Ă  4 milliards. Comment rĂ©agissez-vous Ă  ces affirmations, en tant que reprĂ©sentant du secteur du leasing ?

FVG : "La premiÚre chose que je dis toujours, c'est : show me the money ! Si vous retirez tous les véhicules de société de la circulation demain, il n'y aura pas 3 à 4 milliards de plus dans le budget tous les ans. Les opposants parlent d'un manque à gagner au niveau des cotisations sociales et des impÎts. On suppose alors que cette voiture de société serait entiÚrement compensée en net pour l'employé, avec les cotisations de sécurité sociale et les impÎts qui s'y rapportent. Or, aucun employeur n'est en mesure de le faire, car c'est financiÚrement irréalisable. Dans le cadre du systÚme fiscal actuel, il est trÚs

difficile de rĂ©former cela. En outre, il est faux d’affirmer qu'aucune taxe n'est payĂ©e sur les voitures de sociĂ©tĂ©. C’est un mensonge. La taxe routiĂšre est payĂ©e, l'utilisateur paie l’avantage toute nature pour son usage privĂ©, 2/3 de la TVA n'est pas rĂ©cupĂ©rable, etc. Sur le total des recettes fiscales que la voiture rapporte Ă  ce pays, il faut certainement calculer que 6 Ă  7 milliards proviennent de la voiture de sociĂ©tĂ©. Et ce que beaucoup oublient, c’est que nous sommes un secteur qui reprĂ©sente 2,6 % du produit national brut. En gros, le secteur emploie 160 000 personnes, ce qui n'est pas rien. Le secteur du leasing investit Ă  lui seul 7 milliards d'euros par an. Il prĂȘte aux PME, qui mettent cela Ă  profit pour faire fructifier leurs activitĂ©s. Par ailleurs, il est vrai que les conducteurs de voitures de sociĂ©tĂ© parcourent en moyenne 5 000 Ă  6 000 km de plus par an que les particuliers. Mais ce faisant, ils se rendent aussi quelque part : dans un magasin, Ă  la mer ou dans les Ardennes. Cela aussi, c'est un coup de pouce pour l'Ă©conomie."

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Country Director Stellantis & You Belgium

« 75 % des clients pensent que le prix fixe est une bonne idée »

Hans-Erik Jonscher connaĂźt bien le secteur de la distribution automobile. Depuis 3 mois, il dirige Stellantis & You Belgium, avec des points de vente et/ou de service Peugeot, CitroĂ«n, DS Automobiles, Opel, Abarth, Alfa Romeo, Fiat, Fiat Professional et Jeep rĂ©partis Ă  Bruxelles, Drogenbos, Grimbergen, Wilrijk, Mechelen et Wijnegem. Stellantis & You s’occupe Ă©galement de la logistique des piĂšces dĂ©tachĂ©es pour ces marques en Belgique Ă  partir de son centre "Distrigo" Ă  Bruxelles. Nous avons discutĂ© avec lui, Ă  propos de la vente de vĂ©hicules, en cette pĂ©riode oĂč les turbulences sont bien rĂ©elles ...

Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

Vous disposez d’une grande expĂ©rience de la vente retail appliquĂ©e Ă  l’automobile, mais principalement avec une seule marque (voir encadrĂ©). Chez Stellantis & You, vous travaillez dans un contexte totalement diffĂ©rent, avec plusieurs marques. Quid de l’adaptation ?

HEJ : "Les marques en ellesmĂȘmes ne font pas une grande diffĂ©rence pour moi. La diffĂ©renciation est plus importante pour les personnes qui travaillent dans les centres. Parce qu’elles sont confrontĂ©es Ă  des produits diffĂ©rents. Non seulement au niveau de la vente, mais aussi dans le service aprĂšsvente. J'ai beaucoup voyagĂ© et occupĂ© diffĂ©rents postes en Europe. Et ce sont principalement les diffĂ©rentes cultures des pays respectifs qui m’ont demandĂ© une adaptation et une approche diffĂ©rente Ă  chaque fois. La Belgique, par exemple, est unique dans son approche des vĂ©hicules de sociĂ©tĂ©. Mais en fin de compte, le commerce de dĂ©tail reste partout le mĂȘme : prendre soin de ses clients, le mieux possible."

L'opposition entre le modÚle d'agence et celui du concessionnaire traditionnel crée pas mal de remous dans le secteur. Le groupe Stellantis opte pour le premier. Selon vous, quels sont les principaux avantages de ce modÚle ?

HEJ : " Vous savez que la Belgique, avec l'Autriche, est un pays

pilote au sein de Stellantis pour ce passage au modĂšle d'agence. Cette pĂ©riode d’implĂ©mentation est dĂšs lors passionnante. MĂȘme si, comme souvent lors de ce genre de transitions, il peut y avoir quelques ratĂ©s au dĂ©marrage. Surtout si cela se fait rapidement, comme en Belgique. Nous travaillons actuellement trĂšs dur pour Ă©liminer ces freins et nous sommes sur la bonne voie. Je pense par ailleurs que c'est le bon choix, parce qu'il est plus clair pour les agents et les clients. Le modĂšle d'agence ne s'applique qu'Ă  la vente de vĂ©hicules neufs et non Ă  l'aprĂšs-vente. Et sur ce plan, je ne vois que des avantages. Un agent ne doit plus prendre de risques financiers. Il ne doit plus investir dans

des vĂ©hicules de dĂ©monstration ou d'exposition. Le marketing est centralisĂ©. L'agent reçoit une commission fixe par vĂ©hicule vendu, il peut donc mieux calculer sa rentabilitĂ©. Et puis, il y a aussi le prix fixe pour chaque vĂ©hicule vendu. MĂȘme si de petites diffĂ©rences subsistent entre certains pays ou que l'on fait toujours la distinction entre les volumes des flottes et les clients privĂ©s. Il s'agit certes d'un changement de tendance, mais un changement positif. L'agent sait Ă  quoi s'en tenir et le client aussi. Plusieurs enquĂȘtes menĂ©es en Europe montrent que 75 % des clients pensent qu'un prix fixe est une bonne idĂ©e. Pour moi, le constat est clair.”

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FLEET PEOPLE
"L'avantage d'ĂȘtre un grand groupe comme Stellantis, c'est de pouvoir proposer des produits de toutes marques"

Hans-Erik Jonscher: "Le modÚle de l'agence présente des avantages pour les clients comme pour les agents. "

QUI EST HANS-ERIK JONSCHER ?

Hans-Erik Jonscher a dĂ©butĂ© sa carriĂšre en tant que Technical Manager chez SeaRo Terminal NV, mais il s’est rapidement tournĂ© vers le secteur automobile, en bifurquant chez Mercedes-Benz dĂšs 2001. D'abord en tant que Net Development Manager en RĂ©publique TchĂšque, puis en tant que Director Own Retail Branches. En 2014, il s'installe Ă  Paris, oĂč il occupe le poste de directeur gĂ©nĂ©ral de Mercedes-Benz Paris. En 2017, il devient directeur exĂ©cutif de Mercedes-Benz Own Retail France et prend rapidement le poste de Senior Manager Mercedes-Benz Own Retail Europe, en 2018. En 2019, retour en Belgique pour intĂ©grer le poste de CEO Mercedes-Benz Retail Belgium NV/SA. Son dernier poste Ă  l'Ă©tranger (pour l'instant ?) Ă©tait au MercedesBenz Logistic Center Central Europe Ă  Cologne. Depuis novembre 2023, il opĂšre chez Stellantis & You Belgium en tant que Country Director.

"Je viens de signer le contrat de concession pour Lancia. Les ventes devraient débuter au cours du premier semestre de cette année. "

Le partage des technologies est devenu récurent pour les différentes marques de Stellantis. Comment pouvez-vous encore faire la différence au niveau de la vente ?

HEJ : "Je ne vois, pour ma part, aucun problĂšme Ă  ce niveau. Nous avons des showrooms diffĂ©rents pour chaque entitĂ© et des identitĂ©s de marque diffĂ©renciĂ©es. Le fait que la technologie et les plateformes soient partagĂ©es est bien sĂ»r le but d'un grand groupe comme Stellantis, dans lequel toutes les marques cherchent Ă  rĂ©aliser des Ă©conomies d'Ă©chelle. Par ailleurs, il y a aussi beaucoup de collaborations entre des marques qui ne font pas partie du mĂȘme groupe. C’est une pratique assez courante dans notre industrie. Et puis, si je regarde les marques que nous distribuons, il y a bien sĂ»r une technologie commune, mais en termes de design et d'identitĂ©, elles sont toutes bien diffĂ©rentes. "

Ces derniÚres années, nous avons assisté à une grande vague de rachats dans le paysage de la concession automobile en Belgique. Stellantis & You est-il également à l'affût d'opportunités ?

HEJ : "Nous sommes constamment Ă  l'aff Ă»t. Notre intention est de renforcer l'axe Bruxelles-Anvers en passant par Malines. Le 1er dĂ©cembre, nous avons repris la succursale de Grimbergen. Nous avons aussi ouvert un deuxiĂšme point de vente Ă  Malines, sous l’enseigne Spoticar, uniquement pour les voitures d'occasion. À Anvers, outre celle de Wilrijk, nous possĂ©dons aussi l'agence de Wijnegem. Nous investissons Ă©galement beaucoup Ă  Drogenbos, oĂč une Stellantis House devrait voir le jour. Ce sera la premiĂšre en Belgique. Nous sommes actuellement dans les travaux de rĂ©novation, tout comme Ă  Wijnegem. Notre stratĂ©gie pour l'avenir est donc clairement dynamique et si des opportunitĂ©s se prĂ©sentent, nous les saisirons sans aucun doute."

Quel rÎle les agents de Stellantis & You joueront-ils dans l'électrification ?

HEJ : "Outre la gamme de véhicules électriques, qui ne cesse de s'étoffer, nous allons également investir massivement dans l'infrastructure de recharge pour nos agences. Non seulement pour le bien de nos clients, mais aussi en tant qu'infrastructure de recharge publique, payante il est vrai. L'électrification du parc automobile va vite pour les véhicules de société, mais les particuliers doivent aussi s'y mettre. Il est dÚs lors utile de donner le bon exemple en tant que représentant de marque.

Lancia fait son retour sur le marché belge. Stellantis & You distribuera-t-il également la marque ?

HEJ : "Je viens de signer le contrat de concession pour Lancia. Les ventes devraient débuter au cours du premier semestre de cette année. La date exacte dépendra de la fin des travaux de rénovation, à Drogenbos. Lancia deviendra ainsi la dixiÚme marque du portefeuille de Stellantis & You. Je suis d'ailleurs trÚs enthousiaste à l'idée de jouer un rÎle dans la renaissance d'une marque emblématique comme Lancia."

Quelle est la relation entre Stellantis & You et les sociétés de leasing ?

HEJ : "L'avantage d'ĂȘtre un grand groupe comme Stellantis, c'est de pouvoir proposer des produits de toutes marques. Ceci s'applique non seulement aux sociĂ©tĂ©s de leasing, mais aussi aux entreprises qui achĂštent leur flotte. Nous examinons les car policies et les budgets disponibles, et nous nous adaptons Ă  ces paramĂštres. Avec un tel Ă©ventail de marques, nous pouvons gĂ©nĂ©ralement rĂ©agir trĂšs rapidement. Le fait que nous ayons Ă©tĂ© Ă©lus Fleet Dealer Of The Year pour DS Automobile, Peugeot, CitroĂ«n, Fiat, Jeep et Opel au dĂ©but de cette annĂ©e est dĂ©jĂ  pour nous le signe que nous faisons du bon travail !"

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Un recordman, un chef étoilé et de nombreux lauréats!

Le 11 janvier dernier, la rĂ©ception du FLEET MANAGER of the YEAR se dĂ©roulait pour la premiĂšre fois aux studios AED Ă  Lint. Une Ă©dition que nous ne sommes pas prĂȘts d'oublier. GrĂące au talent du chef Ă©toilĂ© Tim Boury, l'expĂ©rience culinaire Ă©tait au rendez-vous, ponctuĂ©e par la remise de nombreux prix et les rĂ©actions enthousiastes des laurĂ©ats. Cette soirĂ©e faisait une nouvelle fois oïŹƒce de rĂ©ception du Nouvel An pour tout un secteur, celui du fleet et de l'automobile, et plus largement de la mobilitĂ© !

Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

L'apothéose de la soirée approche
 Qui sera le FLEET Manager de l'Année 2024 ?

Plus de 1 000 invitĂ©s s’étaient donnĂ© rendez-vous aux studios AED Ă  Lint. Le rĂ©seautage commençait d’ailleurs dĂšs la distribution des badges.

Tout le talent de Tim Boury durant la réception... Le chef 3 étoiles a pu compter sur le soutien logistique de Diner Privé. Il a ainsi régalé plus de mille invités avec, entre autres, des coquilles Saint-Jacques bretonnes, du turbot de la mer du Nord et des joues de veau à la truffe d'automne en plat principal.

Pour qui souhaite nouer des contacts avec ses pairs du secteur, le FLEET Manager of the Year Award Show est l'événement à ne pas manquer !

Effective Media avait mis les petits plats dans les grands avec une premiĂšre en Europe, le plus grand mur LED jamais montĂ© dans une salle. MĂȘme les habituĂ©s des studios AED n'avaient jamais vu ça !

VAB est le principal sponsor du FLEET Manager of the Year depuis 25 ans dĂ©jĂ . Geert Markey, son directeur gĂ©nĂ©ral, nous invitait Ă  fĂȘter les 100 ans de VAB Ă  cĂŽtĂ© d'un vĂ©hicule de dĂ©pannage presque aussi ancien que l’organisation


Oui, vous étiez nombreux ! Et les absents avaient évidemment tort !

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EVENT

Alain Peers repart avec le titre de FLEET Manager of the Year pour la troisiĂšme fois de sa

un record absolu. Pour l’égaler, ses collĂšgues devront se surpasser dans les annĂ©es Ă  venir !

C’était aussi la soirĂ©e de BMW
 Le constructeur a fait de l'ombre Ă  ses concurrents en remportant plusieurs Best Selling Awards. Avec, en vedette, le X1, Best Selling Car, Best Selling SUV Ă©t Best Selling Fleet Car. Avouez, vous organiseriez une fĂȘte pour moins que cela, non ?

Une cĂ©rĂ©monie de remise de prix mĂ©rite un orateur de choix. Denis Gorteman, PDG de D'Ieteren, a prĂ©sentĂ© au public sa vision de l'avenir de l'automobile et de la mobilitĂ© au cours d’un discours inspirĂ©.

Une attention qui fait la différence en début de soirée : une coupe de Champagne Laurent Perrier.

Avec KPMG et Peter Van de Velde, ce n'est pas la premiÚre fois qu'un cabinet de conseil remporte le titre de FLEET & Mobility Manager of the Year. Avec sa vision stratégique de la multimodalité, KPMG a donc pu présenter un dossier trÚs convaincant.

Valckenier est reparti avec le titre de FLEET Employer of the Year. Un titre qu'ils considĂšrent comme une rĂ©compense pour leurs employĂ©s... et qui attirera peut-ĂȘtre l'attention de nouveaux talents


L’activitĂ© sur nos mĂ©dias sociaux a sensiblement augmentĂ© durant la soirĂ©e de remise des prix... et plus encore les jours qui suivent 


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La voiture d'occasion la plus vendue en 2023 est la Volkswagen Golf. Paul-Henri Lenaerts, Directeur B2B de Auto1 Group et sponsor du prix, remettait l’Award Ă  Gert Van Leeuw (Directeur Volkswagen Belgique). MAJOR PARTNER carriĂšre, AB Automotive a Ă©tĂ© couronnĂ© FLEET Dealer of the Year 2024 par un jury composĂ© des sociĂ©tĂ©s de leasing.

