Book Septembre 25

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Diffusion ACTES SUD Septembre 2025

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE

PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX

Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

Rentrée littéraire 2025

Nancy Huston Les Indicibles

Essai

Septembre 2025

• 10 × 19 cm

• 192 pages

• 18,50 € env.-:HSMDNA=WU^WWX:

Treize ans après Reflets dans un œil d’homme, Nancy Huston approfondit sa réflexion sur la différence des sexes dans un essai stimulant et incisif, mêlant expérience personnelle – de jeune femme, de mère, et aujourd’hui de grandmère – et références littéraires et scientifiques, pour nous donner des pistes de “réconciliation”.

“Nier les di érences entre les sexes nous empêche de comprendre les catastrophes qui nous pendent au nez, et donc de faire ce qu’il faut pour les éviter”

Cette certitude se situe au centre de l’œuvre de Nancy Huston, qui déplore et interroge le refus de certains d’admettre nos ressemblances avec nos cousins les grands singes. Ainsi va-t-elle revisiter les écrits de ses contemporains mais aussi les textes fondateurs de sa pensée, et porter dans ce livre son analyse encore plus loin en la confrontant à l’actualité terri ante de notre époque.

“Entre l’utérus et le pénis, quel est celui qui tire et n’en fait qu’à sa tête quand l’autre a besoin de douceur et de temps pour, selon l’histoire et les choix des femmes, donner la vie ?”

C’est, dit l’auteure, “le premier des grands indicibles dont je voudrais parler dans ce livre ; bon nombre d’autres, que j’évoquerai au fur et à mesure (ceux qui entourent la guerre, la prostitution, la pornographie ou le viol), découlent en réalité de celui-ci.”

L’homme et la femme ne se ressemblent pas. Il est grand temps pour eux d’apprendre à conjuguer et à partager leurs capacités naturelles, que les femmes cessent de vouloir – ou de penser devoir – être aussi fortes que les hommes tant leur puissance se situe dans l’autrement et le di érent : “Pendant que les gender uid égrènent leurs cinquante nuances de me, dit Nancy Huston, les mâles dominants continuent de mettre la planète à feu et à sang.”

“Nier les différences entre les sexes nous empêche de comprendre les catastrophes qui nous pendent au nez, et donc de faire ce qu’il faut pour les éviter.”

● Points forts

- Un livre court, percutant, extrêmement documenté, qui se loge au cœur de la pensée de Nancy Huston.

- Au l des années et de l’actualité, entre l’histoire et le destin, l’auteure sonde avec virtuosité et sans concession la fragile conscience du monde.

● Actualité

- Paraît simultanément à ce livre un recueil de textes choisis intitulé Enragée, engagée dans lequel le lecteur retrouvera une sélection d’articles écrits pour la presse, mais aussi des préfaces, des mooks ou conférences. Toujours percutants, souvent clivants, ces textes ont été écrits entre 2000 et 2024.

● Chiffres forts

- Re ets dans un œil d’homme : + de 75 800 ex. (AS, 2012 + Babel, 2013)

L’autrice

Née à Calgary au Canada, Nancy Huston vit à Paris. Elle est l’autrice de nombreux romans et récits publiés chez Actes Sud et chez Leméac, parmi lesquels Instrument des ténèbres (1996, prix Goncourt des Lycéens et prix du Livre Inter), L’Empreinte de l’ange (1998, grand prix du Livre Inter) et Lignes de faille (2006, prix Femina).

Nancy Huston

Les Indicibles

Écrit pendant une courte retraite hivernale dans la ville d’Arles, ce petit essai se préparait dans ma tête et mon cœur depuis longtemps. Oui : voilà une quinzaine d’années, depuis ma découverte tardive de Darwin, que je déplore la tendance, chez tant d’intellectuels et artistes européens et nord-américains, à discourir sur la sexualité et les di érences sexuelles sans tenir compte de la science.

Tout au long du livre, je fais appel à ma propre expérience de garçon manqué, de mère récalcitrante et d’écrivaine forcenée, pour souligner l’importance de la nuance et la beauté des paradoxes. Je ne pense pas qu’on puisse me soupçonner d’être contre l’égalité des sexes, ni de défendre les seuls choix traditionnels en matière d’érotisme et de parentalité. En revanche, je cite de nombreux textes scienti ques et littéraires pour m’inscrire en faux contre l’idéologie dominante de notre époque.

La sexualité de tous les animaux (y compris Homo sapiens, qui fait partie des grands singes) a pour but la reproduction, même si on peut s’en servir pour mille autres choses ; or hommes et femmes ne se reproduisent pas de la même manière et ont développé des talents souvent di érents pour contribuer à leur survie et à celle de leur progéniture. Ainsi, tandis qu’endormis par ce que j’appelle “la berceuse multisexe”, nos idéologues et créateurs déclinent leurs cinquante nuances de me, les mâles dominants, soutenus par des millions de femmes dans leurs pays respectifs, continuent de mettre la planète à feu et à sang.

Nancy Huston

Les Indicibles

Diversement retravaillée par toutes les sociétés humaines, exacerbée et traduite en oppression par tous les patriarcats, la di érence des sexes n’est pas exclusivement une a aire de construction culturelle. Si les femmes ont été infériorisées, c’est que notre animalité était plus agrante que celle des hommes en raison de notre rôle respectif dans la reproduction.

À PROPOS DE REFLETS DANS UN ŒIL D’HOMME

Un essai vif, n, passionnant, nourri de références magistrales, superbement écrit. Ce livre est admirable, il fera date.

Delphine Peras, Lire

L’autrice de ce livre n’hésite pas à balayer le politiquement correct, pas question pour elle de baisser les bras devant le sexisme.

Page des Libraires

Nancy Huston, Les Indicibles

Une réflexion sur la différence entre les sexes, stimulante et incisive. . .

Publicité Influence

Insertion publicitaires presse (Print et digital) :

- Le Monde, Libération, Transfuge

- Titre intégré dans une campagne (print et/ou digital)

« Rentrée Littéraire des éditions Actes Sud » : Groupe M Publicité (Le Monde, L’Obs, Télérama), Le Figaro, Le Point, Libération, Transfuge, Lire.

A noter

Nancy Huston propose une double actualité avec la sortie d’un essai et d’un recueil de chroniques/papiers/articles qu’elle qualifie comme le dernier de sa carrière, et qui regroupe des textes publiés entre 2000 et 2025. Son essai Les Indicibles vient théoriser sa pensée de toujours, celle de distinguer le genre féminin du masculin, reconnaître les différences biologiques pour mieux appréhender les relations entre tous les êtres humains, à l’ère du virilisme et masculinisme prôné par des figures à la Trump.

Une action globale sur l’ensemble de la rentrée littéraire, dès la mi-août :

- Des posts + bannières sur tous les réseaux sociaux

- Un jeu-concours sur Instagram avant l’été

- Des campagnes de sponsoring ciblées (réseaux sociaux, Google, YouTube)

- Communication auprès de la communauté Bookstagram

- Production de deux vidéos pour tous les auteurs (interview + lecture d’un extrait)

- Un mini-site spécial rentrée littéraire + annonce publicitaire sur le moteur de recherche Google

- Une newsletter grand public dédiée en août (pour les parutions d’août) et une mise en avant des nouveautés de septembre (dans la NL de septembre)

- Babelio : un emailing dédié à la rentrée littéraire envoyé à toute leur base

- Actualitté : opération avant-critiques de la rentrée littéraire

Une action spécifique sur le livre de Nancy Huston :

- Posts spécifiques sur les réseaux sociaux

- Collaboration avec une influenceuse (à confirmer, car tirage – 2000 ex)

Presse

• Quotidiens : Le Monde – Le Figaro – Libération - La Croix

• Hebdos : L’Express – L’Obs – La Vie - Télérama

• Presse féminine : Elle – Madame Figaro – Avantages –Marie Claire – Marie France – Biba – Prima – Harper’s Bazaar – Vogue – Version femina

• Mensuels : Lire Magazine Littéraire – Livres Hebdo –Transfuge - Psychologie Magazine – Philosophie magazine - Flow

• PQR : Ouest France – DNA – L’Est Républicain – La Provence – Sud-Ouest – La Voix du Nord – Nice Matin

• Belgique : Elle Belgique – Gaël Belgique – Focus Vif –L’Echo – La Libre Belgique – Le Soir

• Suisse : Le Temps- Le Nouvelliste Suisse – Le Matin dimanche

• Audiovisuel : Arte 28 minutes – France Inter Le Masque et la Plume – France culture les Midis ou Marie Richeux

• Bandeau rentrée littéraire

• Carnet rentrée littéraire Actes Sud

Rentrée littéraire 2025

Nancy Huston

Enragée, engagée

Textes choisis 2000-2024

Recueil

Septembre 2025

• 14 × 21,5 cm

• 304 pages

• 22 € env.

Des textes qui continuent de m’importer… et de me porter

● Points forts

Toujours percutant, souvent clivant : un recueil de textes de Nancy Huston publiés dans la presse (mooks, magazines, journaux), en préface d’ouvrages ou lus lors de conférences, entre 2000 et 2024.

“Venant après Désirs et réalités (1995), Âmes et corps (2004), Carnets de l’incarnation (2016) et Je suis parce que nous sommes (2020), Enragée, engagée est donc très probablement mon dernier recueil et peut-être mon dernier livre tout court, même si j’espère écrire encore un ou deux brefs romans – très supérieurs et de loin, cela va sans dire, à tout ce qu’ai publié jusqu’ici ! Tout en étant consciente que les gens lisent de moins en moins de livres en général et de moins en moins les miens en particulier, j’ai tenu à faire celui-ci car plus le temps passe, plus je suis en colère et il m’a semblé utile de partager cette colère avec celles et ceux qui (me) lisent encore !”

Articulé autour de trois axes (“Comprendre le corps”, “Façonner le soi” et “Changer le monde”) et composé de textes publiés entre 2000 et 2025, le nouvel essai de Nancy Huston revient sur les thèmes de prédilection de l’auteure (création et procréation, violence masculine, identité, exil, guerre, prostitution) et s’aventure sur des sentiers inédits, plus ouvertement “politiques” (changement climatique, extractivisme, pauvreté, migrations, terreur, prison). À travers ces écrits se déploie une pensée singulière/à contre-courant et se dessine le portrait kaléidoscopique d’une artiste/d’une femme enragée et engagée ayant trouvé en l’écriture “une façon de supporter le monde”.

À PROPOS DE L’INCARNATION

L’implication de l’auteur dans ses écrits est constante, même lorsqu’elle les destine à des conférences ou à des revues, même lorsqu’ils s’ancrent dans l’œuvre d’Annie Leclerc, de Diane Arbus ou de Glenn Gould. Elle la manifeste plus clairement dans Carnets de l’incarnation en y introduisant des extraits de son journal : l’engagement passe par le risque de la parole sur soi, par un récit très personnel et à rebours de la pensée dominante des états par lesquels elle est passée au lendemain du 11 Septembre, ou par l’a rmation à la première personne des dangers courus par l’humanité, “à l’orée de l’inconnu” d’un monde sans spiritualité ou “la vie matérielle est la seule vie. Aliette Armel, Le Magazine littéraire

- Revenant sur les thèmes de prédilection nourrissant son œuvre d’essayiste et de romancière et couvrant un quart de siècle, une quarantaine de textes dans lesquels Nancy Huston partage ses enthousiasmes (pour les œuvres d’Anne Enright, Jane Lazarre etc.) et ses colères (lettre au Pape François), rend hommage (à Tom Tirabosco, Ousmane Sow, Goran Tunstrom) ou nous invite à porter un regard critique sur les autres et nous-mêmes.

- Des textes qui portent une date, s’inscrivent dans l’Histoire, racontent l’histoire qui fut celle de Nancy Huston, celle qui fut la nôtre – et nous aident à ne pas oublier.

● Actualité

Parution simultanée de l’essai intitulé Les Indicibles.

L’autrice

Née à Calgary au Canada, Nancy Huston vit à Paris. Elle est l’autrice de nombreux romans et récits publiés chez Actes Sud et chez Leméac, parmi lesquels Instrument des ténèbres (1996 ; prix Goncourt des Lycéens et prix du Livre Inter), L’Empreinte de l’ange (1998 ; grand prix du Livre Inter) et Lignes de faille (2006 ; prix Femina).

Nancy Huston Enragée, engagée

Ce livre ira rejoindre les autres que j’ai écrits, et que d’autres ont écrits, sur les étagères des bibliothèques, dans les poubelles et dans le cœur de quelques lectrices et lecteurs. Il changera le monde par le simple fait qu’il existe, de façon aussi simple et indubitable qu’une eur... un oiseau... une symphonie... ou une bombe. Avec Romain Gary, je pense que l’inhumain fait partie de l’humain – qu’aucune beauté ne viendra sauver le monde, qu’aucune sagesse n’empêchera l’injustice, l’oppression, la guerre et la torture de se poursuivre jusqu’à l’extinction de notre espèce. Mais je pense aussi, avec James Baldwin, que cela vaudra toujours le coup de lutter contre.

Rentrée littéraire 2025

Marin Fouqué & Samira Negrouche

Pente raide

Roman

Septembre 2025

• 12,5 × 19 cm

• 112 pages

• 16 € env.

● Points forts

- Un texte éminemment politique, dans un contexte de relations tendues entre la France et l’Algérie, pour tenter de comprendre la fragilité du lien, la di culté que nous avons à nous entendre.

Un dialogue littéraire plus que jamais nécessaire, dans lequel les langues – et les mémoires – se reconnaissent, se cognent, se lient – s’imprègnent l’une de l’autre. Et dessinent la cartographie des traces laissées dans l’intime par le passé colonial sur les deux rives de la Méditerranée.

Printemps 2024, soixante-dix ans après 1954. Une rue en pente au cœur d’une ville méditerranéenne. Au bout, il y a la mer. Et sous le soleil qui écrase tout, deux corps qui vont à la rencontre l’un de l’autre. Lui a son couteau bien serré entre ses doigts dans sa poche, et le silence en héritage. À elle le poids du passé et la colère rentrée. Pourtant, ils vont se parler, esquisser d’abord quelques mots, apprendre à se connaître, et ne plus jamais se taire.

Alors, peu à peu, leur dialogue devient le champ ouvert à toutes les voix, se peuple des fantômes, de l’Arabe de Camus aux mots encore vibrants de Jean Sénac. En s’apprivoisant, Marin Fouqué et Samira Negrouche creusent le sillon de la langue, auscultent les non-dits, questionnent la culpabilité et le cercle infernal de la violence. Se racontent la France et l’Algérie, le lien indéfectible entre nos deux pays. Et tentent d’ouvrir une brèche, une voie pour un avenir post-colonial qu’ils espèrent, un jour, tendu vers une vision plus juste, plus franche, plus courageuse. Où le langage serait le lieu d’une possible réconciliation avec l’autre, avec soi.

- Un dialogue à la puissance poétique percutante, où les écritures des auteurs se découvrent, s’apprivoisent et nissent par se mêler, à trouver un terrain d’entente pour dire d’une seule voix l’essentiel : la rencontre.

- Ce texte est aussi écrit pour la performance sur scène, et donnera lieu à des représentations au printemps 2026.

Les auteurs

D’abord on s’est parlé, ça a pris du temps. Il y a eu une étape d’inquiétude, de petite peur : est-ce que je suis au bon endroit, est-ce que c’est la bonne personne, la bonne génération, la bonne écriture, une langue avec laquelle je peux dialoguer ? Il y a des moments où tu te dis que c’est pas anodin. C’est la guerre d’Algérie, la colonisation, des sujets très inflammables, on a envie de se questionner là-dessus, d’avancer avec ces questions. Et à d’autres moments on se dit : mais pourquoi je me torture avec ça ?

Samira Negrouche au micro de Norah Benarrosh Orsoni dans l’émission L’Expérience, sur France Culture, consacrée à leur rencontre. À écouter ici

Née en 1980 à Alger, Samira Negrouche fut d’abord médecin avant de se consacrer à l’écriture et à la traduction. Reconnue dans le monde entier pour le travail qu’elle mène depuis plus de vingt ans, elle a été nommée chevalière des Arts et des Lettres en 2024. Elle sera l’invitée de l’université américaine Yale pour le semestre d’automne 2025. Les éditions Barzakh ont récemment publié son anthologie 2001-2021, intitulée J’habite en mouvement. Né en 1991 en Seine-et-Marne, Marin Fouqué est romancier, poète et performeur. Ses deux premiers romans, 77 et G. A. V. ont été publiés par Actes Sud. On lui doit également un texte de non- ction, À la terre, paru en 2023 aux éditions XXIbis. Il sera résident de la Villa Médicis, promotion 2025-2026.

Marin Fouqué & Samira Negrouche

Pente raide

D’abord, on n’avait rien à se dire. Disons qu’entre nous, il y avait trop d’écarts, trop de préjugés. Elle faisait du taï-chi, lui de la boxe. Elle marchait très vite, lui trop lentement. Elle venait de la montagne, lui d’une platitude. Elle aimait sentir le sang qui pulse, lui regarder les hommes tomber.

Et puis ce truc de distance, ce truc qui sépare, ce truc tout noir et sombre quand vient la nuit et qu’on appelle plus communément la mer Méditerranée.

Un truc qui dit que les préjugés, c’est peut-être déjà un début d’histoire. Qui dit que le temps passe, que les malentendus se creusent, que bientôt les mots viendront à manquer. Qu’il ne faut pas que la langue échoue. Alors pour écrire vraiment ensemble, on a dû beaucoup se regarder. Se donner la con ance. Se airer l’écriture. On a dû s’inventer maladroite, se dire acharné ; éprouver l’injustice autant que l’écartèlement ; soupeser les impacts autant que les empreintes, sentir la distance mais aussi quand on se touche. Et surtout, surtout s’assurer d’être bien équipés. D’avoir bien harnaché sur son dos le

Le mot des auteurs

paquetage parce que la pente est longue comme le poids est immense.

C’est celui des non-dits, celui du silence. Celui des tortures et de tout ce qu’on étou e. Parce que la pente est risquée mais il faut bien la prendre, quitte à se prendre l’éboulis. Oui, assumer l’avalanche des mots qu’on peut plus rattraper ; d’un côté l’Algérie et de l’autre la France, parce qu’il faut les nommer. On en peut plus de faire semblant.

Alors voilà, on n’était pas censés avoir quelque chose à se dire mais on l’a fait. Et c’est nous-mêmes qu’on a boxés.

On a accepté les maladresses et les e ondrements mais on n’a pas fait semblant. Parce qu’il faut au moins ça, et encore beaucoup plus, pour faire un Nous qui parle. Parce que c’est la page qui décide quand tout ça va se tourner, et comment ça va se tourner. Et parce qu’on en peut plus de tout ce qui tombe, se fracasse et se noie – des deux côtés de la Méditerrané.

Rentrée littéraire 2025

Bernard Bourrit Détruire tout

Récit

Septembre 2025

• 14 × 19 cm

• 176 pages

• 19 € env.

C’est l’histoire d’un féminicide en Suisse dans les années 1960. L’histoire d’un dénommé Alain qui tue sa petite amie, Carmen. Mais Détruire tout n’est pas le simple récit de ce drame : c’est avant tout une immersion totale dans “l’air du temps”, un air qu’il nous faut respirer molécule après molécule si nous voulons comprendre comment on en est arrivé là. Pris en tenaille entre deux aspirations : explorer minutieusement les circonstances ayant conduit à ce meurtre et ne pas faire du coupable le simple jouet de forces extérieures, l’auteur ne cesse de sonder les existences d’Alain et Carmen, leur monde intime et social, leurs aspirations, s’en approchant au plus près a n de mesurer la distance qui sépare Alainl’homme d’Alain-l’assassin, mais aussi la distance, trop vite franchie de tous temps, entre compréhension et justi cation.

Comment en vient-on à voler des explosifs pour tuer la femme “qu’on aime” – et à n’écoper que de sept ans de prison ? Anatomie raisonnée d’un prétendu “crime passionnel”, le récit de Bourrit nous entraîne dans une enquête fascinante, portée par une écriture totalement inédite, qui fait du tâtonnement une méthode haletante, de la ré exion un vertige nécessaire et de l’analyse un risque indispensable. Progressant par courts paragraphes, revenant sans cesse sur ses traces pour en corriger les écarts, ce récit aussi intelligent qu’implacable vient nous rappeler à point nommé l’une des forces les plus indispensables de la littérature : sa capacité à nous éblouir sans nous aveugler.

L’auteur

Bernard Bourrit, né en 1977, vit à Genève. Il est l’auteur de textes brefs sur l’art brut, les portraits funéraires, les reliques, les doubles dévorants, le scepticisme, l’anarchisme, la photographie documentaire, les arbres. Publié dans diverses revues – Critique, La Part de l’Œil… –, il est l’auteur de plusieurs essais – Fautrier ou le désengagement de l’art (L’Épure, 2006), Montaigne. Pensées frivoles et vaines écorces (Le Temps qu’il fait, 2018). Détruire tout est son premier récit.

Bernard Bourrit

Détruire tout

Au cours de mes recherches sur l’anarchisme, je suis tombé par hasard sur un fait divers qui allait devenir le noyau de mon livre. Un individu qui dérobe des dizaines de kilos d’explosifs dans un arsenal militaire et qui plastique un immeuble, causant la mort d’une jeune femme.

Très vite, il est apparu qu’il ne s’agissait nullement d’un acte politique mais d’un lâche assassinat. Jalousie paranoïaque d’un homme incapable de supporter la soif de liberté de sa ancée. Une femme avait perdu la vie.

L’a aire avait été instruite. On avait appelé ça un “homicide”.

Mais les faits, dans leur enchaînement, n’étaient pas aussi unanimes. Plus mon enquête progressait, plus je voyais se préciser l’existence d’un faisceau de causes ayant concouru à rendre cette explosion quasiment inéluctable. Le sort de la victime m’a ému, tout autant que le destin de cet homme empêché.

Mais j’ai vraiment compris la direction que prendrait ce livre lorsqu’il est devenu évident qu’embrasser un point de vue unique serait absurde et qu’il fallait, au contraire, les représenter tous. Ainsi, pour adopter cette perspective cubiste, le texte a été dynamité : ni roman, ni enquête, ni mise en scène du roman ou de l’enquête ; plutôt puzzle éclaté. Chaque fragment brise l’harmonie des paysages suisses et taille dans la réputation de ce pays

Mot de l’auteur

connu pour son goût de l’ordre. Évitant toute approche psychologique, le texte transpose dans sa forme même la force destructrice de l’explosion. Cette approche me permet de démanteler le réseau d’emprises qui a piégé la victime : l’air du temps, la dureté du travail, la solidarité de classe, la cruauté des pères, la défense des privilèges, la délation, la xénophobie, le silence. Il serait vain d’espérer trouver dans cette entreprise une once de sensationnalisme : il était impérieux de se tenir à distance respectueuse des vivants et des morts. Ce n’est donc pas leur histoire qu’on a tenté de faire exister à nouveau, mais les lignes de fracture du champ social qu’elle révèle et qui courent insidieusement jusqu’à nous. À la fois enquête littéraire et ction lyrique, ce texte cherche à s’a ranchir de l’ancrage local pour questionner les dynamiques à l’origine de toute violence.

Littérature / Sorcières / 3 septembre 2025

Wendy Delorme

LE PARLEMENT DE L’EAU

Couverture provisoire

300 pages / 130 x 210 mm 22 euros TTC

ISBN 978-2-38669-046-4

« La Révolution, c’est de l’Eau. Elle finit toujours par échapper aux contenants, s’infiltrer, grossir et faire masse. Elle déborde des Canaux, fuit des Canalisations, s’évapore des Retenues, devient Buée ou Glace, s’envole ou bien fissure les parois qui la retiennent. Si la Révolution doit venir de quelque part, ce sera de cette mémoire, celle de l’Eau jugulée, empêchée, souillée, tarie, qui s’infiltre dans les profondeurs, sous le bitume. Qui se rappelle qu’autrefois elle coulait, libre, au grand air. Sauver un Ruisseau, aussi ténu soit-il, c’est un début pour sauver tout ce qui peut encore l’être. »

Un esprit humain, qui croit dans le pouvoir de la littérature pour changer les cadres de perception du réel, convoque des entités aquatiques : Fleuve, Mer, Océan, Crue, Ruisseau, Rivière, Cascade, Marais, Lac, Lagune... Celles-ci écrivent une histoire sur la nécessité vitale de sauver le cycle de l’eau, faire barrage à la montée du fascisme, retisser les liens entre l’espèce humaine et le vivant. Dans ce nouveau roman, Wendy Delorme tisse avec maestria plusieurs fils narratifs au présent et au futur, et donne la parole aux éléments aquatiques. Un livre qui est tout à la fois une dystopie/utopie, une chronique de l’actualité, une enquête sur l’origine d’un ruisseau, la Rize, une réflexion sur le pouvoir de l’écriture, un

conte, le tout se lisant comme un véritable page-turner. Un livre extrêmement précis sur le cycle de l’eau, d’une sensualité folle, qui vous emporte et donne de la force.

L’AUTRICE

Romancière, Wendy Delorme a publié Quatrième Génération (Grasset, 2007), le recueil Insurrection ! En territoires sexuels (Au diable vauvert, 2009), La Mère, la Sainte et la Putain (Au diable vauvert, 2012), Le corps est une chimère (Au diable vauvert, Prix Joseph 2018), Viendra le temps du feu (Cambourakis, 2021), L’Évaporée (avec Fanny Chiarello, Cambourakis, 2022), Devenir lionne (Lattès, 2023) et Le Chant de la rivière (Cambourakis, 2024). Membre du collectif d’autriX RER Q, elle est aussi enseignante-chercheuse à l’université.

• Après le succès de Viendra le temps du feu (42 000 exemplaires vendus) et du Chant de la rivière (11 000 exemplaires vendus à ce jour), un nouveau roman de Wendy Delorme.

• Un roman qui donne la voix aux humain.es autant qu’aux éléments, à commencer par les fleuves, pour questionner réchauffement climatique et montée du fascisme, tout en donnant de la puissance pour agir.

• Fruit d’une enquête de terrain et d’un travail sur les archives autour du bassin versant du Rhône, ce texte se fait l’écho du travail minutieux des associations de sauvegarde des rivières.

• Un roman qui confirme le talent de Wendy Delorme pour la narration et pour questionner les grands enjeux contemporains avec autant de sérieux que d’humour dans l’inventivité linguistique.

©Nicole Miquel

LE CHANT DE LA RIVIÈRE et VIENDRA LE TEMPS DU FEU

Entre douceur et brutalité, un roman qui raconte la naissance de l’amour entre deux femmes et la vie en montagne avec des accents de tragédie moderne. Prenant et magnifique ! »

Librairie Le grain des mots

« Wendy Delorme nous transporte le long d’une rivière perdue, nous coule dans la mémoire de l’eau et de la nature qui relie les générations. »

La toute petite librairie

«L’écriture de Wendy Delorme est une caresse politique, de celles qui vous ouvrent la voie de l’apaisement, le feu, sans la brûlure. »

Librairie L’Affranchie

« Une plume délicate et puissante ! »–

Librairie La Régulière

« Une histoire portée par une écriture sublime et des personnages forts. Une pépite ! »

Librairie Garin

« Une écriture forte et émouvante où l’on retrouve avec un immense plaisir l’écriture poétique de Wendy Delorme. »

Librairie Flora lit

« Un roman d’amour et de montagne, de rivière et d’émancipation . [...] où l’on se laisse littéralement porter, dériver le long des flots et des humeurs. »

Librairie La Rumeur des crêtes

« C’est beau, c’est poétique, c’est émouvant, bref un immense coup de cœur ! »

Librairie Tulitu

« Il y a des livres qui résonnent si fort lors de leur lecture et qui nous habitent si intensément une fois finis qu’il est un peu intimidant de vous en parler, de peur de ne pas trouver les mots justes. Le Chant de la rivière de Wendy Delorme est de ceux-là. »

Librairie Violette and Co

« Le Chant de la rivière, c’est la plume talentueuse de Wendy Delorme au service de la nature animée, de deux voix fortes, qui permet une lecture respiration. »

Librairie Les mots à la bouche

« Wendy Delorme confirme sa maîtrise de l’écriture, ses personnages sont beaux, poétiques, nostalgiques. »

Librairie M’lire

« Quel bonheur de retrouver la force et la poésie de Wendy Delorme. »

Librairie L’Ombre du vent

« Une ode à l’amour et à la liberté, mais aussi à la mémoire de toutes les personnes qui s’aiment et qui se sont aimées.  [...] C’est beau et poétique. Gros coup de coeur. »

Librairie Raconte moi la terre

« Wendy Delorme donne vie à des personnages qui touchent au coeur, retraçant leur quotidien rude, austère enfermé dans des destins tout tracés, mais également des personnages féminins vibrants, animées par une allégresse et une force sororale qui donne l’impression que rien ne peut les arrêter. Un livre magnifique de poésie et de force. »

Librairie Maruani

« Une dystopie féministe qui résonne avec notre actualité, des communautés résistantes inspirées des Guérillères de Wittig et d’Un appartement sur Uranus de Preciado. Un appel à lutter poétique et brûlant ! »

Le Monte-en-l’air

« Parce que son texte est magnifique, parce qu’elle a le cœur pur et le feu, parce que Wendy Delorme est une grande autrice. »

Ovidie

« Une dystopie reflétant les crises actuelles, un roman choral incandescent et poétique, un hommage à la littérature émancipatrice. »

Isabelle Sorente sur France Inter

« Son magnifique roman choral parvient à faire germer en nous la graine vitale dont nous avons plus que jamais besoin : celle de l’imaginaire. »

Axelle Magazine

« Un livre-somme, un coup de pied dans un bûcher de sorcière, un câlin sororal quand tout va mal, voici ce qu’est ce roman superbe, passionnant et galvanisant, politique, féministe, sensuel, truffé de belles références. Entre dystopie et manifeste, l’écriture précise et poétique de l’autrice nous transporte vers d’autres possibles, à travers les destins croisés de ses magnifiques personnages.

ÉNORME COUP DE CŒUR ! »

Librairie L’Embarcadère

« La plume de Wendy Delorme est tour à tour poétique, douce, en colère, mais toujours révoltée. Un petit bijou, une ode à la sororité, aux femmes et à la liberté. »

Librairie du Tramway

« C’est puissant, c’est poétique et sous cette dystopie se dessinent à merveille les aberrations de notre monde, ses aspects abjects. Ce « grand corps frémissant », ce refus de l’aliénation ça réchauffe, ça embrase les tripes. Ces sœurs, ce souffle collectif, même brisé·e·s fait écho, montrent que l’ailleurs, le différent est possible. »

Librairie L’Ombre du vent

« Une dystopie féministe, finement politique et salutaire. »

Le Comptoir des mots

« Une dystopie absolument géniale qui résonne profondément dans notre quotidien. L’écriture est sauvage, poétique et en attendant  que vienne le temps du feu, passer du temps avec les personnages de Wendy Delorme est un pur bonheur. »

La Galerne

« Incroyable roman choral. Incroyable tant dans la narration que dans l’image constante qui nous reste en tête, l’image d’une poignée de personnes qui luttent intérieurement pour ne pas flancher, continuer à marcher comme si la société dans laquelle ils se déplacent était des plus naturelles, alors que tout est parti en vrille. »

La Manœuvre

Rentrée littéraire 2025

Javier Cercas

Le Fou de Dieu au bout du monde

Roman

traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujičić et Karine Louesdon

Septembre 2025

• 14,5 × 24 cm

• 512 pages

• 24 € env.

Le livre d'un écrivain au sommet de son art, qui parvient à faire d'une proposition singulière un livre magistral

Où un écrivain athée, anticlérical, dangereusement iconoclaste, se voit approché par les huiles du Vatican qui lui proposent d’accompagner François 1er à la rencontre des descendants de Gengis Khan en Mongolie.

Un Javier Cercas “athée, anticlérical, laïc militant, rationaliste obstiné, impie rigoureux”, se voit proposer par le Vatican d’accompagner le pape dans un voyage o ciel. L’écrivain accepte à la condition de disposer de cinq minutes seul avec François pour pouvoir lui poser la seule question qui vaille – une promesse faite à sa mère : est-il raisonnable de croire à la résurrection de la chair et à la vie éternelle ?

Et voilà le fou sans Dieu, guidé dans les méandres de la curie romaine par des “Avengers” en soutane, qui embarque le 31 août 2023 à bord de l’avion qui conduit le divin aréopage en Mongolie. Un roman sans ction qui pourrait aussi bien être un incroyable thriller sur le plus grand mystère de l’histoire de l’humanité.

● Points forts

- Pour la première fois, le Vatican ouvre ses portes à un écrivain et s’engage à n’exercer aucun contrôle sur ce qui sera publié.

- Une biographie en creux de l’homme qui a voulu réformer les structures d’une église malade de ses abus.

- Une plongée aussi fascinante que décapante dans les mystères de la seule monarchie absolue, élective et de droit divin qui trouve grâce aux yeux de 1 400 000 000 de personnes dans le monde…

- Un texte qui parvient à rendre attrayantes des notions aussi dénigrées que l’indulgence, la bonté et la miséricorde, qui pourraient bien pourtant représenter les “super pouvoirs” des héros modernes.

● Actualités

- L’auteur sera présent aux deux grands rendez-vous littéraires de la rentrée :

L’auteur

Javier Cercas est né en 1962 à Cáceres. Ses romans, traduits dans une trentaine de langues, ont tous connu un large succès international et lui ont valu de nombreux prix, et notamment le prix du Livre européen en 2016 pour L’Imposteur, le prix André Malraux en 2018 pour Le Monarque des ombres, ou le prix Planeta 2019 pour Terra Alta . Depuis juillet 2024, il occupe le siège vacant de Javier Marías à l’Académie royale espagnole.

- Le livre sur les quais de Morges du 4 au 7 septembre et Le livre sur la place, à Nancy, du 12 au 14 septembre.

- Il rencontrera la presse à Paris.

● Quelques chiffres

Depuis septembre 2002 et le mythique Soldats de Salamine, Javier Cercas a fait paraître 11 titres qui se sont écoulés en France à plus de 300 000 exemplaires. Les volumes de la trilogie Terra Alta ont dépassé les 85 000 exemplaires.

Javier Cercas

Le Fou de Dieu au bout du monde

L’ÉNIGME ESSENTIELLE

En mai 2023, le Vatican m’a proposé d’écrire un livre sur le pape. On m’a dit “François va en Mongolie”, et j’ai pensé qu’il allait au bout du monde. “Vous pourriez vous joindre à lui ; vous pourriez aussi vous entretenir avec qui vous voulez – nous vous ouvririons les portes du Vatican, de toute l’église – et ensuite vous pourriez écrire le livre que vous voulez avec une liberté absolue : essai, chronique, biographie, roman, ce que vous voudrez. Considérez que le Vatican n’a jamais proposé cela à aucun écrivain”. Je suis resté perplexe. “Mais, vous ne savez donc pas que je suis un type dangereux” fut ma première réponse ; ou peut-être plutôt : “Vous êtes devenus cinglés, ou quoi ?”.

Je suis né dans un pays catholique, mais je suis athée et anticlérical, ma perplexité était donc parfaitement justi ée. J’ignore pourquoi le Vatican avait pensé à moi : et c’est la seule question que je ne leur ai pas posée. Ce que je sais, en revanche, c’est qu’aucun écrivain sain d’esprit n’aurait refusé une telle proposition.

Et voilà, plus de deux ans plus tard, Le Fou de Dieu au bout du monde. Bien qu’il traite d’un thème que je n’ai jamais abordé, il entre en résonance avec bon nombre de mes livres. D’une part, c’est un livre hybride, comme Les Soldats de Salamine, ou L’Imposteur – un mélange d’essai, de chronique, de biographie, d’autobiographie et

d’autres choses encore ; le résultat de ce mélange est un roman – un roman sans ction – parce qu’il n’y a que les romans qui parviennent à intégrer tous les autres genres, en les transcendant. D’autre part, ce livre est à sa manière, comme tous mes romans (et tous les romans qui comptent pour moi) un roman policier : au centre se trouvent une énigme et quelqu’un qui essaie de la déchi rer, mais ici c’est une énigme essentielle. Quand le Vatican m’a fait cette proposition, j’ai d’abord pensé à ma mère, qui était profondément catholique et qui, après la mort de mon père, a commencé à se demander s’il lui serait donné de le revoir, comme le catholicisme le lui avait promis. J’ai donc décidé de partir avec le pape François au bout du monde pour lui demander si ma mère reverrait mon père au-delà de la mort, et pour rapporter sa réponse à ma mère. Voilà de quoi parle ce livre : d’un fou sans Dieu qui poursuit le fou de Dieu jusqu’au bout du monde pour l’interroger au sujet de la résurrection de la chair et de la vie éternelle.

Javier Cercas

Le Fou de Dieu au bout du monde

Cercas est l’écrivain le plus original de sa génération. Et peut-être pas uniquement de sa génération.

Marco Cicala, La Repubblica

Je suis athée. Je suis anticlérical. Je suis un laïc militant, un rationaliste obstiné, un impie rigoureux. Et pourtant je me trouve ici, dans un avion à destination de la Mongolie en compagnie du vieux vicaire du Christ sur la terre, m’apprêtant à l’interroger sur la résurrection de la chair et la vie éternelle. C’est pourquoi je suis monté dans cet avion : pour demander au pape François si ma mère verrait mon père après sa mort, et pour transmettre sa réponse à ma mère. Voilà donc un fou sans Dieu poursuivant le fou de Dieu jusqu’au bout du monde.

Le plus grand auteur espagnol contemporain.

Yann Perreau, Les Inrocks

Il a contribué, comme peu d’écrivains de quelque langue que ce soit, à transformer la littérature actuelle.

Jordi Gracia, El País

Javier Cercas, Le fou de Dieu au bout du monde

La plongée inédite d’un écrivain athée et anticlérical dans l'univers du Pape François, un récit en forme d'état des lieux du catholicisme contemporain. .

Publicité Influence

Insertion publicitaires presse (Print et digital) :

- Le Monde, Le Point, Libération, Transfuge

- Titre intégré dans une campagne (print et digital)

« Rentrée Littéraire des éditions Actes Sud » : Groupe M Publicité (Le Monde, L’Obs, Télérama), Le Figaro, Le Point, Libération, Transfuge, Lire.

PLV

• Bandeau rentrée littéraire

• Carnet rentrée littéraire Actes Sud

A noter

Après sa trilogie romanesque, Terra Alta, Javier Cercas revient au roman sans fiction qui a fait son succès et sa notoriété. La parution de chacun de ses livres est très attendue par les médias et leur intérêt se trouvera ici renforcé par le sujet, le récent décès du Pape et le succès critique et commercial qui accompagne d’ores et déjà la sortie du livre en Espagne et en Italie.

Une action globale sur l’ensemble de la rentrée littéraire, dès la mi-août :

- Des posts + bannières sur tous les réseaux sociaux

- Un jeu-concours sur Instagram avant l’été

- Des campagnes de sponsoring ciblées (réseaux sociaux, Google, YouTube)

- Communication auprès de la communauté Bookstagram

- Production de deux vidéos pour tous les auteurs (interview + lecture d’un extrait)

- Un mini-site spécial rentrée littéraire + annonce publicitaire sur le moteur de recherche Google

- Une newsletter grand public dédiée en août (pour les parutions d’août) et une mise en avant des nouveautés de septembre (dans la NL de septembre)

- Babelio : un emailing dédié à la rentrée littéraire envoyé à toute leur base

- Actualitté : opération avant-critiques de la rentrée littéraire

Une action spécifique sur le livre de Javier Cercas :

- Production d’une vidéo « Parole de libraire »

- Posts spécifiques sur Facebook et Instagram

- Mise en avant dans la newsletter grand public Littérature de septembre

- Communication auprès de la communauté Bookstagram

- Sponsoring sur META

- Loopsider : vidéo sponsorisée sur les réseaux

Presse

• Quotidiens : Le Monde des Livres – Libération - Le Figaro Littéraire – La Croix - Les Echos – L’Humanité...

• Hebdos : Le Point – L’Express – Le Nouvel Obs – Le Pèlerin – La Vie – Le Parisien / Aujourd’hui en France WE – Paris Match – Valeurs Actuelles – La Tribune du Dimanche -Politis – Le 1 L’Hebdo – Marianne – Télérama

– Le Figaro Magazine – Paris Match – Le Canard Enchainé - Challenges – Point de vue ...

• Presse féminine : ELLE – Madame Figaro – Témoignage chrétien- Famille Chrétienne - Panorama

• Mensuels : Lire Magazine Littéraire – Le Matricule des Anges – Transfuge – VSD – Revue Etudes - Philosophie Magazine – Bastille Magazine – Harper’s Baazar

• PQR : Ouest France – DNA – L’Est Républicain – La Provence – Sud-Ouest – La Voix du Nord – L’Alsace – La Marseillaise – La Semaine de Nancy- La Montagne...

• Radios : France Inter – France Bleu - France InfoFrance Culture – RTL – RFI – Europe 1- RCF

• Presse belge, suisse et Luxembourg : Focus Vif - Le Soir

- La Libre Belgique – L’Echo – RTBF – Le Temps - La Tribune de Genève – Le Matin - RSR – Le Quotidien –L’Avenir -

• TV : Une éventuelle Grande Librairie /France 5 – ArteFrance Info TV – TV5 Monde – France 24

Rencontres et festivals :

Javier Cercas sera en France début septembre (du 6 au 13/09), présent dans les deux grands festivals qui ouvrent la rentrée littéraire (« Livre sur les Quais » à Morges et « Le livre sur la place » à Nancy) puis à Paris entre les deux événements du 8 au 12 septembre et disponible pour la promotion auprès des médias et des rencontres publiques (libraires ou autres).

Anders Lustgarten

Trois enterrements

Roman traduit de l’anglais par Claro

Rentrée littéraire 2025

Septembre 2025

•11,5 × 21,7 cm

•336 pages

•22 €env.-:HSMDNA=WU]]X\:

Le premier roman percutant du plus passionnant des dramaturges britanniques.

Une satire politique déjantée sur fond de crise migratoire et de déliquescence de la société anglaise.

“Pas évident d’imaginer un road-movie dans un pays qui se traverse en quatre heures, mais Cherry Bristow ne s’est jamais sentie aussi elma & Louise de sa vie. Sauf qu’ils sont trois à bord, et que l’un d’eux est mort.”

Comment cette in rmière en chef, mère de deux enfants, s’est-elle retrouvée en cavale au volant d’une décapotable rose vif, anquée d’un policier menotté et du cadavre d’un réfugié assassiné ? Dans quelle quête pour la justice s’est-elle embarquée ? A ses trousses, un inspecteur de police raciste, enragé, au crâne rasé – sans parler de son mari et de sa lle… Mais que peut bien faire d’autre une femme dotée d’une conscience dans l’Angleterre d’aujourd’hui ?

Percutant, dé ant totalement les genres, radical, politique et pourtant comique, Trois enterrements, véritable tempête à cœur ouvert, explore nos préoccupations sociales les plus pressantes avec une clairvoyance dévastatrice.

Un premier roman explosif de l'activiste politique et dramaturge primé

Anders Lustgarten

●Points forts

- Incroyablement rythmé, le roman est travaillé en séquences brèves et vives, comme une série prenante et e cace. Chaque micro-séquence est prise en charge par l’un des 8 personnages, dans une alternance rapide.

- On pense à la virtuosité d’un scénariste. Le titre Troisenterrements est d’ailleurs une référence claire au lm éponyme de Tommy Lee Jones (2005), qui s’inspirait en partie de Tandis que j’agonise de William Faulkner.

- Ce qui frappe, c’est l’intelligence de cet auteur, son sens de la formule et de la narration, mais aussi le comique de situation et son humour caustique.

- Lustgarten invente des scènes tragi-comiques sur une toile de fond brûlante : réponse à la crise migratoire, repli xénophobe des États, racisme dans la police, dérives de la classe dominante, capitalisme à tout crin et casse sociale.

Courageux et provocateur, loufoque, désinvolte, farceur, drolatique et profondément sérieux, le roman de Lustgarten est à la fois une arme comique et un profond questionnement moral. S’il semble parfois tru é de blagues, il n’en est que plus subversif. Comme l’a écrit Orwell : “Chaque plaisanterie est une petite révolution.” e Guardian

L’auteur

Anders Lustgarten, dramaturge britannique, a remporté le premier Harold Pinter

Playwriting Award pour sa pièce If You Don’t Let Us Dream, We Won’t Let You

Sleep, attribué par le Royal Court eatre de Londres. Sa pièce Lampedusa, qui traite de la crise des réfugiés, a été jouée dans 40 pays (critique du Guardian à lire ici). Avant d’écrire, Lustgarten a été un athlète international (400 m) et professeur pour des condamnés dans les couloirs de la mort de Californie. Trois enterrements est son premier roman.

Anders Lustgarten

Trois enterrements

Pendant près de quinze ans, j’ai écrit des pièces de théâtre. J’ai essayé de faire en sorte qu’elles soient vibrantes, virulentes, passionnées, drôles. Elles dénonçaient l’appauvrissement radical de la société anglaise. Elles mettaient en scène et rendaient visibles les âmes des travailleurs. Mais il y avait quelque chose dont je n’avais pas vraiment conscience.

Ces pièces relevaient du discours. C’étaient des dialogues avec le monde, portés par l’espoir qu’en humanisant les désastres de la société néolibérale, je pousserais quelqu’un à réagir. Ce “quelqu’un”, c’était surtout moi, vous, le public. Mais je suppose que c’était là aussi une façon d’interpeller implicitement les puissants. Voilà ce qui ne va pas dans le monde que vous contrôlez. Soyez humains. Réparez.

À l’époque, cette approche ne paraissait pas absurde. Je passais souvent à la télévision pour parler de mes pièces, et je me disais que je faisais une di érence dans le discours ambiant. Et c’était peut-être le cas, dans une faible mesure.

Mais on ne peut plus faire ça maintenant. Pas quand la classe dominante a dé nitivement rompu avec la démocratie en faveur des

Le mot de l’auteur

milliardaires. Quand ils ne font plus que nous menacer et brandir des représailles. On ne peut pas dialoguer avec une personne qui ne sait parler qu’avec ses poings.

Voilà pourquoi Trois enterrements relève d’un art di érent. Il est question d’une femme qui n’a aucune raison de faire ce qui est bien, et le fait néanmoins. Qui s’embarque dans un pèlerinage insensé pour la justice précisément parce que le monde est sens dessus dessous. Qui recourt à une action radicale en aidant les autres, et parvient ainsi à se racheter.

C’est un roman qui, bien que je l’espère vibrant, virulent, passionné et drôle, pose également une question toute simple. Quand tout changement possible venant d’en haut est exclu, quand le pouvoir n’est que malveillance, que faire ? On se replie sur soi ? Ou on va chercher les autres et on se bat ?

Anders Lustgarten

Trois enterrements À propos

Un tour de force irrévérencieux et tragi-comique, aussi absurde et urgent que l’espoir. e Guardian

Ce roman, c’est la traque de Cherry, son geste insensé pourtant plein de sens, sa volonté indestructible de remettre de l’humanité dans un monde en train de la perdre. C’est aussi l’histoire d’Omar, le jeune réfugié assassiné, celle de son ami Abdi Bile et de son amoureuse Asha qu’il tentait de rejoindre ; et puis, en contrepoint, celle de Freddy Barratt, l’inspecteur de police aux allures de skinhead qui a formé sa petite unité, les “Défenseurs du Royaume”, pour intercepter les bateaux de migrants et renvoyer ces derniers chez eux, entraînant avec lui le jeune et in uençable o cier Andy Jakubiak.

Au l de ce road-book palpitant qui se lit comme un thriller, Cherry, dont le ls est mort un an auparavant, renaîtra de ses cendres, électrisant le lecteur par sa personnalité brillante, son esprit rentre-dedans et ses répliques mordantes. Résolue, lucide, combative, drôle, elle porte le roman de bout en bout, comme une actrice qui crève l’écran.

Extraordinaire […] Trois enterrements est à la fois une comédie policière déjantée et un roman féroce sur l’état actuel de la GrandeBretagne. Anders Lustgarten écrit comme un homme possédé : il déborde d’énergie et crache sa bile sur la “vicieuse kleptocratie”. e Times

Trois enterrements est à la fois une course-poursuite cinématographique et une critique acerbe de la réponse à la crise des réfugiés et de l’exploitation capitaliste dans une Grande-Bretagne brisée. e Bookseller (Editor’s Choice)

Jonas Hassen Khemiri

Les Sœurs

Roman traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy

Rentrée littéraire 2025

Septembre 2025

• 14,5 × 24 cm

• 624 pages

• 25 € env.

Par l’auteur de La Clause paternelle prix médicis étranger 2021

● Points forts

- Une fresque familiale foisonnante peuplée de personnages inoubliables et de questionnements vertigineux.

Une saga magistrale sur le temps et la mémoire, le désir et la perte, et ces liens indéfectibles qui unissent une fratrie au-delà des silences et des années.

Tout ce que vous aimez, vous le perdrez. Telle est la malédiction qui pèse sur les sœurs Mikkola, et peut-être aussi sur Jonas, qui, trente ans durant, cherchera à percer le mystère de leur disparition. Stockholm, 1991. Trois sœurs insaisissables, aussi magnétiques qu’éphémères, surgissent dans la vie de Jonas. Très vite, il pressent que leur destin est lié à cet homme qu’il a toujours cherché à comprendre : son père. Puis un jour, elles disparaissent.

De la Suède à la Tunisie, de New York à Berlin, du souvenir à l’oubli, Khemiri livre une odyssée littéraire d’une force et subtilité redoutables.

- Une habileté singulière à capturer la complexité des émotions humaines.

- Une écriture immersive d’une précision implacable.

- Une ré exion profonde sur l’aliénation, l’exil et le passage du temps.

- Audacieux, éclatant d’esprit et de mélancolie.

- Un tour de force littéraire, vibrant et inoubliable.

- Finaliste du prix des auditeurs de Sveriges Radio et du prestigieux prix August (équivalent du prix Goncourt suédois).

● Actualités

Les Sœurs est une réussite extraordinaire, à la fois ambitieuse et intime, oscillant entre réalité et ction et interrogeant le langage lui-même. Les sœurs Mikkola sont une création inoubliable, et Jonas Hassen Khemiri un guide ingénieux à travers la saga complexe de leurs vies. Son charme de conteur espiègle s’allie à une profonde compréhension de la nature humaine. C’est le roman que j’ignorais attendre. Adam Dalva

L’auteur

- L’auteur sera en Europe cet été et de passage à Paris entre le 5 et le 16 juillet.

● Quelques chiffres

- La Clause paternelle : + de 11 000 ex. (AS + Babel)

Né à Stockholm en 1978, Jonas Hassen Khemiri est considéré comme l’un des écrivains les plus importants de sa génération. Auteur de six romans et de nombreuses pièces de théâtre montées par une centaine de compagnies à travers le monde, il a été récompensé par une série de prix prestigieux, dont le prix Per Olov Enquist 2007, le prix Ibsen 2011 et le prix August – le “Goncourt suédois” – 2015 pour Tout ce dont je ne me souviens pas (Actes Sud, 2017). Également publié chez Actes Sud : J’appelle mes frères (2014) et La Clause paternelle (2021), naliste du National Book Award 2020 et lauréat du prix Médicis étranger lors de sa parution en France.

Jonas Hassen Khemiri

Les Sœurs À propos

Stockholm, 1991. Ina, Evelyn et Anastasia surgissent dans la vie de Jonas. Trois sœurs insaisissables, aussi magnétiques qu’éphémères. L’une excelle au basket, l’autre ensorcelle par ses récits, la dernière, regard perçant et couteau dissimulé, sait exactement où frapper. Très vite, Jonas pressent qu’un lien inintelligible les relie à sa propre histoire, à cet homme qu’il a toujours cherché à comprendre : son père. Puis un jour, elles disparaissent.

Pendant trente ans, leurs trajectoires s’entrecroisent ici et là, furtivement, se frôlant sans jamais vraiment se toucher. Le temps et le tourbillon de la vie les ont éloignés, mais le hasard, lui, ne s’est jamais lassé de ses manigances. Et Jonas ne peut pas les oublier. Pourquoi les sœurs Mikkola l’obsèdent-elles à ce point ? Et pourquoi ont-elles cette impression tenace que leurs

vies sont dictées par une force obscure. Une malédiction. Tout ce que vous aimez, vous le perdrez.

De la Suède à la Tunisie, de New York à Berlin, Jonas Hassen Khemiri signe une œuvre ambitieuse et envoûtante où le temps s’accélère et se fragmente, la mémoire

vacille et la ction se glisse dans les failles du réel. Une explosion en 1993, une photographie mythique de 1932, une minute en 2035 : autant de points de fuite dans un récit vertigineux, traversé par l’ironie et la tendresse, la quête et la perte.

Jonas Hassen Khemiri

Les Sœurs L e mot de l’auteur

Un matin, trois sœurs ctives ont débarqué dans mon bureau. Elles se sont présentées comme étant Ina, Evelyn et Anastasia, et ont a rmé qu’on se connaissait depuis des années. Elles m’ont dit que je pouvais écrire un roman sur elles, mais à une seule condition : il fallait l’écrire en anglais.

“Mais je suis un écrivain suédois”, j’ai protesté.

“On s’en che”, elles ont répondu.

Evelyn a sorti son numéro de charme pour me convaincre. Ina a utilisé sa logique et des graphiques. Anastasia m’a menacé avec un tournevis bien aiguisé. J’ai pensé : bon, d’accord. J’écris leur histoire. Juste pour passer le temps. Un chapitre. Deux, peut-être. Cinq, grand maximum. Dix, c’est sûr que non.

Mais l’histoire a continué à grandir.

Après avoir passé la moitié de ma vie à écrire des romans, des pièces de théâtre, des essais, des nouvelles, j’ai appris une chose : il ne faut pas discuter avec son imagination. Ne pas faire con ance à ses personnages peut coûter très cher. J’ai appris à aimer ces moments rares où les personnages prennent le dessus sur l’intrigue : quand

ils jurent au lieu d’embrasser, quand ils sortent une arme  au lieu d’un drapeau blanc, quand ils pardonnent au lieu de se venger.

Mais c’était la première fois qu’ils m’obligeaient à écrire dans une langue qui n’était pas la mienne.

Pour ensuite le traduire. Aussi étrange et ine cace que ce processus puisse paraître, il a été, en réalité, plutôt joyeux. Chaque fois que je changeais de langue, le roman prenait de l’ampleur. Je découvrais de nouvelles choses sur les sœurs.

Et sur moi-même.

Le résultat est un roman où la moitié des chapitres semble autobiographique. Un livre écrit trois fois, dans deux langues. L’histoire de trois femmes qui se rebellent contre une malédiction venue du passé, et d’un écrivain qui tente de transformer son avenir, avec l’aide de trois sœurs imaginaires (mais très réelles).

Jonas Hassen Khemiri

Les Sœurs

Les Sœurs est le chef-d’œuvre de Jonas Hassen Khemiri, une somptueuse double hélice entre mémoire et imagination. Entrelacer Stockholm et New York, le temps et l’intemporel, le soi et l’autre, c’est o rir une expérience de lecture immersive et envoûtante. La vie déborde de ces pages.

Madeleine ien

Les Sœurs est une histoire absolument fascinante sur la rivalité fraternelle, la loyauté et l’amour, un roman qui parle autant du microcosme familial que du monde dans son ensemble. Jonas Hassen Khemiri est cette rare combinaison d’un intellect profond et d’un véritable conteur, aussi brillant qu’il est captivant. Il est une voix essentielle, un esprit curieux et un professeur généreux pour tous ceux qui ont tenté de l’imiter. Fredrik Backman

Extraits de presse

Une couette en hiver, un feu de braise, une bouilloire qui chante, une forêt en ammes, un bain fumant, un brûlage maîtrisé : ce que vous tenez entre vos mains génère toutes sortes de chaleur. Il y a de la violence, et certaines brûlures marquent, mais l’énergie la plus constante et la plus miraculeuse – celle qui irradie sous chaque phrase de chaque page – est une forme de tendresse géothermique. Les Sœurs de Jonas Hassen Khemiri traverse les générations, la peau, le pouls. Si vous laissez ce roman entrer dans votre esprit, il vous réchau era et vous transformera. Tess Gunty

Vingt ans se sont écoulés depuis que Jonas Hassen Khemiri a publié Un œil rouge, et nous n’avons probablement pas encore saisi toute l’ampleur de son importance pour la littérature suédoise contemporaine. Chaque œuvre est un événement, qui semble aussi indiquer une direction […].Un grand roman, dans tous les sens du terme. Dagens Nyheter

Les Sœurs est une ré exion bouleversante sur la famille, le langage et les évolutions spirituelles qui jalonnent une vie. Jonas Hassen Khemiri nous guide à travers ces transformations avec humanité et nesse, illuminant les complexités des liens familiaux avec une clarté saisissante Raven Leilani

Les Sœurs est un roman magnique sur les douleurs et les désirs de l’amour fraternel, sur ce que signi e être arabe en Suède et suédois en Tunisie, sur les étranges récits qui nous portent et le long euve du temps. Captivant et débordant de vie – un de ces livres dans lesquels on habite et qui nous manquent une fois refermés. Isabella Hammad

HJORTH & ROSENFELDT

Le Fardeau du passé

Roman traduit du suédois par Rémi Cassaigne

Hjorth & Rosenfeldt frappent à nouveau avec le huitième et dernier opus de leur série phénomène consacrée au profileur Sebastian Bergman. La série incontournable du polar scandinave.

L’unité Criminelle vacille. Depuis qu’il a été révélé qu’un des leurs était un tueur en série, la crise menace de tout emporter. Vanja Lithner se bat pour sauver son équipe lorsqu’une femme est retrouvée assassinée dans une ferme porcine près de Västerås. Tout indique que ce meurtre vise une personne bien précise : Sebastian Bergman.

Au fil des ans, le profileur Bergman a été un atout précieux pour l’unité, résolvant les affaires les plus complexes. Mais aujourd’hui, il est devenu persona non grata. Son retour sera-t-il leur salut… ou leur perte ?

Pendant ce temps, Tim Cunningham, ancien patient de Bergman, est retrouvé mort. Comme Sebastian, Tim a perdu un enfant dans le tsunami de 2004. Mais derrière le drame familial se cachent des zones d’ombre. Que s’est-il réellement passé ce Noël-là, il y a presque vingt ans ? Peut-être que Cathy, la fille de Tim, détient les clés de l’énigme.

Un thriller magistral où les fantômes du passé menacent de tout engloutir.

Le Fardeau du passé est un thriller mené tambour battant, avec une tension à son comble. […] Impossible de lâcher ce livre, et si je pouvais lui donner 6 étoiles sur 5, je le ferais sans hésiter. On ne peut tout simplement pas faire mieux !

Krimlitteratur

DERNIER VOLET DE LA SÉRIE DES ENQUÊTES DU PROFILEUR SEBASTIAN BERGMAN ACTUALITÉ

► Parution simultanée en Babel de Ce qu’on a semé, avant-dernier tome de la série.

QUELQUES CHIFFRES

► La série des enquêtes de Sebastian Bergman, c’est : +de 7 millions d’ex. vendus dans le monde (près de 2 millions en Suède) ; traduite dans + de 20 langues ; près de 105 000 ex. vendus en France (AS + Babel)

► Celui qui n’était pas un meurtrier : 18 000 ex. en Babel noir (2022)

► La Fille muette : 35 000 ex. (AS, 2018 + Babel noir, 2020)

► Justice divine : 17 000 ex. (AS, 2021 + Babel noir, 2023)

LES AUTEURS

Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma de Suède. Il est notamment l’un des créateurs de la série télévisée Les Enquêtes d’Erica, d’après les romans de Camilla Läckberg, et derrière plusieurs adaptations des livres de Henning Mankell avec l’inspecteur Wallander. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, le fameux producteur et scénariste qui a créé la série télévisée Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix et diffusée dans plus de 170 pays.

Couverture VO - visuel provisoire

ACTES SUD

C’est une lecture des plus captivantes, où plusieurs intrigues s’entrelacent jusqu’au dénouement final, explosif. […] Il y a beaucoup à admirer chez ces auteurs, notamment leur talent pour donner vie même aux personnages secondaires. […] Une chose est certaine : ils excellent dans l’art de tisser des récits véritablement passionnants.

Kapprakt

HJORTH & ROSENFELDT

Le Fardeau du passé

On comprend aisément pourquoi les lecteurs du monde entier sont devenus accros à Sebastian Bergman. […] Hjorth et Rosenfeldt savent maintenir le suspense jusqu’à la toute dernière page, en enchaînant les retournements de situation avec brio.

Nettavisen

Une nouvelle enquête pleine de mystère, de rebondissements et de suspense. Les auteurs maîtrisent parfaitement les rouages du thriller : surprises habilement distillées, tension constante, impossible de décrocher. Tous les amateurs de polar nordique dévoreront avec frénésie ces quelque 500 pages.

Esquire

Hjorth et Rosenfelt, Le Fardeau du passé

Un thriller magistral où les fantômes du passé menacent de tout engloutir.

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Insertion publicitaires presse (Print et digital) :

- Le Point, Libération

A noter

Hjorth et Rosenfelt signent le huitième et dernier opus de la série consacrée au psychologue et profileur Sebastian Bergman. Les journalistes seront certainement curieux de découvrir le dénouement de cette saga incontournable du polar scandinave.

Influence

- Posts spécifiques sur Facebook Actes noirs

- Mise en avant dans la newsletter grand public Polar de septembre

- Communication auprès de la communauté Bookstagram polar

- Nouvelles écoutes : sponsoring de podcast “crime”

Presse

• Quotidiens : Le Parisien / Aujourd’hui en France – Les Echos WE

• Hebdos : Le Point - Télé 2 Semaines –Télé Z – Télé Star Jeux –Télé 7 Jours …

• Presse féminine : Elle – Madame Figaro

– Avantages – Prima – France Dimanche

– Ici Paris -

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ACTES SUD

Couveture VO - visuel provisoire

ASHLEY ELSTON Celui qui ment le premier

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Laure Manceau

Une identité factice, une mission trouble, une vengeance en filigrane.

Evie Porter a tout pour elle. Une belle maison, un petit ami parfait, des amis sophistiqués. Une vie de rêve. Seulement, Evie Porter n’existe pas. Son identité a été inventée de toutes pièces par son mystérieux patron, Mr. Smith. Sa mission : s’infiltrer dans la vie de Ryan Sumner et attendre de nouveaux ordres. Mais lorsqu’une femme se présente un jour sous sa véritable identité – son secret le mieux gardé –, tout bascule. Qui manipule qui, finalement ? Serait-ce en réalité Evie, la cible ?

D’une précision chirurgicale, Ashley Elston manipule brillamment son lecteur dans ce thriller d’espionnage revisité où faux-semblants et trahisons s’entrelacent pour un dénouement aussi surprenant qu’implacable.

Accrochez-vous ! Celui qui ment le premier offre l’un des meilleurs jeux du chat et de la souris que j’ai lus depuis des années, tout en apportant une bonne dose d’émotion dans cette course effrénée. J’en ai encore le souffle coupé.

Lisa Gardner

SEPTEMBRE 2025

13,5 × 21,5 CM

416 PAGES

23 € ENV.

978-2-330-20880-6

Un véritable BIJOU – intelligent, original et captivant.

