Diffusion ACTES SUD Août Septembre 2025
Poches

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement
Édition promue dans le mailing envoyé aux 17 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2025. Parcours guidé dans l’œuvre de l’un des plus grands poètes du xvi e siècle.
Dès la parution des premiers livres des Odes, en 1550, Ronsard se forge une place de choix dans le paysage poétique en s’autoproclamant “premier auteur lyrique français”.
u Édition promue dans le mailing envoyé aux 17 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2025.
u Très grosses ventes de l’auteur à la concurrence en 2024 : 10 000 ex pour Sonnets d’amour chez “Étonnants Classiques” (Flammarion), 3,20 € ; 14 500 ex pour Mignonne allons voir si la rose et autres poèmes chez “Classiques et cie”, (Hatier), 3,20 € – chiffres GFK.
AOÛT 2025
13 × 18 CM
144 PAGES
3,20 € ENV.
978-2-330-20780-9
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Anthologie
Dossier pédagogique d’Adèle
Payen de la Garanderie et de Julie Chabroux-Richin
Planches de bande dessinée de Maëlle Réat
Édition avec cahier photos
Immédiatement pris comme modèle ou comme contre-modèle, il devient très influent et joue un rôle déterminant dans la production de son temps. Réunissant une cinquantaine de poèmes, cette édition propose un parcours chronologique dans les recueils amoureux du poète (Les Amours, Continuations des Amours, Sonnets pour Hélène), en se concentrant sur la forme du sonnet à laquelle l’auteur offre une puissance singulière.
u Bonnes ventes des recueils de poésie dans la collection : 2500 ex / an pour les Sonnets d’amour et d’exil, de du Bellay ; 3 000 ex / an pour les Poésies, de Louise Labé –chiffres GFK.
Public(s) programmes
2de
• La poésie
Maëlle Reat, l’autrice des planches qui précèdent les poèmes, est née en 2000, à Lyon. Après des études d’art à Paris, elle publie son premier album, Comme une grande, aux éditions Virages graphiques, en 2022. S’ensuivent un recueil autobiographique humoristique, Insomnie (Exemplaire, 2023), et un roman graphique, Blanche (Glénat, 2025). Dans ses dessins, Maëlle Réat s’amuse de l’ironie du monde qui l’entoure et s’intéresse à la complexité des interactions entre les individus.
Un recueil de textes haletants, signés Poe, Maupassant, Buzzati, Henri Gougaud et Jean Molla, promu dans le mailing envoyé aux 44 000 professeurs de français et documentalistes de collège au printemps 2025.
Un individu sombrant dans la folie à cause d’un chat démoniaque, un amant torturé par la défunte qu’il a aimée, une femme hantée par la vision d’une créature informe dans un grenier, un homme dangereusement attiré par “la fenêtre d’en face”, et des enfants d’un centre aéré qui disparaissent comme s’ils n’avaient jamais existé… Chacune de ces nouvelles provoque un sentiment irraisonné de peur, explorant des thématiques fantastiques dont le succès n’est plus à prouver : incarnation diabolique, mort-vivant, présence surnaturelle, double infernal…
u Édition promue dans le livre de l’enseignant envoyé aux 44 000 professeurs de français et documentalistes de collège au printemps 2025.
u Des textes très accessibles écrits par de grands conteurs.
u Très bonnes ventes de l’édition Le Veston ensorcelé et autres nouvelles inquiétantes chez “Œuvres et thèmes” (Hatier), réunissant des textes de Gautier, Poe, Maupassant, Buzzati, Matheson, Bordage, à 3,50 € : 18 000 ex en 2024 – chiffres GFK.
Public(s) ∕ programmes
4e
• La littérature pour interroger le réel
Choix de nouvelles
Dossier pédagogique
d’Hélène Lebas
Planches de bande dessinée de Yann Le Bec
Édition avec cahier photos
Regroupant des grands “classiques” du genre (“Le Chat noir” de Poe, “La Morte” de Maupassant, “Le Monstre” de Buzzati) et des récits contemporains issus de recueils remarqués (“La fenêtre d’en face” d’Henri Gougaud, tiré de Départements et Territoires d’outre-mort, prix Goncourt de la nouvelle 1977, et “Le Centre aéré” de Jean Molla, extrait de La Revanche de l’ombre rouge), ce volume se veut accessible à tous les profils de lecteurs, permettant d’explorer les contours du fantastique et de l’étrange.
Yann Le Bec, l’auteur des planches qui précèdent les nouvelles, est né en France et a grandi en Angleterre. Il a étudié au Royal College of Art à Londres. Inspiré par la culture américaine (Daniel Clowes, Charles Burns ou Adrian Tomine) et la littérature française, il collabore à plusieurs journaux.
9782330210137
PACK COLLEGE 20 VOL. RENTREE 2025 PARASCOLAIRE
9782330210144
Littérature française
Trois générations, cent ans de révolutions, mille histoires d’amour. Porté par un style flamboyant et un souffle narratif puissant, Le rêve du jaguar raconte l’incroyable destin d’une famille unique.
Quand une mendiante muette de Maracaibo, à l’ouest du Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d’une église, elle est loin de se douter du destin hors du commun qui l’attendra. Élevé dans la misère, l’orphelin sera tour à tour vendeur de cigarettes, porteur sur les quais, homme à tout faire dans une maison close avant de devenir, grâce à son énergie bouillonnante, un des plus illustres chirurgiens de son pays, fondateur de l’université de Maracaibo.
20 août 2025
11 × 17 cm
304 pages 9,00 €
ISBN :
À ses côtés, une compagne d’exception l’inspirera : Ana Maria. Elle deviendra la première femme médecin de la région. Bravant les limites imposées à leur origine ou à leur sexe, affrontant avec héroïsme les révolutions dans leur pays au cours du xxe siècle, ils donneront naissance
• Le rêve du jaguar a remporté le doublé historique du Grand Prix du Roman de l’Académie Française et le prix Femina 2024. Un bandeau mentionnant les prix sera présent sur le poche
• Finaliste du prix Médicis, du prix Landerneau des lecteurs, du prix Jean Giono, du prix Femina des lycéens, et sur la liste du Renaudot.
• Ce roman s’empare avec mæstria de l’histoire tumultueuse du Venezuela et de l’Amérique latine, marquée par l’héritage de la colonisation et de l’impérialisme, la quête de l’Eldorado puis de l’or noir, l’exploitation esclavagiste et capitaliste, les dérives dictatoriales, les révolutions populaires, leurs promesses fabuleuses et leurs terribles échecs.
à une fille qu’ils baptiseront du nom de leur propre nation : Venezuela. Aussi déterminée et courageuse que ses parents, cette dernière se battra à son tour pour s’accomplir… ailleurs. Liée par son prénom autant que par ses racines à l’Amérique du Sud, elle n’a d’yeux que pour Paris. Mais on ne quitte jamais vraiment les siens, et l’on retourne toujours d’une manière ou d’une autre à sa terre natale. C’est dans le carnet de Cristóbal, dernier maillon de la lignée, que les mille histoires de cette famille pourront, enfin, s’ancrer.
Dans cette saga vibrante aux personnages inoubliables, Miguel Bonnefoy campe dans un style flamboyant le tableau d’une extraordinaire famille dont l’histoire s’entrelace à celle du Venezuela.
• L’incroyable et l’ordinaire se côtoient, légende et réalité, humour et drame, ironie et fatalité, petite et grande Histoire sont tressées dans une narration jubilatoire qui évoque le réalisme magique de García Márquez ou Isabel Allende.
• Ce roman entraînant, porté par une écriture au phrasé somptueux, aux descriptions grandioses et aux répliques mémorables, est aussi un hommage à la culture latino-américaine dans toute sa vitalité, évoquant ses mythes, son folklore et ses syncrétismes qui empruntent aux cultures latines, indigènes et africaines.
• Une ode au pouvoir de la fiction littéraire comme instrument d’exploration du monde et une méditation sur la naissance de la vocation d’écrivain.
Un accueil médiatique incroyable :
• « Un livre absolument lumineux, comme son auteur. Il va vous emmener très très loin, et vous faire du bien. » Augustin Trapenard, France 5, La grande librairie
• « Le rêve du jaguar est une saga familiale flamboyante, foisonnante, tropicale, sensuelle. Une histoire extraordinaire. » Léa Salamé, France Inter
• Chroniqué dans Le Monde des Livres, Le Figaro littéraire, ELLE, Femmes actuelles, Livres Hebdo, Lire Magazine, Libération, France Culture, RTL, RFI, France Info…
Miguel Bonnefoy, auteur franco-vénézuélien, a écrit de plusieurs romans très remarqués et récompensés, tous parus aux éditions Rivages : Le voyage d’Octavio (2015), Sucre noir (2017), Héritage (2020, Prix des Libraires 2021) et L’Inventeur (2022, Prix Patrimoines 2022) et Le rêve du jaguar (Prix Femina et Grand Prix du Roman de l’Académie française). Il est traduit en plus de vingt langues, adapté en livres audio ainsi qu’en bande dessinée.
Chiffres GfK :
• Le rêve du Jaguar : 200 000 exemplaires
• Héritage : 105 000 exemplaires
• L’Inventeur : 35 000 exemplaires
• Sucre noir : 40 000 exemplaires
• Le voyage d’Octavio : 40 000 exemplaires
Littérature française
Une prodigieuse saga familiale, pleine de magie et de passion, qui confirme le talent de Miguel Bonnefoy pour mêler les trajectoires intimes à la grande histoire.
Des coteaux du Jura jusqu’aux geôles de Pinochet, des tranchées de la Somme jusqu’au ciel britannique déchiré par les Messerschmitt, la famille Lonsonier a traversé le xxe siècle avec fougue, et y a laissé quelques plumes… Mais de Lazare le poilu chilien et de sa dulcinée Thérèse amoureuse des êtres ailés, de Margot l’aviatrice intrépide et d’Ilario Da son fils révolté, on retient surtout l’incœrcible force de vie.
Ces drôles d’oiseaux migrateurs, pris tour
à tour dans l’œil du cyclone, ne cessent de voler vers leur destin, d’un côté à l’autre de l’Atlantique, avec pour tout viatique la légende mystérieuse d’un oncle disparu… Dans cette fresque ébouriffante, Miguel Bonnefoy brosse le portrait d’une lignée de touchants déracinés, dont les aventures ensorcelantes et les terribles dilemmes révèlent la profonde humanité.
• Un roman au souffle épique qui emportera le lecteur dans un tourbillon de péripéties inoubliables.
• Une galerie de personnages pittoresques, dignes de Gabriel García Márquez, et une constellation de femmes fortes, qui oscillent entre l’héroïsme du mythe et la poésie du conte.
• On retrouve la langue bigarrée et chatoyante, l’inventivité stylistique, les incursions dans le réalisme magique qui ont distingué Miguel Bonnefoy dans le paysage littéraire contemporain.
• L’écriture de Miguel Bonnefoy prend une ampleur nouvelle dans ce roman plus dense, plus inquiétant que les précédents, et dont une partie se déroule pour la première fois en Europe.
• Une construction savante et lumineuse : lorsque la mort frappe, la narration est relancée par le printemps, une naissance. La vie, malgré les aléas, s’épanouit sans cesse.
• En revisitant l’histoire du Vieux Continent du point de vue sud-américain, l’auteur interroge subtilement les notions d’héritage et d’identité en illustrant la richesse poétique des métissages et en dénonçant le mirage de l’origine.
• Un roman intime, en partie autobiographique : en réécrivant sa propre histoire familiale, l’auteur met au jour les liens très forts qui se sont noués entre le Chili et la France au cours du xxe siècle.
Miguel Bonnefoy, auteur franco-vénézuélien, a écrit de plusieurs romans très remarqués et récompensés, tous parus aux éditions Rivages : Le voyage d’Octavio (2015), Sucre noir (2017), Héritage (2020, Prix des Libraires 2021) et L’Inventeur (2022, Prix Patrimoines 2022) et Le rêve du jaguar (Prix Femina et Grand Prix du Roman de l’Académie française). Il est traduit en plus de vingt langues, adapté en livres audio ainsi qu’en bande dessinée.
• Lauréat du Prix des libraires 2021, mention spéciale du prix des Cinq continents de la francophonie, finaliste des prix de l’Académie française, Goncourt et Femina.
• Unanimement salué par la critique : Le Monde, Elle, Le Figaro, On est en direct, Arte...
Chiffres GfK :
• Le rêve du Jaguar : 200 000 exemplaires
• Héritage : 105 000 exemplaires
• Sucre noir : 40 000 exemplaires
• Le voyage d’Octavio : 40 000 exemplaires
Littérature française
Rev sur stock
Une grande fable baroque sur le Venezuela, onirique et picaresque, autour de la figure d’un paysan analphabète qui se réapproprie sa propre Histoire.
Le voyage d’Octavio est celui d’un analphabète vénézuélien qui, à travers d’épiques tribulations, va se réapproprier son passé et celui de son pays. Il tombera amoureux de Venezuela, une comédienne de Maracaibo, qui lui apprend l’écriture. Mais la bande de brigands « chevaleresques » pour laquelle il travaille organisera un cambriolage précisément au domicile de sa bien-aimée. Avant que ne débute un grand voyage qui porte son nom. Cette rencontre déchirante entre un homme et un pays, racontée ici dans un récit plein d’humour et de poésie, est d’abord une initiation allégorique et amoureuse, dont l’univers luxuriant rend hommage à une certaine tradition littéraire sud-américaine.
20 août 2025
11 × 17 cm
144 pages 7,50 €
ISBN : -:HSMHOD=[XY]VU:
Miguel Bonnefoy, auteur franco-vénézuélien, a écrit de plusieurs romans très remarqués et récompensés, tous parus aux éditions Rivages : Le voyage d’Octavio (2015), Sucre noir (2017), Héritage (2020, Prix des Libraires 2021) et L’Inventeur (2022, Prix Patrimoines 2022) et Le rêve du jaguar (Prix Femina et Grand Prix du Roman de l’Académie française). Il est traduit en plus de vingt langues, adapté en livres audio ainsi qu’en bande dessinée.traduit en plus de vingt langues, adapté en livres audio ainsi qu’en bande dessinée.
• Premier roman remarquable, grande fable baroque sur le Venezuela, au style riche et foisonnant.
• Un univers fascinant, à la fois onirique et picaresque, à mi chemin du « réalisme magique » de García Márquez et du « réel merveilleux » d’Alejo Carpentier.
• Un récit initiatique et fortement allégorique construit autour de la figure charismatique d’un personnage, Octavio.
Chiffres GfK :
• Le rêve du Jaguar : 200 000 exemplaires
• Héritage : 105 000 exemplaires
• Sucre noir : 40 000 exemplaires
• Le voyage d’Octavio : 40 000 exemplaires
Littérature française
Dans ce roman aux allures de conte, Miguel Bonnefoy réinvente la légende de l’un des plus célèbres corsaires et raconte, dans une prose inspirée du réalisme magique, le destin des hommes guidés par la quête de l’amour et les caprices de la fortune.
Dans un village des Caraïbes, la légende d’un trésor disparu vient bouleverser l’existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans auparavant, les explorateurs se succèdent. Tous, dont l’ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l’héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve à d’autres horizons.
Au fil des années, tandis que la propriété familiale prospère, et qu’elle distille alors à profusion le meilleur rhum de la région, chacun cherche le trésor qui donnera un sens à sa vie. Mais, sur cette terre sauvage, étouffante, enivrée par les vapeurs du rhum et des goyaviers, la fatalité aux couleurs tropicales se plaît à détourner les ambitions et les désirs qui les consument.
• Un prodigieux page-turner à la narration fluide et intense qui raconte l’histoire d’une femme (« strong character ») et de son pays, à travers plusieurs générations de personnages guidés par la quête de l’amour et de la fortune.
• Une galerie de personnages très romanesques et pourtant très humains qui introduisent une sympathique complicité avec le lecteur.
• Une fable merveilleuse au souffle moderne qui revisite les codes du roman d’aventures et de piraterie.
• Une construction parfaite autour du fil rouge du trésor, celui légendaire et matériel d’Henry Morgan ou celui métaphorique de l’amour, qui relie tous les personnages.
• Une esthétique colorée et onirique, aux couleurs tropicales, qui rappelle le réalisme magique des plus grands écrivains sud-américains (García Márquez, Sepulveda, etc.).
• Roman traduit dans de nombreux pays : Angleterre, Italie, Chine, États-Unis, Espagne, Pays-Bas, République Tchèque, etc.
• Lauréat du Prix des Lecteurs Lycéens de l’Escale du Livre 2018. Finaliste des prix Femina, Landerneau, du Style 2017, des prix Françoise-Sagan, de Trouville-Pavillon Augustine 2018.
• « Dans une langue d’une incroyable énergie, pleine de couleurs et de saveurs, Miguel Bonnefoy ranime l’enfance et la soif d’imaginaire de chacun. […] Ce conteur infatigable se confronte crânement au temps et à ses variations, au vraisemblable et au mythique, sans craindre les défis les plus vertigineux. » Philippe-Jean Catinchi, Le Monde des livres.
Miguel Bonnefoy, auteur franco-vénézuélien, a écrit de plusieurs romans très remarqués et récompensés, tous parus aux éditions Rivages : Le voyage d’Octavio (2015), Sucre noir (2017), Héritage (2020, Prix des Libraires 2021) et L’Inventeur (2022, Prix Patrimoines 2022) et Le rêve du jaguar (Prix Femina et Grand Prix du Roman de l’Académie française). Il est traduit en plus de vingt langues, adapté en livres audio ainsi qu’en bande dessinée.
• « Avec brio, Miguel Bonnefoy varie les tonalités : cocasserie et gravité, tendresse et cruauté, tout en chantant une nature exubérante et bigarrée, le tout baignant dans les effluves de rhum, les rasades de tafia et les relents de mélasse. » Le Figaro littéraire.
Chiffres GfK :
• Le rêve du Jaguar : 200 000 exemplaires
• Héritage : 105 000 exemplaires
• Sucre noir : 40 000 exemplaires
• Le voyage d’Octavio : 40 000 exemplaires
Littérature française
L’épopée tragicomique de deux linguistes, aventuriers modernes de la langue française, guettant l’éclair de génie et se jalousant jusqu’à un duel funeste.
20 août 2025
11 × 17 cm
208 pages 8,50 €
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Étienne Choulier, professeur de grammaire à la Sorbonne, a choisi en 1937 de s’installer avec son confrère et ami Stefán Meinhof dans un village paisible des Alpes-Maritimes. Les deux savants y vivent à la recherche chacun d’une découverte majeure, d’une thèse inédite, qu’ils espèrent publier de concert. Pour Choulier, ce sera la théorie de « demande de précision chrono-linguistique ». Pour Meinhof, le concept peine à se dessiner… Quand leur jeune aide villageoise disparaît en juin 1940, les deux intellectuels, confinés de plein gré dans leur thébaïde, loin de Paris et des bouleversements du monde, n’ont plus qu’à se frotter aux nécessités campagnardes, du potager au poulailler. Mais une fois la théorie de « l’appel d’air linguistico-sexuel » trouvée par Meinhof,
les deux amis se lancent dans les démarches complexes d’une publication scientifique. Jusqu’à l’irrévocable querelle.
Tissant discrètement des parallèles avec notre époque, la délicieuse mécanique du récit rend compte de la course à l’idée géniale, de ses paradoxes, de ses tourments, et de ses surprises.
Le plaisir à suivre les pérégrinations de ces Bouvard et Pécuchet qu’une bien haute idée de leur art a littéralement empêchés de vivre ne se boude pas. Comme celui de partager l’impertinence, la finesse, l’ambition d’un narrateur bien plus rusé qu’il n’y paraît, et qui les montre incapables de se défaire des travers humains, sans jamais les blâmer ni se moquer d’eux.
• Humour, érudition et jolies trouvailles linguistiques font de ce roman une pépite littéraire.
• Une réflexion profonde et pertinente sur l’émulation scientifique, la paternité des découvertes et la rivalité aussi bien professionnelle qu’amicale.
• Fable sociale, roman historique et récit scientifique s’entremêlent, pour la plus grande joie du lecteur.
• Des protagonistes truculents mis en valeur par un narrateur facétieux, tous au service d’un roman original et ludique.
Un très bon accueil critique :
• « Époustouflant mélange des genres », Le Monde des livres
• « C’est un des livres les plus amusants, vifs, érudits et profonds de cette rentrée littéraire. Un premier roman plein de couleurs », Marianne
• Parution simultanée du GF Tout ira bien en rentrée littéraire.
Chiffres GfK :
• Le Mode avion GF : 4 000 exemplaires
• L’Énigme des premières phrases : 4 500 exemplaires
Laurent Nunez a été professeur de lettres, critique littéraire, rédacteur en chef du Magazine littéraire. Il est désormais éditeur. On lui doit des ouvrages passionnants sur le pouvoir de la littérature, comme Les Récidivistes (Rivages poche, 2008), L’Énigme des premières phrases (Grasset, 2017), Il nous faudrait des mots nouveaux (Éditions du Cerf, 2018), ainsi que le roman Tout ira bien (Rivages, 2025).
• Les Récidivistes : 2 000 exemplaires
Traduit de l’anglais (Canada) par Clément Baude
« Caustique et satirique, incisif, audacieux et cruel. Un premier roman très lucide sur notre époque », librairie Quai des Brumes, Strasbourg
Dans leur entresol des quartiers est de Vancouver, Kevin et Amber, la trentaine gentiment désabusée, végètent en veillant sur leurs plants de cannabis tandis que le monde plonge dans l’urgence chronique. Si Kevin, en post‐adolescent contemplatif et critique, se complaît dans une forme d’auto‐confinement préventif, Amber a besoin d’idéal.
Et d’action. Aussi s’inscrit‐elle au casting de MarsNow™, nouvelle émission de téléréalité entre Survivor et Star Trek lancée par une sorte
d’avatar d’Elon Musk/Jeff Bezos, qui entend composer le couple idéal à envoyer sur Mars pour rendre la planète rouge habitable. Sélectionnée aux côtés de nerds et d’influen‐ceurs du monde entier, Amber passe chaque étape avec succès, en se prêtant aux méthodes de mise en scène des producteurs. Et Kevin assiste sur écran, du fond de son canapé, à l’improbable quête d’Amber pour un aller sans retour…
• Un réquisitoire malicieux contre la soif de célébrité, une satire de notre rapport modifié au réel dans une société de plus en plus fake.
• Entre quête de gloire et crise environnementale, le manifeste ultramoderne d’une nouvelle génération contrainte d’adapter ses ambitions sociales et amoureuses à l’ère des réseaux sociaux et de l’éco-anxiété.
• Une ironie imprégnée de tendresse pour évoquer le désir le plus profond de l’humanité, et son plus grand cliché : l’amour.
• « Un grand roman contemporain. Le style se rapproche de Sally Rooney pour le côté générationnel, d’Octavia Butler et Eleanor Catton pour les réflexions écolo‐politiques », Atout Livre, Paris
• « Un livre FORMIDABLE sur fond d’ultra‐moderne solitude et d’éco‐anxiété », Le Divan, Paris
• « Rafraîchissant, drôle et brillant ! GÉNIAL », Au détour des mots, Tournon‐sur‐Rhône
• « Une satire jouissive qui passe à la moulinette les angoisses et les contradictions de notre époque », Bleu d’encre, Bruxelles
20 août 2025
11 × 17 cm
496 pages 11,00 €
ISBN :
Deborah Willis (41 ans) est canadienne et vit à Calgary, Alberta. Girlfriend on Mars est son premier roman, après deux recueils de nouvelles (Vanishing and Other Stories et The Dark and Other Love Stories) qui ont reçu de nombreuses distinctions et récompenses, dont le Georges Bugnet Award pour la meilleur œuvre de fiction. Elle est aussi scénariste. Girlfriend on Mars a été sélectionné pour le prestigieux Giller Prize et traduit dans plusieurs langues.
• « Un premier roman drôle et grinçant, où les pages s’enchaînent comme les épisodes d’une série », Cosmopolitan
• « Sous la satire, Deborah Willis propose un roman qui affronte les problèmes de notre époque. Elle le fait avec humour et tendresse, produisant une fiction que le lecteur a du mal à lâcher », L’Humanité
• « Un premier roman entre satire et science‐fiction pour mieux explorer nos réactions face à l’urgence climatique. Le manifeste d’une génération angoissée », Les Inrocks
• « Sous ses oripeaux de bonbon acidulé, Girlfriend on Mars cache une tragédie contemporaine, énergique et désespérée », Elle
Littérature étrangère
Traduit de l’espagnol (Argentine) par Odile Begué
20 août 2025
11 × 17 cm pages
ISBN :
L’histoire vraie d’un crime d’État - « Un écrit fondateur du roman de non-fiction »,
Leila Guerriero
Le 9 juin 1956, en Argentine, les généraux
Tanco et Valle se soulèvent contre le gouvernement qui a destitué le président Perón en 1955. Cette rébellion est brutalement et illégalement réprimée : un groupe d’hommes est arrêté de manière aléatoire, composé de civils et de militaires, de conspirateurs et d’innocents. Plusieurs sont exécutés dans la décharge publique de José León Suárez, près de Buenos Aires.
Rodolfo Walsh a enquêté minutieusement sur cet assassinat collectif partiellement raté –puisque certains ont survécu. Pour raconter la réalité de cet épisode, il a eu recours à tous les procédés littéraires : intrigue, descriptions détaillées, structure chorale, le tout dans un style élégant, dépouillé et incisif, qui fait de ce texte un monument du « nouveau journalisme ». Opération massacre se lit comme une tragédie, et c’est ce qui le rend si saisissant.
