Actes Sud - Août septembre 2023 - Littérature et polars GF

Page 1

Diffusion ACTES SUD

Août septembre 2023

Littérature et polars Grand format

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE

PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX

Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

ROMAN

MATHIAS ENARD Déserter

Quelque part dans un paysage méditerranéen orageux familier et insaisissable, en marge d’un champ de bataille indéterminé, un soldat inconnu tente de fuir sa propre violence. Le 11 septembre 2001, sur la Havel, aux alentours de Berlin, à bord d’un petit paquebot de croisière, un colloque scientifique fait revivre la figure de Paul Heudeber, mathématicien est-allemand, disparu tragiquement, resté fidèle à son côté du Mur de Berlin, en plein effondrement des idéologies.

La guerre, la désertion, l’amour et l’engagement… le nouveau roman de Mathias Enard – vif, bref, suspendu – observe ce que la guerre fait au plus intime de nos vies.

16 AOÛT 2023

978-2-330-18161-1

-:HSMDNA=V]V[VV:

DERNIÈRE PARUTION

La plupart des voyageurs en train préfèrent être assis dans le sens de la marche. Un historien est un voyageur qui choisit de ne pas s’assoir dans le sens de la marche.

L’historien des sciences est un historien qui, assis dans le sens inverse de la marche, tourné vers l’arrière et contrairement à la plupart des historiens, ne regarde pas par la fenêtre.

L’historienne des mathématiques est une historienne des sciences qui, assise dans le sens inverse de la marche, les yeux fermés, cherche à démontrer que les Arabes ont inventé les trains. Personne n’a ri.

Il faut dire que j’étais la seule historienne du colloque. Tous les autres étaient des mathématiciens, des mathématiciennes, des physiciens, des physiciennes ou, pire encore, des logiciens. Toutes et tous assis dans le sens de la marche. Regardant vers l’innovation, l’invention, la découverte. J’étais la seule qui ne s’intéressât pas tant aux glorieuses démonstrations et inventions de demain qu’aux doucereux méandres du passé.”

(extrait)

“Des écrivains intelligents, ça se trouve. Des érudits, déjà moins. Des ambitieux, il n’y en a pas des bottes – je ne parle pas de ceux qui courent après la notoriété, ils pullulent, mais de ceux qui croient après Calvino que « la littérature ne peut vivre que si on lui assigne des objectifs démesurés, voire impossibles à atteindre ». Mathias est tout ça.”

“Le roman est grand et Mathias Enard est son prophète.”

Antoine Perraud, Mediapart

L’AUTEUR

Tous les romans de Mathias Enard ont paru chez Actes Sud : La Perfection du tir (2004, prix des Cinq Continents de la francophonie), Remonter l’Orénoque (2012), Zone (2008, prix Décembre, prix du Livre Inter), Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants (2010, prix Goncourt des lycéens), Rue des Voleurs, (2012), Boussole (2015, prix Goncourt), Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs (2020).

À NOTER

u Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs : 56 000 ex. (AS + Babel)

u Boussole : 340 000 ex. (AS + Babel)

u Rue des Voleurs : 74 000 ex. (AS + Babel)

u Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants : 300 000 ex. (AS + Babel)

u Zone : 51 000 ex. (AS + Babel)

ACTES SUD
11,5 × 21,7 CM 208 PAGES PRIX PRÉVISIONNEL 21 € MISE EN VENTE
© Pierre Marquès

SYLVAIN COHER Étraves

La mer a presque tout recouvert. Seuls émergent quelques archipels, peuplés de ce qu’il reste de survivants. Ceux qui ont pris le large ont été bannis. Un soir, à la proue du Ghost, un jeune marin se dresse face aux siens : Petit Roux n’obéira pas à la loi, il ira enterrer sa défunte mère plutôt que de l’abandonner à l’équipage affamé. Il a promis. Même si pour cela, il lui faut trahir, voler une chaloupe et s’échapper au cœur de la nuit sur la Mer-océane. Dans une langue tempétueuse et précise, Sylvain Coher réinvente le récit maritime par la voix de Blaquet, le cuisinier du Ghost. Il conte l’aventure d’un fuyard soumis aux éléments et à la fureur des hommes – jusqu’au jardin défendu.

ROMAN

11,5 × 21,7 CM

256 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

21,80 €

MISE EN VENTE

16 AOÛT 2023

978-2-330-18227-4

-:HSMDNA=V]WW\Y:

DERNIÈRE PARUTION

“Même si chacune de tes nuits s’achève par des oreilles coupées, abandonne-toi et tablerase si tu peux. Même si tu te sens plus seul que la veille, retiens tes larmes pour garder les calots bien au milieu des trous.

Ignore sans savoir, Petit Roux.

Renie tout ce qui fait froid, tout ce qui abîme. Snobe les ceusses qui t’ont fait du mal et pardonne ce qui fut, jusqu’aux broutilles qui chatouillent les caroncules. Jette tes remords au fond du puits, bien cachés sous les vases limoneuses et reste insensible aux kyrielles des vagues, au lamento perfide des Mânes et des Pénates.

Deviens carapace ou coquillage et claquemure-toi, les lippes cousues au nylon de pêche. Point de babil, garde ta salive au chaud et savoure ta tristesse en léchant le sel sur tes babines. Emprunte aux morts, mon fils, sans jamais rien rendre et sans rien louer. Oublie le Ghost et la harde perverse qui fut la tienne, tamponne gaiement tout ce qui s’efface. Omettre de promettre, c’est rarement déplorer. Laisse juste venir, comme ça, jamais quand tu veux et jamais où tu crois. Tu verras bien au final, puisque demain commence bientôt.

Rêve sans t’assoupir et roupille sans t’en souvenir. Dors ma daurade, il y aura jamais rien d’autre que de l’eau au pied des arcs-en-ciel.”

(extrait)

À

NOTER

u Vaincre à Rome : 12 500 ex. (AS + Babel)

u Nord-nord-ouest : 8 500 ex. (AS + Babel)

ACTES SUD
D. R.
1 / 2

L’AUTEUR

Né en 1971, Sylvain Coher est notamment l’auteur, chez Actes Sud, de Carénage (2011), de Nord-nord-ouest (2015, prix Ouest-France / Étonnants Voyageurs, prix des Mémoires de la mer, prix Encre marine, prix de la ville d’Asnières) et de Vaincre à Rome (2019). Amoureux de la mer et des bateaux, il écrit toujours en surveillant la météo.

EXTRAITS DE PRESSE

À PROPOS DE NORD-NORD-OUEST

“Sylvain Coher réussit, par l’extrême précision de son lexique, à rendre émouvante, poétique et romanesque la description de gestes techniques, dont l’accomplissement se charge d’un enjeu très littéralement vital et métaphoriquement existentiel. […] De roman en roman, l’écriture de Sylvain Coher court mais ne perd pas son cap. Et laisse dans son sillage la marque d’un univers romanesque aussi tourmenté que confiant dans les possibilités d’élargir sans cesse son horizon.”

Florence Bouchy, Le Monde des livres

“Sylvain Coher signe un très beau texte, entre le roman de mer digne d’un Conrad ou d’un Hemingway et l’aventure loufoque. Le suspense est très bien maintenu tout au long de l’intrigue, qui se lit – même sans connaissance nautique –d’une traite.”

Brice Vauthier, librairie L’Étagère (Saint-Malo), Page des libraires

Étraves

Le “Grand Inondoir” a eu lieu. La planète Terre est devenue la planète Mer. Seuls émergent, çà et là, quelques archipels, âprement défendus par ce qu’il reste de terriens. Au large voguent tous les autres. À bord du Ghost, une communauté s’est reconstruite, avec ses habitudes, son ordre hiérarchique et sa Loi Nouvelle. Les marins rongés par le sel, le scorbut et la faim y tiennent tant bien que mal. Peu sont ceux qui se souviennent encore des temps anciens, l’existence s’est comme figée sur l’océan infini. On a survécu, c’est bien tout ce qu’on pouvait espérer.

Un soir, Petit Roux se dresse à la proue, tenant sa défunte mère dans les bras. Or la Loi Nouvelle est claire, lorsqu’un membre de l’équipage passe l’arme à gauche, il sert à régaler tous les autres. Rien de cruel, rien d’outrageant. Mais Petit Roux a promis. Du haut de ses quinze ans, il a juré qu’il rendrait sa mère à la terre. Même si c’est interdit, même s’il faut défendre

le corps maternel au prix de sa propre vie, même s’il faut trahir et prendre seul la mer.

Il se jette alors d’embarcation en embarcation, d’étrave en étrave, en déjouant la foudre des éléments et la fureur des hommes, jusqu’au bout du voyage, le jardin interdit – jusqu’à la profanation.

Cette quête, c’est Blaquet, le cuistot du Ghost, qui la fait sienne et nous la donne en plaidoirie. C’est à lui que revient de tenter d’expliquer, de justifier face à ses geôliers qu’un gamin a défié le droit du sol, en espérant le pardon.

Avec ce roman d’aventures post-contemporain, Sylvain Coher réinvente l’art du récit dans une langue aussi tempétueuse que précise, empreinte de l’amertume de celui qui a survécu à notre époque sauvage. Et offre à ses héros l’immortalité, celle qu’on ne trouve souvent que dans les histoires.

ACTES SUD
2 / 2

ROMAN

14,5 × 24 CM 304 PAGES

CLÉMENT CAMAR-MERCIER

Le roman de Jeanne et Nathan

Ce livre est un choc, une violence faite au corps que l’époque terrasse. Un roman entre tragédie et conte d’amour – Vous plait-il d’entendre un beau conte d’amour et de mort ? –, porté par une langue puissante, une dramaturgie épique, un rythme cinématographique, des personnages inoubliables.

L’histoire de Jeanne et Nathan est celle d’un réel que l’addiction met à distance, qu’elle rend supportable ou transcende en le falsifiant. Réunis, ils s’inventent un monde, une destination, un rêve de bonheur. Leur romantisme c’est l’amour fou de Tristan et Iseut ; leur échappatoire celle des enfants perdus de Peter Pan. Un envol.

MISE EN VENTE

16 AOÛT 2023

978-2-330-18210-6

-:HSMDNA=V]WVU[:

“Vous êtes-vous demandé à quoi pensent vos actrices et vos acteurs fétiches lors des vidéos qui rythment le désengorgement de votre misère sexuelle ? L’esprit de Jeanne divague toujours, comme ces quelques minutes avant l’endormissement, ou quand un regard perd sa mise au point pour se focaliser sur l’infini. Ses idées flânent comme des idées, elles ne sont jamais dévouées à l’action présente, ni au plaisir, ni au désir, ni à une quelconque représentation sexuelle.”

“Il savait trop bien qu’on ne pouvait affronter l’administration française qu’en étant défoncé. Il n’existait objectivement aucune alternative. Il y succomba.”

(extraits)

ACTES SUD
PRIX PRÉVISIONNEL 23 €
D. R.
1 / 2 LE ROMAN DE JEANNE ET NATHAN Clément Camar-Mercier
PREMIER ROMAN

L’AUTEUR

Clément Camar-Mercier a trente-six ans. Il vit dans le Loir-et-Cher, il est dramaturge et traducteur. Il a entrepris, entre autres, une nouvelle traduction de l’œuvre intégrale de William Shakespeare. Le roman de Jeanne et Nathan est son premier roman.

Le roman de Jeanne et Nathan

Jeanne est une star du porno particulièrement appréciée de son public, son image tourne en boucle sur les sites. Ce métier, elle sait pourquoi elle l’a choisi, Jeanne est une jeune femme engagée. Un peu plus de vingt ans, pantalon de sport, chaussures tout terrain, débardeur, cheveux rouges et regard de Husky.

Nathan ne la connaît pas encore, il est un peu plus vieux qu’elle, prépare une thèse, est chargé d’enseignement en histoire du cinéma. Ses difficultés à se couler dans l’institution universitaire sont infinies, entravent sa passion pour le septième art, la littérature et la philosophie : le monde universitaire est dépourvu d’ouverture et de curiosité.

Jeanne et Nathan ne se croiseront jamais dans l’univers de la pornographie, pas plus que dans celui du savoir et de la transmission.

Leur histoire d’amour commence dans une clinique de désintoxication, un lieu clos, un lieu de volonté et de frustration mêlées. Mais ils en sortiront vite, heureux, pressés de quitter Paris désert en temps de pandémie. Deux jeunes gens portés par la fin du désespoir filent vers les Ardennes. Un amour romantique comme il

en existe encore, où se croisent des personnages de fiction et des êtres bien réels.

Mais ce livre est un choc, une violence faite au corps que l’époque terrasse. Un roman entre tragédie et conte d’amour – Vous plait-il d’entendre un beau conte d’amour et de mort ? –, porté par une langue puissante, une dramaturgie épique, un rythme cinématographique, des personnages inoubliables.

L’histoire de Jeanne et Nathan est celle d’un réel que l’addiction met à distance, qu’elle rend supportable ou transcende en le falsifiant. Réunis, ils s’inventent un monde, une destination, un rêve de bonheur. Leur romantisme c’est l’amour fou de Tristan et Iseut ; leur échappatoire celle des enfants perdus de Peter Pan. Un envol.

Ce livre est aussi celui de toutes les dépendances, celle du sexe, du zen, de la drogue. Celle de nos paysans shootés par l’industrie chimique, celle de l’image qui périme nos instants présents, celle de nos passions invasives.

Un livre qui convoque l’art du roman et les inconsolables de notre époque.

ACTES SUD
2 / 2

ROMAN

11,5 × 21,7 CM

208 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

20 €

MISE EN VENTE

16 AOÛT 2023

978-2-330-18228-1

-:HSMDNA=V]WW]V:

YASMINE CHAMI Casablanca Circus

Le destin du plus ancien bidonville de Casablanca alors que les autorités au pouvoir veulent déplacer, recaser disent-ils, ses habitants à des kilomètres du centre-ville. L’avenir d’un couple amoureux, celui d’un jeune architecte et de sa femme historienne alors que les enjeux politiques de cette affaire viennent les opposer profondément, détruire leurs convictions face à la pieuvre de l’urbanisme, la violence de la mondialisation, l’attrait du carriérisme. Et plus encore la représentation du masculin initiée par la famille dans les pays du sud.

“C’est

la bienheureuse indistinction que confère à Paris, comme dans toutes les grandes cités occidentales, l’appartenance initiale au Sud du monde, ils avaient renforcés leurs liens en s’éprouvant unis dans des positions communes évidentes en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes, contre la présence américaine au Moyen-Orient, pour l’existence d’un état palestinien, et pour la fin de la conception néocoloniale des liens entre la France et les pays africains. De la même manière, leur appartenances conscientes et inconscientes accordées, ils éprouvaient la même impatience lassée face au racisme décomplexé des médias grand public qui embrassaient les vieux stéréotypes coloniaux jamais réellement disparus en même temps que leur adaptation au goût du jour sous la forme d’une islamophobie légitimée par la menace de l’Islam politique par ailleurs largement toléré au moment de son implantation dans l’hexagone au cours des décennies précédentes.”

(extrait)

PAR L’AUTEURE DE

À NOTER

u Parution simultanée de Dans sa chair en Babel

ACTES SUD
©
Renaud Monfourny
ainsi qu’enveloppés dans
1 / 2

L’AUTEURE

Yasmine Chami vit et travaille à Casablanca. Ce livre est son cinquième roman, tous publiés aux éditions Actes Sud.

EXTRAIT

“Casa n’est pas la ville de l’amour entre un homme et une femme. Elle travaille sourdement à la réorganisation des liens. Les époux deviennent des partenaires de vie, des alliés unis pour réussir.”

Casablanca Circus

Chérif et May, un couple de jeunes Marocains, décident de rentrer chez eux après de brillantes études et plusieurs années d’engagement professionnel à Paris – lui est architecte, elle est historienne –, leur fils Ilias est encore petit et leur deuxième enfant, ils l’ont décidé tel un symbole d’idéal, naîtra à Casablanca.

Alors que Chérif pensait terminer son chantier de la cité des Bosquets à Montfermeil, ce projet est abrégé par de multiples impératifs financiers, ainsi le jeune entrepreneur se retire et ouvre sans plus tarder son agence d’architecture à Casablanca. À peine arrivé le couple se trouve happé par la nasse familiale : le cousin de May, un promoteur très en vue ne tarde pas à proposer au nouvel homme de la famille une mission d’envergure : à plusieurs kilomètres de Casablanca, un chantier politique sous couvert d’écologie fait l’objet d’un appel à candidature, un projet que Chérif convoite immédiatement bien que sa femme tente d’emblée de l’en dissuader pour des raisons éthiques.

Casablanca, la beauté de cette ville entre modernité et vétusté, entre richesse et misère. Casablanca, ville d’excès, de compromissions et de gravité, ville Art déco somptueuse et quartiers délabrés, dont les architectures s’éploient pour venir se cogner à la corniche bâtie le long de l’océan, ce ruban de béton en partie dédié à l’argent. May s’y promène, elle veut voir au-delà.

Car juste au-dessus de ce temple commercial, situé au nord du vieux phare de Casablanca, se trouve l’un des personnages principaux de ce livre : le bidonville d’El Bahriyine. Ce quartier va être rasé, ses habitants déplacés, installés dans des logements modernes, loin de la ville, un projet que l’administration locale à intitulé :

“recasement des habitants du bidonville”. C’est de ce projet-là que s’empare Chérif.

De jour en jour May s’enflamme davantage, elle parle de relégation de ces habitants, de l’organisation de leur invisibilité selon un modèle qui, en France, avait parqué à la périphérie de Paris les classes populaires et en particulier les migrants tout juste bons à fournir leur force de travail. May le sait, l’architecture est politique.

Alors que Chérif entre toujours plus avant dans les prémices de ce projet lucratif, May décide de prendre parti contre lui en écrivant un livre d’entretiens avec les habitants du bidonville, en donnant la parole à ceux du recasement.

Casablanca Circus est un observatoire sensible des liens amoureux et familiaux mis à mal par le carriérisme des hommes, cette image d’eux-mêmes en partie initiée par la famille. Ainsi, dans ce cinquième roman, Yasmine Chami poursuit avec une implacable lucidité le portrait du masculin qu’elle éclaire avec subtilité et empathie. À cela, elle ajoute ici avec détermination, une remise en question des pouvoirs en place dans son pays. Elle énonce clairement ses convictions politiques et son œil d’historienne ne fait en ce domaine aucune concession. Sa voix forte et rigoureuse, singulière par la douceur et l’esthétique dont elle colore son territoire d’observation ; son amour pour le Maroc, conjugué à celui qu’elle nourrit pour la France, l’intelligence des conséquences qu’elle tire de l’histoire de ces deux pays comme de leur situation présente, sa posture d’anthropologue toujours plus enrichie d’expériences, font des romans de Yasmine Chami des objets uniques parmi les écrits féministes d’aujourd’hui.

ACTES SUD
2 / 2

CLARA ARNAUD

Et vous passerez comme des vents fous

Au cours d’une saison d’estive, les attaques répétées d’une ourse ravivent les tensions dans une vallée pyrénéenne. Tentant de s’abstraire des débats, Alma, une éthologue, et Gaspard, un berger, communient avec la montagne, mêlent leur existence à celles des bêtes. Sur ces terres où l’homme et l’animal sont intimement liés, l’histoire d’un jeune montreur d’ours parti faire fortune à New York, un siècle plus tôt, résonne tragiquement avec le présent.

ROMAN

11,5 × 21,7 CM

400 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

22,50 €

MISE EN VENTE

16 AOÛT 2023

978-2-330-18225-0

-:HSMDNA=V]WWZU:

PAR L’AUTEUR DE

“Il s’extirpe de la tanière en hâte, la créature se démène dans le sac de toile qu’il tient contre son corps, elle grogne avec verve. Il a pris le plus gros des deux, et voilà qu’il a dans sa besace un ourson, vivant, chaud, qui crie et se débat de toutes les forces que le lait gras de sa mère lui a insufflées, durant ses premiers mois de vie sous la terre. La sortie est brutale, mais bientôt, il aura un foyer humain. Cet ourson-là vient, sans le savoir, de quitter le règne animal.”