Rachel Abbott

Quel tour de magie ! Celui qui ment le premier défile sous nos yeux comme un jeu d’ombres : au moment où vous pensez avoir compris ce que vous voyez, les formes changent, la scène se transforme et – attendez – vous vous êtes peut-être trompé il y a une seconde ? Intelligent, audacieux et totalement captivant, c’est le genre de thriller à haute tension, entre illusion et réalité, que peu d’auteurs osent tenter aujourd’hui. Lisez-le, s’il vous plaît. Celui-ci en vaut vraiment la peine.

Finn

Une intrigue ingénieuse… Elston distille une bonne dose de suspense et offre un dénouement sinueux des plus satisfaisants. Cela promet encore de belles surprises de la part d’Elston à l’avenir.

Publishers Weekly

QUI EST LE CHAT ET QUI EST LA SOURIS ? POINTS FORTS

► Une intrigue haletante et imprévisible où chaque révélation redistribue les cartes.

► L’auteur excelle dans l’art de créer une tension omniprésente qui s’intensifie à chaque chapitre.

► Choix du club de lecture de Reese Witherspoon.

► Droits cédés dans plus de vingt pays.

ACTUALITÉ

► Adaptation audiovisuelle en cours par Krista Vernoff (Shameless, Grey’s Anatomy) et Octavia Spencer (La Couleur des sentiments).

QUELQUES CHIFFRES

► + de 1,1 million d’ex. vendus aux États-Unis.

L’AUTEURE

Ashley Elston est l’auteure de plusieurs romans pour jeunes adultes dont The Rules for Disappearing (inédit en français), finaliste dans la catégorie Meilleur Roman pour Jeunes Adultes aux International Thriller Awards et 10 blind dates, sélectionné par ACE Entertainment, le groupe qui a produit la comédie À tous les garçons que j’ai aimés. Ses romans ont été traduits dans plus d’une vingtaine de langues.

ACTES SUD

Evie Porter semble mener la vie idéale : un petit ami amoureux, une maison parfaite en Louisiane et un cercle d’amis sophistiqués. Mais derrière cette façade idyllique se cache une vérité glaçante : Evie Porter n’existe pas. Son identité a été forgée de toutes pièces par son énigmatique employeur, Mr. Smith. Sa mission ? Infiltrer la vie de Ryan Sumner et attendre des ordres. De quelle nature ? Elle l’ignore encore. L’information tombe au compte-gouttes. Alors elle patiente, se fond dans le décor, joue à la perfection. Si bien qu’elle finirait presque par croire à son propre mensonge.

Un soir, lors d’un gala, elle rencontre un ami de Ryan, accompagné d’une femme qui lui ressemble bien trop pour que ce soit une coïncidence. Lorsqu’elle prononce son nom, le sol se dérobe sous Evie. Lucca Marino. Son véritable nom. Son secret le plus intime. Que personne ne devrait connaître. Quelqu’un joue avec elle. Mais qui ? Pourquoi ?

ASHLEY ELSTON Celui qui ment le premier

Puis tout s’emballe. “Lucca” meurt tragiquement dans un accident de voiture, une enquête est ouverte et Evie se retrouve dans le viseur. Le passé resurgit, les fils se resserrent. Elle comprend que cette fois, elle ne pourra compter que sur elle-même. Sortir du jeu. Renverser la partie. Et surtout, régler ses comptes avec celui qui tire les ficelles. Celui qui ment le premier est un jeu du chat et de la souris d’une précision chirurgicale, où chaque révélation fait vaciller nos certitudes. Entre faux-semblants et manipulations, l’auteur nous entraîne dans une danse macabre où l’identité elle-même devient une arme. Un mélange explosif entre thriller psychologique et roman d’espionnage, dans la lignée de Laura Dave, Liv Constantine et Julie Clark.

ACTES SUD

Celui qui ment le premier est tout simplement addictif. […] Rythmé, rempli de rebondissements et de suspense, c’est un récit de tromperie qui vous fera douter jusqu’à la fin.

Sauvagement inventif, diaboliquement ingénieux… Rempli de détails méticuleusement élaborés et d’enjeux qui vous absorberont totalement, Celui qui ment le premier nous offre aussi l’un des personnages moralement ambigus les plus attachants que j’ai jamais rencontrés.

J’ai dévoré ce livre et je suis désormais une fan inconditionnelle d’Ashley Elston.

Julie Clark

ASHLEY ELSTON Celui qui ment le premier extraits de presse

Un page-turner haletant et captivant qu’il est impossible de lâcher ! Celui qui ment le premier m’a ensorcelée avec son intrigue pleine de rebondissements et m’a marquée par ses personnages richement développés.

Megan Shepherd

Qui est le chat et qui est la souris ? Difficile à dire quand même les méchants sont si attachants qu’on ne peut s’empêcher de les encourager. Intelligent, imprévisible et plein de suspense, Celui qui ment le premier m’a tenue en haleine jusqu’à sa conclusion des plus satisfaisantes.

Diane Chamberlain

Vous ne saurez pas à qui faire confiance dans ce thriller tendu et magistralement construit par Ashley Elston. Celui qui ment le premier est une lecture palpitante qui est aussi émouvante qu’addictive. J’ai adoré chaque minute !

Mary Kubica

Préparez-vous à ne faire confiance à personne dans cette course-poursuite haletante à travers les époques, les identités et les motivations, alors que vous tenterez d’assembler le puzzle magistralement construit par Elston. Celui qui ment le premier est une version maligne et originale du roman d’arnaque, parfaite pour les fans de The Lies I Tell et The Lady Upstairs. Ashley Winstead

Glamour

Ashley Elston, Celui qui ment le premier

Une identité factice, une mission trouble, une vengeance en filigrane. Best-seller en Amérique.

Publicité

Insertion publicitaires presse (Print et digital) : ELLE

Partenariat : ELLE (digital RS)

Influence

- Posts spécifiques sur Facebook Actes noirs

- Mise en avant dans la newsletter grand public Polar de septembre

- Voxe : sponsoring de newsletter

A noter

Un roman qui est un véritable succès aux Etats-Unis et dont les droits sont déjà cédés dans plus de vingt pays. Le roman bénéficiera de sa renommée internationale et attirera aussi les journalistes qui avaient suivi les romans pour jeunes adultes d’Ashley Elston.

Actualité

Adaptation audiovisuelle en cours

Presse

• Quotidiens : Le Parisien / Aujourd’hui en France – Les Echos WE

• Hebdos : Le Point - Télé 2 Semaines –Télé Z – Télé Star Jeux –Télé 7 Jours …

• Presse féminine : Elle – Madame Figaro

– Avantages – Prima – France Dimanche

– Ici Paris -

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Petros Markaris

CONSPIRATION

Couverture provisoire

Traduit du grec par Michel Volkovitch et Hélène Zervas

280 pages / 140 x 205 mm

22 euros TTC

ISBN 978-2-38669-044-0

« De délicieux polars classiques. »

Le Temps

À Athènes, pendant la pandémie, tous les magasins sont fermés et le pays est à l’arrêt. La situation économique de la Grèce étant toujours fragile, de nombreuses personnes, privées de travail, se trouvent plongées dans la plus grande précarité. Au point que même des personnes âgés, submergées par le désespoir, en viennent à se suicider.

Mais lorsqu’il est constaté que la plupart accompagnent leur geste d’une lettre appelant à la révolte, ensuite largement diffusée sur les réseaux sociaux, l’idée que l’initiative de tels actes ne soit pas qu’individuelle surgit. Kostas Charitos se trouve donc chargé d’enquêter pour mettre un terme à cette funèbre spirale et découvrir qui se cache derrière ce « mouvement des suicidés » duquel les morts se revendiquent.

Lui-même confronté aux contraintes sanitaires qui pèsent sur sa vie de famille et ses manières de travailler, Charitos en vient à arpenter sa ville autrement, la découvrant sous un nouveau jour, de même que l’esprit de résistance animant ses habitants…

L’AUTEUR

Né en 1937 à Istanbul d’une mère grecque et d’un père arménien, Petros Markaris vit à Athènes. Auteur dramatique, scénariste pour Theo Angelopoulos, il est également traducteur de Brecht et de Goethe. C’est à 57 ans qu’il commence à écrire des romans policiers ayant pour trame de fond la Grèce contemporaine.

Les enquêtes du commissaire Charitos sont traduites dans le monde entier.

« Comme toujours, Petros Markaris, qui est vraiment l’un des plus grands auteurs de romans policiers d’Europe, écrit de manière directe et linéaire. »

Rheinische Post, Düsseldorf

• Après les rééditions de précédents romans et la publication du Crime, c’est l’argent et de La révolte des Caryatides, une nouvelle enquête du commissaire Charitos.

« Ce roman prend le pouls de l’époque avec rigueur, mais il est aussi empreint de chaleur et d’humanité. »

rbbKultur, Berlin

« Avec les armes du polar, Markaris explique la ruine du présent par les actes d’hier. »

Le Point

• Une nouvelle enquête sociale, qui ausculte les effets de la pauvreté due à la crise économique sur toutes les générations, poussant y compris les plus âgés à mettre fin à leurs jours.

• Un roman contestataire, qui met en lumière l’esprit de résistance salutaire de différents segments de la population dans une situation de rigueur économique et politique extrême.

En librairie le 3 septembre 2025

14 x 20,5 - 368 pages - 22 €

ISBN : 978-2-8126-2743-9

Le livre des prodiges

Olivier Ciechelski

Autour de la traite des femmes africaines dans le marché de la prostitution, un polar halluciné qui interroge la puissance de la foi.

rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / foi - sorcellerie - possession - mafia prostitution - corruption - trafic d’êtres humains

Nora a été reçue première au concours d’officier de police judiciaire.

Pourtant, un an plus tard, elle est toujours simple patrouilleuse. D’ailleurs, au commissariat, elle n’est ni comprise ni acceptée. Et certains de ses collègues n’hésitent pas à chahuter les convictions de cette catholique fervente.

Une nuit, alors qu’elle fait une ronde avec deux collègues, le vieux Djabri qui a grandi ici même, sur la presqu’île de Gennevilliers, dans les bidonvilles dont les zones portuaires ont écrasé la mémoire, et William, timide sousbrigadier tout juste arrivé de sa province, l’équipage découvre les victimes de ce qui est peut-être un accident, plus sûrement un crime.

Convaincue que cette affaire est la sienne, Nora s’affranchit de l’autorité de ses chefs pour mener sa propre enquête, hors de tout cadre légal mais galvanisée par une nécessité qui la dépasse.

Dans ce roman hypnotique, Olivier Ciechelski met en scène les habitants qui, aux marges des villes, mènent des existences dangereuses et secrètes, approchant des puissances insoupçonnées, déchaînant parfois des forces qui tiennent du prodige.

Scénariste, Olivier Ciechelski est né en 1973. Il a écrit et réalisé plusieurs courts-métrages et documentaires. Également « script-doctor », il enseigne le scénario et a produit plusieurs documentaires pour France Culture. Son premier roman, Feux dans la plaine (2023), a reçu le Prix Découverte Claude Mesplède 2024.

• Bluffant, ce deuxième roman entre polar et fantastique est un suspense intense et mène le lecteur de surprise en surprise.

• Deux ans après la parution de Feux dans la plaine, premier roman très remarqué et paru au Livre de Poche en février 2025, Olivier Ciechelski s’impose comme un auteur de premier plan. points forts littérature

Olivier Ciechelski

VISUELS

PROVI SOIRES

• Signet Rouergue Noir

6 x 20 cm - recto simple

Conditionnement par lot de 20 signets

ISBN : 978-2-8126-2749-1

En librairie le 3 septembre 2025

ANDRÉE A. MICHAUD BAIGNADES

Un couple et leur fille Charlie pensaient passer de belles vacances au bord d’un lac en pleine nature. Un enchaînement de circonstances et de mauvaises décisions vont transformer le rêve en enfer absolu.

LE LIVRE

Max et Laurence, couple sans histoires, ont prévu de passer leurs vacances au camping du Lac aux sables avec leur petite fille Charlie. A peine sont-ils arrivés que l’enfant plonge dans le lac et s’en donne à cœur joie. La joie sera de courte durée. Le propriétaire du camping va tout faire déraper et enclencher

L’AUTRICE

un engrenage fatal.

Une décision prise sur un coup de tête, un mauvais chemin, une météo dantesque, un homme rattrapé par une violence qu’il ne soupçonnait pas, il faut peu de temps pour basculer dans la tragédie et la mort.

POINTS FORTS

• Titre de la rentrée littéraire Rivages.

• Après avoir mêlé le roman d’épouvante et le roman noir dans Proies, Andrée Michaud s’empare des codes du thriller pour livrer ensuite un drame familial.

• Un roman de pure angoisse dans la première partie et de tension psychologique dans la seconde.

• Comme dans ses précédents romans, Andrée Michaud explore les points de bascule entre la vie ordinaire et le cauchemar avec une puissance et une crédibilité marquantes.

• Si elle maîtrise parfaitement la mécanique narrative et sait jouer avec les nerfs du lecteur, A. Michaud traite aussi avec beaucoup de finesse la dislocation d’une famille et les conséquences durables de la tragédie.

• Plus que jamais, le paysage, inquiétant et hostile est un personnage à part entière.

• On est happé dès les premières pages de ce roman qui commence dans la terreur et s’achève dans le noir.

20 août 2025

15,5  ×  22,5 cm

300 pages 21,00 €

ISBN :

Andrée A. Michaud est née à Saint Sébastien de Frontenac au Québec. Après des études de philosophie, de linguistique et de cinéma, elle entame une carrière d’écrivain. Elle est rapidement reconnue pour ses romans noirs littéraires, dont Bondrée, publié dans plusieurs pays et récompensé par de nombreux prix, tant au Québec qu’en France (en France, le livre est distingué par le prix Quais du polar/20 Minutes, le prix Rivages des Libraires par deux fois, et le prix du Polar SNCF.) Proies, inscrit dans la veine de Bondrée, a remporté un beau succès critique et public.

• On retrouve bien sûr les qualités littéraires de l’autrice et sa maîtrise de registres variés.

• Double lauréate du prix Rivages des Libraires (pour Bondrée et Proies)

ON EN PARLE

Un beau sucès public et critique au Québec.

• « Un suspense anxiogène qu’on lit en se rongeant les sangs, par moments. » La Presse

• « Un roman à l’écriture riche, fabuleusement ancrée dans le réel. » Le Journal de Montréal

QUELQUES CHIFFRES

• Plus de 10 000 exemplaires vendus de Proies sur les deux formats.

ARISTIDE TARNAGDA

Fadhila

Au Burkina Faso, une famille tenue d’une main de fer par Fadhila se trouve corrompue par l’intégrisme islamique. Pour éviter que la gangrène ronge toute la descendance, Fadhila se résout, dans un ultime élan d’amour maternel, à commettre l’irréparable. Aristide Tarnagda porte une langue créolisée, où les images métaphoriques sont l’effet de doux soufflets.

Au cœur de cette tragédie moderne, se situe une famille en proie aux malheurs qui ravagent son pays. L’aîné de la fratrie, esseulé et contrit, se laisse manipuler par les terroristes et trouve, dans ce compagnonnage obscur, un substitut paternel, un sens à la situation qu’il subit et une direction à suivre. Le père, disparu depuis longtemps, devient le porte-parole silencieux de l’effondrement des faux-semblants : xénophobe et impérialiste, l’Europe n’est qu’un miroir aux alouettes, qui fonde son empire sur l’asphyxie imposée aux autres peuples et où le travail aliénant détruit la fraternité. À la fois tendre et intransigeante, Fadhila, quant à elle, se résout à un geste radical pour protéger son cadet de l’endoctrinement funeste qui l’attend. En mère louve et résistante acharnée, elle ose le sacrifice pour tenir son fils loin du crime. Fille d’Œdipe et d’Antigone, elle n’échappe pas elle-même au cercle perpétuel de la violence, qui se repaît du sang versé et qui en appelle toujours plus. Chargé d’espoir, l’acte irréversible de Fadhila reste paradoxal et révèle fatalement la marche incoercible du mal : si l’amour représente le seul salut face à l’inhérence de la violence, le geste qui l’en libère demeure une destruction de la vie supplémentaire.

L’AUTEUR

ENTRÉE AU CATALOGUE

POINTS FORTS

► Un texte de fiction qui mêle recherche poétique et engagement politique en faveur du peuple burkinabé.

► Une langue qui porte haut la francophonie.

► Bonus vidéo : une présentation du livre par l’auteur.

► Disponible en version numérique.

ACTUALITÉ

► La pièce est programmée aux Zébrures d’automne –festival des francophonies de Limoges en septembre 2025, puis à L’Empreinte, scène nationale de BriveTulle et au Théâtre national du Luxembourg.

QUELQUES CHIFFRES

► Fadhila est la première pièce d’Aristide Tarnagda publiée par Actes Sud.

► Quatre pièces publiés chez Lansman Éditeur : Musika (2019), Terre rouge – Façons d’aimer (2017), Sank ou la Patience des morts (2016), Les Larmes du ciel d’août (2013).

Né en 1983 au Burkina Faso, Aristide Tarnagda étudie la sociologie à l’université de Ouagadougou. En 2004, il rencontre Koffi Kwahulé au festival des Récréâtrales, dont il prend la direction en 2016, et décide de se consacrer au théâtre et à l’écriture. En 2009, il écrit Franco do Brésil, sur une commande d’Éva Doumbia. La Comédie-Française, le Théâtre national de Bretagne, le Festival d’Avignon proposent des lectures de ses pièces. Auteur d’une dizaine de textes, il est également metteur en scène et puise son inspiration dans la littérature contemporaine.

MARC LAINÉ

La Chambre de l’écrivain

Dernier volet de la trilogie “Liliane et Paul”, après Nos paysages mineurs et En finir avec leur histoire, Marc Lainé explore, dans une troublante mise en abyme, la mémoire et la transmission dans La Chambre de l’écrivain.

En 2021, Martin, metteur en scène, entreprend de créer une pièce inspirée de la vie de ses parents, Liliane et Paul, couple né dans l’effervescence des années 1970. Mais ce projet, en apparence artistique et politique, ravive de profondes blessures. Liliane, installée loin du tumulte, refuse que son fils s’empare de son histoire comme Paul l’avait fait avant lui dans un roman, récompensé par le prestigieux prix Goncourt. De son côté, Paul, vieilli et fragile, se perd entre souvenirs et réalité.

Alors que les répétitions avancent, la frontière entre fiction et vérité se trouble, mettant en péril l’équilibre du spectacle.

Avec La Chambre de l’écrivain, Marc Lainé signe une œuvre où mémoire et création s’entrechoquent, interrogeant notre rapport aux récits, à la filiation et au pouvoir des mots. Un texte habile et sensible, porté par des dialogues justes et par une construction subtile entre passé et présent.

POINTS FORTS

► Une pièce qui interroge la difficulté d’un écrivain à faire fiction à partir d’un matériau autobiographique.

► Tournée en France pendant les deux prochaines saisons.

► Auteur récompensé par le prix de la Critique en 2015 pour Vanishing Point.

► Bonus vidéo : une présentation du livre par l’auteur.

► Disponible en version numérique.

ACTUALITÉ

► Création, dans une mise en scène de l’auteur, à La Comédie de Valence le 2 octobre 2025.

L’AUTEUR

Marc Lainé est auteur, metteur en scène et scénographe. Il aime mêler dans son écriture le théâtre et la musique. Depuis 2020, il dirige La Comédie de Valence, cdn Drôme – Ardèche. Ses pièces Vanishing Point suivi de Spleenorama (2017), Hunter (2017), La Chambre désaccordée (2018) et Nos paysages mineurs suivi de En finir avec leur histoire (2024) sont publiées chez Actes Sud-Papiers. Marc Lainé vit à Valence.

Visuel provisoire
© Christophe Raynaud de Lage

ESTELLE

CASTRO-KOSHY

postface de Flora Aurima Devatine

UN FIRMAMENT D’HISTOIRES

À la rencontre de la littérature aborigène et îlienne du détroit de Torres

Suivi d’une anthologie poétique bilingue traduite de l’anglais (Australie) par Estelle CastroKoshy et Philippe Guerre

à la rencontre de la littérature aborigène et îlienne du détroit de Torres

Estelle Castro-Koshy e livre d’Estelle Castro-Koshy est un tour de force littéraire tout autant qu’un objet éditorial hors norme. Il invite en effet les lecteurs, pour la première fois dans l’histoire de l’édition francophone, à une plongée dans l’univers foisonnant de traditions artistiques multimillénaires toujours aussi vivaces.

Les œuvres explorées ici donnent à lire une autre histoire du continent qui s’ancre dans une lutte pour la reconnaissance des droits des Aborigènes, de leur dignité et de leur patrimoine culturel en constante évolution. Cet ouvrage contribue à une réflexion globale sur le pouvoir qu’ont les auteurs autochtones australiens de sensibiliser le grand public sur des questions environnementales et sociales, les questions de genre, d’assimilation forcée, de colonialisme et de pollutions nucléaires et autres, questions qui touchent l’ensemble des îles du Pacifique.

Cet ouvrage accorde une importance particulière à la poésie et aux performances poétiques aborigènes. Ce livre s’accompagne donc d’un important effort de traduction originale de nombreux poèmes inédits en France (traductions de l’autrice et de Philippe Guerre). Enfin, parce que la tradition littéraire aborigène est toujours empreinte d’oralité, ce livre souhaite offrir à ses lecteurs l’opportunité de découvrir les œuvres poétiques par le son et l’image, grâce à des qr codes renvoyant vers des enregistrements audio et vidéo réalisés spécialement.

À LA DÉCOUVERTE DE LA PLUS VIEILLE LITTÉRATURE DU MONDE ENCORE VIVANTE

Repères

Points forts

• Grâce à des qr codes renvoyant vers des enregistrements audio et vidéo réalisés spécialement, ce livre offre une expérience immersive rare.

• Bourse australienne d’aide à la venue en France de quatre auteurs aborigènes pour participer à des festivals et autres salons.

• Préface de Barbara Glowczewski, autrice de Les Rêveurs du désert. Peuple warlpiri d’Australie, Actes Sud, “Babel”, 2006.

11,5 × 21,7 cm

400 pages

ouvrage broché

gencode : 9782330185589

septembre 2025

prix provisoire : 23 €

Après sa thèse soutenue en 2007 sur la littérature aborigène, Estelle Castro-Koshy s’est spécialisée dans l’étude du corpus littéraire aborigène en tissant des liens amicaux avec de nombreux auteurs et autrices. Elle est désormais devenue une experte reconnue en ce domaine. Elle réalise par ailleurs des documentaires sur et avec les auteurs et autrices de la sphère polynésienne.

© Paul Neil

• Postface de Flora Aurima-Devatine, grande écrivaine polynésienne de langue française.

• Biographies illustrées des poètes et poétesses.

Mots clés

• Australie / Aborigènes / peuples autochtones / littérature / poésie

Héloïse Brézillon

Couverture provisoire

96 pages / 130 x 210 mm

15 euros TTC

ISBN 978-2-38669-047-1

Habitée par la question de notre rapport au vivant, du temps qui passe et des effondrements écologiques en cours, Héloïse Brézillon réfléchit depuis des années au maillage possible entre SF, poésie et performance. Dans PERIOD 2 ., elle convoque notamment la pensée SF telle que promue par Donna Harraway, pour imaginer une réponse possible à la question de savoir comment concevoir un livre de poésie dans un monde-univers science-fictionnel.

Le monde de PERIOD2. est une anticipation qui se situe entre demain et la trentaine d’années à venir. Les effondrements en cours y sont plus présents encore qu’aujourd’hui, le regret aussi. L’humanité y a développé une nouvelle discipline scientifique : l’équation des périodes. PERIOD2. est une intelligence artificielle conçue à partir de cette équation pour nous aider à répondre à l’urgence climatique. Le poème alterne d’abord discours pseudo mathématique, caricatures, trouées poétiques et souvenirs intimes, puis peu à peu les cloisons se délitent, s’hybrident et s’entremêlent, à l’image de la fin du livre et des nombreux « autres qu’humains » qui traversent le livre et qu’elle a croisés au fil de son séjour dans les causses du Quercy, de son enfance et de recherches diverses. Le tout sur un ton

volontairement absurde, qui retranscrit le sentiment de l’autrice face aux interactions d’Homo avec le vivant, demeurant aveugle et sourd aux catastrophes qui se profilent.

Héloïse Brézillon est autrice-chercheure. Son travail hybride poésie, théorie & SF. En 2018 naît Mange tes mots , une bulle poétique créée avec Margot Ferrera, où reprendre son souffle le temps d’une scène ouverte, d’un atelier d’écriture ou d’un podcast. Ses textes ont été performés avec sa bouche partout en France et publiés en revues. Sa thèse de recherche-création Du genre au geste littéraire : les troubles de la science-fiction ~ son, poésie et performance a été soutenue en 2024. En sont tirés deux livres de poésie : T3M (Éditions du Commun, 2024) et PERIOD2 (Cambourakis, 2025).

• Après le succès des ouvrages de poésie de Noah Truong et Hortense Raynal dans la collection « Sorcières », un 1er recueil de poésie dans la collection « Radeau », par la préfacière de bouche-fumier.

• Un recueil qui convoque les motifs de la SF pour questionner l’effondrement en cours et réfléchir à des modes de résistance.

• Un ouvrage qui invite à reconsidérer les liens entre humains et autres-qu’humains, rappelant qu’Homo n’est qu’une espèce parmi les 8 millions qui peuplent la planète.

SORTIE DE ROUTE

Distingué par le prix de la Vocation en 2019, Sortie de route est un recueil découpé en trois parties, reflétant les trois âges d’une même femme : Bleue cantilène. D’abord depuis une maison où elle est enfermée, elle se livre à une autopsie quotidienne, cherchant à nommer et identifier les fluctuations de ses émotions pour survivre.

Puis, marchant seule sur la lande, hantée par la disparition d’un amour, elle laisse libre cours à ses chagrins, mais trouve des forces nouvelles et ne cesse d’avancer, empruntant chemins de traverse et sentiers dissimulés.

L’AUTRICE

Flora Souchier est née en 1990 en Bourgogne et vit désormais à Lyon. Formée à l’ENS de Lyon, à l’École du jeu puis à la Comédie de Saint-Etienne, Flora Souchier est comédienne, danseuse et autrice. Elle travaille aux côtés de Catherine Anne, François Hien, la compagnie Opoponax, les Compagnons Butineurs, et du collectif Fléau Social. Le chant polyphonique et la pédagogie sont ses autres terrains d’exploration.

Couverture provisoire

Couverture provisoire

64 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-060-0

Enfin, ayant rejoint la compagnie d’autres humain·es, comme investie d’un nouvel élan vital, elle se lance dans la course – la course physique et la course aux expériences – pour surmonter les catastrophes intimes, fuir la compagnie de ceux qui l’assiègent et laisser libre cours à une colère salvatrice.

Au fil des âges se dessinent ainsi trois rapports au monde qui, de la chambre à la lande, puis à l’évasion, transcrivent trois états d’une femme traversée par de multiples émotions (doutes, désarroi, exaltation, amour, amertume) et la manière dont elle réajuste son rapport au monde qui l’entoure pour mieux s’y inscrire à son tour.

En 2019, elle a publié aux éditions Cheyne un premier recueil de poèmes, Sortie de route, lauréat du Prix de la vocation poétique et sélectionné pour le Prix des Lycéens et Apprentis d’Île de France.

En 2021, elle en a proposé une version sonore à la croisée du journal oral, de l’incantation et du film à entendre, avec trois comédiennes de la compagnie Opoponax. Son deuxième recueil, Époque de plomb, est paru en septembre 2024 aux éditions Cambourakis.

• Après la publication de Époque de plomb, réédition en poche de ce titre pour lequel Flora Souchier a obtenu le prix de la Vocation en 2019.

• Un recueil à l’image de la vie d’une femme, qui retranscrit l’évolution de ses émotions, du désespoir et de la solitude à l’inscription dans le monde par la marche et l’expression d’une colère salutaire.

• Un texte au plus près des émotions intimes, qui scrute les fluctuations des sentiments et invite à emprunter des chemins de traverse, pour considérer des modes d’existence et de sensations en marge de la voie commune.

SORTIE DE ROUTE
Flora Souchier

Le jargon de la musique et des musiciens

Stéphane Gendron

Cet ouvrage a pour ambition de révéler l’importance du vocabulaire et des expressions liées à la musique dans la langue française. Par sa pratique spécifique, par la variété des instruments et familles instrumentales, des styles musicaux, des types de musiciens ou des techniques de jeu mises en œuvre, les musiciens ont utilisé un grand nombre d’expressions et locutions que nous utilisons quotidiennement, à l’oral comme à l’écrit. Il ne s’agit pas d’influences à sens unique, mais d’allers-retours permanents entre la musique et d’autres pans de la vie sociale : le sport, la médecine, la justice, l’alimentation… Par son approche, cet ouvrage s’éloigne du simple dictionnaire de mots ou de notions : il s’agit en effet de tenter de comprendre par quels mécanismes ces tournures sont devenues familières ou proverbiales. L’étymologie y joue un rôle important, permettant de réactualiser le sens parfois oublié, tout en replaçant les mots et expressions dans le contexte social et culturel dans lequel ils sont apparus.

Stéphane Gendron est linguiste, spécialisé dans l’étude des noms propres, président de la Société française d’onomastique, directeur de rédaction de la Nouvelle revue d’onomastique. Il est par ailleurs musicien (pianiste) et directeur d’un regroupement d’écoles de musique en Indre-et-Loire.

LE POINT D’ORGUE DU LANGAGE

Repères

Points forts

• Une étude inédite qui éclaire un pan méconnu de la langue française, un vocabulaire pourtant utilisé par tous ses locuteurs.

• Une variété de thèmes abordés : les instruments, mais aussi les praticiens ou les techniques de jeu, et qui aborde aussi bien les expressions communes que l’argot et les formulations anciennes.

• Un livre écrit par un auteur historique de la maison, dont les études linguistiques sont originales et précises.

Événement

• Cet ouvrage a obtenu le soutien du cnl, qui a souligné la qualité et l’originalité de l’étude.

Mots clés

• Musique / musicien / linguistique / argot / vocabulaire / instruments

Sommaire

Première Partie

Les instruments

Les cordes

Violon

Contrebasse

Guitare

Mandoline

Luth

Harpe

Piano

Cordes et chanterelles

Les vents

Trompette

Clairon

Cor

Trombone

Clarinette

Saxophone

Hautbois et cor anglais

Basson

Musette

Biniou

Flûte

Pipeau

Flageolet

Sifflet

Accordéon

Harmonica

Guimbarde

Orgue

Orgue de barbarie

Les percussions

Tambour

Batterie

Grosse caisse et cymbale

Xylophone

Cloche

Deuxième partie

La pratique musicale

et les musiciens

Termes musicaux

La musique

La partition

Les notes

Entre dièses et bémols

Le point d’orgue

La gamme

Les nuances

Le diapason

Le métronome

Les praticiens

Le chef d’orchestre

Les musiciens

Les routiniers

Les chanteurs et les chanteuses

Chanson et rengaine, scie, saucisson et tube

Techniques et modes de jeu

Les lèvres et le « détaché »

Les fausses notes, couacs et pains

Du glissando au dégueulando

Ceux qui assurent et ceux qui n’assurent pas

Ceux qui sont perdus, ou moins

convaincants

Jouer trop fort ou trop vite

Jouer en sourdine

Vibratos, trémolos et ornements

Autres techniques

L’improvisation

L’accompagnement

Faire le bœuf

Répétitions, concerts et auditions

Bal, baloche et baluche

Cachets, contrats

ÉCRIRE LE FRANÇAIS

Ce livre explore l’histoire et les enjeux de la mise par écrit du français. L’écriture de notre langue s’est progressivement démocratisée, passant d’un outil réservé aux élites à un usage plus large grâce à l’imprimerie et à l’éducation. L’évolution des supports, des manuscrits aux tablettes numériques, souligne l’impact des technologies sur la transmission du savoir. Elle met en lumière la complexité de l’orthographe, qui est une norme pouvant être ressentie comme excluante. Loin d’être figée, elle a évolué au gré des innovations techniques et des décisions, la standardisation de l'orthographe étant toutefois aussi un facteur d’unification linguistique. L’autrice interroge également les enjeux contemporains de la réforme orthographique, ainsi que le rapport affectif des locuteurs à l’écrit. Dans le prolongement du développement historique, le livre invite à une réflexion sur la nature et le rôle de l’écrit dans la société.

Gabriella Parussa, spécialiste de l’histoire de la langue française, est professeure de linguistique et philologie à la Faculté des Lettres-Sorbonne Université. Ses travaux portent sur le code écrit et son histoire des origines à nos jours.

Repères

Points forts

• Une plongée captivante dans l’histoire de l’écrit et de l’orthographe, qui permet d’éclairer les origines des formes actuelles du français.

• Dans l’esprit de la collection, cet ouvrage questionne les enjeux contemporains de son sujet, notamment la question toujours conflictuelle de la réforme orthographique.

• Un texte court et accessible, qui offre une réflexion efficace et qui intéressera un large lectorat.

Événements

• Le troisième titre de la nouvelle collection “La compagnie des langues”.

Mots clés

• Langue / français / graphie / histoire de l’écriture / orthographe

DU PARCHEMIN AU CLAVIER

COLLECTION

“LA COMPAGNIE DES LANGUES”

Le langage fait partie de notre expérience quotidienne. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées à un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir.

À elles toutes, elles forment une immense “compagnie”, qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.

La collection “La Compagnie des langues” part des questions que nous nous posons à propos du langage et des langues aujourd'hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle explore les grands enjeux du monde contemporain et offre sur ces questions des synthèses accessibles et nourries des recherches les plus actuelles.

Le langage fait partie de notre expérience quotidienne à tous. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir. A elles toutes, elles forment une immense «compagnie», qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.

La collection «La Compagnie des langues» part des questions que nous nous posons propos du langage et des langues aujourd’hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle part des grands inguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière enjeux du monde contemporain et nourries des recherches les plus actuelles.

Le langage fait partie de notre expérience quotidienne à tous. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées à un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir. A elles toutes, elles forment une immense «compagnie», qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.

La collection «La Compagnie des langues» part des questions que nous nous posons propos du langage et des langues aujourd’hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle part des grands inguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière enjeux du monde contemporain et nourries des recherches les plus actuelles.

langues

Llangage fait partie de notre expérience quotidienne tous. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées à un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir. A elles toutes, elles forment une immense «compagnie», qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe.

La collection «La Compagnie des langues» part des questions que nous nous posons à propos du langage et des langues aujourd’hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle part des grands inguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière enjeux du monde contemporain et nourries des recherches les plus actuelles.

Le langage fait partie de notre expérience quotidienne à tous. Il structure quasiment toutes nos activités, au travers d’une multiplicité de langues. Ces langues sont reliées un passé immémorial, reflètent les évolutions de notre présent, et sont traversées par les défis de l’avenir. A elles toutes, elles forment une immense «compagnie», qui est aussi celle de l’humanité, et qui n’a jamais sans doute été aussi riche et complexe. La collection «La Compagnie des langues» part des questions que nous nous posons propos du langage et des langues aujourd’hui. Elle présente des essais émanant de spécialistes, linguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le langage occupe une place particulière. Elle part des grands inguistes, praticiens, mais aussi de personnalités de mondes professionnels ou artistiques pour qui le

La compagnie des langues

Kaplan

La compagnie des langues

3 / 4 parutions an.

Liberté d’expression, justice et langue
Anna Arzoumanov
Julien Barret
Gabriella Parussa
Frédéric

ÉLOGE DE LA PETITE ÉDITION LITTÉRAIRE

Pour rendre compte de la vitalité et de la diversité de maisons qui ont contribué de plein droit à la richesse des lettres françaises et symbolisent de nos jours ce qu’il faut bien appeler un “renouveau” de l’édition, Olivier Bessard-Banquy confronte des perspectives nécessairement larges : il parcourt le panorama éditorial français depuis la fin du xixe siècle jusqu’à aujourd’hui ; il nous fait découvrir et entendre la voix d’hommes et de femmes qui ont marqué et marquent encore de leur empreinte des catalogues singuliers ; il célèbre des réalisations d’une incroyable inventivité intellectuelle, artistique et typographique ; il met en évidence l’interaction des soubresauts de l’histoire avec l’évolution de la vie des idées, des courants esthétiques, etc. ; il retrace les progrès qui, au fil du siècle, ont touché les techniques de reproduction ; il dit le rôle croissant des moyens de diffusion et de distribution, ainsi que celui, primordial, des librairies, et donne sens à chaque métier de la chaîne du livre. Surtout, il atteste de tout ce qu’apporte la “petite édition” à la préservation de la “bibliodiversité”, seule capable de nourrir nos vies imaginaires et intellectuelles. Ce faisant, il trace implicitement les voies possibles à de nouvelles aventures éditoriales.

Olivier Bessard-Banquy est professeur des universités, spécialiste de l’édition contemporaine, au sein du pôle Métiers du livre et du patrimoine de l’université Bordeaux-Montaigne. Coauteur de L’Édition française depuis 1945 paru sous la direction de Pascal Fouché (Éditions du Cercle de la librairie, 1998), il a participé en 2011 au catalogue de l’exposition “Gallimard, un siècle d’édition” à partir des archives de la maison. Il est l’auteur, entre autres, de L’Industrie des lettres (Pocket, “Agora”, 2012) et Le Goût des livres (Mercure de France, 2016). Il a aussi publié La Fabrique du livre (Presses universitaires de Bordeaux / Du Lérot, 2016), un ouvrage de recherche sur l’édition littéraire depuis les débuts de la nrf aux années Apostrophes, à partir des archives déposées à l’Imec.

Repères

Points forts

• Cet Éloge de la petite édition littéraire offre un panorama vivant et engagé de la “petite édition” qui, depuis la fin du xixe siècle jusqu’à nos jours, contribue de plein droit à la richesse des lettres françaises et symbolise aujourd’hui un “renouveau” de l’édition.

• Il donne sens aux métiers de tous les acteurs de la chaîne du livre et, implicitement, trace les voies possibles à de nouvelles aventures éditoriales.

• L’ouvrage est enrichi d’une soixantaine de reproductions en noir et blanc de couvertures de livre, d’un index des noms d’éditeurs, d’un index des marques éditoriales et d’une bibliographie.

Liens avec le fonds

• Cet ouvrage s’inscrit dans la lignée de titres consacrés, chez Actes Sud, à l’histoire du livre : D’encre et de papier. Une histoire du livre imprimé (Olivier Deloignon, Jean-Marc Chatelain et Jean-Yves Mollier, 2021), BibliOdyssées. 50 histoires de livres sauvés (Kamel Daoud et Raphaël Jerusalmy, 2019), Impressions (Olivier Deloignon, Pascal Ory et JeanMarc Providence, 2021) ; Les Couvertures de livres. Une histoire graphique (Clémence Imbert, 2022), Histoire des libraires et de la librairie de l’Antiquité jusqu’à nos jours (Jean-Yves Mollier, 2021).

Révolution, disent‑ils ..................................................................................

De la sagesse à l’audace ...............................................................................

III. Le boom de la jeune édition après 1968 : 1968-1981 171

Contre la sclérose 171

Bibliodiversités 175

Pour de vrais livres face aux triomphes du poche 177

À Paris comme en région 179

Le Ragondin cosmique 181

Seul comme Blake 187

La tentation de l’ailleurs 191

Maison avec restaurant et hammam, jolie vue sur le Rhône 193

Avec une 2 CV et 20 000 francs 198

Auprès de mon arbre 204

La filière charentaise 208

La parole est aux sans voix

Pour une édition portes ouvertes ................................................................

In situ...........................................................................................................

Beau temps à Cognac ..................................................................................

Un printemps d’une dizaine d’années ........................................................

Vivre ou survivre .........................................................................................

IV. Les laboratoires du livre d’aujourd’hui : de 1981 à aujourd’hui .........................................................................

De jeunes gens pressés

Trois pieds valent mieux qu’un ...................................................................

Littérature et grands espaces .......................................................................

textes en marge, les rebuts, tout ce qui a pu prendre l’époque à revers et donner à penser autrement, contre le flot courant de l’expression qui tombe sous le sens. Si la maison ne s’est pas d’emblée placée sous le signe du situationnisme – son courant de pensée fondamental –, elle s’est engagée dès le début dans la parution décalée ou inclassable avec les Inscriptions de Louis Scutenaire, rééditées en novembre 1982. Allia a voulu être une sorte d’asile, sinon de la contreculture, du moins de la pensée critique parfois acide, parfois radicale, de l’impertinence, du pas de côté, de l’insolite, de la bouffonnerie, du libertinage, sous toutes ses formes. Du moins a‑t‑elle voulu être identifiée comme telle.

La petite édition des années de l’après‑1968 est sans doute l’une des plus riches que la France ait pu avoir. Elle a non seulement cherché à compenser les manques de la grande édition, mais elle a aussi ouvert des portes sur l’ailleurs, décadenassé des idées, révélé des pensées autres.

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Doublement héritières des petits labels passés, ces structures ont gardé des maisons pionnières du siècle l’art du livre raffiné et ont prolongé la veine contestataire, parfois festive, d’un Pauvert ou d’un Losfeld en publiant les auteurs les plus singuliers ou les plus éruptifs. Elles ont en même temps cherché à nouer des liens avec les libraires les plus enga‑ gés de ces mêmes années 1970‑1980, et l’on peut dire que le succès d’Actes Sud est aussi un succès construit avec les libraires, avec tous ceux qui ont aimé les livres réalisés sur les bords du Rhône et qui les ont défendus avec ardeur. Entre les plus flegmatiques comme Plein Chant et les plus vives sur le plan commercial comme Actes Sud, on peut dire que toutes ces marques ont aussi ouvert la voie aux maisons des années 1990‑2000 qui adopteront les mêmes modèles en jouant davantage de la surdiffusion, dans un lien renforcé avec les libraires de Brest à Nice, pour essayer de mieux porter leurs productions – don‑ nant souvent des réussites remarquables comme celle de Monsieur Toussaint Louverture…

Visuel provisoire - Diffusion Actes Sud sur les catalogues et ne pas y goût. Si étudier le fonds des édi‑ années 1980‑1990, c’est étudier ses goûts en matière de litté‑ sont, sinon incohérents, en révélateurs de tendances paradoxales puisque c’est ce qui peut faire parutions ? Comme chez P.O.L sèches d’une avant‑garde for‑ mystérieux Louis Palomb – ou traditionnelles au potentiel commercial volumes de Jean‑Philippe Toussaint. là pour aider à se forger son ce qui a été bâti : c’est le cata‑ professionnels de ces jeunes éditeurs à la catalogues très travaillés, dans des libraires, du public. On celle qui est allée le plus loin certain ethos de l’édition, d’une sur le plan intellectuel. Car, fondateur, ne cache pas que “les autres choses85”, autre‑ plus voulu, pour publier les pu prendre l’époque à revers

flot courant de l’expression

[3e édition, revue, corrigée et fortement augmentée]

guide de l’égypte ancienne

Jean-Claude Golvin et Aude Gros de Beler

Grâce à des aquarelles restituant les sites tels qu’ils semblent avoir été à l’époque pharaonique, ce guide propose de visiter l’Égypte comme un voyageur de l’Antiquité. C’est, en quelque sorte, marcher dans les pas d’Hérodote, de Diodore de Sicile ou de Strabon.

Ainsi, voyager à travers l’Égypte ancienne en regardant les villes, les pyramides ou les temples tels qu’ils étaient au temps de leur splendeur devient un rêve accessible.

Ce guide, superbement illustré, offre la combinaison unique du talent de Jean-Claude Golvin, premier spécialiste au monde de la restitution par l’image des grands sites de l’Antiquité, et des connaissances de l’égyptologue Aude Gros de Beler. Il constitue le compagnon indispensable du voyageur désireux de comprendre le secret des vestiges qui, souvent dénaturés par le temps, s’offrent sous un jour nouveau à ses yeux.

Il s’organise comme tout voyage effectivement réalisé en Égypte par de nombreux visiteurs : un séjour à Louxor à la découverte des grands sites de la région thébaine ; un voyage vers le sud entre Thèbes et Abou Simbel ; une descente vers le nord jusqu’à Alexandrie, accompagnée de la visite des pyramides et du delta du Nil ; éventuellement, une excursion dans le Sinaï, dans les oasis du désert Libyque, dans le Fayoum ou dans les carrières du désert arabique.

À la fin de l’ouvrage, une série d’annexes complète les explications données au fil de la lecture : les musées incontournables en Égypte et hors d’Égypte ; une chronologie ; un résumé de l’histoire égyptienne ; un texte relatif au fonctionnement des temples ; un glossaire des sites à visiter le long de la vallée du Nil ; un glossaire des noms des dieux, des mots ou notions spécifiques à l’Égypte ; un index.

Jean-Claude Golvin est architecte dplg et directeur de recherche au cnrs. Il a dirigé pendant dix ans le Centre franco-égyptien de Karnak. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages.

Aude Gros de Beler est égyptologue, chargée de cours à la faculté Vauban (Nîmes), éditrice aux éditions Actes Sud.

VISITER L’ÉGYPTE DANS LES PAS D’HÉRODOTE !

Repères

Points forts

• 80 aquarelles en double-page, expliquées et commentées ; 190 photographies ; 80 cartes et plans (tombes royales et civiles, temples…).

• Une nouvelle édition, augmentée de 32 pages, d’un ouvrage qui est un classique pour les visiteurs de l’Égypte.

• Ajouts : musées égyptiens en Égypte et hors d’Égypte ; nombreuses tombes (tombes thébaines, Assouan, Amarna…) ; sites de Moyenne-Égypte ; compléments sur certains sites…

• De riches annexes pour compléter la visite.

• 9 100 exemplaires vendus des premières éditions.

• Le nouveau Guide Bleu de Hachette coûte 35 euros.

Événement

• L’ouverture du Grand Musée égyptien (juillet 2025), va avoir un impact sur le tourisme. Il faut donc se positionner comme le guide à avoir pour visiter le pays.

Mots clés

• Antiquité / restitution / aquarelles / voyage / archéologie / guide touristique

Voyager à travers l’Égypte ancienne en regardant les villes, les pyramides ou les temples tels qu’ils étaient au temps de leur splendeur devient un rêve accessible. Ce guide offre la combinaison unique du talent de Jean-Claude Golvin, premier spécialiste au monde de la restitution par l’image des grands sites de l’Antiquité, et des connaissances de l’égyptologue Aude Gros de Beler, pour un guide à la fois savant et superbement illustré.

Cet ouvrage constitue le compagnon indispensable du voyageur désireux de comprendre le secret des vestiges qui, souvent dénaturés par le temps, s’offrent sous un jour nouveau à ses yeux.

Dépôt légal septembre 2025 isbn 978-2-330-20907-0 26,50 € TTC France www.actes-sud.fr

3e édition, revue corrigée et fortement augmentée

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guide de l’égypte ancienne

guide de l’égypte ancienne

jean-claude golvin

aude gros de beler

Iconographie :

Les aquarelles sont de Jean-Claude Golvin.

Les photographies, les cartes et les plans sont de Aude Gros de Beler.

Thèbes à Abou Simbel

© Actes Sud, Arles, 3e édition, 2025

© Actes Sud, Arles, 2e édition, 2023

© Errance, Paris, 1re édition, 2003

sommaire

note de l’éditeur ………………………………………………………………….. 10

la région thébaine ……………………………………………………………….. 13

Thèbes-Est, Thèbes-Ouest au iie siècle apr. J.-C. (14) • Plan de Thèbes (17) • ThèbesEst, Thèbes-Ouest (18)

Thèbes-Est sous Ramsès II (21) • La Thèbes orientale sous les Ramsès (23) • Amon, le grand dieu de l’Empire (24) • Mout la mère, Mout la guérisseuse (25)

Les temples de Karnak sous les empereurs romains (26) • Karnak au iie siècle apr.

J.-C. (28) • Le domaine d’Amon à Karnak (30)

Le temple d’Amon d’Opet à Louxor (34) • Le temple de Louxor (37) • La Belle Fête d’Opet (41) • Qu’est-ce qu’un temple funéraire ? (45)

Le temple funéraire de la reine Hatshepsout à Deir el-Bahari (46) • Deir

el-Bahari : le temple funéraire de la reine Hatshepsout (48) • Plan du temple de Deir

el-Bahari (48) • Hatshepsout, pharaon d’Égypte (50) • L’expédition commerciale au pays de Pount (51)

Le site de Medinet Habou sous le règne de Ramsès III (52) • Medinet Habou : le temple de Ramsès III et ses dépendances (54) • Plan du temple de Ramsès III à Medinet Habou (55) • Medinet Habou en chiffres (57)

Le Ramesseum, le temple funéraire de Ramsès II (58) • Le Ramesseum : le temple funéraire de Ramsès II (60) • Plan du Ramesseum (61) • Qadesh : la plus célèbre bataille de l’histoire égyptienne (63) • Gourna : le temple funéraire de Sethy Ier (64)

• L’Amenophium : le temple funéraire d’Amenhotep III (65)

Le village de Deir el-Medina sous les Ramsès (68) • L’organisation administrative de Deir el-Medina (70) • Un des habitats les mieux conservés d’Égypte (72) • La première grève de l’histoire (74) • La nécropole des artisans de Deir el-Medina (75) • À voir dans la nécropole de Deir el-Medina (77) • Le petit temple d’Hathor (80)

• Les cultes à Deir el-Medina (80) • Les nécropoles de la rive ouest de Thèbes (82) • Plan de la nécropole thébaine (82) • Les conditions de la survie (83) • La tombe civile type (85) • À voir dans la nécropole de Cheikh Abd el-Gourna (86) • À voir dans la nécropole de Dra Abou el-Naga (90) • À voir dans la nécropole d’el-Khôkhah (90)

• À voir dans la nécropole de l’Assassif (91) • À voir dans la nécropole de Gournet elMouraï (92) • Plan de la Vallée des Rois (94) • La Vallée des Rois, nécropole des pharaons

du Nouvel Empire (94) • La tombe royale type (97) • L’hypogée royal : de sa conception à son achèvement (98) • À voir dans la Vallée des Rois (100) • La découverte de la tombe de Toutânkhamon (111) • Qu’en est-il de la tombe de Toutânkhamon ? (112) • La Vallée des Reines : nécropole des reines, princesses et princes (114) • À voir dans la Vallée des Reines (115) de thèbes à abou simbel ……………………………………………………….. 119

Le temple d’Esna, domaine de Khnoum et de Neith (120) • El-Kab, la ville de Nekhbet, protectrice de la Haute-Égypte (122) • Edfou : un modèle de temple ptolémaïque (123)

Le grand temple d’Horus à Edfou (124) • Plan du temple d’Edfou (126) • Qu’est-ce qu’un mammisi ? (127)

Le temple double de Kôm-Ombo (128) • Le temple bipartite de Kôm-Ombo (130)

• Plan du temple de Kôm-Ombo (130)

L’île d’Éléphantine (132) • Que reste-t-il des temples d’Éléphantine ? (134) • La crue du Nil : raison d’être des temples d’Éléphantine (134) • La nécropole des princes d’Assouan (136) • À voir à Gharbi Assouan (136)

L’île de Philae, domaine de la déesse Isis (138) • Les temples de Philae (140) • Le sauvetage des temple de Philae (141)

La Nubie partiellement sauvées des eaux (144) • Carte de la Nubie (144) • Le nouveau

site de Kalabsha (145) • Le nouveau site de Ouadi es-Seboua (148) • Le nouveau

site d’Amada (150) • Le nouveau site d’Abou Simbel (151) • Le déplacement des temples d’Abou Simbel (151)

Les temples d’Abou Simbel (152) • L’illumination du saint des saints (155) de thèbes à alexandrie ……………………………………………………….. 157

Le sanctuaire de Montou à Medamoud (158)

Le domaine d’Hathor à Dendera (160) • Le domaine de la déesse Hathor à Dendera (162) • Plan du temple d’Hathor à Dendera (164) • La déesse Hathor (165)

Le temple de Sethy Ier à Abydos (166) • Les sanctuaires d’Abydos (168) • Plan du temple de Sethy Ier à Abydos (169) • Plan du temple de Ramsès II à Abydos (171) • Osiris, le maître du royaume des morts (172)

Tell el-Amarna, la ville d’Akhenaton (174) • Tell el-Amarna, le domaine d’Aton (176) • Aton, le disque solaire (178) • Akhenaton, le corégent d’Aton (179) • À voir à Tell el-Amarna (180) • À voir à Tuna el-Gebel (183) • Beni Hassan (185) • À voir à Beni Hassan (186)

Une sépulture royale : du mastaba à la pyramide (190) • Carte de la route des pyramides (191) • La pyramide de Meïdoum (193) • Les pyramides de Licht et d’Illahoun (194)

Dahshour à la fin du Moyen Empire (196) • La nécropole de Dahshour (198)

Saqqara à la fin de l’Ancien Empire (200) • La nécropole de Saqqara sous l’Ancien Empire (202) • Les Textes des Pyramides (206) • Le mastaba type (207) • À voir dans la nécropole de Saqqara-Nord (208) • Saqqara au Nouvel Empire (211) • Le culte des animaux sacrés et le Serapeum (213)

Saqqara sous la XXXe dynastie (214) • Saqqara-Sud et les pyramides de reines (216)

Memphis la Grande (218) • Memphis, grande capitale historique (220) • Memphis dans l’Antiquité (221)

Abousir et Abou Gorab sous la Ve dynastie (222) • Les sites d’Abousir et d’Abou

Gorab (224)

Giza sous la IVe dynastie (226) • Cheops, Chephren et Mykerinos à Giza (228) •

L’énigme de la construction des pyramides (233)

Pi-Ramsès, capitale de Ramsès II (236) • Le mythe de Ramsès le Grand (237) • L’Iseum de Behbeit el-Hagar (238) • À la recherche de Saïs (239)

Tanis, capitale des pharaons des XXIe et XXIIe dynasties (240) • La nécropole

royale de Tanis (241) • Tanis, la Thèbes du Nord : le grand temple d’Amon (242) •

La découverte du temple d’Amon d’Opet (243)

Alexandrie, “aux marges de l’Égypte” (244) • À la recherche d’Alexandrie (246)

• La Septième Merveille du monde (249)

le sinaï et les déserts ………………………………………………………….. 251

Serabit el-Khadim, les “Terrasses-de-la-turquoise” (252) • Le sanctuaire d’Hathor à Serabit el-Khadim (254) • Siwa, au carrefour de l’Égypte et de la Cyrénaïque (256) • Siwa : l’oasis des Ammoniens (256) • Alexandre le Grand à Siwa (259) • Les oasis du désert libyque (260) • L’oasis de Kharga (261) • Le Fayoum : une oasis rattachée à la vallée du Nil (262) • Qasr es-Sagha et Qasr Qaroun, sites historiques du Fayoum (263)

Richesses et routes du désert arabique (266) • Sites du désert oriental (266) • Le Papyrus des mines d’or du musée de Turin (269)

annexes …………………………………………............……………………….. 271

Les musées incontournables (272) • Les principaux musées à l’étranger (277) • Chronologie de l’Égypte ancienne (278) • Au fil de l’histoire (280) • Temples, rois et prêtres au service des dieux (284) • À voir le long de la Vallée du Nil (287) • Glossaire (290)

• Pour aller plus loin… (298) • Index (300)

Le village de Deir el-Medina

deir el-medina sous la xixe dynastie (1295-1188 av. j.-c.)

1. Entrée de Deir el-Medina (il occupe le lit d’un ancien ouadi creusé entre la colline de Gournet el-Mouraï à l’est et la falaise libyque à l’ouest).

2. Rue principale du village (d’orientation nord-sud, elle forme un crochet dans la partie sud et scinde le village en deux équipes distinctes : à l’est, l’équipe de la droite et, à l’ouest, l’équipe de la gauche).

3. Quartier nord (il se compose de maisons de petite taille destinées aux ouvriers ; dotées d’une ouverture sur rue, elles possèdent deux à quatre pièces, auxquelles s’ajoutent une terrasse et une cave).

4. Quartier sud (il abrite les chefs de l’Institution et les ouvriers plus fortunés ; les maisons mesurent jusqu’à 30 m de long, mais conservent le même type d’aménagement que les habitats du quartier nord).

5. Enceinte (elle délimite un espace de 131 m de long sur 50 m de large, l’accès s’effectuant par le nord).

6. Nécropole (elle occupe le versant occidental du village et comprend les sépultures des ouvriers de l’Institution de la Tombe).

7. Vers Medinet Habou, situé plein sud à environ 800 m, qui fournit une partie des besoins du village en eau et en nourriture, et vers la Vallée des Reines, située à environ 600 m à l’ouest de Deir el-Medina.

8. Vers la Vallée des Rois, située plein nord à environ 1 200 m, à laquelle on accède par un chemin traversant la montagne.

9. Cime de l’Occident où règne Meresger, protectrice du village de Deir el-Medina et de la nécropole thébaine.

L’organisation administrative de Deir el-Medina

C’est l’une des zones d’habitat les mieux conservées d’Égypte. De la nécropole, on admire le village, tout en se remémorant les textes, amusants pour la plupart, livrés par les ostraca de Deir el-Medina. Outre les maisons, on ne doit surtout pas omettre de visiter les tombes ouvertes, absolument remarquables et encore très colorées. Se rendre également au temple ptolémaïque de la déesse Hathor, trop souvent délaissé, et au “puits aux ostraca” d’où a été extraite une grande partie de la documentation nous renseignant sur la vie des artisans.

Le village de Deir el-Medina abrite les logements des ouvriers de l’Institution de la Tombe, appelée “La grande et noble Tombe de millions d’années de Pharaon à l’ouest de Thèbes”, chargés d’aménager et de décorer les hypogées royaux. Peintres, sculpteurs et carriers vivent là, dans l’isolement le plus complet, pour éviter que ne transpirent les informations relatives à la disposition et au contenu des tombeaux. Placés sous l’autorité directe du plus

haut fonctionnaire de la nécropole, le vizir de Thèbes-Ouest, ils font l’objet d’une surveillance rapprochée par des milices et des policiers nubiens, les medjay.

Fondé par Thoutmosis Ier au début de la XVIIIe dynastie, le village ne compte, au début, qu’une soixantaine de maisons. Au fil des règnes, l’Institution de la Tombe se développe ; elle atteint son apogée à l’époque ramesside, notamment sous Ramsès IV, où l’on dénombre, pendant quelques années, cent vingt habitations dans lesquelles s’entassent quelque mille deux cents personnes. N’ayant plus de raison d’être, puisque les rois abandonnent la Vallée des Rois comme lieu de sépulture, la communauté périclite à la fin de la XXe dynastie, après le creusement de la tombe de Ramsès XI.

L’Institution de la Tombe correspond à une réalité administrative : c’est une fondation royale qui prend en charge le travail, le logement et l’entretien des hommes qu’elle engage. Ceux-ci se répartissent en deux catégories : les “hommes de l’intérieur” (les dirigeants, les ouvriers et le gardien) et les “hommes de l’extérieur” (les employés subalternes). Un axe scinde le village en deux groupes : à l’est, se trouve l’équipe de la droite, à l’ouest, celle de la gauche. Chacune est dirigée par un chef d’équipe secondé par un substitut. Avec le scribe affecté à l’ensemble, ces deux chefs d’équipe forment les “trois supérieurs”. Les équipes se composent de plusieurs scribes, dessinateurs, peintres, graveurs, sculpteurs, maçons, mineurs, plâtriers et carriers. Pour assurer l’approvisionnement du village et répondre aux besoins des ouvriers, l’Institution bénéficie

Vue plongeante sur Deir el-Medina.
Deir el-Medina

d’un personnel auxiliaire : ce sont des pêcheurs, jardiniers, porteurs d’eau, blanchisseurs, charpentiers, coupeurs de bois, ramasseurs de dattes, cultivateurs… Les uns comme les autres sont rémunérés en nature, même si leurs salaires ne sont pas identiques. En moyenne, les ouvriers touchent mensuellement 300 de blé amidonnier, 115 d’orge, 15 l de bière et 9 kg de poisson. À cela, s’ajoutent pains et gâteaux, légumes et fruits, huile et graisse, lait et viande. On leur fournit également des vêtements, de la vaisselle, du bois à brûler… Si l’on compare avec d’autres salaires contemporains, l’ouvrier de Deir elMedina n’est pas un homme à plaindre.

Le travail s’organise par périodes de dix jours, les décades, chaque jour étant composé de deux demi-journées de quatre heures chacune. Lorsque les ouvriers travaillent dans la Vallée des Rois, ils ne rentrent pas tous les soirs. En général, ils restent sur place pour la nuit et logent dans des huttes de repos assez rudimentaires aménagées dans le col qui surplombe la vallée. Le travail, organisé de façon assez libérale, est ponctué de nombreux congés. Chacun se repose un jour toutes les décades et les cinq derniers jours de l’année (les jours épagomènes). De surcroît, les jours de fête sont chômés, ainsi que les jours où se produit un événement exceptionnel : changement de règne, funérailles dans la Vallée des Rois ou dans la Vallée des Reines, enterrement d’un habitant de Deir elMedina, visites officielles à Thèbes-Ouest… Ces congés sont agrémentés d’absences, très fréquentes mais toujours justifiées par des raisons plus ou moins fallacieuses : “Fait de la bière”, “Bâtit sa maison”, “Enterrement du dieu”, “Offrande au dieu”, “Est avec son dieu”, “A mal à l’œil”, “Un scorpion l’a piqué” et, bien entendu, “Est en compagnie de son supérieur” qui reste la raison la plus souvent évoquée pour ne pas être présent sur le chantier en cours.

un des habitats les mieux conservés d’égypte

Niché au creux d’un vallon, le village de Deir el-Medina forme un vaste rectangle de 5 600 m2, entouré d’une muraille en pierre sèche. Les structures d’habitat sont conservées sur environ 1,50 m de hauteur, si bien que l’on distingue parfaitement le plan urbanistique du village et l’organisation interne des maisons. Le village se caractérise par une distribution interne des locaux particulièrement anarchique due, à la fois, au terrain rocailleux sur lequel il est installé et aux transformations ou agrandissements successifs subis au fil des cinq siècles d’occupation. Malgré le manque de clarté indiscutable de la structure urbaine, la composition de chaque habitat reste assez constante ; d’un foyer à l’autre, seules varient les dimensions des pièces et, parfois, leur disposition. La superficie des maisons, qui

se pressent les unes contre les autres le long des axes de circulation, ne dépasse pas 70 à 80 m2. Murs et cloisons sont faits de limon mêlé à de la paille, des gravats et des tessons de poterie. Seuls les encadrements de porte et les seuils sont en calcaire, extrait des montagnes environnantes.

À l’intérieur du logis, de plan rectangulaire, les pièces se succèdent en enfilade selon un ordre presque immuable. On accède au vestibule d’entrée, légèrement en contrebas, par quelques marches. C’est une antichambre obscure où, dans l’un des angles, se dresse un petit autel réservé au culte domestique : y sont déposés divers objets aux multiples vertus, ainsi que des figurines de Bès et de Thoueris, les principales divinités protectrices du foyer. Suit la pièce principale, la plus vaste de la maison. Le plafond, soutenu par une colonne en bois reposant sur une base en pierre – encore en place dans certaines maisons – est plus élevé que celui de l’entrée, permettant à la pièce d’être éclairée par des fenêtres à claustra. Ce système consiste à édifier des salles dont les plafonds accusent une différence de hauteur ; cela permet d’aménager, entre le plafond inférieur et le plafond supérieur, une série de fenêtres ajourées laissant filtrer la lumière.