• Modèle de journalisme d’investigation, neuf ans avant Truman Capote ou Norman Mailer et la littérature désignée par l’étiquette « New Journalism » , Opération massacre inaugure un genre singulier, qui applique les procédés romanesques au récit de faits réels.
• Une mise au jour magistrale des mécanismes d’un mensonge d’État.
• Une construction narrative implacable, en trois temps : les hommes, les faits, les preuves.
• Un livre culte, publié en 2010 aux éditions Bourgois, jamais paru en poche. En annexe, la « Lettre ouverte à la junte militaire » écrite en 1977.
• La redécouverte d’un romancier argentin majeur.
• Un ouvrage indispensable, à l’heure où le président argentin Javier Milei remet en question les crimes contre l’humanité commis par la junte militaire argentine.
• Parution simultanée avec L’Appel de Leila Guerriero : Rodolfo Walsh est mentionné dans son texte, ainsi que sa fille, Victoria, figure importante du groupe armé Montoneros.
Né le 9 janvier 1927 en Argentine, Rodolfo Walsh commence des études de philosophie puis devient correcteur pour la presse, faisant ainsi ses premiers pas dans le journalisme auquel il va consacrer sa carrière. En 1960, il crée avec l’écrivain colombien Gabriel García Márquez l’agence Prensa latina. Après avoir rejoint le groupe radical des Montoneros, il écrit le 24 mars 1977 une « Lettre ouverte à la junte militaire », suite à quoi il est enlevé et probablement tué par les forces de répression de la dictature militaire. Son corps n’a jamais été retrouvé, son nom figure toujours sur la liste des disparus sous la junte.
• L’Appel est sélectionné pour le prix Rodolfo Walsh, en Espagne (remis en juillet).
• « Toute l’œuvre de Walsh démontre son attachement à la réalité, son talent analytique presque invraisemblable, sa bravoure personnelle et sa férocité politique », Gabriel García Márquez
• « Son habileté et sa dignité dans le reportage littéraire perdure au-delà de sa mort aux mains d’une dictature militaire », Eduardo Galeano
Préface de Stéphane Zékian
Un voyage, épique et coloré, par l’auteur des Trois mousquetaires, dans le Midi de la France.
En 1834, Dumas se lance dans un projet démesuré. Pour oublier peines de cœur et désillusions politiques, il imagine un long voyage autour de la Méditerranée. Autrement plus charnel qu’un banal guide touristique, Le Midi de la France constitue le premier temps de ce périple qui devait conduire l’écrivain au cœur de l’Italie et jusqu’aux rivages de l’Orient.
Accompagné de son chien Mylord, Dumas descend la vallée du Rhône en quête de sensations nouvelles. Au fil des étapes et d’imprévus parfois cocasses, le dépaysement rythme un voyage qui est aussi temporel. Car la traversée d’Orange, Avignon, Arles ou Marseille fournit le prétexte à de brèves scènes où l’on reconnaît déjà le maître à venir du roman historique.
• Inédit poche (aucune autre édition disponible sur le marché).
• Un récit au plus près des sensations, en prise directe avec le vécu : la sud de la France comme si vous y étiez !
• Redécouvrez Orange, Arles, Avignon, Nîmes ou encore Marseille au début du xixe siècle.
27 août 2025
11 × 17 cm
200 pages 8,50 €
ISBN :
Auteur prolifique, alliant à sa capacité de travail hors normes un appétit d’ogre, Alexandre Dumas (18021870) était aussi un infatigable voyageur, de l’Algérie à la Russie, en passant par l’Italie, le Caucase ou encore l’Allemagne.
ÉGALEMENT
Nouvelle édition
Préface et traduction de l’anglais de Maxime Rovere
1re éd. poche : mai 2013
Reste-t-il encore une place pour les poètes dans notre monde ?
Que nous reste-t-il de notre émerveillement devant le monde ? Dans sa Lettre à un jeune poète, méditant la question à l’adresse du jeune
John Lehmann, Virginia Woolf évoque plus qu’une simple forme littéraire. La question qui la hante est plus profonde : que nous faudra-t-il inventer, pour dire nos enthousiasmes, notre amour ou notre élan vers la beauté ?
Traversant tous les genres littéraires, l’immense romancière manipule la question en tous sens et découvre au passage de nouvelles dimensions esthétiques : l’évaluation collective, l’émerveillement devant le kitsch... Une nouvelle preuve que l’humour propre à Virginia Woolf est assez inspirant pour donner aux débutants confiance en l’avenir.
• Un éloge de l’écriture comme forme de résistance.
• Un petit bréviaire sur l’art de devenir poète.
• Préface et traduction de Maxime Rovere, auteur de Que faire des cons ? (Flammarion, 2019, 80 000 ex.) et de Parler avec sa mère (Flammarion, 2025, 11 000 ex.)
• 2 000 exemplaires vendus, épuisé depuis plusieurs années.
• Woolf est une autrice importante du catalogue : Suis-je snob ? (13 500 ex.),
De la maladie (10 000 ex.),
Elles (8 000 ex.),
Une pièce à soi (6 200 ex.),
Londres (3 700 ex.),
Romancière et écrivaine de génie, membre du groupe de Bloomsbury, Virginia Woolf (1882-1941) sera aussi une critique littéraire au regard pénétrant, ne cessant d’interroger les ressorts de l’activité littéraire.
Trois guinées (3 000 ex.) ,
L’écrivain et la vie (6 800 ex.).
27 août 2025
11 × 17 cm
144 pages 7,60 €
ISBN :
ÉGALEMENT
Roman traduit du russe par André Markowicz
“C’était une nuit de conte, ami lecteur, une de ces nuits qui ne peuvent guère survenir que dans notre jeunesse.”
Un jeune homme solitaire et romanesque rencontre, une nuit, dans Pétersbourg désert, une jeune fille éplorée. Désespérée par un chagrin d’amour, Nastenka se laisse aller au fantasme du jeune homme, épris dès le premier instant, le berce – et se berce – dans l’illusion d’une flamme naissante…
La traduction d’André Markowicz tire de ce roman un parti stylistique étonnant. Discordante, ironique, la voix que l’on entend ici est bien celle du grand écrivain russe, qui n’a cessé sa vie durant de se battre, au nom de la vérité, contre l’élégance trompeuse, celle des mots et celle des sentiments.
AOÛT 2025
BABEL N° 43
11 × 17,6 CM
112 PAGES
7,10 € ENV.
978-2-330-20868-4
Une vision à l’emporte-pièce, ultraviolente et concentrée, projetée par des personnages qui claquent tels les étendards en lambeaux de l’humaine détresse.
François Angelier, Le Monde des Livres
Dans ce roman superbe, Dostoïevski se moque de cette littérature sentimentale qui berce l’homme dans l’illusion de la bonté naturelle de l’être humain.
Booknode
NOUVELLE ÉDITION
AVEC NOUVELLE COUVERTURE
POINTS FORTS
► Toute la riche complexité de l’écriture de Dostoïevski est traduite avec brio par André Markowicz, qui rend compte de la voix romanesque et exaltée du narrateur, et de la critique sous-jacente des illusions trompeuses du conte amoureux.
► Dostoïevski, c’est plus d’1 million de livres vendus chez Actes Sud.
► Les Nuits blanches : 85 000 ex. vendus depuis sa parution en Babel (1992).
L’AUTEUR
Né à Moscou le 30 octobre 1821, Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski est entré en littérature en janvier 1846 avec Les Pauvres Gens. Il est mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1881. Toute son œuvre romanesque est disponible en collection Babel dans la traduction d’André Markowicz.
André Markowicz est né le 29 septembre 1960 à Prague. On lui doit notamment la traduction incontournable de toute l’œuvre de Dostoïevski, d’Eugène Onéguine de Pouchkine et, en collaboration avec Françoise Morvan, du théâtre de Tchekhov.
AOÛT 2025
BABEL N° 57
11 × 17,6 CM
144 PAGES
7,10 € ENV. 978-2-330-20869-1
Récit, suivi de notes préparatoires et variantes, traduit du russe par André Markowicz
Une chronique ordinaire de la tyrannie conjugale.
“Figurez-vous un mari dont la femme, une suicidée qui s’est jetée par la fenêtre il y a quelques heures, gît devant lui sur une table. Il est bouleversé et n’a pas encore eu le temps de rassembler ses pensées. Il marche de pièce en pièce et tente de donner un sens à ce qui vient de se produire.”
Dostoïevski lui-même définit ainsi ce conte dont la violence imprécatoire est emblématique de son œuvre. Les interrogations et les tergiversations du mari, ancien officier congédié de l’armée, usurier hypocondriaque, trouvent ici – grâce à l’incontournable traduction d’André Markowicz – une force peu commune.
Féministe avant l’heure, athée et anarchiste, ce texte ne cesse d’interroger nos idées du couple.
Olivier Pradel, France Culture
Un héros à l’âme torturée cherchant désespérément à échapper à sa condition humaine et au doute existentiel qui l’assaille.
Le Ciné-club de Caen
NOUVELLE ÉDITION
AVEC NOUVELLE COUVERTURE
POINTS FORTS
► Le récit de La Douce est suivi de versions préparatoires et de variantes – véritables invites à pénétrer dans la “fabrique de littérature” dostoïevskienne.
► Toute la riche complexité de l’écriture de Dostoïevski est traduite avec brio par André Markowicz : la petitesse et la grossièreté du narrateur, l’éparpillement de ses pensées à mesure qu’il se raconte à un auditoire imaginaire, la vivacité toujours plus entraînante de la langue…
► Dostoïevski, c’est plus d’1 million de livres vendus chez Actes Sud.
► La Douce : 30 000 ex. vendus depuis la parution de la première édition en Babel (1992).
L’AUTEUR
Né à Moscou le 30 octobre 1821, Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski est entré en littérature en janvier 1846 avec Les Pauvres Gens. Il est mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1881. Toute son œuvre romanesque est disponible en collection Babel dans la traduction d’André Markowicz.
André Markowicz est né le 29 septembre 1960 à Prague. On lui doit notamment la traduction incontournable de toute l’œuvre de Dostoïevski, d’Eugène Onéguine de Pouchkine et, en collaboration avec Françoise Morvan, du théâtre de Tchekhov.
Visuel provisoire
AOÛT 2025
BABEL N° 430
11 × 17,6 CM
96 PAGES
6,10 € ENV.
978-2-330-20873-8
Traduit du russe par André Markowicz
Un des textes les plus poignants de Dostoïevski.
Le petit fonctionnaire Vassia Choumkov, qui jouit de la bonne disposition de son chef de bureau, tombe amoureux, est sur le point de se marier et devient fou “par reconnaissance”.
Cet homme un peu bossu, qui craint toujours d’être une charge pour les autres, ressent d’un coup, jusqu’à en être progressivement écrasé, le poids du monde, dans une ville oppressante qui pourrait n’être que le rêve du Dieu sarcastique de l’Ancien Testament.
Dostoïevski offre une fine analyse psychologique du lien qu’entretiennent le bonheur et la culpabilité.
Blog Parlons fiction
De l’humour, de la vivacité, une profonde connaissance de l’âme humaine […]. Il n’y a que Dostoïevski pour inventer une histoire pareille... et pour faire une si forte impression sur le lecteur en si peu de pages.
Critiques libres
NOUVELLE ÉDITION
AVEC NOUVELLE COUVERTURE
POINTS FORTS
► Toute la riche complexité de l’écriture de Dostoïevski est traduite avec brio par André Markowicz : des dialogues vivants, et un rythme qui s’emballe dans la folie montante d’un homme qui n’assume pas son bonheur.
► Dostoïevski, c’est plus d’1 million de livres vendus chez Actes Sud.
► Un cœur faible : 20 000 ex. vendus depuis sa parution en Babel (2000).
L’AUTEUR
Né à Moscou le 30 octobre 1821, Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski est entré en littérature en janvier 1846 avec Les Pauvres Gens. Il est mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1881. Toute son œuvre romanesque est disponible en collection Babel dans la traduction d’André Markowicz.
André Markowicz est né le 29 septembre 1960 à Prague. On lui doit notamment la traduction incontournable de toute l’œuvre de Dostoïevski, d’Eugène Onéguine de Pouchkine et, en collaboration avec Françoise Morvan, du théâtre de Tchekhov.
Traduit du russe par André Markowicz
Le récit tout en innocence d’un premier amour, entremêlé de l’analyse fine et acerbe d’une société d’adultes oisifs.
Le 23 avril 1849, Dostoïevski est arrêté pour complot politique. Dès qu’on lui permet d’avoir une bougie, du papier et de l’encre, il compose Le Petit Héros, qui explore le thème, fondateur pour lui, de l’enfance “pensive”. Son personnage, un jeune garçon de onze ans, y découvre les joies, les espoirs fous et les souffrances de l’amour, en s’éprenant d’une belle dame mariée.
Jamais auparavant, sans doute, Dostoïevski n’avait parlé de l’enfance avec une telle profondeur. Jamais plus il n’évoquera aussi sensuellement la nature, l’odeur de l’herbe, les fleurs, les chevaux. Du fond de sa cellule, se sachant en danger d’être condamné à une lourde peine, Dostoïevski fait œuvre de vivant.
AVEC NOUVELLE COUVERTURE
POINTS FORTS
► Toute la riche complexité de l’écriture de Dostoïevski est traduite avec brio par André Markowicz : un narrateur adulte qui se projette dans la peau de son moi enfant, des descriptions de personnages grinçantes et révélatrices d’une époque et d’une classe, la pensée et les sens s’entremêlant pour raviver les souvenirs de la fin d’une enfance.
► Dostoïevski, c’est plus d’1 million de livres vendus chez Actes Sud.
► Le Petit Héros : 12 000 ex. vendus depuis sa publication en Babel (2000).
L’AUTEUR
AOÛT 2025
BABEL N° 429
11 × 17,6 CM
72 PAGES
6,10 € ENV.
978-2-330-20872-1
Dostoïevski analyse avec une grande justesse les sentiments et la découverte du monde des adultes par un enfant, le faisant sortir ainsi de sa petite enfance et lui faisant perdre une partie de cette naïveté si fragile et éphémère qui la caractérise.
Critiques libres
Né à Moscou le 30 octobre 1821, Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski est entré en littérature en janvier 1846 avec Les Pauvres Gens. Il est mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1881. Toute son œuvre romanesque est disponible en collection Babel dans la traduction d’André Markowicz.
André Markowicz est né le 29 septembre 1960 à Prague. On lui doit notamment la traduction incontournable de toute l’œuvre de Dostoïevski, d’Eugène Onéguine de Pouchkine et, en collaboration avec Françoise Morvan, du théâtre de Tchekhov.
Autrefois, Zem Sparak fut, dans sa Grèce natale, un étudiant engagé, un militant de la liberté. Mais le pays, en faillite, a fini par être vendu au plus offrant, malgré l’insurrection. Et dans le sang de la répression massive qui s’est abattue sur le peuple révolté, Zem Sparak, fidèle à la promesse de toujours faire passer la vie avant la politique, a trahi. Au prix de sa honte et d’un adieu à sa nation, il s’est engagé comme supplétif à la sécurité dans la mégalopole du futur. Désormais il y est “chien” – c’est-à- dire flic – et il opère dans la zone 3, la plus misérable, la plus polluée de cette cité régie par GoldTex, fleuron d’un post- libéralisme hyperconnecté et coercitif. Mais au détour d’une enquête le passé va venir à sa rencontre.
L’AUTEUR
Né en 1972, Laurent Gaudé a fait des études de Lettres Modernes et d’ÉtudesThéâtrales à Paris. En 1997, il publie sa première pièce, Onysos le furieux, à Théâtre Ouvert. Ce texte sera monté en 2000 auThéâtre National de Strasbourg dans une mise en scène deYannis Kokkos. Suivrontalorsdesannéesconsacréesàl’écriturethéâtraleetàlacréationdesespiècessurles plusgrandesscènes,enFrance(Pluie de cendres jouéeauStudiodelaComédie-Française,Nous, l’Europe, banquet des peuples et La dernière nuit au monde au Festival d’Avignon, Terrasses auThéâtre de la Colline) et à l’étranger (Combat de Possédés, en Allemagne, Danse, Morob à Dublin, Le Tigre bleu de l’Euphrate à Montréal).
À travers le bruissement d’une conversation amoureuse qui les résume toutes, Alice Ferney livre un homme et une femme à la magie des mots, à leur adultère séduction et au dangereux bonheur du secret qu’ils s’inventent.
DE LA PARUTION DU ROMAN
COMME EN AMOUR
L’AUTRICE
Alice Ferney est née en 1961 à Paris où elle réside aujourd’hui. Diplômée de l’ESSEC et docteure en sciences économiques, elle a enseigné cette matière pendant vingt-cinq ans à l’Université. Elle collabore au Figaro littéraire depuis 2005. Alice Ferney a publié treize romans, tous aux éditions Actes Sud, dont Grâce et dénuement, L’Élégance des veuves (adapté au cinéma sous le titre Éternité par Tran Anh Hung), La Conversation amoureuse, grand succès en librairie et traduit dans une dizaine de langues, ou Les Bourgeois, prix Historia du roman historique. Deux innocents, son dernier roman, inspiré d’une histoire vraie, a reçu le prix Europe 1 – GMF en 2023.
ROMAN
BABEL N° 1662
11 × 17,6 CM
480 PAGES
MISE EN VENTE
5 FÉVRIER 2020
978-2-330-12430-4
-:HSMDNA=VWYXUY:
Roman
Ils sont Bourgeois de père en fils parce que c’est (aussi) leur patronyme. De la Première Guerre mondiale à nos jours, Alice Ferney explore les destinées des enfants de cette famille conservatrice, leurs aspirations et leurs engagements. Ils partagent des valeurs, le sens du devoir, ont fait carrière dans l’armée, se sont voués aux affaires, à la médecine, au barreau… – acteurs de l’histoire nationale et de la légende de leur lignée. Par leur entremise, Alice Ferney revisite les grandes ou déshonorantes heures de notre passé : tout un siècle français passé au tamis du roman familial.
“Brassant la chronologie, écrivant dans une langue superbement classique, Alice Ferney dégage les lignes de force de ces destins figés dans une rectitude morale qui les mène à la fois aux réussites officielles et aux pires erreurs. Elle souligne avec élégance le passage d’une époque à l’autre et le long travail du temps qui fissurera si peu pourtant ces carapaces bâties à grands coups de certitude.
Refusant l’empathie comme la condamnation, elle scrute en entomologiste et raconte ceux que Bourdieu appelait les “héritiers” dans un roman d’une rare intelligence. Avec un grand I.”
Hubert Prolongeau, Télérama
u Les Bourgeois : 70 000 ex. en édition courante
u La Conversation amoureuse : 225 000 ex. (AS + Babel)
u Grâce et dénuement : 142 000 ex. (AS + Babel)
u Cherchez la femme : 90 000 wex. (AS + Babel)
Toute l’œuvre d’Alice Ferney est disponible chez Actes Sud, notamment L’Élégance des veuves (1995, adapté en 2016 pour le cinéma par Tran Anh Hung sous le titre Éternité), Grâce et dénuement (1997, prix Culture et Bibliothèques pour tous), La Conversation amoureuse (2000) et Cherchez la femme (2013).
EXTRAITS DE PRESSE
“Avec un grand talent de conteuse doublé d’une plume précise et élégante, Alice Ferney observe, décrypte mais ne juge jamais, transformant la chronique familiale en une redoutable étude de mœurs.”
Estelle Lenartowicz, Lire
“Un roman ample et magistral sur un monde englouti.”
Claire Julliard, L’Obs
“À la faveur d’une construction virtuose et polyphonique, Alice Ferney plonge ses personnages aveugles dans l’Histoire qui ne l’est qu’après coup. Mais elle mobilise, aujourd’hui, toutes les ressources de sa raison personnelle, par rapport aux vérités éternelles de sa tribu de cœur. C’est cornélien, n’est-ce pas ?”
Patrick Grainville, Le Figaro littéraire
“Alice Ferney redonne ses lettres de noblesse au charme discret de la bourgeoisie. Ce qui passionne dans [sa] démarche est qu’elle raconte leurs engagements, et parfois leurs dévastations, non pas à la lumière de l’histoire qu’on connaît aujourd’hui, mais à l’aune de leur époque, d’un présent souvent illisible et complexe pour ceux qui le vivent. Ainsi, elle ne les disculpe ni ne les juge, elle les donne à comprendre.”
Olivia de Lamberterie, Elle
Ils se nomment Bourgeois et leur patronyme est aussi un mode de vie. Ils sont huit frères et deux sœurs, nés à Paris entre 1920 et 1940. Ils grandissent dans la trace de la Grande Guerre et les prémices de la Seconde. Aux places favorites de la société bourgeoise – l’armée, la marine, la médecine, le barreau, les affaires –, ils sont partie prenante des événements historiques et des évolutions sociales. De la décolonisation à l’après-Mai 68, leurs existences embrassent toute une époque. La marche du monde ne décourage jamais leur déploiement.
De Jules l’aîné à Marie la dernière, l’apparition et la disparition des personnages, leurs aspirations et leurs engagements rythment la formidable
horlogerie de ce roman très différent d’une simple saga familiale. Car c’est ici le siècle qui se trouve reconstruit par brèves séquences discontinues, telle une vaste mosaïque où progressivement se détachent les portraits des dix membres de la fratrie.
Sur cette vertigineuse ronde du temps, Alice Ferney pose un regard de romancière et d’historienne. À hauteur du contemporain elle refait la traversée. Allant sans cesse du singulier au collectif, du destin individuel à l’épopée nationale, elle donne à voir l’Histoire en train de se faire, les erreurs, les silences coupables, les choix erronés qu’explique la confusion du présent.
Étude de caractères, portrait minutieux, autopsie exhaustive d’un mari égocentrique et d’une épouse qui veut franchir les turbulences, le nouveau roman d’Alice Ferney passe au tamis d’une écriture indiscrète et addictive les heurs et malheurs de la biosphère conjugale.
REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DU ROMAN COMME EN AMOUR
L’AUTRICE
Alice Ferney est née en 1961 à Paris où elle réside aujourd’hui. Diplômée de l’ESSEC et docteure en sciences économiques, elle a enseigné cette matière pendant vingt-cinq ans à l’Université. Elle collabore au Figaro littéraire depuis 2005. Alice Ferney a publié treize romans, tous aux éditions Actes Sud, dont Grâce et dénuement, L’Élégance des veuves (adapté au cinéma sous le titre Éternité par Tran Anh Hung), La Conversation amoureuse, grand succès en librairie et traduit dans une dizaine de langues, ou Les Bourgeois, prix Historia du roman historique. Deux innocents, son dernier roman, inspiré d’une histoire vraie, a reçu le prix Europe 1 – GMF en 2023.
20 AOUT 2025
11 CM X 17.6 CM
400 PAGES
10.20 €
978-2-7427-8836-1
Une femme dont le mari s’est absenté regarde en boucle le film de Joseph Mankiewicz Chaînes conjugales ; elle y trouve des résonances avec sa propre situation dans une mise en abyme romanesque sensible et profondément troublante.
DE LA PARUTION DU ROMAN
COMME EN AMOUR
L’AUTRICE
Alice Ferney est née en 1961 à Paris où elle réside aujourd’hui. Diplômée de l’ESSEC et docteure en sciences économiques, elle a enseigné cette matière pendant vingt-cinq ans à l’Université. Elle collabore au Figaro littéraire depuis 2005. Alice Ferney a publié treize romans, tous aux éditions Actes Sud, dont Grâce et dénuement, L’Élégance des veuves (adapté au cinéma sous le titre Éternité par Tran Anh Hung), La Conversation amoureuse, grand succès en librairie et traduit dans une dizaine de langues, ou Les Bourgeois, prix Historia du roman historique. Deux innocents, son dernier roman, inspiré d’une histoire vraie, a reçu le prix Europe 1 – GMF en 2023.
20 AOUT 2025
11 CM X 17.6 CM
240 PAGES
8.30 € 978-2-330-04863-1
En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de quarante mille détenues. Dans les baraquements, chaque femme doit trouver l’énergie de survivre, au plus profond d’elle-même, puiser chaque jour la force d’imaginer demain. Quand elle arrive là, Mila a vingt ans ; elle est enceinte, mais elle ne sait pas si ça compte, ni de quelle façon.
L’AUTRICE
Valentine Goby a publié quatorze romans en vingt ans, dont, chez Actes Sud, Kinderzimmer en 2013, un livre avec lequel elle a obtenu treize prix littéraires dont celui des Libraires, Baumes en 2014, Un paquebot dans les arbres en 2016 puis Murène en 2019. Passionnée par l’histoire et par la transmission, la mémoire est son terrain d’exploration littéraire essentiel. L’Île haute est son quatorzième roman.
Roman
Un roman-paysage qui irradie d’humanité.
Un jour d’hiver, le jeune Vadim, petit Parisien de douze ans, gamin des Batignolles inquiet et asthmatique, est conduit par le train vers un air plus pur. Il ignore tout des gens qui vont l’héberger, quelque part dans un repli des hautes montagnes. Transi de fatigue lorsqu’il arrive, il foule la neige épaisse pour la première fois et ouvre les yeux sur une immensité qui l’enivre. Pour lui commence une nouvelle vie : il faudra apprendre, apprivoiser ce décor sidérant et neuf, confier sa vie à d’autres.
L’Île haute est le récit initiatique d’une absolue première fois. Il regorge d’images et de perceptions qui nous traversent comme autant d’émotions, nous élèvent vers ces ailleurs bouleversants, ces montagnes dont la démesure change et libère les hommes – et sauve un enfant.