Recharge des VE Composition du prix de recharge : les responsables fleet ont du pain sur la planche

La question du coĂ»t exact de la recharge Ă  une borne publique peut ĂȘtre complexe. Souvent, les bornes de recharge et les fournisseurs de cartes de recharge manquent de transparence quant Ă  la structure exacte des prix et aux coĂ»ts supplĂ©mentaires. Le manque de clartĂ© Ă  ce sujet peut causer de la confusion Ă  la fois pour les conducteurs de VE et les gestionnaires de flotte. Dans cet article, notre rĂ©dacteur invitĂ© Bart Massin (directeur de Stroohm) clarifie la façon dont le prix est fi xĂ© Ă  une borne de recharge et prĂ©cise quels sont les coĂ»ts induits.

Bart Massin - Stroohm

Tout d’abord, il est important de comprendre que le fait qu'une borne de recharge soit enregistrĂ©e comme « publique », « semi-publique » ou privĂ©e ne fait aucune diffĂ©rence. La diffĂ©rence rĂ©side dans l’activation du « roaming » au point de recharge, ce qui permet d’effectuer des transactions payantes avec des tiers. Cela peut se faire indĂ©pendamment de l’emplacement de la borne. Une « borne de recharge publique » dans un lieu public est toujours obligĂ©e d’activer le « roaming », le tarif pour charger de l'Ă©lectricitĂ© Ă©tant dĂ©terminĂ© par l’appel d’offres lors de l’attribution. Pour les bornes de recharge situĂ©es sur un site privĂ©, tels que celui d’une entreprise, le tarif est dĂ©terminĂ© par le propriĂ©taire. Cependant, le tarif fixĂ© par le propriĂ©taire du point de charge n’est pas pour autant le montant payĂ© par l’utilisateur final. DiffĂ©rentes parties sont en effet impliquĂ©es dans l’établissement du tarif dĂ©finitif.

Tarif Ă  la borne : de nombreux paramĂštres

L’intervenant qui gùre la borne de recharge pour le compte du

propriĂ©taire est appelĂ© Charge Point Operator (CPO). Le CPO dĂ©finit un tarif de recharge, qui peut inclure divers paramĂštres tels qu’un tarif par minute, par kilowattheure (kWh) d’électricitĂ© ou un tarif de dĂ©part. Ce tarif est fixĂ© pour couvrir les coĂ»ts d’investissement de l’infrastructure et les coĂ»ts d’achat de l’électricitĂ©, ainsi que les coĂ»ts d’entretien, de rĂ©paration et de sĂ©curitĂ©.

Le modĂšle Ă©conomique du CPO comprend des frais d’hĂ©bergement mensuels pour la mise en ligne des bornes de recharge, ainsi que des frais de transaction pour chaque session de recharge, en fonction des paramĂštres dĂ©finis par le propriĂ©taire. Pour les cartes de recharge propres qui ne font l’objet d’aucun rĂšglement avec des tiers, ces coĂ»ts de transaction sont souvent exonĂ©rĂ©s.

Carte de recharge : le rĂŽle du mobility service provider Lorsqu’un conducteur de VE « fait le plein » avec une carte de recharge Ă  une borne accessible au public, l’émetteur de la carte est un Mobility Service Provider (MSP). Le MSP facture gĂ©nĂ©ralement un tarif

ou des frais d’abonnement mensuels en plus du coĂ»t du CPO pour traiter la transaction, fournir des cartes de recharge et conclure des accords de roaming avec tous les CPO.

Le MSP peut appliquer des supplĂ©ments en plus du coĂ»t total du CPO, tels qu’un tarif par minute, par kWh d’électricitĂ©, un tarif de dĂ©part, un abonnement mensuel ou des frais d’achat uniques de la carte de recharge.

Bart Massin : « Si un utilisateur se sert d’une carte de recharge Stroohm Ă  une borne qui n’est pas gĂ©rĂ©e par Stroohm, il paiera le taux fixĂ© par ce CPO plus un tarif de dĂ©part et un tarif par kWh, tels que fixĂ©x par Stroohm. La carte Stroohm elle-mĂȘme comprend un coĂ»t unique et aucun frais d’abonnement mensuel. Par rapport aux autres fournisseurs du marchĂ©, Stroohm applique une politique transparente avec une structure tarifaire considĂ©rĂ©e comme Ă©quitable. Il ne facture ni tarif de dĂ©part Ă©levĂ©s ni frais d’abonnement, ce qui se traduit par une politique de prix favorable aux utilisateurs. »

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FLEET MANAGEMENT

qui

Conclusion

Il est essentiel que les conducteurs de VE et les gestionnaires de flotte soient conscients des différents coûts associés à la recharge aux bornes publiques. Comprendre la structure tarifaire et choisir une carte de recharge qui offre une transparence sur les coûts peut aider à prévenir les dépenses imprévues et à garantir une expérience de recharge plus favorable.

Le tarif fixĂ© par le propriĂ©taire du point de recharge n’est pas pour autant le montant payĂ© par l’utilisateur final. DiffĂ©rentes parties sont impliquĂ©es dans l’établissement du tarif dĂ©finitif.

ATTENTION AUX TARIFS DE BLOCAGE !

Bart Massin : « Il est essentiel que les conducteurs de VE et les gestionnaires de flotte soient conscients des différents coûts associés à la recharge aux bornes publiques. »

Qu’ils s’appellent tarifs de blocage, tarifs idle free ou tarifs de rotation, ils signifient la mĂȘme chose. Si vous occupez une borne de recharge trop longtemps aprĂšs que le vĂ©hicule a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© complĂštement chargĂ©, vous risquez de payer un supplĂ©ment. La lĂ©gislation n’existe pas encore dans notre pays tandis qu’elle est dĂ©jĂ  bien Ă©tablie aux Pays-Bas. L’initiative appartient donc aux autoritĂ©s locales. De nombreuses villes et communes rĂ©flĂ©chissent Ă  la mettre en Ɠuvre dĂšs que possible ou l’ont dĂ©jĂ  fait. À Anvers, par exemple, vous payez un supplĂ©ment pendant la journĂ©e si vous n’avez pas quittĂ© la borne de recharge 30 minutes aprĂšs le « plein » de votre voiture. Le tarif est de 1 centime d’euro par minute pour les chargeurs lents, 25 centimes par minute pour les chargeurs rapides. Mais cela peut ĂȘtre plus avec d’autres fournisseurs. En l’absence de rĂ©glementation, vous ĂȘtes donc Ă  la merci du Charge Point Operator. Restez donc informĂ© et gardez un Ɠil sur votre session de recharge. La plupart des VE disposent aujourd’hui d’une application qui permet de la surveiller Ă  distance.

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L’intervenant gĂšre la borne de recharge pour le compte du propriĂ©taire est appelĂ© Charge Point Operator (CPO). Le CPO dĂ©finit un tarif de recharge, qui peut inclure divers paramĂštres tels qu’un tarif par minute, par kilowattheure (kWh) d’électricitĂ© ou un tarif de dĂ©part.

Charge rapide

Fast food pour EV

Conjointement Ă  l'Ă©lectrification massive de nos vĂ©hicules de sociĂ©tĂ©, le secteur des points de recharge est lui aussi en plein essor. En complĂ©ment des implantations classiques, de plus en plus de fournisseurs proposent dĂ©sormais des bornes de recharge rapide dans notre pays. Mais en quoi cette fameuse recharge rapide diffĂšre-t-elle d’une recharge « normale » ?

Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

Entrons immĂ©diatement dans le vif du sujet. Lorsque vous branchez votre vĂ©hicule sur une station de recharge ordinaire, vous utilisez gĂ©nĂ©ralement votre propre cĂąble. Ce n'est pas le cas sur une station de recharge rapide, oĂč le cĂąble et la prise sont toujours attachĂ©s Ă  la borne. PremiĂšre particularitĂ©, donc, qui dĂ©coule bien sĂ»r d’une spĂ©cificitĂ© technique. Contrairement Ă  la majoritĂ© des bornes publiques qui distillent du courant alternatif (AC) comme Ă  la maison, les chargeurs rapides distribuent du courant continu (DC). Le chargeur embarquĂ© de la voiture n'est donc pas utilisĂ©, et la batterie reçoit le courant en direct depuis la borne. Ceci permet d'atteindre des vitesses de transfert beaucoup plus Ă©levĂ©es qu'avec un courant alternatif, dont la limite oscille gĂ©nĂ©ralement aux environs des 43 kW. Les bornes de recharge rapide en courant continu, elles, proposent des taux de transfert qui peuvent atteindre 350 kW. Ceci grĂące aussi Ă  un cĂąble de plus forte section et Ă  une connectique spĂ©cifique. On parle ici d'un systĂšme basĂ© sur une prise Ă  deux orifices, baptisĂ©e Combined Charging System - ou plus scientifiquement CCS Combo 2 – la norme internationale appliquĂ©e aux nouveaux EV Ă©ligibles pour la recharge rapide.

Qu'entend-on par "rapide" ? Avouons-le, la plupart des conducteurs d’EV n’ont que faire de ces chiffres exprimĂ©s en KW. Ce qu’ils veulent savoir, c’est simplement le temps qu’ils devront patienter Ă  la borne, pour emmagasiner assez de courant dans la batterie et repartir aligner des kilomĂštres.

Faites votre choix : Recharge Ă  domicile : 18 euros

Rechargepublique : 32 euros

Recharge rapide : 67 euros

Malheureusement, il est aujourd’hui trĂšs compliquĂ© de donner des informations prĂ©cises Ă  ce sujet. Car tout dĂ©pend d’abord du vĂ©hicule. Prenons l'exemple d'un Audi Q8 e-tron 55 avec une capacitĂ© de batterie utile d'environ 106 kWh et une vitesse de charge affichĂ©e Ă  la borne de 144 kW. Partant de cela, on sait qu’une recharge de 10 % Ă  80 % ne devrait pas prendre beaucoup plus d'une demi-heure. PrĂ©cisons Ă  ce sujet qu’il est peu judicieux de charger une batterie Ă  plus de 80 % sur un chargeur rapide, car la vitesse de recharge va considĂ©rablement diminuer pour les 20% restant. En outre, ces 20% d’appoint risquent de prolonger exagĂ©rĂ©ment le temps d’occupation Ă  la borne, au dĂ©triment des autres conducteurs

d’EV qui, eux, devront attendre. Sans ĂȘtre une vĂ©ritable norme, cette donnĂ©e de 10 Ă  80 % est une indication que l’on peut retrouver chez plusieurs constructeurs. Mais elle diffĂšre bien Ă©videmmenbt, pour chaque vĂ©hicule


Pas (souvent) sain le fast food ! Et encore moins pour le portefeuille
 Prenons de suite en considĂ©ration que la recharge rapide est plus une option de secours qu’une solution pĂ©renne, Ă  n’envisager que lorsqu’on ne peut pas rejoindre sa destination finale sans avoir rechargĂ©, au cours d’un long voyage par exemple. Sans oublier non plus que de plus en plus d'entreprises fournissent des infrastructures de recharge au bureau ou Ă  domicile pour leurs employĂ©s.

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La recharge rapide est indiquée pour ceux qui ne peuvent rejoindre leur domicile sans recharger ou en cours de route durant un long trajet.
Une mĂȘme charge peut coĂ»ter 18 euros Ă  la maison, 32 euros Ă  une borne de recharge publique ou 67 euros avec un chargeur rapide ! Il convient donc toujours de se demander si cette fameuse vitesse de recharge est vraiment nĂ©cessaire


C'est prĂ©cisĂ©ment pour cette raison que les gestionnaires de flotte considĂšrent la recharge rapide d'un Ɠil de plus en plus critique. Certaines car policies dĂ©couragent mĂȘme fortement, voire interdisent carrĂ©ment la recharge rapide, hors situation d'urgence bien entendu. L'objectif Ă©tant d'Ă©viter la culture du ravitaillement vite fait, last minute, le matin juste avant de se rendre au bureau par exemple.

Sans compter qu’en comparaison d’une recharge classique ou « lente » (11-22 kW), l’écart de prix peut ĂȘtre considĂ©rable avec la recharge rapide. Selon le site web spĂ©cialisĂ© egear. be, la recharge d'une voiture Ă©lectrique Ă  domicile pour un particulier (en Flandre) coĂ»terait ainsi entre 4,7 et 5,3 €/100 km, soit entre 0,23 et 0,27 €/kWh en moyenne, selon les fournisseurs d'Ă©nergie. Le mĂȘme exercice, sur base d’un chargeur public classique ou « lent » fait grimper la note Ă  0,43 €/kWh. Mais que dire alors des 0,69 Ă  0,9 €/kWh rĂ©clamĂ©s en moyenne par les fournisseurs de recharge rapide ? ConcrĂštement, si l’on reprend ici notre Audi Q8 e-tron du dĂ©but, une charge rapide Ă  0,9 €/ kWh nous laisserait avec une facture d’environ 67 €. Si nous chargions la mĂȘme quantitĂ© d’énergie (10->80%) sur une borne domestique « lente » (11 kW) Ă  un tarif de 0,25. €/kWh, l’opĂ©ration prendrait bien sur un peu plus de temps (environ 7h) mais la facture serait aussi nettement moins salĂ©e : 18,55 €. Pour un mĂȘme scĂ©nario, sur un chargeur public « classique » cette fois et en tenant compte du tarif indiquĂ© ci-dessus, la note atteindrait 32 €.

Cela Ă©tant dit, il faut reconnaitre que ce type de calcul est moins Ă©vident avec un EV qu’avec un vĂ©hicule Ă  carburant classique, en raison de tarifs beaucoup plus fluctuant. On sait par exemple que certains constructeurs automobiles jouissent d’accords avec les fournisseurs d'infrastructures

de recharge rapide et peuvent ainsi proposer de meilleurs tarifs Ă  leurs clients. Il en va de mĂȘme pour les flottes, qui bĂ©nĂ©ficient elles aussi trĂšs souvent de remises. Ceci n’enlĂšve toutefois rien au fait qu’il subsiste un frein technique liĂ© Ă  la recharge rapide : trop de charge en courant continu nuit Ă  la santĂ© de la batterie d’un EV, les cellules Ă©tant plus sollicitĂ©es. Une donnĂ©e qui n’est pas non plus sans incidence sur la durĂ©e de vie globale de la batterie.

Charger vite, OK ! Mais oĂč ?

Trouver un chargeur rapide peut encore paraitre compliquĂ©. Fort heureusement, la plupart des fournisseurs mettent aujourd’hui Ă  disposition des applications de gĂ©olocalisation, tandis que ceux-ci sont de plus en plus intĂ©grĂ©s dans les systĂšmes de navigation populaires, comme Google Maps ou Waze. Parfois, mĂȘme, l’expĂ©rience peut ĂȘtre interactive. En ce sens qu’il est possible de vĂ©rifier si la borne est libre ou occupĂ©e Ă  l’instant T, voire mĂȘme de pouvoir la rĂ©server le temps de s’y rendre.