L’entrepôt pour stocker les jarres, aménagé dans le sol, et la banquette en terre crue, installée le long d’une des parois, indiquent que la pièce sert de salle de séjour. Çà et là, des niches percées dans les murs accueillent des ex-voto, des stèles réservées au culte domestique ou des statuettes de divinités du foyer susceptibles d’éloigner les animaux nuisibles et les esprits malins. Le séjour se prolonge par de petites pièces utilisées comme entrepôts ou comme chambres à coucher qui ouvrent, en sous-sol, sur des caves et des silos. Ensuite, on pénètre dans un long couloir qui dessert l’escalier menant sur le toit et la cuisine, petite cour à ciel ouvert située à l’arrière de la maison. Là, se trouve tout le matériel nécessaire pour cuisiner : le four à pain, le pétrin encastré, les auges en pierre et quelques jarres de stockage.

Maison type d’un ouvrier de Deir el-Medina.
Deir el-Medina

la première grève de l’histoire !

Si les salaires semblent être régulièrement versés jusqu’au début de la XXe dynastie, on constate que, dès le règne de Ramsès III, les retards de paiement deviennent de plus en plus fréquents, entraînant le mécontentement des ouvriers. Au début de l’an 29, le scribe Neferhotep rédige une plainte à l’attention du vizir To. Ce courrier, qui dénonce pourtant une situation alarmante, ne semble nullement émouvoir les autorités thébaines. Aussi, le mois suivant, les hommes réitèrent-ils leur demande. Excédés, ils se rendent dans le temple funéraire d’Horemheb où les responsables décident de leur céder quarante-six sacs de blé amidonnier, calmant momentanément la colère des ouvriers. Le répit est de courte durée car, lorsqu’arrive le cinquième mois de l’année, le problème se produit de nouveau. Cette fois-ci, l’équipe décide d’agir fermement : “L’an 29, le deuxième mois de la saison d’hiver, le dixième jour ; ce jour du franchissement des cinq redoutes du territoire de la Tombe”, cette expression signifiant tout simplement “faire grève”. Les hommes quittent le village et vont manifester leur désarroi à l’arrière du temple funéraire de Thoutmosis III : ce jour marque, semble-t-il, la première grève de l’histoire. N’ayant pas été contentés, les ouvriers se dirigent dès le lendemain vers le Ramesseum. Pour les apaiser, on leur offre généreusement : “Gâteaux-sâb, 28. Gâteaux-sâb, 27. Total : gâteaux-sâb, 55.” Soit, un gâteau par personne ! Ils décident donc de continuer leur action. C’est ainsi que le jour suivant, ils ne se contentent plus de manifester bruyamment à l’extérieur de l’enceinte, mais franchissent les portes du sanctuaire dans l’esprit d’y croiser quelque autorité. L’action se révèle fructueuse car, ce même jour, on finit par leur concéder les rations du mois précédent. Reste le mois en cours, que les ouvriers entendent bien toucher avant de se remettre au travail. Le conflit se durcit. Direction : le temple funéraire de Sethy Ier Après plusieurs jours de négociations et l’intervention d’un responsable, les ouvriers reçoivent leur salaire. Or, dès le mois suivant, les problèmes recommencent : la communauté se met à nouveau en grève et, pour obtenir satisfaction plus rapidement, elle en vient même à menacer les autorités de profaner une sépulture ! La situation s’aggravant de jour en jour, le vizir se résout à expliquer aux ouvriers les raisons de ces retards répétés. N’osant les affronter lui-même, il envoie l’un de ses subordonnées qui, dans un discours alambiqué, leur explique que les greniers de l’État sont vides. Bilan : en ce premier mois de la saison d’été, on n’alloue à chacun des hommes qu’une demi-ration. Cette distribution ne semble pas leur convenir, puisqu’ils manifestent à nouveau leur insatisfaction dès le treizième jour. Loin de se résoudre, ces problèmes se prolongent jusqu’à la fin du règne de Ramsès III, puis sous ses successeurs. Ce qui ressort clairement de tous ces témoignages, c’est cette carence de l’État qui, totalement exsangue, se trouve dans l’incapacité de payer régulièrement les salaires à ses ouvriers, sans doute à cause d’une grave crise économique, mais aussi à cause d’une corruption et d’une prévarication de plus en plus prononcées des fonctionnaires.

La nécropole des artisans de Deir el-Medina Située à l’ouest du vallon, elle abrite les sépultures des ouvriers et des fonctionnaires de l’Institution de la Tombe qui, pendant près de cinq siècles, ont œuvré dans la Vallée des Rois. Aménagées suivant un modèle composite, tenant à la fois de la pyramide héliopolitaine et de l’hypogée libyen, ces tombes présentent une véritable unité de structure (cour, chapelle, puits et caveau) même si, dans la composition finale, certains détails varient en fonction du rang du propriétaire ou de l’époque. Ainsi, l’accès à la tombe s’effectue par un pylône d’entrée donnant sur une cour bordée de murets blanchis à la chaux. Au fond, s’ouvre la chapelle funéraire précédée d’un péristyle et ornée d’une petite pyramide dont la hauteur dépasse rarement 7 à 8 m. Ici, deux possibilités peuvent être envisagées. Soit la pyramide couvre la chapelle, soit elle l’inclut : dans le premier cas, la pyramide est pleine, en pierre ou en brique, et comblée de gravats ; dans le second, elle est creuse et en brique. Quelle que soit la solution adoptée, ses faces sont blanchies à la chaux et le sommet orné d’un pyramidion en pierre décoré de bas-reliefs. C’est dans cette cour, lieu public par excellence, qu’ont lieu les funérailles ainsi que la Belle Fête de la Vallée du désert, grande fête des morts qui se déroule chaque année.

De part et d’autre de la porte ou sur les murs de la cour se trouvent des stèles et des statues du défunt devant lesquelles on vient déposer des offrandes et faire des fumigations d’encens ou des libations d’eau. On pénètre alors dans la chapelle aux parois décorées d’images du défunt et de sa famille car, très souvent, ces tombeaux sont collectifs. Le mur du fond est orné d’un petit naos où, généralement, se tient la statue du propriétaire. Le puits, creusé dans la cour ou dans la chapelle, conduit aux appartements funéraires dont les pièces, parfois nombreuses, sont voûtées, blanchies à la chaux et peintes de couleurs vives ; les scènes, fortement influencées par le décor des hypogées royaux pour lesquels les artisans travaillent, présentent des extraits du Livre de la sortie au jour (improprement appelé “Livre des morts”).

1279-1212

Parmi les cinquante-trois tombes décorées de Deir el-Medina, dont la plus grande majorité remonte au règne de Ramsès II, seulement quelques-unes sont ouvertes à la visite : généralement, Sennedjem (TT 1), Pached (TT 3), Inerkhâou (TT 359), et Amennakht, Nebenmaât et Khâemter (TT 218, 219 et 220). Contrairement aux autres sépultures civiles de la nécropole thébaine (Cheikh Abd el-Gourna, Assassif, Dra Abou el-Naga…) où l’on visite généralement la chapelle funéraire, ici ce sont les caveaux qui s’ouvrent à nos yeux. Ils sont de petite taille, mais l’état de conservation des peintures qui ornent les parois et le plafond voûté est étonnant.

Deir el-Medina

à voir dans la nécropole de deir el-medina

TT 1 - Sennedjem

Serviteur dans la Place de Vérité. XIXe dynastie, règnes de Sethy er (1294-1279 av. J.-C.) et de Ramsès II (1279-1212 av. J.-C.)

Très bien conservée, elle possède quelques images qui l’ont rendue célèbre : l’Osiris aux chairs vertes que l’on découvre immédiatement devant soi en pénétrant dans le caveau ; l’Anubis délicatement penché sur la momie du défunt ; la représentation des Champs d’Ialou qui occupe toute la paroi est du caveau. On y voit Sennedjem et son épouse en train de cultiver le lopin de terre qui leur a été attribué dans le royaume d’Osiris.

Caveau
Deir el-Medina

La région thébaine

TT 3 - Pached

Serviteur dans la Place de Vérité à l’ouest de Thèbes. XIXe dynastie (1295-1188 av. J.-C.), règne non déterminé

Comme chez Sennedjem, cette tombe possède une image qui a contribué à la rendre célèbre : elle présente Pached, agenouillé au pied d’un palmier et penché au-dessus d’un ruisseau auquel il s’abreuve ; cette vignette illustre le chapitre lxii du Livre de la sortie au jour qui doit permettre au défunt de se désaltérer à sa guise dans l’au-delà. Mais c’est l’ensemble de la sépulture qui est superbe, notamment les deux Anubis postés, comme de vigilants gardiens, de part et d’autre de la porte menant au caveau.

TT 359 - Inerkhâou

Chef d’équipe du Maître du Double-Pays dans la Place de Vérité. XXe dynastie, règnes de Ramsès III (1184-1153 av. J.-C.) et de Ramsès IV (1153-1148 av. J.-C.)

C’est l’un des tombeaux les mieux préservés de Deir el-Medina, et sans doute l’un des plus charmantes de la nécropole, malgré la qualité assez médiocre du dessin. Son style est particulier, révélant plus la “main” d’un peintre particulier que le canon artistique d’une époque. Tous les personnages figurés sur les parois, hommes ou dieux, se caractérisent par des proportions étranges et des visages qui arborent un sourire étrange. Une mention spéciale pour le harpiste aveugle.

TT 218, 219 et 220 - Amennakht, Nebenmaât et Khâemter

Serviteurs dans la Place de Vérité. XIXe dynastie, règne de Ramsès II (1279-1212 av. J.-C.)

Ouvert depuis 2018, ce groupe de tombes appartient à une même famille : celle de l’ouvrier Amennakht, enterré aux côtés de ses deux fils, Nebenmaât et Khâemter. On peut y observer les deux styles de décoration en usage à Deir el-Medina : les figures polychromes (Amennakht) et les figures monochromes (Nebenmaât et Khâemter). Les sépultures sont simples, mais de toute beauté et très émouvantes. Attention, l’accès n’est pas nécessairement aisé.

Deir el-Medina

Les musées incontournables les musées incontournables

Le Musée égyptien du Caire (emc)

Place Tahrir, Le Caire – https://egyptianmuseumcairo.eg/

Le musée égyptien du Caire est l’un des plus grands musées entièrement consacrés à l’Antiquité égyptienne : il couvre une période chronologique allant de la préhistoire à l’Égypte gréco-romaine. Il est l’héritier du musée installé en 1858 à Boulaq et dirigé par Auguste Mariette, puis agrandi à plusieurs reprises et enfin déplacé en centre-ville, sur la place Ismaïlia (aujourd’hui place Tahrir), entre le Nil et la caserne britannique de Qasr el-Nil. Pour le bâtiment, c’est le projet de style néoclassique de l’architecte français Marcel Dourgnon qui est retenu. Le sculpteur marseillais Ferdinand Faivre est chargé de créer les deux grandes statues, qui flanquent la porte principale et représentent la Haute et la Basse-Égypte. Le contrôle scientifique et la constitution de la collection sont confiés à l’égyptologue français Gaston Maspero. Les travaux débutent en avril 1897 et l’inauguration a lieu le 15 novembre 1902. Un peu vieillot, désuet et poussiéreux, certes, mais totalement incontournable car il présente, dans le parcours principal, chronologique, de nombreuses pièces maîtresses de l’Égypte ancienne, tandis que des salles annexes permettent de découvrir un parcours thématique.

Le Grand Musée égyptien (gem)

Plateau de Giza, Le Caire – https://grandegyptianmuseum.org/ Le projet naît dans les années 1990 et est officialisé en 1992 par un concours d’architecture placé sous l’égide de l’Unesco, qui amène plus de mille cinq cents propositions venues de quatre-vingt-trois pays ! C’est finalement l’Américain d’origine chinoise Shih-Fu Peng (Heneghan Peng Architects) qui remporte l’attribution. Par ses dimensions hors norme, c’est l’un des plus grands musées du monde. L’édifice, composé de trois étages, comporte un auditorium de mille places, un cinéma équipé en Imax 3D, des boutiques, une caserne de pompiers, une médiathèque-bibliothèque, des restaurants, un centre de recherche et un institut scientifique… Par ailleurs, les chercheurs disposent d’un centre de conservation ultramoderne, d’une superficie de 22 000 m2, équipé de dix-sept laboratoires dotés de matériel de pointe. Le cœur du musée, qui permet de découvrir la civilisation égyptienne de la préhistoire à l’époque romaine, est constitué de douze salles d’exposition organisées autour de cinq thèmes : “Terre d’Égypte”, “Parenté et monarchie”, “L’Homme, la société et le travail”, “Religion et culture”, “Scribe et savoir”. C’est également ici qu’est présentée la grande barque de Cheops et, surtout, que l’on peut admirer le trésor de Toutânkhamon, exposé pour la première fois dans son intégralité, soit environ cinq mille cinq cents objets, sur une superficie de 7 000 m2 et cinq salles.

Le Musée national de la civilisation égyptienne (nmec) Ein as-Seirah, Vieux Caire, Le Caire – https://nmec.gov.eg/

Installé dans l’ancienne ville de Fostat, c’est le premier musée de civilisation dans le monde arabe. Inauguré en avril 2021, le nmec offre une collection de cinquante mille objets, présentant la civilisation égyptienne de la préhistoire à nos jours. La collection permanente se divise en deux zones distinctes, l’une chronologique l’autre thématique. Les parties chronologiques couvrent les époques archaïque, pharaonique, gréco-romaine, copte, médiévale, islamique, moderne et contemporaine. Quant aux domaines thématiques, ils sont organisés autour de cinq axes : “L’aube de la civilisation”, “Le Nil”, “L’écriture”, “L’État et la société”, “La culture matérielle”, “Les croyances et la pensée”. Auxquels s’ajoutent une salle consacrée aux tissus – on y voit un slip de Toutânkhamon ! – et, en sous-sol, la galerie des momies royales, qui présente de manière magistrale vingt momies royales du Nouvel Empire, dont les plus grands rois : Thoutmosis III, Hatshepsout, Sethy Ier, Ramsès II, Ramsès III… Ce musée, très moderne et agrémenté d’un jardin, est un complément indispensable à la visite des deux autres grands musées égyptiens du Caire, le gem et l’emc.

Les musées incontournables

Le musée de Louxor

Kornish Al Nile, Luxor – pas de site Internet dédié Inauguré en décembre 1975, ce musée s’enrichit en 1991 d’un nouvel espace, destiné à recevoir dix-sept statues découvertes dans la cour du temple de Louxor au cours des travaux de restauration de 1987-1989. La dernière extension du musée date de mai 2004. De grands espaces, ouverts sur des salles thématiques annexes, présentent des artefacts (beaucoup de statues remarquables) issus des fouilles de la région thébaine, datant pour la plupart du Nouvel Empire. Le Brooklyn Museum de New York a contribué à la muséographie des objets, particulièrement bien mis en valeur. On peut y admirer quelques pièces tout à faire remarquables notamment la statue de Thoutmosis III, sans compter le mur de talatates tout à fait exceptionnel de l’époque d’Akhenaton.

Le musée de la Nubie

Sheyakhah Oula, Assouan – pas de site Internet dédié L’établissement, qui a ouvert ses portes en 1997, est consacré à l’histoire de la région nubienne (actuel Soudan, au nord de Khatoum), depuis les temps préhistoriques jusqu’à la construction du Haut-Barrage d’Assouan dans les années 1960, en passant par la XXVe dynastie – dite “koushite” –, où les rois de Nubie prennent pour un temps la gouvernance de l’Égypte, les périodes chrétienne et islamique, le déplacement des temples de Nubie… Il présente à la fois des collections archéologiques et ethnographiques, et constitue la mémoire d’un territoire qui a totalement disparu sous les eaux du lac Nasser.

PETIT MANUEL DE DÉMOCRATIE VIVANTE

Un mouvement de bascule est à l’œuvre, à plusieurs niveaux en même temps : climatique, démocratique, migratoire, énergétique, etc. Une redirection écologique est urgente, mais elle ne peut s’envisager qu’à l’aune d’une participation citoyenne et d’un renouveau démocratique. Sur les territoires, des besoins en changement de modèles prennent corps de manière palpable et des signaux faibles apparaissent via des alternatives de plus en plus nombreuses (dans nos modèles économiques, nos façons d’habiter, nos relations au vivant…).

Ce “Petit Manuel” est né des nombreuses sollicitations et questions suscitées par la parution de Passage délicat (Actes Sud, “Domaine du possible”), que Pierre Leroy porte et défend partout en France depuis septembre 2021. Par la complémentarité de leurs approches et de leurs expériences, les trois auteurs répondent à ces besoins en termes de conseils pratiques testés et approuvés sur le terrain mais aussi de charpente théorique multidimensionnelle pour structurer les projets locaux. L’ouvrage recense également l’ensemble des dispositifs et outils mobilisables pour aller vers des territoires plus résilients. C’est un guide permettant d’incarner les transitions d’un territoire au quotidien, pour un élu, un agent ou un citoyen en quête de responsabilité.

Pierre Leroy est président du Pays du Grand Briançonnais, du Guillestrois, du Queyras et des Écrins. Il a été maire de Puy-Saint-André, commune de Serre Chevalier, pendant douze ans. Il préside également la seve, société citoyenne de production d’énergies renouvelables.

Albane Roussot est facilitatrice en intelligence collective, hybridation et coopération, exploratrice en gouvernances et hack écologique, en accompagnement de territoires et collectifs en transition et agronome.

Karine Banderier, chercheuse en sciences sociales et professeure des écoles, travaille sur le rôle des émotions et du pouvoir d’agir dans l’engagement vers des actions nécessitant des changements créatifs et transformatifs.

Ils vivent et travaillent tous trois dans le département des Hautes-Alpes (05), mais se déplacent volontiers.

COMMENT ENTRETENIR UNE DÉMOCRATIE VIVANTE ?

Repères

Points forts

• Ce “Manuel” est destiné aux futurs nouveaux élus sur des listes citoyennes ou des listes affichant une volonté de renouveler la démocratie, en appui aux formations pour les nouveaux élus ; aux citoyens encouragés, grâce aux contenus qu’ils trouveront dans ce guide-boussole, à constituer des listes citoyennes pour les prochaines élections municipales ; aux élus en place qui souhaiteraient renouveler leurs pratiques et prendre à bras le corps la redirection écologique.

Événement

• Participation au festival Agir pour le vivant, Arles, août 2025.

Mots clés

• Politique / démocratie / engagement citoyen / écologie / transition écologique

Sommaire

INTRODUCTION

FACE A / Engageons-nous !

Chapitre 1. L’engagement : qu’est-ce que c’est ? Pourquoi suscite-t-il des réticences ?

Chapitre 2. Plein de raisons de s’engager dans des transitions éco-sociétales, mais alors qu’est-ce qui coince ?

3. Qu’est-ce qu’on obtient de l’engagement ? Du sentiment d’impuissance vers le pouvoir d’agir.

Car l’engagement c’est le capacitaire…

4. Qui s’engage ? Comment ? Et à quel échelon ? Tout le monde peut/doit s’engager, mais pas n’importe comment

5. INTERLUDE. Dialogue entre les fourmis

FACE B / Gouvernés-gouvernants, l’engagement local : par ici les outils !

6. Le courage et la vision politique (rapport aux différentes échelles législatives, institutionnelles et injonctions)

7. Le statut de l’élu, les attentes explicites et les problématiques, conflits intérieurs de l’élu

8. Incarner le mouvement “vieeeeens je t’emmène !” Guidance ou leadership

9. Des prérogatives classiques aux rôles de soignant, animateur… et au collectif ‒ démocratie participative

10. La prise en compte de l’histoire, des héritages, identités et attachements

11. La prise en compte des besoins fondamentaux des populations

12. Des indices multidimensionnels qui se complètent pour construire une robustesse (résilience ?) locale

13. Des approches et des outils juridiques et administratifs, législatifs

14. Des financements mobilisables

15. Intelligences collectives, gouvernance partagée, cadre de participation : le droit à l’erreur et à l’innovation ‒ ou les conditions de la participation

16. La puissance des récits et le “réveil des imaginaires”

CONCLUSION

Extrait

Faire politique autrement n’a été pas chose aisée tant nous avons été confrontés aux injonctions, traditions, attentes entre le sommet et la base (top et bottom) qui sont profondément installées et souvent paradoxales. Oui, il nous a fallu du courage pour oser chercher à se faufiler dans les interstices institutionnels et tenter d’y insérer de l’innovation. Il nous en fallu aussi pour réussir à embarquer les citoyen.ne.s dans la co-construction des projets de territoire, alors qu’ils avaient développé, ici comme ailleurs, une défiance vis-à-vis des décideurs, des politiciens et des élus (on comprend bien le processus qui a conduit à cette perte de confiance !). Ainsi, mettre en place par exemple des dispositifs de participation n’est jamais une mince affaire : leur issue n’est jamais garantie, de fait, puisqu’ils relèvent de la co-construction. Or les citoyen.ne.s, pourtant en demande de participer, nous réclament parfois l’assurance que le temps qu’ils et elles vont investir aboutira à un projet concret qui ne butera contre aucune restriction ou réserve institutionnelle ou politique. Certain.e.s trouvent plus rassurant que nous, les élu.e.s proposions, sinon ne décidions. C’est pour cela qu’ils ou elles nous ont, après tout ! Les élu.e.s à des échelles nécessairement concernées également par les projets discutés sur notre territoire (qui, rappelons-le, n’est pas une île) ne sont, quant à eux, pas tous avancé.es de la même manière en termes de maturité sur des formes de construction des décisions qui sortent des sentiers battus. Alors, oui, cela nécessite du courage de naviguer à vue, en incertitude, “le cul entre deux chaises” sur un terrain fait de défiance mutuelle. Inventer de nouvelles formes d’exercice du mandat demande beaucoup de patience et d’humilité aussi. Mais quel plaisir trouvé dans cette recherche de créativité et quelle aventure inédite d’une importance tellement capitale !

DOCUMENTS

Lumir Lapray

«CES GENS-LÀ»

Plongée dans cette France qui pourrait tout faire basculer

En racontant une amitié de trente ans, Lumir Lapray dresse le portrait d’une

France pavillonnaire, fantasmée et récupérée par les politiques, car elle pourrait

bien faire basculer l’élection présidentielle de 2027...

LE LIVRE

« Tu veux écrire un livre sur nous ? Mais t’es tarée ma pauvre ! »

En donnant la parole à sa meilleure amie et ses proches, Lumir Lapray dessine un portrait tout en nuances de la France des pavillons et du tout bagnole dans laquelle elle a grandi.

Déclaration d’amour à son coin et aux siens, ce livre raconte un mode de vie vendu il y a trente ans comme modèle de réussite, qui fait aujourd’hui l’objet de vives critiques (ultra consumérisme, anti-écologisme, etc.). Et offre une tribune à cette France qu’il est urgent de mieux comprendre afin d’endiguer la progression du RN dans les campagnes françaises d’ici la présidentielle 2027 - car le sentiment d’abandon qui anime ces habitants pourrait bien faire basculer le pays à l’extrême droite.

L’AUTRICE

24 septembre 2025

14  ×  22,5 cm 224 pages 19,00 €

ISBN :

Lumir Lapray a grandi dans une maison Phénix de l’Ain, un département rural et industriel, avant de devenir la première de sa famille à intégrer une grande école (Sciences Po) et à étudier et travailler à l’étranger. Persuadée qu’il est urgent (et possible !) pour la gauche de regagner les campagnes françaises, Lumir a été candidate NUPES aux législatives 2022 dans sa circonscription conservatrice, chroniqueuse hebdo sur RMC et chargée de campagnes de terrain pour différentes ONG. Elle rentre de 6 mois à travers l’Amérique rurale, ou elle a interrogé le vote Trump et les efforts des progressistes pour regagner les cœurs et le vote des classes populaires blanches.

POINTS FORTS

• Un livre sur la France rurale et périurbaine par une enfant de l’Ain.

• Un tabou français : la fin du rêve pavillonnaire, du tout-bagnole, et l’abandon politique et culturel de ceux dont c’est la vie.

• Un cri d’alarme par rapport à la bascule en cours de cet électorat vers le RN et des pistes pour regagner sa confiance.

• Une écriture du réel très vivante, loin de la froideur et de la sécheresse de la plupart des essais de socio.

• Une autrice engagée extrêmement dynamique au parler franc sans chichi qui détonne dans le paysage médiatico-culturel.

MOTS-CLEFS

• Politique ; France ; Campagne ; Rural ; Périurbain ; Habitant ; Population ; Gauche ; Extrême droite ; Vote ; Voiture ; Abandon ; Alarme ; Sociologie

ACTUALITÉ

• La percée du RN aux législatives et la possible vague marine aux municipales de 2026.

QUELQUES CHIFFRES

• Benoît Coquard, Ceux qui restent : Faire sa vie dans les campagnes en déclin (2019/2022) : 30 000 ex (gfk)

• Félicien Faury, Des électeurs ordinaires : Enquête sur la normalisation de l’extrême droite (2024) : 15 000 ex (gfk)

• Nicolas Renahy, Les Gars du coin : Enquête sur une jeunesse rurale (2005/2010) : 8 000 ex (gfk)

• Yaëlle Amsellem-Mainguy, Les Filles du coin : Vivre et grandir en milieu rural (2021/2023) : 4 500 ex (gfk)

Hélène Balazard et Simon Cottin-Marx

LE BURN-OUT MILITANT

Comment s’engager sans se cramer

Un manuel de survie du militant, ou comment faire en sorte que celles et ceux qui s’engagent ne soient pas consumés et puissent continuer à changer le monde sans s’épuiser.

LE LIVRE

En France, plus de 22 millions de personnes donnent de leur temps dans des associations, des syndicats, des partis politiques ou des collectifs. Elles cherchent à changer le monde, à changer la vie. Mais que ce soit dans des associations de quartiers, de loisirs, de solidarité, de défense de droits ou écologistes, s’engager peut être chronophage, coûteux émotionnellement et matériellement, bref épuisant. Le burn-out n’est pas réservé au monde du travail. Les milieux militants connaissent aussi leur lot

LES AUTEURICES

10 septembre 2025

14  ×  20,5 cm

160 pages 16,00 €

ISBN :

de personnes et de collectifs qui s’arrêtent, épuisés. Ce livre vise à aider les personnes et les collectifs qui s’engagent à éviter cette situation. Comment se protéger et protéger les autres ? Comment faire en sorte que les individus qui s’engagent ne soient pas consumés et puissent continuer à (tenter de) changer le monde sans s’esquinter la santé ? Véritable guide pour militer sans s’épuiser, le livre se veut accessible et s’adresse à un large public de bénévoles, militants et activistes.

POINTS FORTS

• Le burn-out militant est un thème de plus en plus présent dans le milieu associatif, avec le #payetonburnoutmilitant, et dans les médias.

• À partir d’exemples, de retours d’expérience et d’entretiens, ce livre propose des conseils et des stratégies afin de se protéger (ex : célébrer les petites victoires pour ne pas sombrer dans le défaitisme ; éviter la culture du surmenage ; adopter les bons gestes en ligne pour se prémunir des trolls ; développer les street medics et les soutiens psy lors des manifestations ; etc.)

• Ce livre s’adresse à un large public : bénévoles, militants professionnels et activistes, soit plus de 22 millions de Français.

MOTS-CLEFS

• burn-out ; militantisme ; féminisme ; antiracisme ; écologie ; psychologie ; sociologie ; santé

ACTUALITÉ

• Sortie prévue pour la Fête de l’Huma (12-14 sept.) et la rentrée sociale.

Simon Cottin-Marx est sociologue et enseigne au CNAM. Il a milité dans de nombreux collectifs : Jeudi Noir, l’Appel et la Pioche, l’Alliance Citoyenne ou le ReAct. Il est notamment l’auteur de C’est pour la bonne cause ! (l’Atelier, 2021, 1 700 ex.) et Travailler sans patron (Folio, 2024, 2 000 ex.). Il a récemment publié un article sur le burn-out militant qui a attiré l’attention (France Culture, TF1 News, etc.).

Hélène Balazard est chercheuse en science politique à l’ENTPE (Lyon). Elle allie recherche et engagement autour du community organizing et de la démocratie populaire.

REV sur stock

TOUT SUR L’ÉCONOMIE (OU PRESQUE)

Pour comprendre vraiment ce qui cloche dans le système

L’édition revue et augmentée du meilleur ouvrage de vulgarisation économique des années 2020.

LE LIVRE

Que se passe-t-il lorsque je contracte un emprunt ? D’où vient l’argent que me prête la banque ? Qu’appelle-t-on la dette ? L’inflation est-elle inéluctable ? Le « quoi qu’il en coûte » pratiqué par le gouvernement pendant le Covid est-il reproductible dans d’autres contextes ?

Et pourquoi est-il crucial que nous, citoyens, comprenions les rouages de l’économie et de la finance ?

Dans cet ouvrage fourmillant d’exemples tirés de notre vie quotidienne, le vulgarisateur

L’AUTEUR

3 septembre 2025

15,5  ×  22,5 cm

400 pages 21,00 €

ISBN :

POINTS FORTS

• 50 000 exemplaires vendus en 4 ans.

Gilles Mitteau nous explique quels sont les principes à l’œuvre dans le système capitaliste et pourquoi, définitivement, l’économie comme la finance ne sont pas des sciences exactes, mais au contraire profondément humaines et politiques : nous pouvons donc en interroger les règles et, pourquoi pas, changer ces dernières.

Avec de solides ajouts sur le Covid et ses conséquences, l’inflation, la guerre en Ukraine, la question énergétique et le shadow banking.

Gilles Mitteau est un ancien trader de Wall Street devenu vulgarisateur afin de partager ses connaissances et de combattre les préjugés sur l’économie et la finance. Soucieux de faire comprendre les rouages de ces deux disciplines réputées ardues et impopulaires, il crée en 2015 la chaîne YouTube Heu?reka, sur laquelle il décortique à grand renfort d’infographies les grands principes de l’économie et de la finance. Il est aujourd’hui suivi par plus de 425 000 personnes.

• Une édition augmentée par de solides ajouts sur le Covid, l’inflation, la guerre en Ukraine, la question énergétique et le shadow banking.

• Un livre salué pour sa rigueur et sa pédagogie.

• Une communauté qui a explosé depuis la sortie du livre : de 140 000 abonnés en 2020 à la sortie de la première édition, Gilles est aujourd’hui suivi par plus de 425 000 personnes.

MOTS-CLEFS

• Economie ; Finance ; Vulgarisation ; Inflation ; Heu?reka ; écologie ; crise ; banque ; investissement ; Bourse ; capitalisme ; hétérodoxie ; capital ; financiarisation ; titrisation ; obligation ; action ; système économique ; citoyen

ACTUALITÉ

• Crise généralisée, peur de l’inflation galopante, baisse drastique du pouvoir d’achat : l’économie est plus que jamais au cœur des préoccupations des Français.es.

QUELQUES CHIFFRES

• Communauté de la chaîne YouTube Heu?reka : 425 000 abonnés (vs 140 000 en 2020) Heu?reka

Julien Talpin est directeur de recherche au CNRS (CERAPS, université de Lille). Ses travaux portent sur l’engagement politique dans les quartiers populaires et la participation des groupes minorisés. Il a notamment co-publié La France tu l’aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane (Seuil, 2024).

Antonio Delfini est chargé de recherche à l’Observatoire des libertés associatives et chercheur associé au CERAPS (université de Lille). Il travaille notamment sur le rôle démocratique des associations. Il a co-publié Démobiliser les quartiers. Enquêtes sur les pratiques de gouvernement en milieu populaire (PUS, 2021).

L’ÉTAT CONTRE LES ASSOCIATIONS

ANATOMIE D’UN TOURNANT AUTORITAIRE

Julien Talpin et Antonio Delfini

Une alerte face à l’offensive sécuritaire de l’État.

Ces dernières années, la dissolution d’associations a pris un tournant inquiétant. Des Soulèvements de la Terre au Collectif contre l’islamophobie en France, des associations de soutien au peuple palestinien et d’autres subissent un durcissement sécuritaire de l’Etat. Ce phénomène dépasse de loin les dissolutions. Le « Contrat d’Engagement Républicain », instauré par la loi contre le séparatisme de 2021, impose aux associations une vision étroite de la République sous peine de sanctions financières, de retraits d’agréments ou de cyberharcèlement. Alternatiba, Anticor, le Planning familial, la Ligue des droits de l’homme : toutes font l’objet d’une pression croissante.

Cet ouvrage, fruit de trois ans d’enquête au sein de l’Observatoire des libertés associatives, propose un état des lieux de cette offensive contre les contre-pouvoirs. Les auteurs démontrent comment ce processus s’inscrit dans une tradition historique française de méfiance envers les corps intermédiaires, ancrée dans une vision jacobine du pouvoir. Mais il ne s’agit pas uniquement de dénoncer : le livre propose des pistes concrètes pour revitaliser notre démocratie en soutenant la société civile, en s’inspirant de modèles innovants en Belgique et au Canada.

• Un état des lieux détaillé du durcissement sécuritaire de l’État entrainant de préoccupantes dissolutions d’associations.

• Une exploration des enjeux de l’engagement associatif, poumon d’une société libre et active.

• Un livre qui allie rigueur scientifique et engagement concret pour la démocratie et ses contrepouvoirs.

• Le livre co-écrit par Julien Talpin La France tu l’aimes mais tu la quittes a reçu un excellent accueil critique et médiatique. Il s’est vendu à plus de 10 000 exemplaires.

13 x 19,8, broché

160 pages, 17,90€

10 septembre 2025

• Société

Manon Loisel et Nicolas Rio sont tous les deux politistes et enseignants à Sciences Po. Au sein de l’agence Partie Prenante qu’ils ont co-fondée en 2017, ils ont un pied dans le conseil et un autre dans la recherche Leurs travaux portent sur la gouvernance locale et sur le partage des rôles entre élus, citoyens et administrations

POUR EN FINIR AVEC LA DÉMOCRATIE

PARTICIPATIVE

Manon Loisel et Nicolas Rio

Un plaidoyer vibrant pour la démocratisation de l’action publique.

« Un état des lieux critiques d’un système devenu un marché. » Le Monde

« Une méthode claire pour réconcilier citoyens et décideurs politiques. » Le Courrier des maires

La démocratie participative s’est imposée comme la principale réponse à la crise de notre démocratie représentative. C’est la solution-réflexe pour réduire la distance entre les citoyens et leurs élus. De la plus petite commune rurale au plus haut sommet de l’État, chaque institution y va de son dispositif : budget participatif, consultations en lignes, assemblées citoyennes... L’injonction participative mérite pourtant d’être questionnée. Les outils mis en place ne parviennent pas à corriger les limites de la démocratie représentative, qu’il s’agisse de l’abstention et de la défiance, du déficit de représentativité des élus ou de la dévitalisation du débat public. Pire, ils conduisent à en accentuer les travers.

• Déjà plus de 3500 ex vendus.

• Alors que l’impératif participatif s’impose comme une injonction au niveau local comme national, sa mise en débat est plus que jamais nécessaire.

• Une alerte sur l’impasse de la démocratie participative afin d’ explorer d’autres moyens de démocratiser l’action publique.

• Une analyse par deux chercheurs en science politique aussi consultants auprès de collectivités locales.

13 x 19,8, broché

160 pages, 17,90 € 9782845979864

REV 10 septembre 2025

• Société

• Politique

HARALD JÄHNER

L’Ivresse

des sommets

L’Allemagne et les Allemands (1918-1933)

Essai traduit de l’allemand par Olivier Mannoni

Laissez-vous emporter par le tourbillon de la République de Weimar (1918-1933) et comprenez comment un rêve de modernité et de liberté a tragiquement viré au cauchemar totalitaire.

Après Le Temps des loups. L’Allemagne et les Allemands (1945-1955) (prix Historia 2024 du meilleur livre d’histoire), Harald Jähner plonge le lecteur au cœur d’une autre période charnière de l’histoire allemande : la République de Weimar (1918-1933), et dresse le portrait saisissant de cette “courte vie entre les guerres” où l’euphorie de la modernité côtoyait l’angoisse d’un avenir incertain. Dynamiques sociales explosives face aux crises, turbulences politiques profondes et paradoxes économiques : Harald Jähner ausculte les états d’âme collectifs de cette période fascinante dans un ouvrage essentiel pour qui veut comprendre les racines du xxe siècle.

Polarisée, crédule, narcissique, sauvage : cette image de la société vous semble familière ? Jähner passe en revue la brève vie de la République de Weimar, dans toute sa folie de charleston, d’amour libre et d’argent brûlé, et suggère des parallèles inquiétants avec l’Occident d’aujourd’hui.

The Telegraph

Cette décennie n’avait encore jamais été décrite de cette manière… L’herméneutique du quotidien rend les expériences passées plus palpables que jamais.

Süddeutsche Zeitung

L’AUTEUR

LA RÉPUBLIQUE DE WEIMAR, UN RÊVE QUI

DEVIENT CAUCHEMAR POINTS FORTS

► “Il s’agit de nouveau d’un très grand livre. Je n’ai encore jamais vu une telle facilité et une telle élégance dans l’art d’expliquer l’évolution de la politique par celle de la culture – et réciproquement.” Olivier Mannoni

► Un livre illustré d’une cinquantaine de photographies d’époque.

► Olivier Mannoni est également le traducteur de Mein Kampf de l’édition Historiciser le mal. Une édition critique de Mein Kampf (Florent Brayard et Andreas Wirsching (dir.), Fayard, 2021).

► Il a également publié, aux Éditions Héloïse d’Ormesson, Traduire Hitler (2022) et plus récemment Coulée brune. Comment le fascisme inonde notre langue (2024).

QUELQUES CHIFFRES

► Le Temps des loups. L’Allemagne et les Allemands (19451955), 2024 : 10 500 exemplaires vendus en édition courante

Harald Jähner a dirigé jusqu’en 2015 la rubrique culturelle du quotidien Berliner Zeitung, dont il avait rejoint la rédaction en 1997. Auparavant, il a travaillé comme journaliste free-lance pour la rubrique littéraire du Frankfurter Allgemeine Zeitung. Il est professeur honoraire de journalisme culturel à l’Université des arts de Berlin depuis 2011. Son dernier ouvrage, Le Temps des loups, a été élu “livre de l’année” par Times, Financial Times, Telegraph et New Statesmen.

Visuel provisoire

Renouant avec la méthode de la people’s history qui a fait le succès de son précédent opus, Harald Jähner explore les dynamiques sociales explosives qui ont marqué cette ère de profonds changements. De la soif de consommation et des rythmes endiablés du charleston à l’émergence de la figure emblématique de la “Nouvelle Femme” en passant par les fractures profondes entre les modes de vie urbains et ruraux, L’Ivresse des sommets explore les multiples facettes d’une société en pleine transformation. Tout en racontant la façon dont les individus ont traversé les traumatismes de la défaite de la Première Guerre mondiale, les désillusions causées par l’hyperinflation dévastatrice et le désespoir engendré par la crise économique mondiale, il s’intéresse aux nouvelles formes de sociabilité qui ont vu le jour, notamment dans les sphères professionnelles et à travers l’essor des loisirs.

Il revient également sur les turbulences politiques profondes qui ont secoué la période, de la proclamation fragile de la démocratie dans un climat de confusion aux prémices de la montée inexorable des extrémismes, et de l’instabilité gouvernementale chronique aux vagues de violence politique. Ce faisant, il éclaire “par le bas” les raisons de la désillusion croissante envers les partis politiques traditionnels et la

HARALD JÄHNER

L’Ivresse des sommets note de l’éditeur

fascination qu’ont progressivement exercée des solutions autoritaires sur une partie de la population.

Enfin, Harald Jähner analyse les paradoxes d’une économie en montagnes russes. Après avoir été ravagée par une hyperinflation sans précédent, l’Allemagne a connu une brève période de stabilisation et de relative prospérité, avant de sombrer dans le désespoir du chômage de masse à la suite de la crise mondiale de 1929. L’auteur décortique les défis économiques colossaux auxquels la République a été confrontée, notamment le fardeau insoutenable des réparations de guerre imposées par le Traité de Versailles.

À travers une multitude de témoignages poignants et d’observations perspicaces, Harald Jähner ne se contente pas de narrer les événements historiques ; il ausculte avec une grande finesse les états d’âme collectifs, les espoirs initiaux rapidement déçus, les angoisses profondes et les aspirations souvent contradictoires qui ont façonné cette période à la fois fascinante et tragique. À cet égard, L’Ivresse des sommets constitue une lecture essentielle pour quiconque souhaite saisir les racines profondes du xxe siècle et les échos parfois troublants qu’elles peuvent encore avoir dans le monde contemporain.

Sophie Cœuré

GEORGES MARCHAIS, OU LA FIN DES FRANÇAIS ROUGES

Après lui, le déluge politique… Un portrait façon puzzle du « dernier des communistes » français.

LE LIVRE

Pendant près d’un quart de siècle, il a dirigé le Parti communiste français. Les médias ne concevaient pas un débat politique sans lui et son verbe fort, tout comme aujourd’hui un débat sans Mélenchon fait tout terne. Il était de toutes les manifs. Il allait à Moscou tous les ans ou presque. Il affronta Giscard, Chirac, Mitterrand, face auquel, en 1981, il réunit plus de 15 % des suffrages… Mais il semble avoir disparu de nos mémoires, de nos rues, de nos livres d’histoire. Lui, c’est Georges Marchais, mort en 1997. Des répliques cultes aux archives

inédites, l’historienne Sophie Cœuré est partie sur ses traces, essayant de comprendre à la fois le personnage, l’effondrement, après lui, d’une grande force politique de gauche, et plus largement une certaine France, pas si lointaine, celle des années 1970-1990, celle de nos parents et grands-parents, où le choix était simple entre socialisme et capitalisme, où l’expression « famille politique » avait un sens très concret, et où l’on pouvait espérer concilier des solidarités internationalistes et un progrès social « aux couleurs de la France ».

POINTS FORTS

• Le portrait inédit d’une figure encore très importante chez les communistes et les ex-communistes.

• Un livre qui interroge plus largement le rapport des Français à la politique et à la nostalgie.

• Un rappel que les leaders politiques proches du peuple ne sont pas l’apanage des populistes.

ACTUALITÉ

• Thème des Rendez-vous de l’histoire (Blois) : «La France ?».

• Municipales en 2026, présidentielles et législatives en 2027. À l’heure des appels à la « réconciliation » de la gauche et à « l’union » sous l’égide des socialistes (cf. tribune de Vallaud dans Libération) pour battre l’extrême droite puis la droite, ce retour critique à Marchais, artisan de l’union de la gauche voulue par Mitterrand – et victime de celle-ci –, peut être profitable.

24 septembre 2025

14  ×  20,5 cm

250 pages 20,00 €

ISBN :

Historienne des représentations, Sophie Cœuré est spécialiste des mondes communistes et professeure à l’université Paris-Cité.

L’AUTRICE
ÉGALEMENT

questions

COMMENT FAIRE TAIRE LES ARMES

Et négocier la paix

Jan Van Aken

Comment faire la paix ? À quel moment est-elle envisageable ? Quel peut être le rôle d’un médiateur ? Comment rendre les sanctions efficaces ? Comment prévenir les crises ? Quel rôle devrait jouer la communauté mondiale ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles Jan

Van Aken s’attache à répondre, non par la théorie, mais par une quantité d’exemples concrets.

Son objectif : “Montrer comment, dans les situations les plus inextricables et les conflits les plus sanglants, les armes ont pu être réduites au silence – et comment frayer les chemins d’une paix durable.” Une très solide connaissance des terrains de guerre, des réalités géopolitiques et des coulisses des processus diplomatiques, ainsi que des raisonnements lumineux et éloignés des clichés, soutiennent son livre du début à la fin.

Jan Van Aken a une véritable expérience de terrain. Et il a fait de son livre un manuel extrêmement concret. Traitant de conflits tantôt contemporains – l’Ukraine et la Russie, Israël et la Palestine, la Syrie, où il estime que la guerre aurait pu s'achever dès 2012, les conflits africains, etc. –, tantôt de conflits plus anciens – la fin du régime d’apartheid en Afrique du Sud, par exemple, la Bosnie, la Colombie, le Soudan ou l’Irlande –, l’auteur explique qu'on ne se lance dans des négociations que lorsqu’un conflit est “mûr” pour cela, et que l’essentiel du travail des négociateurs et diplomates est donc d’amener les pays en conflit à ce degré de maturité. Sans quoi, toute tentative de solution diplomatique est vouée à l’échec. Et Jan Van Aken donne toutes sortes de points de repère qui sont très loin des clichés sur le pacifisme. “Aucun camp en guerre ne négociera tant qu’il croit encore pouvoir gagner quelque chose, ou du moins se placer dans une meilleure position de négociation.” Il faut donc que le conflit fasse très mal aux deux camps et autant mal à l'un qu'à l'autre, c’est-à-dire que les dommages provoqués par la guerre dépassent largement les gains que les belligérants peuvent en tirer –c'est alors qu'une intervention extérieure pacifique peut dénouer la situation.

Il examine les conditions dans lesquelles un conflit qui cesse peuvent déboucher sur une paix durable. Il soupèse les avantages et les inconvénients du cessez-le-feu, ceux d’une paix négociée pendant les combats, rappelle qu’un bon compromis est celui qui “rend les deux parties également malheureuses”, ce qui n’est pas sans créer d’autres problèmes. Il examine les manières de “créer la confiance” entre des ennemis qui n’en ont aucune l’un pour l’autre.

Jan van Aken, né en 1961 à Reinbeck (ex-rfa), n’est pas un théoricien. Il est l’un des militants pacifistes les plus connus d’Allemagne. Docteur en biologie de l’université de Hambourg, il a été expert en génie génétique pour Greenpeace et inspecteur des armes biologiques pour les Nations unies de 2004 à 2006. Il a fondé l’ong Projet Sunshine, qui a pour objectif de faire respecter les interdictions en matière de guerre biologique et de limiter l’usage militaire des biotechnologies, ainsi qu’un centre de recherche sur les armes biologiques à l’université de Hambourg. En 2007, il adhère au parti Die Linke. De 2009 à 2017, il est député de ce parti au Bundestag, où il siège à la commission des affaires étrangères. C’est ainsi, en allant à maintes reprises sur le terrain des conflits, qu’il a pris conscience de la diversité et de l’efficacité des solutions civiles pour résoudre les conflits – et de la manière dont une approche purement militaire empêche souvent d’envisager les voies pacifiques. En février 2025, il est réélu député de Die Linke lors des élections fédérales. Depuis octobre 2024, il copréside ce parti avec Ines Schwerdtner.

Visuel provisoire - Diffusion Actes Sud

Tout au long de son essai, de façon toujours concrète et étayée, l’auteur creuse plusieurs questions : comment se déroule une négociation de paix ? Comment indemniser les victimes des conflits ? Combien de temps faut-il avant que les blessures ne cicatrisent ? Comment prévenir les conflits ? Il consacre un chapitre entier à l’échec complet des Casques bleus et au problème de ce que les spécialistes appellent “la ligne de Mogadiscio”, c’est-à-dire le moment où une armée tampon ou chargée du maintien de la paix est contrainte de prendre parti et d’intervenir directement, avec des conséquences souvent désastreuses. Il décrit les inspections d’armes, leur utilité et leurs limites. Il parle des dangers de la guerre biologique et de ses précédents, de la “guerre de l’information” dont on sait quelle importance elle a aujourd’hui dans la stratégie russe face à l’Europe, des exportations d’armes et des sanctions économiques. Il consacre un chapitre au désarmement, proposant, non sans quelque idéalisme, un “désarmement par le bas”. Et il termine son ouvrage sur l’analyse de deux conflits, l’Ukraine et Gaza, en s’efforçant de montrer ce qui n’a pas fonctionné dans les tentatives de paix, et pourquoi. Et comment les problèmes dépassent de très loin le seul sujet de la paix.

provisoire - Diffusion

questions

SOMMAIRE

Introduction

Comment lancer des négociations de paix ?

Toute concession est une trahison

Il faut que cela fasse mal à tous les camps

La lumière au bout du tunnel doit être visible

Le grand frère

Les pierres de la mémoire

Maintenir ouverts les canaux de communication

Il y a beaucoup à faire

Négociations de paix

Accepter les failles !

Tout le monde doit avoir sa place à la table

Rien ne va sans confiance

Des oignons et autres besoins

Ne pas parler trop tôt de l’issue possible

Garanties de sécurité

Les cessez-le-feu : une mesure à double tranchant

Deux exemples : errances et confusions sur le chemin de la paix

Guérir les blessures et rendre justice aux victimes

“You killed my husband !”

Traitement du passé et « justice transitionnelle »

Juridiction internationale

Donner une voix aux victimes

Justice ou paix ? La quadrature du cercle

De la nécessité d’une société civile forte

Il faut laisser du temps au temps

Le traitement local des conflits

La paix sur le tapis de yoga

Que signifie ici “civil ?”

De Chicago aux Philippines

Une question de justice

La prévention commence ici

Les Casques bleus de l’ONU : quand la confiance atteint le point zéro

Les débuts des Casques bleus : garantir la paix

Les trois principes d’airain de Dag Hammerskjöld

Chypre : la mission de paix quotidienne

La fin de la guerre froide et les interventions « robustes ».

Crossing the Mogadishu Line

Échec sur toute la ligne

L’avenir en bleu ?

Inspections de l’armement

Comment je suis arrivé trop tard pour empêcher une guerre, et pourquoi c’était tout de même la bonne voie.

Vérification : la vérité ou la guerre

Ouvrir des portes au lieu de lancer des bombes

Une alternative à la guerre

Pas de contrôle des armes biologiques

Ne jamais croire, toujours prendre au sérieux

La science contre la propagande de guerre

Les armes biologiques sont trop bon marché ; elles doivent être interdites

La fin de l’agent orange

Pluie jaune sur l’Asie

Anthrax sur Sverdlovsk

Sciences et recherche sur la paix

Les informations font la guerre

La première victime de la guerre est toujours la vérité

“Some activities may still be ongoing… ”

Les spin doctors à l’œuvre

Du gaz de chlore sur Douma ?

La hâte contre les faits

Des mots vrais plutôt que des armes

Des exportations d’armes hors de contrôle

“Low cost to kill”

Milan par des détours

Argent sanglant

Premier prétexte : Aucune arme n’est livrée dans des zones de guerre et de crise.

Deuxième prétexte : si ce n’est pas nous qui fournissons ces armes, d’autres le feront à notre place

Troisième prétexte : Il y a tellement d’emplois en jeu !

questions

Quatrième prétexte : les exportations d’armes aident à stabiliser les pays et les régions.

Les exportations d’armes, un instrument de politique étrangère

Les exportations d’armes, un instrument de politique étrangère

Comment changer tout cela ?

Livraisons d’armes ou primat du civil ?

Des armes pour le Kurdistan

Le primat de l’économie

L’homme au marteau

Le pacifisme est paisible, mais pas désarmé

Les sanctions et leurs effets secondaires

La catastrophe irakienne

Sanctions ciblées

Succès ou échec des sanctions

Des sanctions contre l’apartheid

Les sanctions comme moyens de pouvoir

Que dit le droit international ?

Garder l’objectif en vue

La guerre commence ici. La paix aussi

Chocolat amer

Conflits de matières premières – matières premières des conflits

Diamants du sang

Des pirates et des voleurs de terre

De la guerre commerciale au commerce hostile

Le désarmement d’en haut et d’en bas

Egon Bahr – le maître de la détente

Se débarrasser des armes dont on n’a plus besoin

Se débarrasser d’armes que l’on ne détient pas

Se débarrasser d’armes qui n’existent pas encore

Le désarmement par le bas – voilà comment y parvenir !

L’avenir du désarmement

Concrètement : quid de l’Ukraine ? Et du Proche-Orient ?

Paix pour l’Ukraine

Personne n’a de réponse simple

Les chances qu’on a laissé passer

Préparer les négociations pour les rendre possibles

Rendre les solutions diplomatiques parlantes

Garanties de sécurité

Pression sur le Kremlin

Tirer les leçons de l’histoire

La paix a besoin de visions : Israël/Palestine

Two States, One Homeland

Tenir compte des lignes rouges

En cas de danger et d’extrême détresse, le juste milieu

apporte la mort

Du temps pour l’optimisme ?

Épilogue : Sans blindé dans la tête

Bâtir la paix soi-même

10 % pour tous !

Remerciements

Extraits

Du temps pour l’optimisme ?

Je dois admettre qu’un profond pessimisme s’était emparé de moi à l’égard de l’avenir de la Palestine/Eretz Israel quand j’ai commencé à écrire ce chapitre ; je me disais que cette projection positive était au-delà de toutes les réalités. Les émotions sont trop fortes dans les deux camps, l’ambiance est trop lourde dans le pays. À cela s’ajoute le fait que même objectivement, presque aucune condition n’est remplie pour le début des négociations de paix. Le conflit n’est certainement pas « mûr », car Israël croit encore fermement à la victoire, à la destruction complète du Hamas et à sa propre force militaire. Il n’existe aucune confiance non plus, ni entre les gouvernements ni entre les populations. Personne n’exerce de pression de l’extérieur, et l’on n’a aucune espèce d’idée sur une éventuelle solution alternative. Il y a cependant dès aujourd’hui des germes d’espoir concrets et réels. Dès les années 1970, on a créé le village « Neve Shalom / Wahat al-Salam » (Oasis de la Paix). Ici cohabitent des familles juives et palestiniennes, non seulement pour des raisons historiques, mais parce qu’elles veulent montrer, ensemble, que cela fonctionne. Qu’en dépit des conflits et des difficultés, il est possible de vivre dans « l’empathie, la tolérance et la paix », comme l’écrit le militant pacifiste palestinien Rayek Ritzek dans le livre qu’il a consacré à l’Oasis de la Paix. Lui aussi considère la proposition de A Land for All comme l’idée la plus humaine qu’on ait présentée à ce jour pour une solution du conflit israélo-palestinien. Mais peut-on transposer l’expérience d’un petit village à l’échelle de tout le pays ? Meron Rapoport insiste sur le fait que A Land for All n’est pas une utopie coupée du monde, mais une possibilité réelle. Aussi sombre que soit la situation actuelle, l’histoire prend parfois des virages serrés et radicaux. Rapoport raconte que lorsqu’il prit au début 1989 un nouveau poste de journaliste, Berlin était séparé par un mur et Mandela était emprisonné en Afrique du Sud. Un an plus tard, le monde n’était plus le même, le Mur était tombé et Mandela était un homme libre. Meron Rapoport ne cesse de parler de l’Europe, et de la manière dont des ennemis héréditaires ont finalement pu devenir des partenaires et des amis après de nombreuses années de guerre.

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VOYAGES HYBRIDES

Une philosophe rationaliste au contact de réalités non ordinaires

Sophie Swaton

Dans la perspective dominatrice de nos sociétés dites “modernes”, la distance entre nature et culture n’a cessé de s’amplifier, au point que nous sommes devenus totalement hors sol. La science connaît aujourd’hui une opportunité unique de s’enrichir : en poursuivant son travail d’analyse et d’élaboration conceptuelle, son défi est d’accepter et de reconnaître qu’une autre forme d’acquisition des connaissances est à la fois possible et nécessaire, en faisant appel à l’imagination, une faculté paradoxalement délaissée depuis Descartes. Le projet est donc de reconstruire la science, le monde et notre humanité en recourant à la force créative de l’imagination.

Confrontée à des expériences paranormales et extrasensorielles, la philosophe Sophie Swaton mène une enquête approfondie auprès des cultures autochtones pour comprendre ce qui lui arrive. Est-il possible que la réalité soit plus profonde, riche et complexe que ce que nous en percevons, nous, Occidentaux ? Se pourrait-il que notre culture occidentale nous astreigne à ne percevoir de la réalité qu’un vernis superficiel ? Existe-t-il des techniques permettant d’ouvrir les portes de la perception ?

En conviant ses mentors, Nietzsche, Bergson et Spinoza, l’enquête de Sophie Swaton explore les relations entre cerveau, conscience, corps et esprit. Cet ouvrage-voyage se veut une invitation à ressentir d’autres formes de relation au vivant et au non-vivant.

QUAND LA PHILOSOPHIE DIALOGUE AVEC LES CHAMANES

Repères

Points forts

• Les philosophies française et européennes comme vous ne les avez jamais vues… en lien avec les enjeux contemporains (crises multiples, nouveau paradigme de civilisation).

• Identification facilitée pour les lectrices et lecteurs grâce au récit immersif des expériences philosophiques étranges vécues par l’autrice.

• Retour aux racines de la philosophie, de l’écologie et du soin : les maladies comme symptômes d’une déconnexion à soi et au monde.

Événement

Sophie Swaton est philosophe et économiste. Enseignante-chercheuse à l’université de Lausanne, elle a conceptualisé le revenu de transition écologique (Pour un revenu de transition écologique, puf, 2018), expérimenté à travers la fondation Zoein, en Suisse, reconnue d’utilité publique, qu’elle a créée en 2017.

Sa dernière publication est un commentaire d’une œuvre de Charles Fourier, Détérioration matérielle de la planète (puf, 2024).

Résidant et travaillant à Lausanne, elle vient très régulièrement en France.

• La fondation Zoein (fondée par l’autrice) organisera des événements littéraires franco-suisses autour du livre, en partenariat avec les librairies de son réseau, et en commandera une centaine d’exemplaires.

• Événement prévu dans le cadre du festival Agir pour le vivant, Arles, août 2025.

Mots clés

• Voix de la Terre / anthropologie / ethnologie / spiritualité / chamanisme / autochtone / peuple premier

Sommaire

Préface

Avant-propos

Introduction

Partie 1 : Prométhée face au “voile d’Isis”

Chapitre 1 : La nature aime à se cacher

Chapitre 2 : De la déception rationnelle à l’espoir poétique

Chapitre 3 : Le sentiment océanique

Partie 2 : Pour une approche prométhorphique

Chapitre 4 : Les pistes de la science

Chapitre 5 : Héritière d’une philosophie incarnée

Chapitre 6 : Cascade de réminiscences

Chapitre conclusif : Retour à quai

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Point de situation méthodologique

Eurêka cathartique : aux origines de la lumière et de l’amour hellénique

C’est alors que j’ai eu mon eurêka. Cette “intuition certitude” assortie d’une émotion de joie intense “libératoire” que nous avions nous aussi une tradition de philosophie à retrouver dans les modes de transmissions orales. Je savais à la manière d’une évidence que je pouvais me reconnecter à cette connexion ancestrale et philosophique en poursuivant mon investigation quant à une autre manière d’interpréter l’allégorie de la caverne et les mondes des idées et de nos croyances en lien avec ce que j’avais aussi appris des neurosciences. J’en tressaillais de joie. Nos philosophes ancestraux étaient, eux, détenteurs d’une sagesse impliquant une guérison à un triple niveau, physique (corps), psychique (facultés mentales) et spirituel (esprit, âme ou conscience) que nous avons troquée progressivement au profit d’une interprétation intellectuelle exclusivement, donc affaiblie et décadente, dirait Nietzsche (qu’il attribue à une religion limitante) car vidée de sa volonté, de sa force et de son sens premier. À la manière nietzschéenne, il me fallait mener une enquête de type extra-moral (“au-delà du bien et du mal”) de notre propre généalogie de la connaissance, comprendre l’origine de nos catégories de pensées classées sur un mode binaire, comme en témoigne l’opposition entre raison et émotion, objectif et subjectif, corps et esprit. La théorie, theoria en grec ancien, se réduit-elle vraiment à un concept abstrait ? Ne s’agit-il pas d’une mauvaise traduction dont nous avons été victimes en nous dupant

nous-mêmes, les neurosciences aussi bien que Bergson expliquant que le cerveau est très compétent pour croire à ses propres fables ? Or, le mot logos tel que nous l’interprétons aujourd’hui en le réduisant à une raison ou à un idéal abstrait loin de préoccupations pratiques et des dimensions émotionnelles et métaphysiques (au sens grec méta de ce qui va “au-delà” du monde physique) ne cadrait pas avec ce que je “ressentais” intuitivement dans ma chair et dans ma propre raison. Car ce que je comprenais et ressentais en lisant les textes en grec ancien, c’est qu’il s’agissait bien de dispositions et de vertus à cultiver et non d’idéaux abstraits. Il est question dans la quête de sagesse d’une philosophie ancrée, incarnée, qui se veut appliquée pour nous aider dans chaque domaine de notre vie. Que s’est-il passé pour que le mot logos, la raison, soit à ce point aujourd’hui aussi loin des images et des contes, des mythes qui fondent la culture hellénique ? Une culture qui a bercé l’enfance de nos contrées et de nos héritages avec des divinités dans les cieux et sous la terre, cherchant l’harmonie et la mesure dans le cosmos et dans toute chose, faisant de l’observation une clé pour l’action vertueuse sans démesure (hubris). Où sont passés nos cultes à l’art, à la danse, à la poésie et à l’amour, à la fertilité de la vie et de la création, nos hommages et danses collectives, nos transes de célébration au divin en soi et en dehors de soi ?

Violaine De Filippis-Abate LA RÉSISTANCE ÉCARLATE

Les femmes face au déclin de leurs droits

Comment réagir face au backlash globalisé qui frappe les droits des femmes, qui reculent dans un pays sur quatre dans le monde : identification de la menace et de la stratégie engagée et pistes pour résister.

LE LIVRE

Selon l’Onu, les droits des femmes reculent dans un pays sur quatre dans le monde. Hongrie, Etats-Unis, Italie, Pologne et même en France où l’accès à l’IVG régresse depuis peu. La montée des masculinismes est perceptible tant au niveau des gouvernements que sur les réseaux sociaux du monde entier… Les droits des femmes auront connu leur apogée au début des années 2000 dans le monde occidental, mais un backlash globalisé féroce s’abat sur eux aujourd’hui – sur les plans politique, juridique, social, culturel.

L’AUTRICE

14  ×  20,5 cm 224 pages 19,00 €

ISBN :

POINTS FORTS

• Une situation inédite : les droits des femmes déclinent dans le monde pour la première fois de l’histoire moderne.

• Une analyse claire et percutante sur les artisans du backlash, s’attardant sur les liens entre le masculinisme montant et l’extrême droite.

• Un état des lieux dans tout le monde occidentalisé et un focus sur la France.

• Des pistes pour s’organiser et résister afin de préserver nos droits.

• Violaine De Filippis-Abate : une avocate médiatique au service de la cause féministe.

Quels en sont les artisans et quelle est la stratégie de ces derniers pour ruiner nos efforts ? Comment faire face à cette vague réactionnaire, comment s’organiser pour que cette déferlante ne gagne pas davantage de terrain ?

Violaine De Filippis-Abate brosse un tableau lucide de la situation qui appelle une vigilance accrue et des actions fermes, tant aux niveaux individuel que collectif et politique, pour que nos droits soient préservés.

• La Servante écarlate est le titre français du roman de Margareth Atwood, The Handmaid’s Tale, paru en 1985 et racontant de son point de vue le quotidien d’une jeune femme sexuellement asservie dans un régime totalitaire religieux. Le livre s’est vendu à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde et la série qui lui est consacrée en 2017 a renforcé sa popularité, si bien que la robe écarlate de l’héroïne a été utilisée dans plusieurs manifestations pour les droits des femmes aux Etats-Unis, en Argentine, en Irlande, en Belgique ou en Pologne. La référence est puissante et devrait interpeler.

MOTS-CLEFS

• Féminisme ; Backlash ; Déclin ; La Servante écarlate ; Droit ; Femme ; Démocratie ; Egalité ; Injustice ; Justice ; Résistance ; Action ; Sororité ; Union ; France ; Monde

ACTUALITÉ

• L’offensive masculiniste décomplexée de Trump et Musk et la cancel culture inédite pratiquée sur les études de genre depuis quelques mois (le mot « femme », entre mille autres, est discriminé aujourd’hui dans toute la recherche américaine).