► Une magnifique déclaration d’amour à la montagne et à ces paysages qui nous dépassent.
► Une ode aux premières émotions de la découverte pour protéger l’enfance.
► L’Île haute : 47 000 ex. en édition courante
► Kinderzimmer : 75 000 ex. (AS + Babel)
► Un paquebot dans les arbres : 45 000 ex. (AS + Babel)
1er MAI 2024
La langue de Valentine Goby est à l’image de ces montagnes : tout y est beau et l’on pourrait citer n’importe quelle page. Tout dans cette prose est poésie.Nicolas Mouton, Librairie Le Presse papier (Argenteuil), Page des libraires
L’Île haute est un chef-d’œuvre dont l’esthétique est sans cesse irriguée par la compassion. Lucien d’Azay, Transfuge
L’AUTRICE
Née en 1974, Valentine Goby est notamment l’autrice chez Actes Sud de Kinderzimmer (2013), qui a rencontré un grand succès public et critique et a reçu plusieurs prix dont celui des Libraires, d’Un paquebot dans les arbres (2016) et de Murène (2019). Elle compose en parallèle une œuvre importante pour la jeunesse.
47 000 ex. vendus de l'édition courante
• Organisation d’un grand jeu concours accompagné sur les réseaux sociaux d’une communication globale et d'une autre propre à chaque titre tout au long de l’été, d’une newsletter dédiée, de sponsoring, de partenariats médias et influenceurs…
COMMUNICATION NUMÉRIQUE
• Posts sur les réseaux sociaux - mise en avant dans la newsletter Babel grand public - partenariats avec Babelio et des influenceurs.
COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
Presse féminine : Elle – Version Femina – Femme actuelle / Femme
actuelle Jeux – Avantages – Cosmopolitan – Biba – Madame Figaro –Point de vue
Mensuels Culture : Lire Magazine Littéraire
Quotidiens : Le Figaro - La Croix - Libération
Presse belge : Le Soir – Arts Libres (La Libre Belgique)
PQR (sélection des libraires pour l’été) : Ouest France - Le progrès –
La Dépêche – Midi Libre – Courrier de l’ouest – Maine Libre…
Presse suisse : Femina, 24Heures/La tribune de Genève, Le Temps
• Campagnes d’affichage en national dans les grandes gares de Paris et de province
• Campagnes d’affichage dans le métro parisien.
Gares : Réseau national, 1040 emplacements –du 26 juin au 02 juillet.
Une affiche pour chaque titre. La même affiche exposée sur deux emplacements côte à côte.
Nombre de gares : 12 Paris et banlieue – 48 province / Occasions de voir : 78 684 000 / Audiences : 4 020 000
Métro Paris : Couloirs – 3 emplacements consécutifs
Une affiche pour chaque titre. Les trois affiches exposées consécutivement.
Nombre de stations : 46
• Insertion publicitaire dans
Pleine page dans le daté juin.
Diffusion : 38 000 ex.
Roman
Grand Prix SGDL de la Fiction 2017 Prix des Lecteurs de l’Hebdo 2016
À la fin des années 1950, Mathilde, adolescente, voit partir son père puis sa mère pour le sanatorium d’Aincourt. Commerçants, ils tenaient le café de La Roche-Guyon. Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, ce couple aimant laisse alors ses deux plus jeunes enfants dans la misère.
Car à l’aube des années 1960, la Sécurité sociale ne protège que les salariés et la pénicilline ne fait pas de miracle pour ceux qui, par insouciance, méconnaissance ou dénuement ne sont pas soignés à temps. Petite mère courage, Mathilde va se battre pour sortir ceux qu’elle aime du sanatorium, ce grand paquebot blanc niché dans les arbres, où se reposent et s’aiment ceux que l’enfance ne peut tolérer autrement qu’invincibles.
“Un paquebot dans les arbres raconte comment une gamine frondeuse, face à l’adversité et à la maladie, va tenter d’enchanter à tout prix l’existence de ses proches. Un joyau de cette rentrée littéraire, dont on tourne les pages avec passion; une œuvre parfaitement aboutie, étonnante et solaire.” Sarah Gastel (librairie Terre des Livres, Lyon), Page des libraires
à noter :
• Un paquebot dans les arbres : 30 000 ex. en édition courante au 21/02/2018.
• Kinderzimmer : plus de 60 000 ex. (AS + Babel) au 21/02/2018.
Née en 1974, Valentine Goby est l’auteur chez Actes Sud de Kinderzimmer (2013 ; Babel n° 1300) – qui a rencontré un grand succès public et critique et a reçu plusieurs prix dont celui des Libraires –, Baumes (2014, collection “Essences”) et Un paquebot dans les arbres (2016). Depuis 2002, elle compose parallèlement une œuvre importante pour la jeunesse.
Au milieu des années 1950, Mathilde sort à peine de l’enfance quand la tuberculose envoie son père et, plus tard, sa mère au sanatorium d’Aincourt. Cafetiers de La Roche-Guyon, ils ont été le cœur battant de ce village des boucles de la Seine, à une cinquantaine de kilomètres de Paris.
Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, ce couple aimant est ruiné par les soins tandis que le placement des enfants fait voler la famille en éclats, l’entraînant dans la spirale de la dépossession. En ce début des Trente Glorieuses au nom parfois trompeur, la Sécurité sociale protège presque exclusivement les salariés, et la pénicilline ne fait pas de miracle pour ceux qui par insouciance, méconnaissance ou dénuement tardent à solliciter la médecine.
À l’âge où les reflets changeants du fleuve, la conquête des bois et l’insatiable désir d’être aimée par son père auraient pu être ses seules obsessions, Mathilde lutte sans relâche pour réunir cette famille en détresse, et préserver la dignité de ses parents, retirés dans ce sanatorium – modèle architectural des années 1930 –, ce grand paquebot blanc niché au milieu des arbres.
À travers un roman solaire, porté par le regard d’une adolescente rebelle heurtée de plein fouet par le réel, Valentine Goby poursuit son travail sur le corps dans l’Histoire, le rôle des femmes face à l’adversité, leur soif de liberté.
“Valentine Goby met en lumière les recoins sombres d’une époque devenue mythique, où la souffrance des uns faisait tache sur l’espoir des autres.”
Muriel Steinmetz, l’Humanité
“De cette tragédie en marche, Valentine Goby ne fait pas un mélo. Elle raconte la ruine sociale avec une âpre lucidité.”
Xavier Houssin, le monde
“L’énergie qui traverse ce roman est donc celle d’une frêle jeune fille qui parvient à déplacer des montagnes. Mathilde encaisse et sauve toujours les apparences. Il y a de la rebelle chez elle. Le misérabilisme, ce n’est pas le genre de la maison.
Valentine Goby parvient aussi à croquer un fidèle tableau de cette France des années 1950 qui va inaugurer les Trente Glorieuses en fanfare.”
Françoise Dargent, le Figaro
“Valentine Goby pétrit une petite histoire, celle de petites gens dévastées socialement par la maladie, drame « anachronique et oublié », pour une aventure profondément humaine.”
Frédérique Roussel, libération “Un immense cri d’amour, en réalité, que ce « paquebot » au bastingage duquel on reste solidement accroché.”
Laurence Lucchesi, nice matin
Assortiment de 12 Babel, composé de :
3 exemplaires de :
La Conversation amoureuse
A travers le bruissement d’une conversation amoureuse qui les résume toutes, Alice Ferney livre un homme et une femme à la magie des mots, à leur adultère séduction et au dangereux bonheur du secret qu’ils s’inventent.
3 exemplaires de :
Les Bourgeois
Ils sont Bourgeois de père en fils parce que c’est (aussi) leur patronyme. De la Première Guerre mondiale à nos jours, Alice Ferney explore les destinées des enfants de cette famille conservatrice, leurs aspirations et leurs engagements. Ils partagent des valeurs, le sens du devoir, ont fait carrière dans l’armée, se sont voués aux affaires, à la médecine, au barreau… – acteurs de l’histoire nationale et de la légende de leur lignée. Par leur entremise, Alice Ferney revisite les grandes ou déshonorantes heures de notre passé : tout un siècle français passé au tamis du roman familial.
À
Office du 20 aOût 2025 – 130, 20 €
3 exemplaires de :
Étude de caractères, portrait minutieux, autopsie exhaustive d’un mari égocentrique et d’une épouse qui veut franchir les turbulences, le nouveau roman d’Alice Ferney passe au tamis d’une écriture indiscrète et addictive les heurs et malheurs de la biosphère conjugale.
3 exemplaires de :
Paradis ConjugaL
Une femme dont le mari s’est absenté regarde en boucle le film de Joseph Mankiewicz Chaînes conjugales ; elle y trouve des résonances avec sa propre situation dans une mise en abyme romanesque sensible et profondément troublante.
Alice Ferney est née en 1961 à Paris où elle réside aujourd’hui. Diplômée de l’ESSEC et docteure en sciences économiques, elle a enseigné cette matière pendant vingt-cinq ans à l’Université. Elle collabore au Figaro littéraire depuis 2005. Alice Ferney a publié treize romans, tous aux éditions Actes Sud, dont Grâce et dénuement, L’Élégance des veuves (adapté au cinéma sous le titre Éternité par Tran Anh Hung), La Conversation amoureuse, grand succès en librairie et traduit dans une dizaine de langues, ou Les Bourgeois, prix Historia du roman historique. Deux innocents, son dernier roman, inspiré d’une histoire vraie, a reçu le prix Europe 1 – GMF en 2023.
3 exemplaires de :
Kinderzimmer
En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de quarante mille détenues. Dans les baraquements, chaque femme doit trouver l’énergie de survivre, au plus profond d’elle-même, puiser chaque jour la force d’imaginer demain. Quand elle arrive là, Mila a vingt ans ; elle est enceinte, mais elle ne sait pas si ça compte, ni de quelle façon.
3 exemplaires de :
L’iLe haute
Un enfant arrive en hiver dans une région de haute montagne. Parisien il découvre la neige pour la première fois. Un décor impensé, impensable se dresse devant lui, cerné de pics et de glaciers qui par instant se dessinent dans l’épaisseur du brouillard. Là-haut, la nature règne en maître au rythme des saisons, ces cycles immuables au cours desquels des hommes et des femmes, des gosses, aux vies modestes mais d’une humanité décuplée par le sens et la nécessité de leurs tâches, vont partager leur monde avec ce citadin, ébahi.
Office du 20 aOût 2025 – 104,10 €
3 exemplaires de :
un paquebot dans Les arbres
À la fin des années 1950, Mathilde, adolescente, voit partir son père puis sa mère pour le sanatorium d’Aincourt. Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, ce couple de cafetiers laisse alors ses deux plus jeunes enfants dans la misère. Car à cette époque la Sécurité sociale ne protège que les salariés, et la pénicilline ne fait pas de miracle pour ceux qui par insouciance, méconnaissance ou dénuement ne sont pas soignés à temps. Courageusement, Mathilde va se battre pour retrouver ceux qu’elle aime et qu’elle voudrait invincibles.
3 exemplaires de :
murène
Hiver 56, François a vingt-deux ans quand un accident le prive de ses bras. Bien au-delà de l’effroi, ce livre puissant raconte le combat de ce garçon, sa force et ses difficultés pour réintégrer non pas sa vie, mais une autre vie. Jusqu’au jour où, par-delà la vitre d’un aquarium, une murène lui réinvente un avenir et va lui ouvrir les portes d’une aventure singulière : les balbutiements du handisport.
Valentine Goby a publié quatorze romans en vingt ans, dont, chez Actes Sud, Kinderzimmer en 2013, un livre avec lequel elle a obtenu treize prix littéraires dont celui des Libraires, Baumes en 2014, Un paquebot dans les arbres en 2016 puis Murène en 2019. Passionnée par l’histoire et par la transmission, la mémoire est son terrain d’exploration littéraire essentiel. L’Île haute est son quatorzième roman.
Sorcières / Poche / 20 août 2025
Juliette Rousseau
136 pages / 115 x 175 mm 10 euros TTC
ISBN 978-2-38669-055-6
« À l’examen il y a les mots : péquenaud, plouc, beauf, cul-terreux. Campagnard. Je remarque : même dans les insultes, je n’existe pas. Mais en les féminisant, je glisse une première pierre à l’édifice du retour. Péquenaude. Un vent chaud dans les troènes, une haleine de stabule. Il faut savoir de quelle rugosité on émerge, pour en sentir le goût en bouche. »
Après le succès de La Vie têtue, Juliette Rousseau continue de creuser les liens entre corps et territoire. En tant que femme et rurale, elle revient sur ce que signifie habiter une histoire et un territoire heurtés, là où violences sexistes, de classe et environnementales se mêlent pour donner matière aux corps et à la terre.
Sous une forme narrative qui emprunte son découpage aux saisons, elle tisse ensemble des textes poétiques et d’autres plus réflexifs sur différentes thématiques : la ruralité, l’héritage de la paysannerie, l’industrialisation, la relation au vivant, les traditions, la transmission, la langue, ou encore les questions de classe.
Interrogeant sa position d’écrivaine poétesse et de péquenaude, Juliette Rousseau continue de forger une langue puissante et bouleversante pour capturer ce qui nous lie au territoire, à ses beautés et ses violences.
L’AUTRICE
Juliette Rousseau est née en 1986 dans un petit village de Haute-Bretagne. Tour à tour autrice, journaliste, traductrice, éditrice et militante, elle explore différentes formes d’écriture et leurs potentiels émancipateurs. Récemment, elle a choisi de revenir habiter le hameau de son enfance. La Vie têtue est le fruit de ce retour aux racines, et son premier roman.
• Passage en poche de ce deuxième roman de Juliette Rousseau, , salué par la presse et les libraires, vendu à près de 9 000 exemplaires en grand format.
• Une écriture puissante et bouleversante, qui interroge la relation entre littérature et ruralité.
• Un texte d’une grande sensibilité, qui réfléchit à la paysannerie, l’industrialisation, la relation au vivant, les traditions, la transmission et les questions de classe.
Sorcières / Poche / 20 août 2025
Juliette Rousseau
« Un livre charnel. [...] Juliette Rousseau se réapproprie ce feu créateur qui lui a été dérobé et la possibilité de contempler son environnement. »
Anne Waeles, Le Monde
« Juliette rousseau laboure la langue, alternant entre prose et poésie, entre style soutenu et parlé. »
Charline Guerton-Delieuvin, Libération
« Un récit poétique et politique original. »
Amélie Poinssot, Mediapart
« C’est justement par la poésie, par la forme libre de la prose poétique que Juliette Rousseau trouve les mots pour parler d’où elle vient. »
Marie Fouquet, Livres hebdo
« L’autrice de Péquenaude utilise sa plume tantôt douce, tantôt incisive pour raconter sa campagne bretonne natale, où elle est retournée vivre, en liant les violencs sociales, patriarcales et écologiques. »
Vanina delmas, Politis
« Incisif, poétique et poignant. »
Librairie L’Arbre à lettres
« Je manque de mots pour dire combien ce texte poétique, précis, puissant m’a touchée (mais, dame oui !). »
Librairie Les mots à la bouche
« Entre réflexion poétique et philosophique, l’autrice poursuit son travail sur la question du territoire, de la mémoire et de la transmission. [...] En mêlant son histoire intime à l’histoire de nos campagnes, Juliette nous offre avec Péquenaude, une occasion de repenser la ruralité à l’aune des enjeux d’aujourd’hui dans une langue bouleversante et pudique. »
Librairie Les Déferlantes
« Partir, s’arracher à sa terre pour revenir. C’est ce retour que questionne Juliette Rousseau. J’ai beaucoup aimé ce texte introspectif. »
Librairie Durance
« La délicatesse et la justesse des mots de Juliette Rousseau se retrouve dans ce roman-récit où elle nous décrit très bien le milieu rural et surtout le fossé qui peut s’installer entre ceux qui l’ont quitté et ceux qui sont restés. »
Librairie Les traversées
« Navigation fragmentée en terre rurale, entre éco-féminisme, sociologie de la ruralité, et relation du terroir. Juliette Rousseau est peut-être une culterreuse mais elle livre un récit aussi magnifique que brûlant. »
Librairie À la lettre
« Juliette Rousseau fait résistance. C’est tout l’objet de son livre Péquenaude, ode mi-poétique, mi socio-historique à l’intime qui dit le territoire. »
Elodie Louchez, Les Champs d’ici
« J’ai lu Péquenaude comme un acte d’écriture et de résistance à la fois, le dévoilement d’un pays intérieur qui ne doit pas rougir de ses origines mais à l’inverse continuer à faire exister. »
Librairie Mot à mot
« Les mots de Juliette Rousseau sont bouleversants. Un texte inclassable, entre poésie, récit intime, et réflexion sur la ruralité. Chaque phrase porte une évocation saisissante. »
Librairie Lilosimages
« Singulier aussi bien dans son exécution que dans sa visée, d’une troublante et vive singularité. »
Johan Faerber, Collateral
« Je crois que je n’avais jamais lu un texte qui parle de ruralité avec autant de tendresse et de délicatesse. [...] Ce livre, c’est de la poésie anticapitaliste joyeuse et douce. Et que ça fait du bien ! »
Librairie La petite gare
Sorcières / Poche / 20 août 2025
Juliette Rousseau
« Un texte absolument magnifique de Juliette Rousseau. »
Librairie L’Hibernie
« Je voulais juste vous dire que Péquenaude est une merveille. »
Librairie Boucan
« Avec une langue aussi belle que tranchante, Juliette Rousseau raconte ses souvenirs et la honte, d’abord, de faire partie de ces Péquenauds.
[...] Elle questionne notre rapport au vivant et à cette lenteur qu’exige la nature pour exister. »
Librairie Refuge
« Juliette Rousseau dit comme personne tout à la fois la honte des racines et la volonté d’appartenir. Tant de pages sont cornées à mon exemplaire. [...] Rugueux, sublime et si précieux texte. »
Librairie de l’Angle rouge
« Un texte éco-féministe d’une grande sensibilité qui réfléchit aux conséquences de l’industrialisation, la relation au vivant, les traditons, la transmission. Vous aviez adoré La Vie têtue ?
Courrez lire Péquenaude ! »
Librairie Un livre et une tasse de thé
« Ce pourrait être un hymne à la ruralité bretonne, c’est un chant universel sur la nature que l’on dompte et qui nous façonne, et la culture qui nous voit grandir, partir et revenir. Une déambulation intime et une réflexion sociologique d’une poésie folle. »
Ici Librairie
« Juliette Rousseau glisse sa plume si subtile dans les recoins des bocages, pour raconter un rapport à la ruralité ni essentialiste ni fantasmé, dans un texte riche comme une lisière à l’éco-système fourmilliant. »
ibrairie La Flibuste
« Formidable texte, encore ! L’écriture de Juliette Rousseau fait un bien fou, elle est d’une lucidité et d’une justesse épatantes. »
Librairie La Carline
« Un livre percutant et qui sait se distinguer parmi la scène de la rentrée littéraire ! »
Librairie Une autre page
« Entre récit poétique et politique, Juliette Rousseau signe le roman intime du retour à la terre et à soi, avec son écriture toujours d’une beauté foudroyante. »
Librairie À la marge
« Un récit poétique, sensible et engagé ! »
Librairie Folies d’encre
« Naturellement beau. »
Librairie Hirigoyen
« Il y a dans ce texte vibrant bien de la matière à penser, des fulgurances magnifiques, et beaucoup d’émotions. »
Librairie Myriagone
« Entre récit de soi, essai et poésie, Péquenaude est un texte bouleversant qui pousse à la réflexion, à la contemplation, à l’écoute de son corps et de la terre, où la langue fait jaillir des relations et significations nouvelles. »
Librairie Violette & Co
« En questionnant la manière de quitter une terre puis d’y revenir, Juliette Rousseau noue aussi littérature et militance, et partage une réflexion politique sur ce qui donne du sens au geste de s’ancrer. »
Librairie Le Silence de la mer
« La poésie se mêle à la réflexion, la tendresse des jours à la force des convictions. »
Librairie Les nouveautés
120 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-38669-054-9
Préface d’Héloïse Brézillon
Appartenant à la nouvelle génération de poésie féministe et queer qui porte une parole poétique très incarnée, ancrée dans l’expérience, dans l’intime, dans les rapports sociaux, de genre, de sexualité, de classe, de race, etc., Hortense Raynal a une réelle pratique de la performance. Elle qui écrit ses poèmes dans sa bouche, qui semble mordre et mastiquer ses mots avant de les recracher, a développé un rapport irrévérencieux à la poésie. Dans ce troisième recueil, elle s’interroge sur ce qu’est la poésie tout en sondant le rapport à la ruralité. Elle laisse ses mots et ses intuitions s’amalgamer en une « matière » de langage, une matière de pensée, une poésie-fumier, qui évolue en poésie-compost, pour finalement nourrir une langue poétique renouvelée et fertile. Comme le dit très précisément la poétesse Héloïse Brézillon qui signe la postface de ce recueil, ce texte nous permet d’observer « la poétesse, dans sa serre, avec ses bottes et ses sauterelles dans les cheveux, telle qu’elle fait le langage, bouture après bouture, les mains dans le terreau ».
Hortense Raynal est poétesse et performeuse. Diplômée de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm et formée aux arts du mouvement, son travail explore la saturation de la langue et la polyphonie poétique de la pensée. En plus de la faire découvrir par le biais d’enregistrements sonores (« Poésie à voix haute », sur Spotify et YouTube) et de plusieurs revues, elle donne des formes scéniques à sa poésie physique et organique. Elle réalise un peu partout en France des performances ou des expériences poétiques immersives protéiformes qui se trouvent quelque part entre ses racines rurales et son envie irrépressible de paillettes, sa sensibilité lyrique et ses manies de petit clown. Elle-même déclare s’efforcer de « mouvementer les mots » dans ses recherches.
Elle a créé la compagnie La Déforme en 2023.
En 2021, elle a publié son premier recueil, Ruralités, aux Carnets du dessert de lune. Sélectionné pour le Prix Leynaud, il a été récompensé par le Prix du premier recueil de Poésie de la Fondation Antoine et Marie-Hélène Labbé. Son deuxième recueil, Nous sommes des marécages, est paru en février 2023 chez Maëlstrom, dans la collection Rootleg.
• Passage en poche de ce 3 e recueil d’Hortense Raynal, performeuse et poétesse remarquée de la nouvelle scène de poésie féministe et queer, le premier dans la collection Sorcières.
• Hortense Raynal participe à de nombreux festivals et intervient sur de nombreuses scènes tout au long de l’année, contribuant à faire vivre ses textes.
• Recourant à la poésie pour communiquer des expériences relativement tues ou indicibles, Hortense Raynal interroge notre rapport à la ruralité, proposant une rare image de la poétesse mettant les mains à la terre pour proposer une langue aussi renouvelée que si elle était passée au compost.
En quatre textes d’une ironie mordante, le grand maître des lettres japonaises Osamu Dazai revisite la forme du conte pour mettre au jour quelques-uns de nos grands tiraillements : jalousie, cupidité, honneur, amour et dignité se côtoient ainsi dans ces récits. Si Dazai nous entraîne d’abord à sa suite dans le sillage d’une fable politique sur le courage et la solidarité, inspiré d’une légende grecque, il renoue ensuite avec quelques grandes figures de la mythologie japonaise. En sondant ainsi la psychologie de chacun, Dazai célèbre en même temps la puissance de la littérature, et notamment celle des contes et des légendes, transmis oralement de génération en génération.
L’AUTEUR
Dazai Osamu (1909-1948), de son vrai nom Tsushima Shûji, est l’un des écrivains japonais les plus célèbres du xx e siècle. Grande figure de la littérature d’après-guerre, il est connu pour son style ironique et pessimiste et son sens aigu de la fantaisie. Très productif, il a écrit de nombreux romans et recueils de nouvelles, les plus connus étant Cent vues du mont Fuji, Pays natal, Soleil couchant ou encore La Déchéance d’un homme, avant de mettre fin à ses jours à l’âge de trente-neuf ans. Aux éditions Cambourakis, il est également l’auteur de Bambou bleu.
Couverture provisoire
Traduit du japonais par Silvain Chupin
112 pages / 115 x 175 mm 10 euros TTC
ISBN 978-2-38669-051-8
« Dazai était un clochard aristocratique, un délinquant auto-proclamé, et pourtant il écrivait avec la retenue d’un scribe abstinent. »
Patti Smith
• Après Le Bambou bleu, les éditions Cambourakis publient un recueil complètement inédit d’Osamu Dazai, l’un des écrivains japonais les plus importants de l’après-guerre.
• Des contes d’une grande modernité, qui se distinguent notamment par leur liberté de ton et rappellent à quel point Dazai était une figure iconoclaste des lettres japonaises.
• Une ode à la puissance de l’imaginaire qui souligne l’importance du folklore.
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Dominique Letellier
180 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-38669-058-7
Ils ont aimé
Ayant pris la décision de quitter l’île d’Antigua et sa famille, avec laquelle elle était en conflit, Lucy arrive à New York en quête de liberté et d’indépendance. Elle trouve rapidement une place de jeune fille au pair dans une famille bourgeoise. Si elle est d’abord charmée par leur mode de vie, elle en voit assez vite les limites et se sent oppressée par cette famille dont le comportement du père à l’égard de la mère lui rappelle celui de son propre père (qui ne l’a jamais aimée) à l’égard de sa propre mère (envers qui elle entretient des sentiments mêlés d’amour et de détestation). Elle commence même à ressentir une certaine nostalgie pour le climat et la cuisine de son île d’origine. Si elle développe une relation amicale avec Mariah, la mère de famille pour qui elle travaille, elle tend à se replier sur elle-même et ses premières relations amoureuses, ne cessant de se voir comme une étrangère aux yeux des Américains. Largement inspiré de la propre trajectoire de Jamaïca Kincaid, qui a quitté sa famille pour les États-Unis au même âge, Lucy transmet avec force et justesse les interrogations d’une jeune femme cherchant à
se démarquer de la trajectoire de sa mère dans un pays où elle peine à être intégrée. C’est finalement l’écriture, comme tentative de se parler à soi-même, qui lui offrira le salut.
