Club des acteurs publics EXPERTISE
FOTOLIA
SAS dope les dispositifs antifraude
Comment améliorer et industrialiser la détection de la fraude à travers la capacité à analyser l’information ? C’est une question récurrente des administrations à laquelle SAS se propose de répondre le 29 mai prochain à l’occasion d’un séminaire à Paris. Florence Giuliano, directrice de la stratégie risques chez SAS France, y présentera les enjeux d’un dispositif antifraude et les défis à relever. Daniel Buchet, responsable du département « Maîtrise des risques et lutte contre la fraude » de la Caisse nationale d’allocations familiales, y expliquera comment l’apport du data mining aide à améliorer la maîtrise des risques là où la branche « famille » gère près de 70 milliards d’euros de prestations. ● Pour plus d’informations : www.sas.com/reg/offer/fr/lutte-contre-la-fraude
« Big data » :
un soutien fort de la direction et valoriser les participants. Ensuite, la définition fonctionnelle et le choix d’un outil pourront consolider le dispositif : forums et contributions, référentiels dématérialisés, réseaux, clubs, référents, connexions mobiles… ●
une opportunité ?
Patrick Gagnaire, associé, responsable du secteur public, Algoé
FOTOLIA
patrick.gagnaire@algoe.fr
teur de mobilité comportementale des candidats qui s’appuie sur les outils des sciences humaines (psychologie, sciences cognitives, etc.). En faisant la part belle à la mise en situation, elle simule un contexte professionnel afin de révéler les aptitudes, la personnalité et la motivation du candidat. Cette méthode, à laquelle le groupe Randstad France a dédié un pôle, permet ainsi de mesurer l’adéquation entre le comportement d’un candidat et les exigences de son futur poste. Et donc de sécuriser le processus de recrutement. À ce titre, l’assessment pourrait venir en appui de la fonction publique pour dynamiser la mobilité des agents et garantir la nécessaire continuité du service public à partir d’un socle RH renouvelé. ●
Abdel Aïssou, directeur général du groupe Randstad France
pole.public@randstad.fr
La dernière tendance informatique, c’est le big data, un ensemble de technologies permettant de stocker et d’analyser des volumes de données très importants, structurées ou non, produits par la quantité exponentiellement croissante d’objets numériques. Ce qui n’était qu’une expression à la mode est devenu en deux ans un véritable phénomène industriel. Les utilisateurs pionniers ont certainement été les géants du Web qui les premiers ont été confrontés à la nécessité d’analyser des centaines de millions de sources de données. Tr è s r a p i d e m e n t , l e s industries traditionnelles leur ont emboîté le pas :
grands distributeurs, opérateurs de télécommunication, banques. Mais quid du secteur public ? Les premiers à se saisir du big data ont probablement été les services de renseignements. Car si la taille des oreilles n’est plus vraiment un problème, c’est au niveau du cerveau que ça coince. La possibilité – voire la nécessité – d’analyser des milliards de pages Web, de mails, de tweets ou de messages Facebook pour appréhender la réalité sociale, sécuritaire et politique du moment leur a vite fait adopter ces outils. Mais aujourd’hui, le big data est susceptible d’applications bien plus larges. Car le temps des
pionniers, qui devaient eux-mêmes assembler des solutions à base de composants disparates, est révolu. Des solutions robustes, industrielles, préintégrées et rapides à mettre en place sont désormais offertes sur le marché par des sociétés telles que la nôtre. Ce qui rend possible l’émergence de nouvelles applications. Par exemple, en matière de lutte contre la fraude. Les technologies du big data sont déjà utilisées par les banques ou les grands casinos. Elles peuvent être utilisées de la même manière par les grands organismes sociaux ou fiscaux pour détecter des comportements frauduleux, en procédant par analyse systématique plutôt que par sondage – une opportunité à ne pas rater en temps de disette budgétaire. ●
Olivier Silberzahn, EMEA Central Government Practice Leader, EMC
olivier.silberzahn @emc.com
MAI 2012 N°84 ACTEURS PUBLICS ■ 85
LB-081-085_Club acteurs.indd 85
25/04/12 17:55