QUELQUES CHIFFRES

Violaine De Filippis-Abate est avocate, engagée pour les droits des femmes et chroniqueuse hebdo à L’Humanité. Elle a signé en 2023 chez Payot un premier ouvrage remarqué : Classées sans suite : Les femmes victimes de violences face à la justice.

• Les droits des femmes déclinent dans un pays sur quatre en 2024, selon l’Onu. Dans le monde, une femme ou une fille est tuée par un partenaire ou un membre de sa famille toutes les dix minutes. (Source = Onu)

• Rose Lamy, Défaire le discours sexiste dans les médias, Lattès/Points, 2021/2022 : 30 000 ex (gfk) + Rose Lamy, En bons pères de famille, Lattès/Points, 2023/2024 : 22 000 ex (gfk)

• Camille Froidevaux-Metterie, Être féministe, pour quoi faire ?, Tract Gallimard, 2023, 15 000 ex (gfk)

Léa Gauthier TROIS FEMMES EN COLÈRE

Emma Goldman, Voltairine de Cleyre, Lucy Parsons

Elles avaient la rage et refusaient d’être dans la sidération. Elles peuvent nous servir de modèles. Pour ne plus avoir le sentiment de voter pour rien, de manifester pour rien, de s’exprimer pour rien.

LE LIVRE

Que veulent dire les mots quand la vérité est retournée comme un gant, contre les faits, contre les territoires dévastés, contre les vies ? Que veulent dire les mots quand le complotisme devient viral et que le vécu doit lutter contre le deep fake ? Comment ne pas être sidéré·es par la brutalisation du monde que nous imposent les discours dominants ?

Trois femmes en colère se tourne vers le passé pour chercher un souffle, une respiration.

Emma Goldman, Voltairine de Cleyre et Lucy

Parsons ont vécu alors que naissait avec violence le capitalisme industriel. Chacune à sa manière, elles ont engagé le combat, exprimé une colère. Lucy Parsons, contre l’exploitation salariale ; Voltairine de Cleyre, pour l’éducation ; Emma Goldman, pour la liberté des corps. Loin de désirer le chaos, la destruction, elles ont dégagé, en luttant pas après pas, sans jamais baisser la garde, des espaces de résistance où inventer des vies enviables.

POINTS FORTS

• Un livre qui parlera à toutes celles et ceux qui pensent avoir dernièrement voté pour rien, manifesté pour rien, et qui oscillent aujourd’hui entre sidération, dépressivité et désir de violence.

ACTUALITÉ

• Actualité Goldman à la rentrée : parution le 10 septembre, chez Futuropolis, d’une BD de Léa Gauthier et Hélène Aldeguer sur Emma Goldman + parution simultanée dans la PBP du Emma Goldman de Vivian Gornick.

• Léa Gauthier invitée à Nancy (Le livre sur la place) à la rentrée.

QUELQUES CHIFFRES

• Pour rappel : Sophie Galabru, Le visage de nos colères (Flammarion + Le Livre de poche) : 10 000 ex. GfK.

10 septembre 2025

14  ×  20,5 cm 224 pages 19,00 €

ISBN :

L’AUTRICE

Spécialiste de l’anarcha-féminisme, philosophe de formation, Léa Gauthier est autrice, traductrice, scénariste de romans graphiques. Elle enseigne les sciences humaines à l’Académie royale de Bruxelles, intervient de plus en plus dans les médias, et publie à la rentrée une BD sur Emma Goldman chez Futuropolis. Elle prépare également pour 2026 une BD sur Annemarie Schwarzenbach à paraître chez Payot Graphic.

BIBLIOTHÈQUE RIVAGES

Vincent Delecroix

SACRIFICES

Si on stigmatise la passion morbide de l’autodestruction, on oublie trop souvent que la recherche des plaisirs ou simplement la santé ou la conservation, elles aussi, réclament des sacrifices.

LE LIVRE

Animaux sacrificiels, voilà ce que nous sommes.

Et il ne faut pas croire que nous cesserions de l’être pour la raison que nous aurions laissé dernière nous, il y a bien longtemps, les rituels archaïques et le système sacrificiel des religions anciennes. Car le sacrifice est partout, dans les comportements ou les systèmes les plus opposés : de l’héroïsme sublime aux mesquineries de la morale bourgeoise, de l’implacable logique économique à ce qui

L’AUTEUR

voudrait la contester par une libre destruction, par abnégation ou dans la gratuité d’un don sans calcul ni profit.

Pourra-t-on jamais sortir de ces logiques ? Sont-elles inexorables, inscrites nécessairement dans les mécanismes de toute culture ? Ou relèvent-elles de quelque perverse configuration historique qui obsède de figures sacrificielles nos consciences, nos sentiments, nos gestes ?

POINTS FORTS

• Que sommes-nous prêts à sacrifier ? Une enquête philosophique sur la perte volontaire, à l’heure de la sobriété et des désormais nécessaires privations.

• Une critique radicale de l’idéologie réactionnaire et capitaliste de l’« esprit de sacrifice »

• Suite de l’essai primé Apprendre à perdre (2019).

QUELQUES CHIFFRES

• Apprendre à perdre : 1 800 ex. vendus

17 septembre 2025

12  ×  19,5 cm

150 pages 16,00 €

ISBN :

Philosophe et écrivain, Vincent Delecroix, spécialiste de Kierkegaard, enseigne la philosophie de la religion à l’École des hautes études. Il est l’auteur du plusieurs romans, dont le Tombeau d’Achille (Grand prix de littérature de l’Académie française, 2009) et Naufrage (2023), ainsi que de l’essai, publié dans cette collection, Apprendre à perdre (Prix des rencontres philosophiques de Monaco, 2020).

ÉGALEMENT

Oser la colère

Éloge d’une émotion rebelle par temps de crise écologique

Éric La Blanche

Préface de Pablo Servigne

Face à la catastrophe, la colère est une émotion positive et légitime : rendons-lui sa place. Ne laissons plus les effondreurs prétendre que nous serions tous également responsables de la catastrophe, c’est une arnaque... qui mérite notre colère.

Nous ne sommes pas tous également responsables de la crise écologique : ce discours curieusement égalitaire est élaboré pour nous faire oublier que certains le sont infiniment plus que d’autres, responsables. Les vrais coupables existent, ce sont les puissants de ce monde, à la tête des multinationales de l’industrie et de la finance qui ruinent la nature et les hommes, possèdent des groupes de presse, financent des lobbies, ne paient pas leurs impôts, orientent les grandes décisions politiques et prétendent que nous pourrions sauver la planète avec quelques écogestes dérisoires tandis qu’ils la ruinent à coups de milliards. La destruction définitive de nos conditions de vie et de l’avenir de nos enfants par une poignée de criminels irresponsables mérite que nous arrêtions les amabilités. Face à la folie de ceux qui nous dirigent, nous avons le droit – et même le devoir – de nous mettre en colère. Nos émotions ne s’opposent pas à notre raison, notre courroux est sage et notre ire nécessaire. Nous exigeons des mesures d’urgence et nous réclamons justice.

L’auteur redéfinit cette émotion souvent considérée comme mortifere et négative par les philosophes ou les psychologues, il propose une nouvelle approche et en fait le moteur de l'action.

Journaliste, auteur, scénariste et conférencier, Éric La Blanche est spécialisé dans les questions d’écologie, de féminisme et de médiation scientifique. Il est aussi auteur des vidéos de Bridget Kyoto, icône vintage de l’humour écolo, et il scénarise des planches de bd pédagogique “Idées reçues sur les pauvres” pour le Secours catholique. Il vit à Paris.

“J’AI ÉCRIT CE LIVRE POUR QUE, DANS QUELQUES ANNÉES, MA FILLE NE ME CRACHE PAS AU VISAGE.”

Repères

Points forts

• Préface de Pablo Servigne.

• Proche de Justice climatique. Pour une nouvelle lutte des classes, de Sébastien Mabile.

• L’auteur termine son livre avec un véritable mode d’emploi pour transformer sa colère et toute une liste d’organisations et d’ong.

• Pourquoi votre cerveau n’en fait qu’à sa tête. Connaître les biais cognitifs pour mieux les déjouer ! (First éditions) : 2 283 exemplaires vendus.

• Le Connard. Enjeux et perspectives : enquête sur un phénomène de société mal compris et sous-évalué (Michel Lafon) : 5 522 exemplaires vendus.

• Si les hommes avaient leurs règles (Le Lombard) : 14 914 exemplaires vendus.

Événement

• En cours de programmation au festival Agir pour le vivant, Arles, août 2025.

Mots clés

• Écologie / plaidoyer / manifeste / luttes environnementales / colère / non-violence

Visuel provisoire - Diffusion

Eric La Blanche

Extrait

Ira humanum est Je veux dans ce livre réhabiliter la colère, lui rendre sa noblesse et sa nécessité : notre révolte ‒ la révolte des habitants de la Terre qui souhaitent voir leurs enfants y demeurer ‒ est juste, argumentée, humaniste. Elle n’est pas un caprice. C’est un saint courroux, une ire sacrée. Elle est le signe que nous sommes en vie, que nous sommes libres et que nos cerveaux fonctionnent. Il faut gueuler. Nous devons gueuler. Et agir. Désobéir. Nous rebeller. Question de dignité. Gueuler contre ce système économique délirant qui, aujourd’hui, détruit tout sur son passage ‒ la Nature, la sécurité future des citoyens, leurs droits sociaux ‒, mais aussi maudire les salauds qui le dirigent et continuent sciemment de bousiller la planète pour se remplir les poches en espérant on ne sait quelle transition magique et égoïste ; dénoncer leurs complices, volontaires ou non, ces politiques bouchés à l’émeri, aussi menteurs que leurs conseillers en communication et corrompus par les lobbies ; déculotter les banquiers qui financent la catastrophe ; accuser les médias ineptes ou assujettis qui embellissent la vérité sous prétexte de nous en préserver pour nous asséner encore plus de pub ; s’opposer à tous ceux qui tentent de nous faire croire que nous, simples Terriens, serions les principaux responsables de l’effondrement ; beugler contre les écologistes qui se tirent dans les pattes au lieu de s’unir ; brailler contre ces penseurs qui n’ont d’intellectuelle que leur paresse ; pester contre les publicitaires qui collaborent joyeusement à la catastrophe en manipulant nos envies ; fulminer contre tous ceux qui, par lâcheté ou par confort, refusent de réfléchir, tempêter contre mes frères et sœurs humaines qui se laissent assassiner sans réagir et, bien sûr, tonitruer contre moi-même et mon invincible tendance à donner aux autres des leçons que je ne respecte pas toujours.

Enquête sur le procès des attentats de novembre 2015

Un verdict sans appel est à la fois un récit et une analyse du procès des attentats commis à Paris et à Saint-Denis en novembre 2015, procès qui a duré dix mois (de septembre 2021 à juin 2022). Un récit, parce que les auteurs ont assisté jour après jour à l’audience et l’ont observée dans ses moindres détails. Une analyse, parce que le regard des auteurs est celui de chercheurs qui se sont employés, avec leurs outils, à mettre en lumière ce qui ne se voit pas au premier abord : dans quelle mesure les accusés ne sont peut-être pas uniquement des “machines à tuer” radicalisées ; les victimes avaient peut-être autre chose à dire que leur seul traumatisme ; comment les avocats des deux bords ont endossé leur rôle ordinaire dans un procès pas si ordinaire ; comment, enfin, derrière ce verdict sans appel, d’autres récits – juridiques, politiques, sociobiographiques – étaient possibles.

Le 29 juin 2022, le verdict est tombé : vingt hommes âgés de 27 à 40 ans ont été déclarés coupables. 2 318 femmes et hommes (victimes directes blessées physiquement ou psychiquement, et proches des victimes mortes ou blessées) ont été confirmés dans leur statut juridique de victimes. Un récit judiciaire a été construit pour rendre compte d’un des actes les plus violents commis sur le territoire français ces dernières décennies : des hommes, devenus des “machines à tuer” (le terme est celui de l’une des trois procureurs), imprégnés d’une idéologie religieuse radicale, se sont organisés collectivement, avec l’appui de l’organisation État islamique (qui a instauré un califat en Irak et en Syrie entre 2014 et 2019), pour tuer de la manière la plus brutale 130 innocents réunis dans des lieux de fête et de loisirs.

Le procès des attentats de novembre 2015 a été présenté comme le juste jugement de monstres imprégnés de religion. Or ce qui a été dit à la barre montre que le djihadisme peut être aussi un engagement politique. Et que l’implication dans une “association de malfaiteurs terroriste” doit être replacée dans le contexte social singulier de ceux qui sont pour beaucoup des citoyens belges et français.

Le procès a été présenté comme une réparation offerte aux victimes et à la nation, un exercice de “justice restaurative”. Si un large espace de parole a été ouvert aux victimes, la dynamique judiciaire leur a imposé de favoriser un seul registre de témoignage, centré sur la souffrance traumatique. L’exercice de solidarité nationale a en outre privilégié certaines parties civiles, érigées en

Pauline Jarroux, docteure en anthropologie sociale, s’est spécialisée dans l’étude de l’État, de ses institutions et des agents qui y travaillent. Depuis 2020, elle travaille sur la justice antiterroriste, en France notamment. Elle est actuellement post-doctorante à l’université libre de Bruxelles et chercheuse associée à l’Institut de recherche stratégique de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (ailct).

Sandrine Lefranc est directrice de recherche en science politique au cnrs/Sciences Po Paris. Ses recherches portent sur les politiques de mémoire, la justice transitionnelle après les violences politiques de masse, mais aussi la justice restaurative, notamment telle qu’elle est pratiquée en France pour répondre aux violences sexuelles. Parmi ses livres : La Mémoire collective en question(s), avec Sarah Gensburger (dir.), puf, 2023 ; Comment sortir de la violence ? Enjeux et limites de la justice transitionnelle, cnrs Éditions, 2022 ; À quoi servent les politiques de mémoire ?, avec Sarah Gensburger, Presses de Sciences Po, 2017 (traduit en anglais, en espagnol, en arabe et en allemand).

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quasi-héroïnes, au détriment d’autres victimes : celles du raid policier et de la ceinture explosive d’un terroriste, le 18 novembre, à Saint-Denis. Les auteurs montrent que les victimes ne se réduisent pas à leurs blessures ni à leurs traumatismes. Le procès a été le plus souvent raconté comme une évidence : on ne pouvait pas juger autrement les accusés. Les auteurs prouvent que des choix ont été faits par la justice antiterroriste : qu’une politique du droit a été menée, que le grand débat démocratique attendu n’a pas eu lieu. Les tentatives de certains acteurs d’ouvrir le procès aux carences d’un État mauvais protecteur des vivants, mauvais gardien des morts, mauvais éducateur des “jeunes de banlieue”, ou encore acteur imprudent sur la scène internationale, ont fait long feu, alors même que les auditions des accusés et des témoins experts comme ceux des victimes offraient mille et un éléments pour nourrir un tel débat.

Antoine Mégie est maître de conférences à l’université de Rouen, directeur du département de science politique. Ses recherches s’intéressent à la place du droit dans la lutte contre le terrorisme, aux pratiques de la justice antiterroriste et aux processus d’engagement dans la violence politique. À partir de 2017, il participe à plusieurs programmes de recherche sur la justice à l’épreuve de la violence terroriste. Depuis 2022, il est coordinateur scientifique du Conseil scientifique sur les processus de radicalisation (cosprad). Anne Wyvekens est directrice de recherche émérite au cnrs (Institut des sciences sociales du politique – université Paris Nanterre / ens Paris-Saclay). Ses travaux portent sur l’institution judiciaire, qu’elle a abordée sous divers angles : politiques locales de sécurité, justice des mineurs, justice et diversité culturelle, justice et fait religieux.

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ACTIVISTE

ACTIVISTE D’ÉLITE

Méthodes et victoires de Lucie Pinson contre la finance fossile

Lionel Astruc

Comment avoir gain de cause face aux pollueurs les plus puissants au monde ? Forte de victoires remarquables, l’activiste Lucie Pinson nous entraîne au cœur de ses combats et révèle ses méthodes.

ÀMÉTHODES ET VICTOIRES DE LUCIE PINSON CONTRE LA FINANCE FOSSILE

contre-courant du défaitisme ambiant, une activiste obtient des victoires écologiques décisives : Lucie Pinson. Comment est-elle parvenue à convaincre les quatre plus grandes banques françaises de stopper leurs soutiens directs à de nouveaux projets de mines et de centrales à charbon ? Puis à amener les assureurs Axa et Scor, ainsi que quarante-trois banques et assureurs internationaux, à faire de même ? Véritable icône dans l’univers des ong, lauréate du prix Goldmann pour l’environnement (l’équivalent d’un Nobel des défenseurs de l’environnement), elle nous entraîne au cœur de ses combats visant des projets d’infrastructures colossales aux États-Unis, en Australie, en Indonésie, en Ouganda. Ses méthodes ? Révéler des informations et, souvent, porter atteinte à la réputation des acteurs financiers les plus puissants au monde, mener des négociations et les aider, parfois occuper leurs bureaux et y déverser des tonnes de charbon. Aujourd’hui, son ong, Reclaim Finance, compte une quarantaine de salariés, qui entendent mettre enfin le système financier au service des impératifs sociaux et écologiques.

Lionel Astruc est l’auteur de vingt livres consacrés aux thématiques écologiques, sociales et humanitaires. On lui doit notamment, chez Actes Sud, Traque verte. Les dernières heures d’un journaliste en Inde (2017) et L’Art de la fausse générosité. La fondation Bill et Melinda Gates (2019). Il habite dans le Vercors.

Lucie Pinson est fondatrice de l’ong Reclaim Finance. Elle habite à Paris.

Repères

Événement

• Événement lors du festival Agir pour le vivant, Arles, août 2025.

Mots clés

• Écologie / plaidoyer / manifeste / luttes environnementales / colère / non-violence

Lionel Astruc

Le mythe du prof-héros

On a tous en tête l’image du « prof idéal », passionné et dévoué, marquant profondément ses élèves et dont la rencontre change la vie. Et si ce mythe du profhéros, qui remonte aux Hussards noirs de la IIIème République et qu’ont alimenté la littérature, la musique et le cinéma depuis 150 ans, était nocif aussi bien pour les élèves et les familles que pour les professeurs ?

En France, aujourd’hui, le métier d’enseignant est en crise. Alors que la pénurie de personnel menace depuis plusieurs années, les professeurs du primaire comme du secondaire souffrent de politiques éducatives injustes, de rémunérations insuffisantes, de la dégradation des conditions de travail, des dysfonctionnements de l’institution et du désintérêt croissant de la jeunesse pour l’école.

Face à toutes ces difficultés, les enseignants se battent avec courage et beaucoup trouvent du réconfort dans la poursuite d’un idéal qu’ils partagent avec le reste de la société : le mythe du prof héros. Hussard noir de la République, passionné et dévoué, ce mythe est réconfortant et largement consensuel. Mais que signifie cet idéal ? Des discours des pères de l’école républicaine aux incarnations plus récentes du mythe, du maître d’Albert Camus au Cercle des poètes disparus, la genèse critique de cette figure si populaire permet d’en présenter les zones d’ombre insoupçonnées : la solitude, l’épuisement et la culpabilité des enseignants, la passivité scolaire des élèves et des familles, le cynisme de l’Éducation nationale comptant sur le dévouement de son personnel. Et si l’on arrêtait de demander aux profs d’être des héros ?

Couverture provisoire

Parution : août 2025

ISBN : 979-10-209-2244-1

Prix provisoire : 20 euros

Points forts

Un voyage stimulant et critique dans nos représentations littéraires, musicales et cinématographiques de l’enseignant en France.

Une nouvelle conception de l’enseignement.

Jérémie Fontanieu est professeur de sciences économiques et sociales depuis 2011. Depuis 2012, il enseigne au lycée Eugène Delacroix de Drancy. Après L’école de la réconciliation (2022), Le mythe des profs-héros est son deuxième ouvrage.

LE CHEZ-SOI DES ANIMAUX

[Nouvelle édition]

Vinciane Despret Préface de Stéphane Durand et Vinciane Despret

Le Chez-soi des animaux a été conçu pour la renaissance et l’anniversaire de l’ouverture au public du parc animalier et botanique de Branféré, au Guerno, dans le Morbihan. Dans ce lieu où les rapports subtils tissés entre les trois règnes du monde vivant sont tangibles, les enfants, les plantes et les animaux dorment, mangent et habitent dans un même territoire. Chaque visiteur observe le monde animal cohabiter avec le végétal tout en cherchant sa place, singulière. Le parc Branféré mêle l’exotique et le local, la biodiversité ordinaire avec des espèces extraordinaires. Par cette expérience, chaque enfant peut comprendre que nos relations à l’ensemble du vivant doivent changer.

Vinciane Despret est philosophe et psychologue, professeure à l’université de Liège. Après avoir découvert le travail des éthologues, elle oriente ses recherches vers la philosophie des sciences. Elle ne cesse d’interroger notre rapport aux animaux à travers quantité d’ouvrages reconnus internationalement.

Repères

Points forts

ENFIN DISPONIBLE !

• Vinciane Despret est une habituée de la collection “Mondes sauvages”, elle y a publié entre autres Habiter en oiseau (2019) : plus de 50 000 exemplaires vendus, et Autobiographie d’un poulpe (2021) : plus de 34 000 exemplaires vendus.

• Illustrations d’Alexandre Palezis.

Mots clés

• Animaux / habitat / identité animale / fable naturaliste

LES DISCRÈTES

Rêves de tortues marines

David Grémillet

Préface d’Alice Ferney

Depuis 250 millions d’années, les tortues marines ont traversé deux extinctions de masse ; elles en affrontent aujourd’hui une troisième. Si vulnérables en apparence, elles ont résisté aux dinosaures, aux requins et aux crocodiles marins. Survivront-elles aux humains ? Les navigateurs du passé les ont chargées par millions à bord de leurs vaisseaux, les temps modernes les ont transformées en soupe pour les gourmets. Des centaines de milliers d’entre elles se noient encore chaque année dans les engins de pêche. Les Discrètes persistent, pourtant, et certaines de leurs populations récupèrent des carnages du passé. Quel est le secret de jouvence des tortues marines, alors que l’humanité semble s’autodétruire ? Au fil d’une enquête planétaire, de l’équateur jusque dans les régions polaires, partons sur la trace des “belles nageuses”, des hommes et des femmes qui les défendent pied à pied. Nous découvrirons ainsi leur long passé sur terre, leurs incroyables performances physiques, leurs migrations transocéaniques, leurs histoires de vie centenaires – autant de rêves éveillés pour un éloge de la lenteur.

David Grémillet est océanographe et directeur de recherche au cnrs (Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive, Montpellier). Il a déjà publié chez Actes Sud Les Manchots de Mandela (“Mondes sauvages”, 2021) et Dans les bras du poulpe (“Les chroniques de Libération”, 2024). Il habite Montpellier et se déplace volontiers lorsque son agenda de chercheur le lui permet.

UNE VÉRITABLE AVENTURE SCIENTIFIQUE DES DEUX CÔTÉS DE LA SURFACE DES OCÉANS

Repères

Points forts

• Le livre est préfacé par Alice Ferney : “Pour exprimer sa tendresse et mieux nous les faire aimer, à chaque espèce il a donné un surnom : la mondaine, la danseuse, la visqueuse, la merveille, le tank, la végétarienne, la géante. On protège mieux ce que l’on aime et l’on aime mieux ce que l’on nomme.”

• Les Manchots de Mandela, “Mondes sauvages”, 2021 : 3 300 exemplaires vendus.

• Dans les bras du poulpe, “Les chroniques de Libération”, 2024 : 1 800 exemplaires vendus.

Événement

• En cours de programmation au festival Agir pour le vivant, Arles, août 2025.

Mots clés

• Tortues marines / océanographie / écologie évolutive / protection des espèces / exploration scientifique / voyage naturaliste

Extrait

L’équipe s’affaire autour de la tortue en train de pondre, je m’allonge face à elle dans le noir et sombre dans un recueillement ébahi. Les lueurs des étoiles et des lampes frontales se reflètent dans les grands yeux sombres et moites de la femelle qui retient son souffle en éjectant des chapelets d’œufs. Elle semble murmurer : “Je reviendrai ici, bien longtemps après ta mort.” Je suis bombardé d’impressions fortes comme des rayonnements cosmiques. L’équipe de terrain me tire trop vite de ma rêverie. “Ça y est, David est tombé en amour”, plaisante Hattie Lavender, qui concède néanmoins : “Je te comprends, on est toutes sous le charme.” Une connivence s’installe. “Quand les tortues pondent trop près de l’eau, on déplace leurs nids en prenant bien soin de remettre les œufs dans le même ordre et dans la même position”, m’explique Hattie, “on est devenues fortiches en creusage de nid, à force d’observer et d’essayer.” La professeure de modelage sableux se nomme Stumpy (“le moignon”). “Une nuit, on a rencontré une tortue avec une seule nageoire postérieure”, me raconte Sophie Davey, “elle avait dû se faire attaquer par un requin, ou se prendre dans un filet et tirer jusqu’à en perdre un membre. Elle tentait quand même de creuser un nid ; ça fonctionnait avec sa nageoire postérieure restante, mais de l’autre côté, elle agitait seulement un moignon. Alors, à chaque mouvement du moignon, on a sorti une poignée de sable du trou. Ça demande un coup de main bien spécifique, Stumpy est très pointilleuse : si on ne creuse pas un nid piriforme, parfaitement lisse pour accueillir ses œufs, elle change d’endroit et recommence.”

système terre

LEÇONS DES LIMITES PLANÉTAIRES

Dominique Bourg

À partir de la traduction de l’article : Katherine Richardson et al., “Earth beyond six of nine planetary boundaries”, Science Advancs, 2023.

Leçons des limites plané taires

Dominique Bourg.

Des dix limites planétaires franchies sur neuf, Dominique Bourg tire cinq leçons (démographique, quantitative, qualitative, normative et spirituelle) qui refondent notre manière d’être au monde.

Ce livre rend accessible la dernière mouture (2023) du référentiel des limites planétaires avec le franchissement de la sixième limite planétaire, relative au cycle de l’eau, avant celui de la septième, de l’acidification des océans, imminente. Les deux limites restantes ne pourront être franchies. L’article de Katherine Richardson et de ses coauteurs offre une manière de version définitive de ce référentiel, désormais incontournable. Il méritait d’être rendu accessible à un large public. Le commentaire qui le suit cherche à tirer les leçons générales de ces limites en matière de réorientation de nos sociétés, pour autant qu’on veuille encore vivre sur terre, et non sur une planète brûlante, offrant un accueil résiduel et malaisé à l’humanité comme aux espèces qui l’accompagnent. Il y sera question autant des fondements de cette réorientation que de ses directions et de ses développements possibles.

Dominique Bourg, philosophe, professeur honoraire de l’université de Lausanne. Ancien boursier de la fondation Alexander-von-Humboldt, il dirige aux puf les séries “L'écologie en questions” et “Classiques de l’écologie”. Il a appartenu à différentes institutions (cfdd, Commission Coppens, Conseil national du développement durable, Grenelle de l'environnement, etc.), aux conseils scientifiques de l’ademe (20042006), de la fnh (1998-2019) et de la fondation Zoein à Genève (depuis 2018), à l’Organe de prospective de l’État de Vaud (2008-2017). Il a été professeur invité par l’université de Montréal, hec et Polytechnique (janvier-février 2017) et titulaire de la chaire Mercier de l’Institut supérieur de philosophie de l’Université catholique de Louvain (2023-2024). Il est membre de l’Académie du Royaume du Maroc (depuis 2023), officier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du mérite. Il a été lauréat du prix du Promeneur solitaire (2003) et du prix du Livre Environnement de la fondation Veolia (2015). Son dernier ouvrage paru est Dévastation. La question du mal aujourd’hui, puf, 2024.

L’ARTICLE DES LIMITES PLANÉTAIRES

ENFIN TRADUIT EN FRANÇAIS

Repères

Points forts

• Quatrième titre de la collection “Système Terre”, qui traduit et commente des articles scientifiques.

Événement

• Aujourd’hui six, et bientôt sept, des neuf limites préservant les possibilités d’existence sont franchies sous les coups de boutoir des activités humaines.

Mots clés

• Limites planétaires / réorientation des sociétés / Système Terre / leçons planétaires

société” science : Terre traduction scientifique. société : grâce par francophone. moins.

Être, faire & avoir

Penser la so briété maté rielle par la justice sociale

Valérie Guillard.

ÊTRE, FAIRE ET AVOIR

Penser la sobriété matérielle par la justice sociale

Guillard

Que pouvons-nous faire ensemble pour cesser de détruire le Système Terre qui nous permet d’exister ?

Comment accéder à la sobriété des modes de vie ? C’est précisément cette question que discute ce livre en l’abordant sous l’angle de la justice sociale, autrement dit en se penchant sur les conditions de possibilités d’agir pour un monde de sobriétés. En effet, la sobriété est souvent envisagée comme un ensemble de pratiques quotidiennes qui consistent à mieux et moins consommer (objets, mobilité, alimentation, énergie, matières, etc.) interrogeant dans quelle mesure ces pratiques sont possibles pour tous et toutes. Nous n’avons pas nécessairement les possibilités physiques, économiques, émotionnelles, sociales, politiques ou encore culturelles d’adopter un mode de vie sobre, quand bien même nous le souhaitons et en portons les valeurs. Entre vouloir et faire se niche le pouvoir faire, faisant clairement émerger des questions en termes de justice sociale.

CONSOMMER MOINS MAIS MIEUX. VRAIMENT ? POUR TOUS ?

Repères

Événement

• Événement dans le cadre du festival Agir pour le vivant, Arles, août 2025.

Mots clés

17 × 24 cm

64 pages

ouvrage broché

gencode : 9782330209513

septembre 2025

prix provisoire

À partir d’un texte de philosophie politique proposant une analyse des travaux d’Amartya Sen, prix Nobel d’économie, et notamment ceux portant sur le concept de capabilité, ce livre se propose d’expliciter et d’illustrer empiriquement ce qui de l’avoir, de l’être et du faire permettrait l’accès à une sobriété socialement juste. Au fond, ce livre apporte des réflexions sur ce que chacun (individu, territoire, entreprise, organisation, politique) pourrait faire ensemble pour cesser de dégrader le système qui nous accueille, le système Terre.

Valérie Guillard est professeure à l’université Paris Dauphine-psl. Ses recherches portent sur les pratiques (de possession, dépossession, non-possession) à l’égard des objets afin de comprendre la relation des consommateurs aux déchets, au gaspillage et à la sobriété matérielle. Elle a coordonné différents projets de recherche financés par l’ademe. Son ouvrage Garder à tout prix. Décryptage d’une tendance très tendance (Vuibert, 2013) a obtenu le prix fnege, et Du gaspillage à la sobriété. Avoir moins et vivre mieux ? (De Boeck, 2019) le prix hec Pépites du jury Grand Prix. Elle habite la région parisienne.

• Consommation / Système Terre / sobriété matérielle / justice sociale

Sommaire

Avant-propos de Valérie Guillard

PREMIÈRE PARTIE. Article scientifique traduit

Debra Satz, “L’idée de justice d’Amartya Sen : quelle approche, quelle capabilité ?”

SECONDE PARTIE. Commentaires, analyses et prolongements

Être, faire et avoir. Penser la sobriété matérielle par la justice sociale

Accéder à la sobriété matérielle pour s’engager contre la destruction du [système Terre]

Les possibilités réelles d’avoir

Les possibilités réelles d’être

Les possibilités réelles de faire

L’intersection entre l’avoir, l’être et le faire comme possibilités d’agir par la sobriété matérielle pour le système Terre

Vocabulaire

Pour aller plus loin

Visuel provisoire - Diffusion

Avoir quelque chose ou y avoir accès ?

Amartya Sen nous invite à nous rendre compte de la difficulté à dire d’une situation qu’elle est socialement juste ou injuste en nous proposant l’histoire de trois enfants qui se disputent la possession d’une flûte. Le premier revendique le droit de l’avoir car il l’a fabriquée et car, sans lui, la flûte n’existerait donc pas. Le deuxième veut exercer son droit car il sait en jouer. Sans lui, la flûte ne chanterait pas. Le troisième la veut car il n’a rien, ne possède rien ni pour jouer, ni pour se réaliser, pour s’évader, pour être affilié à un groupe… Cette histoire illustre la pluralité des approches de la justice : donner à celui qui sait en jouer ? À l’enfant sans qui la flûte n’existerait pas ? À celui qui n’a rien ? Évidemment, il n’y a pas de bonne réponse.

Cette parabole illustre la pertinence d’une approche comparative des préférences individuelles, des justifications et des valeurs défendues, que ce soient l’épanouissement, l’équité économique, le droit de jouir de son travail. En outre, elle met en exergue trois modes de fonctionnement de l’être humain : fabriquer la flûte (l’agir, le faire), être musicien, autrement dit être en mesure d’en jouer après avoir appris (l’être), avoir la flûte pour nourrir sa sécurité ontologique, sa sécurité en tant qu’être humain (l’avoir, que l’auteur discute toutefois peu).

À qui donner la flûte ? Quel choix serait le plus juste, ou plutôt, selon la conception d’Amartya

Sen, le moins injuste ? Au fond, à personne, et aucun choix ne serait le moins injuste, Amartya Sen considérant qu’il n’y a pas de justice idéale. Pourquoi – et cela n’est pas envisagé par Amartya Sen – ne pas simplement donner accès à la flûte à qui veut bien l’avoir un temps, un moment, en somme la partager, supposant que les trois protagonistes se coordonnent et acceptent de le faire ? Cela implique d’être doté de capabilité, autrement dit d’avoir la liberté de réévaluer la situation, de ne pas avoir peur de se faire avoir et de ne plus revoir la flûte, etc.

Une autre question non discutée par Amartya Sen concerne le type d’objets. Pourrions-nous avoir la même réflexion pour une paire de baskets ? Admettons que trois enfants se battent pour avoir une paire de baskets de la marque Veja, produite dans des conditions qui, a priori, sont un peu moins préjudiciables sur le vivant que d’autres marques. À qui est-il juste d’en donner la possession ? À celui qui marche pieds nus ou avec des chaussures qui lui abîment la santé ? À celui qui a contribué à la produire ? À celui qui aime la marque Veja et qui souhaite influencer les autres à la porter ? La paire de baskets implique en outre la symbolique de l’objet, ce dernier étant utilisé pour se construire une place aux yeux des autres. Cela pose la question de la nécessité sociale d’avoir certains objets et non d’autres. Cette nécessité construite de toutes pièces par notre société crée, chez certains, un sentiment de précarité.

Les vipères ne tombent pas du ciel

L’écologie face au backlash

Éric Aeschimann

On nous répète que nous sommes « tous dans le même bateau » face au réchauffement climatique. Mais la réalité est bien différente : les classes populaires subissent de plein fouet les effets de la crise écologique, tout en étant bien moins responsables de la pollution que les catégories aisées et les grandes entreprises. Cet ouvrage démonte avec rigueur et clarté l’illusion d’une écologie dépolitisée et réhabilite une lecture sociale et économique des inégalités environnementales.

En 1976, une étrange rumeur court la campagne française : dans le cadre des réintroductions d’espèces menacées, les écologistes organiseraient des « lâchers de vipères » par avion. Un fake, évidemment, mais un indice avant-coureur de l’hostilité naissante d’une partie de la population française contre ces militants environnementaux qui prétendent leur apprendre à « respecter la nature ». Ces dernières années, « l’écolophobie » est devenue une tendance profonde d’une partie des classes populaires - un rejet instrumentalisé par les populismes de droite et d’extrême-droite.

S’appuyant sur des recherches et des œuvres de fiction, Éric Aeschimann analyse ce rejet d’une écologie perçue comme technocratique et moralisatrice, portée par une bourgeoisie intellectuelle trop moralisatrice. Il y voit avant tout une réaction aux inégalités sociales grandissantes. Plutôt que de pointer du doigt les modes de vie individuels, il plaide pour une action sur les grands systèmes qui façonnent nos habitudes : l’automobile, l’agro-industrie, la surconsommation… Seule une écologie enfin égalitaire pourra désamorcer la colère des classes populaires.

Couverture provisoire

Parution : septembre 2025

ISBN : 979-10-209-2250-2

Prix provisoire : 20 euros

Points forts

Un essai documenté qui mobilise et interpelle. Des exemples concrets et des analyses de terrain qui nous parlent à toutes et à tous.

Préface du climatologue Christophe Cassou.

Journaliste à Libération puis au Nouvel Obs, Éric Aeschimann écrit sur la vie des idées et sur l’actualité écologique. Il a déjà publié plusieurs enquêtes et livres de réflexion, ainsi que deux romans.

ROMAN

BABEL

11 × 17,6 CM

528 PAGES ENV.

PRIX PRÉVISIONNEL

10 €

MISE EN VENTE

3 SEPT 2025

978-2-330-21199-8

NICOLAS MATHIEU

Connemara

Roman

Hélène a bientôt quarante ans. Elle est née dans une petite ville de l’Est de la France. Elle a fait de belles études, une carrière, deux filles, et vit dans une maison d’architecte sur les hauteurs de Nancy. Elle a réussi. Et pourtant le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu.

Christophe, lui, vient de dépasser la quarantaine. Il n’a jamais quitté le bled où il a grandi avec Hélène. Il n’est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, privilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grands efforts, les grandes décisions, l’âge des choix. Aujourd’hui, il vend de la bouffe pour chien, rêve de rejouer au hockey comme à seize ans, vit avec son père et son fils. On pourrait croire qu’il a tout raté. Et pourtant il croit dur comme fer que tout est encore possible.

Connemara, c’est cette histoire des comptes qu’on règle avec le passé et du travail aujourd’hui, entre PowerPoint et open space. C’est surtout le récit de ce tremblement au mitan de la vie, quand le décor est bien planté et que l’envie de tout refaire gronde en nous. Le récit d’un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.

“Un livre puissant, follement romanesque et terriblement politique.”

Alexandra Schwartzbrod, Libération

“Nicolas Mathieu n’est pas de ces hommes qui vous assomment de discours. Loin de là. Il cherche ses mots, hésite. Sa lenteur se révèle une patience : il prend du temps pour écrire, et creuse, de livre en livre, cette géographie intime, peuplée des mêmes visages, des mêmes destins, de la même langue.”

Oriane Jeancourt, Transfuge

“Avec Flaubert et Steinbeck pour modèles, l’écrivain s’attache à raconter les vies humbles. Au plus juste.”

Vincent Rémy, Télérama

NOUVELLE ÉDITION ÀL'OCCASIONDE

L'ADAPTATION

CINÉMATOGRAPHIQUE

SORTIEAUCINÉMALE10/09

L’AUTEUR

Né en 1978, Nicolas Mathieu vit à Nancy. En 2014, il publie son premier roman, Aux animaux la guerre, cou- ronné de nombreuses récompenses.En2018,sondeuxième livre, Leurs enfants après eux, remporte le prix Goncourt. Également disponible chez Actes Sud, la novella noire Rose Royal, suivie de La Retraite du juge Wagner (Babel n°1749).

À NOTER

u Une fresque sociale et politique, à la fois ironique et tendre

u Connemara : 370 000 ex. (AS + Babel)

u Leurs enfants après eux : 625 000 ex. (AS + Babel)

Visuel provisoire

SEPTEMBRE 2025

BABEL N° 2027

11 × 17,6 CM

176 PAGES

7,40 € ENV.

978-2-330-20865-3

JOSEPH ANDRAS Pour vous combattre

Récit

Un texte brandi sabre au clair pour rappeler le difficile idéal de justice et le rêve d’égalité fraternelle que le mot même de “République” a de tous temps portés.

Hiver 1793. La jeune République est menacée de toutes parts, à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières. Le gouvernement révolutionnaire – notamment incarné par Robespierre et Saint-Just – y fait face par des moyens dits d’exception. Un journal paraît alors, signé Camille Desmoulins : Le Vieux Cordelier, qui réclame non la fin de “la terreur” mais son amendement. Une lutte fratricide s’engage en place publique.

Dans un récit intense et nerveux, et en prenant à bras-le-corps le mot aujourd’hui galvaudé de “République” – en faisant revivre le désir de justice et d’égalité qu’elle a porté, la force et la violence dans laquelle elle est née –, Joseph Andras entend rappeler la charge émancipatrice et radicale qu’on lui a ôtée au fil des siècles.

POINTS FORTS

► Une perspective historique peu connue : celle du journaliste Camille Desmoulins, personnage d’autant plus intéressant qu’il ose la prudence d’opinion à une époque des extrêmes.

► Avec une langue vivante et des chapitres cadencés, Joseph Andras propose une expérience de lecture littéralement jouissive.

QUELQUES CHIFFRES

► Joseph Andras, c’est 55 000 livres vendus chez Actes Sud.

Porté par un style nerveux, Joseph Andras, qui ne souhaite rien inventer, “ou seulement, s’il le faut, la couleur des oiseaux”, s’empare, dans son récit, des premiers soupirs d’une République en proie à des luttes fratricides.

Eloïse Duval, Le Monde

Chez Joseph Andras, le verbe est scalpel, l’analyse limpide. La langue dénuée de fard. La justesse à chaque page.

P.-O. Lombarteix, La Nouvelle République

L’AUTEUR

Joseph Andras, né en 1984, est notamment l’auteur, chez Actes Sud, du très remarqué De nos frères blessés (2016), de Kanaky (2018), de Ainsi nous leur faisons la guerre et Au loin le ciel du Sud (2021).

Visuel provisoire

SEPTEMBRE 2025

BABEL N° 2031

11 × 17,6 CM

176 PAGES

7,90 € ENV.

978-2-330-20982-7

BÉATRICE WILMOS Tant de neige et si peu de pain

Roman

Le portrait d’une des plus grandes poètes de langue russe, Marina Tsvetaeva, dans un roman bouleversant.

En 1919, Marina Tsvetaeva a vingt-sept ans lorsque, en pleine guerre civile, elle se retrouve seule à Moscou avec ses deux filles. Son mari s’est engagé dans les armées blanches et elle ignore s’il est toujours en vie. Dans une ville sous le joug du froid et de la famine, les difficultés matérielles la contraignent à laisser ses fillettes dans un orphelinat. Alia a sept ans. C’est une enfant d’une intelligence exceptionnelle. Irina a deux ans. Mal aimée et sans doute atteinte de troubles mentaux, elle va mourir de faim. Un drame qui pousse Marina à revenir sur sa vie passée pour essayer de comprendre comment elle en est arrivée à laisser périr son enfant dans un orphelinat, alors qu’elle en avait sorti l’aînée quelques jours plus tôt.

POINTS FORTS

► La plume délicate et fervente de Béatrice Wilmos amène le lecteur au plus près de Marina Tsvetaeva.

► Une biographie romancée qui mêle narration et écrits de la poète et de sa fille. V ers et extraits de carnets illustrent sa ténacité et son bonheur d’écrire malgré les difficultés rencontrées dans sa vie.

Béatrice Wilmos trouve la bonne distance pour raconter cette histoire d’abandon d’enfant digne d’un conte de Grimm. Son livre n’est pas là pour juger.

Frédérique Fanchette, Libération

Une réflexion sur la maternité poussée à l’extrême, avec des mots justes, sans pathos.

Emmanuelle de Boysson, Service littéraire

L’AUTRICE

Journaliste, écrivain, Béatrice Wilmos est l’autrice de trois romans, parus chez Flammarion (La Dernière Sonate de l’hiver et L’Album de Menzel) et Belfond (Le Cahier des mots perdus).

RUSSELL BANKS Le Royaume enchanté

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre Furlan

Une éblouissante tapisserie, tissant les fils de l’amour et de la foi, de la mémoire et de l’imagination, sur ce que signifie regarder en arrière et accepter sa place dans l’histoire.

En 1971, Harley Mann, alors âgé de quatre-vingt-un ans, confie son histoire tragique à un magnétophone. Bande après bande, chapitre après chapitre, il revisite son adolescence et raconte l’installation de sa famille dans les marécages de Floride – à quelques encâblures de ce qui allait devenir Disney World – pour rejoindre une communauté de Shakers, pieuse et abstinente. La colonie rejette toutes les tentations extérieures et suit assidûment son credo : “Les mains au travail et le cœur à Dieu.” Mais lorsque Harley tombe éperdument amoureux d’une jeune femme et entame avec elle une relation clandestine, sa loyauté envers les Shakers et leur vision conservatrice du monde s’effrite et finalement se brise.

LE DERNIER ROMAN PUBLIÉ DU VIVANT DE L’IMMENSE ÉCRIVAIN AMÉRICAIN

POINTS FORTS

u Un récit initiatique immensément mélancolique dans lequel Russell Banks se penche une nouvelle fois sur l’Histoire de son pays, et revisite ce qui s’apparente à un paradis perdu. Et explore notre insatiable quête, toujours abîmée ou déformée, d’utopie.

u Une fresque historique admirable d’humanité qui aborde des thèmes universels tels l’amour, la foi, l’hypocrisie, le mensonge, l’emprise…

QUELQUES CHIFFRES

u Russell Banks, c’est plus de 800 000 livres vendus chez Actes Sud.

u Le Royaume enchanté (2024) : 15 000 ex. en édition courante

SEPTEMBRE 2025

BABEL N° 2026

11 × 17,6 CM

528 PAGES

11,20 € ENV.

978-2-330-20863-9

Le Royaume enchanté est l’un des nombreux cauchemars de l’Amérique, d’hier comme d’aujourd’hui, et Russell Banks, tout de douceur assassine, en est l’un de ses plus implacables chroniqueurs.

Gérald Lefort, Les Inrockuptibles

Ce nouveau royaume dit tout de la philosophie de l’écrivain : les hommes se battent pour des mirages, qui tôt ou tard tombent en poussière entre leurs mains. Lutte absurde d’une douloureuse beauté.

Le Point

u Oh, Canada : 35 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

L’AUTEUR

Russell Banks (1940-2023), deux fois finaliste du prix Pulitzer, membre de la prestigieuse American Academy of Arts and Letters, nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministère français de la Culture, fut assurément l’un des écrivains majeurs de sa génération, et l’un des plus engagés. Son œuvre, traduite dans une vingtaine de langues, est publiée en France par Actes Sud.

Visuel provisoire

SALMAN RUSHDIE

La Cité de la victoire

Roman traduit de l’anglais par Gérard Meudal

Brillamment présentée comme la traduction d’une épopée antique, cette saga au confluent de l’amour, de l’aventure et du mythe atteste du pouvoir infini des mots.

Dans le Sud de l’Inde au xive siècle, à la suite d’une bataille quelconque entre deux royaumes aujourd’hui oubliés, une fillette de neuf ans fait une rencontre divine qui va changer le cours de l’histoire. Alors qu’elle vient d’assister à la mort de sa mère, Pampa Kampana est soudain promise à un autre destin : elle contribuera à l’essor d’une grande ville appelée Bisnaga – littéralement “cité de la victoire” –, la merveille du monde.

Au cours des deux cent cinquante années suivantes, la vie de Pampa Kampana se confond avec celle de Bisnaga, depuis sa création jusqu’à sa chute tragique de la manière la plus humaine qui soit : l’hubris de ceux qui détiennent le pouvoir. En donnant vie, par ses chuchotements, à Bisnaga et à ses habitants, Pampa Kampana tente de remplir la mission que la déesse lui a confiée : faire des femmes les égales des hommes dans un monde patriarcal. Mais toutes les histoires échappent à leur créateur, et Bisnaga ne fait pas exception…

PRIX ANDRÉ MALRAUX MENTION SPÉCIALE DU JURY

POINTS FORTS

u Une fable philosophique et politique, une ode à la liberté et aux pouvoirs de la fiction, dans la veine de Cent ans de solitude.

u Salman Rushdie déploie à nouveau son art du conte inspiré des grandes épopées hindoues. Il prouve, avec ce retour aux sources, qu’il est un formidable écrivain à l’imagination débordante et festive.

QUELQUES CHIFFRES

u La Cité de la victoire (2023) : 23 000 ex. en édition courante

u Quichotte : 20 000 ex. (AS, 2020 + Babel, 2022)

SEPTEMBRE 2025

BABEL N° 2025

11 × 17,6 CM

480 PAGES

10,90 € ENV.

978-2-330-20870-7

La Cité de la victoire ravira les amateurs de merveilleux, de graines magiques et de champs de bataille, de guerrières et de montagnes d’or, d’oracles, de prédestinations et de grandes missions divines.

Florence Noiville, Le Monde des livres

Nouvelle illustration de son talent de conteur, La Cité de la victoire renoue avec l’invention de Shalimar le clown dans un style à l’imagination baroque. Une fois de plus, contre vents et marées, Rushdie fait front.

L’Obs

L’AUTEUR

Auteur de nombreux romans (dont Les Enfants de minuit qui lui valut le Booker Prize et le Best of the Booker), de nouvelles, d’essais et d’une autobiographie (Joseph Anton), Salman Rushdie est membre de l’American Academy of Arts and Letters et “Distinguished Writer in Residence” à l’université de New York. Ancien président du PEN American Center, il a, en 2007, été anobli et élevé au rang de chevalier par la reine Élisabeth II, pour saluer sa contribution à la littérature.

Visuel provisoire

JONAS GARDELL N’essuie jamais de larmes sans gants

Roman traduit du suédois par Jean-Baptiste Coursaud et Lena Grumbach

Un témoignage, un roman, une fresque et une enquête : N’essuie jamais de larmes sans gants est une histoire d’amour à une époque douloureuse qu’il est impératif de ne pas oublier.

1982. Rasmus, nouveau bachelier, quitte sa campagne pour s’installer à Stockholm, où il pourra enfin être lui-même. Benjamin est Témoin de Jéhovah et vit selon les préceptes religieux de ses parents, jusqu’au jour où un homme lui lance avec humour : “Tu le sais, au moins, que tu es homosexuel ?” Rasmus et Benjamin vont s’aimer. Autour d’eux, une bande de jeunes gens, pleins de vie, qui se sont choisis comme vraie famille. Ils sont libres et insouciants, jusqu’à l’arrivée du sida. Le virus terrifie, stigmatise et tue : parmi Rasmus, Benjamin et leurs amis, beaucoup ne survivront pas à cette décennie dévastatrice.

LE PHÉNOMÈNE SUÉDOIS ENFIN EN BABEL

POINTS FORTS

► Des personnages hauts en couleur et touchants.

► Un roman-témoignage écrit de l’intérieur, qui esquisse avec justesse une décennie dévastatrice pour la communauté homosexuelle en Suède.

► La narration à rebours, qui mêle passé, présent et futur, permet à l’émotion de se déployer à mesure que l’issue tragique de la menace se révèle aux protagonistes.

QUELQUES CHIFFRES

► N’essuie jamais de larmes sans gants : 11 000 ex. (Gaïa, 2016 + Kayak, 2018)

► Plus de 500 000 ex. vendus en Suède

SEPTEMBRE 2025

BABEL N° 2029

11 × 17,6 CM

800 PAGES

13,90 € ENV.

978-2-330-20875-2

Tombeau littéraire dédié aux amis disparus, ce roman bouleversant est d’abord un extraordinaire témoignage de vie.

Un requiem pour une génération disparue.

Elena Balzamo, Le Monde des Livres

L’AUTEUR

Jonas Gardell naît en Suède en 1963. Écrivain et humoriste, il a publié depuis 1985 une vingtaine d’ouvrages traduits dans plus de vingt langues.

Visuel provisoire

LLUÍS LLACH Échec au destin

SEPTEMBRE 2025

BABEL N° 2028

11 × 17,6 CM

400 PAGES

9,90 € ENV.

978-2-330-20878-3

Roman traduit du catalan par Serge Mestre

Dans ce thriller médiéval au style sobre et léger et à l’énergie revigorante, preux chevaliers, gentes dames et tournois au son de l’olifant ne sauraient faire oublier que la lutte entre la croix et l’épée continue de faire tourner le monde.

Quand la seconde épouse du souverain de Magens est retrouvée morte au pied de son balcon, la couronne vacille. Le drame fragilise une succession à haut risque dans ce royaume occitan qui doit sa survie à la protection de Rome.

Établir les circonstances du décès est une priorité car l’hérésie d’un suicide viendrait délégitimer le pouvoir du monarque et placer le sort de Magens entre les mains des autorités ecclésiastiques. Et les deux successeurs potentiels doivent à présent compter sur les ambitions de leur demi-frère, le bâtard de la première épouse répudiée, un temps éloigné de la cour pour devenir cardinal et à qui le roi confie l’enquête. Armé du plus puissant des alliés – le confessionnal –, le jeune prélat se trouve rapidement au cœur d’intrigues de palais, de luttes fratricides, d’insidieux antagonismes entre les pouvoirs spirituel et terrestre. Et le diabolique échec au roi de se transformer en un surprenant échec au destin. Échec au destin fourmille de résonances avec l’époque actuelle. Théocratie affrontant la volonté de vivre libre exprimée par des humains de classe sociale défavorisée, réflexion sur le sens du sacré et du sacrifice, plongée dans l’étude ontologique du hasard et de la nécessité, ce roman mené au galop séduit, envoûte, inquiète et fascine. Avec toujours chez Lluís Llach une place prépondérante faite aux femmes et à leur courage.

POINTS FORTS

► Un parfait thriller médiéval : une mort mystérieuse, des intrigues à la cour, des amitiés d’enfance qui ressurgissent, un curé qui doute, ses supérieurs qui pourraient comploter.

► Pas de temps mort, des surprises à chaque tournant, une écriture jubilatoire : Échec au destin se lit d’une traite.

QUELQUES CHIFFRES

► Les Yeux fardés : 30 000 ex. (AS, 2015 + Babel, 2017)

► Les Femmes de la Principal : 26 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2019)

L’AUTEUR

Né en 1948 à Gérone, exilé en France pendant des années, l’immense interprète Lluís Llach est l’emblème du combat pour la culture catalane. Chez Actes Sud, on lui doit également Les Yeux fardés (2015, prix Méditerranée étranger), Les Femmes de la Principal (2017) et Le Théâtre des merveilles (2019).

Visuel provisoire

Visuel provisoire

SEPTEMBRE 2025

BABEL N° 1024

11 × 17,6 CM

448 PAGES

10,20 € ENV.

978-2-330-20874-5

A. M. HOMES

Ce livre va vous sauver la vie

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Yoann Gentric

Le roman d’une crise de la quarantaine contée avec humour. Un feel good décalé qui donne le sourire.

Bientôt quinquagénaire, Richard Novak ne sort plus guère de sa luxueuse maison qui domine Los Angeles, se consacrant à sa fortune et à sa forme physique. Jusqu’à ce qu’une intense douleur qu’aucun diagnostic n’explique, ainsi qu’un effondrement progressif de terrain à quelques mètres de chez lui, ne viennent bouleverser son existence.

Notre homme s’aperçoit alors avec stupéfaction qu’une ex-mère au foyer déprimée et une star d’Hollywood peuvent avoir mille choses à se dire, qu’un partenariat commercial peut naître entre le financier qu’il est, un vendeur de donuts immigré et un ancien beatnik, que les amitiés ne connaissent de frontières ni ethniques ni sociales, qu’un père et un fils resteront toujours liés. Se risquer à vivre, réapprendre le goût des autres… Et si le salut résidait dans l’aventure très concrètement humaine ?

LE BEST-SELLER D’A. M. HOMES DANS UNE NOUVELLE ÉDITION

AVEC NOUVELLE COUVERTURE

POINTS FORTS

► De l’humour, de l’humain et du loufoque : Ce livre va vous sauver la vie est l’épopée d’un quinquagénaire en crise, racontée par une narration drôlement sage et des dialogues à cent à l’heure. On ne s’ennuie pas un instant sur les 448 pages.

QUELQUES CHIFFRES

► Ce livre va vous sauver la vie : 35 000 ex. (AS, 2008 + Babel, 2010)

► Le Sens de la famille : 13 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2013)

► Puissions-nous être pardonnés : 7 000 ex. (AS, 2015 + Babel, 2017)

Flegmatique et malicieux, un roman existentiel et décalé.

Marine de Tilly, Le Point

Un roman époustouflant de drôlerie, du début à la fin.

Michel Vagner, L’Est républicain

Une belle aventure humaine à la verve et à l’humour incisifs, qui traite du développement personnel de manière complètement loufoque !

Clichy mag

L’AUTRICE

Lauréate de nombreuses distinctions et, notamment, d’une bourse de la Fondation Guggenheim, A. M. Homes est l’autrice de plusieurs romans chez Actes Sud, parmi lesquels Le Sens de la famille (2009), La Fin d’Alice (2013), Puissions-nous être pardonnés (2015) et Les Hommes de toujours (2024).

Nancy Huston Reflets dans un oeil d’homme

“Dans le monde occidental aujourd’hui, aucune femme ne peut prétendre avoir mené son existence à l’abri de cette propagande, qui fait de nous toutes, à des degrés variables et selon notre âge, notre milieu social et notre métier, avec notre coopération enthousiaste ou à notre corps défendant, des reflets dans un œil d’homme… Nous incarnons bien moins que nous ne le pensons, dans notre arrogance naturelle et candide, la femme libre et libérée.”

Dans cet ouvrage qui emprunte sa tonalité au roman mais qui a la rigueur d’un essai, Nancy Huston convoque sa propre expérience comme celle d’artistes qui l’entourent pour analyser avec beaucoup de finesse toutes les influences qui, sournoisement comme au grand jour, façonnent la femme contemporaine.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION

LA PARUTION DES ROMANS

INDICIBLES ET ENRAGÉE, ENGAGÉE

L’AUTRICE

NéeàCalgaryauCanada,NancyHuston,quivitaujourd’huiàParis,estl’auteurdenombreux romansetessaispubliéschezActesSudetchezLeméac,parmilesquelsInstruments des ténèbres (1996 ; prix Goncourt des lycéens et prix du Livre Inter), L’Empreinte de l’ange (1998 ; grand prix des Lectrices de Elle), Lignes de faille (2006 ; prix Femina) et Lèvres de pierre (2018 ; prix Transfuge du meilleur roman français).

Man Booker International Prize 2015

László Krasznahorkai

PETITS TRAVAUX POUR UN PALAIS

Couverture provisoire

Traduit du hongrois par Joëlle Dufeuilly

120 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-050-1

Herman Melvill. Tel est le nom du narrateur de ce court roman. L’absence de « e » final dans son nom de famille n’empêche pas la plupart de le confondre avec l’auteur de Moby Dick, dont ils pensent qu’il est un descendant, alors qu’il n’en est qu’un amer et partiel homonyme. Le fait qu’il ait exercé le même métier de douanier que son illustre prédécesseur et qu’il vive dans le même quartier de Manhattan n’arrange rien. Désormais employé de la New York Public Library, il nous entraine en une phrase unique dans un ressassement et une divagation symptôme d’une dépression nerveuse en pleine progression. Tandis qu’il se plonge, et se compare, aux trajectoires de grands artistes qui l’ont marqué (Herman Melville, Malcolm Lowry mais aussi l’architecte Lebbeus Woods) et ont façonné leur époque, il partage ses réflexions sur la métropole américaine, sur l’art dont il se présente comme un amateur éclairé et sur sa conception de la bibliothèque idéale : à savoir une bibliothèque où aucun livre ne serait emprunté et demeurerait intact, sans être jamais consulté. Alternant misanthropie et fascination artistique, paranoïa et éclairs de lucidité, fulgurances brillantes et lubies incohérentes, Hermann Melvill fascine par son côté obsessionnel. De son logement à son bureau, il finit par s’aventurer dans les rues de Manhattan, dans les pas des écrivains qui l’ont précédé, afin de reproduire leurs trajectoires. Perdant peu à peu sa propre identité pour se confondre avec ceux qu’il admire, il tâche tant bien que mal de trouver une place dans la modernité qui l’en-

toure, délivrant au passage de savoureuses considérations sur l’architecture de New York. En résulte une fascinante, intrigante mais plutôt joyeuse ode à l’interconnexion des grands esprits (et des esprits fous).

L’AUTEUR

Né en 1954, László Krasznahorkai est l’un des écrivains hongrois contemporains les plus importants, auteur d’une dizaine de livres, romans, nouvelles et essais. Il poursuit un projet littéraire ambitieux, totalisant, reflet de la complexité de la condition humaine dans la société post-moderne. Son style est caractérisé par une prose étirée, enveloppante, parfois labyrinthique, d’une extrême acuité. Traduite dans une dizaine de langues, son œuvre a été plusieurs fois primée, dans son pays et à l’étranger (prix Kossuth, la plus haute distinction littéraire en Hongrie, en 2004). Deux de ses romans ont été publiés en France, aux éditions Gallimard (Le Tango de Satan, 2000 ; La Mélancolie de la résistance, 2006). Les éditions Cambourakis poursuivent la publication de ses œuvres avec la parution en 2010 de Au nord par une montagne, au sud par un lac, à l’ouest par les chemins, à l’est par un cours d’eau, roman d’inspiration japonisante, de Guerre & Guerre, de Seiobo est descendue sur terre et du Dernier Loup. Depuis 1985, il collabore régulièrement avec le cinéaste hongrois Béla Tarr pour lequel il a adapté certains de ses romans (Le Tango de Satan ; Les Harmonies Werckmeister), mais aussi rédigé des scénarios originaux (Le Cheval de Turin).

• Passage en poche de ce titre dans la lignée du Dernier loup (4 500 ex. vendus), vendu à près de 3 500 ex en grand format, par le lauréat du prix Formentor 2024, du prix Laure Bataillon pour Le baron Wenckheim est de retour, et finaliste du prix Medicis étranger 2023.

• Une réjouissante divagation newyorkaise au fil de laquelle surgissent les figures d’Herman Melville, Malcolm Lowry et Lebbeus Wood.

• Dans une phrase unique et une prose hypnotique parfaitement maîtrisée, László Krasznahorkai mêle considérations sur l’art, l’urbanisme, la vie et la folie avec son talent habituel.

irodalom / poche / 3 septembre 2025

László Krasznahorkai

PETITS TRAVAUX POUR UN PALAIS

« Krasznahorkai établit ses propres règles et surfe sur une vague d’énergie exaltante. Apocalyptique, visionnaire et fou, il s’envole de la page et s’installe irrémédiablement là où il atterrit. »

PublishersWeekly

« Un monologue au phrasé unique, drôle et insolent. Lisez ce chef d’œuvre ! »

Librairie de Paris

« L’un des écrivains les plus importants et les plus excentriques d’aujourd’hui. »

Hari Kunzru, TheSpectator

« Le nouveau Krasznahorkai, toujours accompagné de sa traductrice incomparable Joëlle Dufeuilly est phénoménal ! »

Librairie Myriagone

« Un complément délectable à l’entreprise de László Krasznahorkai. »

Antoine Perraud, La Croix

« Un projet étonnant, influencé par Malcolm Lowry, Lebbeus Woods, Herman Melville et confinant à la folie. Fascinant !»

Librairie Compagnie

« Époustouflant (et hilarant). »

Youness Bousenna, Télérama

« Du grand art. »

Claire Devarrieux, Libération

« Époustouflante et hypnotique, cette novella peu conventionnelle fusionne audacieusement la fiction, le voyage et la critique littéraire en une phrase de 96 pages. »

Thúy Ðinh, NPR (sélection des meilleurs livres de l’année)

« Une voix prodigieuse de puissance, de raffinement et de beauté. »

Maurice Mourier, Mediapart/ En attendant Nadeau

« Un époustouflant monologue de fiction. »

Nicolas Weill, Le Monde

« Un fascinant hommage à Herman Melville et Malcolm Lowry. »

Matthieu Giroux, Marianne

« Sauvage et merveilleux. »

Adam Thirlwell, The Guardian

« Un livre d’une phrase, d’un souffle, drôle et joueur. Un flux de pensée fascinant, plein de fulgurances, dans l’esprit d’un Bartleby dans le labyrinthe de la modernité.»