L’AUTRICE
Née Elaine Potter Richardson en 1949, Jamaïca Kincaid a grandi sur l’île d’Antigua. Elle a entretenu une relation assez exclusive avec sa mère jusqu’à la naissance de ses frères, quand elle a eu 9 ans. À 16 ans, elle quitte l’école pour subvenir aux besoins de sa famille.
L’année suivante, sa mère l’envoie à New York comme jeune fille au pair. Elle coupe alors les liens avec sa famille pendant plus de 20 ans. Elle parvient à reprendre des études et change de nom en 1973, lorsque ses premiers textes sont publiés en revue, car sa famille réprouvait ses ambitions d’écrivain. Traduite dans le monde entier, elle est l’autrice de cinq romans, de nouvelles et d’essais, dont Mon frère, prix Femina étranger en 2000. Elle vit dans le Vermont et enseigne à Harvard.
«Un récit d’apprentissage fort et étrange. La narratrice raconte son entrée dans l’adolescence, qui se fait avec fracas, perte de l’insouciance, changements du comportement des adultes vis-à-vis d’elle, notamment sa mère. La narratrice est pleine d’imagination, d’espièglerie, et possède un sens du drame qui nous émeut, car qu’est-ce qui n’est pas dramatique à l’adolescence? Superbe.»
Librairie Mollat
• Après la réédition de Annie John, en parallèle de la réédition de Mon frère aux éditions de L’Olivier, une nouvelle réédition de Jamaïca Kincaid.
• Largement autobiographique, ce roman suit la quête de liberté et d’indépendance d’une jeune femme ayant quitté l’île d’Antigua pour New York.
• Un récit d’émancipation qui questionne la notion d’appartenance et de foyer à travers Lucy, qui a fait le choix de quitter Antigua mais peine à se faire accepter aux États-Unis.
• Un récit emprunt du poids d’une relation mère/fille complexe, reflétant le conflit entre tradition et modernité et l’aspiration d’une femme à plus de droits et d’ambitions que sa mère.
«Un récit très riche, au style maîtrisé... enfin réédité!»
Librairie Atout livre
Rhéa Galanaki
Rhéa Galanaki
Les hommes sont impatients. Ils frappent du pied sur le sage rouet pour qu’il dévide de plus en plus vite, et de plus en plus maladroitement, les événements de leur vie. Les plus pressés sont ceux qui se croient vainqueurs, totalement vainqueurs.
L’AUTRICE
Couverture provisoire
Traduit du grec par René Bouchet
128 pages / 115 x 175 mm
10 euros
ISBN 978-2-38669-057-0
L’histoire de Thésée, sa victoire sur le Minotaure et sa sortie du célèbre labyrinthe, ont traversé les époques, éclipsant Ariane la tisseuse. Et si, des deux amants, Ariane n’était pas celle qui avait été trompée ? Des siècles plus tard, c’est Athéna, à travers une statuette en argile, qui éclaire différemment une autre figure légendaire de la Grèce, celle d’un artiste hors du commun, exclu de la société des hommes pendant toute une partie de sa vie. En deux portraits saisissants, Rhéa Galanaki bouscule nos mythologies et inverse les rapports de force : sous sa plume, la vulnérabilité devient puissance et l’art, une lutte sans fin pour la liberté.
« Un bouleversant destin de femme visionnaire. »
Librairie Millepages
« L’ouvrage de Rhéa Galanaki est une merveille, un bonbon que l’on savoure longtemps. […] L’écriture dense et magnifique enchante les yeux et les oreilles. »
Librairie Préférences (Tulle)
Née en Crète en 1947, autrice de sept romans et de plusieurs recueils de nouvelles, Rhéa Galanaki est l’une des figures majeures de la littérature grecque contemporaine et a reçu de nombreuses distinctions : en 1994, l’UNESCO a choisi de faire figurer La Vie d’Ismaïl Férik
Pacha dans sa liste des œuvres représentatives du patrimoine mondial et l’Académie d’Athènes lui a décerné le Prix national de littérature à deux reprises, la première fois pour Éléni, ou personne, également paru aux éditions Cambourakis.
• Passage en poche du dernier texte inédit en français de l’une des voix les plus importantes de la littérature grecque contemporaine, après celui de L’Ultime Humiliation, Éléni, ou personne et La Vie d’Ismaïl Férik Pacha
À propos d’Éléni,oupersonne :
« Une merveille de construction et de sensibilité. »
Librairie L’Esprit Livre (Lyon)
« Une poésie, une sensibilité exacerbée et un souffle lyrique
[…] Ce livre de Rhéa Galanaki, c’est la mer, le théâtre, la maternité, la passion ; c’est beau et douloureux. »
Librairie Le Cyprès (Nevers)
• Un diptyque qui interroge avec originalité la place des femmes dans nos sociétés, celle de leur désir, mais aussi la manière dont celui-ci est perçu.
• Une réécriture fascinante et politique de certains mythes séculaires grecs.
« Une réussite. »
Le Monde des livres
Ella Cara Deloria
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Evelyne Châtelain
352 pages / 115 x 175 mm 12,50 euros ttc
ISBN 978-2-38669-049-5
« (Publié de manière posthume), captivant, limpide, Nénuphar raconte le destin de trois générations de femmes dakota dans la seconde moitié du XIXe siècle. Et devient culte. Rendant enfin justice à Ella Cara Deloria, fascinante représentante d’une dynastie étonnante. »
Sophie Cachon, Télérama
« Passionnant ! »
Librairie L’Arbre à lettres
Oiseau Bleu, une femme Dakota, s’est mariée précipitamment à un homme immature. Sur le chemin qui mène sa tribu au prochain lieu d’établissement du campement, elle donne naissance à Nénuphar, sa fille. Grandissant sous les tipis de sa famille élargie, participant à la vie familiale domestique et rituelle, Nénuphar et Oiseau Bleu nous font vivre leur quotidien de femmes sioux du début du XIX e siècle. Rythmé par les valeurs et croyances Dakotas, c’est tout un pan culturel et social que nous fait partager Nénuphar, en une immersion dans un monde où l’homme blanc n’était encore qu’une curiosité lointaine. Mêlant faits, gestes quotidiens, empathie et croyances, Ella Cara Deloria propose une alternative brillante et émouvante aux textes scientifiques souvent arides qui témoignent des modes de vie amérindiens.
« Mais merci! Dépaysement total garanti avec ce roman magnifique qui vous décentre et vous élève ! »
Librairie Le Monte-en-l’air
« Une histoire divinement bien écrite, avec une plume débordante de douceur, de poésie et de bienveillance. »
Librairie L’Armitière
L’AUTRICE
Née en 1889 dans une réserve dakota (un des trois groupes dialectaux sioux) dans une famille aux ascendances anglaises, allemandes et françaises, Ella Cara Deloria ou Anpetu Washte-win (Belle comme le jour) a survécu au massacre de Wounded Knee survenu en 1890. Elle a grandi dans la réserve indienne de Standing Rock au Wakpala et commencé à étudier avec son père avant de rejoindre le Oberlin College dans l’Ohio puis la Columbia University à New York. Alors qu’elle se destinait à être éducatrice et institutrice, elle a rencontré le Pr Franz Boas, considéré comme le fondateur de l’anthropologie américaine moderne avec ses élèves Ruth Benedict et Margaret Mead. Pour Boas, elle a traduit de documents et réalisé des enquêtes de terrain pendant 15 ans avant de réaliser ses propres travaux de recherche, devenant le première ethno-linguiste de terrain à avoir étudié de l’intérieur sa propre communauté. Rédigé dans les années 1940, son roman Nénuphar ne fut publié que vingt après sa mort.
• Nénuphar est un document unique sur les conditions de vie et le rôle des femmes dans la société des Sioux.
• Roman posthume de la première ethnologue amérindienne, élève de Franz Boas, fondateur de l’anthropologie moderne américaine, qui a travaillé avec Ruth Benedict et Margaret Mead.
« Son approche personnelle et axée sur le point de vue féminin - qui contraste avec la soi-disant neutralité objective prônée en anthropologie - fait de ce livre un témoignage unique et précieux. À relire aujourd’hui, alors que de nombreux peuples se révoltent contre la destruction capitaliste et la culture blanche hégémonique. »
Axelle magazine
• Une réédition qui permet de mettre en lumière celle dont le travail sur les langues et les modes de vie sioux fut totalement ignoré de son vivant, restant dans l’ombre de l’œuvre de son professeur Franz Boas.
256 pages / 115 x 175 mm
11 euros ttc
ISBN 978-2-36624-674-2
« Sensible, un premier livre percutant qui s'adresse autant aux jeunes de banlieues qu'à ceux qui les regardent de loin. Un ouvrage inclassable, construit de fragments, d'éclats de colère et aussi de rire, soulevé par l'indignation, nourri par l'expérience. »
Le Temps
Comment se sentir intégré dans un pays où l’on est pourtant né lorsqu’on est sans cesse renvoyé à une origine autre parce que plus visible ? Près de soixante ans après l’indépendance de l’Algérie, Nedjma Kacimi revient sur sa prise de conscience tardive des discriminations dont elle a été l’objet pour mettre en perspective une histoire souvent biaisée et donner voix à nombre de récits parallèles méconnus venant disloquer cette version officielle oppressante. À travers une déambulation dans l’histoire française récente mais également des textes littéraires ou des éléments de culture populaire, Nedjma Kacimi dissèque avec vigueur les contradictions d’une France encore arc-boutée à des stéréotypes qu’il est urgent de faire voler en éclats pour laisser sa place à une jeunesse diverse et créative trop souvent opprimée.
Mêlant intime et politique, Sensible est un texte puissant, tout entier porté par la volonté d’opérer une chirurgie réparatrice qui redonne du pouvoir aux mots et de l’espoir aux jeunes générations.
« Un récit dans lequel [Nedjma Kacimi] remue notre passé colonial et nous met face à nos contradictions d'aujourd'hui. Un livre qui pose des mots sur des situations et met en lumière ce que l'on veut cacher. Un récit éclairant, percutant. »
Librairie LaFabrique
L'AUTRICE
Nedjma Kacimi est née en Algérie en 1969 d’une mère française et d’un père algérien. Après une enfance passée dans l’Ain, elle suit des études de philosophie à Paris. Titulaire d’un double master en littérature française et philosophie, elle a vécu et travaillé en Inde, au Mozambique et au Mali avant de s’installer à Zurich, en Suisse, où elle vit encore aujourd’hui. Sensible est son premier livre.
« Documenté, brillant, aiguisé, tout autant que personnel, poétique et mû par une nécessité qui irradie chaque ligne, Sensible atteint son but : faire comprendre de manière argumentée les racines de l’injustice tout en donnant à ressentir son impact dans la chair et la psyché de ces enfants de deuxième et troisième générations. »
Le Courrier
« D’une écriture précise et puissante, c’est un texte indispensable. »
Librairie Les Mots retrouvés
« Violent, percutant et intelligent ! »
Librairie
Un livre et une tasse de thé
« Dans une langue souvent drôle et percutante, [Nedjma Kacimi] n’évite aucun sujet douloureux.
Toujours avec la volonté d’aller au plus près des blessures, pour mieux les panser. Un vrai bonheur. »
Librairie Atout Livre
• Édition de poche de cet ouvrage récompensé par le prix littéraire de la Porte Dorée en 2022.
• Un récit qui décortique pour mieux les déboulonner les mythes qui empoisonnent le débat sur l’immigration.
• Un texte qui mêle l’autobiographie à l’écriture, l’érudition au rire, la colère et la provocation à l’hommage.
• Dans la filiation d’autrices qui piétinent les compromis et boxent avec la langue pour faire la lumière sur un inconscient collectif.
« Nedjma Kacimi a elle aussi choisi d'assumer sa subjectivité dans son premier livre, le très percutant Sensible, hybridation d'essai et de récit au lyrisme irrévérencieux. » L'Obs
« Êtes-vous amoureuse en ce moment ? – Non, je ne suis pas amoureuse en ce moment. – Alors, comment se fait-il que vous ayez l’air heureux ? »
Après les sensations de Moi, c’est mon corps qui pense, voici les sentiments ! L’amour et la recherche du bonheur sont au cœur de l’œuvre de Colette, et c’est donc ce qu’on est allé chercher dans les livres et la correspondance pour composer ce nouveau recueil. Parmi les thèmes, le couple évidemment, et son lot de tromperies, de jalousies, de renoncements, mais aussi de transports et d’« amours définitifs », quel que soit l’âge. « Ainsi Claude cher, tu m’as
aimée, tu ne me l’as jamais dit. Figure-toi que moi aussi ! Mais il y a trente ans, et j’ai eu la bourgeoise paresse de me cramponner à mon récif, pendant que tu dévastais la mer autour de moi. Ç’a été dur un peu. Mais quelle joie, maintenant que nous avons cent trente ans à nous deux, de pouvoir nous jeter aux bras l’un de l’autre sans un seul souvenir amer entre nous ! » (Lettre à Claude Farrère.)
• Même principe que Moi, c’est mon corps qui pense, le titre de Colette que nous vendons le mieux.
• Exposition Colette à la BNF du 23 septembre 2025 au 18 janvier 2026.
27 août 2025
11 × 17 cm
96 pages 8,50 €
ISBN :
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jacques Papy
246 pages / 115 x 175 mm
11 euros
ISBN 978-2-38669-053-2
Un matin, la belle et talentueuse Laura Hunt est retrouvée chez elle, assassinée d’un coup de fusil au visage. Quand l’inspecteur Mark MacPherson débarque dans son appartement, il est saisi par la beauté de son portrait, qui trône au-dessus de la cheminée. Qui a bien pu tuer Laura ? Tous ceux qui l’entouraient – et en particulier les hommes, de son voisin de palier à son petit ami – semblaient lui vouer une admiration sans bornes. Mais peut-être la clé du mystère réside-t-elle précisément là… Dans cette intrigue d’une audace et d’une intelligence remarquables, Vera Caspary nous offre un brillant thriller psychologique, mais aussi une réflexion d’une profonde modernité sur la condition féminine. Au fond, la femme fatale ne serait-elle pas, avant tout, le produit d’un homme funeste ? Alternant avec brio les points de vue des différents admirateurs de Laura, Caspary nous donne à voir ce qu’est le male gaze : la Femme idéale avec un F majuscule ne serait pas tant une personne faite de chair et d’os qu’une surface de projections pour les désirs les plus contradictoires des hommes.
Premier roman de Vera Caspary, Laura apporta à la romancière américaine un succès presque immédiat. Quelques années après sa sortie, en 1943, il fut adapté à l’écran par Otto Preminger, avec Gene Tierney dans le premier rôle, dans un film
éponyme qui fait désormais partie des grands classiques hollywoodiens.
L’AUTRICE
Vera Caspary (1899-1987) était une autrice atypique pour son époque : féministe convaincue, ses œuvres mettaient en scène des femmes indépendantes, parfois dangereuses, mais toujours d’une infinie justesse. Si elle a écrit une dizaine de romans, elle publia également de nombreuses nouvelles et pièces de théâtre, et participa à l’écriture de plusieurs scénarios, pour des films de Fritz Lang, George Cukor (Gaslight) ou encore Joseph Mankiewicz.
• L’entrée au catalogue Cambourakis d’une des très grandes voix de la littérature policière américaine, dont les œuvres furent adaptées au cinéma de nombreuses fois.
« Un mélodrame intriguant… Un mystère haut de gamme. »
The New York Times
« Aujourd’hui encore, Laura continue de nous ensorceler. »
The Chicago Sun Times
• Un thriller psychologique hitchcockien et féministe d’une efficacité remarquable, avec un retournement qui devrait surprendre la très grande majorité de ses lecteurs.
• Après Laura, d’autres titres de Vera Caspary seront republiés par les éditions Cambourakis, donnant à voir toute la sagacité de sa réflexion sur ce que cache la figure de la « femme fatale ».
Visuel provisoire
AOÛT 2025
BABEL N° 2023
11 × 17,6 CM
208 PAGES
7,90 € ENV.
978-2-330-20867-7
Essai
Un ouvrage qui invite à une immersion littéraire et scientifique dans la vie commune des sangliers.
Le sanglier, l’un des plus gros ongulés d’Europe, est pourtant malaimé des naturalistes, des agriculteurs et même des chasseurs. Ceux-ci sont aujourd’hui dépassés par cette créature qui échappe à la catégorisation domestique/sauvage. Bon gré, mal gré, le sanglier est devenu un véritable “animal politique” qui s’invite dans toutes les discussions.
Mêlant expériences naturalistes, connaissances écologiques et cynégétiques, cet ouvrage invite à une immersion littéraire et scientifique dans la vie commune de cet animal déroutant, imprévisible et résistant à toute domination humaine. Et réfléchit à la possibilité d’une cohabitation possible avec un vivant qui bien souvent nous dépasse.
POINTS FORTS
► Un essai de vulgarisation scientifique qui mêle expériences naturalistes avec connaissances écologiques et cynégétiques.
► Raphaël Mathevet et Roméo Bondon, chercheurs à cheval entre la biologie et la sociologie, exposent avec subtilité toute la complexité des conflits entre faune sauvage et sociétés humaines.
► Sangliers, géographies d’un animal politique (2022) : 8 000 ex. en édition courante.
Un bref et remarquable ouvrage des écologues et géographes Raphaël Mathevet et Roméo Bondon.
Stéphane Foucart, Le Monde
Sangliers, géographies d’un animal politique décrypte le sombre destin d’un roi des bois devenu sinistre paria.
Sarah Finger, Libération
Raphaël Mathevet (écologue et géographe au CNRS) et Roméo Bondon (géographe de l’environnement) travaillent sur la gestion concertée des territoires de la biodiversité et les interactions entre les humains et la faune sauvage.
Essai
Préface de Jean-Marc Jancovici – Illustrations de Lou Hermann
Une analyse précise et engagée du déterminisme technologique.
Jamais l’humanité n’a atteint un tel niveau d’interconnexion. Jamais l’information n’a irrigué nos sociétés en de tels volumes. Jamais nous n’avons eu autant de temps libre. Ces conditions réunies auraient dû nous permettre d’atteindre un sommet dans notre capacité à communiquer, à coopérer et à nous éduquer. Mais nous avons délégué aux réseaux sociaux la charge d’organiser notre vie sociale, politique et culturelle.
Pourtant, nul déterminisme technologique ne nous condamne au pire. Esclaves des algorithmes, devenons leurs maîtres. Bâtir une démocratie de l’information n’est pas seulement possible : c’est une nécessité vitale et la clé d’un formidable progrès humain.
Dans un livre aussi captivant que pédagogique, Algocratie, I’ingénieur Arthur Grimonpont dévoile la façon dont les algorithmes et les intelligences artificielles (IA) de recommandation ont pris le contrôle de nos vies. Un éclairage inquiétant.
► La préface de Jean-Marc Jancovici met au premier plan les questions qu’il devient urgent de se poser.
► Réaliste sur les dangers que les algorithmes font courir à la démocratie et la formation de l’opinion, Algocratie reste un acte de résistance qui tente de remettre l’humain au cœur de nos sociétés.
AOÛT 2025
BABEL N° 2024
11 × 17,6 CM
320 PAGES
9,40 € ENV.
978-2-330-20864-6
Étienne Campion, Marianne
Cet essai esquisse le rôle que pourrait avoir une véritable démocratie de l’information dans la construction d’une intelligence collective et comment faire de la déconnexion un pilier de la transition écologique à venir […]. Un livre clair et didactique, un livre citoyen !
Delphine Demoures,librairie des Halles (Niort), Pages des libraires
L’AUTEUR
Arthur Grimonpont est ingénieur et consultant spécialisé dans les enjeux de transition face aux crises écologiques.
Documentaire préfacé par Pierre Rabhi
Ce livre réunit la voix de dix-neuf représentants de peuples racines venus de tous les continents. Ils sont Papou, Massaï, Pygmée, Peul, Touareg, Sami, Kanak, Kayapó, Mapuche… et témoignent tous d’une sagesse et d’une volonté d’agir en faveur de l’homme et de la nature.
Les mouvements indigènes fleurissent depuis une vingtaine d’années, mobilisés aux côtés d’associations, de scientifiques, de citoyens, de personnalités et de quelques politiques, pour faire reconnaître leurs droits, leurs cultures, leurs savoirs ancestraux et leur sagesse. Nous avons tout à apprendre de leur combat : gardiens de connaissances millénaires en matière d’écologie et de sciences traditionnelles, ils offrent une place prépondérante au vivant, et à l’harmonie sociale et écologique. Avec eux, pensons de nouveaux modèles de société, plus respectueux de la nature et des hommes.
u Une vingtaine de témoignages à la rencontre des chef.fe.s de tribus, à la découverte de ces populations qui vivent en harmonie avec la nature, en contrepoint de notre surconsommation quotidienne.
u Tous laissent apparaître avec force à quel point la déforestation, les extractions, les spoliations sont une violence faite à l’égard de l’homme.
u Une leçon d’amour et d’harmonie, avec soi, les autres, et le monde qui nous entoure.
u Parution en septembre dans la collection “Voix de la Terre” de Et fleurit l’espérance, plongée inédite en France dans la littérature aborigène contemporaine.
u Paroles des peuples racines : 7 500 ex. en édition courante (2019)
AOÛT 2025
BABEL N° 1994
11 × 17,6 CM
272 PAGES ENV.
8,40 € ENV.
978-2-330-20251-4 -:HSMDNA=WUWZVY:
Ces peuples parlent plus de 4 000 langues et vivent sur 22 % des terres de la planète où se trouve 80 % de la biodiversité mondiale. Ce petit livre le rappelle, c’est un joyau. L’autrice, journaliste anthropologue, offre la parole à une vingtaine de représentants de ces peuples indigènes. C’est émouvant et limpide : les défendre (ils sont en danger), c’est nous défendre contre les excès de la mondialisation uniformisante.
La Voix du Nord
Journaliste, diplômée en anthropologie, Sabah Rahmani travaille sur la question des peuples racines depuis bientôt trente ans. Elle a effectué de nombreux reportages auprès de communautés autochtones. Ses sujets de prédilection portent sur les relations entre l’humain et la nature. Ancienne rédactrice en chef adjointe du magazine Kaizen, elle dirige désormais la collection “Voix de la terre” chez Actes Sud.
Ma France en entier, pas à moitié
François Ruffin
Parution : août 2025
ISBN : 979-10-209-2245-8
Prix : 7.90 euros
Après sa rupture avec Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise, voici le temps de l'explication pour le député de la Somme François Ruffin. Dans un ouvrage vif et utile, il se livre sur son expérience qui l'a mené à soulever un espoir pour « faire France ensemble ». Allier la France des bourgs et la France des tours. Plutôt que de les séparer, de les diviser, de les opposer : les rassembler.
« Puisqu’il s’agit de retracer ton itinéraire politique, tu viens de rompre avec La France insoumise, tu as qualifié Jean-Luc Mélenchon…
— Nan nan nan nan.
Quoi “non” ?
— Ça ne me va pas : c’est pas un entretien lambda, de popol, qu’on fait là. C’est un livre, même un petit livre. On ne peut pas commencer sur de la tambouille. »
Des usines qui ferment aux bungalows des campings, du quartier nord d’Amiens aux villages alentour, il donne à voir, à entendre, les classes populaires. À une époque où la « gauche », le Parti socialiste, lâchait les ouvriers. Alors qu’aujourd’hui, une autre gauche divise le pays, en abandonne la moitié. Et ouvre un boulevard au Rassemblement national. François Ruffin trace un chemin pour une France réunie : campagnes et quartiers, « blancs » et « racisés ».
Points forts
François Ruffin : une figure politique centrale et populaire.
Un auteur à succès : Mal-travail (14 000 exemplaires vendus, 2024) ; Je vous écris du front de la Somme (22 000 exemplaires GF et poche, 2022 et 2023) ; Il est où, le bonheur (34 000 exemplaires GF et poche).
Un document de rupture indispensable pour comprendre les enjeux de la gauche contemporaine.
Député réélu de la Somme, François Ruffin a publié une quinzaine d’ouvrages dont Le Temps d’apprendre à vivre ou Sur le front de la Somme (Les Liens qui libèrent), et réalisé plusieurs films dont Merci patron ! (César du meilleur documentaire) et Debout les femmes !.
Leçons féministes Noires apprises auprès des mammifères marines
Alexis Pauline Gumbs
D’une puissance rare, un ouvrage à la croisée de la théorie politique et de la poésie qui réinvente notre lien au vivant. Un succès qui parait en poche.
Couverture provisoire
Parution : août 2025
ISBN : 979-10-209-2246-5
Prix provisoire : 9.90 euros
Non-noyées est un livre de méditation pour soutenir les mouvements sociaux, un manuel de dé-noyade indispensable, basé sur les enseignements subversifs et transformateurs des mammifères marines. Nos cousines aquatiques sont queers, féroces, complexes, façonnées par les conflits et en lutte pour survivre aux conditions extractivistes et militarisées que le capitalisme a imposé à l’océan.