Outre les grandes enseignes telles que Ionity, Fastned, Allego, Luminus, TotalEnergies, ShellRecharge ou le réseau Tesla déjà bien établis, on note aussi de plus en plus de nouvelles initiatives. Le Groupe Colruyt

a ainsi annoncĂ© l'annĂ©e derniĂšre qu'il prĂ©voyait d'installer 10.000 stations de recharge au cours des cinq prochaines annĂ©es, dont de nombreuses stations rapides (150 kW). Il en va de mĂȘme pour le concurrent Delhaize, qui prĂ©voit d'installer 1.800 points de recharge rapide dans les parkings de ses magasins ces prochaines annĂ©es. L'annĂ©e derniĂšre, la startup belge Sparki a aussi inaugurĂ© son premier point de recharge rapide (300 kW) dans une station-service de la compagnie pĂ©troliĂšre Maes. L'entreprise prĂ©voit maintenant d'installer 300 stations et 1.200 points de charge semblables dans toute la Belgique. À noter que des bornes ultra-rapides (720 kW) sont Ă©galement Ă  l'ordre du jour. En attendant, Sparki est dĂ©jĂ  prĂ©sent dans les rĂ©gions d'Anvers, Bruges et Gand, dans les stations Esso et Maes.

GabriĂ«ls, un autre acteur belge, veut Ă©galement jouer un rĂŽle dans le domaine. En 2020, GabriĂ«ls a ainsi rachetĂ© le groupe Power, basĂ© Ă  Wevelgem, et dispose depuis d'un rĂ©seau de 180 stations en Flandre et en Wallonie. Sa stratĂ©gie ? Des stations « multi Ă©nergies » intĂ©grĂ©es oĂč l'on pourra tout aussi bien recharger sa batterie que faire le plein de carburant. Une trentaine d’implantations sont prĂ©vues d’ici 2026, avec des chargeurs rapides de 300 kW divisĂ©s en deux points de charge (150 kW par prise). À l’heure d’écrire ces lignes, 13 de ces stations sont dĂ©jĂ  en service. Un peu plus encore, sans doute, au moment oĂč vous les lisez... Car une chose est sĂ»re : les chargeurs rapides poussent comme des champignons ! Plus vite en Flandre qu’en Wallonie, oĂč la marge de progression est en contrepartie plus importante.

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Une charge trop rapide n'est jamais bonne pour la batterie. Ses cellules sont alors plus sollicitĂ©es, et la durĂ©e de vie de l’ensemble peut ĂȘtre altĂ©rĂ©e.
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Pourquoi BYD mise sur les concessionnaires traditionnels

Fin de l’annĂ©e derniĂšre, BYD annoncait l’ouverture de nouvelles concessions Ă  Charleroi, Namur et LiĂšge, ainsi qu’une premiĂšre incursion au Grand-DuchĂ© de Luxembourg. Avec les trois concessions initiales ouvertes Ă  Bruxelles, Anvers et Gand, en plus de celles inaugurĂ©es ailleurs en Belgique, BYD est dĂ©sormais prĂ©sent avec neuf concessions sur le territoire BeLux.

Dans la foulĂ©e des concessions de Bruxelles, Gand et Anvers, gĂ©rĂ©es en direct par l’importateur Inchcape, les implantations rĂ©ussies Ă  Courtrai (Groupe Vandecasteele) et Ă  Hasselt (Paesmans Autogroup) sont trĂšs vite venues renforcer l’engagement pris par BYD : fournir des solutions de mobilitĂ© innovantes et durables, en partenariat avec des concessionnaires pour des services vente et aprĂšs-vente de premier plan en Belgique et au Luxembourg. «Nous sommes trĂšs heureux que la marque soit reprĂ©sentĂ©e par Paesmans Ă  Hasselt et Vandecasteele Ă  Courtrai, couvrant ainsi toute la rĂ©gion de la Flandre. Nous sommes Ă©galement ravis d’introduire BYD en Wallonie et de travailler avec GSL, Car Avenue et Declerc en tant que concessionnaires exclusifs Ă  Charleroi, LiĂšge, Luxembourg et Namur», a dĂ©clarĂ© Alexey Krapotkin, directeur

gĂ©nĂ©ral d’Inchcape - BYD Belux , importateur de la marque en Belgique et au Luxembourg. «Ces collaborations sont la preuve de notre engagement envers nos clients belges et luxembourgeois, Ă  qui nous voulons fournir des vĂ©hicules Ă©lectriques de haute qualitĂ© non seulement respectueux de l’environnement, mais qui o rent aussi d’excellentes performances et une technologie avancĂ©e, Ă  des prix abordables.»

BYD va donc rĂ©solument Ă  l’encontre de la tendance suivie par de nombreux nouveaux acteurs du marchĂ© automobile, celle de la vente en ligne et de l’absence de vrais points de vente et de service, remplacĂ©s par l’un ou l’autre «Experience Center» dans certaines villes. BYD est, pour sa part, intrinsĂ©quement convaincu de l’utilitĂ© d’un showroom physique, pour bien informer et guider les clients dans leur processus d’achat.

Le contact humain et la proximitĂ© avec le client sont donc deux valeurs qui tiennent particuliĂšrement Ă  cƓur Ă  BYD.

Nouveau dans la famille, un SUV baptisĂ© “U”

Dans le mĂȘme temps, BYD Ă©to e rapidement sa gamme. Les modĂšles Han, Tang et Atto 3 ont ainsi Ă©tĂ© trĂšs vite rejoints par ceux de la nouvelle gamme «Ocean», comme la Dolphin et la Seal. C’est au cƓur de cette gamme que vient tout juste de dĂ©barquer le dernier nĂ© du constructeur chinois : le Seal U, positionnĂ© sur l’un des segments les plus importants du moment, celui des SUV de segment

D. GrĂące Ă  son pack de batteries BYD Blade (71,8 ou 87,0 kWh) et Ă  son moteur Ă©lectrique d’une puissance maximale de 160 kW, le BYD SEAL U o re une autonomie combinĂ©e (WLTP) rassurante allant jusqu’à 500 km.

25 ADVERTORIAL BYD
bydauto.be
BYD Inchcape Gent BYD Seal BYD Seal U
BYD Inchcape Gent

e-credits pour les recharges

Qui profite des e-crédits ? Le client ou le fournisseur de recharge ?

Le vice-Premier Ministre et Ministre de la MobilitĂ© Georges Gilkinet, la Ministre de l'Énergie

Tinne Van der Straeten et EV Belgium ont récemment lancé un nouveau registre des énergies renouvelables pour le transport, sur le site DATS 24 à Overijse. Fait notable, la Belgique a choisi d'intégrer la recharge pour les véhicules électriques dans le systÚme des e-crédits. Mais qu'estce que cela signifie concrÚtement ?

Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be

Les quantitĂ©s d'Ă©lectricitĂ© utilisĂ©es pour la recharge des vĂ©hicules sont dĂ©sormais convertibles en unitĂ©s d'Ă©nergie et peuvent ĂȘtre Ă©changĂ©es avec le secteur des carburants. C’est donc une nouvelle source de financement pour l'infrastructure de recharge des vĂ©hicules Ă©lectriques dans notre pays.

La directive europĂ©enne sur les Ă©nergies renouvelables (RED II) impose aux États membres de rendre les carburants plus Ă©cologiques. Pour ce faire, les fournisseurs enregistrent les volumes de carburants renouvelables dans un registre Ă©lectronique du SPF Économie. EV Belgium se rĂ©jouit d'ores et dĂ©jĂ  du fait que la Belgique ait choisi d’intĂ©grer en grande partie de la recharge Ă©lectrique dans ce mĂȘme systĂšme. Les volumes de carburant renouvelable ou d'Ă©lectricitĂ© sont convertis en unitĂ©s d'Ă©nergie nĂ©gociables, ce

A l'heure actuelle, l'enregistrement des e-credits n'est possible que pour la recharge (semi-)publique et sur le lieu de travail. EV Belgium plaide pour que le systĂšme intĂšgre aussi la recharge Ă  domicile.

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La vente de e-credits devrait inciter les exploitants à collecter ces crédits par la biais de la recharge et à la revendre ensuite aux fournisseurs de carburant.

En France, en Allemagne ou aux Pays-Bas, les e-credits sont déjà en place. Les revenus varient de 0,02 à 0,08 euros par kilowattheure (kWh).

EV BELGIUM POUR L'INTÉGRATION DES SESSIONS DE RECHARGE À DOMICILE

À l’heure actuelle, l'enregistrement des e-crĂ©dits n'est possible que pour la recharge (semi-)publique et sur le lieu de travail. EV Belgium souhaiterais toutefois que le systĂšme intĂšgre Ă©galement la recharge Ă  domicile, Ă©tant donnĂ© qu’elle reprĂ©sente la majoritĂ© des sessions de recharge, avec celles effectuĂ©es sur le lieu de travail. En outre, la fĂ©dĂ©ration reprĂ©sentative en charge du dĂ©veloppement de la mobilitĂ© zĂ©ro Ă©mission en Belgique espĂšre que cette dynamique sera mise Ă  profit pour accĂ©lĂ©rer le processus, surtout pour la Wallonie. La Flandre et Bruxelles sont en effet sur la bonne voie pour ce qui concerne le dĂ©ploiement des stations de recharge, mais on constate toujours un certain retard dans le sud du pays. Dats24, le fournisseur d'Ă©nergie du groupe Colruyt, se rĂ©jouit Ă©galement de cette mesure. Dats24 souhaite aussi accroitre son rĂ©seau, et passer d’environ 2.000 points de recharge aujourd'hui Ă  plus de 10.000.

qui crée un nouveau marché et une source de revenus supplémentaire pour l'infrastructure de recharge dans notre pays.

Biocarburants dans le collimateur

Actuellement Ă  10 %, la Belgique vise les 14 % de carburants renouvelables d'ici 2030. Auparavant, cet objectif n’était rĂ©alisable que par l'utilisation de biocarburants. Une approche qui n'Ă©tait pas vraiment idĂ©ale, en raison des sources d'alimentation peu viables pour les biocarburants de premiĂšre gĂ©nĂ©ration. Les Ministres Georges Gilkinet et Tinne Van der Straeten ont donc mis au point un nouveau systĂšme visant Ă  rĂ©duire progressivement l’importance des biocarburants de premiĂšre gĂ©nĂ©ration, pour atteindre 2,5 % d'ici 2030. Avec parmi les mesures, l’interdiction des huiles de palme et de soja dans leur composition depuis 2023. Pour atteindre les objectifs en matiĂšre de carburants renouvelables, la Belgique se concentre donc dĂ©sormais sur l'hydrogĂšne et l'Ă©lectricitĂ© verte. Dans le cadre de ce nouveau registre, les fournisseurs peuvent suivre les volumes de carburants renouvelables qu'ils mettent sur le marchĂ©, y compris la recharge Ă©lectrique. Ces volumes sont enregistrĂ©s et convertis en unitĂ©s d'Ă©nergie, ou

e-crédits, qui sont négociables. Cela ouvre un nouveau marché et fournit une nouvelle source de revenus pour l'infrastructure de recharge en Belgique.

Incitation pour les opérateurs

La vente de crĂ©dits Ă©lectroniques devrait inciter les exploitants de stations de recharge Ă  collecter des crĂ©dits Ă©lectroniques par le biais de la recharge, et Ă  les revendre ensuite aux fournisseurs de carburant. Bien que les revenus exacts ne soient pas encore connus en Belgique, les pratiques d'autres pays tels que la France, l'Allemagne ou les Pays-Bas sont Ă  l'Ă©tude, et permettent d’estimer des revenus entre 0,02 et 0,08 euro par kWh vendu.

La Ministre Tinne Van der Straeten a également souligné que ce systÚme serait étroitement surveillé et ajusté si nécessaire. Ce développement démontre l'engagement de la Belgique en faveur de la mobilité durable et d'un avenir plus vert, et ouvre la porte à d'autres innovations dans ce domaine.

QUI PROFITE DES E-CRÉDITS ?

L'introduction des e-crĂ©dits en Belgique soulĂšve une question cruciale, celle du profit. Les recettes seront-elles investies dans l'extension de l'infrastructure de recharge ? Les propriĂ©taires de vĂ©hicules Ă©lectriques peuvent-ils s'attendre Ă  des tarifs de recharge moins Ă©levĂ©s ? Ou bien les actionnaires des sociĂ©tĂ©s de stations de recharge se rempliront-ils les poches ? Le marchĂ© des e-crĂ©dits n'en Ă©tant qu'Ă  ses dĂ©buts dans notre pays, et il est difficile de prĂ©dire combien ces crĂ©dits rapporteront. Dans certains pays comme la France, l'Allemagne ou les Pays-Bas, on jongle dĂ©jĂ  avec ces e-crĂ©dits. Et les revenus varient entre 0,02 et 0,08 euros par kilowattheure (kWh) facturĂ©. Avec environ 50.000 bornes de recharge (semi-)publiques en Belgique, un chiffre qui a presque doublĂ© en un an, on peut donc raisonnablement estimer des revenus consĂ©quents pour les entreprises propriĂ©taires des bornes de recharge. Mais au-delĂ  de ces entreprises spĂ©cialisĂ©es, on relĂšve d'autres acteurs bĂ©nĂ©ficiaires dans cette histoire. Par exemple, les trains fonctionnant Ă  l’électricitĂ©. Ceux-ci devraient, eux-aussi, pouvoir bĂ©nĂ©ficier de ces e-crĂ©dits. Tant la SociĂ©tĂ© Nationale des Chemins de Fer Belges (SNCB) qu'Infrabel pourraient dĂšs lors profiter de quelques revenus supplĂ©mentaires.

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Une voiture de société chinoise ? Les gestionnaires de flottes hésitent encore ...

Un tsunami de marques automobiles chinoises semble se dĂ©verser sur l’Europe, et la Belgique aussi donc, depuis quelques annĂ©es. Sur le marchĂ© le plus porteur, celui des vĂ©hicules de sociĂ©tĂ©, les parts de marchĂ© de ces marques restent encore trĂšs confidentielles. Dans le cadre d'une Ă©tude, Ayvens a identifiĂ© les obstacles Ă  surmonter pour ces marques, mais aussi leurs forces.

Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

Comment les consommateurs belges perçoivent-ils ces marques chinoises ? Est-il judicieux, pour un gestionnaire de flotte, d’inclure ces vĂ©hicules dans son portefeuille ?

Quelle est la probabilitĂ© qu’un conducteur choisisse un modĂšle chinois dans un avenir proche ? Et enfin, quels sont les facteurs qui dĂ©terminent ses choix ?

C'est avec ces questions en tĂȘte qu'Ayvens (la sociĂ©tĂ© issue de la fusion ALD Automotive | LeasePlan) a lancĂ© une enquĂȘte Ă  grande Ă©chelle sur le marchĂ© belge, en collaboration avec le cabinet d'Ă©tudes GfK. Partant de cela, GfK a interrogĂ© un large panel de 1.204 propriĂ©taires de vĂ©hicules belges, dont plus de la moitiĂ© Ă©taient des propriĂ©taires privĂ©s. En complĂ©ment, l'enquĂȘte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e auprĂšs de 2.211 conducteurs de voitures de sociĂ©tĂ© fournies par Ayvens.