Librairie Gallimard

Letteratura / Poche / 3 septembre 2025

Fabrizia Ramondino ALTHENOPIS

Couverture provisoire

Traduit de l’italien par Françoise Lantieri

350 pages / 115 x 175 mm 13,50 euros ttc

ISBN 978-2-38669-059-4

« La littérature de Fabrizia Ramondino est pleine de courage, de liberté et source d'émerveillement. »

Nadia Terranova

En 1943, la narratrice grandit dans une grande demeure à Santa Maria del mare, un village imaginaire sur la côte, proche de Naples. Entourée de cousins, d’oncles, de tantes et de différents voisins du même âge, elle évolue dans la plus grande liberté, aux côtés d’une mère athée et particulièrement tolérante aux extravagances enfantines.

Tandis que le père, souvent absent car travaillant à Rome, conserve une vision bien plus traditionnelle de l’éducation, qu’il s’efforce de mettre en œuvre lors de ses courts séjours dans la demeure. Cette enfance libre et joyeuse est bouleversée par la mort soudaine du père.

Contrainte de déménager, la famille est successivement hébergée, à Naples, par différents oncles et tantes. Jusqu’à ce que sa mère parvienne à trouver une demeure durable à Frasca. Une période chaotique mais joyeuse, qui illustre la force de la solidarité familiale à l’égard d’une femme se retrouvant seule avec ses enfants.

La narratrice ayant grandi, elle décide d’entreprendre, au début des années 1950, un voyage solitaire et mystérieux vers le Nord. À son retour, ses expériences lui ayant fait prendre des distances avec son existence précédente, la confrontation avec sa mère, affaiblie et esseulée, est inévitable. En résulte un affrontement au fil duquel différents secrets vont être révélés. Publié pour la première fois en 1981,

« Un écrivain aussi grand que Fabrizia Ramondino est éternel : il a sa place non seulement dans le passé, mais aussi sûrement dans l'avenir. »

Chiara Valerio,

Althénopis a immédiatement été remarqué par la critique et des écrivains tels que Elsa Morante et Natalia Ginsburg, Fabrizia Ramondino étant saluée pour son inventivité stylistique, sa trajectoire de femme libre et la place accordée aux femmes dans ses ouvrages.

L'AUTRICE

Née à Naples en 1936, Fabrizia Ramondino mène dès son plus jeune âge une vie nomade dans les pas de son père diplomate, dont le travail conduit la famille à passer plusieurs années en Espagne et en France. Après la mort de son père, elle s'enfuit en Allemagne à la recherche d'un nouveau départ. Au début des années 1960, elle retourne à Naples où elle devient enseignante et œuvre bénévolement dans des cliniques pour femmes et enfants, tout en consolidant son engagement civil et politique. En 1981, elle publie son premier roman et chef-d'œuvre, Althénopis, qui raconte son enfance dans la Naples occupée par les Allemands. Autrice de deux autres romans, elle a également publié des récits et des essais, notamment sur son activisme dans les groupes politiques de la Nouvelle Gauche et sur le monde des centres de santé mentale. Elle est morte en 2008, à la suite d'une baignade dans le golfe de Gaète, juste avant la publication de son dernier roman, La Via.

« Fabrizia Ramondino trouve légitimement sa place dans l'histoire de la grande littérature en général, mais aussi de la grande littérature féminine en particulier. »

Goffredo Fofi, essayiste, activiste, journaliste et critique littéraire

• Saluée par Natalia Ginzburg et Elsa Morante, Fabrizia Ramondino est considérée comme l’un des écrivains italiens les plus importants du xxe siècle. Rééditée en Italie en 2023, elle est aussi en cours de traduction aux États-Unis.

• Entre chronique familiale et critique sociale d’une grande lucidité, Althénopis suit la trajectoire d’une femme libre, qui se fait l’écho des transformations du monde environnant.

• Une galerie de personnages truculents, parmi lesquels les femmes occupent une place centrale.

• Un texte aussi puissant dans sa description des univers domestiques, des solidarités qui s’y déploient, que des grands changements qui traversent le monde.

« L'univers poétique de Fabrizia Ramondino, rebelle, libre et humain comme peu le sont, est une mine dans laquelle il est beau de creuser. »

Mario Martone, réalisateur et scénariste

autrice et essayiste, Prix Mondello 2020 - Rai Cultura

Don Carpenter UN DERNIER VERRE AU BAR SANS NOM

Achevé par Jonathan Lethem Literature / Poche / 3 septembre 2025

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Céline Leroy

504 pages / 115 x 175 mm 13,50 euros TTC ISBN 978-2-38669-048-8

Ultime roman de Don Carpenter, Un dernier verre au bar sans nom met en scène un couple d’écrivains, Jaime Froward et Charlie Monel, depuis leur rencontre à l’université jusqu’au moment de leur séparation, une quinzaine d’années plus tard.

Tableau de la vie littéraire sur la côte Est des États-Unis, de la fin des années Beat au milieu des années 70, le roman concentre la plupart des thématiques chères à Carpenter : comme Sale Temps pour les braves, le livre présente un épisode carcéral ; comme dans Deux Comédiens, Hollywood y apparaît dans sa démesure et sa folie ; comme dans tous ses romans, la fragilité des destins humains et l’angoisse de la perte, la dépression et la nécessité de faire face apparaissent comme les motifs majeurs de ce livre – avec l’alcool, corollaire inéluctable, comme une évidence bien ancrée au coeur de ces vies. Qu’on vienne y oublier la grisaille de Portland ou s’égayer dans l’atmosphère électrisante de North Beach, bars et cafés sont les lieux où tout se joue pour cette poignée d’écrivains à la recherche du succès.

On retrouve ici le meilleur de Carpenter : une inégalable empathie envers ses personnages, une poignante humanité.

L’AUTEUR

Don Carpenter est né à Berkeley, Californie, en 1931. Il poursuit ses études à Portland, s’installe au début des années 60 à San Francisco. Conforté par le succès public et critique de Sale temps pour les braves, il se consacre entièrement à l’écriture, se mêle à l’extraordinaire effervescence de la scène littéraire locale, travaille comme scénariste pour Hollywood. Divorcé au milieu des années 70, accablé par la maladie dès le début des années 80, Don mène une vie d’ermite et d’écrivain dans son petit appartement de Mill Valley, non loin de la baie. C’est là qu’il met fin à ses jours en 1995, dix ans après le suicide de son grand ami Richard Brautigan. Il est l’auteur d’une dizaine de romans.

• Réédition en poche du roman posthume de Don Carpenter, vendu à 3600 exemplaires en grand format et 6000 exemplaires en 10/18.

• « Si Vol au-dessus d’un nid de coucou de Ken Kesey annonçait l’ère du Verseau, le roman semi-autobiographique de Don Carpenter, Un dernier verre au bar sans nom, peut être lu comme le chant du cygne de la Love generation tout entière. [...] Carpenter tape dans le mille. Depuis LaFêlurede F. Scott Fitzgerald, aucune œuvre posthume n’avait agi avec une telle puissance. »

NewYorkTimes

« Je me trouvais dans ce livre comme dans mon bain. J’aurais voulu qu’il ne finisse jamais. »
Nicolas Mathieu

• « Je laisserai à d’autres le soin de placer Un dernier verre... parmi les meilleurs titres de Carpenter [...], mais j’ai été emporté dès la première page [...]. La voix était là, l’architecture solide, les intentions astucieuses de Carpenter abouties. la fin aussi était belle. Savoir que le livre était bien là [...] rendait le monde plus vaste, pas énormément, mais de manière décisive. »

Jonathan Lethem (auteur de la postface du livre)

Literature / Poche collector / 4 janvier 2023

Don Carpenter UN DERNIER VERRE AU BAR SANS NOM

Achevé par Jonathan Lethem

« Don Carpenter a le chic, en trois répliques bien senties, pour créer un décor auquel on croit dur comme fer. [...] peut-être le meilleur de Don Carpenter. »

Héléna Villovitch, Elle

« On pense à Richard Brautigan, à John Fante, à tous ces auteurs que Don Carpenter fréquentait. »

Christine Ferniot, Télérama

« [Don Carpenter] réinvente la Beat Generation. »

Frédéric Potet, LeMonde

« Un classique instantané, chef-d’œuvre posthume de Don Carpenter, géant méconnu des lettres américaines. »

Elisabeth Philippe, VanityFair

« Jamais Carpenter ne parvient à dire ce qui fait un bon auteur, un bon livre, et c’est tant mieux. Il se contente d’en écrire un, fluide, formidablement évocateur, drôle, nostalgique.

Sa dernière preuve par l’acte. »

Isabelle Rüf, LeTemps

« Un dernier verre au bar sans nom est un beau roman souvent drôle, parfois cruel, toujours nimbé d’une lumière mélancolique : le Tendre est la nuit d’un écrivain qui, un demi-siècle après Fitzgerald, a connu les mêmes rêves, les mêmes succès, les mêmes chutes. »

Christophe Mercier, LeFigaro

« Porté par un talent et une écriture qui vrillent dès les premiers mots, une maîtrise du récit et une puissante humanité, voici “un dernier verre” délectable. »

Geneviève Simon, LaLibreBelgique

Préface et traduction de l’anglais de Fanny Quément

KATHERINE MANSFIELD

Pur bonheur et autres récits

« Je ne voulais pas me l’avouer, mais j’étais jalouse de son écriture, la seule écriture dont j’aie jamais été jalouse. Elle avait la vibration. » (Virginia Woolf)

LE LIVRE

Katherine Mansfield est un peu moins connue que Virginia Woolf en France. Pourtant, elle est peut-être la seule écrivaine dont Woolf ait jamais envié le style. Ce recueil a pour but d’offrir un panorama des nouvelles et des talents de Mansfield. On y parcourt tous les âges de la vie avec la joie de revoir le monde à hauteur d’enfant ou de retrouver l’ardeur des jeunes années, d’éprouver un « pur bonheur » hors du temps même si tout

L’AUTRICE

17 septembre 2025

11  ×  17 cm

280 pages 9,50 €

ISBN :

n’est pas rose à l’âge adulte. On y découvre la côte néo-zélandaise sublimée par l’autrice tout en y retrouvant des atmosphères tout à fait britanniques. En sous-texte, ce sont aussi des questions sociales qui se multiplient : les relations entre les Blancs et les Maoris, le rapport au désir lesbien et plus largement au désir d’émancipation des femmes, ou bien encore le droit de ne jamais renoncer aux joies et aux jeux de l’enfance, quel que soit son âge.

POINTS FORTS

• La « Virginia Woolf » néo-zélandaise : une autrice farouchement libre, à redécouvrir.

• Une exploration toute en sensibilité des désirs féminins.

• Recueil inédit, qui suit la vie de l’autrice. Les récits choisis sont : Prélude, Sur la baie, La maison de poupées, Kezia et Tui, Leves amores, Jour férié, Pur bonheur et Révélations.

• Nouvelle traduction par Fanny Quément.

Née en Nouvelle-Zélande où elle grandit, Katherine Mansfield (1888-1923), la « nouvelliste du bout du monde » comme on la surnommait, quitte son île pour aller étudier d’abord, puis vivre ensuite en Europe une existence de femme libre. Sa vie fut faite de scandales, d’amours de toutes sortes et de rebondissements. Elle meurt d’une tuberculose à Avon, près de Fontainebleau, à l’âge de 34 ans.

ÉGALEMENT

OLIVIER BARDE-CABUÇON Les Sept Vies du moine

Une enquête du commissaire aux morts étranges

Roman

Dans Lyon, comptoir de la soie, Olivier Barde-Cabuçon fait s’enflammer les gens comme des torches et entraîne le commissaire aux morts étranges et le moine hérétique dans une enquête sans répit.

Lyon, 1760. De retour du Caire et entouré de sa compagne égyptienne, l’envoûtante Yasmina, et de son père, le fameux moine hérétique, le chevalier de Volnay se retrouve confronté à une série de morts mystérieuses. Chaque victime a été immolée par les flammes. Ce feu est-il sacré ? Profane ? Une étrange combustion spontanée ? Et quels liens mortifères existent-ils entre les personnes visées ?

POINTS FORTS

u Une série de polars historiques foisonnants et précis qui a de nombreux adeptes en librairie.

u Avec ce nouvel opus, on se plait à déambuler dans les rues du vieux Lyon, ville bien connue de l’auteur, à observer les places, les hôtels particuliers, les théâtres, et les artisans de la soie.

QUELQUES CHIFFRES

SEPTEMBRE 2025

BABEL NOIR N°325

11 × 17,6 CM

400 PAGES

9,90 € ENV.

978-2-330-20871-4

Dans une tension exacerbée par la prochaine visite du roi, le commissaire aux morts étranges devra plonger au cœur des secrets de la ville, dans les hautes sphères du pouvoir, entre vol de formules chimiques, découverte d’un cabinet aux multiples curiosités et d’une surprenante loge maçonnique. Le moine, quant à lui, devra échapper à une sombre prédiction… Lyon, personnage à part entière de ce roman, est angoisse avec ses traboules et ses lieux sombres, elle est odeurs, elle est traditions, elle est sons avec ses expressions régionales, elle est goût avec ses spécialités culinaires […] Et elle est couleurs, élément primordial dans la ville de la soie.

Blog Ballade au fil de l’eau

u Les Enquêtes du commissaire aux morts étranges, c’est plus de 220 000 exemplaires vendus chez Actes Sud, dont 150 000 ex. en Babel noir.

L’AUTEUR

Féru de littérature et d’histoire, amateur d’intrigues policières et passionné par le xviiie siècle, Olivier BardeCabuçon a créé la série du commissaire aux morts étranges, publiée chez Actes Sud, pour laquelle il a reçu le prix Sang d’encre, le prix Historia et, en 2020, le prix polar Dora Suarez.

Visuel provisoire

HJORTH & ROSENFELDT

Ce qu’on a semé

Roman traduit du suédois par Rémi Cassaigne

Septième et avant-dernier volet de la série Sebastian Bergman, vendue à plus de 5 millions d’exemplaires dans le monde, Ce qu’on a semé entremêle trois trames tout en tension et frappe encore très fort.

La ville de Karlshamn, dans le Sud de la Suède, est plongée dans la terreur. Trois meurtres ont été commis en l’espace de quelques jours, et cela semble n’être que le début. Vanja Lithner et toute la Crim’ savent que leur temps est compté pour débusquer le tireur caché avant qu’il ne tue à nouveau.

Mais Billy, sur le point de devenir père, est soudain rattrapé par ses démons. Et l’exprofileur Sebastian Bergman voit sa tranquillité bouleversée par ses anciens traumatismes lorsqu’il doit se confronter au souvenir du tsunami de 2004…

Aucun indice, aucun témoin, aucun lien entre les meurtres et une équipe sous pression : Hjorth & Rosenfeldt signent un nouvel opus en forme de déflagration.

LE PROFILEUR

QU’ON ADORE TOUS DÉTESTER

POINTS FORTS

u Au-delà de l’enquête criminelle parfaitement passionnante, c’est bien l’évocation permanente de la vie privée de l’équipe d’enquêteurs qui sert de véritable moteur à cette série.

ACTUALITÉS

u Parution simultanée du dernier tome de la série dans la collection “Actes Noirs”, Le Fardeau du passé.

QUELQUES CHIFFRES

u La série Sebastian Bergman, c’est bientôt 150 000 exemplaires vendus chez Actes Sud (dont 110 000 en Babel noir).

SEPTEMBRE 2025

BABEL NOIR N°324

11 × 17,6 CM

480 PAGES

9,90 € ENV.

978-2-330-20866-0

Encore un épisode passionnant dans une série aux personnages complexes, perturbés, malmenés, pas toujours sympathiques voire complétement tordus, qu’il s’agisse des criminels ou des enquêteurs. Personne n’est clair et lumineux, ce sont plutôt les sombres facettes de la nature humaine qui constituent le fil conducteur de ces romans noirs et bien sûr, le lecteur, devenu addict, en redemande. À suivre…

LES AUTEURS

Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste et producteur. Il écrit depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, créateur de la célèbre série Bron (The Bridge), et auteur de L’Été des loups (Actes Sud, 2022). Toute la saga Sebastian Bergman est disponible chez Actes Sud.

Visuel provisoire

ROMAN

BABEL NOIR N° 243

11 × 17,6 CM

528 PAGES

MISE EN VENTE

7 OCTOBRE 2020

978-2-330-14105-9 -:HSMDNA=VYVUZ^:

HJORTH & ROSENFELDT

La Fille muette

Roman traduit du suédois par Rémi Cassaigne

Dans une petite ville au cœur des forêts du Värmland, la famille Carlsten est sauvagement assassinée dans sa propre maison. L’enquête est confiée à la Brigade Criminelle et prend une tournure inattendue lorsque le principal suspect est retrouvé mort, abattu avec le fusil de chasse qui avait servi pour exterminer les Carlsten. Le mystère continue de s’épaissir alors que la police découvre qu’il existe un témoin du premier assassinat : Nicole, dix ans, a disparu après avoir laissé ses empreintes de pieds dans le sang de son petit cousin. La police doit la retrouver avant que le tueur ne soit informé par les médias de son erreur.

“Avec en toile de fond des préoccupations écologiques, ce nouveau roman du duo suédois livre une enquête sans temps morts et analyse pertinemment les rapports humains. Même si tous ne sont pas aussi cyniques que Sebastian, que l’on peine à détester malgré ses défauts, tous enfouissent au fond d’eux-mêmes de sombres secrets.”

Marc Rauscher (Librairie Majuscule-Birmann,Thonon-les-Bains), Page des libraires

À NOTER

u La Fille muette : 10 000 ex. en édition courante

u Recalé : 6 000 ex. en édition courante

La Fille muette

L’AUTEUR

Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste renommé et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma de Suède. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, le fameux producteur et scénariste qui a créé la série Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix prestigieux et diffusée dans plus de cent soixante-dix pays. Dans la collection “Actes Noirs” ont paru La Fille muette (2018) et Recalé (2019).

EXTRAITS DE PRESSE

“Atmosphère à la Lars Kepler, personnages à la Jo Nesbo, il se passe peu de choses, mais c’est écrit comme une série, alors on lit, on lit.”

Julie Malaure, Le Point

“Un héros à l’épaisseur réjouissante, des rebondissements dans une enquête parfaitement rythmée – on n’est pas près de se lasser du polar scandinave !”

Yves Hehlen, Le Nouvelliste suisse

“La succession de chapitres courts, qui alternent les scènes de flics faisant progresser le récit et les plongées introspectives dans la tête de la fillette, maintient le lecteur dans une tension extrême. (…). Imprévisible comme dans toute bonne série policière, le cliffhanger final n’a pas fini de nous hanter.”

Isabelle Lesniak, Les Echos.fr

Dans une petite ville au cœur des forêts du Värmland, la famille Carlsten est sauvagement assassinée dans sa propre maison. L’enquête est confiée à la brigade criminelle et prend une tournure inattendue lorsque la police découvre qu’il existe un témoin : Nicole, dix ans, a disparu après avoir laissé ses empreintes de pieds dans le sang de son petit cousin. La police doit la retrouver avant que le tueur ne soit informé par les médias de son erreur.

Lorsque Nicole est enfin localisée, après plusieurs jours de fuite, elle se trouve dans un état de choc profond. Incapable de prononcer

le moindre mot, c’est par des dessins qu’elle parvient à exprimer son traumatisme. Le profiler Sebastian Bergman doit à tout prix réussir à sortir la fillette de son mutisme avant qu’il ne soit trop tard : le meurtrier semble prêt à tout pour faire en sorte qu’elle soit à jamais réduite au silence.

Haletant de bout en bout, ce nouvel opus du tandem suédois est un thriller psychologique singulier et addictif, poursuivant magistralement la série mettant en scène Sebastian Bergman – personnage lunaire, coureur de jupons invétéré, antihéros par excellence.

ROMAN

BABEL NOIR N° 267

11 × 17,6 CM

560 PAGES ENV.

MISE EN VENTE

2 MARS 2022

PRIX PRÉVISIONNEL

9,90 €

978-2-330-16275-7

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HJORTH

& ROSENFELDT

Dark Secrets (TP)

Roman traduit du suédois par Max Städler

Un adolescent de seize ans, Roger, a disparu. La police de Västerås, pourtant, refuse de s’inquiéter devant ce qu’elle estime être une fugue de jeunesse. Jusqu’à ce que le corps mutilé de Roger soit retrouvé à la surface des eaux du marais, le visage blanc, le cœur arraché.

Les enquêteurs vont devoir affronter ce qu’ils redoutaient : faire appel à Sebastian Bergman, l’un des plus grands profilers du pays, personnage brillant mais détestable, arrogant, cynique, et coureur de jupons. D’ailleurs, faudrait-il encore qu’il accepte, lui qui n’a plus d’engagements qu’envers lui-même. À moins que la police ne lui permette d’accéder à des dossiers confidentiels sur lesquels s’est portée sa curiosité…

Sous l’expertise de Sebastian, la toile de mensonges qui s’est tissée autour de ce meurtre atroce ne met pas longtemps à céder, et révèle qu’il va falloir désormais jouer contre la montre, afin que la scène ne devienne pas un sinistre déjà-vu…

“Atmosphère à la Lars Kepler, personnages à la Jo Nesbø, il se passe peu de choses, mais c’est écrit comme une série, alors on lit, on lit.”

Julie Malaure, Le Point

“Rencontrer Sebastian Bergman laisse des traces… Premier roman de la série, Dark Secrets vient mettre la table autour de l’équipe de la brigade criminelle de Stockholm. […] Tout est ficelé par cette équipe d’auteurs qui ne laissent rien au hasard. Et c’est donc un coup de cœur !”

BePolar.fr

LA PREMIÈRE ENQUÊTE DE SEBASTIAN BERGMAN

LES AUTEURS

Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste renommé et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma en Suède. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, le fameux producteur et scénariste qui a créé la série Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix et diffusée dans plus de cent soixante-dix pays. Leur saga mettant en scène le profiler Sebastian Bergman est désormais publiée chez Actes Sud.

À NOTER

u Après les tomes 4, 5 et 6 de la série Bergman en Actes Noirs, seront désormais également disponibles en Babel noir les trois premiers : Dark Secrets (TP) (tome 1) en mars 2022, Le Disciple (tome 2) en avril 2022, et Le Tombeau (tome 3) en mai 2022

u La Fille muette (tome 4) : 26 000 ex. (AS + Babel)

HJORTH & ROSENFELDT Recalé

Roman traduit du suédois par Rémi Cassaigne

Une star de téléréalité est retrouvée morte dans une école abandonnée, le crâne perforé par un pistolet d’abattage. L’homme est attaché à une chaise dans un coin de la salle de classe, un bonnet d’âne sur la tête et des feuilles agrafées dans le dos. À en juger par le nombre d’erreurs que recèle la copie, la victime a raté le test le plus important de sa vie. Et ce meurtre ne va pas rester longtemps un cas isolé…

La Brigade criminelle comprend très rapidement qu’elle est sur les traces d’un justicier obsessionnel indigné par le manque d’éducation des idoles de la nouvelle génération – ces personnalités des médias qui incarnent la déchéance intellectuelle et morale de nos sociétés modernes.

Sebastian Bergman – toujours aussi lunaire et coureur de jupons – et son équipe vont devoir faire face à un tueur en série à la psychologie perfide, qui menace l’existence même des enquêteurs.

SEBASTIAN BERGMAN AURAIT-IL TROUVÉ PLUS INTELLIGENT QUE LUI ?

BABEL NOIR N° 281 11 × 17,6 CM 496 PAGES ENV. MISE EN VENTE 5 OCTOBRE 2022

“Le finale est à la hauteur des attentes car tout l’art du duo, ici, est de nous révéler assez vite l’identité du tueur dont l’intelligence et la folie sont en compétition directe avec les policiers qui lui font face. À lire séance tenante avant d’en avoir la version télévisée…”

Thierry Coljon, Le Soir

“La force du roman réside dans sa galerie de personnages forts sans être caricaturaux alliée à une enquête intense aux multiples rebondissements. Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt nous égarent sur de fausses pistes, nous tiennent en haleine, jusqu’à la dernière page.”

LES AUTEURS

Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste renommé et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma suédois. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, le fameux créateur de la série Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix et diffusée dans plus de cent soixante­dix pays. Les enquêtes du profileur Sebastian Bergman sont désormais toutes disponibles chez Actes Sud et en Babel noir.

À NOTER

u Au printemps 2022, Babel noir a réédité les trois premiers tomes de la série Bergman, initialement parus chez Prisma : l’occasion d’une remise en avant du héros qu’on adore détester u La Fille muette : 26 000 ex. (AS + Babel)

ROMAN

BABEL NOIR N° 270

11× 17,6 CM

720 PAGES ENV.

MISE EN VENTE

6 AVRIL 2022

PRIX PRÉVISIONNEL

10 €

HJORTH & ROSENFELDT

Le Disciple

Roman traduit du suédois par Lucile Clauss

À Stockholm, plusieurs femmes sont atrocement assassinées dans leurs appartements.

Le mode opératoire semble toujours le même et surtout rappeler étrangement une série de meurtres commis par Edward Hinde quinze ans auparavant. Sauf que ce dernier réside désormais dans la prison de haute sécurité de Lövhaga, mis derrière les barreaux par un certain… Sebastian Bergman. Qui va donc devoir réintégrer la police criminelle le temps de l’enquête, malgré les réticences de ses collègues. Sebastian s’en serait bien passé lui aussi, occupé à trouver le juste équilibre avec sa fille biologique dont il vient d’apprendre l’existence et avec qui il souhaite nouer des liens sans pour autant tout bouleverser. Et rien ne va s’arranger pour lui lorsqu’il découvre que les cadavres qui s’accumulent lui sont plus intimement liés encore que ce qu’il avait pu imaginer.

“Sebastian Bergman, qu’on avait bien aimé détester dans le premier tome, récidive ! Il est tout aussi arrogant, égoïste, imbu, bref, déplaisant et désagréable. Mais ici, sa situation personnelle, particulièrement emberlificotée et sous le sceau du secret, le trouble et dérange son entourage. Il patine, il s’égare, il revient, il tourne en rond. […] C’est enlevant, c’est tordu comme on aime.”

BePolar.fr

“ La description de ces personnages complexes est l’un des intérêts majeurs de ce polar haletant. Le psychologue Sebastian, coureur de jupons invétéré, professionnel antipathique et être humain globalement peu digne de confiance, est un antihéros parfait.”

SEBASTIAN BERGMAN FACE À SON PIRE CAUCHEMAR

LES AUTEURS

Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste renommé et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma en Suède. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, le fameux producteur et scénariste qui a créé la série Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix et diffusée dans plus de cent soixante-dix pays. Leur saga mettant en scène le profiler Sebastian Bergman est désormais publiée chez Actes Sud.

À NOTER

u Après les tomes 4, 5 et 6 de la série Bergman en Actes Noirs, seront désormais également disponibles en Babel noir les trois premiers : Dark Secrets (TP) (tome 1) en mars 2022, Le Disciple (tome 2) en avril 2022, et Le Tombeau (tome 3) en mai 2022 u La Fille muette (tome 4) : 26 000 ex (AS + Babel)

Assortiment Hjorth et Rosenfeldt

Assortiment

À

DE LA PARUTION DE : LE FARDEAU DU PASSÉ

Office du 1 septembre 2025 – 132 €

La FiLLe muette

Dans une petite ville au cœur des forêts du Värmland, la famille Carlsten est sauvagement assassinée dans sa propre maison. L’enquête est confiée à la brigade criminelle et prend une tournure inattendue lorsque le principal suspect est retrouvé mort. Le mystère continue de s’épaissir alors que la police découvre qu’il existe un témoin du premier assassinat : Nicole, dix ans, a disparu après avoir laissé ses empreintes de pied dans le sang de son petit cousin.

CeLui qui n’était pas un meurtrier

Lorsque le corps d’un adolescent est retrouvé le cœur arraché dans un marais près de Västerås, la police s’embourbe et doit faire appel au brillant mais antipathique profileur Sebastian Bergman. Celui-ci ne va pas mettre longtemps, cependant, à comprendre que bien des mensonges entourent le corps mutilé et qu’il va falloir désormais jouer contre la montre…

Une star de la télé-réalité est retrouvée morte dans une école abandonnée, le crâne perforé par un pistolet d’abattage. L’homme est attaché à une chaise dans un coin de la salle de classe avec un bonnet d’âne sur la tête, et un test de plusieurs pages agrafé sur son dos. À en juger par le nombre d’erreurs, la victime a raté le test le plus important de sa vie. reCaLé

Le DisCipLe

À Stockholm, plusieurs femmes sont atrocement assassinées dans leurs appartements. Le mode opératoire semble calqué sur celui d’Edward Hinde qui réside pourtant désormais derrière les barreaux de la prison de haute sécurité de Lövhaga, arrêté par un certain… Sebastian Bergman. Qui réintègre donc la police criminelle le temps de l’enquête, malgré les réticences de ses collègues. D’autant qu’il va vite découvrir que les meurtres lui sont plus intimement liés encore que ce qu’il avait imaginé…

Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma de Suède. Il est notamment l’un des créateurs de la série télévisée Les Enquêtes d’Erica, d’après les romans de Camilla Läckberg, et derrière plusieurs adaptations des livres de Henning Mankell avec l’inspecteur Wallander. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeld, le fameux producteur et scénariste qui a créé la série télévisée Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix et diffusée dans plus de cent soixante-dix pays.

noir BABEL

GERT NYGÅRDSHAUG

Roman traduit du norvégien par Françoise Heide

Dans la lignée de La Trilogie de Mino, Chimera est un thriller écologique palpitant d’une actualité brûlante.

Forêt tropicale du Congo, dans un avenir proche. Une équipe internationale de scientifiques étudie les effets du changement climatique sur les espèces animales et végétales.

Lorsque Nelson – le gorille alpha au tempérament docile – commence à attaquer sans raison ses semblables, les chercheurs se voient contraints de le neutraliser. Ils découvrent alors la présence d’un virus inconnu redoutable, susceptible d’éliminer une grande partie de la population mondiale. Mais là où certains perçoivent une menace sans précédent, d’autres entrevoient une dernière lueur d’espoir pour sauver la planète…

POINTS FORTS

► Un page turner dont les chapitres courts soulignent la tension grandissante.

► Démontrant une nouvelle fois sa capacité à faire cohabiter les problématiques scientifiques, politiques et environnementales dans un univers romanesque frémissant d’émerveillement et de poésie, Gert Nygårdshaug nous invite à considérer l’idée vertigineuse que nous sommes réellement au seuil de la sixième extinction de masse, la première causée par l’homme.

ACTUALITÉS

► Le nouveau roman de Gert Nygårdshaug et suite de Chimera, Zoo Europa, paraîtra chez Gaïa en octobre 2025.

SEPTEMBRE 2025

BABEL NOIR N°323

11 × 17,6 CM

480 PAGES

10,90 € ENV. 978-2-330-20877-6

Savant, terrifiant, froid, et écrit au cordeau, Chimera suscite le malaise autant qu’il fascine par son rythme, son érudition, son suspense et le miroir qu’il tend au lecteur.

Aurélien Soucheyre, L’Humanité magazine

Une dystopie si proche qu’elle semble inévitable. Un très grand roman.

Jean-Pierre Fontana, L’Écran fantastique reboot

L’AUTEUR

Né en 1946 à Tynset, dans les montagnes de Norvège, Gert Nygårdshaug a consacré une bonne partie de sa vie à se battre pour la préservation des forêts pluviales, notamment en Amazonie. La Trilogie de Mino, parue chez J’ai Lu, lui a valu une immense reconnaissance de la part de la critique et du public. Également disponible chez Gaïa : L’Ultime Festin (2021).

Visuel provisoire

Agonia / Poche / 3 septembre 2025

LE MAGICIEN

Une enquête de Kogorō Akechi INÉDIT

Après une dernière enquête difficile, Kogorō Akechi, le détective amateur dont la renommée fait désormais le tour du Japon, pense pouvoir profiter de quelques jours de repos bien mérités dans un charmant hôtel au bord d’un lac.

C’est là qu’il rencontre Taeko Tamamura, belle héritière au passé énigmatique.

LE MAGICIEN

UNE ENQUÊTE DE KOGORŌ AKECHI Ranpo Edogawa

Couverture provisoire

Traduit du japonais par Sophie Bescond

340 pages / 115 x 175 mm 11 euros TTC

ISBN 978-2-38669-052-5

Quelques jours après le départ soudain de la jeune femme, Akechi reçoit un appel du commissariat de police de Tōkyō : un riche homme d’affaires, Tokujirō Fukuda, fait l’objet d’étranges menaces. Depuis quelque temps, dans ses appartements pourtant fermés à double tour, il retrouve chaque jour sur son lit un papier indiquant le nombre de jours restants jusqu’au 20 novembre.

Intrigué par ce mystère et soucieux de rendre service à Taeko, Akechi decide de quitter sa retraite mais n’a pas le temps de se rendre sur les lieux : à la gare, il est embarqué de force dans une voiture qui l’emmène loin de Tōkyō. Le soir même, trois jours pourtant avant la date fatidique, le corps sans tête de Tokujirō est retrouvé dans sa chambre...

C’est une nouvelle enquête mouvementée qui s’annonce pour le détective, d’autant plus qu’il semblerait que c’est aussi à lui que l’on cherche à s’attaquer cette fois-ci.

L’AUTEUR

Critique et écrivain japonais, Ranpo Edogawa (1894-1965), de son vrai nom Hirai Taro, est considéré comme l’un des principaux fondateurs de la littérature policière japonaise. Il a publié sa première œuvre en 1923, moment où il opte pour ce pseudo qui provient de la transcription en phonétique japonaise d’Edgar Allan Poe, dont il admirait l’œuvre. La sonorité semble signifier « flânerie sur la rivière d’Edo », Edogawa étant aussi le nom d’un quartier de Tōkyō. Parmi ses influences figurent également Maurice Leblanc et Arthur Conan Doyle.

• Après L’Affaire Michiko et La Maison Hatayanagi, une nouvelle enquête de Kogorō Akechi, considéré comme le Sherlock Holmes japonais, qui mêle suspense et grotesque.

• Influencé par Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc et Arthur Conan Doyle, Ranpo Edogawa est considéré comme l’un des principaux fondateurs de la littérature policière japonaise.

• Un texte encore inédit en français.

En librairie le 3 septembre 2025

12 x 18 - 504 pages - 11 €

ISBN : 978-2-8126-2752-1

rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / Afrique des grands lacs / Liberté Démocratie / Dictature / Enlèvement / Peur Journalisme / Politique / Minerais du sang

Marchands de mort subite

Max Izambard

Pierre Marlot observe une colonie d’avocettes en baie de Somme

lorsqu’il reçoit un appel du consul de France en Ouganda. On n’a plus de nouvelles de sa fille Anne, journaliste prometteuse et farouchement indépendante, depuis qu’elle est partie dans l’Est de la République démocratique du Congo pour les besoins d’un reportage. En arrivant à Kampala, Pierre comprend qu’il ne faut rien attendre des services consulaires. Il se lance dans une quête solitaire sur les traces de sa fille. C’est ainsi qu’il rencontre Juliet Ochola, une journaliste travaillant pour un grand quotidien ougandais. Juliet décide de reprendre le travail d’Anne. Dans un pays où les journalistes subissent menaces de mort et arrestations arbitraires, elle s’engage dans une enquête à haut risque, alors même qu’une insurrection étudiante met la capitale à feu et à sang. Dans ce premier roman, passionnante enquête sur les minerais du sang qui tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, Max Izambard nous transporte au cœur d’une Afrique des Grands

Lacs affamée de justice. Dans un labyrinthe de questions et de fauxsemblants, ses magnifiques personnages luttent pour faire émerger des vérités dérangeantes face à un pouvoir aux abois.

Max Izambard a vécu plusieurs années en Ouganda. Marchands de mort subite est son premier roman.

points forts

• PREMIER ROMAN.

• Thriller politique et même géopolitique, Marchands de mort subite laissera une impression forte par sa qualité d’écriture et ses remarquables personnages.

• Une nouvelle charte graphique pour les poches Rouergue noir avec la volonté de parutions régulières et d’imposer notre marque dans le rayon poche.

Max Izambard

En librairie le 3 septembre 2025

12 x 18 - 504 pages - 11 €

ISBN : 978-2-8126-2751-4

rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / tueur en série - cold case - enfants abandonnés - orphelins - disparition d’enfants avocat - enquête - douleur - saône et loire

La théorie des ondes

Pascale Chouffot

Ondine au pays du polar : dans une région marquée par l’accueil des orphelins de Paris, des jeunes filles sont retrouvées mortes dans la Saône.

Catherine Gauthier est une ancienne flic. Aujourd’hui, rangée de la Ferroviaire

où elle a laissé de cuisants souvenirs, elle vit à Chalon-sur-Saône et mène des enquêtes pour un avocat, Pierson. Plusieurs assassinats de jeunes filles sont restés inexpliqués au fil des années. Et voilà qu’une nouvelle victime est découverte dans la rivière. Tandis que Catherine et Pierson entreprennent de convaincre les familles de faire rouvrir les affaires en sommeil, Jean-Pierre Renaud, commissaire de la brigade criminelle, se lance à la poursuite d’un tueur qui a semé trop de malheur derrière lui.

Les uns et les autres ne sont pas d’accord sur le profil de celui qu’ils traquent.

Mais ils ne redoutent qu’une chose : que le monstre frappe de nouveau.

Autour du captivant personnage de Catherine Gauthier, cette femme qui ne ressent plus la douleur après un grave accident, Pascale Chouffot tresse une intrigue tragique où les parents endeuillés vont croiser la mémoire d’enfants oubliés : les orphelins de Paris, recueillis dans les colonies de la région au début du xxe siècle. Les petites mortes de la Saône, jaillies d’un conte où des filles se font dévorer et où les mères hurlent leur désarroi, illuminent de leur beauté électrique ce roman coléreux et vengeur.

Autrice de nombreux scénarios pour la télévision, Pascale Chouffot a publié deux

romans : Laura ou le Secret des 22 Lames (en collaboration avec Jean-Luc Seigle, Michel Lafon, 2006) et Nitro (Jean-Claude Lattès, 2008). Elle vit en Seine-Saint-Denis.

• Le Rouergue a trouvé sa Dominique Manotti : une autrice à la personnalité puissante qui ancre des romans dans des contextes socio-politiques très documentés, avec un sens incomparable des personnages.

• Une nouvelle charte graphique pour les poches Rouergue noir avec la volonté de parutions régulières et d’imposer notre marque dans le rayon poche.

• Un grand talent d’écriture. points forts

Pascale Chouffot

LE DERNIER AFGHAN

Par amour, un soldat russe démobilisé dérobe le contenu d’un fourgon blindé… Ainsi s’achève l’histoire grandiose et tragique de la puissante Union des vétérans de la guerre d’Afghanistan.

LE LIVRE

Guerman Niévoline, ancien soldat d’Afghanistan et chauffeur de son état, dérobe le contenu du fourgon qui convoie la recette d’un grand centre commercial, soit près de 140 millions de roubles. Le propriétaire du centre commercial lance à ses trousses son bras droit ainsi que le policier en charge de l’enquête, leur promettant un pourcentage de

L’AUTEUR

la somme dérobée en guise de récompense. À partir de ce point, le récit va suivre trois lignes principales : la traque de Niévoline dans le présent ; l’histoire de l’Union des Anciens d’Afghanistan au cours de la première moitié des années 1990 ; les événements du passé récent qui ont déclenché le geste de Niévoline.

POINTS FORTS

• Sélection « Rivages des libraires »

• Un thème fort et original, le sort des vétérans russes de la première guerre d’Afghanistan, offrant une peinture de l’ère post-soviétique et de l’avènement de Vladimir Poutine.

• Un roman noir palpitant de 600 pages dans la grande tradition russe du roman fleuve, foisonnant et épique, traversé par une histoire d’amour poignante.

• Alexeï Ivanov, né en 1969, est un écrivain et scénariste acclamé en Russie, auteur d’une douzaine de romans dont l’un a été traduit chez Fayard (Le Géographe a bu son globe, 2008), et très souvent adapté au cinéma et à la télévision russe.

ON EN PARLE

• « Une ample fresque historique doublée d’une chronique sociale de haute volée. C’est Guerre et Paix dans la Russie postsoviétique. » Le Monde des livres

Alexeï Ivanov est né en 1969 à Gorki (aujourd’hui Nijni Novgorod) et a grandi à Perm, dans l’Oural. Diplômé d’histoire de l’art, il a travaillé comme gardien, laborantin, guide touristique, enseignant, journaliste et conférencier. Depuis 2003, il a publié une douzaine de romans vendus à 1,5 million d’exemplaires. Son œuvre a été couronnée par de nombreux prix et souvent adaptée pour la télévision et le cinéma en Russie.

• « C’est le polar choc de la rentrée. Alexeï Ivanov, poids-lourd du genre, avec 1,5 millions de livres vendus dans son pays, la Russie, dégaine une fresque qui prend sa source dans un conflit où même l’Amérique vient de jeter l’éponge. » Le JDD

• « Alexeï Ivanov raconte, au fil d’une intrigue policière prenante, la dérive de la société postcommuniste livrée aux affairistes et aux mafias. » Ouest-France

• « Ce livre nous plonge dans cette zone grise de l’Histoire, quand l’URSS cédait la place à cette nouvelle Russie faite d’hommes d’affaires véreux et de gangs mafieux ultra-violents. » Alibi

Série Les Iconiques de François Guérif

Jean-Hugues Oppel

AMBERNAVE

Une étrange relation unit deux marginaux dans une cité portuaire du Nord.

LE LIVRE

Ancien docker surnommé « Patte folle » (il a perdu une jambe dans un accident du travail),

Emile vit en clochard dans le port d’Ambernave. Misanthrope, il a tendance à boire et survit en vendant des informations au caïd du port. Par ailleurs, la ville est terrorisée par le

L’AUTEUR

17 septembre 2025

11  ×  17 cm

272 pages 8,70 €

ISBN :

POINTS FORTS

• Deuxième roman de l’auteur chez Rivages, couronné par le Grand Prix de Littérature policière.

• Ambernave est considéré comme le livre le plus ambitieux de Jean-Hugues Oppel.

« Croque-Mitaine », un mystérieux tueur qu’Emile rencontre par hasard. C’est un géant quasi mutique que l’ancien docker finit par amadouer et prendre sous son aile. Un hommage à Steinbeck et à Jacques Brel dont l’esprit plane sur cette histoire.

• Une étrange histoire d’amitié entre un tueur mutique surnommé le Croque-Mitaine et un ancien docker handicapé qui hante le port tel un fantôme.

• Un duo de personnages inoubliables, incarnant la marginalisation, l’exclusion face à un monde en plein bouleversement.

• Situé dans une cité portuaire du Nord imaginaire (Ambernave), le roman est caractérisé par une ambiance et une lumière qui évoquent les chansons de Brel, auxquelles Oppel rend hommage.

Jean-Hugues Oppel a fait une première carrière dans le cinéma au poste image, tout en publiant des polars à la Série Noire. Son premier roman chez Rivages (Brocéliandesur-Marne) a paru en 1994 et a remporté le prix Mystère de la critique. Ambernave sort l’année suivante et se voit récompensé par le Grand Prix de Littérature policière. Jean-Hugues Oppel enchaîne les parutions en revisitant à chaque fois un aspect du genre (roman noir, politique fiction, espionnage, anticipation…) Son roman Vostok (une dystopie) se voit attribuer le numéro 900 de Rivages/noir. Son dernier livre, Noir diamant, est paru à la Manufacture de Livres. Il est aussi l’auteur de plusieurs best-sellers pour la jeunesse.

• J.H. Oppel s’est essayé à tous les genres du polar, de l’espionnage à l’aventure en passant par la politique fiction ou le pur roman noir. Il a marqué le polar de son empreinte et François Guérif a voulu mettre en avant son œuvre.

QUELQUES CHIFFRES

• 8500 exemplaires vendus de la précédente édition.

STÉPHANIE BRILLANT L’Incroyable Pouvoir du souffle

Prenez les commandes de votre vie

Essai

Un livre riche de savoirs, un guide pratique pour améliorer son souffle, sa respiration et sa vie en soutenant son être physiologiquement, psychiquement et spirituellement.

Études scientifiques, essais cliniques et expériences pratiques prouvent aujourd’hui que le souffle est un véritable super-pouvoir dont nous disposons tous, capable de transformer notre santé, de renforcer notre système immunitaire, d’améliorer nos capacités mentales et physiques. Nous n’en sommes pas conscients, pourtant la plupart d’entre nous respirons mal, souvent trop, ce qui provoque de nombreux maux. Restaurer une respiration correcte peut changer le cours de notre vie sur tous les plans : physique, mental, social et spirituel.

Que votre santé soit fragile ou que vous soyez un athlète de haut niveau, ce guide pratique vous aidera à favoriser votre bien-être, à améliorer vos performances, votre concentration – à trouver l’équilibre.

LE BEST-SELLER DE STÉPHANIE BRILLANT ENFIN

EN POCHE

POINTS FORTS

u Un guide complet avec tests, exercices, expériences personnelles et autres témoignages.

u Une approche globale qui allie les aspects physiologiques, psychiques et spirituels du souffle.

ACTUALITÉS

u Le nouveau livre de Stéphanie Brillant, Quand le corps n’est plus d’accord, vient de paraître.

QUELQUES CHIFFRES

u L’Incroyable Pouvoir du souffle (2021) : 30 000 ex. en édition courante

u Réapprendre à respirer (“Je passe à l’acte”, 2023) : 4 000 ex.

u L’Incroyable Pouvoir de l’amour (2022) : 7 000 ex. en édition courante

SEPTEMBRE 2025

BABEL N° 2030

11 × 17,6 CM

320 PAGES

9,40 € ENV.

978-2-330-20876-9

La journaliste sait de quoi elle parle : elle a passé en revue les récentes études médicales et essais cliniques qui démontrent que certaines techniques de respiration exercent une influence sur l’évolution de nombreuses pathologies.

L’AUTRICE

Journaliste, réalisatrice, présentatrice de télévision, productrice et conférencière, Stéphanie Brillant consacre son travail à la libération du potentiel humain. Elle a fondé en 2021 l’Académie du Souffle et en 2022 l’Académie de l’Amour, qui proposent des outils pratiques, des événements et des formations en ligne.

Visuel provisoire

RÉCIT D’INVESTIGATION

BABEL N° 1833

11 × 17,6 CM

144 PAGES ENV.

MISE EN VENTE

31 AOÛT 2022

PRIX PRÉVISIONNEL

6,70 €

978-2-330-16838-4

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LIONEL ASTRUC

L’Art de la fausse générosité

La fondation Bill et Melinda Gates

Récit d’investigation – édition augmentée par l’auteur

Postface de Vandana Shiva

Que se cache-t-il derrière l’apparent virage “philantropique” du milliardaire Bill Gates, qui fut longtemps connu comme l’homme le plus riche au monde ? En traquant, à la source, les flux financiers qui alimentent les actions prétendument “caritatives” de la fondation Bill et Melinda Gates, ce livre prouve qu’il s’agit d’un écran de fumée masquant les conflits d’intérêts et autres pratiques illicites pour asseoir leur mainmise sur les organisations internationales dans les domaines du développement, de la santé et de l’agriculture. Partenaire financier des industries les plus néfastes, Bill Gates voue un culte à la technologie comme solution à la crise écologique, une obsession pour les vaccins et une défiance envers l’agroécologie, la justice sociale et la démocratie.

Ce cas illustre le “philanthro-capitalisme” moderne qui s’étend parmi les “superriches” et accélère l’avènement d’un monde où les milliardaires prennent la place des États et concentrent toujours plus de pouvoir sur les politiques publiques.

L’AUTEUR

“Lionel Astruc, observateur finaud de l’agriculture mondialisée, nous offre un tour de piste réjouissant sur ce sale type et sa « fausse générosité ».”

F. N., Charlie Hebdo

“Il y a de quoi entacher sérieusement la réputation du généreux milliardaire.”

Auguste Bergot, Socialter

“Un voyage édifiant sur le monde du business de la charité : bienvenue dans l’univers du « philanthropo-capitalisme » !”

Rythmes

Lionel Astruc est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à la transition écologique. Il a mené de nombreuses enquêtes sur les filières de matières premières, les origines de nos biens de grande consommation et les initiatives pionnières pour transformer la société. On lui doit notamment, chez Actes Sud, un livre d’entretiens avec Vandana Shiva, Vandana Shiva, pour une désobéissance créatrice (2014) et le roman d’investigation Traque verte. Les dernières heures d’un journaliste en Inde (2017).

À NOTER

u Un ouvrage à contre-courant de la success story de Bill Gates

u Le premier livre en France qui enquête sur ce sujet en profondeur

u Figure importante de la transition écologique, Lionel Astruc s’est illustré par ses enquêtes au cœur des scandales de notre époque

u L’Art de la fausse générosité : 9 000 ex. en édition courante UN CAS D’ÉCOLE DU

ESSAI

BABEL N° 1867

11 × 17,6 CM

240 PAGES

PRIX PUBLIC

8,70 €

MISE EN VENTE

10 AVRIL 2024

978-2-330-17643-3

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VINCIANE DESPRET Habiter en oiseau

Essai

Postfaces de Stéphane Durand et Baptiste Morizot

Illustrations de François Olislaeger

Qu’est-ce que serait un territoire du point de vue des animaux ? Vinciane Despret mène l’enquête auprès des ornithologues. Car ce qui l’intéresse surtout, c’est d’observer la naissance et le développement de l’intérêt que les scientifiques portent aux oiseaux. Où l’ont voit alors que, plus on étudie les oiseaux, plus les choses se compliquent. De nouvelles manières de faire territoire apparaissent, bien plus complexes que les ornithologues ne pouvaient l’imaginer. Et si ces manières n’étaient que du spectacle, des parades dont personne n’est vraiment dupe ? Et si l’on prêtait attention au fait que les territoires sont toujours collés les uns aux autres ? Ne seraient-ils pas, alors, une façon pour les oiseaux de continuer à vivre ensemble en étant autrement organisés ?

Sous la plume de Vinciane Despret, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. À l’issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l’on n’entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter.

“C’est un ouvrage à la fois précis et merveilleux, parce qu’émerveillé justement. Après cette lecture presque en apesanteur, plus aucun chant ne vous échappera.”

Catherine Calvet, Libération

“Pour lire le nouveau livre de la philosophe Vinciane Despret, il n’est pas besoin d’être versé en ornithologie. Il suffit d’être un habitant du monde. Ce bref et passionnant essai offre de quoi repenser notre rapport à l’environnement et les manières de le dire : car les oiseaux ne sont pas les petits propriétaires qu’on a voulu faire d’eux, ils ont bien mieux à nous raconter.”

Lise Wajeman, Mediapart

L’AUTRICE

Vinciane Despret, philosophe et psychologue, enseigne à l’université de Liège. Elle tente de comprendre comment les scientifiques rendent leurs objets d’étude intéressants. On lui doit également, chez Actes Sud, Le Chez-soi des animaux (2017) et Autobiographie d’un poulpe et autres récits d’anticipation (2021).

À NOTER

u Une enquête philosophique et poétique, entre ornithologie, éthique et littérature

u Cette édition comporte quatre planches inédites d’illustrations de François Olislaeger, réalisées au cours des conférences de Vinciane

Despret à Beaubourg

u Habiter en oiseau : 48 000 ex. (AS + Babel)

u Autobiographie d’un poulpe : 33 000 ex. en édition courante

Les Nouveaux Serfs de l’économie

Yanis Varoufakis

Le capitalisme est mort. Bienvenue dans le « technoféodalisme » !

Dans ce livre visionnaire, Yanis Varoufakis montre comment les propriétaires de la grande technologie sont devenus les seigneurs féodaux du monde.

Le capitalisme serait-il mort ? Cela ne fait aucun doute pour l’économiste Yanis Varoufakis. Dans cet ouvrage, l’ancien ministre des Finances de la Grèce décrypte un nouvel ordre mondial : le techno-féodalisme.

À travers le contrôle des données, les géants de la technologie tels que Google, Amazon, Facebook ou encore Apple sont devenus les nouveaux seigneurs féodaux des temps modernes, et contribuent à l’asservissement des citoyen·nes qui, à chaque clic, renforcent leur puissance.

En s’appuyant sur des exemples tirés de la mythologie grecque et de la pop-culture, Yanis Varoukafis lève le voile sur les dangers de cette nouvelle ère économique et invite à l’éveil des consciences.

Couverture provisoire

Parution : septembre 2025

ISBN : 979-10-209-2247-2

Prix provisoire : 10,90 euros

Points forts

Un livre visionnaire qui parait en poche.

Par Yanis Varoufakis, référence en économie et ancien ministre des Finances grec, et auteur de Conversations entre adultes (vendu à plus de 10 000 exemplaires).

« Un ouvrage qui apporte d’utiles réflexions et des débats importants. » - Mediapart

Yanis Varoufakis est économiste, homme politique et auteur de livres à succès dont Adults in the Room (LLL), un mémoire de son action en tant que ministre des Finances de la Grèce. Il est co-fondateur du mouvement populaire international DiEM25 et professeur d'économie à l'Université d'Athènes.

POINTS FORTS

VIOLAINE DE FILIPPIS-ABATE

CLASSÉES SANS SUITE

Les femmes victimes de violence face à la justice

En France, l’écrasante majorité des violences faites aux femmes reste impunie et ignorée : ce scandale doit cesser.

LE LIVRE

17 septembre 2025

11  ×  17 cm

224 pages 8,50 €

ISBN :

« Classée sans suite » : trois mots qui signifient qu’aucun procès ne se tiendra jamais. Aujourd’hui, seul 1 % des viols aboutissent à une condamnation et 80 % des plaintes des femmes pour violences dans le cadre conjugal sont classées sans suite par manque d’investigations. Le système judiciaire se montre donc incapable de garantir aux femmes, non pas seulement un procès équitable, mais un procès tout court – leur refusant la reconnaissance de leur statut de victimes et épargnant aux hommes leur statut d’agresseurs. Si la parole des femmes s’est indiscutablement libérée ces dernières années, les oreilles de

la justice sont quant à elles encore sourdes à leurs plaintes. Après un état des lieux édifiant du tunnel infernal que constitue le parcours des femmes victimes de violences, du dépôt de plainte jusqu’au classement, Violaine De Filippis-Abate propose une lecture systémique des blocages expliquant cette situation catastrophique – héritage d’une justice férocement patriarcale et d’un sexisme fermement ancré dans notre culture –, ainsi que des pistes d’amélioration à mettre en œuvre urgemment pour lutter contre la maltraitance physique, psychologique et judiciaire des femmes dans notre pays – pour qu’enfin, justice soit faite.

Violaine de Filippis-Abate est avocate, engagée pour les droits des femmes et chroniqueuse à L’Huma. Forte communauté sur les réseaux sociaux et grande capacité médiatique.

• La justice française est sourde à 8 plaintes sur 10 de femmes victimes de violence : une inégalité systémique glaçante et indigne d’un pays comme la France !

• Des scandales fracassants chaque jour, avec la libération de la parole des femmes et la médiatisation des combats : cf. les féminicides ou les scandales PPDA, Hulot & co.

• Une justice patriarcale au sens fort du mot : dont les rouages ne savent pas respecter et reconnaître les violences faites aux femmes, par manque d’habitude (jusqu’aux années 1920, les femmes n’avaient pas le droit de porter plainte) et par choix politique ?

• Une autrice avocate médiatisée (forte communauté sur les réseaux sociaux et grande capacité médiatique).

MOTS-CLEFS

• Justice ; Féminisme ; Femmes victimes de violence ; Police ; Reconnaissance ; Viol ; Violences conjugales ; Homme ; Agresseur ; Agression ; France ; Injustice ; Féminicide ; Société ; Tribunal ; Procès ; Classé sans suite

ACTUALITÉ

• Traitement médiatique des féminicides et décompte annuel : 94 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2024 en France. Au 15 avril 2025, 25 féminicides par compagnons ou ex-compagnons en France.

QUELQUES CHIFFRES

• 80 % des plaintes déposées par des femmes pour violences sont classées sans suite et 1 % des viols aboutissent à une condamnation.

• Grand format : 3 500 ex.

ÉGALEMENT

PSYCHOLOGIE

EMMANUELLE PIQUET

TE LAISSE PAS FAIRE !

Aider son enfant face au harcèlement à l’école

Le livre de référence sur le harcèlement scolaire.

LE LIVRE

Les codes de la cour de récré sont clairs :

1) Les problèmes se règlent d’abord entre enfants.

2) Celui ou celle qui déroge à cette règle en « rapportant » perd considérablement de sa « popularité ». Quand les parents, voulant bien faire, volent au secours de leur enfant, ils prennent alors le risque d’aggraver les choses.

L’AUTRICE

10 septembre 2025

11  ×  17 cm

224 pages 8,50 €

ISBN :

POINTS FORTS

• Un guide concret, intelligent et efficace pour résoudre les situations de harcèlement scolaire, non pas à la place des enfants mais avec eux.

• Un livre salué par la presse (« Enfin une méthode convaincante pour aider un enfant harcelé à l’école à se tirer d’affaire ! », L’Express) et recommandé depuis dix ans par ses lecteurs (« Vraiment très bien écrit et très précis dans ses conseils comme dans les situations prises pour les illustrer, ce livre est une perle. », « Une bouffée d’oxygène ! Il est ancré dans la réalité du quotidien de nos enfants »).

MOTS-CLEFS

Dans ce livre aussi intelligent que pragmatique, à contre-courant des idées reçues, Emmanuelle Piquet nous indique la bonne posture : ne pas se mettre entre le monde et l’enfant ou l’adolescent, ne pas le surprotéger, mais l’aider à se défendre par lui-même. Sans exagérer ni nier la violence, donnons plutôt la capacité à nos enfants de faire face.

• harcèlement scolaire ; éducation ; famille ; parents ; enfants ; psychologie ; Palo Alto

ACTUALITÉ

• Un élève sur dix est toujours victime de harcèlement scolaire chaque année. Des drames continuent d’advenir et sont très médiatisés, comme le suicide de la jeune Evaëlle, dont l’enseignante est en ce moment jugée.

• Septembre : rentrée scolaire.

• Novembre : Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.

Psychopraticienne, Emmanuelle Piquet exerce depuis 2008 à Paris et à Lyon, et forme des professionnels à la thérapie brève issue de l’École de Palo Alto. Elle est également conférencière et est l’autrice chez Payot de Faites votre 180°, Mon ado, ma bataille, Comment ne pas être un prof idéal.

QUELQUES CHIFFRES

• 32 000 ex. vendus de l’édition courante.

ÉGALEMENT

PSYCHOLOGIE

REV sur stock

EMMANUELLE PIQUET

COMMENT NE PAS ÊTRE

UN PROF IDÉAL

Situations de harcèlement, élèves en détresse, parents d’élèves envahissants ou perdus… Emmanuelle Piquet met son expertise au service des profs, souvent démunis face aux conflits qui gangrènent leur vie quotidienne.

LE LIVRE

Un prof idéal s’adapte à chacun et ne laisse aucun élève au bord du chemin. Mais il finit également le programme.

Un prof idéal est motivant et chaleureux, tout autant qu’exigeant et ferme. Un prof idéal est donc un excellent candidat au burn-out.

Dans ce livre déculpabilisant, qui dépeint avec beaucoup de justesse, d’empathie et d’humour

L’AUTRICE

les situations problématiques courantes –classes démobilisées, élèves perturbateurs, harcelés ou en échec, parents démunis ou agressifs –, Emmanuelle Piquet propose des stratégies de résolution inédites. Pour aider les enseignants à se libérer de la pression, à sortir des souffrances relationnelles et à retrouver à la fois de la souplesse et de l’oxygène.

POINTS FORTS

• Une autrice de long sellers dont les thèmes (en particulier le harcèlement scolaire) sont souvent débattus à la rentrée scolaire.

• S’intéresse ici au point de vue des enseignants.

• Intervient régulièrement dans des établissements de formation des enseignants : académies de Poitiers et de Versailles, en Suisse (hautes écoles pédagogiques de Lausanne, Béjune et Fribourg) et en Belgique. Nombreuses conférences. Enseignement (DU « Traiter les souffrances en milieu scolaires et périscolaire » à l’Université de Bourgogne et à l’Université de Liège. Les centres Chagrin Scolaire sont présents à Paris, Lyon, Mâcon, Lille et Dijon.

MOTS-CLEFS

• école ; enseignants ; pédagogie ; souffrances scolaires ; pression, burn-out ; élèves ; parents d’élèves ; école de Palo Alto ; thérapie brève

10 septembre 2025

11  ×  17 cm

256 pages 9,50 €

ISBN :

Psychopraticienne et fondatrice des centres Chagrin Scolaire, Emmanuelle Piquet intervient dans de nombreux établissements scolaires. Elle forme des professionnels aux principes et aux outils de l’École de Palo Alto, dont elle est l’une des spécialistes en Europe. Elle est notamment l’autrice chez Payot de Te laisse pas faire !, son best-seller consacré au harcèlement scolaire, mais aussi de Mon ado, ma bataille, et de Faites votre 180°.

ACTUALITÉ

• Journée mondiale des enseignant.e.s le 5 octobre.

QUELQUES CHIFFRES

• Ventes du GF : 16 000 ex.

Préface de François Jarrige

Postface de Juan Sebastian Carbonell

Traduction de Franck Fishbach

KARL MARX

SUR LES MACHINES

Avec l’essor de l’IA, une question ressurgit : les machines ont-elles été mises au point pour nous libérer ou pour nous asservir et nous contrôler encore plus ? Un texte visionnaire de Marx.

LE LIVRE

Les machines, et maintenant l’IA, sont-elles le prolongement nécessaire de la technologie ?

Ont-elles été mises au point pour libérer les travailleurs des tâches pénibles (souvent musculaires) ou pour l’asservir de plus en plus ? Au tournant des années 1850, l’introduction de la machinerie dans les usines vient bouleverser profondément le travail : l’homme, soulagé du labeur musculaire, se voit soudain soumis au rythme et aux cadences de la machine. À la même époque, Karl Marx, en pleine élaboration de son futur grand œuvre, Le Capital, rédigera ces pages désormais célèbres sur les machines et leur impact. Entre libération et asservissement, elles refondent notre rapport au travail. Une réflexion visionnaire sur ce que les machines font au travail et aux travailleurs.

L’AUTEUR

17 septembre 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

1858, le spectre d’une crise économique mondiale et la possibilité d’une nouvelle période de révolution se dessinent. Depuis Londres, Karl Marx (1818-1883) décide de rassembler les éléments de sa « critique de l’économie politique », entamée à Paris dans les années 1840 dans ses débats avec Pierre-Joseph Proudhon, pour établir les grandes lignes (Grundrisse) de sa critique du capitalisme. De ce travail naîtra, dix ans plus tard, Le Capital.

POINTS FORTS

• Après la France contre les robots de Bernanos (5 000 ex.), voici un « Marx contre les robots ».

• Aucune autre édition sur le marché aujourd’hui. De Toni Negri à André Gorz, en passant par Jacques Ellul, l’un des textes les plus lus de Karl Marx enfin accessible en français.

• Préface de François Jarrige, historien et spécialiste de la technocritique, auteur notamment de Technocritiques (La Découverte, 5 000 ex.). Postface de Juan Sebastian Carbonell, sociologue, auteur du Futur du travail (Amsterdam, 3 000 ex.)