Gumbs utilise un brillant mélange de sensibilité poétique et d’observations scientifiques pour montrer ce qu’elles pourraient nous apprendre, produisant non pas un programme fixe, mais un espace de déploiement pour se questionner. Si nous nous mettons à les écouter, les baleines Noires de l’Atlantique du Nord, les dauphins d’eau douce, les phoques à capuchon, pourraient devenir les guides privilégiées des combats décoloniaux et anticapitalistes à mener. C’est une utilisation magistrale de la poésie au service de la justice sociale et des solidarités inter-espèces.
Points forts
Alexis Pauline Gumbs : une nouvelle voix de l’afroféminisme dans la lignée de bell hooks et Audre Lorde.
Un livre engagé et radical portée par une puissance narrative. Coédition avec Burn-Aout.
« Inclassable et poétique, Non-noyées se révèle tour à tour apaisant comme un bain chaud et réjouissant comme des sauts dans les vagues. » - Reporterre
Alexis Pauline Gumbs est une écrivaine américaine, chercheuse indépendante, poètesse, et activiste née en 1982. Elle est diplômée (PhD in English, African and AfricanAmerican Studies) de l'université Duke, basé à Durham Engagée dans les causes féministes, queer et antiracistes depuis plusieurs années, elle est à l'initiative de nombreux groupes de recherche. Elle est investie dans de nombreux projets collectifs et a cofondé le « Mobile Homecoming Trust », une bibliothèque vivante dédiée à l’enrichissement intergénérationnel du génie LGBT noir.
Henri David Thoreau
Une nouvelle traduction pour ce livre culte et indocile qui rappelle combien la politique est l'affaire de tous et pas uniquement celle des gouvernants.
Avec une préface inédite.
En 1846, Henry David Thoreau est arrêté parce qu’il refuse de payer un impôt à l'État américain, en signe de protestation contre la guerre du Mexique et l’esclavage. Cette expérience sera à l’origine de La Désobéissance civile, plaidoyer en faveur du devoir de résistance face à la puissance aveugle de l’appareil d’État. Un classique incisif et visionnaire qui continue d’inspirer les luttes pour la justice sociale à travers le monde.
Couverture provisoire Points forts
Parution : août 2025
ISBN : 979-10-209-2304-2
Prix provisoire : 3,9 euros
Un classique incontournable à la résonance intemporelle.
Une nouvelle traduction.
Une préface inédite pour l’édition courante.
Un petit prix !
Philosophe, naturaliste et poète, Henry David Thoreau (1817-1862) est reconnu comme le premier inspirateur de la notion de nonviolence. Il est également l’auteur de Walden ou la vie dans les bois, véritable hymne à l’anticonformisme et à l'harmonie avec la nature.
Inédit poche
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Leslie Talaga.
Quel est l’impact des systèmes de domination sur l’amour, le couple et la sexualité ? Quatre essais percutants de bell hooks pour nous ouvrir les yeux !
Une des notions clés du féminisme est que l’intime est politique et que le couple hétérosexuel est l’un des principaux lieux d’exercice des violences sexistes. Dès lors, comment échapper aux schémas sexistes dans les relations intimes ?
La question du racisme permet d’enrichir la réflexion, en inscrivant celle-ci dans l’optique intersectionnelle, privilégiée par la jeune génération. En quatre essais inédits en français, bell hooks nous rappelle qu’aimer, c’est d’abord se libérer.
• Quatre essais inédits en français : « Doing the work of love » ; « Violence in intimate relationships » ; « It’s a dick thing » ; « Good girls look the other way ».
• La « méthode hooks » : un style simple, des idées solides, des exemples tirés de la culture populaire et de sa vie personnelle.
• Quelques-uns des thèmes abordés : la masculinité ; la violence conjugale ; l’hypersexualisation des femmes, mais aussi des hommes noirs ; le traumatisme de l’esclavage, puis de la ségrégation, et son impact sur la capacité des personnes racisées à fonder des liens affectifs ; la culture du viol ; l’érotisation de la violence. Aborde aussi la question des violences faites aux enfants, de plus en plus pointée comme le parent pauvre du féminisme.
27 août 2025
11 × 17 cm
128 pages 7,50 €
ISBN :
Critique culturelle engagée, pionnière de l’intersectionnalité, bell hooks est l’un des grands noms du féminisme noir avec Audre Lorde, Angela Davis, Patricia Hill Collins et Kimberlé Crenshaw. Elle est déjà l’autrice, aux Éditions Payot, de Classe et race, Regards oppositionnels, Blackness : résister au racisme, et Sororité : guérir des blessures psychiques infligées par la domination.
• bell hooks chez Payot, ce sont maintenant 6 titres en poche ou en grand format, et une autrice au cœur d’un vaste chantier éditorial autour de l’intersectionnalité et des rapports de domination.
• Féminisme ; amour ; sexisme ; racisme ; intersectionnalité ; domination ; intime
• Rappel des ventes de A propos d’amour (Divergences) : 60 000+ GfK.
SCIENCES
Traduit de l’italien par Catherine Pierre-Bon
27 août 2025
11 × 17 cm 256 pages 9,50 €
ISBN :
Du poids des choses au temps qui s’écoule, une formidable aventure scientifique
De la distance entre deux villes à l’intensité d’une LED, de la vitesse de notre voiture aux gigaoctets de nos ordinateurs, pourquoi peut-on tout mesurer aujourd’hui, y compris nous-mêmes ?
L’homme a toujours mesuré le monde, pour mieux l’appréhender et l’explorer, y vivre et interagir avec ses semblables. Mais il lui a fallu inventer un système valable pour tous. C’est à Paris, en 1960 et 1971, qu’ont été définies sept unités de mesure fondamentales – le mètre, la seconde, le kilogramme, le kelvin,
l’ampère, la mole et la candela – grâce auxquelles nous quantifions tout, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. En sept chapitres remplis d’anecdotes, c’est toute l’histoire de cette fascinante aventure scientifique qui défile sous nos yeux, des théories d’Einstein à la haute technologie numérique.
• Le meilleur de la vulgarisation scientifique par un physicien à l’autorité scientifique reconnue : une histoire ludique et instructive, à la portée de tous et au style vif, ponctuée d’anecdotes surprenantes destinées à exciter la curiosité du lecteur et émaillée d’illustrations.
• Une histoire très française, depuis l’invention à Paris à la fin du 18e siècle du système métrique décimal jusqu’à la révision en 2018 de notre système international d’unités.
Une démarche originale et sans concurrence sur le marché soulignée par la presse :
• « On ne s’attend pas à ce que cette histoire soit aussi plaisante et vivante » (Ouest France, 23 mai 2024).
• « On y croise Max Planck implorant (en vain) la clémence du Führer pour son fils qui a tenté de l’assassiner, Enrico Fermi assistant à la première explosion d’une bombe atomique, ou Andrea Bertozzi, la mathématicienne qui a percé le secret de la formation des « larmes » sur la paroi du verre quand on fait tourner le vin… » (Les Échos, 3-4 mai 2024).
• Ventes du GF chez Payot (2024) : 2 700 ex.
Professeur de physique expérimentale à l’université de Padoue, Piero Martin étudie la fusion comme source d’énergie et coordonne les activités du programme italien autour du réacteur solaire (DTT). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique sur nos déchets, l’ère de l’atome et la mécanique quantique. Finaliste du prix Galileo 2022, ce livre a été traduit en huit langues.
ÉGALEMENT
Inédit poche
Textes choisis, traduits de l’anglais (États-Unis) et préfacés par Léa Gauthier
27 août 2025
11 × 17 cm
128 pages 7,50 €
ISBN :
Reportages inédits de la pionnière du journalisme d’infiltration
Féministe, journaliste révoltée, Nellie Bly revient avec la lettre qui mit le feu aux poudres et six reportages inédits.
Pour mettre en pratique son éthique féministe, Nellie Bly, qui n’avait pas la langue dans sa poche, a créé une méthode : l’infiltration (dans la peau de…), ce qui lui permit de dénoncer encore plus fort les injustices sociales. Différente de l’immersion, qu’on retrouve par exemple chez Simone Weil, George Orwell ou Albert Londres, cette pratique implique qu’on dissimile son identité. Nellie Bly était un as dans cet art. En témoignent la virulente lettre publique qui la lança dans le journalisme et qu’on trouvera
en ouverture de ce recueil, ainsi que cinq reportages inédits dans les coulisses de lieux où les femmes ne sont pas libres (à tous les sens du terme) : une agence de recrutement de domestiques, une usine, une agence matrimoniale, un centre de désintoxication pour femmes, une prison. Le recueil contient en outre le reportage que Nellie Bly fit dans les rédactions des plus grands journaux pour essayer de comprendre pourquoi ce métier était alors si réfractaire aux femmes…
• Découverte en France il y a une dizaine d’années, grâce à ses deux reportages cultes (en Points), énorme presse, bonnes ventes. Une BD dans la foulée chez Dargaud (6 000 GfK). Notre recueil est plus complet, totalement inédit, et met en avant l’indignation, la liberté de ton et l’ironie dévastatrice de cette grande journaliste.
• Reportage ; journalisme ; enquête ; féminisme ; liberté ; journalisme d’investigation
Nellie Bly (1864-1922), de son vrai nom Elizabeth Jane Cochrane, a vécu sa vie comme elle l’entendait. Voyageuse, inventrice, mais surtout reporter, elle débute sa carrière en écrivant, en réponse à un article sexiste une lettre incendiaire au rédacteur en chef du Pittsburgh Dispatch qui décide alors de l’engager. Pionnière du journalisme d’infiltration (on se souvient de son reportage dans un hôpital psychiatrique, elle est aussi la première femme a réaliser un tour du monde en solitaire, battant du même coup les fameux 80 jours de Phileas Fogg.
ÉGALEMENT
Préface d’Andrea Marcolongo Traduction de l’italien de Roland Pontieri
Un petit guide, clair, précis et simple, pour tout comprendre de la fameuse méthode Montessori.
En 1939, Maria Montessori est en opposition ouverte au régime fasciste, qui a décidé la fermeture de toutes les écoles portant son nom. Elle quitte l’Europe pour le sous-continent indien. Dans cet exil volontaire qui durera sept années, elle voyage et donne des cours publics destinés à former de nouveaux maîtres, à diffuser sa méthode déjà célèbre et à renforcer l’universalité de son message.
Ce livre, traduit pour la première fois en français, est né d’une série de conférences tenues au Sri Lanka en 1944, transcrites avec l’accord de l’auteure par Anthony Gnana Prakasan
et publiées pour la première fois en 1948. Montessori y examine le développement physique et psychologique de l’enfant au cours de ses premières années de vie et y aborde avec une extrême clarté tous les principes fondamentaux de sa méthode. Ce guide inestimable pour les parents et les enseignants simplifie sans les banaliser les grands principes théoriques et pratiques de la pensée Montessori, en les rendant accessibles à tous ceux qui ont à cœur la joie et la sérénité des enfants.
• Un texte inédit.
• Une introduction parfaite à la psychologie de l’enfant de Maria Montessori.
• Des textes vivants et faciles d’accès à destination des parents comme des enseignants.
• Plus de 400 écoles Montessori en France (un chiffre en constante hausse).
• Maria Montessori, L’Enfant, DDB, 65 000 ex. ; Flammarion/ Champs, 3 000 ex.
27 août 2025
11 × 17 cm
280 pages 9,50 €
ISBN :
Depuis la première « Maison des enfants », fondée à Rome en 1907, les intuitions et principes novateurs de Maria Montessori (1870-1952) ont inspiré de nombreuses pratiques et contribué à changer le regard porté sur l’enfance dans le monde entier.
Inédit
Préface et traduction de l’américain de Thierry Gillybœuf
La sagesse des arbres, par l’auteur de Walden.
Les arbres occupent une place particulière, centrale, dans la pensée, la vie et l’œuvre de Thoreau. Ils jouent pour lui un rôle philosophique, stimulent sa créativité artistique et nourrissent sa vie intérieure. Mais il les comprend et les observe également en naturaliste et en botaniste. Il est fasciné par leur patience, leur forme, leur beauté et leur liberté sauvage. Ils incarnent une forme de noblesse et de sagesse. À ses yeux, ils participent de cette préservation du monde qui incombe à la seule nature sauvage. Chaque forêt forme pour
lui une communauté, où les arbres peuvent être pour l’homme qui prend le temps de les connaître autant de guides spirituels. C’est la spécificité du rapport que Thoreau entretient avec les arbres, qui tient autant du religieux que du scientifique. On a l’impression, à le lire, qu’il avait appris leur langage. Dans ces passages, extraits des plus de 6 000 pages de son journal, Thoreau délivre une leçon de contemplation et un enseignement qui font de Aimer les arbres un irremplaçable livre de sagesse écologique et humaine.
• Inédit poche. Les meilleurs passages de l’imposant Journal (plus de 6 000 pages) sur les arbres.
• Un livre de sagesse écologique et humaine.
• Une leçon magistrale sur la vie des arbres, bien avant Peter Wohlleben (La vie secrète des arbres, + de 1 000 000 ex.) ou Stefano Mancuso (L’intelligence des plantes, 50 000 ex.).
• Choix des textes, présentation et traduction de Thierry Gillybœuf, l’un des meilleurs spécialistes de Thoreau, traducteur notamment du Journal (5 vol.) aux éditions Finitude.
• Un ouvrage dans le lignée des Forêts du Maine (6 800 ex.) et de Myrtilles (3 400 ex.), parus dans la même collection.
27 août 2025
11 × 17 cm
120 pages 7,50 €
ISBN :
Henry David Thoreau (1817-1862) est né à Concord, dans le Massachusetts. À Harvard, il rencontre Ralph Waldo Emerson qui deviendra son ami et mentor. Portés par un individualisme libertaire, ses écrits offrent des réflexions sur la vie simple, loin de la société, et la communion avec la nature. Il est le père du nature writing.
ROMAN
BABEL
11 × 17,6 CM
528 PAGES ENV.
PRIX PRÉVISIONNEL
10 €
MISE EN VENTE
3 SEPT 2025
978-2-330-21199-8
Roman
Hélène a bientôt quarante ans. Elle est née dans une petite ville de l’Est de la France. Elle a fait de belles études, une carrière, deux filles, et vit dans une maison d’architecte sur les hauteurs de Nancy. Elle a réussi. Et pourtant le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu.
Christophe, lui, vient de dépasser la quarantaine. Il n’a jamais quitté le bled où il a grandi avec Hélène. Il n’est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, privilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grands efforts, les grandes décisions, l’âge des choix. Aujourd’hui, il vend de la bouffe pour chien, rêve de rejouer au hockey comme à seize ans, vit avec son père et son fils. On pourrait croire qu’il a tout raté. Et pourtant il croit dur comme fer que tout est encore possible.
Connemara, c’est cette histoire des comptes qu’on règle avec le passé et du travail aujourd’hui, entre PowerPoint et open space. C’est surtout le récit de ce tremblement au mitan de la vie, quand le décor est bien planté et que l’envie de tout refaire gronde en nous. Le récit d’un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.
“Un livre puissant, follement romanesque et terriblement politique.”
Alexandra Schwartzbrod, Libération
“Nicolas Mathieu n’est pas de ces hommes qui vous assomment de discours. Loin de là. Il cherche ses mots, hésite. Sa lenteur se révèle une patience : il prend du temps pour écrire, et creuse, de livre en livre, cette géographie intime, peuplée des mêmes visages, des mêmes destins, de la même langue.”
Oriane Jeancourt, Transfuge
“Avec Flaubert et Steinbeck pour modèles, l’écrivain s’attache à raconter les vies humbles. Au plus juste.”
Vincent Rémy, Télérama
NOUVELLE ÉDITION ÀL'OCCASIONDE
L'ADAPTATION
CINÉMATOGRAPHIQUE
SORTIEAUCINÉMALE10/09
Né en 1978, Nicolas Mathieu vit à Nancy. En 2014, il publie son premier roman, Aux animaux la guerre, cou- ronné de nombreuses récompenses.En2018,sondeuxième livre, Leurs enfants après eux, remporte le prix Goncourt. Également disponible chez Actes Sud, la novella noire Rose Royal, suivie de La Retraite du juge Wagner (Babel n°1749).
u Une fresque sociale et politique, à la fois ironique et tendre
u Connemara : 370 000 ex. (AS + Babel)
u Leurs enfants après eux : 625 000 ex. (AS + Babel)
Visuel provisoire
SEPTEMBRE 2025
BABEL N° 2027
11 × 17,6 CM
176 PAGES
7,40 € ENV.
978-2-330-20865-3
Récit
Un texte brandi sabre au clair pour rappeler le difficile idéal de justice et le rêve d’égalité fraternelle que le mot même de “République” a de tous temps portés.
Hiver 1793. La jeune République est menacée de toutes parts, à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières. Le gouvernement révolutionnaire – notamment incarné par Robespierre et Saint-Just – y fait face par des moyens dits d’exception. Un journal paraît alors, signé Camille Desmoulins : Le Vieux Cordelier, qui réclame non la fin de “la terreur” mais son amendement. Une lutte fratricide s’engage en place publique.
Dans un récit intense et nerveux, et en prenant à bras-le-corps le mot aujourd’hui galvaudé de “République” – en faisant revivre le désir de justice et d’égalité qu’elle a porté, la force et la violence dans laquelle elle est née –, Joseph Andras entend rappeler la charge émancipatrice et radicale qu’on lui a ôtée au fil des siècles.
POINTS FORTS
► Une perspective historique peu connue : celle du journaliste Camille Desmoulins, personnage d’autant plus intéressant qu’il ose la prudence d’opinion à une époque des extrêmes.
► Avec une langue vivante et des chapitres cadencés, Joseph Andras propose une expérience de lecture littéralement jouissive.
QUELQUES CHIFFRES
► Joseph Andras, c’est 55 000 livres vendus chez Actes Sud.
Porté par un style nerveux, Joseph Andras, qui ne souhaite rien inventer, “ou seulement, s’il le faut, la couleur des oiseaux”, s’empare, dans son récit, des premiers soupirs d’une République en proie à des luttes fratricides.
Eloïse Duval, Le Monde
Chez Joseph Andras, le verbe est scalpel, l’analyse limpide. La langue dénuée de fard. La justesse à chaque page.
P.-O. Lombarteix, La Nouvelle République
L’AUTEUR
Joseph Andras, né en 1984, est notamment l’auteur, chez Actes Sud, du très remarqué De nos frères blessés (2016), de Kanaky (2018), de Ainsi nous leur faisons la guerre et Au loin le ciel du Sud (2021).
Visuel provisoire
SEPTEMBRE 2025
BABEL N° 2031
11 × 17,6 CM
176 PAGES
7,90 € ENV.
978-2-330-20982-7
Roman
Le portrait d’une des plus grandes poètes de langue russe, Marina Tsvetaeva, dans un roman bouleversant.
En 1919, Marina Tsvetaeva a vingt-sept ans lorsque, en pleine guerre civile, elle se retrouve seule à Moscou avec ses deux filles. Son mari s’est engagé dans les armées blanches et elle ignore s’il est toujours en vie. Dans une ville sous le joug du froid et de la famine, les difficultés matérielles la contraignent à laisser ses fillettes dans un orphelinat. Alia a sept ans. C’est une enfant d’une intelligence exceptionnelle. Irina a deux ans. Mal aimée et sans doute atteinte de troubles mentaux, elle va mourir de faim. Un drame qui pousse Marina à revenir sur sa vie passée pour essayer de comprendre comment elle en est arrivée à laisser périr son enfant dans un orphelinat, alors qu’elle en avait sorti l’aînée quelques jours plus tôt.
► La plume délicate et fervente de Béatrice Wilmos amène le lecteur au plus près de Marina Tsvetaeva.
► Une biographie romancée qui mêle narration et écrits de la poète et de sa fille. V ers et extraits de carnets illustrent sa ténacité et son bonheur d’écrire malgré les difficultés rencontrées dans sa vie.
Béatrice Wilmos trouve la bonne distance pour raconter cette histoire d’abandon d’enfant digne d’un conte de Grimm. Son livre n’est pas là pour juger.
Frédérique Fanchette, Libération
Une réflexion sur la maternité poussée à l’extrême, avec des mots justes, sans pathos.
Emmanuelle de Boysson, Service littéraire
L’AUTRICE
Journaliste, écrivain, Béatrice Wilmos est l’autrice de trois romans, parus chez Flammarion (La Dernière Sonate de l’hiver et L’Album de Menzel) et Belfond (Le Cahier des mots perdus).
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre Furlan
Une éblouissante tapisserie, tissant les fils de l’amour et de la foi, de la mémoire et de l’imagination, sur ce que signifie regarder en arrière et accepter sa place dans l’histoire.
En 1971, Harley Mann, alors âgé de quatre-vingt-un ans, confie son histoire tragique à un magnétophone. Bande après bande, chapitre après chapitre, il revisite son adolescence et raconte l’installation de sa famille dans les marécages de Floride – à quelques encâblures de ce qui allait devenir Disney World – pour rejoindre une communauté de Shakers, pieuse et abstinente. La colonie rejette toutes les tentations extérieures et suit assidûment son credo : “Les mains au travail et le cœur à Dieu.” Mais lorsque Harley tombe éperdument amoureux d’une jeune femme et entame avec elle une relation clandestine, sa loyauté envers les Shakers et leur vision conservatrice du monde s’effrite et finalement se brise.
u Un récit initiatique immensément mélancolique dans lequel Russell Banks se penche une nouvelle fois sur l’Histoire de son pays, et revisite ce qui s’apparente à un paradis perdu. Et explore notre insatiable quête, toujours abîmée ou déformée, d’utopie.
u Une fresque historique admirable d’humanité qui aborde des thèmes universels tels l’amour, la foi, l’hypocrisie, le mensonge, l’emprise…
u Russell Banks, c’est plus de 800 000 livres vendus chez Actes Sud.
u Le Royaume enchanté (2024) : 15 000 ex. en édition courante
SEPTEMBRE 2025
BABEL N° 2026
11 × 17,6 CM
528 PAGES
11,20 € ENV.
978-2-330-20863-9
Le Royaume enchanté est l’un des nombreux cauchemars de l’Amérique, d’hier comme d’aujourd’hui, et Russell Banks, tout de douceur assassine, en est l’un de ses plus implacables chroniqueurs.
Ce nouveau royaume dit tout de la philosophie de l’écrivain : les hommes se battent pour des mirages, qui tôt ou tard tombent en poussière entre leurs mains. Lutte absurde d’une douloureuse beauté.
u Oh, Canada : 35 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
Russell Banks (1940-2023), deux fois finaliste du prix Pulitzer, membre de la prestigieuse American Academy of Arts and Letters, nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministère français de la Culture, fut assurément l’un des écrivains majeurs de sa génération, et l’un des plus engagés. Son œuvre, traduite dans une vingtaine de langues, est publiée en France par Actes Sud.
Roman traduit de l’anglais par Gérard Meudal
Brillamment présentée comme la traduction d’une épopée antique, cette saga au confluent de l’amour, de l’aventure et du mythe atteste du pouvoir infini des mots.
Dans le Sud de l’Inde au xive siècle, à la suite d’une bataille quelconque entre deux royaumes aujourd’hui oubliés, une fillette de neuf ans fait une rencontre divine qui va changer le cours de l’histoire. Alors qu’elle vient d’assister à la mort de sa mère, Pampa Kampana est soudain promise à un autre destin : elle contribuera à l’essor d’une grande ville appelée Bisnaga – littéralement “cité de la victoire” –, la merveille du monde.
Au cours des deux cent cinquante années suivantes, la vie de Pampa Kampana se confond avec celle de Bisnaga, depuis sa création jusqu’à sa chute tragique de la manière la plus humaine qui soit : l’hubris de ceux qui détiennent le pouvoir. En donnant vie, par ses chuchotements, à Bisnaga et à ses habitants, Pampa Kampana tente de remplir la mission que la déesse lui a confiée : faire des femmes les égales des hommes dans un monde patriarcal. Mais toutes les histoires échappent à leur créateur, et Bisnaga ne fait pas exception…
PRIX ANDRÉ MALRAUX MENTION SPÉCIALE DU JURY
u Une fable philosophique et politique, une ode à la liberté et aux pouvoirs de la fiction, dans la veine de Cent ans de solitude.
u Salman Rushdie déploie à nouveau son art du conte inspiré des grandes épopées hindoues. Il prouve, avec ce retour aux sources, qu’il est un formidable écrivain à l’imagination débordante et festive.
QUELQUES CHIFFRES
u La Cité de la victoire (2023) : 23 000 ex. en édition courante
u Quichotte : 20 000 ex. (AS, 2020 + Babel, 2022)
SEPTEMBRE 2025
BABEL N° 2025
11 × 17,6 CM
480 PAGES
10,90 € ENV.
978-2-330-20870-7
La Cité de la victoire ravira les amateurs de merveilleux, de graines magiques et de champs de bataille, de guerrières et de montagnes d’or, d’oracles, de prédestinations et de grandes missions divines.
Florence Noiville, Le Monde des livres
Nouvelle illustration de son talent de conteur, La Cité de la victoire renoue avec l’invention de Shalimar le clown dans un style à l’imagination baroque. Une fois de plus, contre vents et marées, Rushdie fait front.
L’Obs
Auteur de nombreux romans (dont Les Enfants de minuit qui lui valut le Booker Prize et le Best of the Booker), de nouvelles, d’essais et d’une autobiographie (Joseph Anton), Salman Rushdie est membre de l’American Academy of Arts and Letters et “Distinguished Writer in Residence” à l’université de New York. Ancien président du PEN American Center, il a, en 2007, été anobli et élevé au rang de chevalier par la reine Élisabeth II, pour saluer sa contribution à la littérature.