(extrait)

À NOTER

u Plongée saisissante, minutieusement documentée, dans la vie pastorale moderne et le métier de montreur d’ours.

u Un roman célébrant la beauté des montagnes et interrogeant notre rapport au monde sauvage, par l’une des nouvelles voix du nature writing français.

u Parution simultanée en Babel du précédent roman de l’autrice, La Verticale du fleuve.

ACTES SUD
© Marie-Laure Duarte
1 / 2

L’AUTRICE

Clara Arnaud, née en 1986, a vécu en Chine, en République Démocratique du Congo et au Honduras. Elle est l’autrice de plusieurs récits de voyage et romans. Après La Verticale du fleuve (Actes Sud, 2021), Et vous passerez comme des vents fous est son deuxième roman publié chez Actes Sud.

Et vous passerez comme des vents fous

EXTRAITS DE PRESSE

À PROPOS DE LA VERTICALE DU FLEUVE

“Au-delà d’une vaste fresque familiale, ce deuxième roman foisonnant est une plongée impressionnante et très documentée dans une entreprise pharaonique confrontée à bien des obstacles.”

L’Avenir

“De cette affaire, considérée par beaucoup comme un simple fait divers […], Clara Arnaud fait le point de départ d’un vertigineux entrelacs des trajectoires individuelle et collective, subies tant par les constructeurs du barrage que par leurs victimes.”

Jean-Louis Gouraud, La Revue pour l’intelligence du monde

Gaspard, un berger pyrénéen, s’apprête à monter en estive avec ses brebis, hanté par un accident survenu un an plus tôt. Pour ce jeune père de famille en reconversion professionnelle, il s’agit de se réconcilier avec la vie en altitude. De réapprendre à vivre et à travailler malgré le vertige métaphysique qui l’habite désormais. Spécialiste de l’ours brun, Alma vient de rejoindre le Centre National de la Biodiversité. Après plusieurs missions entre l’Espagne et l’Alaska, son arrivée dans la vallée du Lazus est un bouleversement pour la scientifique. Elle doit se faire une place au sein d’une équipe d’hommes qui déconsidèrent sa discipline et ses méthodes d’éthologue.

Du printemps à l’automne, les deux trentenaires se croisent de loin en loin sur les hauts pâturages, où les effets de la canicule se font cruellement sentir. Seul dans sa cabane, Gaspard doit faire face à ses démons, ainsi qu’aux présences qui hantent l’estive : celles d’Ilia, bergère tragiquement disparue, et d’une ourse possiblement responsable de sa mort. Alma, convaincue de la possibilité d’une cohabitation, s’épuise à glisser ses pas dans ceux de l’ursidé, qui ne cesse de se dérober.

Sommée par sa hiérarchie de fournir des résultats, elle sait que le temps lui est compté.

Bientôt, la tension se cristallise autour d’une grande ourse dont les attaques répétées ravivent les débats, agissant comme le révélateur de la crise du pastoralisme et de visions antagonistes de la montagne. L’animale devient l’ennemie à abattre.

Dans cette vallée où se rejoue l’éternel combat entre l’homme et la nature, les bribes de l’existence d’un jeune montreur d’ours local parti faire fortune à New York avec sa bête, à l’orée du xxe siècle, résonnent puissamment avec le présent.

Interrogeant notre rapport au sauvage et nos manières d’habiter le monde, Et vous passerez comme des vents fous offre une plongée saisissante, minutieusement documentée, dans la vie pastorale moderne – ses moments d’exaltation et de communion, mais aussi les défis liés au changement climatique et à la prédation.

Clara Arnaud signe un roman sensuel, immersif et tellurique, célébrant la beauté de la montagne sans taire sa violence, et s’affirme comme l’une des nouvelles voix du nature writing français.

ACTES SUD
2 / 2

ROMAN

11,5 × 21,7 CM

160 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

20 €

MISE EN VENTE

16 AOÛT 2023

978-2-330-18226-7

-:HSMDNA=V]WW[\:

LYONEL TROUILLOT Veilleuse du Calvaire

Ce livre est celui d’un paysage de pierres, de rivières et d’ombrages, celui d’une colline abîmée par la cupidité d’un homme, un notaire sans scrupule qui en ces lieux ouvre la porte à toutes les bassesses. Mais de cette colline s’élève une voix, celle de la rébellion des femmes dont le corps est la cible de toutes les offenses, dont le courage a la puissance du poème. Ne t’attarde pas sur le mystère de ma présence. Le mystère n’est qu’une apparence. La forme opaque de choses très concrètes. Moi la Veilleuse du Calvaire qui existe et n’existe pas, réelle et irréelle, à la permanence de l’ordre, du triste, au chemin qui conduit aux ruines, j’oppose la permanence du refus. Ma voix, ta voix, nos voix, je récupère les pas perdus. Je suis le feu de joie qui brûle sous les ruines.

(extrait)

À NOTER

DU MÊME AUTEUR

u La Belle Amour humaine : + de 38 000 ex. (AS + Babel)

u Yanvalou pour Charlie : 21 500 ex. (AS + Babel)

u Lyonel Trouillot sera en France plusieurs jours au mois de mai et de juin : il sera au festival Étonnants Voyageurs de Saint Malo fin mai, au festival Haïti Monde à Paris début juin et au Marché de la Poésie du 9 au 11 juin

u Un petit déjeuner libraires est en cours d’organisation

u Le livre sera disponible début mai

u Parution simultanée d’Antoine des Gommiers en Babel

ACTES SUD
© Marc Melki
1 / 2

L’AUTEUR

Poète, romancier, nouvelliste, éditorialiste, dramaturge, scénariste, Lyonel Trouillot vit en Haïti. Il est professeur et codirecteur de la revue Cahiers du vendredi, cofondateur et directeur de l’Atelier du Jeudi Soir. Il a publié douze romans aux éditions Actes Sud.

EXTRAITS DE PRESSE

À PROPOS DE NE M’APPELLE PAS CAPITAINE

Lyonel Touillot nous embarque dans un roman engagé, à la résonance universelle. Sa langue, délicieuse, ne laisse personne indifférent.

Page des libraires

Une merveilleuse fable. [...] Une fois de plus l’auteur dégage une puissance romanesque indéniable, la déployant avec autant d’aisance que d’élégance.

Bertrand Leclair, Le Monde des livres

À PROPOS DE KANNJAWOU

J’ai adoré ce livre ! [...] J’ai eu le sentiment en terminant votre livre que vous aviez écrit peut­être, le grand livre qu’on attendait sur l’impuissance et la colère. [...] Kannjawou c’est le titre de ce roman qui est sans doute, croyez­moi, un des plus beaux de Lyonel Trouillot.

François Busnel, La Grande Librairie

L’une des voix les plus fortes des Lettres francophones. [...] Face au chagrin que faire ? Rêver de partage, répond Lyonel Trouillot, rêver toujours même dans les larmes.

Lisbeth Koutchoumof, Le Temps Agitateur, l’écrivain haïtien l’est à sa manière, avec son style envoûtant et ses romans sans faux­semblant. [...] Le flamboyant Kannjawou est à ce titre l’un des plus audacieux. [...] Implacable.

Marianne Payot, L’Express

Veilleuse du Calvaire

Depuis toujours sur la colline règne la Veilleuse du Calvaire. Celle qu’on a pris pour une Madone, un fantôme, un esprit et qui n’est rien de cela. La veilleuse est une fille qui aimait la pluie. C’est toujours une surprise l’émergence d’une voix depuis un lieu qu’on croyait vide. Je suis dit-elle ton devoir de mémoire qui a choisi un corps de femme pour qu’il n’y ait dans le récit ni mensonge, ni omission. Au passé comme au présent, nos corps portent les marques de toutes les offenses et de tous les dénis. Comme ils sont le chemin de toutes les promesses. Dans l’œuvre de Lyonel Trouillot le courage des femmes est un personnage en soi. Le geste de cet écrivain est politique, mais ses appels sont des poèmes,

des romans, et parmi eux ce livre-cri, ce livre-chant, celui de celles qui sur l’île comme dans le monde entier, sont en lutte face à la folie des mâles, le mépris, l’irrespect et la haine dont elles sont les cibles et les victimes.

Un grand livre sur la puissance et la résilience des femmes. Un roman où les voix s’enchaînent et se déchainent, pour conter la défense d’une colline où chantaient les oiseaux, où s’aimaient les enfants. Un endroit sauvage qu’un notaire mit un jour en vente par morceaux comme on ouvre une porte aux malversations du pouvoir et de l’argent.

À PROPOS D’ANTOINE DES GOMMIERS

D’un récit à l’autre, du passé au présent, Lyonel Trouillot conte son île au plus près de ses réalités mais surtout la puissance de son imaginaire, de ses mythes et de ses rêves. Rêves de démocratie, d’indépendance, de citoyenneté et de justice. Au fil de ses livres, le romancier, poète et activiste culturel au verbe sans pareil construit ainsi les pièces d’une citadelle qui donne à voir Haïti dans sa complexité, la protégeant des clichés. Antoine des Gommiers sera probablement une des clefs de voûte de cet édifice.

Frédérique Briard, Marianne

La langue de Lyonel Trouillot donne à tous ses personnages, même secondaires, une vie d’une intensité, d’une densité exceptionnelles. [...] Avec un sens du récit proprement merveilleux, un art consommé de l’aphorisme et des scènes jubilatoires, entre prosaïsme et lyrisme, Lyonel Trouillot suit la route du chant pour dire la beauté et l’amour de ces quartiers. [...] Dans cette fable humaniste, hymne à la puissance de la fiction, le tragique ne tue jamais l’espérance. [...] Ce magnifique roman donne de l’art littéraire la plus puissante des définitions, dans sa dimension à la fois humaine et politique, en présentant le romancier comme celui qui arrive à mettre dans la bouche des gens les mots qu’ils auraient dû dire s’ils avaient appris à parler.

Camille Laurens, Le Monde des livres

ACTES SUD
2 / 2

ROMAN

14,5 × 24 CM

368 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

23 €

MISE EN VENTE

16 AOÛT 2023

978-2-330-18242-7

-:HSMDNA=V]WYW\:

LOÏC MERLE Provinces de la nuit

Roman d’une vie hantée par le premier amour, Provinces de la nuit raconte l’histoiregéographie d’Ismaël Tir – de la petite ville encaissée de C. aux rues turbulentes de Paris et retour, deux décennies et des poussières consacrées à tenter d’appréhender la violence du monde et celle des relations humaines, entres les terribles parenthèses du 11 septembre 2001 et du 13 novembre 2015. Et la mémoire des sources auxquelles toute une génération vient boire la force de devenir adulte.

Fresque bousculée de notre temps présent, le nouveau roman de Loïc Merle est habité par les forces de la nuit et par la présence fantôme de l’histoire. Puissance de la langue et splendeur des images, une éducation sentimentale et politique qui veut croire encore en la liberté grande et la rencontre vraie.

Bien entendu, j’ai tout essayé pour ne plus me sentir seul.

Ainsi, participant à la plupart des manifestations qui tentèrent d’empêcher les guerres successivement engagées au nom de la lutte contre le terrorisme, puis, au gré des décisions gouvernementales qui toujours visaient à réduire la part de nos vies qui n’était pas consacrée au travail, parèrent au plus pressé contre les injustices sociales, jamais ne me quitta cette impression d’une routine qui me permettait de ne pas sombrer complètement, mais aussi, tandis que les rangs des protestataires grossissaient ou au contraire s’éclaircissaient autour de moi, la sensation de défiler comme on se rend dans un club de rencontres. Même s’agissant de situations politiques délicates, réclamant un discours équilibré et subtil, je ne crois pas avoir hésité lorsqu’il s’agissait de rejoindre les cortèges les plus improbables, les plus maigres rassemblements devant les préfectures, les ambassades – j’avais sans cesse besoin de hurler.

(extrait)

À NOTER

u Fulgurantes retrouvailles avec l’auteur de L’Esprit de l’ivresse, premier roman événement de la rentrée 2013

u Poétique et politique, une littérature de l’immédiat contemporain qui parle à tous ceux qui ont vécu l’année 2015

u Une Histoire de la violence à Paris ; le roman des rues de la ville, la province comme une chambre d’échos, un cœur battant ; une histoire d’amour

ACTES SUD
© Melania
Avanzato
... guéri pour toujours du romantisme, du moins c’est ce que je croyais ...
1 / 2 DU MÊME AUTEUR

L’AUTEUR

Né en 1978 Loïc Merle a enseigné l’histoire-géographie, vécu en Allemagne et fait une entrée fracassante en littérature avec L’Esprit de l’ivresse (2013, Actes Sud, élu meilleur premier roman de l’année par le magazine Lire). Il est également l’auteur de Seul, invaincu (2015 – roman du mois Espaces culturel Leclerc / Télé 7 jours ; paru en allemand chez Liebeskind) et de La vie aveugle (2017). Il vit à Lyon.

EXTRAITS DE PRESSE

À PROPOS DE L’ESPRIT DE L’IVRESSE

Premier roman aux airs de fresque balzacienne, L’Esprit de I’ivresse prend à bras-le-corps les maux d’une époque sans jamais tomber dans I’écueil du roman sociologique à thèse. […] Loïc Merle nous saisit grâce à la puissance de ses descriptions et de ses longues phrases d’une beauté rêche à couper le souffle. Preuve que la révolution est aussi une affaire de forme.

Baptiste Liger, L’Express

À PROPOS DE SEUL, INVAINCU

Seul, invaincu raconte la façon dont la jeunesse passe ou pervertit les hommes qui grandissent, l’amitié qui est toujours le don de quelque chose qu’on voulait garder pour soi, et l’anamorphose de nos idéaux. L’anti-roman d’apprentissage qu’on attendait.

À PROPOS DE LA VIE AVEUGLE

Loic Merle poursuit une entreprise qu’on pourrait qualifier de “connaissance par les gouffres”, celle qui consiste, comme un Balzac, un Wilde ou un James à se pencher au bord de l’œuvre d’art et à sonder ce qui y bouillonne d’abîmes et de ténèbres.

Provinces de la nuit

Au lycée, Ismaël tombe sous le charme solaire et mystérieux de Réa qui ne parle pas beaucoup, qui agit, n’a pas l’air de connaître la peur. Elle devient son premier amour. Il la suit à Paris, la grande ville les absorbe et les révèle – à eux-mêmes, l’un à l’autre. Le temps passe et use jusqu’à l’émerveillement, la fête, la jeunesse. Les chemins s’écartent. Comment se construit-on une fois effondrées les premières briques, perdues les premières illusions ?

Le roman s’ouvre sur le retour d’Ismaël à C., petite ville de l’enfance aux lisières de la grande histoire, moins qu’un refuge, plus qu’un terreau, et raconte les boucles et les alluvions d’une vie – intime, politique, professionnelle – secouée par la première rupture et les assauts du réel.

Tandis que nous parviennent d’épisodiques et fragmentaires nouvelles de Réa, éclipse omniprésente dans le ciel d’Ismaël, lui tente de s’arrimer aux balises de la vie d’homme.

Professeur d’histoire-géo dans les banlieues de Paris puis de Lyon, mari et bientôt père, il devient acheteur d’une maison à construire – entreprise démesurée, immesurable, expérience à la fois dérisoire, cocasse et dévastatrice du vertige et de la trahison. Mais aussi lieu de la collision concrète et têtue avec la réalité sociale.

Sur Ismaël, les attentats de novembre 2015 agissent en répliques sismiques. À son tour il s’éclipse, s’en va céder à l’intuition physique de retracer le parcours meurtrier de la Seat des terroristes “des terrasses”, jusque dans le quartier qui abrita sa vie avec Réa. Histoire et géographie affleurent alors à la surface de cette cartographie piétonnière – et par transparence, le roman fait jaillir du macadam des rues, des replis de la ville, quelques grands moments stupéfiants de violence dans Paris à travers les siècles.

Comme son roman, Loïc Merle, écrivain-plongeur-archéologue, est habité par la présence fantôme de l’histoire dans notre environnement quotidien, hyper-sensible à ses frottements avec le contemporain.

D’une force un peu magique qui mêle nuit et lumière, sa phrase a le pouvoir de circuler dans l’espace et le temps en un clin d’oeil, éclairant l’oubli et l’invisible. Son ubiquité romanesque est étourdissante. Fresque bousculée de notre temps présent – ce fleuve furieux irrigué du passé qu’il ignore, Provinces de la nuit est tout à la fois récit vorace d’une éducation sentimentale et politique, autopsie récalcitrante du premier amour, éclatant refus du deuil de nos élans et plaidoyer déterminé pour la foi possible encore en la liberté grande et la rencontre vraie.

ACTES SUD
2 / 2

9782330180898

LOT DE 5 CARNETS - RENTREE AOUT 23

Littérature / poche / 16 août 2023

Aurélie Lacroix L’UNIQUE OBJET DE MON REGARD

La narratrice et E. se sont rencontrées à la sortie de l’adolescence, à un âge où l’amour est encore une notion floue, entre balbutiements et recherche d’absolu. Ensemble, les deux jeunes femmes apprennent à cheminer dans la vie et tentent d’apprivoiser leur passion.

Pendant 15 ans, elles vivent intensément mais toujours à distance, au fil des engagements professionnels de chacune et au rythme de leurs multiples ruptures.

Cette relation, aussi riche qu’éprouvante, finit par épuiser la narratrice qui, quelque temps après l’ultime rupture, prend la décision de se faire hospitaliser car elle sent qu’elle est sur le point de mettre sa vie en danger et qu’elle ne peut plus affronter seule les fantômes de son existence.

C’est surtout un livre empreint de vie, car au-delà de E., la narratrice entretient avec ses parents et ses ami.es des relations fortes, qui l’ont toujours aidée à cheminer. C’est enfin un hommage à l’art, aux œuvres plastiques, littéraires et cinématographiques qui l’ont toujours accompagnées, traversées, imprégnées au sens propre tant elles résonnent en elle et tant elle nous en transmet la sensation avec sensibilité et acuité.

L’AUTRICE

176 pages / 140 x 205 mm

18 euros TTC

ISBN 978-2-36624-799-2

À l’issue de cette nécessaire prise en charge, elle décide de transformer son chagrin en écriture, pour se prouver que ce qu’elle a vécu n’est pas que le produit de son imagination ou d’une éventuelle folie, pour se rappeler les beaux moments comme les plus chaotiques.

C’est ainsi l’histoire d’une réparation, d’une reconstruction que la narratrice nous livre, sans jamais s’épargner, consciente qu’elle non plus n’a certainement pas toujours été exemplaire.

Aurélie Lacroix est née en 1983 en Corrèze. Elle a longtemps travaillé à Paris dans l’édition, notamment aux Éditions de l’Olivier, avant de s’installer à Bordeaux où elle vit et travaille depuis. Elle y multiplie les collaborations avec des lieux de diffusion dans le domaine du spectacle vivant. Aurélie Lacroix s’intéresse particulièrement à la manière dont les œuvres d’art issues de différentes disciplines s’influencent, se répondent, se nourrissent.

Cette passionnée de littérature et d’art contemporain est sensible aux démarches de Joan Didion, Sophie Calle, Nathalie Léger et Édouard Levé. L’Unique Objet de mon regard est son premier roman.

• Un premier roman bouleversant qui reconstitue de manière kaléidoscopique la relation passionnelle et chaotique entre deux jeunes femmes après l’ultime rupture.

• Un roman d’amour, de rupture et de reconstruction, dans la lignée de Ça raconte Sarah de Pauline Delabroy Allard, ou Dans la maison rêvée de Carmen Maria Machado.