MOTS-CLEFS

• travail ; marxisme ; technologie ; machines ; philosophie

QUELQUES CHIFFRES

• Retour en force des études sur Marx, comme en témoignent les ventes de Moins ! La décroissance est une philosophie de Kohei Saito (Seuil, 10 000 ex.).

ÉGALEMENT

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Laetitia Devaux

VIVIAN GORNICK

EMMA GOLDMAN

La révolution comme mode de vie

Une icône anarchiste par une icône féministe : Emma Goldman par Vivian Gornick, ou l’art de résister à ce qui entrave notre liberté intérieure.

LE LIVRE

C’est l’histoire d’une femme exceptionnelle qui pensait que la révolution sociale passait d’abord par la révolution de l’intime, d’une rebelle qui lutta pour le droit de rester vivant dans ses sens, de jouir de la liberté de pensée et de parole, de rejeter l’usage arbitraire du pouvoir.

Refuser, au plus profond de soi, d’accepter le monde tel qu’il est lorsqu’il semble injuste,

L’AUTRICE

c’est ce que fit Emma Goldman. Pour Vivian Gornick, il existe un tempérament qui fait que quelqu’un devient activiste, et ce tempérament, Emma le possédait. Elle nous invite ici à ressentir ce que Goldman a ressenti, à réfléchir à ce qui l’a poussée à se battre contre des conditions que ses contemporains acceptaient docilement, et à nous demander si les choses sont si différentes aujourd’hui.

POINTS FORTS

• Il n’existait pas de portrait psychologique de Goldman à part son autobiographie (Vivre ma vie).

• Gornick n’élude aucune des contradictions de cette femme hors du commun, et offre un va-et-vient stimulant entre le féminisme de l’époque et celui des années 1970 autour d’un slogan : l’intime est politique.

MOTS-CLEFS

• anarchie ; féminisme ; activisme ; politique ; liberté ; psychologie, biographie

ACTUALITÉ

Goldman à la rentrée :

• Parution chez Futuropolis d’une BD de Léa Gauthier et Hélène Aldeguer, Emma Goldman, femme et anarchiste.

• Parution simultanée chez Payot de Trois femmes en colère, l’essai de Léa Gauthier sur Emma Goldman, Voltairine de Cleyre et Lucy Parsons.

10 septembre 2025

11  ×  17 cm

224 pages 9,00 €

ISBN :

Grande figure du féminisme américain, la critique littéraire Vivian Gornick est notamment l’autrice d’Attachement féroce (Rivages, 2017), salué par une presse unanime.

ÉGALEMENT

Préface et traduction de l’anglais de Maël Renouard

ÁGNES HELLER

La beauté de l’amitié

Et si l’amitié était notre bien le plus précieux ?

LE LIVRE

Platon associe l’amour (eros) à la beauté idéale, et Aristote associe l’amitié (philia) à la vérité.

Partant du contexte antique, reprenant, défaisant et recroisant ces énoncés de Platon et d’Aristote pour soutenir que le lien le plus fort est entre la beauté et l’amitié, Ágnes

Heller développe une brève et remarquable

L’AUTRICE

17 septembre 2025

11  ×  17 cm

70 pages 7,00 €

ISBN :

POINTS FORTS

• Inédit.

• Rivages poursuit son travail de mise en lumière des travaux d’Ágnes Heller, l’une des plus importantes philosophes du xxe siècle.

méditation qui parcourt l’histoire de la philosophie jusqu’à la modernité. Cet essai consacré à l’expérience existentielle et universelle de l’amitié, témoigne de la force de la pensée philosophique d’Heller, appuyée sur une connaissance intime des grands auteurs.

ON EN PARLE

• « S’il est une intellectuelle qui a su philosopher par gros temps, c’est bien la Hongroise Ágnes Heller. » (Le Monde)

QUELQUES CHIFFRES

• L’amitié : un thème porteur, traité par les plus célèbres philosophes. En témoignent les ventes de Simone Weil, Amitié (23 500 ex.), Giorgio Agamben, L’Amitié (9 000 ex.), Aristote, L’amitié (4 000 ex.) ou Mme de Lambert, De l’amitié (3 800 ex.).

Par son expérience et sa méthode philosophique, simple, érudite et libre, Ágnes

Heller (1929-2019) est décidément une philosophe pour une Europe de notre temps, qui a lutté jusqu’à la fin de sa vie contre le délitement de la démocratie – notamment les dérives autoritaires de Viktor Orbán.

ÉGALEMENT

Éloge du bistrot parisien

Que perd-on quand nos bistrots de quartier ferment ? Une réflexion sur la perte d’identité et l’uniformisation marchande de nos lieux de vie.

LE LIVRE

Paris sans ses bistrots ne serait plus Paris. La ville change pourtant, et les bistrots aussi, quand ils ne disparaissent pas. Promeneur invétéré et attentif, l’auteur convoque ses souvenirs proches ou lointains, mais résiste aux tentations de la nostalgie.

L’AUTEUR

17 septembre 2025

11  ×  17 cm

128 pages 7,50 €

ISBN :

POINTS FORTS

• Petite ethnographie du quotidien : attablé avec Marc Augé, il décrypte pour nous les petits rituels qui font le bistrot (relation particulière à la serveuse, l’attachement à un lieu, l’importance d’un bon zinc, etc.).

• Cet essai est aussi une lettre d’amour au Paris populaire.

Il explore le théâtre du bistrot parisien et observe ses différents acteurs – garçons de café, serveuses, clients… pour tenter de cerner ce qui se joue vraiment, autour du zinc, sur les scènes actuelles de la vie quotidienne.

QUELQUES CHIFFRES

• 2 800 exemplaires vendus du GF (2015).

Marc Augé (1935-2023), ancien directeur de l’EHESS, est l’un des plus grands anthropologues contemporains. Après des travaux consacrés à l’Afrique et des ouvrages d’analyse théorique, il a consacré sa vie d’anthropologue-écrivain à l’observation de notre environnement le plus familier.

ÉGALEMENT

Séfarade

Une histoire culinaire des Juifs d’Espagne et la diaspora en 55 recettes

Hélène Jawhara Piñer

Photographies Laura Jonneskindt

À la croisée de l’histoire, de la mémoire et de la gastronomie, cet ouvrage retrace l’histoire des Juifs séfarades à travers leurs traditions culinaires.

Livre singulier, il est le fruit de plusieurs années de recherches et d’analyse de sources anciennes et originales. Des premières recettes juives mentionnées dans un livre de cuisine daté du XIIIe siècle et rédigé en Espagne, aux manuscrits de l’Inquisition espagnole, portugaise, italienne, en passant par les traités de médecine rédigés par les plus grands savants séfarades, jusqu’aux

L’autrice et la photographe

Hélène Jawhara Piñer est docteure en histoire médiévale et en histoire de l’alimentation. Chercheuse associée au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, ses recherches portent sur l’histoire culinaire médiévale de l’Espagne à travers une approche interculturelle, avec un intérêt particulier pour le patrimoine culinaire juif. Elle est l’auteure de deux ouvrages publiés chez Academic Studies Press/Cherry Orchard Books et traduits en plusieurs langues : Jews, Food and Spain, et Matzah and Flour.

En librairie le 3 septembre 2025

19,5 x 25,5 - 160 pages - Relié - 30 €

ISBN : 978-2-8126-2764-4

œuvres littéraires signées par des conversos, Hélène Jawhara Piñer a mené une étude minutieuse pendant et après son doctorat. Intimement lié à une quête personnelle et professionnelle, cet ouvrage témoigne du patrimoine juif séfarade, mettant en lumière à la fois un héritage culinaire, mais également des récits de résilience et d’adaptation. Ainsi, chaque plat est accompagné d’un encart qui replace la recette dans un contexte historique et culturel. Cheffe accomplie, Hélène Jawhara Piñer a adapté ces recettes à nos pratiques et nos palais contemporains tout en restant fidèle à la mémoire de ces cuisinières et cuisiniers du passé. En résultent 55 recettes savoureuses mises en lumière par le très beau travail photographique de Laura Jonneskindt. Un livre de cuisine passionnant et original qui rappelle que la cuisine est une éternelle histoire d’adaptation et de métissage.

Photographe et styliste culinaire depuis 10 ans, Laura Jonneskindt est une autodidacte pluridisciplinaire. Elle sculpte la lumière, modèle les assiettes, fabrique des supports multiples… Tout est prétexte à créer des univers sur mesure qui donnent vie aux recettes avec authenticité.

rayon / cuisine et gastronomie mots clés / livre pratique - cuisine - cuisine et histoire - patrimoine culinaire - histoire juive points forts

• Un ouvrage tant culinaire qu’historique et culturel.

• Un livre qui peut toucher un public très divers : passionné de cuisine, d’histoire, de culture juive, de culture espagnole...

• 55 recettes savoureuses fidèles à la mémoire de ces cuisinières et cuisiniers du passé.

• Des photographies inédites de Laura Jonneskindt.

Soupes

Almoronía

AUBERGINES ET BOULETTES DE VIANDE

L’almoronía est un plat profondément enraciné dans l’héritage culinaire des Juifs séfarades du Maroc. Le Kitāb al-tabīh contient quatre recettes intitulées būrāniyya, alburānya ou burānya. À la fin du XVIe siècle, dans la ville espagnole de Grenade, la « boronia » était reconnue et dénoncée comme étant un plat juif. De nos jours, les non-séfarades font l’almoronía (ainsi que l’appellent les Espagnols) avec des tomates, des poivrons, des oignons, des courgettes et des aubergines cuits à l’huile d’olive. Ce qui est intéressant, néanmoins, c’est que la recette du Kitāb al-tabīh pour la burānya a été conservée par les Juifs marocains, qui sont les seuls à la préparer encore aujourd’hui telle qu’elle apparaît ici, avec de la viande et des aubergines, mais sans poivrons ni tomates. Les Juifs marocains consomment ce plat avant de commencer (ou après) le jeûne de Yom Kippour. Voici une recette d’almoronía dont les ingrédients et la méthode de préparation sont quasiment restés les mêmes par rapport à l’originale.

Pour 2 personnes

Temps : 1 heure

• 2 aubergines

• 130 g de côtelettes d’agneau désossées

• 1 gros oignon haché

• 8 c. à s. d’huile d’olive

• 1 c. à c. de vinaigre

• 3 c. à c. de sel

• 1 c. à c. de poivre noir

• 30 g de coriandre fraîche hachée

• 1 c. à c. de gingembre

• 1 c. à c. de cumin

• ½ c. à c. de cannelle

• 3 filaments de safran

• 8 c. à s. d’huile neutre pour friture

• 1 c. à s. de sucre (ou de miel)

• 50 g d’amandes hachées

Pour les boulettes de viande

• 300 g d’agneau gras haché (ou bœuf)

• 30 g de coriandre fraîche hachée

• 1 c. à c. de sel

• 1 c. à c. de poivre noir

Découpez l’agneau en petits morceaux. Mettez-les dans un fait-tout avec l’huile d’olive, le sel, l’oignon haché, le poivre noir, la coriandre, le gingembre, le cumin, le safran et la cannelle.

→ Ajoutez le vinaigre et faites cuire pendant 5 minutes. Couvrez, gardez au chaud.

→ Coupez les aubergines en tranches épaisses ; faites-les bouillir dans l’eau salée pendant 4 minutes. Égouttez-les sur du papier absorbant.

→ Mettez l’huile à chauffer dans une poêle. Faites frire les tranches d’aubergine sur un côté pendant 3 minutes, saupoudrez-les de sucre, puis faites frire l’autre côté. Réservez.

→ Mélangez l’agneau gras (ou le bœuf) haché, la coriandre hachée, le sel et le poivre. Formez des petites boulettes de viande en les roulant entre vos mains puis faites-les frire pendant 3 à 4 minutes dans la poêle que vous avez utilisée pour les aubergines (ajoutez un peu d’huile au besoin). Réservez.

→ Étalez maintenant une couche d’aubergines frites sur une plaque de cuisson. Posez par-dessus une couche de petits morceaux d’agneau, puis une autre couche d’aubergine. Enfin, ajoutez les boulettes de viande saupoudrées d’amandes hachées.

→ Réchauffez pendant 10 minutes au four (200 °C) avant de servir.

La première trace d’une recette de viande séchée, intitulée sfa qadīd, se trouve dans un autre Kitāb al-tabīh, datant cette fois du Xe siècle et écrit par Ibn Sayyār al-Warrāq. C’est une recette particulièrement intéressante parce qu’elle indique que ce mets, accompagné de pain plat et de sauce fermentée ou sauce tahini, peut être offert « à ceux qui boivent du vin ». Référence faite ici aux non-musulmans et donc probablement aux Juifs, étant donné les similitudes qui existaient entre leurs régimes alimentaires ; bien que l’on ne puisse exclure la possibilité qu’elle s’applique aussi aux chrétiens d’Orient, la première théorie semble néanmoins la plus plausible, car le pain plat pourrait désigner la matza, ou pain azyme, que mangent les Juifs pour Pessah. La préparation de ce mets n’a pas échappé à l’œil de l’Inquisition. Don Gonçalo, un joaillier de la ville de Soria, au nord de l’Espagne, fut condamné

à la fin du XVe siècle parce que sa famille faisait « du bœuf séché [cecina de vaca…], et pour le préparer comme le font les Juifs, l’épouse et les filles de Gonçalo le joaillier purgeaient […] la viande. »

Les séfarades avaient la réputation d’être experts dans la préparation de la cecina , ce que soulignent de nombreuses archives des tribunaux de l’Inquisition. Cette dernière finit par interdire la fabrication de la viande séchée à cause de sa connotation juive, même si les chrétiens espagnols aussi en mangeaient et en livrèrent la recette dans leurs livres de cuisine des XVIe et XVIIe siècles.

Tourte à la viande des conversos

FERNANDES DE BAHIA

Les tourtes figuraient parmi les plats préférés des conversos. Cette recette est basée sur les minutes d’un procès de l’Inquisition datant de 1590, où il est expliqué comment la famille Fernandes, originaire de Bahia, au Brésil, fut dénoncée à cause du plat qu’elle cuisinait pour Shabbat : une viande cuite au four avec oignon, huile d’olive, graines, épices et autres ingrédients, le tout enfermé dans une pâte. L’excellent livre de cuisine A Drizzle of Honey en propose lui aussi une recette.

Pour 6 personnes

Temps : 1 heure

Pour la pâte :

• 2 œufs

• 280 g de farine

• ½ c. à c. de sel

• 75 g de beurre ramolli ou de margarine

• 1 œuf battu pour la dorure

Pour la garniture :

• 4 c. à s. d’huile d’olive

• 2 gousses d’ail hachées

• 2 oignons émincés

• 220 g de viande hachée

• 3 œufs

• 15 g de coriandre fraîche

• 2 c. à c. de cumin en poudre

• 1 c. à c. de sel

• 1 c. à c. de poivre noir

• 1 c. à s. d’origan

• 1 c. à s. de graines de sésame

Pour faire la pâte

Battez les œufs, puis ajoutez la farine et le sel.

→Ajoutez la margarine (ou le beurre ramolli). Mélangez tous les ingrédients. Pétrissez la pâte pendant 5 minutes jusqu’à ce qu’elle devienne lisse et uniforme.

→Séparez-la en 2 boules, couvrez, et laissez 30 minutes au réfrigérateur.

Pour la garniture

Versez l’huile d’olive dans une poêle, ajoutez l’ail et les oignons. Faites-les revenir 3 minutes, afin qu’ils soient dorés.

→Ajoutez la viande hachée, faites cuire 5 minutes à feu moyen-vif. Puis placez la préparation dans un grand bol pour qu’elle refroidisse.

→Dans un autre bol, battez les 3 œufs. Ajoutez le sel, le poivre noir, la coriandre fraîche et le cumin. Mélangez.

→ nsuite, ajoutez la viande hachée cuite (débarrassée de tout liquide).

→Préchauffez le four à 190 °C.

→Étalez la première boule de pâte entre deux feuilles de papier sulfurisé, afin d’obtenir une couche de 2 mm d’épaisseur. Procédez de même avec la seconde boule. Déposez le premier disque de pâte au fond d’un moule à tarte.

→ Versez la garniture, sans monter jusqu’en haut du moule. Recouvrez avec le second disque de pâte, en aplatissant les bords. Laissez au réfrigérateur pendant au moins 30 minutes.

→Dorez la tourte avec l’œuf battu, puis saupoudrez-la d’origan et de graines de sésame. Piquez le centre avec la pointe d’un couteau. Faites cuire 40 minutes.

→Laissez refroidir pendant 15 minutes avant de servir.

Salomón Machorro

1650

Salomón Machorro, de Mexico, est également connu sous le nom de León Pacheco. Les procès de l’Inquisition nous apprennent qu’il a consommé des œufs durs, du pain, du fromage et du vin, après le bain rituel, avant le début de Yom Kippour. A Drizzle of Honey propose une recette équivalente.

Pour 4 personnes

Temps : 30 minutes

• 4 huebos hammados (voir p. x)

• pain (type matza, voir p. xx)

• 220 g de fromage

(affiné ou frais)

• vin

Préparez les huebos hammados. Coupez-les en deux.

→ Faites cuire le pain, coupez-le en tranches et servez-le chaud.

→ Disposez des tranches de fromage dans un plat.

→ Versez du vin dans les verres, et dégustez.

siècle par Crescas du Caylar, médecin juif du sud de la France, il est fait mention d’un banquet donné par le roi Assuérus pour célébrer la troisième année de son

rie en forme Wde cigare. Une autre référence à ce mets provient de furent dénoncés au (rouleaux)

Neulas encanonadas

FEUILLES DE BRICK ROULÉES AUX AMANDES ET AU MIEL

Dans Le Roman d’Esther écrit au XIVe siècle par Crescas du Caylar, médecin juif du sud de la France, il est fait mention d’un banquet donné par le roi Assuérus pour célébrer la troisième année de son règne. Crescas cite un plat appelé neulas encanonadas : une pâtisserie en forme Wde cigare. Une autre référence à ce mets provient de la ville espagnole d’Almazán, où des conversos furent dénoncés au tribunal de l’Inquisition pour avoir préparé des rollillos (rouleaux) pendant la Semana Santa, dont les dates coïncident avec Pessah.

Pour 25 pièces Temps : 1 heure

• 230 g d’amandes en poudre

• 110 g de sucre

• quelques gouttes d’huile essentielle d’amande amère

• ¼ de c. à c. d’eau de fleur d’oranger

• 1 œuf

• 15 feuilles de brick (rondes)

• 340 g de miel

• 35 à 70 g de graines de sésame (grillées, de préférence)

• huile neutre (pour friture)

Dans un bol, mélangez les amandes en poudre, le sucre, l’essence d’amande amère, l’eau de fleur d’oranger et l’œuf. Mettez au frais pendant 15 minutes.

→ Coupez les feuilles de brick en deux moitiés égales avec un couteau. Prenez une moitié et placez-la de façon que le côté arrondi se trouve à gauche.

→ Chauffez l’huile à feu moyen dans une poêle.

→ Versez le miel dans une casserole, chauffez-le à feu doux (il ne doit jamais bouillir).

→ Préparez un plateau pour les rouleaux et une petite assiette remplie de graines de sésame.

→ Sortez le mélange aux amandes du réfrigérateur. Prélevez l’équivalent d’une cuillerée à soupe de pâte et roulez-la en boule. Puis donnez-lui la forme d’une saucisse (Figure 1).

→ Placez-la à un doigt du bas de la feuille et commencez à rouler celle-ci très serrée (Figure 2).

→ Repliez ensuite les deux bords de la feuille vers l’intérieur (Figure 3). Continuez à la rouler jusqu’au bout, en gardant les bords repliés à l’intérieur (Figure 4). Procédez de la même façon avec les autres moitiés de feuilles de brick jusqu’à ce que tout le mélange aux amandes ait été utilisé.

→ Faites frire les rouleaux dans l’huile pendant 3 minutes environ, en les retournant.

→ Retirez-les de l’huile un à un, et trempez-les dans le miel chaud pendant 3 minutes.

→ Sortez-les ensuite du miel pour les enrober entièrement de graines de sésame.

→ Disposez les rouleaux sur le plateau, servez.

PROVI SOIRES

• Cartes-recettes Séfarade

12 x 17 - recto/verso lot de 6 modèles différents

ISBN : 978-2-8126-2763-7

En librairie le 3 septembre 2025

REGARDS SUR LE PATRIMOINE DE PROCESSION

Collectif

Le patrimoine de procession est multiple, dans ses formes, ses matériaux, sa préciosité ou son usage – présent ou passé. Il est encore très important dans les églises, mais il peut aussi être conservé dans des mairies, par des associations ou chez des particuliers. S’il est l’objet de toutes les attentions lorsqu’il s’agit de reliques encore vénérées contenues dans des pièces d’orfèvrerie, il est parfois malmené, oublié, voire menacé de disparition.

Le renouveau des processions religieuses sort de l’ombre des objets dont on avait oublié qu’ils avaient cet usage, et cela nécessite forcément des compromis entre dévotion et conservation. Cet ouvrage s’attache à présenter la place de ce mobilier au sein des processions, sa signification, son pouvoir ou son utilité. L’analyse d’ensembles (bannières, statues en carton-pâte, objets funèbres) et des études de cas sur un objet en particulier (chasse reliquaire, rodella de cire, buste en argent du xive siècle) permettent d’embrasser la diversité des œuvres, des fonctions, des histoires et des traditions.

Seront abordés les critères de la protection au titre des monuments historiques, ainsi que les problématiques de conservation ou les solutions mises en place pour transmettre ces objets et l’histoire de ces processions aux générations futures.

UN OUVRAGE PROCESSIONNEL POUR FÊTER LES 25 ANS DE LA COLLECTION

Repères

Points forts

• La collection, suivie par Actes Sud depuis 2000, soit vingt-cinq ans, constitue une référence incontournable pour les restaurateurs et conservateurs.

• Le sujet de ce volume est l’un de ses points forts, à l’heure du renouveau des processions religieuses.

• Des textes très accessibles, axés sur la transmission de ces objets et de l’histoire de ces processions.

Mots clés

• Art religieux / conservation / restauration / rites populaires

ENQUÊTE SUR LES MÉNINES

Velázquez et le regard du roi

Jérémie Koering

Préface de Tanguy Viel

Les Ménines occupe une place tout à fait à part dans notre imaginaire artistique, qui tient sans nul doute au mystère qui lui est attaché. Mais de quoi s’agit-il ? Et ne faudrait-il pas préférer le pluriel au singulier, puisqu’à bien y regarder, des mystères, il y en a trois au moins ? D’abord un mystère objectif, lié à notre méconnaissance du fonctionnement de la peinture du xviie siècle, coupés que nous sommes des usages et des attentes entourant la conception comme la production de pareille œuvre. Ensuite, un mystère subjectif, dans la mesure où Velázquez a tout fait pour que le regardeur se sente concerné par ce qui se donne à voir en jouant sur les échanges de regards. Enfin, un mystère réflexif, le plus manifeste de tous : celui d’une toile retournée, qui garde obstinément le secret de son sujet. En suivant une trajectoire toute personnelle, l’enquête historique menée par Jérémie Koering révèle les ressorts par lesquels le peintre transforme la représentation en véritable intrigue picturale.

Jérémie Koering est professeur d’histoire de l’art moderne à l’université de Fribourg. Ses travaux portent à la fois sur l’art de la Renaissance et sur l’épistémologie de l’histoire de l’art. Il est directeur de la collection “Les Apparences” et a publié Les Iconophages (Actes Sud, 2021).

Repères

Points forts

• Ouvrage écrit dans le même esprit que L’Affaire Arnolfini de Jean-Philippe Postel (Actes Sud, 2016) : 48 500 exemplaires vendus.

• Analyse au scalpel, par l’un des plus grands historiens de l’art de la Renaissance, du chef-d’œuvre de Velázquez Les Ménines.

• Un texte court, très accessible, qui se déroule comme une enquête où l’on tire chaque fil de ce tableau mystérieux.

Mots clés

• Renaissance / peinture / chef-d’œuvre / Velázquez / Espagne

LES MÉNINES À LA LOUPE

PRÉFACE, par Tanguy Viel 9

I. À première vue ................................................ 11

II. Traces ................................................................ 21

III. Un tableau peut en cacher un autre 27

IV. Le flou en ce miroir 37

V. Question de perspective ................................. 45

VI. Fiction 54

VII. Une juste place 64

VIII. De l’art de servir .............................................. 80

IX. Une occasion royale ........................................ 88

X. L’art de la pointe 101

XI. Philippus invenit… 106

XII. Velazquius pingebat .......................................... 110

XIII. Puissance et acte 115

XIV. Le temps retrouvé 121

XV. Un regard ......................................................... 129

Annexe 135 Notes 139

Liste des illustrations .................................................... 155

Bibliographie................................................................ 159

Remerciements 177

demoiselles d’honneur, la reine par l’aposentador José Nieto, et les deux nains Mari Bárbola et Nicolasito sont les figures mêmes, à cette époque, d’une vie dédiée à l’entretien des princes. L’idée est si présente que l’œuvre aurait tout aussi bien pu s’appeler

Les Serviteurs ou, comme l’a suggéré Foucault dans son fameux essai, Les Suivantes. Pour insister sur ce thème, Velázquez a d’ailleurs imaginé toute une série de variations permettant de décliner les qualités attendues du bon serviteur. Doña María Agustina de Sarmiento, située à la droite de Marguerite, s’agenouille et tend à l’infante un plateau sur lequel est placé un petit pot. Ce geste, véritable lieu commun du service, est réalisé avec soin et empressement. Comme l’indique

“commun” ; elle se saisit du récipient sans y prêter davantage attention. Par le télescopage de ces deux attitudes, l’une inquiète, l’autre insouciante, Velázquez naturalise, pour ainsi dire, le rapport de maître à serviteur.

Cette relation de domination donne le ton et teinte les attitudes voisines de cette même couleur. Isabel de Velasco, placée à la gauche de l’infante, se rapproche elle aussi de sa maîtresse pour être au plus près de ses attentes et mieux la servir. Mais prenant conscience de l’entrée du roi – et peut-être aussi celle de la reine –, elle suspend son mouvement pour porter son regard vers celui qui, selon l’étiquette, a la précellence sur tout autre membre de la cour et impose de ce fait d’être servi en premier. La position

ambivalente de son corps – se penche-t-elle vers l’infante ou esquisse-t-elle une révérence ? – ramène l’art de servir à la hiérarchie de cour. La transformation d’une action – servir la princesse – en une autre – se soumettre à l’autorité du couple royal –traduit cette connaissance des règles et son respect par l’usage d’un bon jugement. Diligence et raison, comme les sigles du bien servir.

En marge de ces deux premières qualités du bon serviteur, une troisième apparaît à l’arrière-plan du tableau : la patience. Au mitan d’une volée de marches dont on ne sait s’il ne parviendra jamais à en achever l’ascension, José Nieto soulève le rideau qui sépare les deux pièces pour annoncer, comme le veut son rôle de sumiller de cortina2, le futur passage de la reine. Il officie discrètement, patiemment, au seuil de deux espaces, dans le temps suspendu d’une décision qui ne lui appartient pas, dépendant qu’il est des allées et venues de sa maîtresse, la reine. Lui aussi, par cette stase, murmure le souci de servir – un souci qui se cristallise dans une forme de vigilance – en même temps qu’il désigne subrepticement son alter ego peintre, Diego Velázquez, en faisant du dévoilement un équivalent de l’art de peindre3.

Mais ce n’est pas tout. Au-delà de ce concert de présences, de gestes et d’attitudes, les objets mêmes réverbéreraient à leur tour cette thématique du

offert à la princesse évoqueraient tous l’inféodation d’une partie du monde, des êtres et des choses, au Royaume d’Espagne5. Dans un essai sur Les Ménines attirant l’attention sur ces différents détails, Byron E. Hamann a en effet avancé l’idée que l’argent employé pour confectionner le plateau proviendrait en toute probabilité des mines exploitées en Amérique du Sud, dans la région andine de Potosí – cette ville désignant par métonymie l’argent dans les poésies espagnoles du xviie siècle, notamment dans El Parnasso español de Francisco de Quevedo (1648) –, que le pigment cramoisi utilisé pour teinter le rideau de porte (cortina de puerta) serait vraisemblablement extrait de cochenilles (dactylopius coccus) élevées au Mexique et, enfin, que la céramique lustrée rouge connue sous le nom de “búcaro” aurait certainement été produite à Guadalajara par des artisans amérindiens. Ces objets, en apparence muets, signaleraient en réalité l’emprise coloniale de la monarchie espagnole sur le Nouveau Monde. L’hypothèse est osée et elle n’a pas manqué de susciter des critiques. Notamment parce que les matériaux utiles à leur production pourraient tout aussi bien venir de la vieille Europe selon Felipe Pereda6. Mais pour la question qui nous occupe, il importe peu de trancher. Quelle que soit leur provenance, leur simple présence fait écho à l’asservissement d’une frange de la population – allant des mineurs jusqu’aux artisans – œuvrant

Visuel provisoire - Diffusion

les apparences

LES PIERRES ET LE RÊVE

Regard sur la peinture religieuse de la Renaissance italienne

Cyril Gerbron

Avant-propos de Jérémie Koering

Ce livre s’offre comme un guide pour tous ceux qui voudraient saisir les enjeux théologiques et les ressorts poétiques de la peinture religieuse de la Renaissance italienne, soit une peinture qui échappe à l’immédiate compréhension de notre œil moderne. Si ce livre peut tenir ce rôle, c’est qu’il est animé par la volonté de transmettre la connaissance d’une Renaissance bien différente de celle que nous a léguée la tradition classique ou idéaliste : une Renaissance chrétienne encore largement traversée par les questions théologiques touchant aux mystères de l’Incarnation, de la Résurrection ou du Salut.

Les neuf enquêtes réunies portent donc sur l’art religieux et forment un ensemble d’une remarquable cohérence par leurs correspondances thématiques. Les œuvres de Piero della Francesca, Fra Filippo Lippi, Fra Angelico, Battista Franco, Fra Carnevale, Vecchietta, Callisto Piazza, Luca Signorelli ou Bronzino sur lesquelles se porte le regard curieux de Cyril Gerbron sont par ailleurs considérées comme des opérateurs formels, et donc appréhendées au niveau de leur apparence.

En ce sens, ce livre est pleinement un livre d’histoire de l’art, c’est-à-dire un livre qui s’efforce de saisir la genèse, les caractéristiques plastiques et les effets des inventions formelles.

L’ouvrage est précédé d’un avant-propos de Jérémie Koering situant l’ensemble des essais dans l’œuvre d’un historien de l’art trop tôt disparu et, plus généralement, dans le champ de l’histoire de l’art actuelle.

Cyril Gerbron (1983-2019) a été pensionnaire de la Villa Médicis et de la Villa I Tatti. Il a publié un livre particulièrement remarqué sur la peinture de Fra Angelico, Fra Angelico, liturgie et mémoire (Brepols, 2016) et a codirigé plusieurs ouvrages sur l’art de la Renaissance.

POUR SAISIR LA PEINTURE RELIGIEUSE DE LA RENAISSANCE ITALIENNE

Repères

Points forts

• Un nouveau titre de la collection “Les Apparences”, primée à de très nombreuses reprises pour la qualité incontestable de ses ouvrages sur la Renaissance.

• Un guide destiné à comprendre les enjeux de la peinture religieuse de la Renaissance italienne.

Événement

• Cet ouvrage a obtenu le soutien du cnl (projet remarqué), qui a indiqué combien il “venait combler un manque sur le sujet et offrait maintes réflexions originales”.

Mots clés

• Renaissance / peinture / théologie / histoire de l’art

Jacobello del Fiore, Songe de sainte Lucie, vers 1420, Fermo, Pinacoteca civica.

Filippo Lippi, Cycle marial et christologique de l’abside, 1467-1469, Spoleto, Duomo.

Filippo Lippi, Adoration de l’Enfant, Spoleto, Duomo, 1467-69.

Lorenzo Monaco, Adoration des Mages, vers 1422, Florence, galerie des Offices.

Bronzino, Lamentation sur le corps du Christ, 1541 et 1545, Besançon, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie.

L’ART DU MARIONNETTISTE

Pratiques de transmission

Laurette Burgholzer et Lucie Doublet

Longtemps perçue comme un art mineur, le théâtre de marionnettes s’affirme aujourd’hui comme une discipline à part entière, conjuguant tradition et innovation, où manipulation, dramaturgie, matière et technologie se rencontrent pour réinventer le spectacle vivant. Objet animé, outil de transgression, vecteur d’émotion : qu’est-ce qu’une marionnette ?

Du théâtre d’ombres aux cyber-marionnettes, des figures traditionnelles aux créations contemporaines, ce livre en explore la diversité foisonnante.

Dans ce livre, Laurette Burgholzer et Lucie Doublet nous invitent également à explorer, pour la première fois, les fondamentaux de la formation du marionnettiste, après avoir suivi l’enseignement de nombreux artistes pédagogues et analysé leurs méthodes de transmission. Car pour donner vie à une marionnette, il faut maîtriser bien plus qu’une technique : il faut savoir jouer et se mettre en retrait, maîtriser les corps et les espaces, les grammaires de manipulation, le jeu scénique, comprendre la dramaturgie, mais aussi être capable de fabriquer ses propres marionnettes. C’est une discipline complète, à la croisée des arts de la scène et des arts plastiques. Les autrices nous offrent ainsi un regard inédit sur un art en perpétuelle transformation.

Chercheuse en arts du spectacle et plasticienne, Laurette Burgholzer enseigne à l’université et au sein de formations artistiques, entre Paris et Stuttgart.

Docteure en études théâtrales, ses recherches portent sur les pratiques de transmission, les théâtres de la marionnette et du masque, et sur les transferts entre arts plastiques et scéniques.

Lucie Doublet codirige le Théâtre aux Mains Nues à Paris, avec Pierre Blaise, depuis 2020. Docteure en philosophie, elle a enseigné pendant dix ans au lycée et à l’université. Elle est aussi autrice de textes littéraires et scientifiques, dont Emmanuel Levinas et l’héritage de Karl Marx. Sublime matérialisme (Otrante, 2021) et L’Émergence d’une île (Les Cahiers de l’Égaré, 2015).

Laurette Burgholzer et Lucie Doublet résident à Paris.

L’ART DE LA MARIONNETTE, ENTRE HÉRITAGE ET MODERNITÉ

Repères

Points forts

• Première monographie consacrée aux pratiques de transmission dans les arts de la marionnette.

• Le livre appréhende les dessous d’un art qui fascine et qui reste encore largement méconnu : comment les marionnettes prennent-elles vie ?

• Le livre s’inscrit dans une dynamique de reconnaissance institutionnelle et artistique des arts de la marionnette, portée par des festivals, des formations spécialisées et des créations innovantes.

• Un outil de référence pour les étudiants, artistes et passionnés souhaitant mieux comprendre les enjeux de cet art.

• Livre publié avec le soutien de la dgca.

Événement

• Festival mondial des théâtres de marionnettes à Charleville-Mézières du 19 au 28 septembre 2025.

Mots clés

• Marionnettiste / transmission / monographie / beau livre / marionnette / théâtre de marionnettes / formation

Toc, toc, qui y a-t-il dans les bois ? Méfie-toi : les apparences sont souvent trompeuses…

Toc, toc dans les bois !

EN LIBRAIRIE

EN SEPTEMBRE 2025

PPV : 11,90 €

EAN : 9782330208363

30 pages • 15 x 16 cm

Album tout-carton

Dès 12 mois

Forêt

Animaux

Tout-carton

« Tu es si grand.

Tu es si lent.

Tu es plus petite que moi. Méfie-toi. »

Les contraires s’attirent et s’opposent… Identifiez, sur chaque double-page bicolore, les silhouettes de deux espèces animales qui se font face. L’escargot paraît minuscule comparé à l’ours gigantesque, le hérisson inoffensif accolé au champignon vénéneux ; certains animaux chassent, d’autres s’échappent… Par un ingénieux système de courbes et de contrastes, cet album au graphisme épuré propose d’explorer diverses caractéristiques du monde animal, en faisant interagir et dialoguer des duos d’espèces aussi variés qu’inattendus.

Une perspective originale pour découvrir les habitants de la forêt et leurs singularités.

Joanna Rzezak est née à Varsovie. Elle y étudie les Beaux-Arts avant de s’envoler pour Paris, où elle travaille toujours. Multidisciplinaire, elle exerce la peinture, l’illustration ou encore le design graphique, jonglant entre les techniques et les domaines. Elle collabore avec des architectes, des designers, mais aussi des éditeurs français et étrangers (Dwie Siostry, Nasza Księgarnia, Muza). Elle a publié six livres jeunesse en tant qu’autrice, dont J’ai soif ! et Les Maisons des animaux (La Martinière Jeunesse) ou encore Mille et un oiseaux (Actes Sud Jeunesse), ainsi qu’une dizaine d’albums en tant qu’illustratrice.

Points forts

Un petit album tout-carton aux coins ronds, dans la lancée du Coq polyglotte et de l’Ahhbécédaire

Les illustrations bicolores, imprimées en tons directs, de Joanna Rzezak, forment des silhouettes d’animaux et de végétaux à identifier.

Une façon amusante et astucieuse de retrouver ou de découvrir les espèces qui peuplent nos forêts.

Des dialogues sonnant comme des petites comptines.

Pour nous contacter : 01 45 87 99 15 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

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Un tout-carton avec un défilé cocasse de légumes, vêtus de sous-vêtements en tous genres !

Les Légumes en culottes

« Je porte des culottes !

Tu portes des culottes !

On porte tous des culottes !

Des caleçons ! Des boxers ! Des slips ! Des sous-vêtements ! »

NOUVELLE ÉDITION EN SEPTEMBRE 2025

PPV : 10,90 €

EAN : 9782330208370

34 pages • 15 x 16 cm

Album tout-carton

Dès 2 ans

Humour

Légumes

Culottes

Avec inventivité, un grand talent et une bonne dose d’humour, l’Américain Jared Chapman met en scène un défilé aussi adorable que fantaisiste ! Tour à tour, ses légumes se présentent au lecteur, uniquement vêtus de sous-vêtements plus extravagants les uns que les autres : un brocoli en slip rouge nous présente un radis, noyé dans une culotte jaune trop grande pour lui ; un oignon à l’air sérieux et à la culotte impeccablement blanche partage – malgré lui ? – une double avec un navet fier d’afficher des dessous froufrouteux en fourrure…

Un album décalé pour les tout petits lecteurs qui très vite ne voudront plus être des bébés en couches !

Jared Chapman est un auteur, illustrateur et réalisateur américain né en Louisiane. Il a grandi et il vit actuellement au Texas. Il travaille pour de nombreux clients tels Walt Disney Televisions Animation, Nike ou The Hollywood Reporter. Les Légumes en culottes, paru en 2015 dans sa version originale, a été son premier livre en tant qu’auteur-illustrateur, devenu par la suite une série à succès en duo avec Fruits in Suits (2017). Il a également illustré divers livres jeunesse et séries d’albums tels que Worldplay (2017), Didi Dodo : Future Spy (2019 – 2020), Crab & Snail (2022 – 2023), ou encore Monty and the Mushrooms (2025).

Points forts

Des illustrations colorées et pop qui rendront attachants les légumes que vous détestez le plus !

Un nouveau format tout-carton, dans la lancée du Coq Polyglotte et de l’Ahhbécédaire

Une première approche du système d’opposition avec des paires de culottes contrastées (grandes & petites, sales & propres, vieilles & neuves…).

Un album plein d’humour et de malice pour devenir grand en culotte !

Pour nous contacter : 01 45 87 99 15 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

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Un livre cache-cache avec des flaps et des animaux de la forêt pour se coucher avec entrain !

Bonne nuit Hibou

DwellStudio

EN LIBRAIRIE

EN SEPTEMBRE 2025

PPV : 11,50 €

EAN : 9782358510721

10 pages • 5 flaps • 18,5 x 18,5 cm

Album tout-carton relié

Dès 2 ans

Coucher

Nature

Flaps

« Hou ! Hou ! Qui s’endort derrière l’arbre ?

Bonne nuit, ÉLAN. »

« Hou ! Hou ! Qui dormira dans la forêt ?

Bonne nuit, OURS.

Bonne nuit, CERF. »

Bonne nuit Hibou est un livre-objet à plusieurs niveaux : les images des doublepages permettent de découvrir les paysages (la forêt, l’étang, la mare...).

Les animaux à qui l’on souhaite bonne nuit sont, eux, cachés derrière de grands flaps solides, recouverts de vernis, en forme d’arbres, de roseaux ou de feuilles, qui couvrent presque toute la page de droite. Ces flaps se soulèvent et permettent de jouer à cache-cache avec les habitants de la forêt. Le lecteur est ainsi invité à découvrir et à déplier de petits décors, favorisant l’interaction entre parent et enfant et le début d’histoires à inventer. Une surprise l’attend même en dernière page, à la fin du récit (et de la nuit) : c’est au tour de Hibou d’aller se coucher !

Le texte court et rythmé, qui joue sur la répétition, aidera les tout-petits à se familiariser avec ce moment de la journée.

Ce livre plein de surprises, dessiné par le fameux Dwell Studio, forme un attendrissant duo avec Bonjour Toucan !

Le DwellStudio est un studio américano-canadien créé en 1999 et installé aujourd’hui aux États-Unis, qui réalise toutes sortes de créations : du mobilier, des objets, une ligne de vêtements... hélium a publié en France leur collection de livres pour les toutpetits, combinant lecture ludique et invention graphique à travers des imagiers cartonnés, des livres à flaps ou encore à toucher. Citons notamment, avec Bonjour Toucan et Bonne nuit Hibou, Compte avec moi (2011), ou encore la série de Touche-touche, avec par exemple Touche-touche La voiture (2013).

Points forts

Un livre captivant et ludique qui rend plaisant le moment du coucher.

Un texte simple, des formes graphiques, des couleurs vives, des vernis sélectifs et des flaps bien solides qui séduiront les tout-petits.

Le design élégant et emblématique du DwellStudio.

La première édition de ce livre s’est vendue à 12 000 exemplaires, indisponible depuis 2020.

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram

Un livre cache-cache, avec des flaps et des animaux exotiques, pour se réveiller dans la bonne humeur !

Bonjour Toucan

DwellStudio

EN LIBRAIRIE

EN SEPTEMBRE 2025

PPV : 11,50 €

EAN : 9782358510714

10 pages + 5 flaps • 18,5 x 18,5 cm

Album tout-carton relié

Dès 2 ans

Réveil

Nature

Flaps

« Crii ! Crii ! Qui se réveille, la tête à l'envers dans l’arbre ?

Bonjour, PARESSEUX. »

« Crii ! Crii ! Qui se réveille, gigotant dans les branchages ?

Bonjour, SINGES.

Bonjour, GRENOUILLES. »

Chaque matin, Toucan part à la rencontre des animaux de la forêt, qui commencent doucement à se réveiller...

Camouflés sous l’épais feuillage d’un arbre ou le vert éclatant d'une plante tropicale, ce sont tour à tour le paresseux, le caméléon, les singes et les grenouilles que le lecteur est invité à découvrir, au moyen de flaps ingénieux qui se soulèvent page après page. Le livre se présente ainsi comme un objet ludique et interactif mettant en scène des paysages colorés et des personnages touchants, tirés de leur sommeil par un soleil radieux... Avec, à la clé, en toute dernière page, une merveilleuse surprise : c’est au tour des bébés toucans de se réveiller !

Le texte, court et rythmé, aidera les petits à se familiariser avec ces moments privilégiés. Quoi de mieux pour bien commencer la journée ?

Ce livre aux multiples surprises forme un charmant duo avec Bonne nuit, Hibou !

Le DwellStudio est un studio américano-canadien créé en 1999 et installé aujourd’hui aux États-Unis, qui réalise toutes sortes de créations : du mobilier, des objets, une ligne de vêtements... hélium a publié en France leur collection de livres pour les toutpetits, combinant lecture ludique et invention graphique à travers des imagiers cartonnés, des livres à flaps ou encore à toucher. Citons notamment, avec Bonjour Toucan et Bonne nuit Hibou, Compte avec moi (2011), ou encore la série de Touche-touche, avec par exemple Touche-touche la voiture (2013).

Points forts

Un livre captivant et ludique qui rend joyeux le réveil des petits. Un texte simple, des formes graphiques, des couleurs vives, des vernis sélectifs, et des flaps bien solides qui séduiront les tout-petits. Le design élégant et emblématique du DwellStudio.

La première édition de ce livre s’est vendue à 12 000 exemplaires, indisponible depuis 2020.

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

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Catalogue bébés hélium

CATALOGUE BÉBÉS

Le catalogue bébés hélium !

dès 3 ans

Septembre 2025 ‣

1er office

‣ Album dès 3 ans

‣ 32 pages

Chapristi, les cent chatons de papa chat sont partis dans la nuit !

Pourra-t-il les rattraper ? Le nouvel album MIGNONNISSIME de Peggy Nille !

Papa chat cherche ses cent chats

• Peggy Nille

Madame et monsieur chat sont fous amoureux l’un de l’autre alors ils décident d’avoir des bébés.

Un ou deux et ils seront comblés ! Mais madame chat accouche de cent petits. Il en faut de l’organisation pour s’en occuper. Une nuit, quand les chatons intrépides décident de poursuivre une souris, les voilà qui s’aventurent hors de la forêt, alors que ça leur est formellement prohibé. Pour ne pas inquiéter sa dulcinée, papa chat part seul à leur poursuite. Réussira-t-il à tous les retrouver avant le réveil de maman chat ?

1‣ Un album hyper mignon et bourré d’humour : coup de cœur assuré !

2‣ Peggy Nille se renouvelle sans cesse et sait surprendre ses lecteurs. Ici, elle s’essaye brillamment au genre de la BD.

3‣ Et toujours avec un cherche et trouve pour prolonger le plaisir de lecture tout en s’amusant, parfait pour développer la concentration des petits !

‣ Peggy Nille : Artiste touche-à-tout, infatigable travailleuse qui adore l’exubérance et la profusion, Peggy Nille crée désormais ses propres livres, textes et images. Elle vit près de Marseille. ‣ Thématiques  : cherche et trouve ; livre-jeu ; humour ; nature ; chat ; aventure. • Album

‣ format : 23 x 31 cm

‣ relié

‣ 17 euros environ

• Album dès 3 ans

NOUVELLE ÉDITION

GRAND FORMAT COLLECTOR

de cet album devenu un classique – près de 130 000 exemplaires vendus ce jour – et désormais raconté aux enfants des écoles maternelles pour les initier à l’écologie.

La Légende du colibri

• Denis Kormann, en coédition avec Colibris

1‣ L’édition collector d’un album emblématique (grand format, wibalin, gau rage…) à prix cadeau !

2‣ Une légende amérindienne qui a inspiré le mouvement Colibris lancé par Pierre Rabhi en 2007 et qui œuvre depuis pour une société écologique et solidaire : parce que nous pouvons tous faire notre part.

3‣ Des illustrations gaies et un message universel, simple, que l’on raconte aujourd’hui largement dans les écoles maternelles.

Septembre 2025 ‣ 1er office

‣ Album dès 3 ans

‣ 40 pages

‣ format : 24 x 29,5 cm

‣ relié

‣ 14,50 euros

U n jour, il y eut un immense incendie dans la forêt. Les animaux terrifiés assistaient impuissants au désastre. Tous, sauf le petit Colibri qui s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. “Je fais ma part” répétait-il aux autres animaux incrédules. Une légende amérindienne qui invite chacun à prendre sa part dans la défense de la planète.

‣ Denis Kormann :

vit à Vullierens près de Lausanne, en Suisse. Graphiste de formation et illustrateur de cœur, il travaille sur des livres adultes et jeunesse.

‣ Thématiques  : nature ; écologie ; développement durable ; légende ; colibri ; animaux.

N otre histoire commence dans l’immense forêt d’Amazonie, quelque part au détour d’un fleuve. Dans cette nature sauvage vit une foule d’animaux. Insectes, mammifères, oiseaux y rivalisent de formes et de couleurs.

C onfortablement installé sur une grosse branche, Jaguar observe.

Avec Anaconda, l’énorme serpent, c’est le maître des lieux.

À l’aise au sol comme dans les branches, il est respecté de tous pour son habileté et son courage. Autour de lui s’activent ses compagnons de la forêt. Tamanoir cherche des fourmis pour son repas de midi alors que le joyeux Coati croise

Tatou le solitaire, cuirassé comme un chevalier.

E n haut dans les branches, entre lianes et feuillage, les oiseaux Toucan et Ara discutent, pendant que Capucin fait le singe et réveille Paresseux de sa longue sieste.

• Album dès 4 ans

Septembre 2025‣

1er office

‣ Album dès 4 ans

‣ 48 pages

‣ format : 22 x 28 cm

‣ relié

‣ 15 euros environ

Le trépidant voyage d’un jeune bélier en quête de liberté que sublime le trait d’Amandine Laprun et son amour pour la nature.

1‣ La quête de soi et le sentiment d’appartenance : deux thèmes centraux pour les enfants en plein développement.

2‣ Loin du héros modèle, Mitou e suscite l’empathie et l’on s’y identifie aisément.

3‣ Le talent de conteuse d’Amandine Laprun qui s’exprime à travers ses illustrations et sa plume pleines de charme.

Mitoufle et les mouflons d’Orient

• Amandine Laprun

Mitou e vit dans la plus grande tranquillité. Mais malgré la sécurité assurée par sa condition de mouton domestique, il n’attend qu’une chose : quitter cette vie ennuyeuse pour rejoindre les mou ons d’Orient, LE dernier troupeau de moutons sauvages.

Le jour où il décide de fuir sa bergerie son optimisme est mis à rude épreuve : le monde n’est pas à la hauteur de ses espérances et Mitou e est rejeté par les mouons si durement recherchés. Esseulé et errant, le jeune bélier ne se sent nulle part à sa place, jusqu’à ce qu’il fasse la rencontre d’un chien de berger partagé lui aussi entre deux mondes et avec qui il se lie d’amitié.

‣ Amandine Laprun :

a étudié aux Arts décoratifs de Strasbourg et à l’École Duperré. Pour Actes Sud jeunesse elle est notamment l’autrice de l’album “grandeur nature” Juste un fraisier (prix Sorcières 2021) et du long seller Arbre. Elle vit à Strasbourg.

‣Thématiques  : animaux ; aventure ; amitié ; liberté.

Laïla Koubaa, Bart Koubaa et Charlotte Severeyns LA MAÎTRESSE MÉRITE UNE STATUE

Couverture provisoire

Traduit du néerlandais par Mireille Cohendy

Couverture et intérieur couleur

32 pages / 229 x 330 mm 16 euros ttc

ISBN 978-2-38669-042-6

À partir de 3 ans

Dans une jolie clairière, sur un arbre, entre deux branches solides, se trouve une école où les élèves adorent se rendre. Chaque matin, petits blaireaux, écureuils, souris, hérissons et même grenouilles accourent, car ils ont la chance d’avoir une maîtresse formidable : une hase aux très longues oreilles. Dans sa classe, tout le monde est le bienvenu : les petits, les grands, et même les hurluberlus ! Et si certains trouvent que cette maîtresse est un peu étrange, elle est surtout passionnante : elle a plus d’un tour dans son sac pour apprendre à ses élèves de nouvelles choses (notamment la recette des spaghetti à la tomate !) et a toujours des histoires incroyables à raconter. Bref, cette maîtresse, elle est extraordinaire. Mais comment le lui dire ?

À trois, les auteurs et l’illustratrice de ce livre ont imaginé un petit univers doux et amusant, qui devrait rassurer les plus petits à l’heure où la rentrée des classes a sonné. À travers une histoire qui ressemble à une longue comptine tout en vers, admirablement traduite en français, le trio belge rappelle que l’école est aussi le lieu où se forgent de merveilleux souvenirs, mais aussi une soif d’apprendre qui pourrait bien ne jamais se tarir…

LES AUTEURS

Laïla Koubaa est une autrice jeunesse et de bande dessinée, qui vit aujourd’hui à Gand avec ses deux enfants et son mari Bart Koubaa. Elle est titulaire d’une maîtrise en langues et civilisations orientales et aide les jeunes ayant des besoins particuliers dans différentes écoles. Elle a notamment composé le texte de l’album Aziz, le jasmin et l’oiseau (Rue du Monde) et Plus profond que l’océan, souvenirs d’un émigré (Steinkis).

Bart Koubaa est un romancier et photographe belge. Il est également chanteur et s’est d’abord fait connaître dans les années 1980 pour ses chansons, interprétées avec son groupe de rock Ze Noiz. Il est l’auteur d’une dizaine de romans, mais aussi d’un recueil de poésie et d’un autre de nouvelles.

L’ILLUSTRATRICE

Charlotte Severeyns est une illustratrice et graphiste belge formée à l’école d’art anversoise Sint Lucas. Ses illustrations poétiques sont souvent empreintes d’une atmosphère sombre et sensible. En France, elle a déjà publié La Cabane de Nils (Versant Sud).

• Un album qui arrive à point nommé pour la rentrée des classes !

• Une histoire qui devrait réconcilier petits et grands avec l’école et ses apprentissages.

• Un livre aux illustrations magnifiques, aux tons mordorés qui annoncent l’arrivée de l’automne.

Jeunesse / 3 septembre 2025

LA MAÎTRESSE MÉRITE UNE STATUE

E n daar komt uit het niets, slalommend op de fiets, onze juf de schoolpoort binnen. Een hoofd vol weetjes, cijfers, zinnen, boekentas stampvol en ook een trommel en een wereldbol.

Jeunesse / 3 septembre 2025

Laïla Koubaa, Bart Koubaa et Charlotte Severeyns

LA MAÎTRESSE MÉRITE UNE STATUE

E en vliegende start, we zijn weer vertrokken. Juf rikketikt hard met haar trommelstokken: ‘Kom binnen,’ zegt ze tegen iedereen, ‘ga zitten, noord en zuid en buitenbeen. Wees welkom, oost en west en al de rest. Voel je thuis, niemand wordt hier weggepest.’

Jeunesse / 3 septembre 2025

et Charlotte Severeyns

LA MAÎTRESSE MÉRITE UNE STATUE

‘Spiegeltje, spiegeltje aan de wand,’ juf houdt een spiegel bij de hand. ‘Kijk naar jezelf en duik in je hoofd. Leer wie je bent, wat je wil en gelooft.’

Ze schudt vragen uit haar mouw, onze allerliefste juffrouw.

Jeunesse / 3 septembre 2025

Joung-Mi Yoon

UNE MAISON PARFAITE (titre provisoire)

Couverture provisoire

Traduit du coréen par Clémentine Picq

Couverture et intérieur couleur

68 pages / 215 x 215 mm

16 euros ttc

ISBN 978-2-38669-041-9

À partir de 3 ans

Buzz est un petit moineau aussi rapide que l’éclair : grâce à sa vélocité et à ses yeux de lynx, il peut arriver n’importe où le premier, et donc être sûr de toujours bien manger. Mais un jour, il se retrouve à devoir abandonner son nid douillet et à trouver une nouvelle maison. Sauf que sa quête va s’avérer plus ardue que prévu : pour rejoindre les habitants du quartier qu’il a en vue, il va devoir passer des tests… auxquels il échoue à cause de ses ailes, qui sont deux centimètres trop petites. Quelle règle stupide ! Buzz va alors redoubler d’inventivité pour se faire accepter… Mais c’est finalement grâce à l’aide de ses amis qu’il trouvera la solution à ses problèmes.

À mi-chemin entre l’album et la première bande dessinée, ce livre aux illustrations réjouissantes offrira aux petits et aux grands une jolie fable sur la résilience, le courage et l’entraide. Entre de magnifiques illustrations pleines pages se glissent ainsi des strips aussi drôles qu’efficaces, qui racontent le parcours d’un personnage attachant, dont l’histoire devrait encourager chacune et chacun à trouver sa propre voie.

L’AUTRICE

Joung-mi Yoon a étudié la mode et le design à l’université, avant de se passionner pour l’illustration de livres pour enfants. En France, elle a déjà publié L’Île de Grand-Père (éditions Élan vert).

• Après le succès du Tigre et le Pissenlit, les éditions Cambourakis proposent à ses petits lecteurs un nouveau titre coréen, à la frontière entre l’album et la première bande dessinée.

• Une fable amusante sur le pouvoir de la résilience et de l’entraide.

• Un petit moineau très attachant, auquel devrait facilement s’identifier petits et grands.

Joung-Mi Yoon

UNE MAISON PARFAITE

(titre provisoire)

Joung-Mi Yoon

MAISON

PARFAITE (titre provisoire)

Jeunesse / 3 septembre 2025

Joung-Mi Yoon

UNE MAISON PARFAITE

(titre provisoire)

Jeunesse / 3 septembre 2025

Mariko Miyata-jancey et Skinkeape MIEKO DANSE

Couverture provisoire

Traduit du norvégien par Catherine Renaud

Couverture et intérieur couleur

48 pages / 205 x 285 mm 15 euros ttc

ISBN 978-2-38669-056-3 À partir de 3 ans

Mieko a hâte : c’est la rentrée et qui dit rentrée, dit reprise des cours de danse. Sauf que la danse vient aussi pour Mieko avec son lot de contraintes. D’abord, elle doit s’attacher les cheveux – et donc les démêler ! – et aussi revêtir un justaucorps qui la serre. Cette année, Mieko a donc décidé de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Ses cheveux, elle va les couper court, si court qu’elle n’aura même plus besoin de chouchou, et elle se choisit une nouvelle tenue, plus appropriée aux sauts qu’elle sait si bien faire. Sauf qu’au premier cours de l’année, on dirait que le nouveau prof de danse la prend pour un garçon… Heureusement, elle fait aussi la rencontre d’une nouvelle

élève, la ravissante Sofia. Quand Sofia lui sourit, le coeur de Mieko cogne plus fort dans sa poitrine… Avec une grande justesse, cet album donne voix aux petites et grandes émotions qui peuvent traverser les enfants alors qu’ils grandissent, et illustrent avec subtilité l’expérience de la différence. Quant à ces illustrations hautes en couleur, elles donnent à voir l’harmonie qui peut se dessiner entre des personnes aux styles et aux personnalités différents, que ce soit au sein d’une famille ou même d’une troupe de danse !

L’AUTRICE

Mariko Miyata-Jancey est danseuse, chorégraphe, mais également enseignante. Mieko danse est son tout premier livre publié.

L’ILLUSTRATRICE

Skinkeape, aka Marianne Gretteberg Engedal, est une illustratrice pour la presse et la jeunesse. Après des études à l’académie d’art et de design de Bergen, elle a commencé à travailler en freelance depuis Oslo et est devenue, au fil des années, une des illustratrices les plus en vogue de la scène artistique norvégienne.

• Un premier album pour aborder en douceur avec les petits lecteurs la question du genre et de la différence.

• Des illustrations chatoyantes et débordantes d’énergie, à l’image des petits personnages qu’elles nous présentent.

• Un album parfait pour la rentrée des classes et la reprise des activités extra-scolaires.

Jeunesse / 3 septembre 2025

Mariko Miyata-jancey et Skinkeape

MIEKO DANSE

Jeunesse / 3 septembre 2025

Mariko Miyata-jancey et Skinkeape

MIEKO DANSE

Jeunesse / 3 septembre 2025

Mariko Miyata-jancey et Skinkeape

MIEKO DANSE

21 x 29,7 - 56 pages - 16 €

ISBN : 978-2-8126-2742-2

en librairie le 3 septembre 2025 rayon jeunesse

dès 6 ans

droméo et chuliette

Marcus Malte

Henri Meunier

Marcus Malte et Henri Meunier revisitent Roméo et Juliette avec virtuosité et jubilation !

Droméo est le fils unique de la famille Dromadaire qui vit dans le confortable pavillon d’un lotissement bien tranquille. Chuliette est la cadette de la famille

Chameau qui vit dans la cité des grandes tours. Tout socialement les sépare et pourtant, grâce à la trajectoire du bus 53 qui relie les deux espaces urbains, ils finissent par se rencontrer et connaître une merveilleuse histoire d’amour qui trouvera sa chute sur le Causse du Larzac !

Un texte virtuose et jubilatoire de Marcus Malte, alerte, engagé et engageant, rythmé par des chansonnettes et servi par lwes illustrations malignes d’Henri Meunier, composée de chapeaux à une ou deux bosses (voire trois si l’on compte les enfants issus de ce couple merveilleux).

Marcus Malte est né en 1967. Son premier roman est paru en 1996. Il n’a cessé, depuis, d’écrire des histoires, aussi bien pour les adultes que pour la jeunesse. Une œuvre récompensée par de nombreux prix littéraires, parmi lesquels le Grand Prix des Lectrices de ELLE – catégorie policier, en 2007, pour Garden of love et le Prix Femina en 2016, pour Le Garçon, tous deux parus aux éditions Zulma. Au Rouergue, il est l’auteur de Le dernier hiver, paru en février 2025.

Henri Meunier est né en 1972 à Suresnes. Après un passage à Bordeaux, il vit et travaille à Toulouse aujourd’hui. Parallèlement à un engagement dans l’éducation populaire, il suit des études d’arts plastiques à la faculté. Il est auteur et/ ou illustrateur de plusieurs albums au Rouergue depuis 2001 parmi lesquels, La face cachée du prince charmant (2019, 2 700 exemplaires vendus), Bientôt (2016, 2 700 exemplaires vendus) ou encore Au panier ! (2004 & 2016, 4 300 exemplaires vendus).

➜ Un texte jubilatoire à lire à haute voix.

➜ des couplets à chanter sur l’air de la chanson de Gavroche.

➜ référence à la pièce de théâtre Roméo et Juliette de William Shakespeare. pour en savoir +

➜ des illustrations qui, par leurs compositions, racontent aussi le mélange et le métissage.

mots clés : drame / amour /différence / métissage / théâtre

Chers lecteurs, sans doute avez-vous déjà entendu parler de cette célèbre histoire d’amour, tragique et magnifique, connue sous le titre de Roméo et Juliette L’auteur de cette histoire, William Shakespeare (prononcez « chèkspire »), ne l’avait pas inventée. Du moins, pas complètement.

Ce que vous allez découvrir ici est la version originale dont, selon de nombreux spécialistes, Monsieur (prononcez « mister ») Shakespeare s’est très certainement inspiré pour écrire son drame. Comme vous le verrez, elle est tout aussi magnifique, mais un peu moins tragique.

PS : La ritournelle Dromadaire et Chameau doit être chantée sur l’air de la chanson de Gavroche

C’est la faute à Voltaire

« J’ai froid quand vient l’hiver

La faute à Dromadaire

Et l’été j’ai trop chaud

C’est la faute à Chameau »

marcus malte henri meunier

droméo et chuliette

L’ascenseur est en panne

Comme d’hab’

Passé six heures du soir les cages

D’escalier

Se remplissent

Ça monte

Ça descend

Ça circule

Mal

Embouteillage

À l’étage

Mais que fait la police ?

Ça rit

Ça râle

Ça vocifère

Au cinquième le Labra dort

Au septième le Pit bulle

Les chiens aboient

Et les gamins hurlent

Ou le contraire ?

Et puis les cages

Se referment

Et le noir se fait

« J’ai vidé ma théière

La faute à Dromadaire

J’ai bu tout mon tonneau

C’est la faute à Chameau »

Papa Chameau bosse à L’Oasis

(C’est un chupermarché)

Il est manutentionnaire

C’est-à-dire qu’il porte les marchandises

Dans les entrepôts

Et dans les rayons

Papa Chameau est costaud

Mais il est fatigué

Quelquefois il en a assez

Eh, Chameau, fini de rêvasser ! Au boulot !