Made in China vs Made in Europe Il est frappant de constater que les marques chinoises souffrent encore

Lorsqu'on demande aux personnes de citer spontanĂ©ment des marques qu'elles connaissent par la publicitĂ©, seuls trois noms reviennent spontanĂ©ment... alors qu’en rĂ©alitĂ©, on en compte dĂ©jĂ  16 installĂ©es sur notre marchĂ©.

trĂšs largement de la mauvaise rĂ©putation de leur pays d'origine et du label de qualitĂ© nĂ©gatif souvent associĂ© aux produits "Made in China". Dans cet article, nous dĂ©veloppons les rĂ©sultats et les conclusions les plus notables de l'enquĂȘte et nous nous penchons sur le potentiel des vĂ©hicules chinois pour nos flottes belges.

Les véhicules les plus populaires sur le marché belge proviennent toujours principalement d'Allemagne. Quelque 55 % des personnes interrogées avouent en effet préfÚrer les marques allemandes. Ce chiffre est encore plus élevé chez les clients leasing (69%). La France et le Japon complÚtent le podium, tandis que la SuÚde obtient également un score élevé parmi les voitures de location, mais la différence avec les modÚles allemands reste importante. La Chine se situe au bas de ce classement. Si l'on retourne la question - quel est le pays d'origine qui vous

inspire le moins - la Chine se hisse soudain au sommet du classement. Quelques 42% des conducteurs belges interrogĂ©s prĂ©fĂšrent ainsi ne pas se tourner vers un vĂ©hicule chinois – et pour les clients leasing, ce pourcentage grimpe Ă  52%.

Pourquoi le conducteur belge est-il encore si frileux face Ă  ces vĂ©hicules fabriquĂ©s en Chine ? La principale raison est liĂ©e Ă  la rĂ©putation de l’industrie chinoise dans sa globalitĂ©. Le pays est en effet trĂšs souvent victime de prĂ©jugĂ©s trĂšs ancrĂ©s. Deux fois sur trois (66 %), la Chine suscite ainsi des sentiments nĂ©gatifs chez les conducteurs de voitures de sociĂ©tĂ©. La rĂ©putation du pays et la mĂ©fiance Ă  l'Ă©gard des produits fabriquĂ©s en Chine constituent les principales pierres d'achoppement. Les personnes interrogĂ©es avouent ainsi leurs inquiĂ©tudes quant Ă  la qualitĂ© globale ressentie envers les produits chinois.

Malgré la faible part de marché des voitures chinoises dans les flottes aujourd'hui, 78 % des conducteurs interrogés s'attendent à ce que leur popularité augmente.

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Quand les participants Ă  l’étude voient des photos de vĂ©hicules sans logos, la perception globale des modĂšles chinois est soudain plus positive.

Manque de confiance ... et de concessionnaires

Le manque de confiance est donc le principal obstacle Ă  surmonter pour les marques chinoises, avant mĂȘme d’espĂ©rer passer Ă  la vitesse supĂ©rieure. Cela Ă©tant, les personnes interrogĂ©es par GfK (Belges possĂ©dant un vĂ©hicule) mentionnent Ă©galement le nombre limitĂ© de concessionnaires automobiles en Belgique (37 %) comme un frein au succĂšs des vĂ©hicules chinois. Le fait que de nombreux Belges avouent souhaiter rester fidĂšles Ă  leur marque actuelle (50 %) et Ă  leur concessionnaire (70 %) lorsqu'ils envisagent un nouveau vĂ©hicule ne joue pas non plus en faveur des nouveaux venus et de la Chine.

Autre lacune : toutes les marques chinoises, Ă  l'exception de quelquesunes, sont encore relativement inconnues du grand public. Lorsqu'on demande aux personnes de citer spontanĂ©ment des marques qu'elles connaissent par la publicitĂ©, seuls trois noms reviennent spontanĂ©ment... alors qu’en rĂ©alitĂ©, on compte dĂ©jĂ  16 marques installĂ©es sur notre marchĂ©.

Prix attractifs

MalgrĂ© la perception nĂ©gative de la Chine, l'enquĂȘte montre que les marques chinoises ont nĂ©anmoins

un certain potentiel auprĂšs du public belge. Quelque 52 % des personnes interrogĂ©es possĂ©dant une voiture en leasing pensent en effet qu'un vĂ©hicule chinois peut ĂȘtre une bonne affaire. Et le prix attractif des modĂšles chinois de rester la principale raison pour laquelle les conducteurs pourraient envisager ces marques.

Le prix bas fait certainement partie de la perception que le public a des marques chinoises. De 7 Ă  20 % des personnes interrogĂ©es possĂ©dant une voiture en leasing sont prĂȘtes Ă  envisager un modĂšle chinois dont le prix serait extrĂȘmement avantageux par rapport Ă  celui d’une marque Ă©tablie, plus onĂ©reux. L'idĂ©e que les vĂ©hicules Ă©lectriques chinois coĂ»tent gĂ©nĂ©ralement moins cher que les EV des marques traditionnelles pourrait aussi s'avĂ©rer un facteur important pour le futur.

Lorsqu'ils voient la photo d'un véhicule chinois sans logo, les répondants l'associent généralement à un véhicule sûr, technologiquement avancé, bien équipé et joliment conçu.

Tests Ă  l'aveugle plus favorables.

Sur le long terme, le prix ne sera peutĂȘtre plus la seule force des vĂ©hicules chinois. Un exemple ? Seules 30 % des personnes interrogĂ©es possĂ©dant une voiture en leasing et ayant

indiquĂ© que la Chine ne faisait pas partie de leurs fournisseurs favoris citent l'apparence de ces vĂ©hicules comme n'Ă©tant pas attrayante, tandis qu’une minoritĂ© (25 %) pense qu'ils ne sont pas sĂ»rs. On peut donc supposer que, quelque part, la majoritĂ© est plutĂŽt convaincue du contraire


Lorsqu'on montre aux participants des photos de vĂ©hicules sans logo, la perception globale des modĂšles chinois devient soudainement plus positive. Ainsi, sur base de ces mĂȘmes photos, les rĂ©pondants ont plus souvent la perception d’un vĂ©hicule sĂ»r (82 %), technologiquement avancĂ© (72 %), bien Ă©quipĂ© (66 %) et joliment conçu (64 %).

Dans le futur

Bien que la part de marché des voitures chinoises soit encore trÚs faible aujourd'hui dans les flottes, 78 % des conducteurs de véhicules de leasing interrogés s'attendent à ce que leur popularité augmente. Ce chiffre est le plus élevé chez les conducteurs masculins (83 %) et chez ceux qui roulent déjà à l'électricité (84 %). Ce dernier point n'est pas surprenant, et laisse penser que ces modÚles électriques vendus à prix rabotés contribueront largement à la croissance des marques chinoises sur notre marché.

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Ces derniÚres années, nous avons assisté à un tsunami de marques automobiles chinoises tentant de vendre leurs produits sur le marché européen et donc aussi belge. Sur la photo : BYD, Polestar, Maxus, MG

Peu de volonté politique pour une taxe kilométrique intelligente

Lors du premier e-Motion Summit de Febiac dans le Skyhall de Brussels Airport, la question de la taxe kilomĂ©trique intelligente a Ă©tĂ© soulevĂ©e au cours du dĂ©bat politique. Contrairement Ă  ce que l’on pourrait penser, la volontĂ© politique fait dĂ©faut sur ce sujet.

Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be

Pas moins de 5 milliards. C’est, selon les calculs de la FEB, le montant de la perte Ă©conomique causĂ©e par les embouteillages l’an passĂ© dans notre pays. Par l’intermĂ©diaire de son CEO Pieter Timmermans, l’organisation a donc plaidĂ©, lors de l’e-Motion Summit de Febiac, en faveur d’une taxe kilomĂ©trique intelligente. Cependant, les partis politiques prĂ©sents ne semblaient pas vraiment convaincus.

« Je suis pour une taxe kilomĂ©trique intelligente combinĂ©e Ă  un tax shift, qui taxe l’utilisation et non plus la possession », a lancĂ© la ministre flamande de la MobilitĂ©, Lydia Peeters (Open VLD). « Il doit y avoir suffisamment d’alternatives Ă  la voiture et nous devons traiter la question intelligemment, mais en principe, nous y sommes favorables. » Mais la ministre est Ă  peu prĂšs la seule sur cette position.

« Les critĂšres doivent ĂȘtre examinĂ©s attentivement. En effet, la mesure

peut ĂȘtre neutre, mais quid, par exemple, de la mĂšre cĂ©libataire obligĂ©e d’amener ses enfants Ă  l’école ou Ă  leurs loisirs aux heures de pointe ?

Je ne vois pas comment nous pouvons rendre une taxe kilomĂ©trique Ă  ce point intelligente qu’elle pourrait rĂ©soudre ce type de problĂšme », a dĂ©clarĂ© Samy Mehdi, prĂ©sident de CD&V.

Taxe kilométrique locale ?

Annick De Ridder, N-VA, le rejoint. « Le principe semble bon, mais je n’ai encore vu aucun modĂšle de calcul oĂč la classe moyenne est Ă©pargnĂ©e. Et nous devons toujours Ă©viter de punir ceux qui travaillent. »

Joris Vandenbroucke de Vooruit dit aussi qu’il n’a vu nulle part dans le monde une taxe kilomĂ©trique intelligente rĂ©ussie. « Je suis plutĂŽt en faveur de l’amĂ©lioration des transports en commun. Faisons d’abord des efforts dans ce sens », dĂ©clare-t-il. Bien qu’il y voit une alternative dans les zones sujettes Ă  embouteillages,

autour des grandes villes aux heures de pointe. Enfin, Stijn Bex de Groen est pour une redevance kilomĂ©trique. « MĂȘme s’il est plus important d’investir dans les transports en commun », dit l’écologiste, qui est convaincu qu’on peut trouver un systĂšme qui Ă©pargne les plus faibles ou ceux qui n’ont pas d’alternative.

Pas moins de 5 milliards de pertes Ă©conomiques ont Ă©tĂ© causĂ©es l’annĂ©e derniĂšre par les embouteillages dans notre pays.

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Les politiques expriment pas mal de réserves quant à la mise en place d'une taxe kilométrique intelligente.

La nouvelle Tourer Le break 100 % électrique

La nouvelle ID.7 Tourer redéfinit les performances de la mobilité électrique : ce break 100 % électrique combine à la fois espace, confort et efficacité. Grùce à sa ligne aérodynamique, elle sera le partenaire idéal pour vos longues aventures familiales.

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14,4 – 18,0 kWh /100 KM ‱ 0 G CO2 /KM (WLTP)

Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule.
Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be
volkswagen.be
nouvelle ID.7 Tourer via ce QR code

Automotive eMotion Summit

Supprimer les voitures de société ? Totalement irréaliste !

À l’initiative de la Febiac, l’Automotive eMotion Summit (qui s'est tenu fin fĂ©vrier) intĂ©grait une confĂ©rence B2G (Business to Government) de deux jours. Une belle occasion pour les participants d’écouter nos politiciens dĂ©battre sur le "prix de la mobilitĂ© individuelle dans un cadre durable". Ou dit plus simplement sur ce que devrait ĂȘtre le coĂ»t de la mobilitĂ© Ă  l'avenir... en tenant compte de tous les impacts liĂ©s Ă  la protection de notre planĂšte. Qu’en est-il lĂ -dedans de nos voitures de sociĂ©tĂ© ? PrĂ©sents pour en discuter : Vincent Van Peteghem, Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances, Peter Roover, chef du parti N-VA au parlement fĂ©dĂ©ral, David Weytsman, prĂ©sident du MR Ă  Bruxelles et le modĂ©rateur Danny Verstraeten.

Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

Les premiers mot de M. Van Peteghem furent dĂ©diĂ©s Ă  lui-mĂȘme et plus pĂ©cisĂ©ment Ă  ce qu'il avait mis en place pour rendre le parc des vĂ©hicules de sociĂ©tĂ© plus vert, un bel exemple, selon lui, de la maniĂšre dont il est possible d’utiliser des instruments fiscaux pour orienter un marchĂ©. Peter De Roover n’a pas niĂ©, mais il a ajoutĂ© : "Il faut tenir compte de l'utilisateur Ă  chaque modification. En tant que politiciens, nous avons souvent trop vite l'impression d’avoir la solution et de se dire qu’il est bon d’imposer l'Ă©lectrification. MĂȘme si c’est vrai dans ce cas. L’important, c’est aussi que les gens soient

d'accord. L'électrification amÚne ainsi quelque solides défis pratiques. Il suffit de penser aux stations de recharge et à leur complexité d'utilisation. Y aura-t-il suffisamment de stations de recharge lorsque tout le monde roulera à l'électricité ? Et qu'en est-il de l'approvisionnement en énergie ? Donc, oui à l'électrification à condition de l'inscrire dans un cadre plus large. Les instruments fiscaux sont en effet efficaces, mais le contexte des voitures de société est différent de celui des acheteurs privés. Dans ce dernier cas, on constate encore beaucoup plus de réticence à suivre cette voie".

M. Weytsman a quant Ă  lui soulignĂ© que la fiscalitĂ© affĂ©rante aux voitures de sociĂ©tĂ© ne pouvait pas ĂȘtre modfiĂ©e aussi facilement, compte tenu des charges Ă©levĂ©es qui pĂšse sur le travail dans notre pays : "Mon parti est favorable aux incitants positifs. En ce qui concerne les voitures de sociĂ©tĂ©, le gouvernement actuel a donc fait du bon travail. Augmenter la charge fiscale sur les voitures de sociĂ©tĂ© revient de facto Ă  augmenter la charge sur le travail. Nous ne le permettrons pas. Si la voiture de sociĂ©tĂ© peut ĂȘtre entiĂšrement compensĂ©e, nous sommes favorables Ă  la libertĂ© de choix. Mais nous devons

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Présents au débat : Vincent Van Peteghem, Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances, Peter Roover, chef du groupe N-VA au parlement fédéral et David Weytsman, président du MR à Bruxelles.

Augmenter la charge fiscale sur les voitures de société revient de facto à augmenter la charge sur le travail.

Et cela, nous ne le permettrons pas

David Weytsman, MR

aussi ĂȘtre pragmatiques : avec la charge fiscale actuelle sur le travail, ce n'est pas rĂ©aliste. Nous prĂŽnons Ă©galement la neutralitĂ© technologique. L'objectif est de rĂ©duire les Ă©missions de CO2, certes, mais ce n'est pas aux politiciens d'imposer la technologie Ă  utiliser pour y parvenir".

Suppression des véhciules de fonction ?

La voiture de société est sujette à controverse depuis des années. Danny Verstraeten a donc posé au Ministre van Peteghem la question qui s'imposait : le plan initial de ce gouvernement n'était-il pas de supprimer progressivement le statut fiscalement avantageux de cette sacro-sainte voiture de société ?