• Un texte sensible, infusé par les lectures et les œuvres qui ont marquées l’autrice, comme autant de jalons et compagnons de survie, qui prouve à quel point la création peut littéralement sauver la vie.

ÉDITIONS CAMBOURAKIS , 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : SOFÍA KARÁMPALI FARHAT / SOFIA@CAMBOURAKIS.COM LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION

Mouloud Akkouche JARDIN DES OUBLIÉS

Fidèle à son poste chaque matin, un vieil homme entretient l’île dont il est le dernier habitant. Voilà près de dix ans qu’il n’a plus de nouvelles de ceux qui vivaient là autrefois ni du reste de l’humanité. Les corps qui viennent parfois s’échouer sur les plages ne laissent rien présager de bon, mais l’homme poursuit vaillamment sa tâche – colmatant, repeignant, rafistolant. Jusqu’au jour où il repère une silhouette échouée sur le rivage.

C’est une femme, elle est encore en vie. C’est le début d’une étrange cohabitation. La fin du monde attendra.

“Elle est arrivée sans son histoire. Avec un sac à main pour bagage. D’où vient-elle ? Quel est son nom ? Personne ne le sait. Son passé, tout ce qu’elle a vécu avant d’arriver, est comme enfermé dans une doublure. Inaccessible.

À l’intérieur du sac ? Rien pour l’identifier, retracer sa trajectoire, ou la localiser. Elle a fini ici, sans le savoir. Détachée de tous les ailleurs. Une silhouette dans le jour naissant.”

(extrait)

À NOTER

u Mouloud Akkouche signe un texte elliptique et envoûtant, intriguant le lecteur sans dévoiler tous ses mystères. Prenant le contrepied des récits apocalyptiques, il confère à la fin du monde la douceur d’un songe, impose sa poésie et son imaginaire. L’histoire qu’il dessine ne se laisse pas facilement oublier.

ROMAN 12,5 × 19 CM 96 PAGES PRIX PRÉVISIONNEL 14 € MISE EN VENTE 16 AOÛT 2023
978-2-330-18218-2 -:HSMDNA=V]WV]W:
© Joson de Foras
1 / 2

L’AUTEUR

Né “cette année-là” (la chanson d’une génération), Mouloud Akkouche est auteur de nouvelles, romans, poésie, scénarios, pièces radiophoniques, et même d’un faux guide touristique… Après avoir exercé divers métiers, il passe désormais le plus clair de son temps à noircir des pages blanches. Jardin des oubliés est son premier livre publié chez Gaïa.

Jardin des oubliés

Cela fait près de dix ans que les derniers habitants ont quitté la Vaurélie, ancien port de pêche converti au fil des décennies en lieu de villégiature pour milliardaires. Resté seul avec ses deux chiens et coupé du reste du monde, sans réseau téléphonique ni Internet, un vieil homme, le régisseur de l’île, continue pourtant inlassablement d’entretenir les somptueuses villas laissées à l’abandon et menacées par l’érosion. Une tâche qui lui permet de donner un sens à ses journées et de faire taire les questions qui se bousculent dans sa tête. Où sont passés les îliens ? Qu’est devenu le reste de l’humanité ?

La mer apporte parfois au régisseur des indices pour l’heure indéchiffrables. Les corps d’hommes ou de

femmes de tous âges et origines qu’elle recrache sur les rivages, invariablement marqués d’un mystérieux tatouage. Il met un point d’honneur à offrir à ces anonymes une sépulture décente dans son jardin des oubliés. Jusqu’au jour où il repère une silhouette échouée sur une plage. C’est une femme, elle est encore en vie. De mauvaise grâce, il la soigne, la nourrit. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Impossible de le savoir. Elle a perdu la mémoire et l’usage de la parole. C’est le début d’une étrange cohabitation, d’un monde à deux à inventer. L’histoire d’un gardien solitaire qui ne sait plus communiquer avec les vivants et d’une femme sans souvenirs.

2 / 2

DANIEL FOHR LA vAguE quI vIENt

“Je viens d’une lignée qui a produit des cavalcades d’aurochs sur les murs de grottes providentielles” : ainsi s’exprime, au début de ce roman hilarant, le narrateur. Mais cette fois, ce ne sont pas des vaches préhistoriques qu’il va devoir croquer, mais une tribu d’insulaires fiers de leur isolement et de leur passé, magistralement campés dans leur douce folie. Dialogues désopilants, situations burlesques et descriptions magistrales contribuent à faire de ce roman un véritable plaisir de lecture. Daniel Fohr ne se contente pas de brosser une comédie humaine et drolatique : avec le personnage de l’actrice recluse, il double sa fresque burlesque d’une dimension tragique, qui confère à ce roman une profondeur troublante.

Après quelques déboires professionnels, passablement abattu et sans le sou, un dessinateur de bandes dessinées s’installe sur une petite île française, pour faire le point sur sa vie et sa carrière. Au gré des saisons, il découvre alors tout un monde, aussi insulaire que versatile, et se retrouve presque malgré lui intégré à une “pittoresque” communauté. Il est bientôt sollicité par le maire pour peindre une immense fresque dans la salle des fêtes, censée rendre justice à la vie de l’île et à ses habitants. Afin de s’acquitter au mieux de sa tâche sans oublier ni froisser personne, le narrateur n’a de cesse d’observer et d’apprivoiser les insulaires qui l’entourent. Tous les types humains semblent ici représentés : il y a le vaniteux, le colérique, l’inévitable simplet, l’ambitieux, la commère, l’injoignable chauffagiste ; il y a aussi l’histoire de ce pirate légendaire dont chacun cherche le trésor perdu ; il y a surtout la recluse mystérieuse, une actrice de la Nouvelle Vague qui vit au bout de l’île dans son manoir, détentrice d’un terrible secret…

Avec La vague qui vient , Daniel Fohr a créé un microcosme réjouissant où les us et les manies d’une population coupée du monde sont sujets à d’innombrables méprises et situations cocasses. Par le prisme de son anti-héros – sommé de se changer en Michel-Ange de salle de fêtes –, il se livre à une radiographie bien souvent hilarante d’une communauté prise au piège de son isolement. Ce paradis perdu, qui semble osciller entre nef des fous et phalanstère à la dérive, va se révéler riche en zones d’ombre. Derrière l’inénarrable comédie humaine se profile un drame ancien qui va contraindre le narrateur à faire de sa fresque davantage qu’une simple peinture…

L’AutEuR

Enseignant, journaliste, rédacteur, directeur de création, Daniel Fohr est né en Algérie, à vécu au Vietnam en Italie et au Venezuela. Il habite aujourd’hui Paris et se consacre depuis quelques années exclusivement à l’écriture. Il est l’auteur, entre autres, de Un mort par page (Robert Laffont, 2010), L’Éclair silencieux du Catacumbo (Robert Laffont, 2014), Retour à Buenos Aires (Slatkine & Cie, 2018).

INCULTE ROMAN 14 X× 19 CM 336 PAGES PRIX PRÉVISIONNEL 22 € MISE EN VENTE 16 AOÛT 2023
D. R.
978-2-36084-199-8 -:HSMDQA=]YV^^]:

En librairie le 16 août 2023

14 x 20,5 - 224 pages - 20 e

ISBN : 978-2-8126-2489-6

rayon / Littérature française

mots clés / secte - emprise - enfance

Petit monde Georgia Doll

Entre 1984 et 1986, la vie d’une petite fille, Loly, au sein de la Kommune, une structure communautaire dominée par la figure de Kong, ancien instituteur devenu gourou qui règne sur un groupe obéissant et toujours plus élargi de recrues séduites par un mode de vie alternatif, récusant le capitalisme et la famille nucléaire, prônant la libération par la pratique artistique. Dans ce lieu fermé, séparé de la campagne environnante par de hauts murs, soumis aux décisions arbitraires de Kong et à des règles toujours plus strictes, Loly joue son existence avec toute la gravité des enfants, sa propre place dans la hiérarchie reflétant celle de sa mère Ariane, l’une des premières adeptes de Kong, qui s’est trouvée progressivement déclassée et séparée de sa fille.

Avec une grande finesse, Georgia Doll, qui s’inspire ici de souvenirs personnels, fait le portrait d’une enfant qui prend peu à peu conscience des jeux de pouvoir qui l’entourent tandis que sa mère se débat dans un interminable conflit de loyauté.

C’est aussi l’histoire d’un attachement, celui d’une fillette et d’un petit garçon, qui luttent ensemble pour rester eux-mêmes.

Un premier roman d’une cruelle lucidité qui s’inspire librement d’une expérience du réel, elle-même fondée sur une illusion collective.

Dramaturge née à Vienne, en Autriche, en 1980, Georgia Doll est l’autrice de nombreuses pièces, créées en allemand ou en français. De langue maternelle allemande, elle se considère aujourd’hui aussi comme une autrice d’expression française. Et c’est en français qu’elle a choisi d’écrire ce premier roman dans lequel elle s’inspire de sa propre enfance dans une communauté, l’AAO Kommune Friedrichshof, fondée par un actionniste viennois, Otto Mühl, et dissoute après la condamnation de celui-ci pour pédocriminalité.

points forts

• Un premier roman d’une grande maturité qui saisit de l’intérieur les mécanismes d’une structure totalitaire.

• Un roman écrit en français par une autrice dont la langue maternelle est l’allemand.

• Georgia Doll a bénéficié d’une bourse de création du CNL pour l’écriture de ce texte.

asservissement - gourou - système totalitaire pédocriminalité - harcèlement moral la brune

[ premier
]
roman
Georgia Doll
littérature la brune

Littérature française

Sortie du poche de Nous sommes les chasseurs le 10 mai.

16 août 2023

14  ×  20,5 cm 528 pages 22,00 €

ISBN : 978-2-7436-6047-5

Jérémy

Fel MALGRÉ TOUTE MA RAGE

Cette critique acerbe d’un certain milieu familial et social, aux frontières du roman noir, est aussi un traité exaltant de la perversion et des jeux de massacres en tous genres… Jérémy Fel frappe encore une fois un grand coup.

LE LIVRE

Quatre post-adolescentes issues d’un milieu très aisé. C’est enfin la liberté et l’insouciance pour Juliette, Chloé, Manon et Thaïs : les premières vacances entre amies, à l’autre bout du monde – l’Afrique du Sud. Mais celles-ci vont être de courte durée : l’une d’entre elles est enlevée après quelques jours seulement et sauvagement assassinée. Alors que l’enquête commence au Cap, les proches de la victime, évoluant dans le milieu feutré et trompeur de l’édition parisienne, tentent douloureusement de faire leur deuil. Les soupçons se multiplient quant à l’identité du tueur : un

membre d’un gang ? Un individu croisé en boîte ? Un vieil ami de la famille ? Véritable déflagration familiale, la mort de la jeune fille encourage les protagonistes à se dévoiler peu à peu, et souvent pour le pire.

Tandis que ses personnages se débattent avec leurs pulsions, de lourds secrets en révélations inattendues, Jérémy Fel pousse ses lecteurs dans leurs retranchements et les invite à s’interroger sur l’origine du mal et ses effets sur l’âme humaine.

POINTS FORTS

• La narration polyphonique (sept personnages pour autant de tonalités, toutes bien identifiées) favorisant les allers-retours chronologiques et géographiques, ainsi que de nombreux rebondissements et un rythme soutenu.

• Une description fidèle, amplement documentée, de l’Afrique du Sud (plus particulièrement du Cap) et des mœurs du pays.

• Jérémy Fel agrandit sa palette d’écrivain avec ce texte resserré et réaliste, tout en gardant une part belle à la tension, au suspense et à l’horrifique qui sont sa marque de fabrique.

• Une fois encore, il nous offre un livre riche en références cinématographiques, musicales ou encore littéraires (des auteurs comme Deon Meyer, André Brink ou encore J.M. Cœtzee l’ont influencé). Il rend également un bel hommage au genre du slasher.

• Un auteur installé et reconnu, par la presse et par les libraires : « Jérémy Fel mêle siècles et genres littéraires pour rendre le mal patent et quotidien. Démoniaque. » Le Monde des livres

• « Dans un troisième roman gore et hanté, l’écrivain français poursuit son exploration vertigineuse du mal. Pour mieux nous rappeler l’infinie fragilité du vivant. Une réussite. » Les Inrockuptibles ; « Jérémy Fel, le nouveau maître de l’horreur à la française. » Le Point

L’AUTEUR Jérémy Fel est l’auteur de trois romans publiés aux éditions Rivages, Les Loups à leur porte (prix du Polar en série 2016), Helena (2018) et Nous sommes les chasseurs (2021).

ACTUALITÉ

• Les Loups à leur porte est traduit en allemand et en russe.

• Helena est traduit en russe.

QUELQUES CHIFFRES

• Chiffres GFK d’Helena : 23 000.

• Chiffres GFK des Loups à leur porte : 26 000.

-:HSMHOD=[[UY\Z:

Littérature française

Stéphanie Hochet WILLIAM

Tout en imaginant les années de jeunesse de Shakespeare méconnues des biographes, Stéphanie Hochet évoque, d’une plume acérée, certains épisodes marquants de sa propre vie. Une forme inédite et moderne du roman d’apprentissage.

LE LIVRE

Que s’est-il passé dans la vie de William Shakespeare entre 1585 et 1592, de ses 21 à 28 ans ? Personne ne le sait. Ce sont ces «années perdues» que Stéphanie Hochet, avec son talent de conteuse, se plaît ici à imaginer. William, jeune enseignant, marié prématurément et père de trois enfants, trouve le carcan familial trop étroit et rêve d’accomplir son rêve : devenir acteur.

Il finit par se joindre à la troupe des Comédiens de la Reine qui cherche un remplaçant après la mort brutale d’un des leurs. Dans une

L’AUTRICE

Angleterre où sévit la peste, son sort bascule et sa vocation de dramaturge s’affirme. Ses rencontres avec le ténébreux Richard Burbage qui lui inspirera le personnage de Richard III et le fringant Marlowe seront décisives. Elles dicteront son destin. Avec un art subtil du portrait et une écriture concise, d’une rare finesse, Stéphanie Hochet évoque aussi en écho les thématiques et les passages de sa propre vie qui justifient son attachement à la figure de Shakespeare : l’androgynie, le désir de fuite, l’emprise, l’idée du suicide…

POINTS FORTS

• Un sujet palpitant : l’autrice nous transporte par l’imagination, en la romançant subtilement, dans une période de la vie de Shakespeare ignorée des biographes, entre ses 21 et 28 ans, sa vie d’acteur juste avant qu’il découvre sa vocation de dramaturge après sa rencontre avec Marlowe.

• Une évocation juste et vivante du monde du théâtre et de l’ambiance des troupes à l’époque élisabéthaine. Très beaux tableaux d’époque de Londres et de la campagne anglaise.

• Un parallèle aussi audacieux que judicieux entre les psychologies du comédien Richard Burbage et celle du personnage de Richard III qu’il aurait inspiré, au point que l’autrice parvient à rendre leurs figures presque indémêlables.

• Stéphanie Hochet effectue en contrepoint une plongée dans l’histoire de sa propre vie, abordant des thèmes qui font écho à celle de Shakespeare et qui justifient son engouement presque viscéral pour le grand dramaturge anglais : l’emprise des aînés, la tentation de la fugue, la découverte de l’homosexualité.

• Des réflexions intéressantes en creux sur l’émancipation par la littérature, le pouvoir de la fiction et la magie du Verbe théâtral.

16 août 2023

14  ×  20,5 cm

192 pages 18,00 €

ISBN : 978-2-7436-6050-5 -:HSMHOD=[[UZUZ:

Stéphanie Hochet a écrit de nombreux ouvrages dont, publiés aux éditions Rivages, L’animal et son biographe (2017, Prix Printemps du roman), Pacifique (2020, Grand Prix littéraire de l’Aéro-Club de France), et Éloge du lapin (2021), attestant de la diversité et de l’originalité de son œuvre.

• Un style concis et frappant, un ton moderne qui donne toute sa force d’évocation au récit.

QUELQUES CHIFFRES

• Pacifique : 5 000 ex. GF, 2 100 poche (chiffres GfK)

• Éloge du chat : 8 800 ex. poche (chiffres GfK)

• Éloge du lapin : 1 800 ex. (chiffres GfK)

Littérature française

Benoît Coquil petites choses

D’une plume vive et jubilatoire, Benoît Coquil nous fait revivre, entre récit d’aventures et tableau magique, la fabuleuse histoire d’un champignon qui a changé le monde.

Le L ivre

Mexique, années 1950. À Huautla de Jiménez, au fin fond des montagnes brumeuses de la région de Oaxaca, une femme étonnante, d’un charisme sans égal, se livre à d’étranges incantations, mêlées de transes et de chants. Il s’agit de la chamane María Sabina, qui, pour ses rituels, a recours aux psilocybes, de puissants champignons hallucinogènes, qu’elle appelle ses « enfants saints » ou ses « petites choses ».

Mus par une insatiable curiosité, le banquier new-yorkais Gordon Wasson et sa femme Valentina, partageant la même passion pour la mycologie, partent à sa rencontre pour percer les secrets du dernier psychotrope encore inconnu de l’Occident.

Ils ne se doutent pas qu’ils vont être à l’origine d’un engouement mondial après avoir raconté

16 août 2023

14  ×  20,5 cm

224 pages 19,00 €

ISBN : 978-2-7436-6064-2

leur expérience dans la revue Life, tirée à plus d’un million d’exemplaires. Tous s’y intéressent :

L’auteur

de la CIA au Muséum d’Histoire naturelle de Paris en passant par les laboratoires Sandoz, le succès du champignon est total. Mais, très vite, dans les montagnes de María Sabina, les choses s’emballent. Attirée par le voyage initiatique que promet le magic mushroom, une foule se presse à Huautla de Jiménez, qui deviendra une nouvelle Mecque de la contre-culture, et un emblème de la vogue psychédélique. María Sabina reçoit, dit-on, la visite de John Lennon, Aldous Huxley et Walt Disney. Bientôt, l’authenticité des rituels se perd et le Psilocybe devient un simple bonbon psychédélique à usage d’Occidentaux désenchantés. Lors des rituels, la magie n’opère plus. Les « petites choses » de Sabina, secret ancestral désormais éventé, apporteront la gloire aux Wasson en même temps qu’elles feront basculer pour toujours le destin de la chamane.

Points forts

1 Des évocations puissantes et inspirées du personnage de María Sabina et de ses grandioses séances d’incantation.

1 Des tableaux justes de l’Amérique des années 1950-1960 et de sa contre-culture naissante.

1 Un art maîtrisé de camper comme des personnages de fiction hauts en couleur des personnages bien réels : le couple des Wasson, la légendaire María Sabina, etc.

1 Une démystification critique en creux de l’utopie de la contreculture des sixties révélant le fond d’appropriation culturelle qui lui fut sous-jacent, visible dans le destin tragique de la guérisseuse.

1 Des développements passionnants sur le monde des champignons – hallucinogènes – et ses fascinants secrets.

1 Une écriture percutante, d’une concision toute moderne, mêlant érudition et fantaisie, avec une belle part d’humour, composant un tissu romanesque rafraîchissant et singulier.

1 Un roman court au rythme alerte mené sur le mode du récit d’aventures.

Benoît Coquil enseigne la littérature et la civilisation d’Amérique latine. Il est également l’auteur d’un récit littéraire, Buenos Aires n’existe pas (Flammarion, 2021).