Roman traduit du suédois par Jean-Baptiste Coursaud et Lena Grumbach
Un témoignage, un roman, une fresque et une enquête : N’essuie jamais de larmes sans gants est une histoire d’amour à une époque douloureuse qu’il est impératif de ne pas oublier.
1982. Rasmus, nouveau bachelier, quitte sa campagne pour s’installer à Stockholm, où il pourra enfin être lui-même. Benjamin est Témoin de Jéhovah et vit selon les préceptes religieux de ses parents, jusqu’au jour où un homme lui lance avec humour : “Tu le sais, au moins, que tu es homosexuel ?” Rasmus et Benjamin vont s’aimer. Autour d’eux, une bande de jeunes gens, pleins de vie, qui se sont choisis comme vraie famille. Ils sont libres et insouciants, jusqu’à l’arrivée du sida. Le virus terrifie, stigmatise et tue : parmi Rasmus, Benjamin et leurs amis, beaucoup ne survivront pas à cette décennie dévastatrice.
POINTS FORTS
► Des personnages hauts en couleur et touchants.
► Un roman-témoignage écrit de l’intérieur, qui esquisse avec justesse une décennie dévastatrice pour la communauté homosexuelle en Suède.
► La narration à rebours, qui mêle passé, présent et futur, permet à l’émotion de se déployer à mesure que l’issue tragique de la menace se révèle aux protagonistes.
► N’essuie jamais de larmes sans gants : 11 000 ex. (Gaïa, 2016 + Kayak, 2018)
► Plus de 500 000 ex. vendus en Suède
SEPTEMBRE 2025
BABEL N° 2029
11 × 17,6 CM
800 PAGES
13,90 € ENV.
978-2-330-20875-2
Tombeau littéraire dédié aux amis disparus, ce roman bouleversant est d’abord un extraordinaire témoignage de vie.
Michel Abescat, Télérama
Un requiem pour une génération disparue.
Elena Balzamo, Le Monde des Livres
L’AUTEUR
Jonas Gardell naît en Suède en 1963. Écrivain et humoriste, il a publié depuis 1985 une vingtaine d’ouvrages traduits dans plus de vingt langues.
SEPTEMBRE 2025
BABEL N° 2028
11 × 17,6 CM
400 PAGES
9,90 € ENV.
978-2-330-20878-3
Roman traduit du catalan par Serge Mestre
Dans ce thriller médiéval au style sobre et léger et à l’énergie revigorante, preux chevaliers, gentes dames et tournois au son de l’olifant ne sauraient faire oublier que la lutte entre la croix et l’épée continue de faire tourner le monde.
Quand la seconde épouse du souverain de Magens est retrouvée morte au pied de son balcon, la couronne vacille. Le drame fragilise une succession à haut risque dans ce royaume occitan qui doit sa survie à la protection de Rome.
Établir les circonstances du décès est une priorité car l’hérésie d’un suicide viendrait délégitimer le pouvoir du monarque et placer le sort de Magens entre les mains des autorités ecclésiastiques. Et les deux successeurs potentiels doivent à présent compter sur les ambitions de leur demi-frère, le bâtard de la première épouse répudiée, un temps éloigné de la cour pour devenir cardinal et à qui le roi confie l’enquête. Armé du plus puissant des alliés – le confessionnal –, le jeune prélat se trouve rapidement au cœur d’intrigues de palais, de luttes fratricides, d’insidieux antagonismes entre les pouvoirs spirituel et terrestre. Et le diabolique échec au roi de se transformer en un surprenant échec au destin. Échec au destin fourmille de résonances avec l’époque actuelle. Théocratie affrontant la volonté de vivre libre exprimée par des humains de classe sociale défavorisée, réflexion sur le sens du sacré et du sacrifice, plongée dans l’étude ontologique du hasard et de la nécessité, ce roman mené au galop séduit, envoûte, inquiète et fascine. Avec toujours chez Lluís Llach une place prépondérante faite aux femmes et à leur courage.
Jean-Rémy Barland, La Provence
► Un parfait thriller médiéval : une mort mystérieuse, des intrigues à la cour, des amitiés d’enfance qui ressurgissent, un curé qui doute, ses supérieurs qui pourraient comploter.
► Pas de temps mort, des surprises à chaque tournant, une écriture jubilatoire : Échec au destin se lit d’une traite.
► Les Yeux fardés : 30 000 ex. (AS, 2015 + Babel, 2017)
► Les Femmes de la Principal : 26 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2019)
Né en 1948 à Gérone, exilé en France pendant des années, l’immense interprète Lluís Llach est l’emblème du combat pour la culture catalane. Chez Actes Sud, on lui doit également Les Yeux fardés (2015, prix Méditerranée étranger), Les Femmes de la Principal (2017) et Le Théâtre des merveilles (2019).
Visuel provisoire
SEPTEMBRE 2025
BABEL N° 1024
11 × 17,6 CM
448 PAGES
10,20 € ENV.
978-2-330-20874-5
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Yoann Gentric
Le roman d’une crise de la quarantaine contée avec humour. Un feel good décalé qui donne le sourire.
Bientôt quinquagénaire, Richard Novak ne sort plus guère de sa luxueuse maison qui domine Los Angeles, se consacrant à sa fortune et à sa forme physique. Jusqu’à ce qu’une intense douleur qu’aucun diagnostic n’explique, ainsi qu’un effondrement progressif de terrain à quelques mètres de chez lui, ne viennent bouleverser son existence.
Notre homme s’aperçoit alors avec stupéfaction qu’une ex-mère au foyer déprimée et une star d’Hollywood peuvent avoir mille choses à se dire, qu’un partenariat commercial peut naître entre le financier qu’il est, un vendeur de donuts immigré et un ancien beatnik, que les amitiés ne connaissent de frontières ni ethniques ni sociales, qu’un père et un fils resteront toujours liés. Se risquer à vivre, réapprendre le goût des autres… Et si le salut résidait dans l’aventure très concrètement humaine ?
AVEC NOUVELLE COUVERTURE
► De l’humour, de l’humain et du loufoque : Ce livre va vous sauver la vie est l’épopée d’un quinquagénaire en crise, racontée par une narration drôlement sage et des dialogues à cent à l’heure. On ne s’ennuie pas un instant sur les 448 pages.
► Ce livre va vous sauver la vie : 35 000 ex. (AS, 2008 + Babel, 2010)
► Le Sens de la famille : 13 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2013)
► Puissions-nous être pardonnés : 7 000 ex. (AS, 2015 + Babel, 2017)
Flegmatique et malicieux, un roman existentiel et décalé.
Un roman époustouflant de drôlerie, du début à la fin.
Michel Vagner, L’Est républicain
Une belle aventure humaine à la verve et à l’humour incisifs, qui traite du développement personnel de manière complètement loufoque !
Clichy mag
Lauréate de nombreuses distinctions et, notamment, d’une bourse de la Fondation Guggenheim, A. M. Homes est l’autrice de plusieurs romans chez Actes Sud, parmi lesquels Le Sens de la famille (2009), La Fin d’Alice (2013), Puissions-nous être pardonnés (2015) et Les Hommes de toujours (2024).
“Dans le monde occidental aujourd’hui, aucune femme ne peut prétendre avoir mené son existence à l’abri de cette propagande, qui fait de nous toutes, à des degrés variables et selon notre âge, notre milieu social et notre métier, avec notre coopération enthousiaste ou à notre corps défendant, des reflets dans un œil d’homme… Nous incarnons bien moins que nous ne le pensons, dans notre arrogance naturelle et candide, la femme libre et libérée.”
Dans cet ouvrage qui emprunte sa tonalité au roman mais qui a la rigueur d’un essai, Nancy Huston convoque sa propre expérience comme celle d’artistes qui l’entourent pour analyser avec beaucoup de finesse toutes les influences qui, sournoisement comme au grand jour, façonnent la femme contemporaine.
L’AUTRICE
NéeàCalgaryauCanada,NancyHuston,quivitaujourd’huiàParis,estl’auteurdenombreux romansetessaispubliéschezActesSudetchezLeméac,parmilesquelsInstruments des ténèbres (1996 ; prix Goncourt des lycéens et prix du Livre Inter), L’Empreinte de l’ange (1998 ; grand prix des Lectrices de Elle), Lignes de faille (2006 ; prix Femina) et Lèvres de pierre (2018 ; prix Transfuge du meilleur roman français).
Couverture provisoire
Traduit du hongrois par Joëlle Dufeuilly
120 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-38669-050-1
Herman Melvill. Tel est le nom du narrateur de ce court roman. L’absence de « e » final dans son nom de famille n’empêche pas la plupart de le confondre avec l’auteur de Moby Dick, dont ils pensent qu’il est un descendant, alors qu’il n’en est qu’un amer et partiel homonyme. Le fait qu’il ait exercé le même métier de douanier que son illustre prédécesseur et qu’il vive dans le même quartier de Manhattan n’arrange rien. Désormais employé de la New York Public Library, il nous entraine en une phrase unique dans un ressassement et une divagation symptôme d’une dépression nerveuse en pleine progression. Tandis qu’il se plonge, et se compare, aux trajectoires de grands artistes qui l’ont marqué (Herman Melville, Malcolm Lowry mais aussi l’architecte Lebbeus Woods) et ont façonné leur époque, il partage ses réflexions sur la métropole américaine, sur l’art dont il se présente comme un amateur éclairé et sur sa conception de la bibliothèque idéale : à savoir une bibliothèque où aucun livre ne serait emprunté et demeurerait intact, sans être jamais consulté. Alternant misanthropie et fascination artistique, paranoïa et éclairs de lucidité, fulgurances brillantes et lubies incohérentes, Hermann Melvill fascine par son côté obsessionnel. De son logement à son bureau, il finit par s’aventurer dans les rues de Manhattan, dans les pas des écrivains qui l’ont précédé, afin de reproduire leurs trajectoires. Perdant peu à peu sa propre identité pour se confondre avec ceux qu’il admire, il tâche tant bien que mal de trouver une place dans la modernité qui l’en-
toure, délivrant au passage de savoureuses considérations sur l’architecture de New York. En résulte une fascinante, intrigante mais plutôt joyeuse ode à l’interconnexion des grands esprits (et des esprits fous).
L’AUTEUR
Né en 1954, László Krasznahorkai est l’un des écrivains hongrois contemporains les plus importants, auteur d’une dizaine de livres, romans, nouvelles et essais. Il poursuit un projet littéraire ambitieux, totalisant, reflet de la complexité de la condition humaine dans la société post-moderne. Son style est caractérisé par une prose étirée, enveloppante, parfois labyrinthique, d’une extrême acuité. Traduite dans une dizaine de langues, son œuvre a été plusieurs fois primée, dans son pays et à l’étranger (prix Kossuth, la plus haute distinction littéraire en Hongrie, en 2004). Deux de ses romans ont été publiés en France, aux éditions Gallimard (Le Tango de Satan, 2000 ; La Mélancolie de la résistance, 2006). Les éditions Cambourakis poursuivent la publication de ses œuvres avec la parution en 2010 de Au nord par une montagne, au sud par un lac, à l’ouest par les chemins, à l’est par un cours d’eau, roman d’inspiration japonisante, de Guerre & Guerre, de Seiobo est descendue sur terre et du Dernier Loup. Depuis 1985, il collabore régulièrement avec le cinéaste hongrois Béla Tarr pour lequel il a adapté certains de ses romans (Le Tango de Satan ; Les Harmonies Werckmeister), mais aussi rédigé des scénarios originaux (Le Cheval de Turin).
• Passage en poche de ce titre dans la lignée du Dernier loup (4 500 ex. vendus), vendu à près de 3 500 ex en grand format, par le lauréat du prix Formentor 2024, du prix Laure Bataillon pour Le baron Wenckheim est de retour, et finaliste du prix Medicis étranger 2023.
• Une réjouissante divagation newyorkaise au fil de laquelle surgissent les figures d’Herman Melville, Malcolm Lowry et Lebbeus Wood.
• Dans une phrase unique et une prose hypnotique parfaitement maîtrisée, László Krasznahorkai mêle considérations sur l’art, l’urbanisme, la vie et la folie avec son talent habituel.
irodalom / poche / 3 septembre 2025
« Krasznahorkai établit ses propres règles et surfe sur une vague d’énergie exaltante. Apocalyptique, visionnaire et fou, il s’envole de la page et s’installe irrémédiablement là où il atterrit. »
PublishersWeekly
« Un monologue au phrasé unique, drôle et insolent. Lisez ce chef d’œuvre ! »
Librairie de Paris
« L’un des écrivains les plus importants et les plus excentriques d’aujourd’hui. »
Hari Kunzru, TheSpectator
« Le nouveau Krasznahorkai, toujours accompagné de sa traductrice incomparable Joëlle Dufeuilly est phénoménal ! »
Librairie Myriagone
« Un complément délectable à l’entreprise de László Krasznahorkai. »
Antoine Perraud, La Croix
« Un projet étonnant, influencé par Malcolm Lowry, Lebbeus Woods, Herman Melville et confinant à la folie. Fascinant !»
Librairie Compagnie
« Époustouflant (et hilarant). »
Youness Bousenna, Télérama
« Du grand art. »
Claire Devarrieux, Libération
« Époustouflante et hypnotique, cette novella peu conventionnelle fusionne audacieusement la fiction, le voyage et la critique littéraire en une phrase de 96 pages. »
Thúy Ðinh, NPR (sélection des meilleurs livres de l’année)
« Une voix prodigieuse de puissance, de raffinement et de beauté. »
Maurice Mourier, Mediapart/ En attendant Nadeau
« Un époustouflant monologue de fiction. »
Nicolas Weill, Le Monde
« Un fascinant hommage à Herman Melville et Malcolm Lowry. »
Matthieu Giroux, Marianne
« Sauvage et merveilleux. »
Adam Thirlwell, The Guardian
« Un livre d’une phrase, d’un souffle, drôle et joueur. Un flux de pensée fascinant, plein de fulgurances, dans l’esprit d’un Bartleby dans le labyrinthe de la modernité.»
Librairie Gallimard
Letteratura / Poche / 3 septembre 2025
Couverture provisoire
Traduit de l’italien par Françoise Lantieri
350 pages / 115 x 175 mm 13,50 euros ttc
ISBN 978-2-38669-059-4
« La littérature de Fabrizia Ramondino est pleine de courage, de liberté et source d'émerveillement. »
Nadia Terranova
En 1943, la narratrice grandit dans une grande demeure à Santa Maria del mare, un village imaginaire sur la côte, proche de Naples. Entourée de cousins, d’oncles, de tantes et de différents voisins du même âge, elle évolue dans la plus grande liberté, aux côtés d’une mère athée et particulièrement tolérante aux extravagances enfantines.
Tandis que le père, souvent absent car travaillant à Rome, conserve une vision bien plus traditionnelle de l’éducation, qu’il s’efforce de mettre en œuvre lors de ses courts séjours dans la demeure. Cette enfance libre et joyeuse est bouleversée par la mort soudaine du père.
Contrainte de déménager, la famille est successivement hébergée, à Naples, par différents oncles et tantes. Jusqu’à ce que sa mère parvienne à trouver une demeure durable à Frasca. Une période chaotique mais joyeuse, qui illustre la force de la solidarité familiale à l’égard d’une femme se retrouvant seule avec ses enfants.
La narratrice ayant grandi, elle décide d’entreprendre, au début des années 1950, un voyage solitaire et mystérieux vers le Nord. À son retour, ses expériences lui ayant fait prendre des distances avec son existence précédente, la confrontation avec sa mère, affaiblie et esseulée, est inévitable. En résulte un affrontement au fil duquel différents secrets vont être révélés. Publié pour la première fois en 1981,
« Un écrivain aussi grand que Fabrizia Ramondino est éternel : il a sa place non seulement dans le passé, mais aussi sûrement dans l'avenir. »
Chiara Valerio,
Althénopis a immédiatement été remarqué par la critique et des écrivains tels que Elsa Morante et Natalia Ginsburg, Fabrizia Ramondino étant saluée pour son inventivité stylistique, sa trajectoire de femme libre et la place accordée aux femmes dans ses ouvrages.
Née à Naples en 1936, Fabrizia Ramondino mène dès son plus jeune âge une vie nomade dans les pas de son père diplomate, dont le travail conduit la famille à passer plusieurs années en Espagne et en France. Après la mort de son père, elle s'enfuit en Allemagne à la recherche d'un nouveau départ. Au début des années 1960, elle retourne à Naples où elle devient enseignante et œuvre bénévolement dans des cliniques pour femmes et enfants, tout en consolidant son engagement civil et politique. En 1981, elle publie son premier roman et chef-d'œuvre, Althénopis, qui raconte son enfance dans la Naples occupée par les Allemands. Autrice de deux autres romans, elle a également publié des récits et des essais, notamment sur son activisme dans les groupes politiques de la Nouvelle Gauche et sur le monde des centres de santé mentale. Elle est morte en 2008, à la suite d'une baignade dans le golfe de Gaète, juste avant la publication de son dernier roman, La Via.
« Fabrizia Ramondino trouve légitimement sa place dans l'histoire de la grande littérature en général, mais aussi de la grande littérature féminine en particulier. »
Goffredo Fofi, essayiste, activiste, journaliste et critique littéraire
• Saluée par Natalia Ginzburg et Elsa Morante, Fabrizia Ramondino est considérée comme l’un des écrivains italiens les plus importants du xxe siècle. Rééditée en Italie en 2023, elle est aussi en cours de traduction aux États-Unis.
• Entre chronique familiale et critique sociale d’une grande lucidité, Althénopis suit la trajectoire d’une femme libre, qui se fait l’écho des transformations du monde environnant.
• Une galerie de personnages truculents, parmi lesquels les femmes occupent une place centrale.
• Un texte aussi puissant dans sa description des univers domestiques, des solidarités qui s’y déploient, que des grands changements qui traversent le monde.
« L'univers poétique de Fabrizia Ramondino, rebelle, libre et humain comme peu le sont, est une mine dans laquelle il est beau de creuser. »
Mario Martone, réalisateur et scénariste
Achevé par Jonathan Lethem Literature / Poche / 3 septembre 2025
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Céline Leroy
504 pages / 115 x 175 mm 13,50 euros TTC ISBN 978-2-38669-048-8
Ultime roman de Don Carpenter, Un dernier verre au bar sans nom met en scène un couple d’écrivains, Jaime Froward et Charlie Monel, depuis leur rencontre à l’université jusqu’au moment de leur séparation, une quinzaine d’années plus tard.
Tableau de la vie littéraire sur la côte Est des États-Unis, de la fin des années Beat au milieu des années 70, le roman concentre la plupart des thématiques chères à Carpenter : comme Sale Temps pour les braves, le livre présente un épisode carcéral ; comme dans Deux Comédiens, Hollywood y apparaît dans sa démesure et sa folie ; comme dans tous ses romans, la fragilité des destins humains et l’angoisse de la perte, la dépression et la nécessité de faire face apparaissent comme les motifs majeurs de ce livre – avec l’alcool, corollaire inéluctable, comme une évidence bien ancrée au coeur de ces vies. Qu’on vienne y oublier la grisaille de Portland ou s’égayer dans l’atmosphère électrisante de North Beach, bars et cafés sont les lieux où tout se joue pour cette poignée d’écrivains à la recherche du succès.
On retrouve ici le meilleur de Carpenter : une inégalable empathie envers ses personnages, une poignante humanité.
Don Carpenter est né à Berkeley, Californie, en 1931. Il poursuit ses études à Portland, s’installe au début des années 60 à San Francisco. Conforté par le succès public et critique de Sale temps pour les braves, il se consacre entièrement à l’écriture, se mêle à l’extraordinaire effervescence de la scène littéraire locale, travaille comme scénariste pour Hollywood. Divorcé au milieu des années 70, accablé par la maladie dès le début des années 80, Don mène une vie d’ermite et d’écrivain dans son petit appartement de Mill Valley, non loin de la baie. C’est là qu’il met fin à ses jours en 1995, dix ans après le suicide de son grand ami Richard Brautigan. Il est l’auteur d’une dizaine de romans.
• Réédition en poche du roman posthume de Don Carpenter, vendu à 3600 exemplaires en grand format et 6000 exemplaires en 10/18.
• « Si Vol au-dessus d’un nid de coucou de Ken Kesey annonçait l’ère du Verseau, le roman semi-autobiographique de Don Carpenter, Un dernier verre au bar sans nom, peut être lu comme le chant du cygne de la Love generation tout entière. [...] Carpenter tape dans le mille. Depuis LaFêlurede F. Scott Fitzgerald, aucune œuvre posthume n’avait agi avec une telle puissance. »
NewYorkTimes
« Je me trouvais dans ce livre comme dans mon bain. J’aurais voulu qu’il ne finisse jamais. »
Nicolas Mathieu
• « Je laisserai à d’autres le soin de placer Un dernier verre... parmi les meilleurs titres de Carpenter [...], mais j’ai été emporté dès la première page [...]. La voix était là, l’architecture solide, les intentions astucieuses de Carpenter abouties. la fin aussi était belle. Savoir que le livre était bien là [...] rendait le monde plus vaste, pas énormément, mais de manière décisive. »
Jonathan Lethem (auteur de la postface du livre)
Literature / Poche collector / 4 janvier 2023
Achevé par Jonathan Lethem
« Don Carpenter a le chic, en trois répliques bien senties, pour créer un décor auquel on croit dur comme fer. [...] peut-être le meilleur de Don Carpenter. »
Héléna Villovitch, Elle
« On pense à Richard Brautigan, à John Fante, à tous ces auteurs que Don Carpenter fréquentait. »
Christine Ferniot, Télérama
« [Don Carpenter] réinvente la Beat Generation. »
Frédéric Potet, LeMonde
« Un classique instantané, chef-d’œuvre posthume de Don Carpenter, géant méconnu des lettres américaines. »
Elisabeth Philippe, VanityFair
« Jamais Carpenter ne parvient à dire ce qui fait un bon auteur, un bon livre, et c’est tant mieux. Il se contente d’en écrire un, fluide, formidablement évocateur, drôle, nostalgique.
Sa dernière preuve par l’acte. »
Isabelle Rüf, LeTemps
« Un dernier verre au bar sans nom est un beau roman souvent drôle, parfois cruel, toujours nimbé d’une lumière mélancolique : le Tendre est la nuit d’un écrivain qui, un demi-siècle après Fitzgerald, a connu les mêmes rêves, les mêmes succès, les mêmes chutes. »
Christophe Mercier, LeFigaro
« Porté par un talent et une écriture qui vrillent dès les premiers mots, une maîtrise du récit et une puissante humanité, voici “un dernier verre” délectable. »
Geneviève Simon, LaLibreBelgique
Préface et traduction de l’anglais de Fanny Quément
« Je ne voulais pas me l’avouer, mais j’étais jalouse de son écriture, la seule écriture dont j’aie jamais été jalouse. Elle avait la vibration. » (Virginia Woolf)
Katherine Mansfield est un peu moins connue que Virginia Woolf en France. Pourtant, elle est peut-être la seule écrivaine dont Woolf ait jamais envié le style. Ce recueil a pour but d’offrir un panorama des nouvelles et des talents de Mansfield. On y parcourt tous les âges de la vie avec la joie de revoir le monde à hauteur d’enfant ou de retrouver l’ardeur des jeunes années, d’éprouver un « pur bonheur » hors du temps même si tout
17 septembre 2025
11 × 17 cm
280 pages 9,50 €
ISBN :
n’est pas rose à l’âge adulte. On y découvre la côte néo-zélandaise sublimée par l’autrice tout en y retrouvant des atmosphères tout à fait britanniques. En sous-texte, ce sont aussi des questions sociales qui se multiplient : les relations entre les Blancs et les Maoris, le rapport au désir lesbien et plus largement au désir d’émancipation des femmes, ou bien encore le droit de ne jamais renoncer aux joies et aux jeux de l’enfance, quel que soit son âge.
• La « Virginia Woolf » néo-zélandaise : une autrice farouchement libre, à redécouvrir.
• Une exploration toute en sensibilité des désirs féminins.
• Recueil inédit, qui suit la vie de l’autrice. Les récits choisis sont : Prélude, Sur la baie, La maison de poupées, Kezia et Tui, Leves amores, Jour férié, Pur bonheur et Révélations.
• Nouvelle traduction par Fanny Quément.
Née en Nouvelle-Zélande où elle grandit, Katherine Mansfield (1888-1923), la « nouvelliste du bout du monde » comme on la surnommait, quitte son île pour aller étudier d’abord, puis vivre ensuite en Europe une existence de femme libre. Sa vie fut faite de scandales, d’amours de toutes sortes et de rebondissements. Elle meurt d’une tuberculose à Avon, près de Fontainebleau, à l’âge de 34 ans.
Roman
Dans Lyon, comptoir de la soie, Olivier Barde-Cabuçon fait s’enflammer les gens comme des torches et entraîne le commissaire aux morts étranges et le moine hérétique dans une enquête sans répit.
Lyon, 1760. De retour du Caire et entouré de sa compagne égyptienne, l’envoûtante Yasmina, et de son père, le fameux moine hérétique, le chevalier de Volnay se retrouve confronté à une série de morts mystérieuses. Chaque victime a été immolée par les flammes. Ce feu est-il sacré ? Profane ? Une étrange combustion spontanée ? Et quels liens mortifères existent-ils entre les personnes visées ?
u Une série de polars historiques foisonnants et précis qui a de nombreux adeptes en librairie.
u Avec ce nouvel opus, on se plait à déambuler dans les rues du vieux Lyon, ville bien connue de l’auteur, à observer les places, les hôtels particuliers, les théâtres, et les artisans de la soie.