Ce à quoi M. Van Peteghem a répondu : "Oui, mais nous sommes face à un sujet qui revient sans cesse, tant de la part des entreprises que de leurs employés, celui de la sécurité juridique. La décision de rendre les véhicules de société plus écologiques a été prise en 2021. Elle est entrée en vigueur en 2023 et atteindra sa vitesse de croisiÚre en 2026. Dans ce contexte, il serait totalement absurde de commencer à dire : "Maintenant, nous allons voir comment supprimer la voiture de société". D'abord parce que la compensation en salaire net est tout simplement impossible pour la plupart des entreprises, mais aussi parce que nous manquerions alors l'objectif d'écologisation des voitures

de sociĂ©tĂ©. Il me semble Ă©vident que cette discussion aura de toute façon lieu lors de la prochaine lĂ©gislature. Et on en revient au point de dĂ©part : il faut une rĂ©duction drastique du coĂ»t du travail pour y parvenir". M. De Roover abondait, lui aussi, dans ce sens en ajoutant : "Nous devons assurĂ©ment veiller Ă  ne pas attiser les jalousies, dans une sociĂ©tĂ© oĂč certaines catĂ©gories d’employĂ©s seraient dĂ©signĂ©es comme « coupables » alors qu’il s’agit simplement d’une partie de leur salaire. Une compensation en argent net serait tout simplement irrĂ©alisable pour l'employeur et l'employĂ© n’aurait d’autre choix que de rester sur sa faim. Si vous intervenez dans le systĂšme des vĂ©hicules de sociĂ©tĂ©, vous touchez

Nous sommes coincĂ©s dans une fiscalitĂ© qui n’a plus de marge. La limite a Ă©tĂ© atteinte depuis longtemps et mĂȘme dĂ©passĂ©e dans ce domaine. Les gens ne supporteront plus la moindre augmentation

Peter De Roover, N-VA

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David Weytsman : "Avec la taxe routiÚre, la taxe de mise en circulation et les accises, nous disposons déjà d'un systÚme qui fonctionne bien. Avec ces taxes, vous taxez une partie de la propriété et une partie de l'utilisation. Une taxe kilométrique est-elle donc si révolutionnaire ? Je me pose la question... "
Lorsque nous introduirons la taxe kilométrique intélligente, celle-ci ne devra pas devenir une source de revenus supplémentaire pour le gouvernement, mais devra remplacer la taxation existante sur les véhicules
Vincent Van Peteghem, CD&V

directement aux salaires des gens. Nous n'y sommes pas favorables pour le moment. Je suis Ă©galement d'accord avec ce que vient de dire M. Weytsman : lorsqu'il s'agit d'Ă©cologiser la voiture de sociĂ©tĂ©, nous ne devrions pas ĂȘtre dogmatiques et devrions avoir une vision plus large. Une voiture Ă©lectrique qui fonctionne avec de l'Ă©nergie produite par des centrales Ă  gaz n'est pas nĂ©cessairement plus respectueuse du climat qu'une voiture diesel ou Ă  essence moderne".

La taxe kilométrique comme alternative radicale à la loterie fiscale régionale ?

Ce n'est un secret pour personne : la rĂ©gionalisation de la fiscalitĂ© automobile crĂ©e pas mal d’inĂ©galitĂ©s en Belgique. Bruxelles veut construire un mur fiscal autour de son territoire avec SmartMove et, selon De Roover, la Flandre ne devrait pas suivre cette "mauvaise dĂ©cision". Le fait que les trois rĂ©gions disposent de leur propre cadre fiscal est loin d'ĂȘtre idĂ©al pour un pays aussi petit que la Belgique. Une taxe kilomĂ©trique

coordonnĂ©e entre les rĂ©gions pourrait-elle apporter un peu d’apaisement ? Danny Verstraeten a posĂ© la question...

Vincent Van Peteghem : "Je ne suis favorable que si nous l'appliquons Ă  l'ensemble du territoire belge. Il faut donc qu'il y ait un accord entre les rĂ©gions. En outre, il faut tenir compte de nombreux paramĂštres. Par exemple, il faut s'assurer que le systĂšme sache prĂ©cisĂ©ment si vous circulez dans le cadre de votre travail ou pour le privĂ© Ă  un instant T, oĂč vous allez et s’il existe d'autres sollutions de transport pour atteindre votre destination ? Les zones rurales sont beaucoup moins accessibles en transport public que les agglomĂ©rations ou les zones urbaines. Quel est le degrĂ© de pollution de votre vĂ©hicule ? Il s'agit lĂ  aussi d'un paramĂštre. Et lorsque nous l'introduirons, elle ne devra pas non plus devenir une source de revenus supplĂ©mentaire pour le gouvernement, mais devra remplacer la taxation existante sur les vĂ©hicules".

Peter De Roover : "Nous avons déjà une taxe liée à l'utilisation. Chaque

fois que nous faisons le plein, nous payons la TVA et les accises, ce qui constitue de facto une taxe kilomĂ©trique. Au-delĂ  de cela, nous sommes tout de mĂȘme favorables Ă  une taxe kilomĂ©trique intelligente. Nous devons simplement veiller Ă  ce qu'elle ne devienne pas la somme de tant de choses soi-disant rĂ©flĂ©chies qu'elle finisse par en devenir stupide. Il y aura toujours des personnes qui se sentiront lĂ©sĂ©es. Par exemple, ceux qui roulent beaucoup, mĂȘme dans le cadre du travail seront pĂ©nalisĂ©s. Il n'est pas facile d'intĂ©grer toutes ces sensibilitĂ©s dans un seul systĂšme. L'idĂ©e doit Ă©galement ĂȘtre digĂ©rable par l'opinion publique. Je suis toutefois convaincu que le systĂšme verra le jour sous une forme ou une autre dans les grandes villes. Par ailleurs, nous devons Ă©galement nous interroger sur le trafic de marchandises et les usagers Ă©trangers de notre rĂ©seau routier. Une vignette pourrait, par exemple, les inciter Ă  participer eux-aussi".

David Weytsman : "En tant que parti, nous ne sommes pas opposés à cet exercice de pensée. Mais nous

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Vincent Van Peteghem : "La décision de rendre les véhicules de société plus écologiques a été prise en 2021. Elle est entrée en vigueur en 2023 et atteindra sa vitesse de croisiÚre en 2026. Dans ce contexte, il serait totalement absurde de commencer à dire : maintenant, nous allons voir comment supprimer la voiture de société."

Peter De Roover : "Une compensation en argent net serait tout simplement irrĂ©alisable pour l'employeur et l'employĂ© n’aurait d’autre choix que de rester sur sa faim. Si vous intervenez dans le systĂšme des vĂ©hicules de sociĂ©tĂ©, vous touchez directement aux salaires des gens. Nous n'y sommes pas favorables pour le moment."

La pression fiscale sur le travail est à ce point importante chez nous que l'abolition pure et simple de l'avantage fiscale sur la voiture de société est au mieux un exercice théorique... Dans la pratique, aucun politique ne semble y croire...

pensons aussi que les gens qui se dĂ©placent sont suffisamment rationnels pour faire les bons choix. Quelqu'un qui se trouve dans un embouteillage Ă  19h30 n'a certainement pas d'autre choix. Sinon, il ne serait pas lĂ . En outre, avec la taxe routiĂšre, la taxe de mise en circulation et les accises, nous disposons dĂ©jĂ  d'un systĂšme qui fonctionne bien. Avec ces taxes, vous taxez une partie de la propriĂ©tĂ© et une partie de l'utilisation. Une taxe kilomĂ©trique est-elle donc si rĂ©volutionnaire ? Je me pose la question... De plus, il faudrait que les trois rĂ©gions se mettent d'accord et nous savons tous que c'est loin d'ĂȘtre Ă©vident. Je suis donc plus favorable Ă  une incitation positive qu'Ă  une autre intervention fiscale qui pourrait ĂȘtre perçue comme rĂ©pressive".

Moins de fossile, moins d'accises

Danny Verstraeten a clÎturé le débat en posant une question pertinente à Vincent Van Peteghem. Plus de voitures électriques veut dire moins de recettes en provenance des accises sur les carburants. Cette diminution

pourrait elle poser problùme aux finances de l’État ?

M. Van Peteghem a rĂ©pondu comme suit : "Je voudrais nuancer ce point. Dans la lĂ©gislation sur le verdissement des voitures de sociĂ©tĂ© que nous avons Ă©laborĂ©e, nous avons Ă©tĂ© suffisamment prĂ©voyant. L'impĂŽt est entiĂšrement dĂ©ductible jusqu'en 2026 Ă  titre d'incitant, mais il est ensuite dĂ©gressif annuellement jusqu'Ă  67,5 % en 2031. Le Bureau fĂ©dĂ©ral du Plan a calculĂ© que cette voie permettrait un gain budgĂ©taire annuel de 1 milliard. Ce qui ne change rien au fait que l'Ă©lectrification de l'ensemble de la flotte belge deviendra bel et bien un point douloureux pour les finances publiques dans les annĂ©es Ă  venir. Et l'on se retrouve Ă  nouveau dans le puzzle belge compliquĂ© des accises fĂ©dĂ©rales, et des taxes de circulation et d’immatriculation rĂ©gionales. Ce dossier fera donc certainement partie de la prochaine rĂ©forme de l'État. "

Peter De Roover : "Aujourd'hui, nous sommes coincĂ©s dans une fiscalitĂ© qui n’a plus de marge. La limite a Ă©tĂ© atteinte depuis longtemps et mĂȘme

dépassée dans ce domaine. Les gens ne supporteront plus la moindre augmentation."

La voiture de sociĂ©tĂ© semble toujours bien ancrĂ©e comme levier pour les ressources humaines, et pour quelques annĂ©es encore Ce que nous retenons de ce dĂ©bat : la pression fiscale sur le travail est si Ă©levĂ©e que l'abolition de l'avantage pour les voitures de sociĂ©tĂ© est principalement un exercice de pensĂ©e thĂ©orique qu'aucun des politiciens prĂ©sents ne trouve crĂ©dible dans la pratique. Pour reprendre le mot d'esprit de Peter De Roover, "en rĂ©alitĂ©, la voiture de sociĂ©tĂ© est une forme de rĂ©munĂ©ration du 19e siĂšcle. Si de tels avantages existaient pour les boĂźtes d'ananas, nous serions payĂ©s en ananas. Tant que les gens n'obtiendront pas un salaire net plus Ă©levĂ©, la voiture de sociĂ©tĂ© restera un outil nĂ©cessaire. Ce qui ne veut pas dire qu'une alternative telle que le budget mobilitĂ© n’a pas d’avenir. Certes, il ne s'agit pas d'un salaire net, mais il offre aux employĂ©s l’avantage de pouvoir choisir eux-mĂȘmes leurs solutions de mobilitĂ©.

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Le CECRA interpelle l'UE avant les Ă©lections ÉgalitĂ© pour tous face aux data

À l'approche des Ă©lections europĂ©ennes de 2024, le CECRA, l'organisation faĂźtiĂšre europĂ©enne des concessionnaires et rĂ©parateurs automobiles, lance un appel urgent aux dirigeants de l'UE. Le message est clair : il faut garantir l’équitĂ© d'accĂšs aux donnĂ©es, fonctionnalitĂ©s et ressources des vĂ©hicules pour toutes les parties actives dans le domaine de l'aprĂšs-vente. Le CECRA aïŹƒrme que cette mise Ă  niveau est cruciale pour maintenir un marchĂ© compĂ©titif dans l'ensemble de l'Union EuropĂ©enne, autant que pour fournir les bases d'une concurrence loyale, de l'innovation et du libre choix des consommateurs.

Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

Les donnĂ©es relatives aux vĂ©hicules sont au cƓur de la discussion. Le CECRA souligne ainsi que l'accĂšs direct, indĂ©pendant, sans restriction et en temps rĂ©el Ă  ces donnĂ©es est une condition prĂ©alable essentielle au dĂ©veloppement de nouveaux services. Cette notion de service jouant un rĂŽle central dans le paysage automobile actuel, la concurrence loyale et l'innovation ne sont possibles que si toutes les parties prenantes ont un accĂšs Ă©gal Ă  ces informations prĂ©cieuses, selon le CECRA.

Quatre objectifs clairs

L'organisme de coordination présente quatre objectifs clairs aux décideurs politiques européens.

PremiĂšrement, le CECRA insiste sur la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger les PME actives dans la distribution par une rĂ©glementation Ă©quitable donnĂ©e par l'UE. Il s'agit d'empĂȘcher que les contrats impliquant les constructeurs automobiles et les concessionnaires/agents n'imposent des exigences injustes et dĂ©raisonnables pouvant nuire aux « petits » acteurs de l’automobile. Pour qu’un environnement commercial soit sain, il faut qu’il bĂ©nĂ©ficie de conditions de concurrence Ă©quitables pour toutes les parties.

Le deuxiĂšme objectif du CECRA est de protĂ©ger les consommateurs europĂ©ens d'une Ă©ventuelle dĂ©gradation des services de vente et aprĂšs-vente dans le secteur automobile. Avec la transformation en cours du modĂšle de distribution par les constructeurs automobiles, la question se pose de savoir comment les consommateurs seront affectĂ©s, notamment en termes d'accĂšs Ă  l’entretien ou Ă  la rĂ©paration. Le CECRA demande des rĂ©glementations qui protĂšgent les intĂ©rĂȘts des consommateurs et ne les pĂ©nalisent pas dans le processus. Le troisiĂšme objectif est de mettre tous les acteurs du secteur sur un mĂȘme pied d’égalitĂ© face aux donnĂ©es. Le CECRA veut ainsi s'assurer que les retailers automobiles aient un accĂšs Ă©gal aux data qui foisonnent aujourd’hui dans tous les vĂ©hicules. Un Ă©lĂ©ment essentiel pour que chacun puisse travailler sainement, mĂȘme sur les modĂšles les plus rĂ©cents.

CECRA veut mettre l’accent sur la protection contre la fraude et la criminalitĂ© en collectant des donnĂ©es ciblĂ©es sur les vĂ©hicules.

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ASSUREURS ET SOCIÉTÉS DE LEASING

SUR LA MÊME LONGUEUR D'ONDE

"À une Ă©poque oĂč l'industrie automobile Ă©volue rapidement, il devient essentiel pour les sociĂ©tĂ©s de leasing de garantir un accĂšs complet et en temps rĂ©el aux donnĂ©es aïŹn d'o rir Ă  leurs clients une mobilitĂ© intelligente, durable et abordable." Ce plaidoyer Ă©mane de Tim Albertsen, Chief Executive O cer du Groupe Ayvens (anciennement ALD Automotive I LeasePlan), et est soutenu par Yann Arnaud, Director of Responses to Customer Needs & Innovation Ă  la MACIF, l'assureur français, au nom du secteur europĂ©en de l'assurance.

Albertsen souligne ainsi qu'il n'y a pas de temps à perdre, car les prestataires de services indépendants risquent de perdre leur avantage concurrentiel, compte tenu de l'évolution rapide de l'industrie automobile. Il appelle donc la Présidente Von Der Leyen à présenter d'urgence un projet de loi sur l'accÚs aux données des véhicules.

Yann Arnaud ajoute qu'il n'existe actuellement pas de rÚgles du jeu concernant l'accÚs aux données des véhicules, ce qui entrave la concurrence et l'innovation. Il demande à la Commission Européenne d'élaborer rapidement une réglementation. Afin de permettre aux assureurs d'off rir de meilleurs produits et services pour soutenir la transition climatique et améliorer la sécurité routiÚre. Dans le but aussi de mieux comprendre et gérer les risques liés aux nouvelles pratiques relatives à la mobilité, telles que la conduite autonome par exemple

"Ouvrir l'accĂšs aux donnĂ©es des vĂ©hicules empĂȘchera qu’une poignĂ©e de grandes entreprises seulement puisse prendre le contrĂŽle du marchĂ© et crĂ©era au contraire un environnement concurrentiel proïŹtable pour tous les EuropĂ©ens. Il est clair que l'absence de lĂ©gislation sur l'accĂšs aux donnĂ©es des vĂ©hicules n'a ecte pas seulement les sociĂ©tĂ©s de leasing et les assureurs, mais compromet Ă©galement l'agenda plus large d'une mobilitĂ© intelligente, durable et abordable. Il est donc essentiel que la Commission EuropĂ©enne prenne rapidement des mesures pour crĂ©er des conditions Ă©quitables et encourager l'innovation dans l'industrie automobile, qui Ă©volue rapidement", conclut Yann Arnaud.