-:HSMHOD=[[U[YW:
© Flammarion

Kostis Maloùtas LE DERNIER AUJOURD’HUI

Il était une fois une nation dont la destinée prit subitement un tournant bien peu ordinaire. Un beau jour, son roi trouva que la dictature du soleil avait assez duré, et il décida de prendre sa place. C’est ainsi que le calendrier changea de maître : lorsque le roi émergeait des bras de Morphée, une nouvelle journée pouvait commencer, avant de s’achever quand le roi se couchait. Mais lorsqu’un nouveau monarque au sommeil capricieux accède à la fonction suprême, le cours du temps se voit bouleversé comme jamais auparavant. Car si le souverain insomniaque a le pouvoir de donner naissance à un nouveau jour, il ne règne pas pour autant sur le cœur de sa bien-aimée, une source d’inquiétude qui chamboule ses nuits comme ses journées. Dans cette fable tendrement ubuesque, où l’univers se retrouve doté d’un grand horloger désœuvré, Kostis

Maloùtas nous rappelle que l’un de nos plus grands pouvoirs est celui que nous avons de nous raconter des histoires. Après un premier roman très réussi publié en France en 2019, il nous livre cette foisci un conte aussi léger que profond, une réflexion politique et philosophique subtile sur le temps qui passe et les représentations qu’il charrie.

L’AUTEUR

Kostis Maloùtas est né le 15 juillet 1984 à Athènes. Son premier roman Une fois (et peut-être une autre), publié aux éditions Do en 2019, a été bien remarqué par la critique française à sa parution. Parmi ses écrivains de prédilection, il cite volontiers Flann O’Brien ou Italo Calvino. Le Dernier Aujourd’hui, son deuxième roman, fut, selon lui, la dernière idée utile qu’il eût avant d’avoir trente ans.

À propos de son premier roman :

• Après un premier livre très remarqué, le jeune écrivain grec Kostis Maloùtas nous offre une méditation aussi drôle que subtile sur une obsession universelle : le temps qui passe.

• Un court roman qui est aussi une réflexion sur la place qu’occupent nos projections et nos fantasmes dans l’avènement de toute histoire d’amour.

128 pages / 110 x 210

16 euros TTC

ISBN 978-2-36624-785-5

« Une facétie littéraire de haute volée, en forme de conte symboliste et poïétique, où l’esprit se perd avec délices dans les méandres drolatiques d’une mystification kaléidoscopique. »

Librairie Passages (Lyon)

• Une langue virtuose, qui maîtrise et use à la perfection de l’ironie.

« Un sacré bouquin […], virtuose, poilant, profond et, surtout, finalement, d’une totale désinvolture. »

Librairie Les Traversées (Paris)

λογοτεχνíα / 16 août 2023
Traduit du grec par Nicolas Pallier mm
ÉDITIONS CAMBOURAKIS , 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : SOFÍA KARÁMPALI FARHAT / SOFIA@CAMBOURAKIS.COM LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION

Littérature étrangère

Emily St. John Mandel

La M E r d E L a Tranqui LL i T é

Emily St. John Mandel renouvelle le thème classique du voyage dans le temps à sa manière unique, dans une histoire envoûtante qui entremêle époques et personnages jusqu’au vertige.

Points forts

1 Titre étranger phare de la rentrée Rivages.

1 Un grand succès aux Etats-Unis, critiques dithyrambiques de la presse et des libraires.

1 Nombreuses traductions étrangères.

1 Avant-critique étoilée dans le Publishers Weekly : « Mandel ancre sa riche spéculation métaphysique dans ces petits instants humains qu’elle observe magnifiquement. Tour à tour espiègle, tragique et tendre. A ne manquer sous aucun prétexte. »

Traduit de l’anglais (Canada) par Gérard de Chergé

23 août 2023

14  ×  20,5 cm

300 pages 22,00 €

ISBN : 978-2-7436-6049-9

Quel est cet étrange phénomène qui semble se produire à diverses époques et toujours de la même façon ? Dans les bois de Caiette, au nord de l’île de Vancouver, des gens entendent une berceuse jouée au violon, accompagnée d’un bruissement évoquant un engin volant qui décolle. L’expérience est intense mais brève, au point que l’on pourrait croire à une hallucination. En 2401, sur une des colonies lunaires,

l’A ut rice

l’institut du Temps veille à la cohésion temporelle de l’univers. Une brillante physicienne nommée Zœy s’interroge sur des anomalies qui la perturbent. Le monde tel qu’il existe ne serait-il qu’une simulation ? Malgré ses réticences, elle charge son frère d’enquêter et donc de remonter l’axe du temps. A ses risques et périls.

1 « Le sentiment d’une beauté entrevue et perdue est présent à chaque page Dans La Mer de la Tranquillité, Mandel signe l’un de ses plus beaux romans et nous offre l’une des explorations les plus satisfaisantes du domaine de la fiction spéculative. »

The New York Times

1 Mandel explore brillamment ses thèmes favoris : le déplacement (elle revisite de façon originale le thème classique du voyage dans le temps) et les vies alternatives.

1 On trouve des correspondances avec Station Eleven (la pandémie, l’art, l’itinérance) et avec L’Hôtel de verre (elle met en scène des personnages déjà croisés).

1 Elle croise les points de vue et les époques avec le brio narratif qu’on lui connaît, s’attachant à chaque personnage, sans qu’aucun ne prenne vraiment le dessus sur les autres.

Emily St. John Mandel a grandi au Canada, en Colombie-Britannique. Après des études de danse à Toronto, elle publie Dernière Nuit à Montréal, unanimement salué par la critique. La parution de Station Eleven, traduit dans plus de trente langues, finaliste du National Book Award et lauréat du prix Arthur C. Clarke, l’installe comme l’une des romancières majeures de sa génération. Elle poursuit avec L’Hôtel de verre et La Mer de la Tranquillité son œuvre inclassable et hypnotique. Elle vit à New York.

1 Un livre plein de mystère et de poésie, d’une beauté élégiaque, le tout relevé par des touches d’humour.

1 Une lecture ensorcelante qui transcende les genres.

Actu A lité

1 Parution simultanée au Québec aux éditions Alto.

1 Emily St. John Mandel participera à la soirée de présentation de la rentrée littéraire.

1 Elle sera présente en France fin mai-début juin, puis fin octobre.;

-:HSMHOD=[[UY^^:
l e livre

Littérature étrangère

Daniel Gustafsson

PÈRE ÉPERDU

Premier roman suédois limpide et frappant de sincérité, Père éperdu suit le voyage intérieur accidenté d’un père vers son fils, l’odyssée sensible d’une paternité retrouvée. LE LIVRE

Après une période d’éloignement forcé, un père séparé accueille chez lui pour la première fois son jeune fils, avec qui les relations ont été bouleversées par une irruption de violence : un coup est maladroitement parti, la confiance est rompue. Le père traverse depuis la vie comme un tunnel, dans la solitude, affaibli par le poison de la culpabilité. En ce jour de retrouvailles fragiles, un premier impair aussi insignifiant que décisif – une paire de gants oubliée dans le froid de l’automne – l’entraîne

à travers la ville et à travers ses souvenirs, dans l’atmosphère des rues de Stockholm et plus particulièrement d’Odenplan, quartier en pleine mutation, à son image. Père éperdu entremêle subtilement les mouvements de l’âme et l’aventure urbaine du quotidien, dans tous leurs méandres et leur vitalité. Au gré d’une journée ordinaire et essentielle, Daniel Gustafsson plonge le lecteur dans le vertige d’une vie de père solitaire à réinventer.

POINTS FORTS

• Arrivée au catalogue Rivages d’une nouvelle voix de la littérature suédoise. Daniel Gustafsson a fait une entrée en littérature très remarquée avec Père éperdu.

• Portrait touchant et juste d’un homme face à ce qu’il est censé être : acteur de sa vie, maître de ses émotions.

• Daniel Gustafsson explore sans moralisme ni psychologie facile le rapport des hommes entre eux (amical, physique, filial) et questionne avec honnêteté les liens subtils et épineux entre virilité et paternité.

• L’écriture est efficace, fluide, elle se déploie au rythme des micro-événements du quotidien. Singulièrement mature pour un premier roman, elle porte à merveille ce « suspense existentiel ».

PRESSE

• « Un geste sûr, un premier roman impressionnant dans la tradition européenne de Peter Handke et Herta Müller », Svenska Dagbladet

Traduit du suédois par Jean-Baptiste Bardin

30 août 2023

14  ×  20,5 cm

226 pages 21,00 €

ISBN : 978-2-7436-6048-2 -:HSMHOD=[[UY]W:

L’AUTEUR

Daniel Gustafsson est traducteur du hongrois et de l’anglais, il a traduit entre autres Garth Greenwell, Péter Nádas et László Krasznahorkai, pour lequel il a reçu le Grand Prix de traduction de l’Académie suédoise. Après le très bel accueil de Père éperdu en 2019, il connaît aujourd’hui un égal succès avec son deuxième roman, Fine de claire.

• « … l’écriture nue et splendide, à la fois tenue et buissonnière, rappelle Virginia Woolf », Expressen

• « Père éperdu est un premier roman puissant et élégant qui ouvre l’appétit pour la suite », Upssala Nya Tidning

EXTRAIT

• « Elle avait dit que l’enfant avait besoin de lui et qu’elle lui faisait confiance, qu’il était parti se planquer mais qu’il ne pouvait pas s’échapper. Il l’avait écoutée en approuvant, sans prendre la peine d’expliquer que c’était plus une errance qu’un départ, sans dire grand-chose d’ailleurs, le téléphone à la main, les yeux fermés. Il n’avait jamais rien ressenti d’aussi dur, d’aussi rugueux que cette confiance, que cette idée que l’enfant avait besoin de lui. »

Littérature française

Miguel Bonnefoy

L’INVENTEUR (POCHE)

Avec la verve savoureuse qu’on lui connaît, Miguel Bonnefoy nous raconte le destin d’Augustin Mouchot, génie incompris et fantasque de la science et inventeur oublié de l’énergie solaire sous le Second Empire.

LE LIVRE

Miguel Bonnefoy est traduit dans une vingtaine de pays. Héritage a été finaliste des prix de l’Académie française, Goncourt et Femina. L’inventeur a notamment été nominé pour le prix Femina et a reçu le prix Patrimoines.

23 août 2023

11  ×  17 cm

224 pages 9,00 €

ISBN : 978-2-7436-6077-2

France, milieu du XIXe siècle. Voici l’étonnante histoire d’Augustin Mouchot, fils de serrurier de Semur-en-Auxois, modeste professeur de mathématiques à Alençon, devenu inventeur de l’énergie solaire grâce à la découverte d’un vieux livre dans sa bibliothèque. La machine qu’il construit, surnommée Octave, finit par séduire Napoléon III. Plus tard, présentée avec succès à l’Exposition universelle de Paris en 1878, elle parviendra pour la première fois, entre autres prodiges, à fabriquer un bloc de glace par la seule force du soleil.

Mais l’avènement de l’ère du charbon ruine le

L’AUTEUR

projet de Mouchot que l’on juge trop coûteux. Après moult péripéties, dans un ultime élan, il tentera de faire revivre le feu de son invention en faisant « fleurir le désert » sous le soleil d’Algérie. Trahi par un de ses collaborateurs,

Abel Pifre, qui lui vole son brevet, il finira dans la misère, recueilli par sa propriétaire obèse, Pierrette Bottier, tout en ayant été le précurseur sans le savoir d’une énergie du futur.

Miguel Bonnefoy dresse ici d’une plume colorée et alerte, à l’heure des énergies renouvelables, l’éblouissant portrait d’un génie oublié.

POINTS FORTS

• Un récit extrêmement bien documenté qui retrace la vie d’un savant oublié, d’un génie malmené, Augustin Mouchot, qui en pleine révolution industrielle, à l’heure du charbon triomphant, découvrit le premier l’énergie solaire.

• Un sujet qui ne manquera pas d’avoir une résonance contemporaine brûlante, et de susciter l’intérêt à l’heure du réchauffement climatique et de la promotion des énergies renouvelables.

• Des portraits vivants, puissants et hauts en couleur (Maurice de Tastes, précurseur de la prédiction météorologique, Abel Pifre, le vulgarisateur hâbleur et opportuniste qui trahit Mouchot, Pierrette Bottier, la tenancière obèse qui unit son destin au sien, dans sa déchéance).

• Un tableau d’époque flamboyant, mêlant fresques naturalistes et évocations symbolistes, qui met en scène une époque, le Second Empire, vouée entièrement au culte de la science.

• Le récit d’un destin à la fois tragique et pathétique, celui d’un martyr de la connaissance et du progrès victime de la bêtise, de la méchanceté et de la cupidité humaines.

• Des tableaux d’inspiration orientaliste, brossés d’une main de maître, sur l’Algérie coloniale (notamment le massif des Aurès) qui frappent par leur beauté, leur réalisme et leur force picturale.

• Un lien romanesque avec les précédents titres de Miguel Bonnefoy grâce à l’incursion de plusieurs de ses personnages (Michel René pour Héritage, Benoît Bramont pour Le Voyage d’Octavio, etc.).

QUELQUES CHIFFRES

Miguel Bonnefoy est l’auteur de trois romans très remarqués Le Voyage d’Octovio (Rivages poche, 2016), Sucre noir (Rivages poche, 2019) et Héritage, Prix des libraires 2021, mention spéciale du prix des Cinq Continents de la francophonie et prix Valery-Larbaud.

• L’inventeur : 15 000 ex. (GfK)

• Héritage : (GF) 61 000 ex. (GfK) ; (poche) 29 500 ex. (GfK)

• Le Voyage d’Octavio : 40 000 ex. (GfK)

• Sucre noir : 30 000 ex. vendus (GfK)

-:HSMHOD=[[U\\W:

Poche

Emily St. John Mandel

L’HÔTEL DE VERRE

Au milieu d’une nature sublime, un hôtel de luxe comme une tentation mortifère. Inspirée par l’escroquerie de Bernard Madoff, Emily St. John Mandel raconte le point de bascule des vies de ses personnages dans un suspense sous hypnose.

LE LIVRE

« Et si vous avaliez du verre brisé ? » Comment cet étrange graffiti est-il apparu sur l’immense paroi transparente de la réception de l’hôtel Caiette, havre de grand luxe perdu au nord de l’île de Vancouver ? Et pourquoi précisément le soir où on attend le propriétaire du lieu, le milliardaire américain Jonathan Alkaitis ? Ce

message menaçant semble lui être destiné. Ce soir-là, une jeune femme prénommée Vincent officie au bar ; le milliardaire lui fait une proposition qui va bouleverser sa vie.

D’autres gens, comme Leon Prevant, cadre d’une compagnie maritime, ont écouté Alkaitis dans ce même hôtel. Ils n’auraient pas dû.

POINTS FORTS

• Sélection Le Rivages des Libraires

• Une très belle réception critique du grand format : Télérama 3 TTT, Choix de L’Obs 4 étoiles, L’Express 5 étoiles, Sélection « Les incontournables des vacances » des Echos

• Chronique de Michel Abescat sur Inter (« Ce roman est un puzzle vertigineux, magnifiquement composé. ») « Mandel revient au roman noir, tissant les destins de ses personnages et cultivant leurs mystères avec une mæstria addictive. » Le Point « L’auteure de Station Eleven signe une mosaïque d’éclats de vie d’une mélancolique beauté. »

Madame Figaro

• Venue de l’autrice en France.

Traduit de l’anglais (Canada) par Gérard de Chergé

23 août 2023

11  ×  17 cm

300 pages 9,50 €

ISBN : 978-2-7436-6063-5

-:HSMHOD=[[U[XZ:

L’AUTRICE

Emily St. John Mandel a grandi au Canada, en Colombie-Britannique. Après des études de danse à Toronto, elle publie Dernière Nuit à Montréal, unanimement salué par la critique. La parution de Station Eleven, traduit dans plus de trente langues, finaliste du National Book Award et lauréat du prix Arthur C. Clarke, l’installe comme l’une des romancières majeures de sa génération. Elle poursuit avec L’Hôtel de verre et La Mer de la Tranquillité son œuvre inclassable et hypnotique. Elle vit à New York.

• L’Hôtel de verre a été sélectionné pour le Prix Relay des Voyageurs Lecteurs 2021.

ACTUALITÉ

• Sortie simultanée de la nouveauté La Mer de la Tranquillité.

QUELQUES CHIFFRES

• 9 000 exemplaires vendus du grand format

Littérature française

Dimitri Bortnikov L’agneau des neiges (poche)

Dimitri Bortnikov nous livre ici un roman magistral aux allures de conte, où la trace de l’intime rejoint celle de la grande Histoire.

l e livre

Au nord de la Russie, au bord de la mer Blanche, Maria, une jeune infirme, née au lendemain de la Révolution, apprend à survivre. Au fil des années, ballotée de région en région, elle s’illustre par son courage. Après la perte de ses êtres chers, elle se retrouve à Léningrad

dont elle affronte le blocus par les forces nazies avec abnégation. En charge de douze orphelins, elle mettra tout en œuvre pour les protéger jusqu’à se sacrifier pour les sauver de la famine et de la mort.

Points forts

1 Un puissant paradoxe entre des événements terribles (la Seconde Guerre mondiale, le siège de Léningrad et la famine qui en découle), le destin tragique de la protagoniste et la joie lumineuse émanant des lignes de ce roman.

1 Un texte poignant d’une grande tension dramatique et dont le sourd laconisme possède une forte charge émotive. Et qui ménage un final grandiose.

1 Des personnages bien campés, attachants, vivants, pittoresques (comme Nicanor le chasseur ou Spiridon le menuisier), l’auteur faisant la part belle aux enfants (Ivan l’orphelin qui chante comme un rossignol), et aux femmes : Sérafima, qui a pris Maria sous son aile, lui a appris à lire et l’a élevée spirituellement ; Anna-la-Rousse, la sensuelle, l’émancipée, la fragile…

1 Une grande originalité stylistique propre à Dimitri Bortnikov : concision musicale de l’expression, déconstruction syntaxique, lyrisme et réalisme mêlés, art visionnaire du détail signifiant dans la lignée de Tchekhov, Bounine ou encore Chalamov.

L’agneau des neiges a reçu le prix de la Renaissance française 2022. Il a notamment été finaliste du Prix des cinq continents de la Francophonie et du grand prix du roman Métis.Il est encore en lice pour le Prix des lycéens des Pays de la Loire.

23 août 2023

11  ×  17 cm

304 pages 10,00 €

ISBN : 978-2-7436-6076-5

l’auteur

Né à Samara en 1968, Dimitri Bortnikov est l’une des voix les plus talentueuses de la littérature russe contemporaine. Tous ses ouvrages ont été unanimement salués par la critique et couronnés de prix littéraires dans son pays. Il écrit aujourd’hui directement en langue française.

1 Des descriptions très évocatrices de la nature, et en particulier de l’hiver russe, de la forêt, de cette neige, puissante et singulière, réveillant chez le lecteur des sensations venues de loin.

1 Une presse dithyrambique : « Des pages belles à donner la chair de poule, et le rire et les larmes à la fois », JDD ; « Une langue française brillamment recomposée, hallucinée, une poésie et un humanisme uniques. » Lire

Quel Q ues chiffres

1 Face au Styx (Chiffres GfK) : grand format, 2200 ex. ; poche, 2600 ex.

1 L’agneau des neiges (Chiffres GFK) : 3 300 ex.

-:HSMHOD=[[U\[Z:

Littérature étrangère

SANS TOUCHER TERRE

Et si grandir, c’était renoncer à (se) fuir ? Pour Aaro, l’université est une coursepoursuite contre ses propres traumas. Sans toucher terre ou l’itinéraire cœur battant d’un alien ordinaire, terriblement attachant.

LE LIVRE

Après une scolarité marquée par le harcèlement, le jeune Aaro, qui ne se sent à sa place ni à l’école ni dans sa propre famille, envisage son entrée à l’université comme une possible réinvention de lui-même. Très vite, il comprend que le changement de décor sera vain : on s’emmène partout avec soi. La rencontre de l’âme sœur aux prises avec ses propres trauma, puis la réapparition d’un ancien « tortionnaire » donneront-elles à Aaro assez d’élan pour reprendre pied dans le réel ?