Un Chameau ne doit pas chômer

Monsieur Dromadaire travaille aussi à L’Oasis

Il est sous-directeur

C’est-à-dire qu’il dirige

Presque tout

Par ici ! Par là ! Pas ci ! Pas ça !

Hou là là !

C’est beaucoup de souci

Et de problèmes

Il n’en dort plus la nuit

Ça lui donne la midraine

Tiens, chéri, prends ton cachet ! Et au lit !

marcus malte henri meunier

À gauche

À droite

À l’ouest

À l’est

Notre chère Chuliette

Marche

Sur les boulevards

Dans les avenues

Elle explore

Ce territoire

Inconnu

Elle erre

Et s’égare

Les passants sont rares

Et lui jettent

Des pierres ?

Non Des regards De travers

Dans le quartier

Des Dromadaire

Qu’est-ce que c’est ?

Se demande-t-elle

C’est beau

C’est bon

C’est léger

Et profond

C’est des ailes

D’oiseaux

Dans le ciel

Bleu

C’est un bouquet

De papillons

Dans un champ

Bref

C’est merveilleux

Irrésistiblement

Elle se précipite

Vers le pavillon

D’où provient cette musique

Qu’elle entend

On n’aime pas trop les étrangers

Ni les étrangères

La pauvre Chuliette se désespère

Quand tout à coup…

Une fenêtre

Est grande ouverte

Chuliette pousse le portail

Traverse la pelouse

Et jette un œil

Ou deux

Par la fenêtre

Et que voit-elle

Dans le salon

Assis au piano ?

marcus malte henri meunier

C’est fichu

C’est foutu

C’est kaputt

Quoi ?

C’est de l’allemand

Okay

Ça c’est…

Oui on sait

C’est terminé

C’est ce que je disais

Terminus ! Tout le monde descend !

Chuliette de son côté

Droméo du sien

Tout les sépare

Le garçon se désole Il n’a plus envie de jouer

Du piano

En solo

La jeune fille n’a plus envie De jouer À la console

Avec son frère

Rien ne peut les consoler

Quelle misère !

droméo et chuliette
marcus malte henri meunier

Où est-ce qu’ils sont ?

Qui ?

Les palmiers

Ils sont restés dans les cartons

Des architectes

Dans les souvenirs

Ou dans les rêves

Des habitants

Alors ce sont des mirages En fait ?

Disons que ce sont des paillettes

Au fond des yeux

Droméo repère le nom

Sur la boîte aux lettres

Famille Chameau

Dix-septième étage

Il pénètre dans la cage

D’escalier

Mais l’ascenseur…

Il monte Il monte

Comme la petite bête

Enfin il fait halte Épuisé

Sur le palier Du dix-sept

C’est là

Oui on sait

Comme d’hab’

Le garçon se tape

Les deux cent soixante-douze marches À pied

Son cœur bat Comme un tambour

C’est l’amour

Toujours

Ou la grimpette

Peut-être

Sonnette

Ding-dong

Debout

Sur le paillasson

Droméo attend

Il a hâte

Il bout

Puis tout à coup

La porte s’ouvre Et un grand balèze

Apparaît

King Kong ?

Non C’est Chédric

Le frère aîné

marcus malte henri meunier

droméo et chuliette

Allô ?

Allô !

Dès le lendemain La belle

L’appelle

Il répond

Ils se fixent rendez-vous

Où ?

Derrière L’Oasis

À la frontière

Entre Chameau

Et Dromadaire

Discrètement

La jeune fille

Se faufile

Hors de l’appartement

Tandis qu’à pas de loup

Le garçon

Quitte sa maison

C’est une nuit sans lune

Sans bruit

Ils s’enfoncent

Dans l’obscurité Et bientôt

En secret

Ils se rejoignent

Chuliette !

Droméo !

Ils se jettent dans les bras L’un de l’autre

Ils s’enlacent

Ils s’embrassent

Ils se serrent

Ils se bécotent

Ils…

Stop !

Je ne peux pas Vivre sans toi Lui dit-elle

Je ne veux plus Te quitter Lui dit-il

Qu’allons-nous faire ?

Les Dromadaire sont trop bêtes

Les Chameau sont idiots

C’est vrai

Chez moi ils ont des œillères

Chez toi ils vont nous maudire

On n’a pas le choix

On va construire

NOTRE CHEZ NOUS !

C’est décidé

Ils prennent leurs jambes à leur cou Ils prennent la poudre d’escampette

Ils prennent aussi le large

Sans armes et avec Très peu de bagages

Juste leurs cliques et leurs claques

Ils évitent les flics Et les flaques

marcus malte henri meunier

droméo et chuliette

Puis ils sautent dans le train de 8 h 34

Et partent

Élever des lamas

Là-bas

Dans le Larzac

Le quoi ?

C’est un coin paumé

À la campagne

Tu verras

C’est superbe

« J’ai pris tout’ mes affaires

La faute à Dromadaire

Et j’suis parti très tôt

C’est la faute à Chameau »

Ils trouvent une ferme

Abandonnée

En pleine nature

Ils la retapent

Et s’y installent

Comme c’est beau !

Des champs

À perte de vue

Un horizon

Dégagé

Des fleurs

Et des bouquets

De papillons

Pas de voitures

Pas de béton

Pas de pollution

Que de la verdure

Des arbres

Des palmiers

Non Faut pas exagérer !

Un verger alors ?

Si tu veux

Et un potager ?

D’accord

Ils sèment

Beaucoup

Des graines

Partout

Ils font pousser

Des haricots

Et des pommes de terre

Cent pour cent bio

Ils se gavent

De betteraves

De radis

De Schubert

De chou vert

De chou rouge

De chou farci

De Chopin

De bon pain chaud

Et tutti quanti

Quoi ?

C’est de l’italien

Ma foi

On dirait bien

Que c’est le paradis

Ici

« J’ai bâti ma chaumière

La faute à Dromadaire

Elle vaut bien un château

C’est la faute à Chameau »

marcus malte henri meunier

De temps en temps

Nos deux héros envoient

Une carte postale À leurs parents

Pour leur dire quoi ?

Qu’ils sont heureux

Et par la même occasion Ils leur rappellent

La recette

Laquelle ?

Celle du bonheur

(Notez ! Notez !)

Cent gammes de chou-rave

Deux dièses de mozarella

Trois octaves de pain chaud

Quatre arpèges de piano

Et pour finir

En beauté

De l’amour

De l’amour

De l’amour À volonté

(Remuez ! Remuez !)

C’est la recette

Secrète De Chuliette et Droméo

Et c’est comme ça Qu’on fait la fête

Chez les Chadro !

« Nous sommes beaux et fiers

C’est grâce à Dromadaire

Nous sommes fiers et beaux

Ça c’est grâce à Chameau »

marcus malte henri meunier

droméo et chuliette

20 x 30 - 48 pages - 15 €

ISBN : 978-2-8126-2767-5

en librairie le 3 septembre 2025 rayon jeunesse

dès 6 ans

l’autre fois

Henri Meunier

Et si le Petit Poucet se perdait dans New-York aujourdʼhui ?

Depuis des siècles, les frères Poucet se font mener en bateau par leurs parents quand ils nʼont plus le sou et ils ne paniquent plus à lʼidée dʼêtre abandonnés.

Question dʼhabitude…

Dʼailleurs, à New-York, il nʼest pas si difficile de retrouver son chemin à travers le damier des avenues numérotées où ils vont faire des rencontres de toutes sortes.

Des ogres bien sûr, mais gentils comme du bon pain, et aussi, le Chat botté affranchi, le loup donnant la patte à son Chaperon rouge, Cendrillon en pin-up et toute une clique de personnages légendaires qui, eux aussi, ont su évoluer avec leur époque... De propositions alléchantes en entourloupes, ce sont ses propres frères que le petit Poucet sème sur le macadam. Il ne reste bientôt plus que lui.

Par chance, il croise lʼombre de Charles Perrault au milieu des buildings. Lʼauteur du conte lui offre les cailloux qui lui manque pour retourner dʼoù il vient… et deux tickets de métro !

Henri Meunier est né en 1972 à Suresnes. Après un passage à Bordeaux, il vit et travaille à Toulouse aujourd’hui. Parallèlement à un engagement dans l’éducation populaire, il suit des études d’arts plastiques à la faculté. Il est auteur et/ ou illustrateur de plusieurs albums au Rouergue depuis 2001 parmi lesquels, La face cachée du prince charmant (2019, 2 700 exemplaires vendus), Bientôt (2016, 2 700 exemplaires vendus) ou encore Au panier ! (2004 & 2016, 4 300 exemplaires vendus).

pour en savoir +

➜ Nouvelle édition de l'album d'Henri Meunier, publié au Rouergue en 2005, dans lequel sont questionnées les morales des contes dʼautrefois. Les Chaperon Rouge, Cendrillon et autres Poucet ont-ils su tirer les leçons de leurs histoires légendaires ?

➜ Dans cet album plein dʼhumour et de clins dʼœil aux textes du patrimoine enfantin, Henri Meunier montre combien les contes et légendes savent encore résonner dans un univers urbanisé très contemporain.

➜ On se reconnaît dans les travers de ces personnages mythiques dont les attitudes se sont adaptées aux temps. LʼAutre fois met en scène et en images un Petit Poucet moderne qui part à la recherche de son chemin dans les rues de Manhattan et qui tombe sur ses origines. Ses frères, naïfs et crédules, se laissent tenter par les promesses et les charmes des contes (la liberté, la fortune, lʼamour) quand le Petit Poucet, lui, sait garder les pieds sur terre…

mots clés : petit poucet / humour /contes

l’autre fois
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Un magnifique conte niché au creux des dunes, et une immersion dans l’univers onirique d’un petit garçon nommé Lune.

Lune

Eva Diop

« Par un calme après-midi, tout le monde se repose dans les tentes après manger.

Allongé, j’observe les tissus colorés onduler dans la brise. Je ferme les yeux mais je n’ai pas du tout sommeil.

J’entends mon grand-père chantonner doucement dans sa tente.

Je me lève sans bruit.

« Où vas-tu Lune ? me demande maman, à moitié assoupie.

Je vais un peu jouer et je reviens, je chuchote en sortant.

Dehors l’air est brûlant. »

Points forts

EN LIBRAIRIE

EN SEPTEMBRE 2025

PPV : 16,90 €

EAN : 9782330209728

Album • 48 pages • 28 x 20 cm (paysage)

Album illustré

Dès 6 ans

Désert

Conte initiatique

Animaux

Lune est un enfant Touareg. Sa tribu arpente le désert en suivant des chemins ancestraux, écoute le vent et se repère aux étoiles. Mais

Lune a du mal à lever la tête pour regarder au loin, tant il y a de mystères à ses pieds, dans le sable…

Un jour, à l’heure de la sieste, Lune peine à trouver le sommeil. Se glissant hors de sa tente à la poursuite d’un chat, il s’éloigne dangereusement du campement... Quand la terre se met à trembler et que l’horizon disparaît sous une tempête de sable, il est déjà trop tard.

Commence alors pour lui un voyage et une nuit initiatiques. Guidé par ses rêves, les étoiles et les animaux qu’il rencontre (un hibou, un lézard), parviendra-t-il à retrouver les siens ?

Un conte poétique puissamment illustré à la gouache par Chloé Fraser.

Eva Diop est née en 1996. Après des études en Sciences humaines à Bordeaux, elle travaille en librairie puis en bibliothèque entre Bordeaux et Paris. Intéressée par toutes les formes d'art, vivants et visuels, qu'elle pratique tour à tour, elle garde l’écriture comme constante. Elle se lance en 2023 dans l’écriture de nouvelles et de livres pour la jeunesse. Lune est son premier album.

Un album sur un voyage initiatique dans le désert, dont le héros sort grandi.

Les illustrations immersives du Sahara de Chloé Fraser, à la gouache et au crayon.

Le style poétique d’Eva Diop, qui signe ici son premier album.

Une histoire sur la curiosité et l’apprentissage, qui encourage les jeunes lecteurs à explorer le monde qui les entoure et à y trouver leurs repères.

Chloé Fraser est née en 1987. Diplômée de l’école des Arts décoratifs de Strasbourg, elle est illustratrice jeunesse et artiste peintre. S’inspirant de voyages et du travail de différents artistes, elle développe des couleurs très personnelles. Elle intervient depuis plusieurs années, en parallèle de son travail artistique, dans les écoles, collèges, centres de loisirs et médiathèques, où elle mène des ateliers. Elle a publié plusieurs albums jeunesse, notamment Peut-être que le monde, Lara et la forêt interdite et Mon ami préhistorique (Rue Du Monde), La Belle Airelle (Talents hauts) et Le Courage de mon père (Kilowatt).

Pour nous contacter : 01 45 87 99 15 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

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Un album cherche-et-trouve haut en couleur sur les joies de l’amitié et la vie de groupe.

Toujours ensemble

EN LIBRAIRIE

EN SEPTEMBRE 2025

PPV : 13,90 €

EAN : 9782330207830

Album • 32 pages • 19 x 26 cm

Album illustré

Dès 4 ans

« Et si on allait tous dîner chez moi ensuite ?

— Tous ?

— Bien sûr, tous ! »

Cet album irrésistible met en scène une joyeuse bande d’amis, toujours prêts à partager des moments de complicité et de joie. Fête d’anniversaire, journée à la plage, tour à la librairie, construction d’une maison… toutes les occasions sont bonnes pour se retrouver ! Le lecteur est invité à suivre leurs aventures pas à pas, mais aussi, guidé par des questions réunies en fin d’ouvrage, à prêter attentions à certains détails des décors et à résoudre de petits mystères…

Hymne à l’amitié et à la solidarité, avec son univers chaleureux et ses personnages craquants, cet album est à la fois ludique et visuellement captivant. Un livre pour tous ceux et toutes celles qui aiment faire tout, tous ensemble !

Maria Nogueira Nössing est une illustratrice et directrice artistique portugaise. Après avoir vécu à New York et à Amsterdam, elle s’installe à Berlin, où elle collabore avec de nombreux clients : agences de communication, entreprises, écoles, instituts d’art, éditeurs… En parallèle de ses activités artistiques, elle anime des ateliers, donne des cours et développe, avec son mari, une plateforme artistique, Studio Noze. Tous ensemble (tous, tous) est son premier livre en tant qu’autriceillustratrice.

Points forts

Toujours ensemble a remporté une mention spéciale lors de la 5e édition de Serpa, prix international de l’album illustré.

Un univers attractif et diversifié, peuplé de personnages amusants (un extraterrestre, deux parts de pizza, une mamie, une marguerite…), qui présente une vision enrichissante de la pluralité des personnalités et des talents.

Un livre qui prône la solidarité, l’amitié et le plaisir d’être ensemble, des valeurs qui résonneront chez les grands comme chez les petits.

Amitié

Cherche-ettrouve

Journée

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Un album de poésie au charme intemporel qui dresse le portrait de douze arbres, un pour chaque mois de l’année.

Quatre saisons dans les arbres

EN LIBRAIRIE

EN SEPTEMBRE 2025

PPV : 15,90 €

EAN : 9782330208219

Album • 32 pages • 20 x 28 cm

Album illustré

Dès 4 ans

Arbres

Saisons

Poèmes

« Boum bang fiuuu vriim !

Les feux d’artifice sont arrivés en ville ?

Sur cet arbre survolté

Le rose crépite, éblouit, s’agite follement

En créant sur les branches d’étonnantes explosions. »

À travers de grandes illustrations, dont les couleurs vives sont déclinées au gré des saisons, cet album invite à la rencontre avec des personnages un peu particuliers : le noisetier brave la terre hivernale, l’appétissant cerisier accueille merles et grimpeurs dès la fin du printemps, les vignes après l’été dessinent de longues allées ombragées où courir, sauter et s’amuser…

Les courts poèmes très musicaux de Valentina Levrini, petites pièces précieuses, tantôt devinettes, tantôt historiettes ou souvenirs de gourmandises, associées aux superbes illustrations à l’aquarelle, au crayon gras et aux crayons de couleur d’Irene Penazzi, sont autant de découvertes des essences et des saisons de l'année.

Valentina Levrini est une médiatrice, initiatrice et promotrice italienne. Elle expérimente diverses langues artistiques avec une prédilection pour la photographie et la poésie. Quatre saisons dans les arbres, qu’elle a elle-même traduit en français, est son premier livre. Elle vit à Paris.

Irene Penazzi est née à Lugo, en Italie, en 1989, et a obtenu son diplôme à l’Académie de Beaux-Arts de Bologne, se spécialisant en bande dessinée et illustration. Elle a été publiée chez différents éditeurs, comme Bayard éditions, Maison Eliza, Terre di Mezzo, Editoriale Scienza ou encore Il Sicomoro. Elle est l’autrice-illustratrice de trois livres sans texte, Dans le jardin (2018), Dans la montagne (2021), et À la mer (2024), qui ont reçu plusieurs distinctions. Quatre saisons dans les arbres est sa première collaboration avec hélium.

Points forts

Les illustrations d’Irene Penazzi, aux mille détails végétaux et peuplées d’animaux et d’enfants croquant la vie à pleine dents.

Les courts poèmes, parfois devinettes, de Valentina Levrini, rendent la lecture aussi ludique qu’agréable et chantante.

Un album qui met en avant les cycles de la nature, invitant les enfants à guetter les transformations du paysage.

Une lecture à partager en famille ou en classe, favorisant les échanges autour de la nature et de la poésie.

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Un évènement pour cette fin d'année : une nouvelle et sixième aventure de Pompon Ours où notre petit héros tombe amoureux !

Pompon Ours Love me doux

Benjamin Chaud

REMISE EN VENTE EN SEPTEMBRE 2025

PPV : 17,90 € EAN : 9782330196608

Album • 40 pages • 23,5 x 36 cm

Album relié avec un pop-up

surprise à la fin

Dès 4 ans

« Toujours plus haut dans les feuillages et dans la nuit qui tombe, Pompon Ours se laisse guider par des petites loupiotes qui tour à tour clignotent. Mais où la petite friponne peut-elle bien emporter le toit chipé ? »

C’est le printemps et Pompon Ours décide de rassembler tout ce dont il a besoin pour se construire la plus belle des cabanes. Bien vite, sa nouvelle petite maison est prête, mais à peine est-il installé qu’une petite raton laveur lui vole son toit… Aussi prompte qu’un coup de foudre, elle s’enfuit à travers les buissons. Vite, vite, il ne faut pas la laisser s’échapper !

Tout là-haut, la voleuse masquée s’arrête enfin, pour installer tendrement son butin. Sous son nouveau toit argenté, un oisillon abandonné pioupioute de joie. Alors seulement, la petite raton-laveur se retourne vers Pompon Ours, la bouche en cœur, les yeux love, love me doux. Comment ne fondrait-il pas ?

À travers ce 6e opus, Benjamin Chaud transpose dans la famille Ours une nouvelle étape déterminante de la vie des petits : le tout premier amour. Comme toujours, ses illustrations fourmillent de mille détails et la lecture s'accompagne d'un jeu de cherche et trouve. Impossible de ne pas craquer !

Surtout quand on découvre, à la toute fin de l'album, dans un spectaculaire sapin en pop-up, nos deux amoureux enlassés contemplant la lune dorée !

Benjamin Chaud est l'un des plus grands illustrateurs français, reconnu et traduit dans le monde entier. Il est l’auteurillustrateur des albums Adieu Chaussette et Le Pire Anniversaire de ma vie, et de la collection Pompon Ours. Pour les plus grands, on lui doit aussi chez hélium L’Art à table. Avec son complice Davide Cali, il a également commis le malicieux Les Adultes ne font jamais ça… et la série des Je n’ai pas fait mes devoirs parce que… Il illustre enfin la série Taupe et Mulot, écrite par Henri Meunier. Il vit et travaille à Die, un petit village de la Drôme.

Points forts

Un grand et bel album, avec des détails en marquage argenté, qui stimule le sens de l’observation en débridant l’imagination ! Des racines aux sommets des arbres et même à l'intérieur, une course-poursuite aussi enivrante que la toute première chanson des Beatles, auquel le titre rend hommage…

Une nouvelle aventure de Pompon Ours, dont les albums illustrent les sentiments des petits !

Les albums Pompon Ours sont traduits dans de nombreux pays et adaptés en dessin animés par France TV !

Déjà 11 000 exemplaires écoulés (total sortie 9 200 exemplaires en GFK) depuis sa parution en octobre dernier !

Pour nous contacter : 01 45 87 99 15 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

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Pop-up surprise de Bernard Duisit
Et aussi…

le 17 septembre 2025

Plongez dans les valises de 16 personnages de contes.

Les vacances commencent mal pour les invité·es de cette joyeuse colonie : leurs valises ont toutes été mélangées ! C’est la pagaille ! Or ces invité·es ne sont pas n’importe qui, ce sont les personnages des contes les plus célèbres. Et sans leur valise, impossible de passer des vacances durement méritées. Dans celle-ci une galette, un petit pot de beurre, un panier... Là-bas un fuseau, un réveil matin, une chemise de nuit.... Et ici des bonbons, des sucettes, du pain d’épices... Au lecteur de retrouver à chaque fois les propriétaires de ces butins. Et le jeu se corse puisque, dans chaque valise, il y a un intrus qui s’est caché, qu’il faut là aussi démasquer.

Au fil des pages, le lecteur est invité à mener l’enquête, à faire preuve de réflexion... et de fierté lorsqu’il a trouvé ! Il s’amuse à pointer et identifier les éléments, rangés sur les pages de droite comme dans une valise, redécouvrant les histoires qu’il connaît et jouant avec toutes les références métatextuelles qu’il peut identifier dans les images.

Avec beaucoup de malice et un humour pétillant, le texte d’Émilie Chazerand nous embarque dans ce livre-jeu pas comme les autres, sublimé par les illustrations enchanteresses d’Emmanuelle Houdart.

À PARTIR DE 3 ANS

20 x 26,6 cm l 48 pages l 16,50 €

ISBN 9791035208851

L’AUTRICE

Émilie Chazerand est née à Strasbourg (comme 92% des génies) en 1983 (comme les 8% restant). Elle fut infirmière, naguère, et est autrice AOC depuis une dizaines d’années. Elle aime les emportepièces, les vieux saladiers en faïence et les tampons irrévérencieux. Elle a des tas de tableaux qu’elle n’a pas encore accroché aux murs parce qu’elle n’en a pas assez, des murs, et quelques idées saugrenues pour de futures histoires, si elle n’a pas trop la flemme de les écrire. Elle essaie de méditer une fois par jour car elle est Bélier et donc toujours énervée, à l’instar de Helmut Fritz. Franchement, elle n’y arrive pas, alors elle fait des tartes en écoutant des voix très douces lui dire de s’enraciner et de respirer profondément. Elle a deux enfants, deux chats, trois chiens, une poule ménopausée et un coq perpétuellement enroué. Elle rêve d’adopter des chèvres naines, mais ça ne se fera pas, comme beaucoup de rêves… mais pas tous !

L’ILLUSTRATRICE

Contes l Vacances

Loup l Voyage

Emmanuelle Houdart (1967) vit et travaille à Paris. Autrice et illustratrice, elle développe un univers graphique animant l’inanimé, hybridant l’animal et l’humain, le merveilleux et le monstrueux, composant des représentations narratives où les personnages sont pourvus d’attributs symboliques qui traduisent leur identité comme leur état émotionnel.

BEAU-LIVRE DE FIN D’ANNÉE

Contes en valise

ÉMILIE CHAZERAND ET EMMANUELLE HOUDART

3 mots pour décrire ce livre

PLAISIR. Un livre-jeu original qui place l’enfant en position de détective, lui qui doit mener l’enquête pour réattribuer chaque valise à son ou sa propriétaire. L’humour d’Émilie Chazerand rend la tâche proprement jubilatoire.

FÉÉRIE. La délicatesse des images d’Emmanuelle Houdart, réalisées aux feutres, est impressionnante. Elle a truffé ses dessins de clins d’œil, de références, de jeux graphiques, qui plairont autant à ses fans adultes qu’aux enfants.

CONTES. Découvrir ou redécouvrir 16 contes sous un angle nouveau, voilà le parti pris de ce bel album.

en librairie le 17 septembre 2025

COUVERTURE PROVISOIRE

le Petit Chaperon rouge

Barbe Bleue

la Belle au bois dormant

Jacques et le haricot magique

le Petit Poucet

la Petite Sirène

Contes l Vacances

Loup l Voyage Humour

Raiponce

Boucle d’or et les trois ours

les Trois petits cochons

Cendrillon

Blanche-Neige

les Mille et une Nuits

Pinocchio

La princesse au petit pois

le joueur de flûte de Hamelin

Peau d’Âne

La thématique des contes classiques sous un nouvel éclairage.

L’arrivée au catalogue d’Émilie Chazerand, que nous sommes ravi·es d’accueillir, et qui bénéficie d’une très belle notoriété auprès des professionnels.

Emmanuelle Houdart, une fidèle des éditions Thierry Magnier depuis la première heure, qui continue de se réinventer de livre en livre.

Associée à la parution du livre, une planche d’autocollants offerte

Contes

septembre

Tu penses à qui je pense ?

Contes l Vacances Loup l Voyage

Benhamou

Contes en valise

ÉMILIE CHAZERAND ET EMMANUELLE HOUDART

Extrait

Oui, c’est bien celle du Petit Chaperon Rouge. En voilà une qui a retrouvé ses affaires !

Tiens, qui peut bien aimer cette couleur à ce point ?!

Contes l Vacances

Loup l Voyage Humour

en librairie le 17 septembre 2025

ÉMILIE CHAZERAND ET EMMANUELLE HOUDART

en librairie le 17 septembre 2025

Une planche de stickers offerte avec l’album Contes en valise.

VISUEL PROVISOIRE

Contes l Vacances

Loup l Voyage Humour

À PARTIR DE 3 ANS

14,8 x 21 cm l PLV l 0 €

ISBN 9791035209025

SAVOIR

La thématique des contes classiques sous un nouvel éclairage.

L’arrivée au catalogue d’Émilie Chazerand, que nous sommes ravi·es d’accueillir, et qui bénéficie d’une très belle notoriété auprès des professionnels.

Emmanuelle Houdart, une fidèle des éditions Thierry Magnier depuis la première heure, qui continue de se réinventer de livre en livre.

En librairie le 17 septembre 2025

Coucher et réveil dans deux histoires jumelles.

On pense toujours à l’histoire du soir, mais connaissez-vous l’histoire du matin, tout aussi indispensable ? Car quoi de mieux en effet qu’une petite histoire pour s’endormir et une autre pour se réveiller et démarrer la journée du bon pied. Ce n’est pas la petite Mimi qui dira le contraire, elle qui a bien du mal à se coucher – dans le livre de la nuit, et à se lever – dans le livre de la journée. Dans le cadre fixe de sa chambre d’enfant, toute une galerie de petits être fantastiques l’entourent (créatures de la forêt, êtres hybrides, fées, lutin) qui vont l’accompagner, la rassurer et prendre soin d’elle. Prêt·es à rencontrer Mimi et ses amis ?

Une

histoire

Un livre deux-en-un avec deux histoires distinctes, dans un objet-livre original, pour accompagner les enfants dans les rituels de l’endormissement et du réveil.

Coucher l Rituel

Quotidien l Imaginaire

À PARTIR DE 3 ANS

19 x 24 cm l 2x24 pages l 16,90 €

ISBN 9791035208707

L’AUTRICE

Maële Vincensini est devenue graphiste après avoir travaillé pour Gallimard et le groupe Albin Michel. En 2021, elle a tout quitté pour s’installer dans le Finistère avec sa famille où elle a fait l’acquisition d’une maison qu’elle a baptisé la Villa Alice, en hommage à son ancienne propriétaire. Petite-fille du poète Paul Vincensini (Toujours et jamais, Archiviste du vent, etc.), elle en a hérité le goût de la narration. Au fil du temps, elle a développé une série de vidéos sur les réseaux sociaux où elle a rencontré un public sous le charme de son histoire, d’un style inclassable, et d’une voix. Elle est également autrice d’histoires pour la jeunesse et vit près de Douarnenez.

L’ILLUSTRATRICE

Émilie Angebault est née en 1980. Diplômée des arts décoratifs de Strasbourg elle s’installe dans cette belle ville. Elle y fait sur son vélo des tours et détours de quartiers en ateliers. Elle dessine régulièrement pour la presse et l’édition jeunesse. Dès que l’occasion se présente elle va se perdre en forêt, rêve devant le grès rose de la vallée de la Bruche, le granit du littoral breton ou le bocage angevin... elle conserve précieusement toutes ces images et quand un projet s’y prète les laissent se mouvoir et se fixer sur une feuille.

Maële Vincensini
Émilie Angebault

MAËLE VINCENSINI ET ÉMILIE ANGEBAULT

3 mots pour décrire ce livre

OBJET ORIGINAL. Un vrai livre-objet qui ne ressemble à aucun autre, avec une reliure dite en « Z », qui permet d’avoir deux livres reliés l’un à l’autre pour n’en faire qu’un.

FANTAISIE. L’imaginaire s’invite dans ces histoires du quotidien, qui sont proches, dans l’esprit, des Vermeilles de Camille Jourdy, pour apporter féérie et onirisme.

DOUCEUR. Les dessins d’Émilie Angebault, nouvelle venue au catalogue, sont d’une exquise douceur, portés par une gamme de couleurs qui joue les funambules entre violet et bleu du crépuscule, et orange et rose de l’aube.

En librairie le 17 septembre 2025

Unique en son genre, un concept malicieux qui se prête parfaitement au thème du sommeil et dédramatise l’endormissement des plus jeunes.

Coucher l Rituel

Quotidien l Imaginaire

Le deuxième album de Maële Vincensini après le succès des Gens de la plage (2024, 3 000 ex. vendus), et toujours le soutien de sa communauté sur les réseaux sociaux.

Un livre, deux histoires, deux couvertures, donc la possibilité de jouer là-dessus en le pilant en deux ou en vitrine.

En librairie le 17 septembre 2025

Coucher l Rituel

Quotidien l Imaginaire

En librairie le 17 septembre 2025

Coucher l Rituel

Quotidien l Imaginaire

Une histoire et... au lit !

Une histoire et... debout ! MAËLE VINCENSINI ET ÉMILIE ANGEBAULT

En librairie le 17 septembre 2025

Chemin de fer Une histoire et... au lit !

Coucher l Rituel

Quotidien l Imaginaire

En librairie le 10 septembre 2025

Des bisous, des bisous, encore des bisous.

Ça commence comme une histoire ordinaire de princesse et de grenouille à embrasser, pour qu’elle se change évidemment en beau chevalier. Bingo, ça marche ! Mais les bisous continuent et rien ne se passe alors comme prévu : chaque bisou donné transforme celui ou celle qui le reçoit, et ça devient l’escalade du grand n’importe quoi ! La princesse se change tour à tour en cheval, mammouth ou femme des cavernes, le chevalier en dragon, canard ou roi. Tout ça pour qu’à la fin on retombe sur une princesse face à une grenouille. Et si c’était très bien comme ça finalement ?

Un album à l’humour tordant et aux illustrations délicieusement flashy.

COUVERTURE PROVISOIRE

L’AUTEUR

Davide Calì est né en Suisse. Il est à la fois dessinateur de BD et auteur jeunesse. Il est très prolifique et a publié de nombreux ouvrages chez de nombreux auteurs. Il a reçu plusieurs prix en France, en Belgique, en Allemagne, en Suisse et en Espagne. Il aime jouer de la guitare, les belles filles, cuisiner, les films de Woody Allen.

L’ILLUSTRATRICE

Diplômée en 2008 de l’École Émile Cohl de Lyon, Raphaëlle Barbanègre travaille depuis pour l’édition et la presse.

Bisous l Contes

Fantaisie l Princesse Humour

À PARTIR DE 3 ANS

17,5 x 17,5 cm l 32 pages l 14,90 €

ISBN 9791035208868

Une histoire de bisous
© Clément
Crocq

DAVIDE CALÌ ET RAPHAËLLE BARBANÈGRE

3 mots pour décrire ce livre

VITAMINÉ. Avec seulement deux couleurs Pantone (deux fluos qui décollent la rétine), l’illustratrice Raphaëlle Barbanègre nous invite à une cavalcade menée au rythme effréné de chaque transformation.

POPULAIRE. Un mélange réussi entre références aux contes, humour et esthétique pop, qui plaira au plus grand nombre.

DRÔLE. Une histoire facétieuse, construite en randonnée, qui se joue de la surprise à chaque page et se termine en bouquet final avec la chute inattendue.

En librairie le 10 septembre 2025

Bisous l Contes

Fantaisie l Princesse Humour

Le duo Davide Calì/Raphaëlle Barbanègre réuni dans une histoire très bien ficelée.

Des thèmes avec un potentiel commercial : les bisous, l’univers des contes, les figures de la princesse et du chevalier revisitées.

Un bel objet livre au prix de vente accessible.

Une histoire de bisous
COUVERTURE PROVISOIRE

Une

En librairie le 10 septembre 2025

Il était une fois une belle princesse qui rêvait d’un courageux chevalier mais, à la place, elle rencontra une… grenouille !

Bisous l Contes

Fantaisie l Princesse

Humour

Une

En librairie le 10 septembre 2025

Alors la princesse fit un bisou à la grenouille qui se transforma en… chevalier !

Bisous l Contes

Fantaisie l Princesse

Humour

Une

En librairie le 10 septembre 2025

Le chevalier fit, en retour, un bisou à la princesse qui se transforma en… cheval !

Bisous l Contes

Fantaisie l Princesse

Humour

THOMAS VINAU & CHARLOTTE LEMAIRE

Mode d’emploi poétique pour survivre à une journée d’école.

« Il y a toujours des brutes / et des petits malins / Il y a toujours des heures / qui durent deux fois plus / et d’autres qui s’étirent / comme un chat le matin ».

La page blanche qu’est l’aube d’une journée, des chants d’oiseaux, des éclairs électrisants, la magie de faire advenir du beau de la boue et inversement : voilà des thèmes chers à Thomas Vinau et que l’on retrouve ici.

Avec une poésie ardente et dans une explosion de couleurs vives, cet album est un coup de cœur à la force vive palpable. Il aborde le courage qu’il faut à tout un chacun pour affronter la journée qui l’attend. Subtile et sublime parabole sur le harcèlement scolaire, ce livre empli de fantaisie impressionne par sa justesse et sa force. Il donne à ses lecteur·ices l’élan nécessaire pour accueillir ses émotions, résister aux angoisses, célébrer les petites et grandes joies. Enfants comme adultes pourront se reconnaître dans ce livre qui invite à regarder vers soi.

Enfance l École

Harcèlement l Poésie

Nature

En librairie le 3 septembre 2025

L’AUTEUR

Rendez-vous de l’autre côté du jour

COUVERTURE PROVISOIRE

À

PARTIR DE 5 ANS

19,7 x 29 cm l 40 pages l 18,00 €

ISBN 9791035208844

Thomas Vinau est né en 1978 à Toulouse. Va d’un sud à l’autre, Cahors, Montpellier, Pertuis. Habite dans le Luberon avec sa petite famille. S’intéresse aux choses sans importance et aux trucs qui ne poussent pas droit. A passé trois fois son bac et six fois son permis. Études de sciences humaines, à la fac et dans la nuit. A vendu des frites, ramassé des fruits, photocopié des photocopies. Est un etciste et un brautiganiste. Se prend parfois pour le fils de Bob Marley et de Luke la main froide. S’assoit sur le canapé. Se reprend. Décapsule. Aime les histoires dans les poèmes et les poèmes dans les histoires. Écrit des textes courts et des livres petits.

L’ILLUSTRATRICE

Autrice et illustratrice d’albums, Charlotte Lemaire compose des images pour la presse, et l’édition. Elle vit et travaille entre un petit bourg et une grande prairie dans les Deux-Sèvres. En peignant le vivant, elle s’intéresse aux vastes paysages et aux petits intérieurs, aux passages secrets entre le dehors et le dedans, entre l’immense et le minuscule.

RENTRÉE SCOLAIRE

THOMAS VINAU & CHARLOTTE LEMAIRE

3 mots pour décrire ce livre

ÂME. Un livre qui a une âme, porté par les peintures chamarrées de Charlotte Lemaire. Ses images nous embarquent dans un monde onirique où imaginaire et bizarrerie rivalisent d’ingéniosité.

FLOW. La langue de Thomas Vinau a un flow unique, une musicalité qui lui est propre, et elle nous entraîne dans une histoire à la portée universelle.

RÉENCHANTER LE QUOTIDIEN. Poésie et fiction

font bon ménage, y compris pour aborder des thèmes à hauteur d’enfants : « La poésie peut être narrative, raconter des histoires, se servir du récit comme d’une corde à son arc puisqu’elle est flèche d’un cœur à l’autre. » Thomas Vinau.

Enfance l École

Harcèlement l Poésie

Nature

En librairie le 3 septembre 2025

Thomas Vinau - Charlotte Lemaire

SAVOIR

Rendez-vous de l’autre côté du jour

COUVERTURE PROVISOIRE

La plume de Thomas Vinau, auteur plébiscité par les libraires et connu pour son œuvre protéiforme, qui décloisonne les genres et les rayons. Ici ça va publié chez Alma et 10/18 et vendu à près de 28 000 ex.

L’arrivée de Charlotte Lemaire au catalogue, grande illustratrice à l’univers très identifiable.

Une thématique porteuse, celle du harcèlement scolaire et de l’école, avec un regard artistique et unique. À

THOMAS VINAU & CHARLOTTE LEMAIRE

Extrait

En librairie le 3 septembre 2025

Tu ne sais pas à quoi t’attendre mais tu sais que le jour t’attend et qu’il a faim

Enfance l École

Harcèlement l Poésie

Nature

THOMAS VINAU & CHARLOTTE LEMAIRE

Extrait

En librairie le 3 septembre 2025

Tourne

Enfonce

Serre les poings

Enfance l École

Harcèlement l Poésie

Nature

THOMAS VINAU & CHARLOTTE LEMAIRE

Extrait

En librairie le 3 septembre 2025

Chaque goulée d’air durcit ton ventre

N’écoute pas trop le vent dans tes jambes

Enfance l École

Harcèlement l Poésie

Nature

Ne t’écoute pas N’écoute personne

Va un peu plus loin

THOMAS VINAU & CHARLOTTE LEMAIRE

Extrait

En librairie le 3 septembre 2025

Tous

Enfance l École

Harcèlement l Poésie

Nature

THOMAS VINAU & CHARLOTTE LEMAIRE

Extrait

En librairie le 3 septembre 2025

Enfance l École

Harcèlement l Poésie

Nature

THOMAS VINAU & CHARLOTTE LEMAIRE

Extrait

Enfance l École

Harcèlement l Poésie

Nature

En librairie le 3 septembre 2025 Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

des indiens des parfums des fées et des fauves

des aventures en forme de câlins d'autres matins

THOMAS VINAU & ANNE BROUILLARD

Un livre unique autour des quatre saisons

Quand la poésie de Thomas Vinau rencontre les images d’Anne Brouillard, cela donne un album d’une singularité absolue, où l’émotion est palpable à chaque page.

À travers quatre poèmes, chacun évoquant une saison, le lecteur voyage au côté du vilain petit bonhomme qui a fait de l’automne sa maison, de Pic qui dit

« Aujourd’hui / le feu blanc dans la nuit / C’est l’hiver », du camion qui transporte toutes les joies du printemps, et du berger venu apprivoiser l’été où « Un troupeau / De moutons de poussière / Broute tranquillement / La terre chaude des siestes ».

Une célébration de la nature comme on n’en a jamais lu, la poésie contemporaine à portée des enfants, le talent de l’immense Anne Brouillard. Un coup de cœur !

Remis en vente le 3 septembre 2025

L’AUTEUR

Thomas Vinau est né en 1978 à Toulouse. Va d’un sud à l’autre, Cahors, Montpellier, Pertuis. Habite dans le Luberon avec sa petite famille. S’intéresse aux choses sans importance et aux trucs qui ne poussent pas droit. A passé trois fois son bac et six fois son permis. Études de sciences humaines, à la fac et dans la nuit. A vendu des frites, ramassé des fruits, photocopié des photocopies. Est un etciste et un brautiganiste. Se prend parfois pour le fils de Bob Marley et de Luke la main froide. S’assoit sur le canapé. Se reprend. Décapsule. Aime les histoires dans les poèmes et les poèmes dans les histoires. Écrit des textes courts et des livres petits.

L’ILLUSTRATRICE

Poésie l Nature Saisons

À

PARTIR DE 5 ANS

19 x 25 cm l 40 pages l 18,50 €

ISBN 9791035205614 l 1ère parution : novembre 2022

Anne Brouillard est autrice-illustratrice. Née en Belgique en 1967 à Leuven, d’une mère suédoise et d’un père belge, elle y grandit et suit quelques années plus tard des études artistiques à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles. Elle publie son premier album en 1990. Aujourd’hui, Anne Brouillard vit et travaille en Belgique.

Pizza 4 saisons

THOMAS VINAU & ANNE BROUILLARD

Points forts

L’univers si poétique d’Anne Brouillard, qui a composé ce livre comme un carnet de notes, entremêlant toutes sortes d’illustrations dans un rapport texte-image très étroit.

Thomas Vinau, un des poètes les plus talentueux de sa génération.

Poésie l Nature Saisons

Remis en vente le 3 septembre 2025

Anne Brouillard, une illustratrice prolifique de littérature de jeunesse, publiée chez de nombreux éditeurs, qui cumule plus de 50 000 sorties caisses GfK.

Thomas Vinau, publié par près de 25 éditeurs à la fois en rayon adulte que jeunesse. Il a de beaux succès de librairie, notamment Ici ça va publié chez Alma et 10/18 et vendu à près de 28 000 ex.

Pizza 4 saisons

THOMAS VINAU & ANNE BROUILLARD

Extrait

Remis en vente le 3 septembre 2025

Un jour au bord de la glace un vieux rapace blanc aborde le vilain petit bonhomme et lui demande mais que cherches-tu, mon garçon ?

Alors le vilain petit bonhomme lui répond simplement je ne cherche rien l’automne c’est ma maison

Pizza 4 saisons

THOMAS VINAU & ANNE BROUILLARD

Remis en vente le 3 septembre 2025

Pizza 4 saisons

THOMAS VINAU & ANNE BROUILLARD

Extrait

Remis en vente le 3 septembre 2025

Un troupeau de moutons de poussière broute tranquillement la terre chaude des siestes

Qui est le pasteur de ces silences le jeune berger des heures jaunes ?

l Nature Saisons

• Roman dès 9 ans

Septembre 2025 ‣ 2e office

‣ Roman dès 9 ans

‣ 128 pages

‣ format : 14 x 20 cm

‣ broché

‣ 13,00 euros

Pour le spectacle de fin d’année de son école, Timoléon fait face à un sacré défi : jouer l’ogre.

Lui si timide et à la voix uette !

Son père a beau essayer de l’aider, ça ne marche pas tellement…

1‣ Un récit plein d’humour qui permet de relativiser ses peurs et de s’accepter.

2‣ Une famille monoparentale très attachante, pas parfaite, qui a des défauts et fait des erreurs mais qui s’entraide.

3‣ Une remise en cause des stéréotypes de genre.

Même les ogres ont la frousse

• Anne Rehbinder, illustré par Audrey Valleja

S on père le surnomme “la Frousse”. Même s’il répète que c’est a ectueux, c’est quand même pour moquer le caractère trop peureux, ou simplement trop sensible, de son fils. Son vrai prénom, c’est Timoléon ; ce qui veut dire “lion honorable”, même s’il ressemble plutôt à un chaton. Et quand on est un chaton, on peut difficilement se faire passer pour un ogre au spectacle de l’école. Mais Timoléon refuse de décevoir sa maîtresse.

Son père lui propose alors une expédition en forêt pour l’aider à vaincre ses peurs et lui apprendre à crier.

Et comme toutes les idées farfelues de son père, l’expédition tourne rapidement au désastre… Heureusement que sa sœur Juliette est là pour remettre de l’ordre dans tout ça ! Leur père n’a pas une once de pédagogie, comment être aussi vieux jeu ?

‣ Anne

Rehbinder :

D’abord photographe, Anne Rehbinder s’est orientée vers le spectacle vivant en 2015. Chez Actes Sud jeunesse, elle est l’autrice en particulier de  Beurre breton et Sucre afghan (9000 exemplaires vendus). Elle vit au Mans.

‣ Genre : récit de vie, humour. ‣ Thématiques : timidité ; peur ; adoption ; père célibataire ; stéréotypes de genre ; acceptation de soi.

15,3 x 21,5 - 180 pages - 15 €

Illustrations en noir et blanc

ISBN : 978-2-8126-2753-8

en librairie le 3 septembre 2025 rayon jeunesse

prisonniers de la nuit

Emmanuel Langlade

Illustrations de Sarah Marchand

Entrez dans l’univers de Saccage Bam-Bam et Mine-de-Rien : un roman graphique en noir et blanc à couper le souffle !

Emmanuel Langlade est professeur de français à Paris. Prisonniers de la nuit est son premier roman jeunesse.

Née en région parisienne, Sarah Marchand étudie la philosophie, la communication et l’enseignement tout en étant animée par les arts graphiques et l’écriture. Son parcours atypique, loin des formations artistiques traditionnelles, lui permet de cultiver une approche libre et intuitive de l’illustration.Professeure des écoles au Havre, elle nourrit aussi son imagination au contact des enfants, trouvant dans leur spontanéité une source inépuisable d’inspiration.

➜ Un premier roman pour les deux auteurs qui font une entrée fracassante en littérature jeunesse avec ce projet illustré atypique et nerveux.

➜ Quand la dystopie d’Orwell rencontre le postapocalyptique de McCarthy.

Elle s’appelle Saccage Bam-Bam et son frère Mine-de-Rien. Comme tous les autres enfants de leur âge, leurs parents ont obéi aux écrans gris et les ont abandonnés. Comme tous les autres enfants de leur âge, ils sont montés à bord d’un bus vers une destination inconnue, à travers un pays ravagé. Mais comme tous les autres enfants de leur âge, Saccage Bam-Bam et Mine-deRien n’aiment pas obéir aveuglément, n’ont pas totalement confiance dans les adultes et portent en eux deux petites graines : la révolte et l’espoir. Séparés, brutalisés, ils vont chacun découvrir un monde différent : celui de la surface, ravagé et sauvage, pour Mine-de-Rien et celui souterrain, froid et mécanique pour Saccage Bam-Bam. Chacun à leur manière, ils vont grandir, changer, résister et peut-être se libérer. pour en savoir +

➜ Roman graphique richement illustré, Prisonniers de la nuit déploie son ambiance aussi noire que blanche dans un monde dystopique rendu hypnotique par la langue et les dessins de ses auteurs.

➜ Un univers visuel en noir et blanc très travaillé en intelligence avec l’histoire, sur fond noir pour ce qui se passe sous terre avec un style graphique froid et mécanique, blanc pour l’extérieur avec un style plus organique et brut. Immersif au possible !

1. ça a commencé comme ça...

Ce pays a souvent changé de nom.

Les hommes et les femmes habitent dans de grandes villes, et, quand ils quittent ces villes, la terre est souvent brûlée, les mers semblent faire danser moins de vagues que les yeux ne peuvent en voir. Un jour, le pays a été envahi, les habitants maltraités. Il y a eu ensuite une guerre très longue, et beaucoup de gens ont perdu leur maison. D’autres ont perdu la raison. Et puis, sans que l’on comprenne vraiment pourquoi, la guerre est repartie. Le pays fumait au milieu des cendres et des villages détruits. Plus rien ne poussait dans les champs, et une immense tristesse empoisonnait

7. survivre

En fin d’après-midi, dans le champ qu’il traverse, l’enfant errant aperçoit une souche d’arbre sur laquelle s’agglutinent de longs oiseaux noirs. Il s’approche, pensant faire peur aux volatiles décharnés, mais ceux-ci battent des ailes, jettent des cris stridents pour le repousser. Il se saisit d’un bout de bois et le fait tournoyer au-dessus de sa tête ; les cor-beaux, de mauvaise grâce, s’envolent lourdement pour se poser quelques mètres plus loin. Il découvre alors que ce qu’il pensait être une souche est en fait un vieil homme assis sur un tabouret. Il pêchait - le champ est en réalité un immense lac gelé - et a dû s’endormir, laissant sa vie se faire happer par un grand souffle glacé. Les

charognards, tombés du ciel vide, affamés, sont venus picorer ce hideux garde-manger, et ils se montrent maintenant menaçants. Ils se déplacent en sautillant et semblent se concerter pour attaquer l’intrus et reprendre leur improbable festin.

briller des yeux au milieu d’une masse de poils hirsutes. Et une gueule, immense, hérissée de crocs acérés qui s’était refermée sur la campagne désolée, l’engloutissant tout entière.

Le monstre qui lui fait face est bien plus effrayant que ceux qui hantent ses souvenirs. C’est un loup gigantesque qui le fixe de ses yeux de braise où danse un éclat de folie meurtrière. Ses poils luisent, rassemblés en piques semblables à des pointes de flèches tournées vers l’enfant. Mais le chasseur, malgré sa maigreur squelettique, ne tremble pas.

Il prend position, un pied en avant et tient fermement son arme, la lame dressée vers la bête.

Le loup est immobile, il gronde, et ses flancs décharnés soulignent cruellement qu’il meurt de faim lui aussi, qu’il est prêt à jouer sa vie, là, au milieu d’une grange délabrée. Il fixe sa proie, et tous deux comprennent qu’une seule créature sortira de ces ruines.

Ils s’observent. On peut entendre leurs souffles se mêler et monter dans l’air glacé. La neige

14,8 x 21 - 256 pages -15 € ISBN : 978-2-8126-2762-0 en librairie le 3 septembre 2025 rayon jeunesse

Le livre de Papy

Pascal Prévot

dès 9-10 ans

Un voyage bouleversant dans l’imagination du plus formidable des papys !

Un canapé bien confortable, une bibliothèque bien garnie, des grandes sœurs pas trop remuantes et un papy à l’imagination débordante, voilà une soirée qui s’annonce parfaite. Depuis que papy est papy, le rituel est le même mais pas les histoires ! Elles, elles sont folles, déjantées, abracadabrantesques. Et les dernières, contrairement aux autres, seront vraies ! On y croisera un météorologue d’œuf, un kangourou des Alpes, une course poursuite en baignoire, un anaconda, une baignoire (encore) mais fossilisée, une vache et la baignoire de Napoléon (bizarre ces baignoires).

Au fil des histoires, c’est une vie qui se dessine, de son début jusqu’à sa fin, celle du meilleur des papys.

Pascal Prévot est né dans les Vosges et vit dans la campagne alsacienne. Il a quatre enfants. Il publie des textes dans des revues et chez plusieurs éditeurs (Le Rouergue, Bayard, Milan, Oskar). Au Rouergue, il est l’auteur de plusieurs romans dans la collection dacodac dont Théo chasseur de baignoires et L’enlèwement du V.

➜ Un beau roman drôle et touchant qui n’est pas sans nous en rappeler un autre adapté au cinéma : Big Fish.

➜ On retrouve avec un immense plaisir l’univers à la fois déjanté et extrêmement tendre de Pascal Prévot (Théo, chasseur de baignoires récompensé par le prix Gulli et L’enlèwement du V) qui nous régale toujours autant avec son écriture drôle et ses jeux avec les mots et la langue.

➜ Si le pouvoir des mots et de l’imagination est au cœur de ce roman, il parle aussi avec délicatesse et pudeur du deuil, de la perte d’un grand-parent. pour en savoir +

mots clés : aventure / action / amitié / amour / humour / grand-père / deuil / merveilleux / baignoire

extravagant : suivez Anna sur les traces de papa Zavatian !

Les Découvertes vertes d’Anna Zavatian

Illustrations de Charline Collette

« Anna Zavatian n’avait pas le droit de sortir le bout de son nez de la maison, ni le reste non plus.

— C’est bien trop dangereux, disait sa mère. Il y a des bus, dehors. Et les bus ça écrase les gens…

— Oui, mais il y a aussi du soleil, rétorquait Anna.

— Le soleil ? Ça brûle ! répondait maman.

— Et des avions, pour voler ?

— Les avions ? Ça s’écrase.

— Et les forêts ? J’ai envie de voir les forêts ! criait Anna avec enthousiasme.

— Les forêts ? répondait maman d’un air sombre. Les forêts, ça avale les papas et ça les fait disparaître à jamais. Alors, Anna baissait les yeux, le menton, le front, tout, et ne disait plus rien, gardant dans un petit coin de sa tête ces quelques mots : Un jour, je partirai. »

Il y a deux ans, M. Zavatian, savant « explirateur », a mystérieusement disparu… Depuis, Mme Zavatian s’est toute racornie. Elle n’écoute plus de disques, s’habille comme en Laponie, et interdit à leur fille Anna de sortir, c’est bien trop dangereux ! Mais surtout, surtout, elle lui interdit de lire, persuadée que c’est ce qui a tué son mari.

EN LIBRAIRIE

EN AOÛT 2025

PPV : 14,90 €

EAN : 9782330211622

Relié • 144 pages • 14,50 x 20 cm

Roman

Dès 9 ans

Roman

Disparition

Aventures

Seulement, Anna, 9 ans, est bien trop curieuse pour ne pas moufter. Tout l’intrigue : la pluie, les cuticules des ongles, et l’amitié aussi. Dans son cahier de découvertes, elle note chacune de ses observations… Jusqu’à ce qu’une feuille de lierre, dépassant du mur d’enceinte de leur jardin d’été, retienne son attention. Vite, elle fait le calcul : le mardi 17 janvier deux mille-mille, la branche grimpante sera accessible sur la pointe des pieds. Arrive le jour tant attendu : à minuit, Anna s’élance et, enfin libre, part sur les traces de papa Zavatian. Débute alors une suite de rencontres et de péripéties inattendues, qui la conduiront dans une fête de grands, une librairie, une mystérieuse forêt et une usine de trous… Là, M. Flanagan, homme d’affaires chevronné, après avoir inventé le trou dans la chaussette qui a révolutionné l’industrie, séquestre son père pour créer un trou noir !

Une palpitante histoire de Vincent Cuvellier, illustrée en bichromie par Charline Collette, dans un univers où science et imagination sont intimement liés, grâce à des personnages aussi extravagants qu’attachants.

Vincent Cuvellier est né à Brest, en 1969. Il a arrêté ses études en troisième et publié son premier roman à l’âge de dix-sept ans. Il ne s’est plus jamais arrêté d’écrire… Il publie ses albums et romans chez de nombreux éditeurs. Citons parmi ses ouvrages le roman La Première fois que je suis née (2006) et la célèbre série d’albums Émile chez Giboulées. Chez hélium, il a écrit deux albums illustrés par Dorothée de Monfreid : Tony Tiny Boy et L’Homme qui vivait comme un ours. Mais surtout, il a relevé le défi d’écrire 179 histoires pour le spectaculaire recueil Les Jours pairs (2017), illustré par Thomas Baas, tressant en filigrane le portrait émouvant d’un père et son fils.

Charline Collette est une illustratrice basée à Paris. Elle a étudié la gravure à l’école Estienne, la BD à Angoulême, la sérigraphie aux Beaux-Arts de Paris, et l’illustration aux Arts Décoratifs de Strasbourg. Elle se consacre depuis au dessin et à la peinture et dispense des cours d’illustration à la Haute École d’Art et de Design de Genève. Elle a publié plus d’une dizaine de livres jeunesse chez divers éditeurs (Casterman, Seuil Jeunesse, La Joie de lire, L’École des Loisirs, L’Agrume…), dont certains ont été traduits dans plusieurs langues. Sa bande dessinée Au bois (Les Fourmis rouges, 2020) a notamment reçu le prix Révélation Livre Jeunesse de l’ADAGP. Les Découvertes vertes d’Anna Zavatian est son premier livre chez hélium.

Points forts

La plume haletante de Vincent Cuvellier, qui nous entraîne avec humour et l’art du détail qui fait mouche dans des péripéties plus rocambolesques les unes que les autres – attention à l’effet papillon !

Des personnages originaux et inspirants, dont un jeune couple à la Boris Vian, une meilleure amie très dégourdie et entreprenante, et Anna, inventive héroïne touche-à-tout, façon « Matilda ».

Une critique en creux du consumérisme, grâce au directeur de l’usine de trous, l'aussi sérieux que ridicule M. Flanagan, qui pourrait jouer dans un film de Bruno Dumont.

Les magnifiques illustrations pleines pages de Charline Collette.

Pour nous contacter : 01 45 87 99 15 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram

Le Pacte de Sang

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Le quatrième opus d’un polar historique passionnant.

Mika et l’agent Valdemar Hoff ont quitté Stockholm pour se rendre au manoir de Beaumatin, où l’orpheline de bientôt douze ans espère retrouver sa mère. Mais la route est semée d’embûches, et la blessure qu’a reçu Valdemar à l’abdomen lors de leur précédente enquête s’avère beaucoup plus préoccupante que prévu. Alors qu’ils arrivent enfin au manoir, ils sont accueillis avec soulagement par les domestiques du domaine. Il semblerait que Mika et son acolyte soient pris, par erreur, pour des policiers qui étaient attendus sur place afin d’arrêter l’une des employés. Quel est son crime ? Le soir venu, Mika s’endort dans une maison soigneusement fermée à double tour quand un cri terrible déchire la nuit. Aucun détail n’échappe à notre enquêtrice, et il semblerait que bien des mystères entourent ce manoir...

Changement de décor pour cette nouvelle enquête aussi troublante que dangereuse, sur les traces des origines de Mika.

En librairie le 10 septembre 2025

À PARTIR DE 9 ANS

14 x 20 cm l 224 pages (prov.) l 14,90 €

ISBN 9791035208783

L’AUTEUR

Johan Rundberg est un auteur suédois primé de littérature jeunesse. Il vit à Stockholm. En 2021, il a reçu le prix littéraire le plus prestigieux de Suède, le prix August dans la catégorie jeunesse et YA pour Nattkorpen, l’édition originale du Corbeau de nuit, qui a d’abord été écrite en suédois. Nattkorpen a également remporté un prix Swedish Crimetime dans la catégorie jeunesse et YA. Cinq livres de la série sont désormais publiés en Suède.

BIBLIOGRAPHIE

Suède l Roman historique

Enquête l Policier

Mystère l Amitié

Le Corbeau de nuit 1er tome paru en sept. 2023

La reine des voleurs 2e tome paru en août 2024

L’Ange de la mort 3e tome paru en janvier 2025

Le Pacte de Sang

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

3 mots pour décrire ce livre

Réalisme. Nos héros quittent la ville de Stockholm pour explorer la campagne suédoise de la fin du XIXe siècle, décrite avec la même justesse.

Suspense. Dès les premières pages, la tension narrative est savamment dosée, nourrie par le talent d’observatrice de Mika.

Amitié. Mika et Valdemar forment un duo poignant, que la série rend plus fort de tome en tome.

En librairie le 10 septembre 2025

Suède l Roman historique

Enquête l Policier

Mystère l Amitié

Le tome 1 de la série a reçu un excellent accueil :

• 7300 ex vendus en librairie

• un engouement important dans la presse et sur les réseaux

• sélectionné pour de nombreux prix (Prix des p’tit bouquineurs, prix Lu et Partagé, Prix des Incorruptibles)

• lauréat du célèbre prix August en Suède

Chaque tome présente une enquête indépendante, mais permet d’approfondir les personnages et de creuser les relations qui les relient.

Avant-dernier tome de la série qui se clôturera en 2026 avec la parution du 5e tome.

Les trois premiers tomes remis en vente à l’occasion de cette parution.

Le Pacte de Sang

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Ouverture du roman

En librairie le 10 septembre 2025

La soirée est calme et un peu fraîche. Seul le crépitement du feu se fait entendre et, au loin, la plainte d’une chouette hulotte. Derrière les fourrés apparaît la grand-route.

Et tout là-bas, de l’autre côté de la clairière, une épaisse forêt de sapins. Le ciel semble ployer sous le poids de l’averse au-dessus du campement, mais pour le moment, la pluie s’est arrêtée. Il ne reste qu’une tranche de lard dans la poêle. Mika lance un regard à Valdemar.

– Je n’ai plus faim. Mange, dit-il en avec un geste las de la main.

Mika y plante le bout de son couteau et savoure la viande fumée et bien salée. Elle lèche prudemment la lame, avant de ranger le couteau à gaine dans sa bottine.

Elle incline la poêle et attrape un morceau de pain qu’elle passe sur le bord pour absorber le gras. Après avoir englouti le tout, elle s’essuie la bouche dans sa manche et pose la poêle par terre, dans l’herbe.

– Vous pensez qu’on est encore loin ? demande-t-elle.

Valdemar sort la carte qu’il a tracée lui-même de la poche intérieure de son manteau et se penche vers le feu pour mieux voir.

– Beaumatin, la maison de la famille de ton père, est située au nord de Morgongåva, dans la paroisse de Vittinge, près du lac Vansjön. J’ignore à quoi ressemble la route, mais si Rutger ne joue pas trop aux têtes de mule, on devrait y être demain, en milieu de journée.

Mika sent un frisson lui parcourir la colonne vertébrale. Beaumatin, on dirait un endroit sorti d’un conte de fées. Pourtant, cette maison existe pour de vrai et sa mère y travaille.

Peut-être qu’elles pourront se voir dès demain. Cette idée lui donne presque le tournis.

Suède l Roman historique

Enquête l Policier

Mystère l Amitié

Le Corbeau de nuit

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Une enquête haletante dans les tréfonds de l’inquiétante

Stockholm de la fin du xixe siècle.

Stockholm, 1880.

Mika, 11 ans, vit depuis toujours dans un orphelinat blotti au cœur des quartiers populaires. Le quotidien est rude pour ces enfants, qui font famille, à leur manière. Une nuit, Mika est réveillée par des coups frappés à la porte. Elle brave le froid glacial pour ouvrir à un jeune homme qui lui confie, sans un mot, un nouveau-né et s’enfuit en courant. Derrière lui, Mika croit deviner une ombre qui l’observe avant de disparaître subitement à son tour. Le lendemain, c’est un policier qui frappe à la porte de l’orphelinat. Un meurtre a été commis à deux pas. Alors qu’il interroge Mika, le policier est frappé par sa perspicacité et sa vive intelligence.

Ainsi commence l’improbable collaboration entre Mika et l’inspecteur Valdemar qui se lancent sur les traces du dangereux Corbeau de Nuit, un infâme meurtrier qui terrorisait la ville il y a de cela quelques années.

Le premier tome d’une série d’enquêtes captivantes, au succès international.

Suède l Roman historique

Enquête l Crime Orphelinat

Remis en vente le 10 septembre 2025

À PARTIR DE 9 ANS

14 x 20 cm l 208 pages l 14,90 €

ISBN 9791035206642 l 1ère parution : sept. 2023

L’AUTEUR

Johan Rundberg est un auteur suédois primé de littérature jeunesse. Il vit à Stockholm. En 2021, il a reçu le prix littéraire le plus prestigieux de Suède, le prix August dans la catégorie jeunesse et YA pour Nattkorpen, l’édition originale du Corbeau de nuit, qui a d’abord été écrite en suédois. Nattkorpen a également remporté un prix Swedish Crimetime dans la catégorie jeunesse et YA. Six livres de la série sont désormais publiés en Suède.

BIBLIOGRAPHIE

La reine des voleurs 2e tome paru en août 2024

L’Ange de la mort 3e tome paru en janvier 2025

Le Pacte de Sang 4e tome à paraître en septembre 2025

ROMAN JUNIOR

Le Corbeau de nuit

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Nous avons

aimé ce livre

Parce que l’intrigue de ce roman emporte avec elle tous les lecteurs, petits et grands, tant la tension et le suspense sont savamment dosés.