SEPTEMBRE 2025
BABEL NOIR N°325
11 × 17,6 CM
400 PAGES
9,90 € ENV.
978-2-330-20871-4
Dans une tension exacerbée par la prochaine visite du roi, le commissaire aux morts étranges devra plonger au cœur des secrets de la ville, dans les hautes sphères du pouvoir, entre vol de formules chimiques, découverte d’un cabinet aux multiples curiosités et d’une surprenante loge maçonnique. Le moine, quant à lui, devra échapper à une sombre prédiction… Lyon, personnage à part entière de ce roman, est angoisse avec ses traboules et ses lieux sombres, elle est odeurs, elle est traditions, elle est sons avec ses expressions régionales, elle est goût avec ses spécialités culinaires […] Et elle est couleurs, élément primordial dans la ville de la soie.
Blog Ballade au fil de l’eau
u Les Enquêtes du commissaire aux morts étranges, c’est plus de 220 000 exemplaires vendus chez Actes Sud, dont 150 000 ex. en Babel noir.
Féru de littérature et d’histoire, amateur d’intrigues policières et passionné par le xviiie siècle, Olivier BardeCabuçon a créé la série du commissaire aux morts étranges, publiée chez Actes Sud, pour laquelle il a reçu le prix Sang d’encre, le prix Historia et, en 2020, le prix polar Dora Suarez.
Roman traduit du suédois par Rémi Cassaigne
Septième et avant-dernier volet de la série Sebastian Bergman, vendue à plus de 5 millions d’exemplaires dans le monde, Ce qu’on a semé entremêle trois trames tout en tension et frappe encore très fort.
La ville de Karlshamn, dans le Sud de la Suède, est plongée dans la terreur. Trois meurtres ont été commis en l’espace de quelques jours, et cela semble n’être que le début. Vanja Lithner et toute la Crim’ savent que leur temps est compté pour débusquer le tireur caché avant qu’il ne tue à nouveau.
Mais Billy, sur le point de devenir père, est soudain rattrapé par ses démons. Et l’exprofileur Sebastian Bergman voit sa tranquillité bouleversée par ses anciens traumatismes lorsqu’il doit se confronter au souvenir du tsunami de 2004…
Aucun indice, aucun témoin, aucun lien entre les meurtres et une équipe sous pression : Hjorth & Rosenfeldt signent un nouvel opus en forme de déflagration.
QU’ON ADORE TOUS DÉTESTER
POINTS FORTS
u Au-delà de l’enquête criminelle parfaitement passionnante, c’est bien l’évocation permanente de la vie privée de l’équipe d’enquêteurs qui sert de véritable moteur à cette série.
u Parution simultanée du dernier tome de la série dans la collection “Actes Noirs”, Le Fardeau du passé.
u La série Sebastian Bergman, c’est bientôt 150 000 exemplaires vendus chez Actes Sud (dont 110 000 en Babel noir).
SEPTEMBRE 2025
BABEL NOIR N°324
11 × 17,6 CM
480 PAGES
9,90 € ENV.
978-2-330-20866-0
Encore un épisode passionnant dans une série aux personnages complexes, perturbés, malmenés, pas toujours sympathiques voire complétement tordus, qu’il s’agisse des criminels ou des enquêteurs. Personne n’est clair et lumineux, ce sont plutôt les sombres facettes de la nature humaine qui constituent le fil conducteur de ces romans noirs et bien sûr, le lecteur, devenu addict, en redemande. À suivre…
Serge Cabrol, Encres vagabondes
Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste et producteur. Il écrit depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, créateur de la célèbre série Bron (The Bridge), et auteur de L’Été des loups (Actes Sud, 2022). Toute la saga Sebastian Bergman est disponible chez Actes Sud.
ROMAN
BABEL NOIR N° 243
11 × 17,6 CM
528 PAGES
MISE EN VENTE
7 OCTOBRE 2020
978-2-330-14105-9 -:HSMDNA=VYVUZ^:
Roman traduit du suédois par Rémi Cassaigne
Dans une petite ville au cœur des forêts du Värmland, la famille Carlsten est sauvagement assassinée dans sa propre maison. L’enquête est confiée à la Brigade Criminelle et prend une tournure inattendue lorsque le principal suspect est retrouvé mort, abattu avec le fusil de chasse qui avait servi pour exterminer les Carlsten. Le mystère continue de s’épaissir alors que la police découvre qu’il existe un témoin du premier assassinat : Nicole, dix ans, a disparu après avoir laissé ses empreintes de pieds dans le sang de son petit cousin. La police doit la retrouver avant que le tueur ne soit informé par les médias de son erreur.
“Avec en toile de fond des préoccupations écologiques, ce nouveau roman du duo suédois livre une enquête sans temps morts et analyse pertinemment les rapports humains. Même si tous ne sont pas aussi cyniques que Sebastian, que l’on peine à détester malgré ses défauts, tous enfouissent au fond d’eux-mêmes de sombres secrets.”
Marc Rauscher (Librairie Majuscule-Birmann,Thonon-les-Bains), Page des libraires
u La Fille muette : 10 000 ex. en édition courante
u Recalé : 6 000 ex. en édition courante
Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste renommé et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma de Suède. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, le fameux producteur et scénariste qui a créé la série Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix prestigieux et diffusée dans plus de cent soixante-dix pays. Dans la collection “Actes Noirs” ont paru La Fille muette (2018) et Recalé (2019).
EXTRAITS DE PRESSE
“Atmosphère à la Lars Kepler, personnages à la Jo Nesbo, il se passe peu de choses, mais c’est écrit comme une série, alors on lit, on lit.”
Julie Malaure, Le Point
“Un héros à l’épaisseur réjouissante, des rebondissements dans une enquête parfaitement rythmée – on n’est pas près de se lasser du polar scandinave !”
Yves Hehlen, Le Nouvelliste suisse
“La succession de chapitres courts, qui alternent les scènes de flics faisant progresser le récit et les plongées introspectives dans la tête de la fillette, maintient le lecteur dans une tension extrême. (…). Imprévisible comme dans toute bonne série policière, le cliffhanger final n’a pas fini de nous hanter.”
Isabelle Lesniak, Les Echos.fr
Dans une petite ville au cœur des forêts du Värmland, la famille Carlsten est sauvagement assassinée dans sa propre maison. L’enquête est confiée à la brigade criminelle et prend une tournure inattendue lorsque la police découvre qu’il existe un témoin : Nicole, dix ans, a disparu après avoir laissé ses empreintes de pieds dans le sang de son petit cousin. La police doit la retrouver avant que le tueur ne soit informé par les médias de son erreur.
Lorsque Nicole est enfin localisée, après plusieurs jours de fuite, elle se trouve dans un état de choc profond. Incapable de prononcer
le moindre mot, c’est par des dessins qu’elle parvient à exprimer son traumatisme. Le profiler Sebastian Bergman doit à tout prix réussir à sortir la fillette de son mutisme avant qu’il ne soit trop tard : le meurtrier semble prêt à tout pour faire en sorte qu’elle soit à jamais réduite au silence.
Haletant de bout en bout, ce nouvel opus du tandem suédois est un thriller psychologique singulier et addictif, poursuivant magistralement la série mettant en scène Sebastian Bergman – personnage lunaire, coureur de jupons invétéré, antihéros par excellence.
ROMAN
BABEL NOIR N° 267
11 × 17,6 CM
560 PAGES ENV.
MISE EN VENTE
2 MARS 2022
PRIX PRÉVISIONNEL
9,90 €
978-2-330-16275-7
-:HSMDNA=V[W\Z\:
Roman traduit du suédois par Max Städler
Un adolescent de seize ans, Roger, a disparu. La police de Västerås, pourtant, refuse de s’inquiéter devant ce qu’elle estime être une fugue de jeunesse. Jusqu’à ce que le corps mutilé de Roger soit retrouvé à la surface des eaux du marais, le visage blanc, le cœur arraché.
Les enquêteurs vont devoir affronter ce qu’ils redoutaient : faire appel à Sebastian Bergman, l’un des plus grands profilers du pays, personnage brillant mais détestable, arrogant, cynique, et coureur de jupons. D’ailleurs, faudrait-il encore qu’il accepte, lui qui n’a plus d’engagements qu’envers lui-même. À moins que la police ne lui permette d’accéder à des dossiers confidentiels sur lesquels s’est portée sa curiosité…
Sous l’expertise de Sebastian, la toile de mensonges qui s’est tissée autour de ce meurtre atroce ne met pas longtemps à céder, et révèle qu’il va falloir désormais jouer contre la montre, afin que la scène ne devienne pas un sinistre déjà-vu…
“Atmosphère à la Lars Kepler, personnages à la Jo Nesbø, il se passe peu de choses, mais c’est écrit comme une série, alors on lit, on lit.”
Julie Malaure, Le Point
“Rencontrer Sebastian Bergman laisse des traces… Premier roman de la série, Dark Secrets vient mettre la table autour de l’équipe de la brigade criminelle de Stockholm. […] Tout est ficelé par cette équipe d’auteurs qui ne laissent rien au hasard. Et c’est donc un coup de cœur !”
BePolar.fr
Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste renommé et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma en Suède. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, le fameux producteur et scénariste qui a créé la série Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix et diffusée dans plus de cent soixante-dix pays. Leur saga mettant en scène le profiler Sebastian Bergman est désormais publiée chez Actes Sud.
u Après les tomes 4, 5 et 6 de la série Bergman en Actes Noirs, seront désormais également disponibles en Babel noir les trois premiers : Dark Secrets (TP) (tome 1) en mars 2022, Le Disciple (tome 2) en avril 2022, et Le Tombeau (tome 3) en mai 2022
u La Fille muette (tome 4) : 26 000 ex. (AS + Babel)
Roman traduit du suédois par Rémi Cassaigne
Une star de téléréalité est retrouvée morte dans une école abandonnée, le crâne perforé par un pistolet d’abattage. L’homme est attaché à une chaise dans un coin de la salle de classe, un bonnet d’âne sur la tête et des feuilles agrafées dans le dos. À en juger par le nombre d’erreurs que recèle la copie, la victime a raté le test le plus important de sa vie. Et ce meurtre ne va pas rester longtemps un cas isolé…
La Brigade criminelle comprend très rapidement qu’elle est sur les traces d’un justicier obsessionnel indigné par le manque d’éducation des idoles de la nouvelle génération – ces personnalités des médias qui incarnent la déchéance intellectuelle et morale de nos sociétés modernes.
Sebastian Bergman – toujours aussi lunaire et coureur de jupons – et son équipe vont devoir faire face à un tueur en série à la psychologie perfide, qui menace l’existence même des enquêteurs.
BABEL NOIR N° 281 11 × 17,6 CM 496 PAGES ENV. MISE EN VENTE 5 OCTOBRE 2022
“Le finale est à la hauteur des attentes car tout l’art du duo, ici, est de nous révéler assez vite l’identité du tueur dont l’intelligence et la folie sont en compétition directe avec les policiers qui lui font face. À lire séance tenante avant d’en avoir la version télévisée…”
Thierry Coljon, Le Soir
“La force du roman réside dans sa galerie de personnages forts sans être caricaturaux alliée à une enquête intense aux multiples rebondissements. Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt nous égarent sur de fausses pistes, nous tiennent en haleine, jusqu’à la dernière page.”
Sylvie Lecoule, Le Tarn libre
Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste renommé et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma suédois. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, le fameux créateur de la série Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix et diffusée dans plus de cent soixantedix pays. Les enquêtes du profileur Sebastian Bergman sont désormais toutes disponibles chez Actes Sud et en Babel noir.
u Au printemps 2022, Babel noir a réédité les trois premiers tomes de la série Bergman, initialement parus chez Prisma : l’occasion d’une remise en avant du héros qu’on adore détester u La Fille muette : 26 000 ex. (AS + Babel)
ROMAN
BABEL NOIR N° 270
11× 17,6 CM
720 PAGES ENV.
MISE EN VENTE
6 AVRIL 2022
PRIX PRÉVISIONNEL
10 €
Roman traduit du suédois par Lucile Clauss
À Stockholm, plusieurs femmes sont atrocement assassinées dans leurs appartements.
Le mode opératoire semble toujours le même et surtout rappeler étrangement une série de meurtres commis par Edward Hinde quinze ans auparavant. Sauf que ce dernier réside désormais dans la prison de haute sécurité de Lövhaga, mis derrière les barreaux par un certain… Sebastian Bergman. Qui va donc devoir réintégrer la police criminelle le temps de l’enquête, malgré les réticences de ses collègues. Sebastian s’en serait bien passé lui aussi, occupé à trouver le juste équilibre avec sa fille biologique dont il vient d’apprendre l’existence et avec qui il souhaite nouer des liens sans pour autant tout bouleverser. Et rien ne va s’arranger pour lui lorsqu’il découvre que les cadavres qui s’accumulent lui sont plus intimement liés encore que ce qu’il avait pu imaginer.
“Sebastian Bergman, qu’on avait bien aimé détester dans le premier tome, récidive ! Il est tout aussi arrogant, égoïste, imbu, bref, déplaisant et désagréable. Mais ici, sa situation personnelle, particulièrement emberlificotée et sous le sceau du secret, le trouble et dérange son entourage. Il patine, il s’égare, il revient, il tourne en rond. […] C’est enlevant, c’est tordu comme on aime.”
BePolar.fr
“ La description de ces personnages complexes est l’un des intérêts majeurs de ce polar haletant. Le psychologue Sebastian, coureur de jupons invétéré, professionnel antipathique et être humain globalement peu digne de confiance, est un antihéros parfait.”
Isabelle Lesniak, Les Échos
Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste renommé et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma en Suède. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, le fameux producteur et scénariste qui a créé la série Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix et diffusée dans plus de cent soixante-dix pays. Leur saga mettant en scène le profiler Sebastian Bergman est désormais publiée chez Actes Sud.
u Après les tomes 4, 5 et 6 de la série Bergman en Actes Noirs, seront désormais également disponibles en Babel noir les trois premiers : Dark Secrets (TP) (tome 1) en mars 2022, Le Disciple (tome 2) en avril 2022, et Le Tombeau (tome 3) en mai 2022 u La Fille muette (tome 4) : 26 000 ex (AS + Babel)
À
L’OCCASION
Office du 1 septembre 2025 – 132 €
La FiLLe muette
Dans une petite ville au cœur des forêts du Värmland, la famille Carlsten est sauvagement assassinée dans sa propre maison. L’enquête est confiée à la brigade criminelle et prend une tournure inattendue lorsque le principal suspect est retrouvé mort. Le mystère continue de s’épaissir alors que la police découvre qu’il existe un témoin du premier assassinat : Nicole, dix ans, a disparu après avoir laissé ses empreintes de pied dans le sang de son petit cousin.
CeLui qui n’était pas un meurtrier
Lorsque le corps d’un adolescent est retrouvé le cœur arraché dans un marais près de Västerås, la police s’embourbe et doit faire appel au brillant mais antipathique profileur Sebastian Bergman. Celui-ci ne va pas mettre longtemps, cependant, à comprendre que bien des mensonges entourent le corps mutilé et qu’il va falloir désormais jouer contre la montre…
Une star de la télé-réalité est retrouvée morte dans une école abandonnée, le crâne perforé par un pistolet d’abattage. L’homme est attaché à une chaise dans un coin de la salle de classe avec un bonnet d’âne sur la tête, et un test de plusieurs pages agrafé sur son dos. À en juger par le nombre d’erreurs, la victime a raté le test le plus important de sa vie. reCaLé
Le DisCipLe
À Stockholm, plusieurs femmes sont atrocement assassinées dans leurs appartements. Le mode opératoire semble calqué sur celui d’Edward Hinde qui réside pourtant désormais derrière les barreaux de la prison de haute sécurité de Lövhaga, arrêté par un certain… Sebastian Bergman. Qui réintègre donc la police criminelle le temps de l’enquête, malgré les réticences de ses collègues. D’autant qu’il va vite découvrir que les meurtres lui sont plus intimement liés encore que ce qu’il avait imaginé…
Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma de Suède. Il est notamment l’un des créateurs de la série télévisée Les Enquêtes d’Erica, d’après les romans de Camilla Läckberg, et derrière plusieurs adaptations des livres de Henning Mankell avec l’inspecteur Wallander. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeld, le fameux producteur et scénariste qui a créé la série télévisée Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix et diffusée dans plus de cent soixante-dix pays.
Roman traduit du norvégien par Françoise Heide
Dans la lignée de La Trilogie de Mino, Chimera est un thriller écologique palpitant d’une actualité brûlante.
Forêt tropicale du Congo, dans un avenir proche. Une équipe internationale de scientifiques étudie les effets du changement climatique sur les espèces animales et végétales.
Lorsque Nelson – le gorille alpha au tempérament docile – commence à attaquer sans raison ses semblables, les chercheurs se voient contraints de le neutraliser. Ils découvrent alors la présence d’un virus inconnu redoutable, susceptible d’éliminer une grande partie de la population mondiale. Mais là où certains perçoivent une menace sans précédent, d’autres entrevoient une dernière lueur d’espoir pour sauver la planète…
► Un page turner dont les chapitres courts soulignent la tension grandissante.
► Démontrant une nouvelle fois sa capacité à faire cohabiter les problématiques scientifiques, politiques et environnementales dans un univers romanesque frémissant d’émerveillement et de poésie, Gert Nygårdshaug nous invite à considérer l’idée vertigineuse que nous sommes réellement au seuil de la sixième extinction de masse, la première causée par l’homme.
► Le nouveau roman de Gert Nygårdshaug et suite de Chimera, Zoo Europa, paraîtra chez Gaïa en octobre 2025.
SEPTEMBRE 2025
BABEL NOIR N°323
11 × 17,6 CM
480 PAGES
10,90 € ENV. 978-2-330-20877-6
Savant, terrifiant, froid, et écrit au cordeau, Chimera suscite le malaise autant qu’il fascine par son rythme, son érudition, son suspense et le miroir qu’il tend au lecteur.
Aurélien Soucheyre, L’Humanité magazine
Une dystopie si proche qu’elle semble inévitable. Un très grand roman.
Jean-Pierre Fontana, L’Écran fantastique reboot
L’AUTEUR
Né en 1946 à Tynset, dans les montagnes de Norvège, Gert Nygårdshaug a consacré une bonne partie de sa vie à se battre pour la préservation des forêts pluviales, notamment en Amazonie. La Trilogie de Mino, parue chez J’ai Lu, lui a valu une immense reconnaissance de la part de la critique et du public. Également disponible chez Gaïa : L’Ultime Festin (2021).
Agonia / Poche / 3 septembre 2025
Ranpo Edogawa
Après une dernière enquête difficile, Kogorō Akechi, le détective amateur dont la renommée fait désormais le tour du Japon, pense pouvoir profiter de quelques jours de repos bien mérités dans un charmant hôtel au bord d’un lac.
C’est là qu’il rencontre Taeko Tamamura, belle héritière au passé énigmatique.
UNE ENQUÊTE DE KOGORŌ AKECHI Ranpo Edogawa
Petros Markaris
Couverture provisoire
Traduit du japonais par Sophie Bescond
340 pages / 115 x 175 mm 11 euros TTC
ISBN 978-2-38669-052-5
Quelques jours après le départ soudain de la jeune femme, Akechi reçoit un appel du commissariat de police de Tōkyō : un riche homme d’affaires, Tokujirō Fukuda, fait l’objet d’étranges menaces. Depuis quelque temps, dans ses appartements pourtant fermés à double tour, il retrouve chaque jour sur son lit un papier indiquant le nombre de jours restants jusqu’au 20 novembre.
Intrigué par ce mystère et soucieux de rendre service à Taeko, Akechi decide de quitter sa retraite mais n’a pas le temps de se rendre sur les lieux : à la gare, il est embarqué de force dans une voiture qui l’emmène loin de Tōkyō. Le soir même, trois jours pourtant avant la date fatidique, le corps sans tête de Tokujirō est retrouvé dans sa chambre...
C’est une nouvelle enquête mouvementée qui s’annonce pour le détective, d’autant plus qu’il semblerait que c’est aussi à lui que l’on cherche à s’attaquer cette fois-ci.
Critique et écrivain japonais, Ranpo Edogawa (1894-1965), de son vrai nom Hirai Taro, est considéré comme l’un des principaux fondateurs de la littérature policière japonaise. Il a publié sa première œuvre en 1923, moment où il opte pour ce pseudo qui provient de la transcription en phonétique japonaise d’Edgar Allan Poe, dont il admirait l’œuvre. La sonorité semble signifier « flânerie sur la rivière d’Edo », Edogawa étant aussi le nom d’un quartier de Tōkyō. Parmi ses influences figurent également Maurice Leblanc et Arthur Conan Doyle.
• Après L’Affaire Michiko et La Maison Hatayanagi, une nouvelle enquête de Kogorō Akechi, considéré comme le Sherlock Holmes japonais, qui mêle suspense et grotesque.
• Influencé par Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc et Arthur Conan Doyle, Ranpo Edogawa est considéré comme l’un des principaux fondateurs de la littérature policière japonaise.
• Un texte encore inédit en français.
En librairie le 3 septembre 2025
12 x 18 - 504 pages - 11 €
ISBN : 978-2-8126-2752-1
rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / Afrique des grands lacs / Liberté Démocratie / Dictature / Enlèvement / Peur Journalisme / Politique / Minerais du sang
Pierre Marlot observe une colonie d’avocettes en baie de Somme
lorsqu’il reçoit un appel du consul de France en Ouganda. On n’a plus de nouvelles de sa fille Anne, journaliste prometteuse et farouchement indépendante, depuis qu’elle est partie dans l’Est de la République démocratique du Congo pour les besoins d’un reportage. En arrivant à Kampala, Pierre comprend qu’il ne faut rien attendre des services consulaires. Il se lance dans une quête solitaire sur les traces de sa fille. C’est ainsi qu’il rencontre Juliet Ochola, une journaliste travaillant pour un grand quotidien ougandais. Juliet décide de reprendre le travail d’Anne. Dans un pays où les journalistes subissent menaces de mort et arrestations arbitraires, elle s’engage dans une enquête à haut risque, alors même qu’une insurrection étudiante met la capitale à feu et à sang. Dans ce premier roman, passionnante enquête sur les minerais du sang qui tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, Max Izambard nous transporte au cœur d’une Afrique des Grands
Lacs affamée de justice. Dans un labyrinthe de questions et de fauxsemblants, ses magnifiques personnages luttent pour faire émerger des vérités dérangeantes face à un pouvoir aux abois.
Max Izambard a vécu plusieurs années en Ouganda. Marchands de mort subite est son premier roman.
• PREMIER ROMAN.
• Thriller politique et même géopolitique, Marchands de mort subite laissera une impression forte par sa qualité d’écriture et ses remarquables personnages.
• Une nouvelle charte graphique pour les poches Rouergue noir avec la volonté de parutions régulières et d’imposer notre marque dans le rayon poche.
En librairie le 3 septembre 2025
12 x 18 - 504 pages - 11 €
ISBN : 978-2-8126-2751-4
rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / tueur en série - cold case - enfants abandonnés - orphelins - disparition d’enfants avocat - enquête - douleur - saône et loire
Ondine au pays du polar : dans une région marquée par l’accueil des orphelins de Paris, des jeunes filles sont retrouvées mortes dans la Saône.
Catherine Gauthier est une ancienne flic. Aujourd’hui, rangée de la Ferroviaire
où elle a laissé de cuisants souvenirs, elle vit à Chalon-sur-Saône et mène des enquêtes pour un avocat, Pierson. Plusieurs assassinats de jeunes filles sont restés inexpliqués au fil des années. Et voilà qu’une nouvelle victime est découverte dans la rivière. Tandis que Catherine et Pierson entreprennent de convaincre les familles de faire rouvrir les affaires en sommeil, Jean-Pierre Renaud, commissaire de la brigade criminelle, se lance à la poursuite d’un tueur qui a semé trop de malheur derrière lui.
Les uns et les autres ne sont pas d’accord sur le profil de celui qu’ils traquent.
Mais ils ne redoutent qu’une chose : que le monstre frappe de nouveau.
Autour du captivant personnage de Catherine Gauthier, cette femme qui ne ressent plus la douleur après un grave accident, Pascale Chouffot tresse une intrigue tragique où les parents endeuillés vont croiser la mémoire d’enfants oubliés : les orphelins de Paris, recueillis dans les colonies de la région au début du xxe siècle. Les petites mortes de la Saône, jaillies d’un conte où des filles se font dévorer et où les mères hurlent leur désarroi, illuminent de leur beauté électrique ce roman coléreux et vengeur.
Autrice de nombreux scénarios pour la télévision, Pascale Chouffot a publié deux
romans : Laura ou le Secret des 22 Lames (en collaboration avec Jean-Luc Seigle, Michel Lafon, 2006) et Nitro (Jean-Claude Lattès, 2008). Elle vit en Seine-Saint-Denis.
• Le Rouergue a trouvé sa Dominique Manotti : une autrice à la personnalité puissante qui ancre des romans dans des contextes socio-politiques très documentés, avec un sens incomparable des personnages.
• Une nouvelle charte graphique pour les poches Rouergue noir avec la volonté de parutions régulières et d’imposer notre marque dans le rayon poche.
• Un grand talent d’écriture. points forts
Par amour, un soldat russe démobilisé dérobe le contenu d’un fourgon blindé… Ainsi s’achève l’histoire grandiose et tragique de la puissante Union des vétérans de la guerre d’Afghanistan.