écriture s’imposent. Mêlant de manière très subtile ses propres pensées aux railleries de ses bourreaux, le narrateur rend parfaitement cette confusion douloureuse entre l’image qu’on a de soi et celle qu’on nous renvoie. Avec une fine pointe d’humour et d’autodérision, mais aussi une troublante sincérité, Antti Rönkä a l’art de mettre au jour les mille nuances de la honte, de l’extrême difficulté d’être au monde – bref, le substrat même de l’adolescence.

POINTS FORTS

• Un roman d’apprentissage au ton unique, par un très jeune auteur, sur le dépassement des traumatismes de l’enfance.

• Une thématique très actuelle & sociologiquement forte, le harcèlement scolaire.

• Antti Rönkä réinvente le genre de l’autofiction grâce à une belle dose d’humour, de lucidité, d’autodérision.

• Explorant des thèmes et une atmosphère entre Oslo, 31 août du norvégien Joachim Trier et Nos étoiles contraires de John Green, Sans toucher terre possède le même potentiel universel.

PRESSE

• « Ce court roman marque l’impressionnante entrée en littérature d’un auteur de 23 ans, déjà devenu un phénomène dans son pays », Elena Balzamo, Le Monde des livres

• « Un roman qui s’engouffre dans vos moindres failles léguées par l’adolescence pour y déverser son extraordinaire sensibilité. Tendre, beau, feel-good, magnifiquement traduit, bouleversant ! », La Marseillaise hebdo

COUPS DE COEUR

Traduit du Finnois par Sébastien Cagnoli

23 août 2023

11  ×  17 cm

260 pages 8,00 €

ISBN : 978-2-7436-6078-9

-:HSMHOD=[[U\]^:

En quelques pages, un ton, une voix, une

L’AUTEUR

Né an 1996, Antti Rönkä publie ce premier roman à 23 ans. Il étudie la littérature et les sciences de l’éducation à l’Université de Tampere, en Finlande. De son livre, il dit : « Pour moi, c’est un roman de jeunesse comme L’Attrape-cœur ou Moins que zéro, avec un zest de modernité. En tout cas, c’est ce que j’ai essayé de faire. Ça parle de l’entrée dans l’âge adulte et de la manière dont on apprivoise les cicatrices de notre mémoire. Tout le monde a ce genre de cicatrices, alors j’espère que tout le monde peut se retrouver dans l’histoire et s’y voir en reflet. »

• « Rares sont les textes qui savent se tailler une place à l’intérieur de vous, ce ne sont pas des blessures, ce sont des entailles. Parce que la voix de ce jeune Aaro résonne et se reflète, c’est un miroir, c’est un écho. Une incision merveilleuse », Fabien Bernier, Decitre Grenoble

• « Portrait dressé avec une grande justesse de ce jeune homme qui tente de vivre coûte que coûte », librairie L’Ouvre Boîte

QUELQUES CHIFFRES

• Un premier roman finnois phénomène : 4.500 ex vendus (dans un pays de 5 millions d’habitants).

RÖNKÄ
Antti

Préface et traduction d’Élise Argaud 1re éd. : octobre 2008.

30 août 2023

11  ×  17 cm

80 pages 6,50 €

ISBN : 978-2-7436-6074-1

ROBERT

LOUIS STEVENSON

Devenir écrivain

« Durant toute mon enfance et mon adolescence, je fus connu et montré du doigt comme un modèle de paresse ; pourtant je poursuivais sans relâche ma propre fin, à savoir apprendre à écrire. » (Robert Louis Stevenson)

LE LIVRE

Ces trois essais mettent en relief les expériences d’un écrivain en herbe, dont ils révèlent la finesse d’observation. Le premier essai, « Étranger chez soi », est une réflexion sur ce qui forge l’identité de chacun, ce qui le distingue d’un autre (culture héritée, géographique, linguistique, etc.). On y sent l’amour de son Écosse natale. Le second, « Un magazine universitaire », retrace l’échec que connaît le magazine littéraire qu’il a monté avec deux amis ; il y expose l’application avec laquelle il s’astreint à imiter

les grands auteurs – un exercice autrement plus fructueux à long terme ! Enfin, « Le tempérament canin » compare les mœurs des chiens et des humains, montrant qu’à trop vouloir plaire, on abdique son indépendance devant celui à qui on veut plaire. Usant d’un style piquant et concis à la fois, maniant volontiers le paradoxe, Stevenson, dont la vie est à la hauteur de la stature d’écrivain, nous invite ici à suivre le fil de ses souvenirs toujours vifs.

POINTS FORTS

• Comment se forge le style d’un écrivain ? Doit-il tout faire pour plaire ? Doit-il imiter les autres ? Une exploration de la formation de l’écrivain.

• Ce recueil peut aussi se lire comme une autobiographie de R. L. Stevenson.

QUELQUES CHIFFRES

• 3 000 ex. vendus.

• Un livre dans la même veine que L’écrivain et la vie de Virginia Woolf (2008, 5 000 ex.) ou encore Le métier d’écrivain d’Herman Hesse (2021, 1 500 ex.).

ÉGALEMENT

L’AUTEUR

Malade, Robert Louis Stevenson (1850-1894) fut très tôt forcé de quitter son Écosse natale pour des climats plus doux. Éternel déraciné, voyageur au long cours, la vie et l’œuvre de l’auteur de L’Île au trésor sont marquées du sceau du voyage, de la dérive et de l’aventure.

-:HSMHOD=[[U\YV:

DOMINIQUE BLANC Chantiers, je

Entretiens réalisés par Laurent Digonnet, Dominik Manns, Alexandra Von Bomhard

En 2023, pour la première fois, la spécialité théâtre des classes de terminale propose d’étudier ce qu’est le travail de l’acteur. Le choix s’est porté sur le parcours et certains rôles de l’actrice de la Comédie-Française, égérie du réalisateur et metteur en scène Patrice Chéreau : Dominique Blanc. Actes Sud, dans la collection “Le Temps du théâtre”, publie le premier livre sur Dominique Blanc. Il est composé d’un récit écrit par la comédienne elle-même, où elle revient sur son parcours, de son premier cours de théâtre à Lyon au cours Florent, en passant par son arrivée à Paris ou ses échecs au concours d’entrée au conservatoire, puis de trois entretiens menés par des professeurs choisis par le ministère de l’Éducation nationale : Laurent Digonnet, Dominik Manns et Alexandra Von Bomhard. Une plongée dans trois rôles emblématiques de la comédienne : Suzanne dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais mis en scène par Jean-Pierre Vincent, Phèdre de Racine dans la mise en scène de Patrice Chéreau et six rôles qu’elle tient dans Angels in America de Tony Kushner mis en scène par Arnaud Desplechin à la Comédie-Française. Trois auteurs aux langues singulières, trois metteurs en scène aux esthétiques différentes, trois pièces disponibles en vidéo, trois aventures constitutives du parcours de l’actrice et de son “je”. Le livre sera enrichi d’un cahier photos ainsi que de la liste exhaustive des rôles de Dominique Blanc au théâtre, au cinéma, à la télévision et à l’opéra.

théâtre

L’AUTEURE

Après avoir entamé des études d’architecture, Dominique Blanc se tourne vers le théâtre et se forme en 1980 via le cours Florent. Au théâtre, elle joue sous la direction, entre autres, de Jean-Pierre Vincent, Antoine Vitez, Luc Bondy ou encore Patrice Chéreau. Parallèlement, elle tourne pour le cinéma avec Jean-Luc Godard, Régis Wargnier, Claude Chabrol, Claude Sautet. En 2016, elle entre à la Comédie-Française où elle est aujourd’hui encore Sociétaire. Son travail a été distingué par quatre Césars et de quatre Molières.

À NOTER

u Un ouvrage indispensable pour accompagner la question “Dominique Blanc : un parcours de comédienne” inscrite au programme du baccalauréat spécialité théâtre (3 000 élèves en France) pour les deux prochaines années (2024 et 2025).

u Premier livre de la comédienne Dominique Blanc, connue du grand public à la fois pour ses rôles au théâtre mais aussi au cinéma.

u Le parcours touchant et atypique d’une comédienne exigeante.

u Un flyer annonçant la parution du livre a été envoyé à près de 18 000 professeurs en France.

BACCALAURÉAT

LE TEMPS DU THÉÂTRE ACTES SUD © Stéphane Lavoué ESSAI 11,5 × 21,7 CM 192 PAGES MISE EN VENTE 16 AOÛT 2023 978-2-330-18149-9 -:HSMDNA=V]VY^^:

13 × 18 CM

288 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

5,70 € MISE EN VENTE 16 AOÛT 2023

978-2-330-17858-1

-:HSMDNA=V\]Z]V:

Valentine Goby L’Île haute

Hiver 1943. Vadim, douze ans, débarque sous une fausse identité à Vallorcine, près de la frontière suisse. C’est un choc. L’immensité sublime des Alpes, la vie à la ferme dans sa famille d’accueil, la nature pleine de mystères… tout est fascinant et neuf. Ces merveilles lui feraient presque oublier son ancienne vie à Paris et la menace qui pèse sur les Juifs pendant l’Occupation…

Paru en 2022, L’Île haute est un roman des premières fois, où le héros découvre la beauté et la puissance du langage, l’amitié, l’amour – et assume, à tâtons, sa propre identité.

u Première édition parascolaire du roman paru chez Actes Sud en août 2022 et vendu à 61 000 exemplaires.

u Titre promu dans les Livres de l’enseignant envoyés aux professeurs de français et documentalistes de collège et de lycée au printemps 2023 (61 000 destinataires) et via un concours dans les classes durant l’année 2023-2024.

u Lecture cursive associée à une oeuvre imposée au bac de français (programme courant jusqu’en 2026) : Sido et Les Vrilles de la vigne, de Colette (en 2022, 48 500 exemplaires vendus pour l’édition spéciale bac parue au Livre de poche – source GFK).

PUBLIC(S) ∕ PROGRAMMES

3e

• Se raconter, se représenter

• Agir dans la cité

2de - 1re Lecture cursive bac 2024 (La célébration du monde)

• Le roman et le récit du xviiie au xxie siècle

Texte intégral

Dossier pédagogique de Johanna Pernot

Planches de bande dessinée de Stéphane Kielh

Édition avec cahier photos

L’AUTRICE

Anciennement professeure de français au collège, Valentine Goby a publié quatorze romans en vingt ans. Aux éditions Actes Sud ont notamment paru Kinderzimmer en 2013 (couronné de treize prix littéraires), Baumes en 2014, Un paquebot dans les arbres en 2016 et Murène en 2019.

L’ARTISTE INVITÉ

Stéphane Kiehl, l’artiste invité de cette édition, est illustrateur pour l’édition jeunesse et pour la presse. Il est diplômé des Beaux-Arts de Nancy. Comme Vincent-Vadim, le héros de Valentine Goby, il retranscrit dans ses dessins l’éblouissement de la nature. Chez Actes Sud jeunesse, il a notamment illustré Je suis au monde, habiter autrement la planète (2021) et 30 jours au Groenland (2019).

À NOTER

13 × 18 CM

416 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

4,50 € MISE EN VENTE 16 AOÛT 2023

978-2-330-17857-4

-:HSMDNA=V\]Z\Y:

Edmond Rostand Cyrano de Bergerac

“Pour un oui, pour un non, se battre – ou faire un vers !” : tel est le credo de Cyrano, héros au panache inégalable. Amoureux de “la plus belle qui soit”, Roxane, il refuse d’avouer ses sentiments – n’a-t-il pas “un roc”, “un pic”, “un cap”, “une péninsule” en guise de nez ? Mieux vaut servir les intérêts du beau Christian, et aimer en secret.

Homme de lettres du début du xviie siècle, Hercule-Savinien de Bergerac est devenu un mythe littéraire grâce à la comédie héroïque d’Edmond Rostand, entrée au répertoire de la Comédie-Française en 1938, et régulièrement montée et adaptée au cinéma.

L’étude de cette pièce foisonnante, qui puise dans l’esthétique baroque et précieuse, l’enrichit des apports de la farce moliéresque, hérite du drame romantique et se teinte d’une dimension symbolique, est particulièrement riche au lycée.

À NOTER

u Titre promu dans le Livre de l’enseignant envoyé aux 17 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2023.

u Œuvre à l’agrégation de lettres modernes en 2022 et donc familière aux enseignants récemment diplômés.

u Bonnes ventes des éditions parascolaires de la pièce pour le lycée en 2022 : “Classiques et cie” (Hatier), 7 400 ex. – source GFK.

PUBLIC(S) ∕ PROGRAMMES

2de - 1re

• Le théâtre du xviie siècle au xxie siècle

Texte intégral

Dossier pédagogique de Françoise Besson et Zélie Clot-Kéloufi Tessier

Planches de bande dessinée de Victor Le Foll

Édition avec cahier photos

L’ARTISTE INVITÉ

Victor Le Foll, l’artiste invité de cette édition, est né en 1999. Passionné de dessin depuis l’enfance et un baccalauréat “Arts appliqués” en poche, il se forme aux techniques d’illustration sur les bancs de l’école d’arts Auguste-Renoir à Paris.

176 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

3,80 €

MISE EN VENTE

16 AOÛT 2023

978-2-330-17849-9

-:HSMDNA=V\]Y^^:

Rudyard Kipling Le Livre de la jungle

Traduction de l’anglais de Louis Fabulet et Robert d’Humières

Élevé au sein du Clan des loups, le petit d’homme peut compter sur son chef Akela, l’ours Baloo et la panthère Bagheera pour le protéger contre le tigre Shere Khan. Chansons, maximes et légendes émaillent ce récit d’aventures sous forme de nouvelles et offrent une œuvre pleine d’énergie, à l’image de son jeune héros.

Outre les aventures les plus connues de Mowgli (“Les Frères de Mowgli”, “La Chasse de Kaa” et “Au tigre, au tigre !”), cette édition reproduit “Comment vint la crainte”, poétique récit de création qui n’est pas sans évoquer les Histoires comme ça de l’auteur.

À NOTER

u Titre promu dans le Livre de l’enseignant envoyé aux 44 000 professeurs de français et documentalistes de collège au printemps 2023.

u Classique de la littérature jeunesse.

u Bonnes ventes de l’édition “Classico collège” (Belin) : 7 300 ex. en 2021, 6 400 ex. en 2022 – source GFK.

PUBLIC(S) PROGRAMMES

6e

• Récits d’aventures

• Récits de création

Quatre nouvelles

Dossier pédagogique de Mathilde Abgrall

Planches de bande dessinée d’Anna Boulanger

Édition avec cahier photos

L’AUTEUR

Rudyard Kipling, prix Nobel de littérature 1907, est l’auteur d’œuvres incontournables de littérature jeunesse, qui ne cessent d’être lues et adaptées.

L’ARTISTE INVITÉE

Anna Boulanger, l’artiste invitée de cette édition, vit et travaille à Rennes. Elle a étudié l’illustration à l’École Saint-Luc de Bruxelles et aux Beaux-Arts de Rennes. Diplômée d’un master d’édition, elle est membre de collectifs engagés dans les arts imprimés et la microédition. Son dessin en pointillisme minutieux donne vie aux animaux de la jungle et à Mowgli de façon singulière et séduisante.

13 × 18 CM

160 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

3,80 € MISE EN VENTE 16 AOÛT 2023

978-2-330-17848-2

-:HSMDNA=V\]Y]W:

Texte intégral

Dossier pédagogique d’Aurélie Renault et Élisabeth Surace

Planches de bande dessinée de Fanny Michaëlis

Édition avec cahier photos

Louise Labé Poésies

La vie de Louise Labé est auréolée de mystères et la création même de son œuvre suscite des polémiques. Comment une bourgeoise lyonnaise a-t-elle pu, au xvie siècle, produire une poésie aussi subtile et originale ?

Érudite, innovante, osée, l’œuvre poétique de l’autrice emprunte au modèle italien défini par Pétrarque et, en l’espace de trois élégies et vingt-quatre sonnets, propose un renouvellement de la thématique amoureuse servi par un audacieux travail du vers.

L’épître dédicatoire qui l’introduit affirme sa dimension militante : la poétesse incite les “vertueuses dames” à suivre son exemple et mettre de côté leurs “quenouilles et fuseaux” pour chercher le “contentement de soi” par l’écriture.

Étudier ces Poésies au lycée permet donc d’explorer les étapes de la passion amoureuse, dont Louise Labé offre une véritable anatomie, et de se familiariser à différents genres. En outre, s’intéresser à une parole féminine reconnue à son époque mais parfois remise en question à la nôtre est l’occasion de s’initier aux questionnements contemporains sur “l’empêchement” des femmes en littérature et leur invisibilisation.

À NOTER

u Titre promu dans le Livre de l’enseignant envoyé aux 17 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2023.

u Poétesse qui fait l’objet d’un regain d’intérêt dans les classes. En témoignent les ventes 2022 des éditions parascolaires reproduisant les œuvres de Louise Labé : “Classico Lycée” (Belin), 5 450 ex. ; “Étonnants Classiques”

(Flammarion, dans une édition réunissant les vers de Louise Labé et ceux de Marie de France ), 6 500 ex. – source GFK.

PUBLIC(S) PROGRAMMES

2de • La poésie du Moyen Âge au xviiie siècle

L’ARTISTE INVITÉE

Fanny Michaëlys, l’artiste invitée de cette édition, est née à Paris en 1983. Illustratrice de BD et d’albums jeunesse mais aussi musicienne, elle a étudié l’art à l’École nationale des Beaux-Arts de Paris et à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles.

13 × 18 CM

ESSAI

10 × 19 CM 176 PAGES PRIX PRÉVISIONNEL  20 €

MISE EN VENTE

6 SEPTEMBRE 2023

978-2-330-18170-3

-:HSMDNA=V]V\UX:

RÉGINE DETAMBEL

Lire pour relier

La bibliothérapie à pleine voix

Lire pour soi, lire pour l’autre. Après Les livres prennent soin de nous paru en 2015, Régine Detambel revient avec un ouvrage de bibliothérapie créative, qui recense quelques-unes de ses sources théoriques et les grandes lignes de sa pratique.

“Les romans sont les transcriptions des émotions humaines, devenues ainsi lisibles par tous, reproductibles, de petits ateliers sensibles où l’on vient rencontrer son aptitude à vibrer.”

“Les écrivaines et les écrivains, les poètes en général prennent en charge l’expérience humaine. C’est pourquoi depuis toujours il y a dans les livres une connaissance de la douleur, et les ressources pour y faire face, c’est-à-dire de quoi explorer et de quoi nous protéger. Voilà pourquoi un livre peut parfois changer la donne, transformer le regard, ouvrir des horizons, mobiliser des énergies inconnues, infléchir la direction d’une existence.”

(extraits)

LES

PAR L’AUTEURE DE

À NOTER

u Les livres prennent soin de nous : +de 30 000 exemplaires (AS + Babel)

ACTES SUD
D. R.
1 / 2
LIVRES SOIGNENT ET TRANSFORMENT ! ET !

L’AUTEURE

Auteure d’une œuvre littéraire de tout premier plan, bibliothérapeute et formatrice en bibliothérapie créative, Régine Detambel est chevalier des Arts et des Lettres et lauréate du prix Anna de Noailles de l’Académie française. Chez Actes Sud, elle est l’auteure de l’essai à succès, Les  livres prennent soin de nous (2015) et de six romans, dont le plus récent, Sarah quand même (mars 2023), met en lumière les dernières années de la Divine Sarah Bernhardt pour le centenaire de sa mort.