Enfin, le CECRA veut mettre l’accent sur la protection contre la fraude et la criminalitĂ© en collectant des donnĂ©es ciblĂ©es sur les vĂ©hicules. Ce faisant, l'organisme insiste sur la nĂ©cessitĂ© de rendre accessibles aux consommateurs europĂ©ens des informations telles que les relevĂ©s de compteur ou l'historique des dommages et/ou rĂ©parations. Ceci ne ferait que renforcer la confiance dans le secteur et contribuer Ă  la transparence du marchĂ©.

cadre clair pour l'action des dĂ©cideurs politiques. La protection des distributeurs automobiles, les intĂ©rĂȘts des consommateurs, l'Ă©galitĂ© des conditions de concurrence et la prĂ©vention de la fraude sont autant de piliers qui devraient contribuer Ă  un marchĂ© automobile sain et compĂ©titif, partout en Europe.

Le CECRA veut que les retailers automobiles aient un accÚs égal aux datas...

Ces conditions Ă©quitables pour tout le secteur ne favoriseront pas seulement l'innovation, mais aussi la croissance pour toutes les entreprises, y-compris les petites et moyennes qui, sans cela, pourraient ĂȘtre mises Ă  l'Ă©cart.

Les Ă©lections en ligne de mire L'appel du CECRA intervient Ă  un moment crucial, Ă  savoir Ă  l'approche des Ă©lections europĂ©ennes de 2024. Et l'organisation fĂ©dĂ©ratrice de souligner qu'assurer un accĂšs Ă©gal aux donnĂ©es des vĂ©hicules n'est pas seulement une question d'intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, mais aussi de protection des droits des consommateurs et de stimulation de l'innovation dans le secteur automobile.

Les quatre objectifs revendiqués par le CECRA devraient fournir un

Cet appel n'est pas seulement crucial pour les concessionnaires et les rĂ©parateurs automobiles, sa portĂ©e est aussi considĂ©rable pour la sociĂ©tĂ© europĂ©enne dans son ensemble. Un marchĂ© automobile compĂ©titif signifie non seulement une plus grande libertĂ© de choix pour le consommateur, mais aussi une stimulation de l'innovation et de la croissance Ă©conomique. Selon le CECRA, il appartient dĂ©sormais aux dĂ©cideurs politiques europĂ©ens de relever le dĂ©fi et de veiller Ă  ce que le secteur automobile reste un marchĂ© prospĂšre et Ă©quitable, oĂč les entreprises et les consommateurs peuvent prospĂ©rer en confiance.

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Technologie Quelle est la quantitĂ© d’IA dans votre voiture ?

L’IA ou intelligence artificielle est sur toutes les lùvres depuis quelques mois. Le secteur automobile mise aussi pleinement sur cette technologie


Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be

Volkswagen, Skoda, DS, 
 Tous ont envoyĂ© des communiquĂ©s de presse ces derniĂšres semaines dans lesquels ils confirment l’intĂ©gration de Chat GPT dans leurs vĂ©hicules. Et pour cause. A l’heure oĂč le progrĂšs technologique connaĂźt un boost sans pareil, le secteur automobile n’est pas Ă  la traĂźne. Les possibilitĂ©s de l’IA dans le secteur automobile semblent prometteuses. La technologie peut aider Ă  optimiser et Ă  gĂ©rer les systĂšmes, Ă  amĂ©liorer les chaĂźnes d’approvisionnement et la gestion des risques, tout en personnalisant les services de mobilitĂ©. Mais examinons avant tout les applications utilisable dans la voiture elle-mĂȘme. On est encore loin de Kitt dans K2000, mais nos voitures deviennent de plus en plus intelligentes.

Avec la montĂ©e en puissance de l’Intelligence Artificielle (IA), des possibilitĂ©s rĂ©volutionnaires sont

explorĂ©es dans l’industrie automobile. Bien que certaines applications soient encore en cours de dĂ©veloppement, il existe dĂ©jĂ  plusieurs exemples notables de technologies d’IA appliquĂ©es dans les voitures actuelles, allant de systĂšmes de sĂ©curitĂ© amĂ©liorĂ©s Ă  des expĂ©riences utilisateur personnalisĂ©es.

SystĂšmes de sĂ©curitĂ© amĂ©liorĂ©s L’amĂ©lioration des systĂšmes de sĂ©curitĂ© constitue l’un des aspects les plus notables de l’IA dans le secteur automobile. Les systĂšmes contrĂŽlĂ©s par l’IA peuvent collecter et analyser en continu les donnĂ©es de divers capteurs et camĂ©ras dans et autour de la voiture. Ces informations permettent Ă  l’IA d’identifier les risques en temps rĂ©el, tels que les collisions imminentes, les panneaux de signalisation, les piĂ©tons et mĂȘme la fatigue du conducteur. Saviez-vous par

exemple que diffĂ©rents capteurs et camĂ©ras surveillent votre attention pendant que vous roulez, calculent la durĂ©e pendant laquelle vous fermez les yeux et examinent l’efficacitĂ© de votre conduite pour dĂ©tecter les signes de fatigue ?

Autre exemple d’un tel systĂšme : le rĂ©gulateur de vitesse adaptatif qui utilise l’IA pour adapter automatiquement la vitesse du vĂ©hicule aux conditions de circulation changeantes. Ce systĂšme peut non seulement contrĂŽler votre vitesse, mais aussi anticiper le comportement de conduite des autres vĂ©hicules, la prĂ©sence d’obstacles, lire les messages sur les panneaux de signalisation dynamique et jauger l’état de la route, ce qui augmente considĂ©rablement la sĂ©curitĂ©. Et Ă  mesure que nous nous dirigeons vers des voitures encore plus autonomes, l’IA jouera Ă©videmment un rĂŽle toujours plus important.

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FLEET RESEARCH
Volkswagen, Skoda, DS Automobiles,
. tous intÚgrent Chat GPT dans leurs véhicules.
L’IA joue un rĂŽle majeur dans la communication entre les diffĂ©rentes voitures et entre les voitures et les infrastructures routiĂšres.

Expériences personnalisées des utilisateurs

La crĂ©ation d’expĂ©riences utilisateur personnalisĂ©es est une autre application passionnante de l’IA dans les voitures. Les vĂ©hicules modernes sont de plus en plus Ă©quipĂ©s de systĂšmes d’IA qui intĂšgrent les prĂ©fĂ©rences et les habitudes du conducteur. Par exemple, ces systĂšmes peuvent mĂ©moriser et personnaliser les prĂ©fĂ©rences du conducteur en matiĂšre de position assise, de rĂ©glages de tempĂ©rature, de musique prĂ©fĂ©rĂ©e ou de destinations de navigation. Par exemple, l’assistant peut suggĂ©rer le type de restaurant apprĂ©ciĂ© par le conducteur en se basant sur ses expĂ©riences passĂ©es.

Parmi ces systùmes : l’assistant vocal de certaines voitures, qui utilise l’IA pour comprendre le langage naturel et aider le conducteur à effectuer diverses tñches, telles que le

changement de musique, le paramĂ©trage de la navigation ou la rĂ©ponse aux appels, le tout sans qu’il n’ait Ă  lĂącher le volant. C’est prĂ©cisĂ©ment la raison pour laquelle Volkswagen, DS et consorts utilisent Chat GPT dans leurs voitures. La voiture apprend mĂȘme Ă  comprendre le dialecte de son conducteur et sait si elle doit monter le chauffage ou le « tchĂ„faedje ».

Entretien préventif

L’IA est Ă©galement utilisĂ©e pour l’entretien prĂ©ventif des vĂ©hicules. En collectant et en analysant en permanence des donnĂ©es sur les performances des diffĂ©rente composants du vĂ©hicule, l’IA peut identifier les problĂšmes potentiels avant qu’ils ne surviennent. Cela permet aux propriĂ©taires de planifier l’entretien de maniĂšre plus proactive et rentable, rĂ©duisant ainsi la probabilitĂ© de temps d’arrĂȘt imprĂ©vus et les coĂ»ts

de rĂ©paration. Les constructeurs automobiles ne sont pas les seuls Ă  explorer ces possibilitĂ©s, les services d’assistance routiĂšre tablent aussi pleinement sur cette technologie.

Conclusion

Bien que le plein potentiel de l’IA dans le secteur automobile n’ait pas encore Ă©tĂ© atteint, les applications actuelles sont prometteuses. Qu’il s’agisse de systĂšmes de sĂ©curitĂ© amĂ©liorĂ©s, d’expĂ©riences utilisateur personnalisĂ©es ou d’entretien prĂ©ventif, l’IA transforme la façon dont nous conduisons et interagissons avec nos vĂ©hicules. GrĂące Ă  l’innovation et aux investissements continus, l’IA devrait jouer un rĂŽle encore plus important dans l’avenir de la mobilitĂ©, avec des voitures non seulement plus intelligentes et plus sĂ»res, mais qui s’intĂšgrent aussi de maniĂšre transparente dans notre vie quotidienne.

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Le régulateur de vitesse adaptatif est un systÚme qui utilise l'IA. BMW Intelligent Personal Assistant

Electric Switch

Quelles batteries dans les EV d’aujourd'hui ?

L'essor des vĂ©hicules Ă©lectriques (EV) a radicalement changĂ© le monde de l'automobile, sur base d’un Ă©lĂ©ment essentiel qui rĂ©volutionne le secteur : la batterie. Pour rĂ©pondre Ă  la demande croissante de mobilitĂ© durable, les fabricants usent aujourd’hui de technologies variĂ©es. Quelles sont les batteries les plus couramment utilisĂ©es dans les voitures Ă©lectriques ? Et surtout, quels sont leurs avantages et inconvĂ©nients ?

Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be

1.

Batteries Lithium-ion (Li-ion)

Les batteries Lithium-ion sont aujourd’hui les plus rĂ©pandues sur le marchĂ© des vĂ©hicules Ă©lectriques. Avec leur forte densitĂ© Ă©nergĂ©tique, elles offrent des autonomies relativement importantes combinĂ©es Ă  des temps de charge rĂ©duits. La plupart des constructeurs automobiles ont optĂ© pour cette technologie en raison de ses performances globales Ă©prouvĂ©es et de la disponibilitĂ© relativement large de ses matiĂšres premiĂšres.

L’inconvĂ©nient majeur de cette technologie ? Le prix ! Ces batteries restent en effet relativement chĂšres malgrĂ© la baisse constante des coĂ»ts d’approvisionnement et de production. En outre, leur durĂ©e de vie limitĂ©e peut poser problĂšme. En effet, si un remplacement doit ĂȘtre envisagĂ©, il s’accompagne toujours d’une augmentation non nĂ©gligeable du coĂ»t total de possession.

2.

Batteries Lithium-Fer-Phosphate (LFP)

Les batteries LFP sont de plus en plus en vogue sur le marchĂ© des EV, principalement parce qu'elles revendiquent de meilleures caractĂ©ristiques sur le plan sĂ©curitaire ainsi qu’un rapport prix/efficience amĂ©liorĂ©. L'utilisation du phosphate de fer comme matĂ©riau pour la cathode rend la batterie moins sensible Ă  l’échauffement, ce qui va dans le sens d’une meilleure sĂ©curitĂ© globale. Bien que les batteries LFP affichent une densitĂ© Ă©nergĂ©tique gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieure Ă  celle de la plupart des variantes Lithium-ion, leur profil de fonctionnement plus stable les rend plus adaptĂ©es pour certains domaines d’utilisation. C’est le cas notamment dans les situations oĂč la sĂ©curitĂ© est un Ă©lĂ©ment crucial, comme pour les autobus ou les vĂ©hicules destinĂ©s au transport urbain.

3.

Batteries Solid-State

Les batteries Solid-State promettent une densitĂ© Ă©nergĂ©tique plus Ă©levĂ©e et une sĂ©curitĂ© potentiellement amĂ©liorĂ©e grĂące Ă  l’emploi d’un Ă©lectrolyte solide. Le potentiel d'augmentation des performances pour les vĂ©hicules Ă©lectriques et la prolongation de leur durĂ©e de vie en font des options prometteuses pour l'avenir.

Toutefois, la complexitĂ© technique et les coĂ»ts initiaux plus Ă©levĂ©s constituent encore des obstacles Ă  une mise en Ɠuvre Ă  grande Ă©chelle. Les centres de recherche et de dĂ©veloppement se concentrent aujourd’hui largement sur l’amĂ©lioration de ces Ă©lĂ©ments.

40
FLEET RESEARCH

4.

Batteries Nickel-Métal-Hydrure (NiMH)

Les batteries NiMH ont largement servi au développement des EV et sont toujours utilisées dans certaines applications, comme dans de nombreux véhicules hybrides par exemple. Elles sont toujours réputées pour leur fiabilité et leur sécurité.

HĂ©las, leur densitĂ© Ă©nergĂ©tique infĂ©rieure Ă  celle des batteries Lithiumion limite aujourd’hui leur utilisation pour les modĂšles 100% Ă©lectriques, tandis que leur pertinence reste soumise Ă  l’évolution technologique.

5.

Batteries Lithium-Soufre (Li-S)

Les batteries Lithium-Soufre sont aujourd’hui une option exotique –mais toujours trĂšs expĂ©rimentale - qui laisse entrevoir un potentiel de densitĂ© Ă©nergĂ©tique Ă©levĂ© associĂ© Ă  un coĂ»t rĂ©duit. Reste toutefois quelques Ă©lĂ©ments techniques d’importance Ă  maitriser, comme la durĂ©e de vie ou la stabilitĂ©.

Conclusion : Avec le Lithium-ion dominant, le LFP comme acteur émergent et le SolidState comme solution prometteuse, la diversité des technologies démontre la belle évolution en cours dans l'industrie des EV. Les batteries restent évidemment des éléments vitaux pour tous les acteurs de la révolution électrique, sans cesse à la recherche de l'équilibre idéal entre performance, sécurité et coûts, véritables clés pour l'avenir de notre mobilité durable.

BATTERIES NUCLÉAIRES ?

L’entreprise chinoise Betavolt prĂ©tend avoir mis au point une batterie atomique dont la densitĂ© Ă©nergĂ©tique serait 10 fois supĂ©rieure Ă  celle d’une batterie Lithium-ion. Cette batterie pourrait en outre « fonctionner » 50 ans sans ĂȘtre rechargĂ©e, selon l'entreprise. Le principe de fonctionnement serait basĂ© sur une batterie Ă  radio-isotopes utilisant la dĂ©sintĂ©gration de l'isotope nuclĂ©aire Nickel 63 en association avec un semi-conducteur en diamant. Betavolt, spĂ©cialisĂ© dans la miniaturisation des composants et l'utilisation de modules minuscules, parle aussi d’une capacitĂ© 10 fois supĂ©rieure Ă  celle d’une batterie Lithium-ion de taille semblable.

L’entreprise chinoise

Betavolt prĂ©tend avoir mis au point une batterie atomique dont la densitĂ© Ă©nergĂ©tique serait 10 fois supĂ©rieure Ă  celle d’une batteries Lithium-ion.

Cette batterie pourrait en outre « fonctionner » 50 ans sans ĂȘtre rechargĂ©e.