Parce que le décor de ce roman historique est à couper le souffle, les ruelles sombres et glaciales du Stockholm de la fin du xixe ajoutant à l’ambiance de ce roman policier.

Parce que ce duo d’enquêteurs met en lumière une jeune fille à l’intelligence vive qui résout avec brio les mystères qui se présentent à elle, pour notre plus grand bonheur.

Parce que ce roman policier prend ses jeunes lecteurs au sérieux, leur offrant une intrigue, une tension et un cadre d’une qualité remarquable, tout en restant à leur portée.

Remis en vente le 10 septembre 2025

À SAVOIR

Ce tome 1 a reçu un excellent accueil :

• 7300 ex vendus en librairie

• un engouement important dans la presse et sur les réseaux

• sélectionné pour de nombreux prix (Prix des p’tit bouquineurs, prix Lu et Partagé, etc.)

• lauréat du célèbre prix August en Suède.

Chaque tome présente une enquête indépendante, mais permet d’approfondir les personnages et de creuser les relations qui les relient.

La série, en cours d’adaptation audio-visuelle, compte à ce jour 6 titres.

Le tome 4, Le Pacte de Sang, à paraître en septembre 2025.

Suède l Roman historique

Enquête l Crime Orphelinat

ROMAN JUNIOR

Le Corbeau de nuit

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Extrait

Suède l Roman historique

Enquête l Crime

Orphelinat

Remis en vente le 10 septembre 2025

Mika a beau crier, l’inconnu ne semble pas l’entendre. Au premier croisement, il s’engouffre rue Kyrkogatan et en une fraction de seconde, le voilà disparu. Tandis que le nourrisson remue dans ses bras, Mika saisit la poignée, s’apprêtant à refermer la porte, mais elle s’arrête dans son élan. Quelqu’un l’observe, elle le sent. Seul un réverbère sur deux brille le long des façades, et entre chaque tâche de lumière s’étend la nuit noire. À travers l’averse de neige de plus en plus dense, difficile d’y voir clair. Et pourtant, Mika discerne quelque chose devant le bâtiment d’en face : les contours d’une silhouette longiligne vêtue d’un manteau et d’un chapeau. Une ombre tellement immobile qu’on croirait une illusion d’optique. Ce n’est rien, se dit Mika. Mais quand une bourrasque souffle à travers la rue, la neige tourbillonne et le manteau claque dans le vent. Une peur plus glaciale que la bise s’empare d’elle. Au même instant, le bébé se met à pleurer, à pousser de fragiles cris déchirants, et elle s’empresse de refermer la porte.

La Reine des voleurs

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina et Françoise Heide

Le deuxième tome des Mystères de Mika.

Deux mois se sont écoulés depuis l’affaire du Corbeau de Nuit, et le terrible hiver qui faisait alors rage a laissé place au printemps. La ville de Stockholm est en effervescence. Tout le monde attend avec impatience l’arrivée imminente du SS Vega, le premier navire à avoir réussi à atteindre l’Asie via l’océan Arctique. Les quais de la ville grouillent de monde, et les vols à la sauvette n’ont jamais été aussi nombreux. Mika, de son côté, s’inquiète pour quelques enfants de l’orphelinat. Ils mentent, échangent des messes basses. Mika en est certaine, ils cachent quelque chose. Mais le réseau que découvrent Mika et l’officier Hoff est bien plus dangereux qu’il n’y paraît. Il en faudra plus pour décourager le duo, décidé à sauver les orphelins du destin funeste qui les attend.

Une nouvelle enquête résolue à l’échelle du roman, des révélations sur le passé de Mika et de l’officier Hoff, la suite d’une série passionnante.

Remis en vente le 10 septembre 2025

La REINE des VOLEURS

Les

L’AUTEUR

Johan Rundberg est un auteur suédois primé de littérature jeunesse. Il vit à Stockholm. En 2021, il a reçu le prix littéraire le plus prestigieux de Suède, le prix August dans la catégorie jeunesse et YA pour Nattkorpen, l’édition originale du Corbeau de nuit, qui a d’abord été écrite en suédois. Nattkorpen a également remporté un prix Swedish Crimetime dans la catégorie jeunesse et YA. Six livres de la série sont désormais publiés en Suède.

BIBLIOGRAPHIE

Suède l Roman historique

Enquête l Policier

Mystère

À

PARTIR DE 9 ANS

14 x 20 cm l 224 pages l 14,90 €

ISBN 9791035207670 l 1ère parution : août 2024

Le Corbeau de nuit, 1er tome paru en septembre 2023

L’Ange de la mort 3e tome paru en janvier 2025

Le Pacte de Sang 4e tome à paraître en septembre 2025

ROMAN JUNIOR
Traduit du suédois par Marina Heide
Johan Rundberg
Mystères de Mika

La Reine des voleurs

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina et Françoise Heide

Nous avons

aimé ce livre

Parce que cette série d’enquête historique est d’une qualité littéraire rare, tant dans son écriture que dans sa construction narrative.

Parce que le duo d’enquêteurs que nous retrouvons à chaque tome n’est pas un duo figé dans le temps. Ces personnages évoluent et chaque aventure nous permet de creuser un peu plus les mystères qui les entourent.

Parce que Johan Rundberg nous permet ici de découvrir une nouvelle facette de la Stockholm du xixe siècle, tournée vers la mer et l’exploration.

Remis en vente le 10 septembre 2025

La série a reçu un excellent accueil :

• plus de 10 000 ex vendus en librairie

• un engouement important dans la presse et sur les réseaux

• sélectionné pour de nombreux prix (Prix des p’tit bouquineurs, prix Lu et Partagé, etc.)

• lauréat du célèbre prix August en Suède.

Le tome 4, Le Pacte de Sang, est à paraître en septembre 2025.

Chaque tome présente une enquête indépendante, mais permet d’approfondir les personnages et de creuser les relations qui les relient.

La série, en cours d’adaptation audio-visuelle, compte à ce jour 6 titres.

Suède l Roman historique

Enquête l Policier Mystère

ROMAN JUNIOR
Traduit du suédois par Marina Heide
Johan Rundberg
La REINE des VOLEURS
Les Mystères de Mika
À SAVOIR

La Reine des voleurs

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina et Françoise Heide

Suède l Roman historique

Enquête l Policier

Mystère

Remis en vente le 10 septembre 2025

Mika lâche doucement la cheminée et commence à marcher en équilibre le long du faîte, les bras tendus de part et d’autre comme un funambule. Avec la pluie qui est tombée dans la matinée, la tôle est glissante, mais les nuages se sont dissipés, laissant derrière eux un ciel clair et frais. Au nord, elle voit jusqu’à l’observatoire et les chantiers de Sibirien, au sud, jusqu’au clocher de l’église Katarina qui émerge de la ligne tortueuse des toits. Le regard fixé sur l’horizon, Mika esquisse encore quelques pas. Si elle dérape, c’est la chute libre. Avec un peu de chance, elle atterrira sur les pieds et survivra. Mais il est plus probable qu’elle meure sur le coup. Et pourtant, un sentiment de liberté fait pétiller le sang dans ses veines.

– On se croirait à bord de la Vega ! s’écrie-t-elle. Les marins passent leur journée à repérer des icebergs, perchés sur les mâts. Ça m’irait bien comme boulot.

ROMAN JUNIOR

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Le troisième opus des Mystères de Mika.

Le soleil et la puanteur écrasent la ville de Stockholm, loin des souvenirs glacés du Corbeau de nuit. Mika est enfin libérée de la pression qui pèse sur elle depuis sa spectaculaire évasion de prison : c’est officiel, l’affaire est classée et la police n’est plus à sa recherche. Mais l’orpheline a à peine le temps de se réjouir que déjà son partenaire, l’agent Valdemar Hoff, vient lui demander son aide. Une jeune fille de bonne famille a disparu dans les beaux quartiers, et le policier a besoin du regard aiguisé de Mika pour résoudre cette affaire qui présente bien des zones d’ombre.

Le même jour, Tekla, jeune rebelle amie de Mika, lui révèle l’emplacement d’un sinistre charnier qu’elle et ses complices viennent de découvrir.

Mika l’ignore encore, mais ces événements sont liés, et nos deux acolytes sont sur le point de résoudre l’un des mystères les plus anciens et les plus dangereux qui planent sur Stockholm...

Une nouvelle enquête, indépendante des deux premières, pour deux personnages inoubliables.

Remis en vente le 10 septembre 2025

À PARTIR DE 9 ANS

14 x 20 cm l 224 pages l 14,90 €

ISBN 9791035208219 l 1ère parution : janvier 2025

L’AUTEUR

Johan Rundberg est un auteur suédois primé de littérature jeunesse. Il vit à Stockholm. En 2021, il a reçu le prix littéraire le plus prestigieux de Suède, le prix August dans la catégorie jeunesse et YA pour Nattkorpen, l’édition originale du Corbeau de nuit, qui a d’abord été écrite en suédois. Nattkorpen a également remporté un prix Swedish Crimetime dans la catégorie jeunesse et YA. Six livres de la série sont désormais publiés en Suède.

BIBLIOGRAPHIE

Suède l Roman historique

Enquête l Policier

Mystère

Le Corbeau de nuit, 1er tome paru en septembre 2023

La reine des voleurs

2e tome paru en août 2024

Le Pacte de Sang 4e tome à paraître en septembre 2025

ROMAN JUNIOR

L’Ange de la mort

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Nous avons aimé ce livre

Pour ses personnages

De tome en tome, nous observons l’évolution subtile de Mika et Valdemar, deux personnages que tout oppose et qui forment pourtant le plus attachant des duos.

Pour son efficacité.

Comme pour les deux premiers tomes, en à peine plus de deux-cents pages, Johan Rundberg parvient à nouer une intrigue fine et prenante, ponctuée par un humour bienvenu.

Pour son décor.

Prenant ses jeunes lecteurs au sérieux, cette série historique nous entraîne, de saisons en saisons, dans les rues de la ville de Stockholm, réaliste à souhait.

Remis en vente le 10 septembre 2025

À SAVOIR

La série a reçu un excellent accueil :

• plus de 10 000 ex vendus en librairie

• un engouement important dans la presse et sur les réseaux

• sélectionné pour de nombreux prix (Prix des p’tit bouquineurs, prix Lu et Partagé, etc.)

• lauréat du célèbre prix August en Suède.

Le tome 4, Le Pacte de Sang, est à paraître en septembre 2025.

Chaque tome présente une enquête indépendante, mais permet d’approfondir les personnages et de creuser les relations qui les relient.

La série, en cours d’adaptation audio-visuelle, compte à ce jour 6 titres.

Suède l Roman historique

Enquête l Policier Mystère

ROMAN JUNIOR

L’Ange de la mort

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Extrait

Suède l Roman historique

Enquête l Policier

Mystère

Remis en vente le 10 septembre 2025

Dans le parc Kungsträdgården, les parasols des dames oscillent comme des pissenlits au milieu d’un champ. Des enfants de bonne famille mangent leur casse-croûte à l’ombre des saules et les gens font la queue pour se rafraîchir avec l’eau que crachent les cygnes de la fontaine Molin. Mika marche à côté de Valdemar. Le goudron colle encore entre ses orteils, mais elle s’est débarbouillé la figure et les mains, et elle a attaché ses cheveux en un chignon qui paraît soigné si on n’y regarde pas de trop près.

– C’était gentil de la part de ta patronne de te laisser m’accompagner, dit Valdemar. J’avais peur qu’elle me fracasse le crâne si je le lui demandais moimême. C’est pour ça que je suis entré par la cour.

– Mmh...

Mika ne sait pas quoi répondre pour éviter les mensonges. En réalité, elle est partie sans demander l’autorisation à Amelia. Ce n’est pas son genre, mais elle savait qu’Amelia aurait refusé pour la simple et bonne raison qu’elle déteste Valdemar comme la peste.

– Donc on vous confie de nouveau de vraies affaires ? demande-t-elle pour changer de sujet. Je croyais que vous chassiez toujours les voleurs à la tire ? Valdemar pousse un ricanement.

– Il s’en est passé des choses depuis notre dernière rencontre, répond-il. On ne peut pas dire que je suis le chouchou de mon service, mais depuis que je leur ai remis la pierre précieuse de Nordenskiöld, j’ai gagné la confiance de mes supérieurs.

Oskar et moi, et tous nos petits endroits

MARIA PARR, ILLUSTRÉ PAR ÅSHILD IRGENS

TRADUIT DU NORVÉGIEN PAR AUDE PASQUIER

De l’or dans la vie de tous les jours.

Dans ce roman illustré, nous faisons la connaissance d’Ida, huit ans, et de son petit frère Oskar, cinq ans. C’est Ida qui raconte l’histoire, mais Oskar, intrépide et plein de fougue, en est tout autant le héros.

D’une saison à l’autre, chaque chapitre s’ancre dans un des lieux qui leur sont chers. Sont alors évoquées, en vrac, des anecdotes qui font le sel de la vie très ordinaire de ces deux enfants : leur désir fou d’avoir un trampoline, le monstre dévoreur de chaussettes qui se cache dans le placard de leur chambre, les safaris aquatiques qu’ils organisent sur le ruisseau tout proche. Il y est question de cabanes devenues trop petites, et de cartons d’emballages aux mille vies. Des choses qui changent, des choses qui demeurent, pour de vrai, et pour de faux.

Oskar et moi est un hommage au quotidien, aux relations entre frères et sœurs et aux lieux qui façonnent nos souvenirs.

Famille l Norvège

Relation frères-sœurs l Grandir

Vie quotidienne l Humour

En librairie le 3 septembre 2025

À PARTIR DE 7 ANS

14 x 20 cm l 208 pages (prov.) l 14,90 €

ISBN 9791035208813

L’AUTRICE

Maria Parr (née en 1981) est une autrice norvégienne qui vit dans le petit village de Fiskå, sur la côte ouest de la Norvège, un paysage qui joue un rôle crucial dans ses livres. Elle est titulaire d’un master en langues et littérature nordiques. Elle est connue pour ses histoires captivantes et touchantes, empreintes d’humour et de chaleur. Elle a remporté plusieurs prix littéraires en Norvège et à l’international, notamment le prestigieux prix Brage du meilleur livre pour enfants à trois reprises, le Zilveren Griffel néerlandais et le prix LUCHS allemand. Les critiques et les lecteurs l’ont comparée à Astrid Lindgren, et elle est saluée comme l’une des autrices de livres pour enfants les plus appréciées de notre époque.

L’AUTRICE

Åshild Irgens est née en 1976 est une illustratrice norvégienne. Elle possède un master délivré par l’Académie Nationale des Arts. Elle est une illustratrice populaire et travaille depuis 20 ans avec plusieurs éditeurs et journaux. Elle collabore avec Maria Parr depuis la sortie en 2009 de La petite terreur de Glimmerdal. Elle vit à Oslo.

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

Oskar et moi, et tous nos petits endroits

MARIA PARR, ILLUSTRÉ PAR ÅSHILD IRGENS

TRADUIT DU NORVÉGIEN PAR AUDE PASQUIER

3 mots pour décrire ce livre

Partage. Avec ses dix minutes de lecture par chapitre, ce roman se prête aussi bien aux lectures partagées à voix haute qu’au premiers plaisirs de lecture autonome.

Joie. Une plume vive et chaleureuse, pour connecter avec des scènes de vie simples et profondes.

Trésor. Une fabrication soignée (couverture intégra et signet tissus), des illustrations en couleurs sur chaque double page pour un ouvrage qui a tout d’un futur classique.

ROMAN JUNIOR ILLUSTRÉ

Famille l Norvège

Relation frères-sœurs l Grandir

Vie quotidienne l Humour

En librairie le 3 septembre 2025 Sarah Benhamou l

SAVOIR

Par Maria Parr, autrice norvégienne incontournable en jeunesse.

Un second livre mettant en scène ce duo si attachant est en préparation pour 2026.

Ce livre, paru dans plus de vingt pays et en cours d’adaptation en série, a remporté le Brage Prize 2023 et le prix White Ravens 2024

Parution simultanée d’une nouvelle édition de Cascades et Gaufres à gogo vendu à plus de 17 000 ex.

POUR ALLER PLUS LOIN

Une interview de Maria Parr (en anglais) :

https://norla.no/en/news/news-fromnorla/parr-and-irgens-selected-titleauthors

Oskar et moi, et tous nos petits endroits

MARIA PARR, ILLUSTRÉ PAR ÅSHILD IRGENS

TRADUIT DU NORVÉGIEN PAR AUDE PASQUIER

Ouverture du roman

En librairie le 3 septembre 2025

Famille l Norvège

Relation frères-sœurs l Grandir

Vie quotidienne l Humour

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

Oskar et moi, et tous nos petits endroits

MARIA PARR, ILLUSTRÉ PAR ÅSHILD IRGENS

TRADUIT DU NORVÉGIEN PAR AUDE PASQUIER

Ouverture du roman

En librairie le 3 septembre 2025

Famille l Norvège

Relation frères-sœurs l Grandir

Vie quotidienne l Humour

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

Oskar et moi, et tous nos petits endroits

MARIA PARR, ILLUSTRÉ PAR ÅSHILD IRGENS

TRADUIT DU NORVÉGIEN PAR AUDE PASQUIER

Ouverture du roman

En librairie le 3 septembre 2025

Famille l Norvège

Relation frères-sœurs l Grandir

Vie quotidienne l Humour

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

Oskar et moi, et tous nos petits endroits

MARIA PARR, ILLUSTRÉ PAR ÅSHILD IRGENS

TRADUIT DU NORVÉGIEN PAR AUDE PASQUIER

Ouverture du roman

En librairie le 3 septembre 2025

Famille l Norvège

Relation frères-sœurs l Grandir

Vie quotidienne l Humour

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

Oskar et moi, et tous nos petits endroits

MARIA PARR, ILLUSTRÉ PAR ÅSHILD IRGENS

TRADUIT DU NORVÉGIEN PAR AUDE PASQUIER

Ouverture du roman

En librairie le 3 septembre 2025

Famille l Norvège

Relation frères-sœurs l Grandir

Vie quotidienne l Humour

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

Oskar et moi, et tous nos petits endroits

MARIA PARR, ILLUSTRÉ PAR ÅSHILD IRGENS

TRADUIT DU NORVÉGIEN PAR AUDE PASQUIER

Ouverture du roman

En librairie le 3 septembre 2025

Famille l Norvège

Relation frères-sœurs l Grandir

Vie quotidienne l Humour

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

Cascades et gaufres à gogo

MARIA PARR

TRADUIT

En librairie le 3 septembre 2025

Le premier roman de Maria Parr, devenu un classique.

Trille et Lena sont les meilleurs amis du monde. Rien ne saurait les séparer. Elle fonce, n’a peur de rien, déborde d’énergie. Lui sentimental et rêveur, soutient et contient les initiatives de son amie. C’est que la vie à la campagne offre une multitude de possibilités d’inventions. Pourtant, lorsque Lena trouve enfin un papa et donc un mari pour sa mère, cela signifie un déménagement, loin de Trille. Le chagrin est si grand que Léna s’en va sans avertir Trille qui plonge dans une tristesse inconsolable. Mais Léna revient, elle s’est enfuie et finira par obtenir l’autorisation de rester jusqu’à la fin de l’année scolaire chez Trille.

Ce roman, paru en 2009, traduit dans plus de 15 pays, a remporté le Prix Sorcières du roman ado l’année de sa sortie, fut adapté en série télévisée à succès en Norvège et s’est vendu à plus de 17 000 ex. en France.

nouvelle édition

CASCADES ET GAUFRES

À GOGO
MARIA PARR

COUVERTURE À VENIR

L’AUTRICE

Campagne l Amitié

Nature l Norvège

Famille l Déménagement

À PARTIR DE 8 ANS

14 x 20 cm l 224 pages (prov.) l 14,90 €

ISBN 9791035208837

Maria Parr (née en 1981) est une autrice norvégienne qui vit dans le petit village de Fiskå, sur la côte ouest de la Norvège, un paysage qui joue un rôle crucial dans ses livres. Elle est titulaire d’un master en langues et littérature nordiques. Elle est connue pour ses histoires captivantes et touchantes, empreintes d’humour et de chaleur. Elle a remporté plusieurs prix littéraires en Norvège et à l’international, notamment le prestigieux prix Brage du meilleur livre pour enfants à trois reprises, le Zilveren Griffel néerlandais et le prix LUCHS allemand. Les critiques et les lecteurs l’ont comparée à Astrid Lindgren, et elle est saluée comme l’une des autrices de livres pour enfants les plus appréciées de notre époque.

BIBLIOGRAPHIE

Cascades et gaufres à gogo

MARIA PARR

TRADUIT DU NORVÉGIEN PAR JEAN-BAPTISTE COURSAUD

3 mots pour décrire ce livre

Amitié. Parce que ce garçon et cette fille sont les meilleurs amis du monde, et, malgré leurs grandes différences, se soutiennent à la vie à la mort.

Nature. Comment résister au petit village norvégien de Knert-Mathilde, petit coin de paradis et terrain de jeu favori de nos deux héros ?

Bonheur. Jeux de mots, inventions et aventures rythment ce roman jubilatoire.

Campagne l Amitié

Nature l Norvège

Famille l Déménagement

En librairie le 3 septembre 2025

nouvelle édition

CASCADES ET GAUFRES

GOGO

PARR COUVERTURE À VENIR

À SAVOIR

Cascades et gaufres à gogo initialement paru en 2009 a connu un grand succès commercial et critique :

• Vendu à plus de 17 000 ex. en France,

• Traduit dans plus de 15 pays,

• Lauréat du Prix Sorcières du roman ado,

• Adapté en série télévisée à succès en Norvège.

Parution simultanée avec la nouveauté de l’autrice Oskar et moi.

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

ROMAN JUNIOR
MARIA

Cascades et gaufres à gogo

Ouverture du roman

En librairie le 3 septembre 2025

Campagne l Amitié

Nature l Norvège

Pour notre premier jour de grandes vacances, Lena et moi on a installé un téléphérique entre nos maisons. Il fallait que Lena soit la première à essayer, comme d’habitude, forcément. Rassemblant tout son courage, elle a grimpé sur le rebord de fenêtre de ma chambre, a noué ses mains autour de la corde, a ensuite jeté puis joint ses pieds nus par-dessus. Ç’avait l’air hyper dangereux. Je retenais mon souffle pendant qu’elle glissait lentement vers sa maison et s’éloignait de plus en plus de ma fenêtre. Elle va bientôt avoir neuf ans, Lena, et on ne peut pas dire qu’elle soit plus costaude que ceux qui sont un peu plus grands qu’elle. Environ à mi-parcours, ses pieds ont glissé de la corde en faisant un petit « scritch » et, tout à coup, elle s’est retrouvée à pendouiller à hauteur du premier étage des deux maisons, retenue à la corde à la seule force de ses mains. Mon cœur s’est mis à battre à cent à l’heure.

– Ouh là ! a fait Lena.

– Continue ! j’ai crié.

Sauf que continuer n’était pas si évident que ça en avait l’air pour ceux qui depuis la fenêtre regardaient la scène avec des yeux de merlan frit, m’a-t-elle fait remarquer.

– Bouge pas ! Je viens te sauver la vie ! J’avais les mains moites tout en me creusant la cervelle. J’espérais que celles de Lena étaient sèches, archisèches. Ce serait la catastrophe si jamais elle venait à lâcher prise et à s’écraser par terre ! C’est là que j’ai pensé au matelas.

Famille l Déménagement

Roman ado

• dès 14 ans

Septembre 2025 ‣ 1er office

‣ Roman ado

‣ 144 pages env.

‣ format : 14 x 19,8 cm

‣ broché

‣ 13,80 euros

Seconde guerre mondiale. Deux étudiants s’engagent dans la Résistance par idéalisme. Mais la guerre leur rappelle sa réalité cruelle : vont-ils obéir aux ordres et exécuter ce soldat allemand ?

Le Gouffre

Deux étudiants des Arts et Métiers, le narrateur et son camarade Adrien, ont intégré un maquis de montagne. Lors d’une mission, un soldat allemand blesse mortellement un membre de leur groupe. Le fusil mal entretenu du narrateur s’est enrayé au moment de riposter. L’Allemand est capturé, condamné à mort, et c’est au narrateur, coupable de négligence, d’e ectuer la sale besogne : l’exécuter ! Mais le prisonnier réussit à prendre la fuite. Lancés à ses trousses, dans le froid et la neige, les deux jeunes résistants s’aperçoivent trop tard du gou re devant eux. Une chute vertigineuse et les voilà engloutis dans un long entonnoir glacé, piégés sur un éperon rocheux. Ce gou re sera-t-il leur tombe ?

1‣ Résister, vouloir changer l’histoire a-t-il encore une sens aujourd’hui ? Un roman historique en résonnance avec l’actualité.

2‣ L’idéalisme de deux jeunes “aspirants héros” confrontés aux cruautés de la guerre.

3‣ Une forte histoire d’amitié au milieu d’un épisode sombre de l’Histoire.

4‣ Un décor spectaculaire, le danger propre à la montagne : un roman historique qui est aussi un récit de survie.

‣ Laurent Petitmangin :

Ce qu’il faut de nuit (2020), le premier roman de Laurent Petitmangin, lui a valu de nombreux prix (Femina des Lycéens), avant d’être adapté au cinéma. Il a par la suite publié Ainsi Berlin et Les Terres animales. Chez Actes Sud jeunesse, il est l’auteur d’Infiltré (sélection Prix Vendredi 2024).

‣ Genre : roman historique.

‣ Thématiques : Seconde guerre mondiale ; résistance ; amitié ; engagement.

L’ARDEUR

En librairie le 17 septembre 2025

Une comédie romantique et grotesque.

POUR ROMANE, ENTRER EN SECONDE DANS UN PRESTIGIEUX

LYCÉE PARISIEN REPRÉSENTE BEAUCOUP CHANGER D’AIR, S’ARRACHER À LA BANLIEUE TERNE QUI L’A VUE GRANDIR, SE LIBÉRER DE LA RÉPUTATION DE FILLE BIZARRE QUI LUI COLLE À LA PEAU. ELLE EST TIMIDE, C’EST VRAI — ELLE EST, SURTOUT, INCAPABLE DE S’EXTASIER SUR TIMOTHÉE CHALAMET. OU SUR N’IMPORTE QUEL MEC. EN QUELQUES MOIS, TOUT VA CHANGER, BIEN AU-DELÀ DE CE QU’ELLE IMAGINAIT.

L’HISTOIRE D’UNE EXPLOSION DE PLAISIR ET DE JOIE. D’UNE NAISSANCE À SOI, ET AU MONDE.

Seny vient d’avoir 16 ans. Il a grandi dans une cité où il vit avec son grand frère, sa petite sœur et ses parents. De l’amour maternel inconditionnel qu’il a reçu, Seny pense avoir acquis un don : celui de connaître les intentions des filles au premier baiser. Ce super pouvoir lui serait bien pratique. Surtout depuis que Nacerdine, son meilleur ami, dit avoir couché avec une fille et ne parle plus que de ça. C’est vrai que seize ans, c’est peut-être le bon âge pour avoir sa première expérience. Au cas où, Seny garde précieusement un préservatif dans sa poche, et il compte bien l’utiliser. Seulement, difficile de passer à l’acte quand on a un pouvoir magique tout claqué et qu’on ne sait pas vraiment pourquoi on cherche à conclure.

16,50 €

Avertissement Certaines scènes explicites peuvent

Sexualité l Banlieue

Humour l Amour

Première fois

INSA SANÉ

L’AUTEUR

TRY AGAIN

COUVERTURE PROVISOIRE

À PARTIR DE 15 ANS

14 x 22 cm l 224 pages (prov.) l 16,90 €

ISBN 9791035208806

Scénariste, comédien, acteur, chanteur, écrivain, Insa Sané est avant tout un raconteur d’histoires. Un mathématicien du récit. Artiste engagé, il cultive le goût pour l’interprétation et la belle diction. Remarqué d’abord pour son charisme sur scène, il est l’auteur d’une saga, La Comédie urbaine (Sarbacane), qui l’a consacré comme une figure incontournable de sa génération, capable de marier rythmiques hip-hop, poésie lyrique et roman social. Depuis bientôt trente ans, il va à la rencontre du public, entre ici et ailleurs, pour partager bitume et arts de l’écrit.

En librairie le 17 septembre 2025

3 mots pour décrire ce livre

PARISIEN REPRÉSENTE BEAUCOUP CHANGER D’AIR, S’ARRACHER À LA BANLIEUE TERNE QUI L’A VUE GRANDIR, SE LIBÉRER DE LA RÉPUTATION DE FILLE BIZARRE QUI LUI COLLE À LA PEAU. ELLE EST TIMIDE, C’EST VRAI — ELLE EST, SURTOUT, INCAPABLE DE S’EXTASIER SUR TIMOTHÉE CHALAMET. OU SUR N’IMPORTE QUEL MEC. EN QUELQUES MOIS, TOUT VA CHANGER, BIEN AU-DELÀ DE CE QU’ELLE IMAGINAIT.

L’HISTOIRE D’UNE EXPLOSION DE PLAISIR ET DE JOIE. D’UNE NAISSANCE À SOI, ET AU MONDE.

Drôlissime. Des dialogues décapants et des maladresses adolescentes qui nous rappellent Les Beaux Gosses de Riad Sattouf.

Ouvert. Autre décor, autres milieux sociaux, autres couleurs de peaux : un roman nécessaire pour plus de diversité au sein de nos collections.

Rythmé. Un roman efficace, dans sa langue et dans sa construction.

INSA SANÉ

Sexualité l Banlieue

Humour l Amour

Première fois

À SAVOIR

Par Insa Sané, auteur de l’incontournable Sarcelles-Dakar, aux Éditions Sarbacane (vendu à 10 000 ex.)

TRY AGAIN

COUVERTURE PROVISOIRE

Insa Sané, auteur-compositeur et musicien, a composé plusieurs morceaux de musique pour accompagner ses futures interventions autour de cet ouvrage.

Le 15e titre de l’emblématique collection L’ARDEUR.

L’ARDEUR

En librairie le 17 septembre 2025

Pour aller plus loin

AVANT PROPOS

L’amour et le sexe sont-ils intimement liés ? Il nous arrive souvent de confondre les genres. Et notre rapport aux autres et à nous-même s’en trouve engagé.

J’ai été jeune un jour, il y a très longtemps. Mais je m’en souviens comme si c’était hier. Je suis né au Sénégal. Jusqu’à l’âge de six ans, j’ai grandi avec notamment mes grands-parents. De l’amour, j’en ai reçu jusqu’à plus soif sans me rendre compte que c’était précieux.

Lorsqu’en 1980 je débarque en France pour rejoindre ma mère, mon père et mon grand-frère, je découvre l’autorité parentale. Une autre forme d’amour, souvent construite autour de la peur que projettent les adultes sur leur progéniture.

Je découvre aussi que je suis noir – enfin aux yeux des autres ; ceux qui s’imaginent blancs. Je découvre la banlieue française. Une enceinte depuis laquelle il est difficile d’entrevoir l’horizon, à moins de grimper au sommet d’une tour. En dehors de cette forêt de ciment, je sens qu’il sera difficile de se faire aimer voire accepter.

Et pourtant, pour se sentir humain on a besoin de la compassion, de l’affection, de l’amour de nos congénères. Alors, je ferai tout pour m’imposer dans le cœur de cette multitude qui me singe quand elle ne m’ignore pas. « J’ai baisé la France jusqu’à ce qu’elle m’aime », comme le rappait Mac Tayer en 2005.

Du point de vue personnel, il m’a fallu affronter le jugement des autres sur mon corps. Accepter cette enveloppe – carte d’identité que l’on présente maladroitement lors des contrôles aux faciès – et la défendre.

Et lorsque j’y suis parvenu, il m’a encore fallu dénouer le vaste entrelacs des sentiments et des émotions. Est-ce que l’amour existe ? Si c’est le cas, où se situe-t-il dans le corps ? Et si c’est un muscle, l’utilise-t-on à bon escient ? Comment démêler le vrai du faux, l’amour véritable de l’intéressé, comment le dire sans se sentir nu, comment le dire sans tricher à son tour ?

Il ne s’agit pas de voir Paris et mourir, mais de trouver l’amour avant de mourir.

Sexualité l Banlieue

Humour l Amour

Première fois

Si je veux aujourd’hui raconter la trajectoire d’un adolescent noir confronté au sexe, c’est d’abord pour relayer la voix de ceux dont on parle trop rarement dans les livres. Les habitants de ces contrées rejetées hors du Centre-ville. J’aimerais raconter l’approche du corps, de la sensualité, du sexe et de l’amour comme un champ de bataille.

L’ARDEUR

En librairie le 17 septembre 2025

Ouverture du roman

– Wesh ! Tu fous quoi ?

– P’tain ! Sois scrède ! On va s’faire griller.

Ça fait au moins dix minutes qu’ils sont entrés et qu’ils n’ont toujours pas pris le moindre article. Ils tournent en rond en conspirant dans leurs barbes qu’ils n’ont d’ailleurs pas. Il n’y a qu’eux qui s’imaginent discrets. S’ils avaient quelques balafres sur les joues ou la tête de ceux qui ne sont pas nés de la dernière pluie, on aurait pu s’imaginer qu’ils préparent un braquage. Mais vu leur dégaine de loustics qui se tapent de la K-pop en boucle ; leurs visages constellés d’acné ; leurs démarches mal-assurées, à tous les coups se sont les derniers puceaux du coin qui viennent chercher leur visa pour le wesh-wesh-yo. Quelle veine !

– Vas-y ! On prend celui-là.

– T’es sûr ?

– Ouais ! En plus, y’a écrit « lubrifié ».

– Tu sais au moins ce que ça veut dire ?

– Tu m’prends pour un bleu ?

– Ok ! Alors, prend-le.

Le petit rebeu chope à la va-vite un paquet Clearblue sur l’étagère d’à côté et ni vu ni connu la boite de préservatifs. Format XXL.

Franchement, les hommes, c’est trop des couillons ! On arrive à leur vendre n’importe quoi, juste en flattant leur égo. T’as cru qu’un condom – et pas un con d’homme – c’est une paire de chaussure ou un manteau ?

C’est élastique, une capote. Ouais, les pot-cas naissent et demeurent égaux contrairement aux bipèdes.

Alors, pour le coup, la taille ne compte pas. Faut simplement savoir l’enfiler. Et se débrouiller pour être à la hauteur, le moment venu.

Les morveux se mettent à rire comme des escrocs sûrs de leur coup. Seulement, on ne doit jamais crier victoire en sortant de la banque, même si le magot est dans le coffre.

Ils font la queue, en veillant bien à ce que personne ne remarque le petit emballage à plaisir entre leurs mains.

Sexualité l Banlieue

Humour l Amour

Première fois

Tove Jansson

LA FEMME DE MÉNAGE DES MOOMINS

Couverture provisoire

Traduit de l’anglais par Géraldine Chognard 56 pages / 220 x 290 mm 13,50 euros ttc

ISBN 9-782-38669-038-9

La famille Moomin a de nouveaux voisins : Mrs Fillyjonk, mère modèle au logis parfaitement tenu, s’est installée avec ses enfants de l’autre côté du muret. Chez les Moomins, on s’est toujours contenté d’un ménage superficiel. Ils préfèrent profiter de la vie et du jardin. Mais lorsqu’ils reçoivent la visite de leur nouvelle voisine, elle fait culpabiliser Maman Moomin, au point de l’inciter à prendre une femme de ménage. C’est Misabel dont ils retiennent la candidature. Mais à son arrivée, elle semble si abattue que ce sont finalement les Moomins qui prennent soin d’elle. En menant l’enquête, ils vont réussir à retrouver sa sœur, qu’elle admirait sans doute un peu trop, au point de ne pas pouvoir trouver sa place à ses côtés. Et s’il suffisait de vaincre ses complexes pour affronter ses démons et aller de l’avant ?

Une nouvelle histoire d’amitié, de tolérance et de réjouissances, riche en rebondissements.

L’AUTEURE :

Tove Jansson est née en Finlande en 1914 d'un père sculpteur et d'une mère illustratrice. Elle a suivi des études d'art en Suède, en Finlande et en France. Femme de lettres, elle a écrit un certain nombre de romans - elle était également peintre. C'est la série des Moomins, dont elle a créé le premier personnage de troll en 1941, qui l'a rendue célèbre. Elle en fait des bandes dessinées à partir de 1958. Cette série lui apportera une reconnaissance mondiale, marquée par de nombreuses récompenses: le prix Nils Holgersson en 1953, le grand prix international Hans Christian Anderson en 1966, trois prix littéraires d'État en 1963, en 1971 et en 1982, le prix Finlande en 1993 ainsi que le Prix Harvey de la meilleure édition américaine d'une œuvre étrangère pour Moomins. Elle est morte en 2001.

• Après le succès des précédentes BD Moomins en couleur, une nouvelle aventure, qui paraît simultanément à L’hiver des Moomins.

• Une histoire en forme d’enquête, riche en rebondissements, qui interroge les questions de tolérance, d’amitié et d’entraide.

• Une histoire qui invite à dépasser les préjugés et les conventions pour surmonter les complexes entretenus par chacun.

Jeunesse / 3 septembre 2025

Tove Jansson

LA FEMME DE MÉNAGE DES MOOMINS

Tove Jansson

LA FEMME DE MÉNAGE DES MOOMINS

Tove Jansson

LA FEMME DE MÉNAGE DES MOOMINS

Tove Jansson

L’HIVER DES MOOMINS

Couverture provisoire

Traduit de l’anglais par Géraldine Chognard 59 pages / 220 x 290 mm 13,50 euros ttc

ISBN 9-782-38669-037-2

C’est l’hiver. Les Moomins se préparent à hiberner. Mais le froid est tellement plus rude que les autres années et la neige tombée avec une telle épaisseur que des voyageurs bloqués ne cessent d’affluer pour trouver refuge dans leur maison. Et ils ont certaines exigences ! Sans oublier l’arrivée d’une petite créature, qui leur est livrée dans un colis, sa mère n’ayant plus l’énergie pour s’en occuper. Dès lors, en plus de trouver les solutions pour affronter l’hiver pendant lequel ils ont en principe coutume de dormir, les Moomins et leurs hôtes s’efforcent de trouver les meilleurs moyens pour répondre aux besoins de ce jeune arrivant, qui va par ailleurs leur révéler bien des secrets !

Une nouvelle aventure malicieuse, où il est autant question d’accueil et de tolérance que des petits secrets que chacun entretient, y compris avec ses plus proches.

L’AUTEURE :

Tove Jansson est née en Finlande en 1914 d'un père sculpteur et d'une mère illustratrice. Elle a suivi des études d'art en Suède, en Finlande et en France. Femme de lettres, elle a écrit un certain nombre de romans - elle était également peintre. C'est la série des Moomins, dont elle a créé le premier personnage de troll en 1941, qui l'a rendue célèbre. Elle en fait des bandes dessinées à partir de 1958. Cette série lui apportera une reconnaissance mondiale, marquée par de nombreuses récompenses: le prix Nils Holgersson en 1953, le grand prix international Hans Christian Anderson en 1966, trois prix littéraires d'État en 1963, en 1971 et en 1982, le prix Finlande en 1993 ainsi que le Prix Harvey de la meilleure édition américaine d'une œuvre étrangère pour Moomins. Elle est morte en 2001.

• Après le succès des précédentes BD Moomins en couleur, une nouvelle aventure, qui paraît simultanément à La femme de ménage des Moomins

• Une BD où il est question de la rudesse d’un hiver plus enneigé que d’habitude, mais surtout d’accueil, de tolérance, et d’éducation.

• Une histoire malicieuse qui met en lumière les secrets que chacun entretient, y compris vis-à-vis de ses plus proches.

Jeunesse / 3 septembre 2025

Tove Jansson

L’HIVER DES MOOMINS

Jeunesse / 3 septembre 2025

Tove Jansson

L’HIVER DES MOOMINS

Jeunesse / 3 septembre 2025

Tove Jansson

L’HIVER DES MOOMINS

ROSALIE STROESSER VINCENT FARASSE Des vies multiples

Carnets d’une jeune actrice

Quand la bande dessinée rencontre et raconte le théâtre.

L’histoire se déroule avant la scène, avant le lever du rideau. C’est le temps qui précède l’illusion théâtrale.

PAR LA DESSINATRICE DE SHIKI

POINTS FORTS

u Shiki, tout premier livre de Rosalie Stroesser (Virages graphiques, 2023) : près de 9 000 ex. vendus.

u Thématique inédite en bande dessinée.

u Succès de la série Ceux qui rougissent sur Arte (2024).

u Récit d’apprentissage.

u Cadeau facile pour tous les jeunes qui veulent faire / font du théâtre.

u u En 2023, 12,2 millions de Français·es déclarent être allés au théâtre. 62% de la population dit vouloir s’y rendre davantage. Plus d’un tiers des spectateurs a moins de 34 ans. (Médiamétrie)

14% des Français·es pratiquent en amateurs le théâtre au cours de leur vie. (Insee)

SEPTEMBRE 2025

16 × 21 CM

240 PAGES

21 € ENV.

978-2-330-21160-8

-:HSMDNA=WVV[U]:

Jeanne, jeune femme introvertie qui charrie sa vie dans un grand sac qui ne la quitte jamais, souhaite intégrer une école de théâtre prisée et devenir comédienne. Des auditions aux premiers cours, de quiproquos en apartés, des petits mensonges au “faire semblant”, son parcours sur des planches pas encore éclairées revêt l’authenticité d’un délicat apprentissage. Être soi avant d’endosser le costume d’un autre.

u Au lycée en 2024, environ 6 000 élèves (première et terminale générales) en spécialité théâtre.

LES AUTEURS

Il y a beaucoup de gens pour dire que le théâtre ne s’apprend pas. Les uns, qui méprisent tout apprentissage, rejoignent ici les autres, qui ne croient qu’au génie. Culte de la spontanéité, culte de l’ineffable –finalement, c’est la même chose. Ce que cette même chose nie, implicitement ou non, c’est le travail, précisément le travail du jeu. Et qui pourrait dire qu’un jeu ne s’apprend pas ?

Vincent Farasse est auteur, metteur en scène, comédien, scénariste et réalisateur. Son théâtre est publié aux éditions Actes Sud-Papiers. Depuis 2015, il intervient régulièrement dans différentes écoles en tant que pédagogue sur le jeu d’acteur.

Après Les Représentants, Au cours de théâtre est sa deuxième bande dessinée.

Rosalie Stroesser est autrice de bande dessinée et illustratrice pour la presse ( New York Times, Le 1 hebdo, etc.). Après Shiki, Au cours de théâtre est sa deuxième bande dessinée

Visuel provisoire

23 x 32 cm

140 pages relié noir et blanc

ISBN : 978-2-330-21004-5

avec le soutien du département de l’Ariège Pyrénées

Parution : septembre 2025

ACTES SUD BD

DÉMONTAGNER

Dans les montagnes, le pastoralisme existe encore. Mais ce n’est pas un refuge idéal, isolé du monde d’en bas.

Ce n’est pas une longue sieste au bord des torrents frais, sous un grand soleil tiède, à l’ombre d’un troupeau docile, avec une petite flûte en os qu’on sert dans son gros poing rugueux et, quand on se réveille, on la met à sa bouche pour faire danser son chien.

Ce n’est pas ça, non... et pourtant Maxim Cain continue de garder des troupeaux de brebis dans les Pyrénées ariégeoises depuis dix ans.

Même si le récit débute comme une autobiographie ou un reportage, il est construit comme une fiction. Ce n’est pas un récit intime strictement authentique mais plutôt une tentative de dire la vérité sensible du pastoralisme. C’est un témoignage lié à une culture et à une pratique locale du métier, souvent à rebours de l’image pastorale telle qu’elle est fantasmée.

Cependant, en dépassant le réel, en utilisant la fiction, l’auteur veux sortir du strict témoignage documentaire pour mieux dire le décalage et le trouble ressenti et vécu en travaillant en montagne : la fuite dans la solitude, la peur face à l’austérité, à la violence des paysages et des événements, le trouble de la perception du temps et des sens, le contraste entre l’amplitude de l’espace et la réclusion sociale, le décalage entre la vie d’en-bas et celle de l’estive.

Le terme démontagner désigne la transhumance d’automne et signifie “quitter la montagne”. C’est aussi le choix que fait le berger d’abandonner la montagne du Mont Rouch.

Malgré l’isolement, la vie en montagne est aussi animé de rencontres : éleveurs, chasseurs, agents de l’ONCFS, randonneurs, bergers voisins et interlocuteurs invisibles au bout du téléphone ou dans des dialogues imaginaires.

La prédation de l’ours sera un thème récurant, elle était centrale dans le quotidien du travail là-haut. L’auteur aborde cette question hors des discours polémiques et revendicatifs, simplement par le témoignage des faits, des émotions et des impressions.

Maxim Cain est auteur de bande dessinée et berger d’estive dans les Pyrénées ariégeoises. Il a été édité dans la revue Bento (prix de la bande dessinée alternative, Angoulême 2022) et publie avec Léo Duquesne, dans le bimensuel La Disparition, les strip doux-amers La mer est calme comme un lac.

DIMITRI TSEKENIS La Timidité des arbres

Dans une grande ville, les éléments d’une nature souveraine envahissent, puis consolent, le paysage intérieur d’un jeune adulte.

Il est des branches, au sommet de forêts denses, qui jamais ne s’entremêlent. Il suffit de lever très haut les yeux, un jour ensoleillé de promenade, pour apercevoir certains arbres tracer des sillons, comme des fentes dans le ciel. En botanique, on appelle ce phénomène comportemental “la timidité des arbres”.

César a emménagé il y a quelques mois dans une grande ville pour y poursuivre ses études. Mais, en proie à des insomnies et à un mal-être qui ne dit pas son nom, il déserte les bancs de l’université et s’isole de ses camarades. Ses rares sorties le conduisent à l’épicerie, où il constate que la flore envahit peu à peu les rues, détruisant le mobilier urbain, redessinant la carte. Dans son petit appartement aussi, les racines percent et soulèvent bientôt le sol ; les feuillages bigarrent murs et plafond.

UNE BD POUR PARLER DE SANTÉ MENTALE

POINTS FORTS

u Une nouvelle découverte de la collection Virages graphiques.

u Une bande dessinée ultra contemporaine, qui parle subtilement de santé mentale.

u En 2022, près de 70% des étudiants se disaient en situation de mal-être quant à leur santé mentale (CSA pour la LMDE).

u Environ 59% des jeunes âgés de 16 à 25 ans dans diverses régions géographiques rapportent souffrir d’éco-anxiété (SFMC, 2024).

u Une histoire qui traite avec optimisme de sujets graves. Aussi une belle histoire d’amitié.

SEPTEMBRE 2025

20 × 28,5 CM

144 PAGES

22 € ENV.

978-2-330-21161-5 -:HSMDNA=WVV[VZ:

Ce décor dans lequel les tiges sont autant de caresses que d’épines sert de théâtre à une introspection sensible pour César et deux de ses amies, qui s’enfoncent au gré de leurs déambulations dans un bien-nommé jardin d’acclimatation. S’y trouvent-ils comme au cœur d’une jungle étrange et étouffante ou bien précisément dans le ventre du monde, là où ils pourront, chacun à sa façon, reprendre souffle ?

La Timidité des arbres confronte la candeur des visages de quelques personnages à l’épaisseur d’une végétation indomptable. Tandis que beaucoup luttent pour un territoire, eux semblent se défendre pour le partage d’un chemin.

L’AUTEUR

Dimitri Tsekenis est né en 1995 à Paris et vit maintenant à Angoulême. Il a fait des études de bande dessinée mais aussi de gravure, dont il a tiré son dessin tramé semblable à l’eau-forte. La Timidité des arbres est sa première bande dessinée.

Visuel provisoire

Zerocalcare SCHELETRI

Couverture provisoire

Traduit de l’italien par Brune Seban

Couverture couleur

Intérieur N&B

290 pages / 170 x 240 mm

24 euros ttc

ISBN 978-2-38669-034-1

Zerocalcare a 18 ans et ne parvient pas à trouver la motivation pour aller à l’université. Mais il n’a pas non plus le courage d’avouer à sa mère qu’il ne fait rien de ses journées. Il se lève donc chaque matin et passe cinq heures assis dans le métro, d’un terminus à l’autre de sa ligne. C’est ainsi qu’il fait la connaissance d’Arloc, un jeune homme de 16 ans qui sèche le lycée pour faire des graffitis dans le métro. Ils se lient progressivement d’amitié, Zerocalcare le présente à ses amis, jusqu’à ce que le père d’Arloc tue sa femme et son amant. Arloc se retrouvant à la rue, il est recueilli par Zerocalcare et sa mère, qui découvre que son fils ne va plus en cours depuis un moment. Arloc lui propose de l’aider à trouver un travail. Mais au fur et à mesure que leur relation s’intensifie, la proximité d’Arloc avec le milieu de la drogue dans la banlieue romaine et toute la violence qui y est liée apparaissent. Suite à une altercation mêlant de manière mystérieuse jalousie amoureuse, tensions entre trafiquants et vengeance, Arloc finit par disparaître. Lorsque, des années plus tard, il vient rendre visite à Zerocalcare pour lui présenter sa fille, c’est tout ce passé qui ressurgit, et la lumière qui est enfin faite sur cet épisode dont il n’avait qu’une version partielle. L’occasion de réviser son jugement et de surmonter incompréhensions et rancœurs de l’époque.

L’AUTEUR

Né en 1983 en Italie, Zerocalcare est aujourd’hui l’auteur de bande dessinée le plus populaire en Italie. Initialement connu dans les milieux alternatifs des fanzines et de la petite édition, Zerocalcare s’est fait connaître par les dessins qu’il a publiés sur son blog (www.zerocalcare.it). Depuis, ses bandes dessinées n’ont cessé de connaître un succès grandissant et inédit dans l’histoire de la BD italienne, dépassant la barre du million d’exemplaires vendus. Il collabore avec de nombreux magazines, et est également l’auteur de deux séries animées diffusées avec succès sur Netflix: À découper suivant les pointillés et Ce monde ne m’aura pas.

• Une nouvelle BD inédite par l’auteur de Kobane Calling (plus de 50 000 exemplaires vendus)

• Une BD dans la veine plus personnelle de l’auteur, qui revient sur sa difficulté à suivre des cours à la fac à 18 ans et ainsi à trouver sa place dans la société.

• Une BD générationnelle, qui pointe le mal-être des jeunes gens au moment des études et des possibilités de travail qui leur sont offertes.

• Mêlant pour la première fois fiction et réalité, Zerocalcare introduit une dimension policière sur fond de trafic de drogue, qui ajoute suspense et tension à sa narration toujours porteuse de réflexions sociales et sociétales.

Bande dessinée / 3 septembre 2025

À propos de Kobane Calling : Zerocalcare SCHELETRI

« Une œuvre salutaire et passionnante, grâce au ton de ce Guy Delisle italien, qui réussit avec brio à mêler autodérision, humour décapant et profonde authenticité. »

L’Obs

« Pas la peine de prendre des gants ou de faire dans la dentelle : Kobane Calling, de Zerocalcare est, sans nul doute, le coup de poing de la rentrée. Ou le coup de pied au cul, plutôt. »

« Zerocalcare dézingue les discours simplistes dans cette BD-reportage détonnante,où la poésie et le non-sens l’emportent sur les bombes de la bêtise humaine. »

Le Soir

« Énorme coup de cœur [...] Il y a tout le temps de l’humour et il y a tout le temps de l’info, c’est fantastique ! »

La Première (RTBF)

« Pour tenir entre les mains la BD la plus humoristique de l’année, la plus captivante et la plus instructive, il faut généralement lire trois ouvrages. Avec Kobane Calling, Zerocalcare cumule. [...] Pour ce regard décalé, et pour tout le reste, Kobane Calling est assurément la BD de la rentrée. »

Ouest-France

« Un témoignage graphique sensible et drôle, plein d’autodérision. S’il séduit dès le début par son humour, Zerocalcare convainc grâce à sa sensibilité et sa sincérité. Celle d’un homme qui a laissé un peu de son coeur à Kobané. »

« L’auteur de Kobane Calling est passé maître dans l’art d’utiliser la culture pop pour aborder des sujets d’actualité. »

Le Monde

« Kobane Calling est une œuvre sensible qui éclaire la situation du Kurdistan et le rôle essentiel de ses combattants de l’ombre. »

Les Inrocks

« En matière de BD reportages, on pensait avoir expérimenté toutes les démarches. C’était compter sans Zerocalcare, pseudonyme d’un jeune romain, ancien punk devenu auteur de bande dessinée concerné par la marche du monde. [...] Dans ces pages composées comme des notes de blogs, on chante pourtant, et on danse. Zerocalcare réussit le tour de force d’être drôle, aussi. Ammazza…Vraiment drôle ! »

France Info

Bande dessinée / 3 septembre 2025

Zerocalcare SCHELETRI

Bande dessinée / 3 septembre 2025

Zerocalcare SCHELETRI

Bande dessinée / 3 septembre 2025

Zerocalcare SCHELETRI

Zerocalcare À TA MORT, CE SERA À MOI

Traduit de l’italien par Brune Seban

Couverture couleur

Intérieur N&B

208 pages / 170 x 240 mm 24,50 euros ttc

ISBN 978-2-36624-926-2

Dans cette nouvelle BD, Zerocalcare revient à une veine plus autobiographique pour se pencher sur un membre de sa famille jusqu’ici peu représenté, bien que central : son père. Entreprenant un road-trip à ses côtés, en direction d’un village des Alpes dont est originaire sa famille paternelle, Zerocalcare se livre à une enquête dans le passé de cet homme, toujours resté très discret.

Un voyage qui fait donc resurgir souvenirs, émotions, silences et conflits anciens, au fil duquel Zerocalcare cherche à comprendre qui était son père et le rôle qu’il a joué auprès de lui. Et qui va déclencher des découvertes qui vont changer sa vie...

Empli d’humour, d’ironie, de sensibilité et de profondeur, ce récit invite à réfléchir aux liens familiaux, à l’amour, à la difficulté des hommes d’une même famille à se parler et au fait d’avoir ou non des enfants. Un livre qui confirme le talent et la polyvalence de Zerocalcare, capable de passer d’histoires d’actualité et d’engagement social à des récits de vie intimes et personnels, sans perdre son style incomparable et sa capacité à impliquer et à émouvoir.

L’AUTEUR

Né en 1983 en Italie, Zerocalcare est aujourd’hui l’auteur de bande dessinée le plus populaire en Italie. Initialement connu dans les milieux alternatifs des fanzines et de la petite édition, Zerocalcare s’est fait connaître par les dessins qu’il a publiés sur son blog (www.zerocalcare.it). Depuis, ses bandes dessinées n’ont cessé de connaître un succès grandissant et inédit dans l’histoire de la BD italienne, dépassant la barre du million d’exemplaires vendus. Il collabore avec de nombreux magazines, et est également l’auteur de deux séries animées diffusées avec succès sur Netflix: À découper suivant les pointillés et Ce monde ne m’aura pas.

• Une nouvelle BD inédite par l’auteur de Kobane Calling (plus de 50 000 exemplaires vendus), sur un sujet intime mais universel : les relations père-fils.

• Un road-trip italien en forme d’enquête familiale, qui confirme le talent de Zerocalcare pour traiter de sujets intimes ou d’actualité avec la même acuité et le même humour.

“Affrontant les non-dits pesant sur plusieurs générations, Zerocalcare sonde, dans

le

même temps, le passé

familial et celui du pays, remontant jusqu’à la Première Guerre mondiale... Un album qui porte un regard tendre et drôle sur un père et un fils qui ne parviennent pas à se comprendre.”

• Réflexion sur les liens familiaux, sur la difficulté à se parler au sein d’une même famille mais aussi sur le choix ou non d’avoir des enfants font de cet ouvrage toujours caustique une lecture profondément émouvante.

Zerocalcare À TA MORT, CE SERA À MOI

À propos de Kobane Calling :

« Une œuvre salutaire et passionnante, grâce au ton de ce Guy Delisle italien, qui réussit avec brio à mêler autodérision, humour décapant et profonde authenticité. »

L’Obs

« Pas la peine de prendre des gants ou de faire dans la dentelle : Kobane Calling, de Zerocalcare est, sans nul doute, le coup de poing de la rentrée. Ou le coup de pied au cul, plutôt. »

« Zerocalcare dézingue les discours simplistes dans cette BD-reportage détonnante,où la poésie et le non-sens l’emportent sur les bombes de la bêtise humaine. »

Le Soir

« Énorme coup de cœur [...] Il y a tout le temps de l’humour et il y a tout le temps de l’info, c’est fantastique ! »

La Première (RTBF)

« Pour tenir entre les mains la BD la plus humoristique de l’année, la plus captivante et la plus instructive, il faut généralement lire trois ouvrages. Avec Kobane Calling, Zerocalcare cumule. [...] Pour ce regard décalé, et pour tout le reste, Kobane Calling est assurément la BD de la rentrée. »

Ouest-France

« Un témoignage graphique sensible et drôle, plein d’autodérision. S’il séduit dès le début par son humour, Zerocalcare convainc grâce à sa sensibilité et sa sincérité. Celle d’un homme qui a laissé un peu de son coeur à Kobané. »

« L’auteur de Kobane Calling est passé maître dans l’art d’utiliser la culture pop pour aborder des sujets d’actualité. »

Le Monde

« Kobane Calling est une œuvre sensible qui éclaire la situation du Kurdistan et le rôle essentiel de ses combattants de l’ombre. »

Les Inrocks

« En matière de BD reportages, on pensait avoir expérimenté toutes les démarches. C’était compter sans Zerocalcare, pseudonyme d’un jeune romain, ancien punk devenu auteur de bande dessinée concerné par la marche du monde. [...] Dans ces pages composées comme des notes de blogs, on chante pourtant, et on danse. Zerocalcare réussit le tour de force d’être drôle, aussi. Ammazza…Vraiment drôle ! »

France Info

Bande dessinée / 3 septembre 2025

Zerocalcare À TA MORT, CE SERA À MOI

Zerocalcare À TA MORT, CE SERA À MOI

dessinée / 3 septembre 2025

Zerocalcare À TA MORT, CE SERA À MOI

Zerocalcare KOBANE CALLING version augmentée

Traduit de l’italien par Brune Seban

Couverture couleur

Intérieur N&B

272 pages / 170 x 240 mm

24 euros ttc

ISBN 978-2-36624-440-3

Prix Libr’à Nous 2017

Prix Région Centre-Val de Loire (bd BOUM)

Sélections : Festival d’Angoulême 2017, Prix ACBD

Prix de la BD FNAC

Prix Wolinski de la BD du Point 2016

Prix France Info de la bande dessinée d’actualité et de reportage.

Envoyé par l’Internationale (le Courrier International italien), Zerocalcare part aux confins de la Turquie, de l’Irak et du Kurdistan syrien pour rejoindre la ville de Kobané, à la rencontre de l’armée des femmes kurdes, en lutte contre l’avancée de l’État islamique. À partir de ce voyage, Zerocalcare livre un reportage d’une sincérité poignante, un témoignage indispensable et bouleversant qui s’efforce de retranscrire la complexité et les contradictions d’une guerre si souvent simplifiée par les médias internationaux et le discours politique. Le tout avec l’inimitable ton, extrêmement drôle et touchant, le langage et l’univers d’un auteur qui sait interpréter comme personne, le quotidien, les craintes et les aspirations de sa génération.

Cette nouvelle édition de Kobane Calling est enrichie des pages d’Imbroglio (Cambourakis, 2017, précédemment publié dans La Repubblica, principal quotidien italien) et de planches inédites. Zerocalcare y raconte et explique les évolutions récentes de la situation au Rojava.

Cette version augmentée remplace l’édition précédente de ce titre.

L’AUTEUR

Né en 1983 en Italie, Zerocalcare est aujourd’hui l’auteur de bande dessinée le plus populaire en Italie. Initialement connu dans les milieux alternatifs des fanzines et de la petite édition, Zerocalcare s’est fait connaître par les dessins qu’il a publiés sur son blog (www.zerocalcare.it). Depuis, ses bandes dessinées n’ont cessé de connaître un succès grandissant et inédit dans l’histoire de la BD italienne, dépassant la barre du million d’exemplaires vendus. Il collabore avec de nombreux magazines, et s’illustre désormais sur Netflix avec sa série animée autobiographique À découper suivant les pointillés, qui connaît elle aussi un très beau succès auprès d’une nouvelle communauté de fans. Une deuxième saison est déjà annoncée.

• Nouvelle édition enrichie qui inclut Imbroglio et des planches inédites sur la situation kurde actuelle.

• Un véritable phénomène éditorial inédit dans l’histoire de la bande dessinée italienne.

• Son travail et son parcours sont régulièrement comparés à ceux de Boulet, que Zerocalcare cite comme l’une de ses principales influences.

Près de 50 000 exemplaires vendus, Prix Libr’à Nous 2017 et Prix Région Centre-Val de Loire bd BOUM.

• Avec ce titre, il aborde un sujet fort, de poignante actualité, mais toujours de manière très personnelle, avec un recul et un humour constant.

Zerocalcare

KOBANE CALLING version augmentée remise en vente

« Une œuvre salutaire et passionnante, grâce au ton de ce Guy Delisle italien, qui réussit avec brio à mêler autodérision, humour décapant et profonde authenticité. »

L’Obs

« Pas la peine de prendre des gants ou de faire dans la dentelle : Kobane Calling, de Zerocalcare est, sans nul doute, le coup de poing de la rentrée. Ou le coup de pied au cul, plutôt. »

Actualitté

« Zerocalcare dézingue les discours simplistes dans cette BD-reportage détonnante,où la poésie et le non-sens l’emportent sur les bombes de la bêtise humaine. »

Le Soir

« Énorme coup de cœur [...] Il y a tout le temps de l’humour et il y a tout le temps de l’info, c’est fantastique ! »

La Première (RTBF)

« Pour tenir entre les mains la BD la plus humoristique de l’année, la plus captivante et la plus instructive, il faut généralement lire trois ouvrages. Avec Kobane Calling, Zerocalcare cumule. [...] Pour ce regard décalé, et pour tout le reste, Kobane Calling est assurément la BD de la rentrée. »

Ouest-France

« Un témoignage graphique sensible et drôle, plein d’autodérision. S’il séduit dès le début par son humour, Zerocalcare convainc grâce à sa sensibilité et sa sincérité. Celle d’un homme qui a laissé un peu de son coeur à Kobané. »

Marianne

« L’auteur de Kobane Calling est passé maître dans l’art d’utiliser la culture pop pour aborder des sujets d’actualité. »

Le Monde

« Kobane Calling est une œuvre sensible qui éclaire la situation du Kurdistan et le rôle essentiel de ses combattants de l’ombre. »

Les Inrocks

« En matière de BD reportages, on pensait avoir expérimenté toutes les démarches. C’était compter sans Zerocalcare, pseudonyme d’un jeune romain, ancien punk devenu auteur de bande dessinée concerné par la marche du monde. [...] Dans ces pages composées comme des notes de blogs, on chante pourtant, et on danse. Zerocalcare réussit le tour de force d’être drôle, aussi. Ammazza…Vraiment drôle ! »

France Info

Zerocalcare

CALLING version augmentée remise en vente

Dessinée / 3 septembre 2025

Zerocalcare KOBANE CALLING version augmentée remise en vente

Zerocalcare

CALLING version augmentée remise en vente

Dessinée / 3 septembre 2025

Zerocalcare

CALLING version augmentée remise en vente

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