Lire pour relier

Lire pour soi. Lire pour l’autre. Crise économique, fractures sociale et politique, pandémie, crise de sens, crise existentielle… La vie ne manque pas d’épreuves à traverser et la lecture peut être un refuge pour nos souffrances et certaines étapes charnières. Afin de faire face aux défis de l’existence, à tous les âges de la vie, il est bon de se ressourcer en se reconnectant à sa créativité. Mais le quotidien nous en donne-t-il l’occasion ? Comment les livres peuvent-ils apporter un nouvel élan ? Peuvent-ils nous aider à vivre ?

se reconstruire en lui rendant, par la médiation d’une certaine lecture et les effets thérapeutiques de la voix, une puissance d’imagination et de création. Dans cette transmission, il y a du soin. Le présent ouvrage se propose donc d’encourager et d’informer les lectrices et les lecteurs qui voudraient porter des textes à pleine voix en direction de divers publics.

EXTRAITS DE PRESSE

À PROPOS DES LIVRES PRENNENT SOIN DE NOUS

“Régine Detambel signe un merveilleux petit livre qui devrait être le point de départ d’une grande réflexion nationale sur la place du livre et de la lecture en France.”

“Ce vibrant éloge de la lecture est un véritable baume. C’est aussi une invitation jouissive à lire. Pour mieux vivre.”

François Busnel, L’Express

La première partie de Lire pour relier concerne les effets produits sur nous par nos lectures et la manière dont on peut en parler. Elle réactualise, en les complétant par des exercices et des applications pratiques, certains concepts amorcés voilà quelques années dans Les livres prennent soin de nous.

La deuxième partie de l’ouvrage raconte l’expérience du groupe Lire & Relier, créé en plein confinement pour accompagner et rassurer les patients âgés, les adolescents anxieux ou les personnes isolées, toutes celles et ceux qui ne lisent pas ou plus, mais souhaitent se nourrir de mots. Une personne en aide une autre à

Enfin, il permet de développer les points forts de la méthode de bibliothérapie de Régine Detambel, qui privilégie la lecture à voix haute et va potentialiser les effets produits par les lectures au cours d’animations comprenant divers autres outils. Ces ateliers contribuent à l’éveil symbolique des enfants et favorisent la constitution des liens ; ils accompagnent des adultes en quête de sens, de liberté ou d’apaisement ; ils stimulent les sujets âgés isolés ou en institution ; ils permettent aux patients la réinvention de soi (après des périodes d’addiction, de douleurs chroniques…) ; ils (r)éveillent la capacité narrative, suscitent l’émergence des souvenirs, relancent la disponibilité créatrice de chacun. Voilà pourquoi miser sur les livres !

ACTES SUD
2 / 2

6 SEPTEMBRE 2023

978-2-330-18171-0 -:HSMDNA=V]V\VU:

DU MÊME AUTEUR

JEAN-MICHEL RIBES Dictionnaire de mes amis recommandables

Livre tendre et impertinent né du regard de Jean-Michel Ribes sur ses amis célèbres ou non. S’y croisent Roland Topor, Gerard Garouste, François Hollande ou encore Jean Pierre Bacri mais aussi le marchand de journaux ou la boulangère de son quartier. Mosaïque incongrue de portraits insolites et affectueux célébrant une joyeuse et constante complicité.

“Sans jamais s’en soucier, Daniel Toscan du Plantier savait que son désir de produire un cinéma visionnaire, creusant des galeries vers le ciel de la création en même temps qu’un déficit abyssal dans la trésorerie de la Gaumont, lui coûterait un jour sa place de dirigeant. Ce jour finit par arriver. Nicolas Seydoux ne put plus financer la ligne éditoriale de son ami, il le congédia tout en continuant à l’admirer. Daniel quitta la Gaumont mais ne se quitta pas, et devint producteur indépendant.”

(extrait)

À NOTER

u Jean-Michel Ribes a publié une vingtaine de pièces et quatre beaux livres chez Actes Sud-Papiers u Dictionnaire de mes amis recommandables sera le deuxième titre de Jean-Michel Ribes dans la collection “un endroit où aller” (Cris écrits, 2018)

u Théâtre sans animaux : 56 000 ex. (AS + Babel)

u Musée haut, musée bas : 42 000 ex. (AS + Babel)

u Cris écrits : 4 200 ex. en édition courante

ACTES SUD
PRIX PRÉVISIONNEL
RÉPERTOIRE 10 × 19 CM 160 PAGES
18 € MISE EN VENTE
© Giovanni Cittadini Cesi
1 / 2

L’AUTEUR

Auteur dramatique, metteur en scène et cinéaste, Jean-Michel Ribes revendique la fantaisie subversive et l’imaginaire, poursuivant un parcours créatif libre, à la frontière des genres. Il a dirigé le Théâtre du Rond-Point de 2002 à 2022, où il a défendu l’écriture dramatique contemporaine.

EXTRAIT DE PRESSE À PROPOS DE CRIS ÉCRITS

“[…] Recueil savoureux, dans lequel l’homme de théâtre et écrivain secoue, à coups d’apophtegmes fantasques, les idées reçues et les clichés qui nous tiennent trop souvent lieu de vérités sur le monde et l’âpre métier de vivre. Délectable et salutaire.”

Télérama

Dictionnaire de mes amis recommandables

Alors qu’il quitte le Théâtre du Rond-Point, bateau pirate qu’il a dirigé pendant vingt ans, Jean-Michel Ribes continue de se jouer. Des codes des bonnes mœurs de la littérature, comme de la bienséance, en proposant un dictionnaire de ses amis recommandables. Non loin d’un Bardadrac à la Genette ce nouveau texte de l’auteur de Musée haut, musée bas inventorie aussi bien les souvenirs folâtres que les rencontres décisives. Chacune des entrées se transforme en portrait insolite et affectueux, vantant ici la cocasserie de François Hollande, là l’humanité de Jean-Claude Carrière, l’exubérance bougonne de Jean-Pierre Bacri ou encore le

génie iconoclaste de Roland Topor, et les fous-rires mémorables de Micheline Presle. L’auteur célèbre la créativité de ses amis scénographes, acteurs ou écrivains et se souvient de la connivence avec un ami d’enfance, de l’émotion partagée avec un inconnu, ami d’un instant ou immortel complice.Témoignages émouvants et savoureux dans lesquels Jean-Michel Ribes nous dit combien les constellations artistiques sont façonnées par ces rencontres décisives.

Livre drôle et attachant où, à travers un portrait de l’autre, naît le singulier et audacieux regard de Ribes.

SUD
ACTES
2 / 2

ENRIQUE VILA-MATAS Montevideo

Roman traduit de l’espagnol par André Gabastou

Patient jouet d’une métamorphose tant personnelle que littéraire, un écrivain guette à travers des portes fantômes les symboles reliant Paris à Cascais ou Saint-Gall à Bogota, qui tous témoignent de l’impossibilité de l’écriture à raconter la vie. Et si la clé se trouvait dans la mystérieuse chambre 205, du modeste hôtel de passe à Montevideo, mise en scène par Cortazar dans sa nouvelle “La Porte condamnée” ?

ROMAN

11,5 × 21,7 CM

352 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

23 €

MISE EN VENTE

6 SEPTEMBRE 2023

978-2-330-18172-7

-:HSMDNA=V]V\W\:

DERNIÈRES PARUTIONS

“L’autofiction n’existe pas. Tout est autofictionnel puisque ce que l’on écrit vient toujours de soi ; même la Bible est de l’autofiction, puisqu’elle commence avec quelqu’un créant quelque chose […] La non-fiction n’existe pas non plus car toute version narrative d’une histoire vraie est toujours une forme de fiction puisque dès l’instant où nous ordonnons le monde avec des mots nous modifions la nature du monde.”

(extrait)

“Son roman le plus profond […]. Cette unique et presque magique habilité à naviguer constamment entre l’émerveillement et le rire.”

“Le plus ambitieux roman du toujours brillant Vila-Matas.”

Masoliver Rodena, La Vanguardia

À NOTER

u Parution simultanée de Cette brume insensée en Babel

ACTES SUD
©
Manuel Outumuro
1 / 2

L’AUTEUR

Enrique Vila-Matas est né à Barcelone en 1948. Son œuvre est traduite dans trente-six langues et il a reçu les plus prestigieux prix à travers le monde ; notamment en France, le prix du Meilleur Livre étranger pour Bartleby et compagnie (2002 ; disponible en Babel, n° 1798) et le prix Médicis étranger pour Le Mal de Montano (Christian Bourgois, 2003).

EXTRAITS DE PRESSE

À PROPOS DE CETTE BRUME INSENSÉE

“Ludique et grave, Cette brume insensée est une nouvelle réussite. Il y a un charme, au sens le plus ésotérique du terme, à l’œuvre dans le dernier Vila-Matas. On y entre comme en terrain familier, mais on s’y égare comme dans un territoire inconnu. On a déjà vu ces reliefs, et pourtant c’est encore le vertige de la première fois […] qui nous prend.”

“Tel un prestidigitateur qui nous aurait faussement dévoilé ses secrets, il joue à nouveau à brouiller les frontières entre vie et littérature. [...] On y redécouvre sa posture typique, un peu comédien, un peu cabotin, prince de l’ironie, jamais à court d’une référence littéraire, prodigue en aphorismes impénétrables.”

Montevideo

Un narrateur en panne d’inspiration se remémore ses années de bohème à Paris. La dèche, la mansarde, les cheveux longs, les petits trafics d’herbe : l’attirail classique de l’écrivain romantique qui aspire à la gloire d’Hemingway. Paris est une fête et Paris ne finit jamais, c’est bien connu…

En proie au doute et patient jouet d’une mutation tant personnelle que littéraire, il commence à observer à travers des portes fantômes et des chambres contiguës très volatiles des signaux constituant autant d’indices qui le ramènent invariablement à l’essence de l’écriture, à cet épisode anodin qui soudain expose toute l’ambigüité du monde.

Depuis la mystérieuse chambre 205, du modeste hôtel de passe Cervantes à Montevideo, mise en scène

par Cortazar dans sa nouvelle “La Porte condamnée”, les symboles se succèdent, reliant Paris à Cascais, Montevideo à Reykjavik et Saint-Gall à Bogota, qui tous témoignent de l’impossibilité de l’écriture à raconter la vie. La porte permet en revanche d’entrer dans l’espace de fiction qui existe dans le monde réel pour transformer la vie en littérature.

De digression en digression, on est happé dans un vertigineux vortex, ébloui par l’intelligence du propos, la générosité de l’auteur envers ses pairs, la finesse de son humour et une auto-dérision à toute épreuve, par cet immense écrivain qui, livre après livre, écrit la biographie de son style…

ACTES SUD
2 / 2

MISE EN VENTE

6 SEPTEMBRE 2023

978-2-330-18122-2

-:HSMDNA=V]VWWW:

SALMAN RUSHDIE

La Cité de la victoire

Roman traduit de l’anglais par Gérard Meudal

Dans ce conte épique empli de merveilleux prenant sa source dans le sud de l’Inde au xive siècle, une jeune femme nommée Pampa Kampana donne vie, par son souffle, à un formidable empire dont elle verra l’apogée, la déchéance et la chute au terme de deux siècles et demi. Grande geste de la nature des hommes, La Cité de la victoire est une tentative pour faire advenir une ville, un territoire, un monde où règnerait la tolérance et non les divisions de tous ordres, et où les femmes seraient les égales des hommes. Au carrefour de l’amour, de l’aventure et du mythe, le nouveau roman de Salman Rushdie fait le tour complet de la palette des aspirations humaines et pose la question de l’utopie et des sociétés que nous contribuons à créer. Ce faisant, il rend un hommage puissant aux pouvoirs (magiques ?) du récit.

“ La Cité de la victoire est un triomphe, non parce qu’elle existe, mais parce qu’elle est totalement enchanteresse. […] Quand on y pense, les romans de Rushdie sont un miracle.”

The Atlantic

“Le retour de Rushdie à la magie, aux mythes et aux histoires anciennes de l’Inde est éblouissant…

Qu’il s’agisse d’une allégorie de l’Inde d’aujourd’hui ou de la relecture féministe d’un empire précolonial (ou les deux !), La Cité de la victoire n’en célèbre pas moins une histoire singulière de résilience féminine.”

Esquire

“Dopé à la magie, au merveilleux, à la tristesse et à l’humour, La Cité de la victoire explore toutes les grandes questions capitales de la vie, à commencer par ce qui fait de nous des êtres humains.”

CNN

À NOTER

u Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits : 36 000 ex. (AS + Babel)

u La Maison Golden : 36 000 ex. (AS + Babel)

u Quichotte : 20 000 ex. (AS + Babel)

u Langages de vérité : 7 500 ex. en éd. courante

ACTES SUD
ROMAN 14,5 × 24 CM 320 PAGES PRIX PRÉVISIONNEL 23 €
© Rachel Eliza Griffiths
DÉJÀ 100 000
1 / 2
SALMAN RUSHDIE CHEZ ACTES SUD :
EX. VENDUS
DU MÊME AUTEUR

L’AUTEUR

Auteur de treize romans (dont Les Enfants de minuit qui lui valut le Booker Prize et The Best of the Booker), de nouvelles, d’essais et d’une autobiographie (Joseph Anton), Salman Rushdie est membre de l’American Academy of Arts and Letters et “Distinguished Writer in Residence” à l’université de New York. Ancien président du pen American Center, Salman Rushdie a, en 2007, été anobli et élevé au rang de chevalier par la reine Elizabeth II, pour saluer sa contribution à la littérature.

DERNIERS MOTS DE PAMPA KAMPANA AVANT SA MORT :

“Moi, Pampa Kampana, je suis l’auteure de ce livre. J’ai vécu et j’ai vu un empire s’élever et s’effondrer. Comment se souvient-on aujourd’hui de ces rois, de ces reines ?

Ils n’existent qu’en mots.

De leur vivant, ils ont été vainqueurs, vaincus, ou les deux. À présent ils ne sont ni l’un ni l’autre.

Les mots sont les seuls vainqueurs.

Ce qu’ils ont fait, pensé ou ressenti n’a plus d’existence.

Seuls subsistent ces mots pour décrire ces choses.

On se souviendra d’eux à travers la façon dont j’ai choisi de me souvenir d’eux.

Leurs actions ne seront connues qu’à travers la façon dont je les ai couchées sur le papier.

Leur signification sera celle que j’ai voulu leur donner.

Je ne suis plus rien à présent.

Tout ce qui subsiste, c’est cette cité de mots.

Les mots sont les seuls vainqueurs.”

La Cité de la victoire

Dans le sud de l’Inde au xive siècle, à la suite d’une bataille insignifiante entre deux royaumes aujourd’hui oubliés, une fillette de neuf ans fait une rencontre divine qui va changer le cours de l’histoire. Après avoir assisté à la mort de sa mère, la petite Pampa Kampana, accablée de chagrin, devient le réceptacle de la Déesse, qui se met à parler par la bouche de l’orpheline. Lui accordant des pouvoirs qui dépassent l’entendement de Pampa Kampana, la déesse lui annonce qu’elle contribuera à l’essor d’une grande ville appelée Bisnaga – littéralement “victory city/ville de la victoire” –, la merveille du monde.

Au cours des deux cent cinquante années suivantes, la vie de Pampa Kampana se confond avec celle de Bisnaga, depuis sa création à partir d’un sac de graines magiques jusqu’à sa ruine tragique de la manière la plus humaine qui soit : l’orgueil démesuré de ceux qui

détiennent le pouvoir. En donnant vie, par son seul souffle, à Bisnaga et à ses habitants, en donnant à ces mêmes citoyens une histoire, par de simples chuchotements, Pampa Kampana tente de remplir la mission que la déesse lui a confiée : faire des femmes les égales des hommes dans une société affranchie du patriarcat et promouvoir les arts. Mais toutes les histoires ont leur façon d’échapper à leur créateur, et Bisnaga ne fait pas exception. Tandis que les années passent, que les dirigeants vont et viennent, que des batailles sont gagnées et perdues, et que les allégeances changent, le tissu même de Bisnaga devient une tapisserie de plus en plus complexe, abritant en son cœur Pampa Kampana. Brillamment présentée comme la traduction d’une ancienne épopée, cette saga aux confluents de l’amour, de l’aventure et du mythe témoigne des pouvoirs infinis des mots et du récit.

ACTES SUD
2 / 2

ROMAN

14,5 × 24 CM

480 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

24,50 €

MISE EN VENTE

6 SEPTEMBRE 2023

978-2-330-18169-7

-:HSMDNA=V]V[^\:

YU HUA La Ville introuvable

Wencheng

Roman traduit du chinois par Angel Pino et Isabelle Rabut

Une histoire d’amour au seuil des années 1930 dans une Chine peuplée de brigands qui pillent villes et villages, tuent et torturent les populations. Un livre où la barbarie côtoie la bonté et la loyauté d’une galerie de personnages souvent miséreux autant qu’inoubliables.

“Presque toutes les femmes de Xizhen qui allaitaient à l’époque avaient eu affaire à Lin Xiangfu. Ces femmes, qui étaient jeunes alors, en avaient conservé le même souvenir : c’était au moment où leur enfant avait pleuré qu’il était venu cogner à la porte. Elles se remémoraient encore la manière dont il avait frappé. Il donnait un coup léger, puis s’interrompait, avant de redonner un autre coup léger. Elles le revoyaient encore clairement quand, l’air épuisé, il avait franchi le seuil de leur porte et tendu sa main droite, paume ouverte, dans laquelle il y avait une sapèque1. Son regard d’une tristesse infinie était inoubliable.”

1.Les sapèques sont des pièces en cuivre de faible valeur. Elles étaient trouées en leur centre, ce qui permettait, pour en faciliter le transport, de les réunir en ligatures de cent ou mille.

(extrait)

À NOTER

u Contrairement à ses œuvres précédentes, Yu Hua n’a pas situé son roman dans la Chine d’aujourd’hui ou dans celle de la Révolution culturelle : l’action se déroule ici entre la fin du xixe siècle et le début des années 1930, dans une période de trouble marquée notamment par les rivalités des Seigneurs de guerre et par le fléau du banditisme. Mais ce détour par le passé est, une fois de plus, au service d’une réflexion sur le mal et sur ce qui fonde la grandeur de l’être humain.

u Ce contexte particulier permet à l’auteur de révéler une peinture très contrastée, où la violence (obsession de Yu Hua) est très présente, mais où la solidarité, la loyauté et l’esprit de sacrifice parviennent à triompher de la barbarie.

u Brothers : + de 60 000 ex. (AS + Babel)

u Vivre ! : 17 000 ex. (AS + Babel)

ACTES SUD
D. R.
1 / 2

L’AUTEUR

Né en 1960, Yu Hua est un des auteurs majeurs de la scène littéraire chinoise. Figure centrale de la littérature expérimentale des années 1980, il n’a cessé de se renouveler au fil des décennies. La Ville introuvable est le dixième livre de Yu Hua publié aux éditions Actes Sud, son roman intitulé Brothers, paru en 2008, a reçu en France un accueil critique très important.