Bien que Betavolt se soit concentrĂ© jusqu’ici sur l'industrie aĂ©rospatiale, l'entreprise entrevoit dĂ©sormais des possibilitĂ©s d'application dans l'intelligence artificielle, les appareils mĂ©dicaux et bien sĂ»r l'industrie automobile. L'entreprise affirme ĂȘtre proche de la maturitĂ© avec ce projet, le dernier dĂ©fi rĂ©sidant surtout dans la production Ă  grande Ă©chelle. Enfin, pour ceux qui s'inquiĂšteraient d’éventuels effets nĂ©fastes sur l'environnement, Betavolt affirme qu'il n'y aurait ni radiations ni dĂ©chets produits, l'isotope Nickel 63 se dĂ©sintĂ©grant en cuivre Ă  la fin de sa vie, avec une durĂ©e de vie d'environ 100 ans. Toutefois, les questions relatives Ă  la rĂ©action en cas de combustion restent sans rĂ©ponse
 Actuellement en phase de test, cette technologie futuriste n’est donc pas sans dĂ©fi Ă  relever.

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Renault 5 E-Tech Electric (Re)devenir une icĂŽne

On n’est pas vraiment tranquille chez Mini et consorts
 Cet Ă©tĂ©, Renault ressuscite la R5, trĂšs populaire dans les annĂ©es 70 et 80, sous la forme d'une voiture Ă©lectrique au look et Ă  l’habitacle particuliĂšrement branchĂ©s.

Disponible en teinte Yellow Pop ou Green Pop (avec effet paillettes !), cette cinq portes mesure 3,92 mĂštres de long. Les allusions Ă  la R5 de 1972 sont nombreuses. Au niveau des phares avant, qui semblent sourire comme Ă  l’époque, mais aussi dans la verticalitĂ© des feux arriĂšre ou au travers de la prise d’air reproduite sur le capot. Sur le modĂšle de 2024, celleci s’est transformĂ©e en indicateur de charge, grĂące auquel on peut checker l'Ă©tat de la batterie. Les jantes de 18 pouces sont Ă©videmment beaucoup plus grandes qu'Ă  l'Ă©poque.

À l'intĂ©rieur aussi, on retrouve des gimmicks de style qui rappellent le passĂ©. La structure Ă  deux Ă©tages de la planche de bord, devant le passager avant, la forme en H des siĂšges (comme sur les Turbo d'antan) et les grilles d'aĂ©ration qui reprennent le motif des feux diurnes sont autant de touches qui vont droit au cƓur. Le combinĂ© numĂ©rique implantĂ© derriĂšre le volant mesure 10 pouces en diagonale (7 pouces dans la version d'entrĂ©e de gamme) comme l'Ă©cran central d'info-divertissement. La R5 a par ailleurs reçu la derniĂšre gĂ©nĂ©ration du systĂšme OpenR Link, avec intĂ©gration de Google et une trentaine d’autres applications et services pratiques, comme un planificateur

d'itinéraires. Un avatar interactif baptisé Reno et également présent pour répondre, entre autre, aux questions relatives aux temps de charge ou à l'optimisation de l'autonomie.

Trois niveaux de puissance, deux batteries

La nouvelle plate-forme AmpR se caractĂ©rise par un centre de gravitĂ© bas, un plancher complĂštement plat, un empattement gĂ©nĂ©reux de 2,54 mĂštres, un bel espace de vie dĂ©diĂ© aux passagers et un coffre dotĂ© d'au moins 326 litres de contenance. La R5 est Ă©quipĂ©e d'un moteur synchrone Ă  rotor bobinĂ©, qui ne nĂ©cessite pas de terres rares. La version d’entrĂ©e de gamme revendique 150 ch tandis que la batterie de 52 kWh autorise une autonomie de 400 kilomĂštres. Sur une borne domestique, le chargeur embarquĂ© accepte jusqu’à 11 kW de courant alternatif, tandis qu’à l’extĂ©rieur, la charge rapide – en courant continu, donc – peut atteindre 80 ou 100 kW. D’autres versions suivront, avec 95 ou 120 ch et une batterie de 40 kWh, pour une autonomie d’environ 300 kilomĂštres. Un transformateur bidirectionnel permet en outre d'utiliser l'Ă©nergie stockĂ©e dans la batterie de la voiture pour alimenter des appareils externes ou se connecter au rĂ©seau.

La commercialisation ne débutera qu'en septembre, les prix officiels ne sont donc pas encore connus. On peut néanmoins penser que la version de base devrait coûter moins de 25 000 euros. Chez Renault, on travaille également à la renaissance de la R4
 sous la forme d'un petit SUV électrique, prévu pour l'année prochaine.

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AUTO

Dacia Spring Rester le moins cher

Dacia surprend par la rapiditĂ© avec laquelle il lance une Spring Ă©lectrique complĂštement rĂ©visĂ©e. Son ambition est aussi claire que noble : rester l’EV le moins cher du marchĂ©.

Alain Devos

L'incitant fiscal de 5.000 euros prĂ©vu en Flandre jusqu'Ă  la fin de l’annĂ©e devrait accĂ©lĂ©rer la percĂ©e des voitures Ă©lectriques chez les particuliers du nord du pays, d'autant qu’on voit aussi arriver de nouveaux modĂšles annoncĂ©s Ă  des prix plus « compĂ©titifs ». Pourtant, Dacia avait dĂ©jĂ  donnĂ© l'exemple en 2021 avec la Spring, de loin la voiture Ă©lectrique la moins chĂšre d'Europe. La filiale de Renault est maintenant parĂ©e Ă  lancer la seconde gĂ©nĂ©ration de ce modĂšle, avec une nouvelle carrosserie et un habitacle remaniĂ©. Seul le toit a Ă©tĂ© repris de la Spring originale. Pour le reste, cette nouvelle Spring semble Ă  la fois plus robuste et plus Ă©lĂ©gante, notamment grĂące Ă  ses nouveaux blocs optiques avant et arriĂšre dotĂ©s d’une signature en forme de Y. Diverses protections apparaissent sur les boucliers, les passages de roues et les portes. Et en cas de dommage, ces derniĂšres sont facilement remplaçables. Sur les routes en mauvais Ă©tat, la garde au sol Ă©levĂ©e est un atout. Avec ses 3,7 mĂštres de long, la Spring reste trĂšs compacte et son rayon de braquage de 4,8 mĂštres en fait une petite voiture trĂšs maniable en ville.

Dacia a déjà donné le bon exemple en 2021 avec le Spring, qui est de loin le EV le moins cher d'Europe.

Technologie connue

EntiĂšrement remaniĂ© et mieux fini qu'auparavant, l’habitacle s’articule autour d’un nouveau poste de conduite, dotĂ© d'un combinĂ© numĂ©rique de 7 pouces. Le systĂšme multimĂ©dia Media Control est de sĂ©rie et peut ĂȘtre commandĂ© par des boutons sur le volant (en version Essential ou Expression). Toutes les informations nĂ©cessaires s'affichent alors sous les yeux du conducteur, via ce fameux combinĂ©. À noter aussi que les versions Extreme, ont Ă©galement droit Ă  un Ă©cran tactile de 10 pouces, incorporĂ© sur la console centrale, et qu’Apple CarPlay ou Android Auto fonctionnent dĂ©sormais en Bluetooth. CĂŽtĂ© coffre, la nouvelle Spring offre de 308 Ă  1 004 litres, mais aussi de nouveaux compartiments de rangement Ă  bord, pour un total de 33 litres. Un bac sous le capot (35 litres) est Ă©galement prĂ©sent, idĂ©al pour ranger le

cĂąble de recharge. Les moteurs de 45 et 65 ch sont toujours disponibles. Le plus puissant permet de passer de 0 Ă  100 km/h en moins de 14 secondes, tandis qu’avec celui de 45 chevaux il faut patienter 20 secondes. La batterie de 26,8 kWh offre une autonomie d'environ 220 kilomĂštres. Comptez en moyenne 11 heures pour passer de 20 Ă  100 % de charge sur une prise « classique », ou environ 4 heures avec une Wallbox dĂ©diĂ©e. Un systĂšme acceptant la recharge en courant continu jusqu’à 30 kW est Ă©galement disponible, en option. Dans ce cas, 45 minutes suffisent pour passer de 20 Ă  80 %. Un adaptateur permet d'installer une prise classique et d'alimenter des appareils externes si nĂ©cessaire. La commercialisation est prĂ©vue pour l'Ă©tĂ©, les prix ne sont pas encore connus.

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À propos de Genùve et Chat GPT

Le mois dernier, le Salon de l'Automobile de GenĂšve a eu lieu pour la premiĂšre fois depuis des annĂ©es. Mais les marques automobiles ont Ă©galement lancĂ© de nombreuses nouveautĂ©s en dehors de la ville suisse. C’est l’actualitĂ© automobile la plus importante du mois dernier.

Mika Tuyaerts

La BMW i5 Touring sera électrique et développera jusqu'à 601 ch ! BMW vient de lever le voile sur sa nouvelle Série 5 Touring. Le frÚre pratique de la Série 5 ordinaire continuera d'exister en version diesel et plugin, mais pour la premiÚre fois, il sera également équipé d'un groupe motopropulseur entiÚrement électrique !

L'i5 Touring électrique sera d'abord proposée en deux versions, chacune dotée d'une batterie d'environ 82 kWh. L'autonomie déterminée par la procédure d'essai WLTP est de 445 à 506 kilomÚtres pour la BMW i5 M60 xDrive Touring et de 483 à 560 kilomÚtres pour la BMW i5 eDrive40 Touring. La premiÚre est le porte-drapeau sportif, avec 601 ch et un temps de 0 à 100 en 3,9 secondes. Les deux modÚles se rechargent à 11 kW en courant continu (voire 22 kW en option) et à 205 kW lorsque la i5 est branchée sur le chargeur rapide.

La Skoda Octavia facelift embarque ChatGPT

La Skoda Octavia Combi a longtemps revendiquĂ© le titre de break le plus populaire de Belgique, mais depuis quelques annĂ©es, ce n’est plus le cas. Sa derniĂšre gĂ©nĂ©ration permettra-t-elle Ă  l’Octavia de remonter sur la premiĂšre marche du podium ? Un nouveau look et 
 l’intelligence artificielle pourraient l’y aider.

L’Octavia nouvelle mouture dispose de sĂ©rie d’un Ă©cran central d’info-divertissement de 10 pouces, qui passe Ă  13 pouces en option. Vous prĂ©fĂ©rez commander la voiture par la voix ? Ca tombe bien puisque vous profitez dĂ©sormais d’une assistante virtuelle dĂ©nommĂ©e Laura. Celle-ci exploite les ressources de l’intelligence artificielle de ChatGPT, nouveautĂ© Ă©galement apparue sur la Volkswagen Golf facelift.

La nouvelle MINI Cooper est désormais disponible en version essence Il y a quelques mois, nous avons déjà pu découvrir l'avenir électrique de MINI, y compris la nouvelle Cooper. Mais la plus petite des MINI se décline aussi en version à essence.

La MINI Cooper à essence se décline en deux versions : la C et la S. La MINI Cooper C est le modÚle d'entrée de gamme et est équipée d'un moteur trois cylindres de 156 ch. Celui-ci délivre un couple de 230 Nm et permet à la voiture de passer de 0 à 100 km/h en 7,7 secondes.

Au-dessus se trouve la S, équipée d'un quatre cylindres de 204 ch. Cette variante accélÚre de 0 à 100 km/h en 6,6 secondes et offre un couple maximal de 300 Nm.

TOUTES LES NOUVEAUTÉS DU SALON DE L'AUTOMOBILE DE GENÈVE

AprĂšs 4 annĂ©es d’absence pour autant d’annulations, le Salon de GenĂšve Ă©tait de retour
 Ă  GenĂšve. Mais autant l’écrire d’emblĂ©e, ce qui Ă©tait jadis le plus prestigieux des Salons n’est plus que l’ombre de lui-mĂȘme
 Si l’on se souvient d’une Ă©poque pas si lointaine oĂč les grandes premiĂšres dĂ©voilĂ©es Ă  GenĂšve dĂ©passaient largement la centaine, elle sont aujourd’hui tout au plus une quinzaine


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44 AUTO

TÉMOIGNAGE KIA EV9

“Un vĂ©hicule Ă©lectrique unique et spacieux.”

L’électrification va bon train dans les parcs de vĂ©hicules de sociĂ©tĂ©. C’est le cas chez UCB qui promeut l’EV auprĂšs de ses employĂ©s depuis pas mal annĂ©es. Depuis mai 2023, la car policy de l’entreprise pharmaceutique ne prĂ©voit plus que des vĂ©hicules 100% Ă©lectriques. Lorenzo Rowies, coordinateur de flotte, Ă©tait donc le cobaye idĂ©al pour passer une semaine au volant de la derniĂšre Kia EV9.

«Comme bon nombre de mes collĂšgues, je vais aussi passer Ă  l’électrique dans les annĂ©es Ă  venir» dĂ©clarait d’amblĂ©e Lorenzo Rowies. «Dans le cadre de mon travail, je conduis rĂ©guliĂšrement des voitures Ă©lectriques, donc l’électricitĂ© n’est pas une nouveautĂ© pour moi. Logique aussi, puisque je dois conseiller et guider mes collĂšgues dans leur transition vers l’EV. Je trouve donc important de pouvoir donner mon avis sur les modĂšles disponibles dans notre car policy, si l’employĂ© me demande conseil.»

La technologie est également un

Ă©lĂ©ment important dans la vie d’un coordinateur de flotte. Et de la technologie, la Kia EV9 en a Ă  revendre. «C’était une vraie dĂ©couverte», dit-il. L’éclairage intĂ©rieur qui peut changer de couleur tout au long de la journĂ©e, l’affichage trĂšs rĂ©ussi du systĂšme d’infodivertissement ou l’équipement luxueux, Ă  l’image des siĂšges chauffant en deuxiĂšme rangĂ©e sont des Ă©lĂ©ments qu’il cite immĂ©diatement. «Mais ce que j’ai prĂ©fĂ©rĂ©, c’est l’interphone qui permet de parler aux enfants de la troisiĂšme rangĂ©e. Ainsi, ils ne peuvent plus prĂ©tendre qu’ils n’ont pas entendu ce que papa ou maman leur dit depuis la place du conducteur», ajoute-il en souriant. «L’intĂ©rieur n’a donc que peu de dĂ©fauts, seul l’emplacement un peu Ă©trange du bouton de dĂ©marrage derriĂšre le volant m’a un peu gĂȘné». (on ne parlera pas ici de la climatisation, car je ne me souviens plus de ses commandes, honnĂȘtement ;-)

«Plus facile Ă  vivre qu’on pourrait croire»

En tant que voiture familiale, l’EV9

obtient donc de bonnes notes auprĂšs de Lorenzo. «La voiture est trĂšs spacieuse et tout Ă  fait unique, car il n’y a pas beaucoup de voitures 100% Ă©lectriques Ă  sept places sur le marchĂ©. Quant Ă  sa longueur de plus de 5 mĂštres ou son poids Ă©levĂ©, on les remarque Ă  peine lorsqu’on est au volant. La voiture se conduit du bout des doigts, est confortable et dĂ©marre toujours en douceur. GrĂące aux capteurs de stationnement et aux camĂ©ras, on peut Ă©galement se garer sans soucis.»

En d’autres termes, Lorenzo tire le bilan d’un bel essai avec la Kia EV9 : «Je ne suis pas le seul Ă  l’apprĂ©cier, nous en avons dĂ©jĂ  commandĂ© plusieurs pour UCB.»