La Ville introuvable

La Ville introuvable est une histoire d’amour sur fond de roman picaresque : Lin Xiangfu, un jeune propriétaire foncier du nord de la Chine, accueille pour la nuit deux étrangers prétendument frère et sœur. Ils disent venir d’une ville du nom de Wencheng. Au matin, le jeune homme dénommé Aqiang, annonce à son hôte qu’il doit se rendre au plus vite auprès de l’un de leurs parents à Pékin. Il confie donc sa sœur, Xiaomei à leur hôte en attendant son retour. De jour en jour Lin Xiangfu et Xiaomei s’attachent davantage l’un à l’autre – le frère ne revient pas – puis se marient. La vie est harmonieuse mais un matin la jeune femme disparaît, non sans avoir dérobé une partie des lingots de son époux. Triste, humilié et honteux, Lin Xiangfu reprend néanmoins le cours de sa vie quand tout aussi soudainement Xiaomei lui revient pour mettre au monde leur enfant. Un mois après la naissance de leur petite fille, alors que leur amour est grandissant, Xiaomei à nouveau se volatilise. Cette fois Lin Xiangfu, trop malheureux, décide de partir à sa recherche. L’enfant emmailloté sur son ventre, il descend vers le sud et fait un long voyage parsemé d’embûches. Mais il ne trouve pas Wencheng, ville inconnue, ville introuvable, et il finit par s’installer avec son bébé à Xizhen, un bourg où l’accent local lui

rappelle étrangement celui de son aimée. Là, il vivra une existence digne mais mouvementée, et mourra une quinzaine d’années plus tard entre les mains de sinistres brigands. Sans avoir retrouvé Xiaomei. S’ouvre alors la deuxième partie du roman. L’histoire de Lin Xiangfu achevée, commence celle de Xiaomei. Originaire d’une famille pauvre, elle est mariée enfant à Aqiang, le fils d’un couple de repriseurs de Xizhen, une ville du Sud située non loin de Shanghai. Au moment où Aqiang et Xiaomei, en route vers le Nord, arrivent chez Lin Xiangfu, le récit éclaire celui de la première partie et le passé de Xiaomei est révélé. Puis, inexorablement, Xiaomei reprend son propre chemin, laissant derrière elle son grand amour.

Leur histoire aurait néanmoins pu renaître car c’est bien à Xizhen que s’est intuitivement installé Lin Xiangfu. De son côté, Xiaomei entend dire par une servante qu’un étranger venu du Nord est arrivé en ville avec un bébé mais, déchirée entre la culpabilité et la loyauté à l’égard d’Aqiang, elle reste invisible.

Alors que la ville est prise dans une tempête de neige, la population se réunit pour implorer la clémence de Dieu face aux assauts toujours plus violents des brigands. Trop nombreux, les croyants ne peuvent tous entrer dans l’église. Xiaomei s’agenouille dans la neige.

ACTES SUD
2 / 2

RECUEIL DE NOUVELLES

10 × 19 CM

144 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

17,80 €

MISE EN VENTE

6 SEPTEMBRE 2023

978-2-330-18173-4

-:HSMDNA=V]V\XY:

MIKOŁAJ GRYNBERG Je voudrais leur demander pardon, mais ils

ne sont plus là

Textes traduits du polonais par Margot Carlier

Quel est l’héritage de la Shoah ? Comment être juif dans la Pologne d’aujourd’hui ? Au fil de 31 textes dépourvus de pathos et pourtant bouleversants, des amis et des anonymes se confient à l’auteur, racontent leur histoire familiale, un épisode de leur vie, un traumatisme : deux fillettes jouent dans la cave de leur maison, elles font semblant d’être des petites juives qui se cachent pendant la guerre (elles se déguisent, nous sommes en 2003) ; un petit garçon a peur d’Hitler alors qu’il est en colonie de vacances ; deux frères entrepreneurs demandent à un rabbin de certifier qu’ils ne sont pas juifs… Je voudrais leur demander pardon, mais ils ne sont plus là est un livre indispensable.

“Mieux vaut ne pas être juif, vous voyez bien qu’il n’y a pas beaucoup d’amateurs pour ça, ou alors il ne faut pas être tout à fait normal.”

(extrait)

“Ces mini-récits d’une rare pertinence sont à la fois bouleversants et inquiétants. Si le propos de l’auteur se révèle exact, alors nous avons un grave problème en Pologne.”

u Le texte est assorti de photos de l’auteur

ACTES SUD
©
Mikołaj Starzyński
1 / 3

L’AUTEUR

Né en 1966, Mikołaj Grynberg est photographe et écrivain. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages explorant l’héritage de la Shoah, dont Les Rescapés du xxe siècle (2012) et J’accuse Auschwitz (2014).

Je voudrais leur demander pardon, mais ils ne sont plus là

Je voudrais leur demander pardon, mais ils ne sont plus là, ce sont 31 récits qui posent les questions suivantes : quel est l’héritage de la Shoah ? Comment être juif dans la Pologne d’aujourd’hui ? Des textes laconiques, sans pathos, bouleversants. En forme de témoignage. Des amis et des anonymes se confient à l’auteur, racontent leur histoire familiale, un épisode de leur vie, un traumatisme. Certains se cachent toujours, d’autres réfutent leur identité juive, d’autres encore répètent machinalement des paroles antisémites. Mikołaj Grynberg les écoute. Il note et… va à l’essentiel. Il nous livre ainsi leurs témoignages, sans juger, tant et si bien que le lecteur a l’impression que ces voix s’adressent à lui directement.

Grynberg s’intéresse aux enfants des survivants (sa propre génération), dont certains ont longtemps ignoré leurs origines. Lourd sceau du secret, traumatisme

insurmontable, absence de famille, antisémitisme larvé, déni d’être juif. Voilà la réalité à laquelle ils sont tous confrontés en Pologne (et peut-être aussi ailleurs).

Les récits, d’une écriture rapide, impressionnent par leur force de témoignage brut. Les histoires défilent : deux fillettes jouent dans la cave de leur maison, elles font semblant d’être des petites juives qui se cachent pendant la guerre (elles se déguisent, nous sommes en 2003) ; un petit garçon a peur d’Hitler alors qu’il est en colonie de vacances ; deux frères entrepreneurs demandent à un rabbin de certifier qu’ils ne sont pas juifs ; une vieille femme se cache toujours, quarante ans après la guerre…

L’écriture objective de Grynberg fait toute la force de ce livre “radioscopique”. De portée universelle, Je voudrais leur demander pardon, mais ils ne sont plus là est tout simplement indispensable.

ACTES SUD
2 / 3

DU CÔTÉ ARYEN

Nous étions les trois petites filles de la cave. J’avais neuf ans, Hela avait le même âge que moi, et sa sœur Danka, elle, en avait six. Nous passions beaucoup de temps dans le noir. Heureusement, nous avions un peu de nourriture avec nous, et aussi quelques objets indispensables.

On était dans la cave d’un chalet de montagne à Zakopane. Je me souviens de tout, comme si c’était hier. Du rez-de-chaussée, on descendait l’escalier, une salle d’eau se trouvait sur le palier… et ensuite, quelques marches plus bas, on débouchait sur deux petites pièces. L’une avec une petite lucarne, l’autre plongée dans l’obscurité. C’est là, dans ce réduit à charbon, qu’on nous gardait. On y a passé l’hiver, emmitouflées dans des couvertures qu’on avait rapportées d’en haut, à discuter de notre triste sort. De temps à autre, on expédiait Danka dans la cuisine du rez-de-chaussée pour qu’elle pique un peu de nourriture. Elle nous rapportait de véritables merveilles, le plus souvent de la viande et de la charcuterie. À ce jour, je n’arrive pas à me l’expliquer, mais c’était ainsi.

Je m’appelais alors Miriam, et nous jouions à faire semblant que cette cachette était un lieu de vacances.

Nous avons organisé notre vie dans ce réduit glacial.

Nous disposions d’une bassine et pouvions donc faire notre toilette. On avait même réussi à emporter un petit miroir. Grâce à ce miroir, le temps passait plus vite. On se coiffait en inventant des chignons sophistiqués, puis on se mirait dans la glace comme de véritables dames.

À certains moments, nos jeux étaient interrompus par des bruits provenant de l’intérieur de la maison. Nous savions qui les produisait – les Allemands. Le silence à l’extérieur, c’était notre temps de jeux, alors que les grincements et les éclats de voix déclenchaient immédiatement une peur panique. Nous avions même élaboré tout un ensemble de gestes pour remplacer la parole.

Nous avons vécu un moment d’horreur à la fin de ma grossesse. Par bonheur, nous avions une bassine et de l’eau. En retournant à la cave, nous avons dérobé deux couches en coton au passage. Nous savions ce dont un bébé avait besoin.

L’accouchement a été très difficile, car j’étais obligée de rester silencieuse. Par malchance, les Allemands étaient revenus. Si jamais ils apprenaient qu’on se trouvait là, ce serait la fin pour nous, ils nous tueraient toutes, le bébé aussi. J’ai pressé mes deux mains contre ma bouche pour étouffer le moindre son. Nous avions très peur que le nouveau-né ne se mette à pleurer.

J’ai donné naissance à une jolie poupée Baby Born qui, heureusement, savait se taire. Notre vie a repris des couleurs, nous étions quatre désormais. Prodiguer des soins au bébé n’a pas été facile. On n’avait pas de poêle pour faire sécher ses couches, pas d’eau courante. Parfois, on oubliait les Allemands et on courait aux toilettes sur le palier. Notre situation précaire nous obligeait à adopter un comportement de plus en plus risqué.

Toutes les trois, nous espérions secrètement la fin de cette galère. Peut-être étions-nous même prêtes à nous faire démasquer, pourvu que tout cela se termine enfin.

Un après-midi, nous avons entendu des bruits suspects, ils ne venaient pas de l’extérieur mais d’au-dessus. Nous nous sommes tapies dans le coin le plus sombre de la cave dans l’attente de ce que le sort allait nous réserver. Soudain, la porte s’est ouverte. Le méchant a trouvé l’interrupteur et a allumé la lumière. La surprise passée, on s’est toutes mises à crier : Attention, un Boche ! Fuyons ! Il faut sauver le bébé !

Puis on a arrêté de hurler, tandis que l’autre restait planté là, devant nous, et il nous fixait du regard, ahuri.

Il voyait ses deux filles et leur petite camarade, venue ici en vacances avec sa maman. Un ridicule chignon sur la tête, nous étions enveloppées dans des couvertures défraîchies. Derrière nous séchaient deux couches en tissu, on aurait dit que quelqu’un les avait utilisées pour laver le sol crasseux de la cave. Sur l’amas de charbon reposait la Baby Born nue. Il a tenté de comprendre ce que nous faisions ici, mais à nos yeux il représentait un assaillant venu d’un monde hostile. Pour nous, il était donc hors de question de discuter avec lui. Nous l’avons juste informé que nous étions juives et que, dans cette cave, nous étions en sécurité ; mais voilà, il avait tout gâché, et à cause de lui nous risquions maintenant la mort.

Stupéfait, il est resté sans voix un petit moment. Il était loin d’imaginer que sa maison du côté aryen servait de cachette. Après avoir repris ses esprits, il nous a ordonné de ranger immédiatement ce bazar. Le pauvre n’a pas compris qu’il n’interrompait pas notre jeu. Au contraire, notre scénario était en train de se finaliser. Débusquées, nous le supplions de nous laisser la vie sauve.

Le père de mes copines était ouvertement antisémite, et cette situation l’avait mis très mal à l’aise. Il nous a tout de même proposé d’aller jouer dans le salon, sauf que c’était un endroit où il était impossible de trouver une cachette. On a essayé de le lui expliquer plusieurs fois, mais il est resté inflexible.

Les derniers jours de ces vacances d’hiver 2002/2003, nous les avons passés en nous travestissant en charmantes demoiselles du xixe siècle

ACTES SUD Je
voudrais leur demander pardon, mais ils ne sont plus là extrait
3 / 3

ROMAN

11,5 × 21,7 CM

240 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

23 €

MISE EN VENTE

6 SEPTEMBRE 2023

978-2-330-17790-4 -:HSMDNA=V\\^UY:

LOUIS L’AMOUR Hondo, l’homme du désert

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Joseph Majault

Postface de Hubert Prolongeau

Arizona, 1880. Hondo Lane, éclaireur de l’armée américaine, arrive dans un ranch isolé en territoire apache, où il ne trouve qu’Angie Lowe, une femme au caractère bien trempé, et son petit garçon. Ils refusent de quitter leur ferme malgré la menace que constituent les Apaches. Tombé amoureux d’Angie, Hondo fera tout pour les protéger. Classique absolu de la littérature western, ce roman de Louis L’Amour a donné à John Wayne l’un de ses rôles les plus iconiques.

Après deux ans d’une paix fragile, la guerre embrase à nouveau le territoire de l’Arizona. En cette année 1880, civils et militaires sont sur les dents. Victorio, le chef des Apaches mimbrenos, écume la région, il assiège et pille fermes, ranchs, villages, détrousse et massacre les voyageurs imprudents, tend des embuscades meurtrières à la cavalerie américaine. L’ordre yankee chancelle dans une province accablée de poussière, de sueur et de sang.

Les états-majors, dépassés par les événements, font alors appel à un homme réputé pour sa connaissance du pays et des Apaches : Hondo Lane !

En apache, Hondo signifie “bienvenue”. Il a vécu longtemps dans la tribu de Victorio, jusqu’à la mort de sa femme qui était indienne. Il s’est mis alors à errer seul dans les montagnes et le désert avec pour seul compagnon son chien Sam. Il accepte parfois de faire office de courrier ou d’éclaireur pour l’armée contre les Apaches rebelles, mais cette fois il s’agit de ses anciens amis…

Porté à l’écran par John Farrow en 1953, ce classique absolu de la littérature de l’Ouest donna à John Wayne l’un de ses rôles les plus légendaires.

L’AUTEUR

Figure emblématique de l’Amérique profonde, Louis L’Amour (1908-1988) est un des auteurs les plus importants de la littérature western. Il a plus de cent ouvrages à son actif.

ACTES SUD
D. R.
“ L’OUEST, LE VRAI ”

Don Carpenter FROM A DISTANT PLACE

Dans une banlieue pavillonnaire des années 1980, en Californie, les quatre membres de la famille Jeminovski ont pris leurs distances et peinent désormais à établir une réelle relation. Jackie, la mère, 45 ans, est une ancienne hôtesse de l’air, désormais divorcée. Son charme et la superbe maison dans laquelle elle vit la font passer pour l’incarnation du succès. Pourtant, elle boit quotidiennement pour noyer son ennui et multiplie les aventures sans lendemain. Son ancien mari, Steven, avocat, a refait sa vie et habite désormais dans le sud de l’État. Remarié mais volage, il multiplie les conquêtes féminines. Par contraste, leur fille, Dierdre, mène une vie on ne peut plus conventionnelle, travaillant dans le milieu des assurances, tout comme son mari, tandis que leur fils Derek, 20 ans, peine au contraire à trouver un travail et à vivre décemment après avoir arrêté ses études prématurément.

se lançant dans différents petits trafics et en se rapprochant de repris de justice qui l’embobineront à leur tour. On retrouve dans ce roman toute la justesse, la précision et l’humanité dont Don Carpenter sait faire preuve à l’intention de ses personnages, ponctuant son récit d’humour, de personnages secondaires marquants et attachants, et d’une grande empathie envers ces femmes et ces hommes qui, chacun à leur manière, luttent pour échapper à une spirale d’échec ou d’insatisfaction.

L’AUTEUR

Traduit de l’anglais (États-Unis)

256 pages / 140 x 205 mm

22 euros TTC

ISBN 978-2-36624-801-2

À une époque où le rêve américain demeure une valeur que chacun s’efforce d’incarner, Don Carpenter excelle à mettre en évidence les effets opposés produits par la poursuite de ce mythe. Qu’il s’agisse de Jackie, qui cultive une nostalgie pour l’époque où elle travaillait et peine à combler le vide actuel de son existence. Ou de Derek, humilié par son absence de réussite telle qu’elle était conçue à l’époque et le manque de considération de ses proches. Exclu du système, il décide de tenter sa chance en

Don Carpenter est né à Berkeley, Californie, en 1931. Il poursuit ses études à Portland, s’installe au début des années 60 à San Francisco. Conforté par le succès public et critique de Sale temps pour les braves, il se consacre entièrement à l’écriture, se mêle à l’extraordinaire effervescence de la scène littéraire locale, travaille comme scénariste pour Hollywood. Divorcé au milieu des années 70, accablé par la maladie dès le début des années 80, Don mène une vie d’ermite et d’écrivain dans son petit appartement de Mill Valley, non loin de la baie. C’est là qu’il met fin à ses jours en 1995, dix ans après le suicide de son grand ami Richard Brautigan. Il est l’auteur d’une dizaine de romans.

• Après le succès de Un dernier verre au bar sans nom et Saletemps pour les braves, récemment réédités dans la collection de poche des éditions Cambourakis, parution d’un inédit, le dernier publié du vivant de Don Carpenter.

• Un décryptage sans concession de l’esprit d’autosatisfaction qui a pu régner dans les banlieues américaines des années 1980, entre sécurité matérielle et comportements outranciers liés à une certaine conception du succès.

• Un roman empreint d’humanité, emblématique de la justesse et de l’empathie dont Don Carpenter fait preuve à l’égard de personnages luttant chacun à sa manière pour échapper à une spirale d’échec ou d’insatisfaction.

/ 6 septembre 2023
Literature
provisoire ÉDITIONS CAMBOURAKIS , 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : SOFÍA KARÁMPALI FARHAT / SOFIA@CAMBOURAKIS.COM LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION
Couverture

WAJDI MOUAWAD

Racine carrée du verbe être

Coédition Leméac

À partir du postulat “Pourquoi vivre ne suffit-il pas à notre bonheur ?”, la mathématique théâtrale de Wajdi Mouawad, somptueuse, tragique, géopoétique et percutante, nous entraîne dans le carrousel à grand tournoiement des vies possibles de Talyani Waqar Malik : neurochirurgien italien, chauffeur de taxi parisien, peintre québécois, condamné à mort texan, boutiquier de jeans libanais. Cinq destinées en autant de lieux différents, mais lestement croisées en un même espacetemps halluciné. Chacune de ces incarnations voit son destin perturbé et accéléré au cours de la semaine suivant l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, soit quarante-deux ans après l’exil des quatre d’entre eux qui ont fui la guerre civile en 1978.

Cette uchronie invite les personnages du cycle “Domestique” – père, mère, frère, sœur, et les descendances imaginées de Talyani, alter ego de l’auteur –, mais aussi les thèmes majeurs de l’univers littéraire du dramaturge : guerre et exil, viol et inceste, filiations et identités impondérables, crime et droit au pardon. S’y ajoutent les enjeux actuels que sont l’écologie, la cancel culture, l’aide médicale à mourir, ainsi que l’intarissable question de l’amour, ici conjugué à l’infini. Entre le point A et le point B, la jeunesse et la vieillesse, la science et la conscience, entre ceux qu’on aime et ceux qu’on aurait pu aimer, les révélations de la mécanique quantique explosent le lien de causalité : “Si je suis là c’est parce que je suis là-bas… Ce qui a failli advenir influence ce qui advient, l’incertain influence le certain.”

“TALYANI. Et comment je fais moi pour imaginer la vie sans vous ? Et toi, tu veux me faire croire que tu aurais préféré un connard d’enfant américain né en banlieue de Miami qu’on aurait appelé Jerry et qui ne saurait pas parler arabe plutôt que ces deux abrutis ? Notre vie au Liban est un enfer mais pour rien au monde je ne l’échangerais contre le paradis si, pour vous avoir, il faut vivre en enfer. Aïda, le miracle, ce n’est pas que je ne sois pas mort, le miracle c’est que notre famille existe.”

théâtre

L’AUTEUR

Comédien, metteur en scène, directeur de La Colline – théâtre national depuis 2016, Wajdi Mouawad est aussi l’auteur du quatuor épique Le Sang des promesses (Littoral, Incendies, Forêts, Ciels), de la pièce Tous des oiseaux et du roman Anima. Traduite en plusieurs langues, son œuvre a été saluée par de nombreuses récompenses internationales.

À NOTER

u Vingtième pièce de Wajdi Mouawad publiée chez Actes

Sud-Papiers/Leméac :

- Incendies (84 576 ex. GF ; 403 679 ex. poche),

- Tous des oiseaux (11 835 ex. GF ; 31 799 ex. poche).

u Une grande fresque théâtrale, de l’envergure de Tous des oiseaux.

u Créée en 2022 au Théâtre national de La Colline, la pièce sera de nouveau à l’affiche lors de la saison 2023-2024.

NOUVEAUTÉ

PIÈCE DE THÉÂTRE 15 × 20,5 CM 200 PAGES MISE EN VENTE 13 SEPTEMBRE 2023 978-2-330-18071-3 -:HSMDNA=V]U\VX: ©
Simon Gosselin

WAJDI MOUAWAD Mère

Coédition Leméac

Dans Seuls, le fils d’une famille libanaise se confronte à lui-même quand il apprend que son père est dans le coma et qu’il se heurte à la signification symbolique du tableau de Rembrandt, Le Retour du fils prodigue. À travers Sœurs, le second volet du cycle “Domestique”, une femme extériorise les souffrances causées par l’exil de sa famille et la difficulté de faire coexister en elle une double culture.

Dans Mère, le troisième volet du cycle, une mère libanaise quitte son pays avec ses trois enfants pour fuir la guerre civile et s’installe à Paris. Son mari, contraint par ses impératifs professionnels, ignore s’il pourra les rejoindre. Commence alors pour la famille une parenthèse absurde, rongée par la peur des dégâts irrémédiables de la guerre et alanguie par l’attente d’un père, dont l’absence empêche de reprendre une vie normale.

Enrichi d’illustrations réalisées par Wajdi Mouawad lui-même (croquis, dessins à partir de photos de famille, recettes de cuisine), le lecteur plonge dans l’intimité de cette famille et vit avec eux ces cinq années dans l’attente douloureuse du père et d’un retour vers le Liban.

“Ce qui est ennuyeux avec la mémoire, c’est qu’elle croit toujours savoir quand elle ne fait que raconter des histoires.”

théâtre

L’AUTEUR

Comédien, metteur en scène, directeur de La Colline – théâtre national depuis 2016, Wajdi Mouawad est aussi l’auteur du quatuor épique Le Sang des promesses (Littoral, Incendies, Forêts, Ciels), de la pièce Tous des oiseaux et du roman Anima. Traduite en plusieurs langues, son œuvre a été saluée par de nombreuses récompenses internationales.

À NOTER

u Dix-neuvième pièce de Wajdi Mouawad publiée chez Actes Sud-Papiers/Leméac :

- Incendies (84 576 ex. GF ; 403 679 ex. poche),

- Tous des oiseaux (11 835 ex. GF ; 31 799 ex. poche).

u Mère est le troisième volet du cycle “Domestique”, initié avec les solos Seuls et Sœurs et que Père et Frère viendront clore.

u Une pièce enrichie de près de 50 illustrations inédites réalisées par l’auteur.

u Présenté en 2021 et 2023 à La Colline – théâtre national, à Paris, le spectacle sera en tournée lors de la saison 2023-2024.

u Vidéo de présentation par l’auteur disponible.

2 500 ex. vendus du 1er tirage limité (leporello)

PIÈCE DE THÉÂTRE 15 × 20,5 CM 88 PAGES MISE EN VENTE 13 SEPTEMBRE 2023 978-2-330-18148-2 -:HSMDNA=V]VY]W: ©
Simon Gosselin
WAJDI MOUAWAD

VINCENZO MAZZA Jacques Copeau

Introduction et choix des textes par Vincenzo Mazza Préface de Béatrice Picon-Vallin

Professeur de Charles Dullin et de Louis Jouvet, Jacques Copeau (1879-1949) a profondément marqué l’histoire du théâtre moderne. Après avoir créé La Nouvelle Revue française avec André Gide et Jean Schlimberger, il fonde en 1913 le Théâtre du Vieux-Colombier, qu’il dirige pendant plusieurs années, puis monte une école d’art dramatique en Bourgogne, en réaction à l’enseignement délivré au Conservatoire. En dépit de son influence majeure sur le théâtre du XXe siècle, Jacques Copeau reste assez méconnu du grand public. Pour autant, ses écrits théoriques en disent long sur l’état de la création théâtrale de son époque, qu’il juge absente des plateaux, eux-mêmes rongés par un mercantilisme nivellant par le bas la qualité des pièces. Il prône une conception révolutionnaire de la mise en scène, fondée sur le dénuement du plateau, conçoit le vide et la neutralité de la scène comme un espace dans lequel l’imagination du spectateur doit se déployer. Sa vision du théâtre repose sur la primauté du texte et du jeu d’acteurs. Il aspire à ce que le théâtre décloisonne les genres, à ce que la vie s’y exprime dans sa totalité. Ces débats animent aujourd’hui encore le monde du théâtre.

Copeau a inspiré toute une génération d’artistes contemporains, qui revendiquent leur filiation (Jean-Louis Barrault, Jean Vilar, Jacques Lecoq, Ariane Mnouchkine). Ce recueil de textes vient pallier cette méconnaissance du Copeau metteur en scène et entrepreneur culturel engagé pour tenter de lui rendre la reconnaissance qu’il mérite. Son petit format, sa brièveté et sa construction thématique ont été pensés pour en faciliter l’accès sur des notions essentielles.

“Rien n’est plus terrifiant qu’un metteur en scène qui a des idées. Son rôle n’est pas d’avoir des idées mais de comprendre et de rendre celles de l’auteur, de ne les forcer ni de les atténuer en rien, de les traduire avec fidélité dans le langage du théâtre.”

théâtre

L’AUTEUR

Enseignant à l’université Paul-Valéry – Montpellier 3, Vincenzo Mazza travaille sur les fonds Renaud-Barrault et Copeau déposés à la Bibliothèque nationale de France. Ses recherches portent essentiellement sur le rapport entre les metteurs en scène et les dramaturges dans la première moitié du XXe siècle en France.

À NOTER

u Mise en avant du livre par la Maison Jacques Copeau à Pernand-Vergelesses lors des Journées du Patrimoine en septembre et des Rencontres Jacques Copeau en octobre 2023.

u Des textes fondamentaux pour comprendre la vision théâtrale engagée de Jacques Copeau.

u Agrémenté d’une quinzaine de dessins inédits réalisés par l’auteur.

u Une collection identifiée par les professionnels du théâtre et les amateurs.

u Vidéo de présentation du texte par Vincenzo Mazza.

BOÎTE

À

METTRE EN SCÈNE © Droits réservés ESSAI 10 ×19 CM 128 PAGES MISE EN VENTE 6 SEPTEMBRE 2023 978-2-330-18147-5 -:HSMDNA=V]VY\Z:
u Disponible en version numérique. OUTILS

actes noirs

VÍCTOR DEL ÁRBOL Le Fils du père

Roman traduit de l’espagnol par Claude Bleton et Emilie Fernandez

Des soubresauts de la guerre civile dans un village d’Estrémadure aux plaines gelées de Sibérie, de la légion étrangère dans le Sahara oriental aux amphis de la fac de lettres de Barcelone, trois générations d’hommes maudits traversent le xxe siècle unis par les liens du sang, de l’infamie et de la mort.

ROMAN

14,5 × 24 CM

384 PAGES

PRIX PRÉVISIONNEL

23,80 €

MISE EN VENTE

6 SEPTEMBRE 2023

978-2-330-18121-5

-:HSMDNA=V]VWVZ:

DERNIÈRES PARUTIONS

- Il me faut le code.

- Le Fils du Père.

- Tu veux parler du Christ ?

Martin esquissa un petit sourire, les yeux fermés.

- Je veux parler de Lucifer.

(extrait)

“Un roman courageux sur l’impunité, sur le mensonge, sur les chaînes du passé qui corrodent le présent et détruisent le futur. Un roman poignant sur les relations entre pères et fils.”

Todo literatura

À NOTER

u La Tristesse du samouraï : 135 000 ex. (AS + Babel)

u Toutes les vagues de l’océan : 86 000 ex. (AS + Babel)

D. R.
1 / 2

actes noirs

L’AUTEUR

Víctor del Árbol est né à Barcelone en 1968. Après des études d’histoire, il a travaillé dans les services de police de la communauté autonome de Catalogne. Il est l’un des auteurs espagnols les plus traduits et les plus primés.

Le Fils du père

Diego est professeur d’université, il a épousé une femme très belle et très riche, possède une maison toute de verre et d’acier construite face à la mer, dans laquelle ses convives peuvent admirer des gravures de Lucian Freud et des peintures de Nicolas de Staël. Mais Diego est aussi le fils d’Antonio, émigré d’Estrémadure qui quitta son village dans les années 1950 pour la périphérie de Barcelone où il gagna sa vie entre tripots clandestins, et courses de lévriers truquées, toujours un poing américain dans la poche, jusqu’à l’embrouille de trop qui le conduira au Sahara occidental, dans la légion étrangère.

Et il est aussi le petit-fils de Simón, ce grand-père qui toute sa vie durant doit payer pour les exactions d’un beau-frère anarchiste lequel, aux premières heures de la guerre civile, décapita un honorable membre de la famille Patriota, les caciques du petit village qui les a vus naître. De là, la rivalité ancestrale scellée par un terrible châtiment : seize ans dans la Division Azul, formée par les “volontaires” que Franco met à la disposition des Allemands pour aller combattre les Russes.

Il n’y aura pour quotidien que la misère, l’humiliation et la mort.

Reclus dans une unité d’évaluation et de soins psychiatriques, Diego raconte la malédiction qui poursuit sa famille. Car Diego a tué. Lui qui, après de brillantes études, avait la responsabilité de rompre le sacrilège, de porter la voix des invisibles de son sang, est devenu, à l’instar de ses aïeux, un assassin. Comme si les racines du mal, plantées dans cette bourgade arriérée, continuaient d’étendre leurs ramifications par-delà le temps et l’espace, condamnant toutes les générations. Chacun des fils tente de construire sa propre légende pour se montrer digne (ou se venger ?) d’un père honni et finit par devenir ce qu’il a tant haï : un perdant de la vie. Parcourant les fractures saillantes de l’histoire espagnole du xxe siècle, Le Fils du père est un roman ténébreux, un roman de perdition, mettant en scène des hommes complexes, fait de clairs-obscurs, qui n’ont jamais appris à aimer. Des hommes qui ne viennent au monde que pour souffrir et faire le mal. Vae Victus : malheur aux vaincus.

2 / 2

actes noirs

YRSA SIGURÐARDÓTTIR La Poupée

Roman traduit de l’islandais par Catherine Mercy et Véronique Mercy

Une poupée retrouvée par hasard dans un filet de pêche, des ossements remontés des profondeurs de l’océan, des accusations d’abus sexuels sur mineurs : quel peut bien être le lien entre toutes ces affaires ? Les questions et les enquêtes vont s’enchaîner pour Huldar et Freyja, sur le point de déterrer un lourd passé, et provoquer un effet papillon aux répercussions insoupçonnées…

Le cinquième opus de la série mettant en scène la psychologue pour enfants Freyja et l’inspecteur Huldar risque de hanter les nuits du lecteur le plus aguerri. Alors, faites de beaux rêves…

LA NOUVELLE ENQUÊTE DE HULDAR ET FREYJA

6 SEPTEMBRE 2023

978-2-330-18123-9

-:HSMDNA=V]VWX^:

DERNIÈRE PARUTION

À PROPOS DE LE TROU

“C’est toujours un plaisir, accompagné d’un frisson d’anticipation, de découvrir le nom d’Yrsa Sigurðardóttir sur la couverture d’un nouveau livre. Promesse systématiquement tenue de paysages époustouflants, d’enquêtes d’une savoureuse complexité et de personnages que l’on a toujours plaisir à retrouver.”

Le Dauphiné Libéré, Vaucluse Matin

“Machiavélique et brillante écrivaine islandaise !”

Encres Vagabondes

À NOTER

u Indésirable : 16 000 ex. (AS + Babel)

u ADN : 57 000 ex. (AS + Babel)

u Succion : 31 000 ex. (AS + Babel)

u Le Trou : 9 300 ex. en édition courante

ROMAN POLICIER 14,5 × 24 CM 336 PAGES PRIX PRÉVISIONNEL 23 €
MISE EN VENTE
© Lilja Birgisdótti
1 / 2

actes noirs

L’AUTEURE

Lauréate de l’Icelandic Crime Fiction Award en 2011 et 2014, Yrsa Sigurðardóttir est l’un des auteurs de polars majeurs de la scène littéraire islandaise. Chez Actes Sud ont paru Indésirable (2016), ADN (2018), Succion (2019), Absolution (2020) et Le Trou (2022).

EXTRAITS PRESSE À PROPOS DE LA POUPÉE

“J’adore la série Huldar & Freyja, et Yrsa garde le rythme et la tension dans La Poupée. Les personnages sont si attachants et l’intrigue formidablement captivante, tordue et effrayante. Impossible de le lâcher !”

Shari

“Yrsa est une conteuse hors-pair. Ses romans baignent dans une atmosphère particulière et pleine de mystère. Ils sont tous brillamment ficelés, et les rebondissements toujours inattendus !”

Mari

“Succès foudroyant.”

Morgunbladid

“Une histoire très bien racontée. […] Yrsa excelle comme jamais.”

Kiljunni

“La reine des intrigues.”

La Poupée

Une poupée est retrouvée piégée dans le filet d’un bateau de pêche. Défigurée par les crustacés et les parasites après des années passées dans l’océan, elle est pourtant recueillie par une petite fille qui se trouve à bord. Ce simple acte de douceur va marquer le début d’une série d’événements désastreux… Cinq ans plus tard, des restes de squelette humain émergent des profondeurs de l’océan. Identifier les ossements va s’avérer compliqué… d’autant que, dans un pays où chacun connaît son voisin, une disparition non signalée est un fait étrange, voire impossible. Alors

que le mystère autour de la victime s’épaissit, Huldar se plonge dans une nouvelle affaire : le meurtre d’un sans-abri toxicomane. Freyja, elle, enquête sur des violences et maltraitances présumées d’enfants dans un foyer d’accueil. Les deux cas sont liés par un témoin, introuvable : la petite fille qui désirait tant la poupée. Cinquième opus de la série mettant en scène la psychologue Freyja et l’inspecteur Huldar, La Poupée s’empare de nos pires cauchemars et nous oblige à nous y confronter pour ne plus jamais les oublier.

Frettabladid

“Ici, aucun arbre digne de ce nom. Aucune branche pour se percher. Dès que le couple avait quitté la région de Reykjavík, on aurait dit que la campagne entière avait adopté la coupe en brosse. Partout, la végétation était basse. L’environnement avait d’abord dérouté Abby, puis elle s’était laissé apprivoiser par le paysage. Elle aimait le panorama à perte de vue. Les arbres ne lui manquaient pas. Elle avait toujours eu peur de la forêt. On lui avait lu tellement de contes dans sa jeunesse. Tant d’histoires d’enfants qui s’égaraient dans d’interminables forêts si semblables les unes aux autres qu’ils s’y engloutissaient. Certains étaient retrouvés, d’autres non. À dire vrai, le site de tourisme qu’elle avait consulté sur Internet ne lui avait laissé aucun doute sur le taux des disparitions dans un pays sans arbres. Comme dans les contes de son enfance, on en retrouvait certains, d’autres non.”

(extrait)

2 / 2

LE CRIME, C’EST L’ARGENT

Couverture provisoire

Traduit du grec par Hélène Zervas et Michel Volkovitch

208 pages / 140 x 205 mm

22 euros TTC

ISBN 978-2-36624-800-5

Athènes, en 2019. Dans un pays toujours plongé dans une crise économique désastreuse (même si sa fin hypothétique est annoncée), les inégalités se creusent. Deux investisseurs étrangers sont assassinés coup sur coup, ce qui bouleverse les milieux politiques et financiers du pays en quête de nouvelles sources de financement au-delà des frontières. Un troisième meurtre s’y ajoute rapidement. Le célèbre commissaire Charitos est chargé de l’enquête. Au même moment, Zissis, ex-communiste et ancien adversaire de Charitos (même si une étrange amitié les lie désormais) acte la mort de la gauche politique et décide de lancer un « Mouvement des pauvres » depuis son refuge pour sans-abri, véritable quartier général installé dans un secteur à forte population immigrée. Dans ce treizième épisode des aventures du désormais célèbre commissaire Charitos, à présent sous-directeur de la Sûreté, l’on retrouve tous les personnages familiers, collègues, membres de la famille, mais également ses rituels.

Utilisant une fois de plus le polar comme outil pour témoigner d’une époque, Markaris signe ce qui est certainement son livre le plus politique. Le portrait de la Grèce qu’il enrichit de livre en livre montre ici une société éprouvée, épuisée, sans cesse sur le point de céder à la tentation de la vengeance. Accablé par l’inaction des partis politiques de gauche, il se révolte contre le crime ultime selon lui, à savoir qu’il y ait, encore et toujours, des pauvres, quand d’autres accumulent les richesses.

L’AUTEUR

Né en 1937 à Istanbul d’une mère grecque et d’un père arménien, Petros Markaris vit à Athènes. Auteur dramatique, scénariste pour Theo Angelopoulos, il est également traducteur de Brecht et de Goethe. C’est à 57 ans qu’il commence à écrire des romans policiers ayant pour trame de fond la Grèce contemporaine. Les enquêtes du commissaire Charitos, dont Liquidations à la grecque forme un épisode, sont traduites dans le monde entier.

• 13e épisode des enquêtes du célèbre commissaire Charitos, ce polar peut se lire tout à fait indépendamment.

• Unanimement salué par la critique et les lecteurs grecs, ce texte est certainement un des plus politiques de Markaris, qui interroge l’action des partis politiques en place mais également la place des étrangers en Grèce.

• Une enquête policière sur fond de trafics financiers accompagnée d’une puissante dénonciation de la corruption, de la spéculation et des écarts de richesse qui en découlent, source d’une intolérable pauvreté pour un nombre croissants d’Athéniens.

Pétros Markaris
/ 6 septembre 2023
Agonia
ÉDITIONS CAMBOURAKIS , 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : SOFÍA KARÁMPALI FARHAT / SOFIA@CAMBOURAKIS.COM LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION

En librairie le 6 septembre 2023

14 x 20,5 - 256 pages - 20 e

ISBN : 978-2-8126-2490-2

Feux dans la plaine

Olivier Ciechelski

Stanislas Kosinski est un ancien militaire. Au Mali où il a servi, il a vu mourir la femme qu’il aimait. Retiré de l’armée, il a acheté un chalet et soixante hectares de maquis et de ravins, un lieu où personne ne viendrait troubler son besoin de silence. Son temps désormais se partage entre les travaux de réparation de sa maison, l’entretien d’un potager et l’observation des plantes et des animaux qui peuplent cette montagne. Sauf qu’un jour, Stan découvre qu’on a balisé en bleu un chemin sur son terrain. Au même moment, une bergère, Mathilde, s’installe dans une caravane à proximité avec un grand troupeau. Alors qu’un conflit larvé s’est noué avec des chasseurs qui empiètent sur son espace, Stan voit un soir débarquer chez lui un groupe d’hommes armés.

Scénariste, Olivier Ciechelski est né en 1973 et vit en région parisienne. Il a écrit et réalisé plusieurs courtsmétrages et documentaires. Également « script-doctor », il enseigne le scénario et a produit plusieurs documentaires pour France Culture. Feux dans la plaine est son premier roman.

points forts

rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / nature - alpes - solitude - traque meurtre - sauvage - ours - berger - traumatisme fuite - survivalisme - nature writing

Dans ce premier roman de haute intensité, Olivier Ciechelski nous emporte dans un territoire où la survie est une lutte de chaque instant. Avec son héros meurtri, sensible à la beauté et à la fragilité du monde, mais qui n’hésite pas à tuer, c’est à une course à travers les crêtes des Alpes qu’il nous engage. Loin des feux de la plaine, Stan va peu à peu se dépouiller de ses liens avec les hommes.

• Un western hexagonal qui s’inscrit dans la veine du nature writing qui nous vient d’Amérique du Nord et qui est ici complètement réinterprété.

• Un premier roman très abouti avec une fin particulièrement réussie.

[ premier
]
littérature rouergue noir
roman

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.