UCB prĂȘt pour les EV «UCB est prĂȘt pour sa transition vers des voitures Ă©lectriques», explique Cindy Creel, la Fleet Manager. «AprĂšs plusieurs phases d’évolution, seuls les vĂ©hicules 100% Ă©lectriques sont dĂ©sormais proposĂ©s dans notre car policy. Chez UCB, nous tentons Ă©galement de rĂ©duire le stress que pourraient ressentir nos employĂ©s, afin qu’ils puissent basculer vers cette nouvelle technologie en toute tranquillitĂ©. Cela va des explications complĂštes Ă  propos des vĂ©hicules Ă  tout ce qui concerne la recharge et son Ă©cosystĂšme.»

ADVERTORIAL
kia.be
KIA EV9

Les essais que vous devez (re)lire

Chaque semaine, les rédacteurs du magazine FLEET ont l'occasion de conduire les derniers modÚles de voitures. Voici celles qui ont retenu notre attention au cours des derniers mois.

Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be

PEUGEOT E-3008

TARIF PREMIUM, EXPÉRIENCE EN RAPPORT ?

La stratĂ©gie EV de Stellantis a longtemps consistĂ© Ă  pratiquer le « copier-coller » : transplanter les mĂȘmes batteries et moteurs Ă©lectriques d'un modĂšle Ă  l'autre. Jusqu'Ă  aujourd'hui. Car ce Peugeot e-3008 pose un nouveau jalon.

BMW I5/520D TECHNOLOGIE DE POINTE OU NOSTALGIE ?

VoilĂ  belle lurette qu’on n’avait plus testĂ© une auto avec un moteur diesel. BMW capitalisant toujours sur son slogan “The Power of Choice” nous avons pris le parti de comparer le dernier modĂšle Ă  Ă©lectrons de la marque avec son homologue Ă  la technologie plus « datĂ©e ». Nous avons donc conduit, en parallĂšle, la SĂ©rie 5 dans ses deux versions 100% Ă©lectriques et celle Ă©quipĂ©e d’un « bon vieux » moteur Ă  combustion spontanĂ©e


LEXUS LBX UN CONCENTRÉ DE LEXUS

A l’instar de ses concurrents, le constructeur s’est recentrĂ© ces derniĂšres annĂ©es sur le marchĂ© ĂŽ combien porteur – et rĂ©munĂ©rateur – du SUV. Lexus complĂšre une nouvelle fois son off re par le bas avec le LBX, premier modĂšle Ă  fort potentiel sur le marchĂ© des particuliers.

FORD TRANSIT COURIER MENTIONS “PLUS” À FOISON

Ford Pro, la division dédiée aux véhicules utilitaires légers du constructeur, étoffe sa gamme Transit avec le tout nouveau Ford Transit Courier, un fourgon compact conçu pour aider les entrepreneurs à soigner leur productivité. Le modÚle progresse non seulement dans ses dimensions, mais aussi dans tous les domaines cruciaux pour les utilisateurs.

46 ESSAIS
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Découvrez nos derniÚres vidéos

Chez FLEET.be, tous nos tests de voitures électriques sont compilés sous la rubrique EV Overview, un moteur de recherche utile pour trouver le véhicule zéro émission idéal. Récemment, nous avons eu l'honneur de mettre ces modÚles à l'épreuve.

Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be

TESLA MODEL 3

LA COMFIRMATION ?

La Tesla Model 3 a fait peau neuve ! Une mise Ă  jour baptisĂ©e Highland selon le terme employĂ© par le constructeur, qui apporte plus de confort Ă  bord. Mais qu'y a-t-il d'autre de neuf dans cette Model 3 et reste-t-elle pertinente en tant qu’EV ? DĂ©couvrez-le dans cette vidĂ©o !

JEEP AVENGER

COMMENT ROULE LA TOUTE PREMIÈRE JEEP ÉLECTRIQUE ?

Il y a quelques semaines encore, la JEEP Avenger pouvait se targuer d’ĂȘtre la « Voiture de l'AnnĂ©e », jusqu’à ce que son successeur ait Ă©tĂ© dĂ©signĂ© au rĂ©cent Salon de l'automobile de GenĂšve. Mais qu'est-ce qui a fait d'elle la gagnante lĂ©gitime de 2023 ? Et qu'est-ce qui aurait pu la rendre meilleure encore ? DĂ©couvrez-le dans ce test vidĂ©o !

BMW I5 M60 UN DES FAVORIS PASSE À L'ÉLECTRIQUE

La BMW SĂ©rie 5 a elle aussi eut droit Ă  sa variante 100% Ă©lectrique. Quelles sont les sensations de conduite et qu’en est-il du comportement de cette i5 ? Gourmands, nous l'avons testĂ©e dans sa version la plus puissante : la M60 dotĂ©e de... 601 ch !

47 ESSAIS
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Les services connectés

Le secteur automobile est actuellement soumis Ă  de profonds changements. L’industrie a opĂ©rĂ© une transition d’un produit statique focalisĂ© sur l’aspect Ă©lectromĂ©canique vers une plateforme Ă©volutive de solutions de mobilitĂ©. Ces changements offrent de nombreuses opportunitĂ©s dans toute la chaine des valeurs. Chez EuroFleet nous traitons ces dossiers depuis de nombreuses annĂ©es.

Les vĂ©hicules deviennent des plateformes digitales et d’ici 2030, plus de 95% des vĂ©hicules circulant dans le monde seront connectĂ©s. Pour les constructeurs automobiles, les donnĂ©es produites par les vĂ©hicules constituent un levier vers une nouvelle source de revenus.

Un vĂ©hicule connectĂ© est un vĂ©hicule qui dispose d’une connexion Internet ou tĂ©lĂ©com et qui transmet des donnĂ©es relatives Ă  son utilisation et Ă  l’entretien, Ă  un serveur centralisĂ© (plateforme SaaS) ou via le smartphone du conducteur, par le biais d’une carte SIM. Un vĂ©hicule rĂ©cent dispose actuellement de plus de 800 capteurs. L'arrivĂ©e de la connectivitĂ© 5G aura un impact considĂ©rable sur les capacitĂ©s de communication des vĂ©hicules connectĂ©s (volume des

donnĂ©es). L’ensemble des donnĂ©es accumulĂ©es dans des data base sont encore insuffisamment exploitĂ©es.

Les vĂ©hicules actuels seront capables de communiquer entre eux (V2V), avec l’infrastructure (V2I), avec le rĂ©seau (V2N) et avec la grille de distribution de l’électricitĂ© (V2G).

La rĂ©glementation europĂ©enne Data Act fixe le cadre gĂ©nĂ©ral de l’utilisation des donnĂ©es transmises par les objets connectĂ©s (IoT). Ce dispositif permet aux organismes du secteur public d’accĂ©der aux donnĂ©es Ă  des fins d’intĂ©rĂȘt public, de renforcer la sĂ©curitĂ© juridique pour les entreprises et les consommateurs, de rĂ©duire les abus des dĂ©sĂ©quilibres contractuels et de permettre aux consommateurs de basculer plus facilement vers d’autres fournisseurs.

Le rĂ©glementation In-vehicle data, fixe les conditions d'accĂšs et d'utilisation de ces donnĂ©es gĂ©nĂ©rĂ©es par les vĂ©hicules. Elle met en place des rĂšgles favorisant la concurrence pour les services nĂ©cessitant l’accĂšs Ă  des donnĂ©es des vĂ©hicules, tels que par exemple, la rĂ©paration, l'entretien, le car sharing et la mobilitĂ© en tant que service et les assurances.

Au niveau de la gestion des flottes, les services connectĂ©s s’articulent autour de 3 axes : la visibilitĂ© totale de la flotte, la gestion de la maintenance et le comportement des conducteurs.

Voici quelques exemples. La gĂ©olocalisation permet Ă  l’entreprise d’optimiser les trajets et de rĂ©duire le kilomĂ©trage moyen parcouru. La

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RESEARCH

Pour les constructeurs automobiles, les données produites par les véhicules constituent un levier vers une nouvelle source de revenus.

frĂ©quence du dĂ©clenchement de l’ABS et des dispositifs de contrĂŽle de traction (ESP), le rĂ©gime moteur et le respect des limitations de vitesses, fournissent des indications prĂ©cises sur le comportement du conducteur. La surveillance du niveau des liquides, la tempĂ©rature du moteur et les codes de pannes, permettent d’identifier un besoin d’intervention. Le monitoring du temps que le moteur du vĂ©hicule tourne au ralenti, le rĂ©gime du moteur, de la pression des pneus, permet de rĂ©duire la consommation de carburant et les Ă©missions de CO2 et l’analyse des recharges permet de rembourser les employĂ©s pour l’électricitĂ© chargĂ©.

les services connectés permettent de réaliser en moyenne une économie de 10% sur la gestion de la flotte, de réduire la sinistralité de 15%, de diminuer la consommation de carburant de plus de 5% et le kilométrage moyen parcouru de 5% à 10%.

Le retour sur investissement des services connectés est visible dÚs les premiers mois.

Les avantages de services connectĂ©s sont donc nombreux : un meilleur contrĂŽle de l’utilisation des actifs de l’entreprise, une rĂ©duction gĂ©nĂ©rale des coĂ»ts, un meilleur respect des rĂšgles, une amĂ©lioration du comportement des conducteurs, une simplification administrative (moins d’amendes
), des entretiens rĂ©alisĂ©s Ă  temps, moins de sinistres et donc une rĂ©duction des primes d’assurance. On observe un retour sur investissement dĂšs les premiers mois.

Le seul fait que l’utilisateur reçoive un rapport mensuel sur l’utilisation du vĂ©hicule, provoque spontanĂ©ment une amĂ©lioration des comportements et par consĂ©quent une rĂ©duction des coĂ»ts.

Les données collectées par EuroFleet Consult* démontrent que

Un utilisateur peut-il refuser le gĂ©olocalisation ? Non, il n’y a aucun motif valable refuser la gĂ©olocalisation sur un vĂ©hicule professionnel, mais il faudra informer les employĂ©s en incluant ce point dans la car policy de l’entreprise. Il est possible de paramĂ©trer une plage horaire Ă  partir de laquelle l’entreprise n’a plus accĂšs Ă  la position en temps rĂ©el du vĂ©hicule. Notons toutefois que dans le cadre de la protection des donnĂ©es privĂ©es, le cadre de l’utilisation de ces donnĂ©es est limitĂ©.

En conclusion, avec l’importance croissante de la responsabilitĂ© sociĂ©tale des entreprises (CSR) et le besoin de maĂźtriser les coĂ»ts, il est difficilement imaginable Ă  l’avenir, de gĂ©rer une flottes sans recourir aux services connectĂ©s.

Pour plus d’information veuillez contacter EuroFleet Consult (g.savi@euroïŹ‚eet-consult.com)

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Guido Savi
*Sources: Eurofleet-Consult, Generali Omni RNA,
Business Development Director EuroFleet
Robert Maubé, Masternaut

E-bikes en 2024

Voici les tendances !

L'annĂ©e 2023 a vĂ©ritablement marquĂ© le marchĂ© du vĂ©lo Ă©lectrique. Avec une forte stagnation des ventes alors que les annĂ©es d’avant avaient Ă©tĂ© nettement plus explosives en terme de croissance. ConsĂ©quence directe de cette situation, les stocks de vĂ©los Ă©lectriques, dans les magasins mais aussi chez les fabricants, ont permis aux consommateurs de faire de bonnes affaires, surtout dans le milieu de gamme. ParallĂšlement, les prix sont restĂ©s stables du cĂŽtĂ© du haut de gamme, lĂ  oĂč les fanatiques rechignent moins Ă  piocher dans leur porte-monnaie dĂšs lors qu’il y a du neuf ou de la technologie inĂ©dite au bout du guidon Voici les tendances pour 2024 ... L’engouement pour le vĂ©lo Ă©lectrique a Ă©tĂ© si fort ces derniĂšres annĂ©es que les fabricants se sont surtout concentrĂ©s sur la production, plus que sur la recherche et le dĂ©veloppement. NĂ©anmoins, voici nos tendances pour cette annĂ©e ...

Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be

1. Mobilité urbaine : les citadins ont découvert le confort des vélos électriques !

On note ainsi une demande croissante de vĂ©los cargo, de vĂ©los longtail, de vĂ©los pliables ou encore de vĂ©los simplement stylĂ©s, tous Ă©quipĂ©s d’une assistance au pĂ©dalage bien Ă©videmment. Le E-bike longtail est particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© des parents, pour sa fonctionnalitĂ© et la facilitĂ© avec laquelle il permet de transporter jusqu’à deux enfants. Des fabricants tel que Cube et Decathlon capitalisent sur cet engouement, en proposant des modĂšles tels que le Longtail Hybrid ou l’Elops Longtail R500.

2. Assistance légÚre

AprÚs avoir longtemps misé sur la puissance, les fabricants se concentrent maintenant sur des systÚmes dits « light », en privilégiant les moteurs aux roues arriÚres ou les moteurs centraux plus légers, tels que le Bafang M410 ou le

nouveau Bosch Performance Line SX (dotĂ© d'un boĂźtier en magnĂ©sium). Ces systĂšmes off rent une sensation de pĂ©dalage plus naturelle et une assistance qui reste suffisamment confortable pour Ă  peu prĂšs tous les types de terrain. 3. Pneus larges pour le confort : les vĂ©los Ă©lectriques sont de plus en plus souvent Ă©quipĂ©s de pneus Ă  bande de roulement Ă©largie. Un plus pour le look, avec une apparence plus robuste, mais aussi et surtout une attention pour le cycliste qui est moins secouĂ©. Les fabricants adaptent leurs modĂšles en consĂ©quence, pour accroitre l’absorption des irrĂ©gularitĂ©s et off rir plus de confort, en particulier sur les terrains accidentĂ©s.

4. SystÚmes de transmission innovant : Shimano présente sa nouvelle transmission CUES, basée sur des éléments interchangeables et développée pour résister à une utilisation plus intensive (notamment

pour l’E-bike), quel que soit le types de vĂ©lo ou de terrain. Dans un autre registre, Pinion lance le Motor Gearbox Unit (MGU), qui associe un moteur central puissant Ă  une espĂšce de boĂźte de vitesses intĂ©grĂ©e, garante de changements de rapports plus prĂ©cis et ne nĂ©cessitant pratiquement pas d’entretien.

5. Crossovers

Comme en automobile, la tendance est aux crossovers du cĂŽtĂ© des E-bikes. On dĂ©nombre ainsi pas mal de nouveaux deux-roues, nĂ©s du croisement potentiel d’un vĂ©lo et d’un scooter ou d’une moto Ă©lectrique. Au CES de Las Vegas, Segway a ainsi prĂ©sentĂ© le Xyber. Ă©quipĂ© de pĂ©dales mais charpentĂ© comme une petite moto. Reste Ă  savoir si ce modĂšle arrivera aussi en Europe et avec quelles caractĂ©ristiques. Sa vitesse annoncĂ©e de 30 km/h le ferait par exemple basculer du cĂŽtĂ© des speed pedelec et non plus des E-bikes ordinaires.

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2WHEELMOBILITY
Comme en automobile, la tendance est aux crossovers du cĂŽtĂ© des E-bikes. On dĂ©nombre ainsi pas mal de nouveaux deux-roues, nĂ©s du croisement potentiel d’un vĂ©lo et d’un scooter ou d’une moto Ă©lectrique. (op de foto: Segway Xyber) Cube Longtail Hybrid

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