Guerman Niévoline, ancien soldat d’Afghanistan et chauffeur de son état, dérobe le contenu du fourgon qui convoie la recette d’un grand centre commercial, soit près de 140 millions de roubles. Le propriétaire du centre commercial lance à ses trousses son bras droit ainsi que le policier en charge de l’enquête, leur promettant un pourcentage de
la somme dérobée en guise de récompense. À partir de ce point, le récit va suivre trois lignes principales : la traque de Niévoline dans le présent ; l’histoire de l’Union des Anciens d’Afghanistan au cours de la première moitié des années 1990 ; les événements du passé récent qui ont déclenché le geste de Niévoline.
• Sélection « Rivages des libraires »
• Un thème fort et original, le sort des vétérans russes de la première guerre d’Afghanistan, offrant une peinture de l’ère post-soviétique et de l’avènement de Vladimir Poutine.
• Un roman noir palpitant de 600 pages dans la grande tradition russe du roman fleuve, foisonnant et épique, traversé par une histoire d’amour poignante.
• Alexeï Ivanov, né en 1969, est un écrivain et scénariste acclamé en Russie, auteur d’une douzaine de romans dont l’un a été traduit chez Fayard (Le Géographe a bu son globe, 2008), et très souvent adapté au cinéma et à la télévision russe.
• « Une ample fresque historique doublée d’une chronique sociale de haute volée. C’est Guerre et Paix dans la Russie postsoviétique. » Le Monde des livres
Alexeï Ivanov est né en 1969 à Gorki (aujourd’hui Nijni Novgorod) et a grandi à Perm, dans l’Oural. Diplômé d’histoire de l’art, il a travaillé comme gardien, laborantin, guide touristique, enseignant, journaliste et conférencier. Depuis 2003, il a publié une douzaine de romans vendus à 1,5 million d’exemplaires. Son œuvre a été couronnée par de nombreux prix et souvent adaptée pour la télévision et le cinéma en Russie.
• « C’est le polar choc de la rentrée. Alexeï Ivanov, poids-lourd du genre, avec 1,5 millions de livres vendus dans son pays, la Russie, dégaine une fresque qui prend sa source dans un conflit où même l’Amérique vient de jeter l’éponge. » Le JDD
• « Alexeï Ivanov raconte, au fil d’une intrigue policière prenante, la dérive de la société postcommuniste livrée aux affairistes et aux mafias. » Ouest-France
• « Ce livre nous plonge dans cette zone grise de l’Histoire, quand l’URSS cédait la place à cette nouvelle Russie faite d’hommes d’affaires véreux et de gangs mafieux ultra-violents. » Alibi
Série Les Iconiques de François Guérif
Une étrange relation unit deux marginaux dans une cité portuaire du Nord.
Ancien docker surnommé « Patte folle » (il a perdu une jambe dans un accident du travail),
Emile vit en clochard dans le port d’Ambernave. Misanthrope, il a tendance à boire et survit en vendant des informations au caïd du port. Par ailleurs, la ville est terrorisée par le
17 septembre 2025
11 × 17 cm
272 pages 8,70 €
ISBN :
• Deuxième roman de l’auteur chez Rivages, couronné par le Grand Prix de Littérature policière.
• Ambernave est considéré comme le livre le plus ambitieux de Jean-Hugues Oppel.
« Croque-Mitaine », un mystérieux tueur qu’Emile rencontre par hasard. C’est un géant quasi mutique que l’ancien docker finit par amadouer et prendre sous son aile. Un hommage à Steinbeck et à Jacques Brel dont l’esprit plane sur cette histoire.
• Une étrange histoire d’amitié entre un tueur mutique surnommé le Croque-Mitaine et un ancien docker handicapé qui hante le port tel un fantôme.
• Un duo de personnages inoubliables, incarnant la marginalisation, l’exclusion face à un monde en plein bouleversement.
• Situé dans une cité portuaire du Nord imaginaire (Ambernave), le roman est caractérisé par une ambiance et une lumière qui évoquent les chansons de Brel, auxquelles Oppel rend hommage.
Jean-Hugues Oppel a fait une première carrière dans le cinéma au poste image, tout en publiant des polars à la Série Noire. Son premier roman chez Rivages (Brocéliandesur-Marne) a paru en 1994 et a remporté le prix Mystère de la critique. Ambernave sort l’année suivante et se voit récompensé par le Grand Prix de Littérature policière. Jean-Hugues Oppel enchaîne les parutions en revisitant à chaque fois un aspect du genre (roman noir, politique fiction, espionnage, anticipation…) Son roman Vostok (une dystopie) se voit attribuer le numéro 900 de Rivages/noir. Son dernier livre, Noir diamant, est paru à la Manufacture de Livres. Il est aussi l’auteur de plusieurs best-sellers pour la jeunesse.
• J.H. Oppel s’est essayé à tous les genres du polar, de l’espionnage à l’aventure en passant par la politique fiction ou le pur roman noir. Il a marqué le polar de son empreinte et François Guérif a voulu mettre en avant son œuvre.
• 8500 exemplaires vendus de la précédente édition.
Essai
Un livre riche de savoirs, un guide pratique pour améliorer son souffle, sa respiration et sa vie en soutenant son être physiologiquement, psychiquement et spirituellement.
Études scientifiques, essais cliniques et expériences pratiques prouvent aujourd’hui que le souffle est un véritable super-pouvoir dont nous disposons tous, capable de transformer notre santé, de renforcer notre système immunitaire, d’améliorer nos capacités mentales et physiques. Nous n’en sommes pas conscients, pourtant la plupart d’entre nous respirons mal, souvent trop, ce qui provoque de nombreux maux. Restaurer une respiration correcte peut changer le cours de notre vie sur tous les plans : physique, mental, social et spirituel.
Que votre santé soit fragile ou que vous soyez un athlète de haut niveau, ce guide pratique vous aidera à favoriser votre bien-être, à améliorer vos performances, votre concentration – à trouver l’équilibre.
EN POCHE
POINTS FORTS
u Un guide complet avec tests, exercices, expériences personnelles et autres témoignages.
u Une approche globale qui allie les aspects physiologiques, psychiques et spirituels du souffle.
u Le nouveau livre de Stéphanie Brillant, Quand le corps n’est plus d’accord, vient de paraître.
u L’Incroyable Pouvoir du souffle (2021) : 30 000 ex. en édition courante
u Réapprendre à respirer (“Je passe à l’acte”, 2023) : 4 000 ex.
u L’Incroyable Pouvoir de l’amour (2022) : 7 000 ex. en édition courante
SEPTEMBRE 2025
BABEL N° 2030
11 × 17,6 CM
320 PAGES
9,40 € ENV.
978-2-330-20876-9
La journaliste sait de quoi elle parle : elle a passé en revue les récentes études médicales et essais cliniques qui démontrent que certaines techniques de respiration exercent une influence sur l’évolution de nombreuses pathologies.
Julie Pujols-Benoit, Version Femina
L’AUTRICE
Journaliste, réalisatrice, présentatrice de télévision, productrice et conférencière, Stéphanie Brillant consacre son travail à la libération du potentiel humain. Elle a fondé en 2021 l’Académie du Souffle et en 2022 l’Académie de l’Amour, qui proposent des outils pratiques, des événements et des formations en ligne.
RÉCIT D’INVESTIGATION
BABEL N° 1833
11 × 17,6 CM
144 PAGES ENV.
MISE EN VENTE
31 AOÛT 2022
PRIX PRÉVISIONNEL
6,70 €
978-2-330-16838-4
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Récit d’investigation – édition augmentée par l’auteur
Postface de Vandana Shiva
Que se cache-t-il derrière l’apparent virage “philantropique” du milliardaire Bill Gates, qui fut longtemps connu comme l’homme le plus riche au monde ? En traquant, à la source, les flux financiers qui alimentent les actions prétendument “caritatives” de la fondation Bill et Melinda Gates, ce livre prouve qu’il s’agit d’un écran de fumée masquant les conflits d’intérêts et autres pratiques illicites pour asseoir leur mainmise sur les organisations internationales dans les domaines du développement, de la santé et de l’agriculture. Partenaire financier des industries les plus néfastes, Bill Gates voue un culte à la technologie comme solution à la crise écologique, une obsession pour les vaccins et une défiance envers l’agroécologie, la justice sociale et la démocratie.
Ce cas illustre le “philanthro-capitalisme” moderne qui s’étend parmi les “superriches” et accélère l’avènement d’un monde où les milliardaires prennent la place des États et concentrent toujours plus de pouvoir sur les politiques publiques.
“Lionel Astruc, observateur finaud de l’agriculture mondialisée, nous offre un tour de piste réjouissant sur ce sale type et sa « fausse générosité ».”
F. N., Charlie Hebdo
“Il y a de quoi entacher sérieusement la réputation du généreux milliardaire.”
Auguste Bergot, Socialter
“Un voyage édifiant sur le monde du business de la charité : bienvenue dans l’univers du « philanthropo-capitalisme » !”
Rythmes
Lionel Astruc est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à la transition écologique. Il a mené de nombreuses enquêtes sur les filières de matières premières, les origines de nos biens de grande consommation et les initiatives pionnières pour transformer la société. On lui doit notamment, chez Actes Sud, un livre d’entretiens avec Vandana Shiva, Vandana Shiva, pour une désobéissance créatrice (2014) et le roman d’investigation Traque verte. Les dernières heures d’un journaliste en Inde (2017).
u Un ouvrage à contre-courant de la success story de Bill Gates
u Le premier livre en France qui enquête sur ce sujet en profondeur
u Figure importante de la transition écologique, Lionel Astruc s’est illustré par ses enquêtes au cœur des scandales de notre époque
u L’Art de la fausse générosité : 9 000 ex. en édition courante UN CAS D’ÉCOLE DU
ESSAI
BABEL N° 1867
11 × 17,6 CM
240 PAGES
PRIX PUBLIC
8,70 €
MISE EN VENTE
10 AVRIL 2024
978-2-330-17643-3
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Postfaces de Stéphane Durand et Baptiste Morizot
Illustrations de François Olislaeger
Qu’est-ce que serait un territoire du point de vue des animaux ? Vinciane Despret mène l’enquête auprès des ornithologues. Car ce qui l’intéresse surtout, c’est d’observer la naissance et le développement de l’intérêt que les scientifiques portent aux oiseaux. Où l’ont voit alors que, plus on étudie les oiseaux, plus les choses se compliquent. De nouvelles manières de faire territoire apparaissent, bien plus complexes que les ornithologues ne pouvaient l’imaginer. Et si ces manières n’étaient que du spectacle, des parades dont personne n’est vraiment dupe ? Et si l’on prêtait attention au fait que les territoires sont toujours collés les uns aux autres ? Ne seraient-ils pas, alors, une façon pour les oiseaux de continuer à vivre ensemble en étant autrement organisés ?
Sous la plume de Vinciane Despret, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants. À l’issue de ce livre, on ne devrait plus considérer la notion de territoire comme allant de soi. Et l’on n’entendra peut-être plus de la même façon les oiseaux chanter.
“C’est un ouvrage à la fois précis et merveilleux, parce qu’émerveillé justement. Après cette lecture presque en apesanteur, plus aucun chant ne vous échappera.”
Catherine Calvet, Libération
“Pour lire le nouveau livre de la philosophe Vinciane Despret, il n’est pas besoin d’être versé en ornithologie. Il suffit d’être un habitant du monde. Ce bref et passionnant essai offre de quoi repenser notre rapport à l’environnement et les manières de le dire : car les oiseaux ne sont pas les petits propriétaires qu’on a voulu faire d’eux, ils ont bien mieux à nous raconter.”
Lise Wajeman, Mediapart
Vinciane Despret, philosophe et psychologue, enseigne à l’université de Liège. Elle tente de comprendre comment les scientifiques rendent leurs objets d’étude intéressants. On lui doit également, chez Actes Sud, Le Chez-soi des animaux (2017) et Autobiographie d’un poulpe et autres récits d’anticipation (2021).
u Une enquête philosophique et poétique, entre ornithologie, éthique et littérature
u Cette édition comporte quatre planches inédites d’illustrations de François Olislaeger, réalisées au cours des conférences de Vinciane
Despret à Beaubourg
u Habiter en oiseau : 48 000 ex. (AS + Babel)
u Autobiographie d’un poulpe : 33 000 ex. en édition courante
Le capitalisme est mort. Bienvenue dans le « technoféodalisme » !
Dans ce livre visionnaire, Yanis Varoufakis montre comment les propriétaires de la grande technologie sont devenus les seigneurs féodaux du monde.
Le capitalisme serait-il mort ? Cela ne fait aucun doute pour l’économiste Yanis Varoufakis. Dans cet ouvrage, l’ancien ministre des Finances de la Grèce décrypte un nouvel ordre mondial : le techno-féodalisme.
À travers le contrôle des données, les géants de la technologie tels que Google, Amazon, Facebook ou encore Apple sont devenus les nouveaux seigneurs féodaux des temps modernes, et contribuent à l’asservissement des citoyen·nes qui, à chaque clic, renforcent leur puissance.
En s’appuyant sur des exemples tirés de la mythologie grecque et de la pop-culture, Yanis Varoukafis lève le voile sur les dangers de cette nouvelle ère économique et invite à l’éveil des consciences.
Couverture provisoire
Parution : septembre 2025
ISBN : 979-10-209-2247-2
Prix provisoire : 10,90 euros
Points forts
Un livre visionnaire qui parait en poche.
Par Yanis Varoufakis, référence en économie et ancien ministre des Finances grec, et auteur de Conversations entre adultes (vendu à plus de 10 000 exemplaires).
« Un ouvrage qui apporte d’utiles réflexions et des débats importants. » - Mediapart
Yanis Varoufakis est économiste, homme politique et auteur de livres à succès dont Adults in the Room (LLL), un mémoire de son action en tant que ministre des Finances de la Grèce. Il est co-fondateur du mouvement populaire international DiEM25 et professeur d'économie à l'Université d'Athènes.
En France, l’écrasante majorité des violences faites aux femmes reste impunie et ignorée : ce scandale doit cesser.
17 septembre 2025
11 × 17 cm
224 pages 8,50 €
ISBN :
« Classée sans suite » : trois mots qui signifient qu’aucun procès ne se tiendra jamais. Aujourd’hui, seul 1 % des viols aboutissent à une condamnation et 80 % des plaintes des femmes pour violences dans le cadre conjugal sont classées sans suite par manque d’investigations. Le système judiciaire se montre donc incapable de garantir aux femmes, non pas seulement un procès équitable, mais un procès tout court – leur refusant la reconnaissance de leur statut de victimes et épargnant aux hommes leur statut d’agresseurs. Si la parole des femmes s’est indiscutablement libérée ces dernières années, les oreilles de
la justice sont quant à elles encore sourdes à leurs plaintes. Après un état des lieux édifiant du tunnel infernal que constitue le parcours des femmes victimes de violences, du dépôt de plainte jusqu’au classement, Violaine De Filippis-Abate propose une lecture systémique des blocages expliquant cette situation catastrophique – héritage d’une justice férocement patriarcale et d’un sexisme fermement ancré dans notre culture –, ainsi que des pistes d’amélioration à mettre en œuvre urgemment pour lutter contre la maltraitance physique, psychologique et judiciaire des femmes dans notre pays – pour qu’enfin, justice soit faite.
Violaine de Filippis-Abate est avocate, engagée pour les droits des femmes et chroniqueuse à L’Huma. Forte communauté sur les réseaux sociaux et grande capacité médiatique.
• La justice française est sourde à 8 plaintes sur 10 de femmes victimes de violence : une inégalité systémique glaçante et indigne d’un pays comme la France !
• Des scandales fracassants chaque jour, avec la libération de la parole des femmes et la médiatisation des combats : cf. les féminicides ou les scandales PPDA, Hulot & co.
• Une justice patriarcale au sens fort du mot : dont les rouages ne savent pas respecter et reconnaître les violences faites aux femmes, par manque d’habitude (jusqu’aux années 1920, les femmes n’avaient pas le droit de porter plainte) et par choix politique ?
• Une autrice avocate médiatisée (forte communauté sur les réseaux sociaux et grande capacité médiatique).
• Justice ; Féminisme ; Femmes victimes de violence ; Police ; Reconnaissance ; Viol ; Violences conjugales ; Homme ; Agresseur ; Agression ; France ; Injustice ; Féminicide ; Société ; Tribunal ; Procès ; Classé sans suite
• Traitement médiatique des féminicides et décompte annuel : 94 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2024 en France. Au 15 avril 2025, 25 féminicides par compagnons ou ex-compagnons en France.
• 80 % des plaintes déposées par des femmes pour violences sont classées sans suite et 1 % des viols aboutissent à une condamnation.
• Grand format : 3 500 ex.
PSYCHOLOGIE
Aider son enfant face au harcèlement à l’école
Le livre de référence sur le harcèlement scolaire.
Les codes de la cour de récré sont clairs :
1) Les problèmes se règlent d’abord entre enfants.
2) Celui ou celle qui déroge à cette règle en « rapportant » perd considérablement de sa « popularité ». Quand les parents, voulant bien faire, volent au secours de leur enfant, ils prennent alors le risque d’aggraver les choses.
10 septembre 2025
11 × 17 cm
224 pages 8,50 €
ISBN :
• Un guide concret, intelligent et efficace pour résoudre les situations de harcèlement scolaire, non pas à la place des enfants mais avec eux.
• Un livre salué par la presse (« Enfin une méthode convaincante pour aider un enfant harcelé à l’école à se tirer d’affaire ! », L’Express) et recommandé depuis dix ans par ses lecteurs (« Vraiment très bien écrit et très précis dans ses conseils comme dans les situations prises pour les illustrer, ce livre est une perle. », « Une bouffée d’oxygène ! Il est ancré dans la réalité du quotidien de nos enfants »).
Dans ce livre aussi intelligent que pragmatique, à contre-courant des idées reçues, Emmanuelle Piquet nous indique la bonne posture : ne pas se mettre entre le monde et l’enfant ou l’adolescent, ne pas le surprotéger, mais l’aider à se défendre par lui-même. Sans exagérer ni nier la violence, donnons plutôt la capacité à nos enfants de faire face.
• harcèlement scolaire ; éducation ; famille ; parents ; enfants ; psychologie ; Palo Alto
• Un élève sur dix est toujours victime de harcèlement scolaire chaque année. Des drames continuent d’advenir et sont très médiatisés, comme le suicide de la jeune Evaëlle, dont l’enseignante est en ce moment jugée.
• Septembre : rentrée scolaire.
• Novembre : Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.
Psychopraticienne, Emmanuelle Piquet exerce depuis 2008 à Paris et à Lyon, et forme des professionnels à la thérapie brève issue de l’École de Palo Alto. Elle est également conférencière et est l’autrice chez Payot de Faites votre 180°, Mon ado, ma bataille, Comment ne pas être un prof idéal.
• 32 000 ex. vendus de l’édition courante.
ÉGALEMENT
PSYCHOLOGIE
REV sur stock
Situations de harcèlement, élèves en détresse, parents d’élèves envahissants ou perdus… Emmanuelle Piquet met son expertise au service des profs, souvent démunis face aux conflits qui gangrènent leur vie quotidienne.
Un prof idéal s’adapte à chacun et ne laisse aucun élève au bord du chemin. Mais il finit également le programme.
Un prof idéal est motivant et chaleureux, tout autant qu’exigeant et ferme. Un prof idéal est donc un excellent candidat au burn-out.
Dans ce livre déculpabilisant, qui dépeint avec beaucoup de justesse, d’empathie et d’humour
les situations problématiques courantes –classes démobilisées, élèves perturbateurs, harcelés ou en échec, parents démunis ou agressifs –, Emmanuelle Piquet propose des stratégies de résolution inédites. Pour aider les enseignants à se libérer de la pression, à sortir des souffrances relationnelles et à retrouver à la fois de la souplesse et de l’oxygène.
• Une autrice de long sellers dont les thèmes (en particulier le harcèlement scolaire) sont souvent débattus à la rentrée scolaire.
• S’intéresse ici au point de vue des enseignants.
• Intervient régulièrement dans des établissements de formation des enseignants : académies de Poitiers et de Versailles, en Suisse (hautes écoles pédagogiques de Lausanne, Béjune et Fribourg) et en Belgique. Nombreuses conférences. Enseignement (DU « Traiter les souffrances en milieu scolaires et périscolaire » à l’Université de Bourgogne et à l’Université de Liège. Les centres Chagrin Scolaire sont présents à Paris, Lyon, Mâcon, Lille et Dijon.
• école ; enseignants ; pédagogie ; souffrances scolaires ; pression, burn-out ; élèves ; parents d’élèves ; école de Palo Alto ; thérapie brève
10 septembre 2025
11 × 17 cm
256 pages 9,50 €
ISBN :
Psychopraticienne et fondatrice des centres Chagrin Scolaire, Emmanuelle Piquet intervient dans de nombreux établissements scolaires. Elle forme des professionnels aux principes et aux outils de l’École de Palo Alto, dont elle est l’une des spécialistes en Europe. Elle est notamment l’autrice chez Payot de Te laisse pas faire !, son best-seller consacré au harcèlement scolaire, mais aussi de Mon ado, ma bataille, et de Faites votre 180°.
• Journée mondiale des enseignant.e.s le 5 octobre.
• Ventes du GF : 16 000 ex.
Préface de François Jarrige
Postface de Juan Sebastian Carbonell
Traduction de Franck Fishbach
Avec l’essor de l’IA, une question ressurgit : les machines ont-elles été mises au point pour nous libérer ou pour nous asservir et nous contrôler encore plus ? Un texte visionnaire de Marx.
Les machines, et maintenant l’IA, sont-elles le prolongement nécessaire de la technologie ?
Ont-elles été mises au point pour libérer les travailleurs des tâches pénibles (souvent musculaires) ou pour l’asservir de plus en plus ? Au tournant des années 1850, l’introduction de la machinerie dans les usines vient bouleverser profondément le travail : l’homme, soulagé du labeur musculaire, se voit soudain soumis au rythme et aux cadences de la machine. À la même époque, Karl Marx, en pleine élaboration de son futur grand œuvre, Le Capital, rédigera ces pages désormais célèbres sur les machines et leur impact. Entre libération et asservissement, elles refondent notre rapport au travail. Une réflexion visionnaire sur ce que les machines font au travail et aux travailleurs.
17 septembre 2025
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
1858, le spectre d’une crise économique mondiale et la possibilité d’une nouvelle période de révolution se dessinent. Depuis Londres, Karl Marx (1818-1883) décide de rassembler les éléments de sa « critique de l’économie politique », entamée à Paris dans les années 1840 dans ses débats avec Pierre-Joseph Proudhon, pour établir les grandes lignes (Grundrisse) de sa critique du capitalisme. De ce travail naîtra, dix ans plus tard, Le Capital.
• Après la France contre les robots de Bernanos (5 000 ex.), voici un « Marx contre les robots ».
• Aucune autre édition sur le marché aujourd’hui. De Toni Negri à André Gorz, en passant par Jacques Ellul, l’un des textes les plus lus de Karl Marx enfin accessible en français.
• Préface de François Jarrige, historien et spécialiste de la technocritique, auteur notamment de Technocritiques (La Découverte, 5 000 ex.). Postface de Juan Sebastian Carbonell, sociologue, auteur du Futur du travail (Amsterdam, 3 000 ex.)
• travail ; marxisme ; technologie ; machines ; philosophie
• Retour en force des études sur Marx, comme en témoignent les ventes de Moins ! La décroissance est une philosophie de Kohei Saito (Seuil, 10 000 ex.).
ÉGALEMENT
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Laetitia Devaux
La révolution comme mode de vie
Une icône anarchiste par une icône féministe : Emma Goldman par Vivian Gornick, ou l’art de résister à ce qui entrave notre liberté intérieure.
C’est l’histoire d’une femme exceptionnelle qui pensait que la révolution sociale passait d’abord par la révolution de l’intime, d’une rebelle qui lutta pour le droit de rester vivant dans ses sens, de jouir de la liberté de pensée et de parole, de rejeter l’usage arbitraire du pouvoir.
Refuser, au plus profond de soi, d’accepter le monde tel qu’il est lorsqu’il semble injuste,
c’est ce que fit Emma Goldman. Pour Vivian Gornick, il existe un tempérament qui fait que quelqu’un devient activiste, et ce tempérament, Emma le possédait. Elle nous invite ici à ressentir ce que Goldman a ressenti, à réfléchir à ce qui l’a poussée à se battre contre des conditions que ses contemporains acceptaient docilement, et à nous demander si les choses sont si différentes aujourd’hui.
• Il n’existait pas de portrait psychologique de Goldman à part son autobiographie (Vivre ma vie).
• Gornick n’élude aucune des contradictions de cette femme hors du commun, et offre un va-et-vient stimulant entre le féminisme de l’époque et celui des années 1970 autour d’un slogan : l’intime est politique.
• anarchie ; féminisme ; activisme ; politique ; liberté ; psychologie, biographie
Goldman à la rentrée :
• Parution chez Futuropolis d’une BD de Léa Gauthier et Hélène Aldeguer, Emma Goldman, femme et anarchiste.
• Parution simultanée chez Payot de Trois femmes en colère, l’essai de Léa Gauthier sur Emma Goldman, Voltairine de Cleyre et Lucy Parsons.
10 septembre 2025
11 × 17 cm
224 pages 9,00 €
ISBN :
Grande figure du féminisme américain, la critique littéraire Vivian Gornick est notamment l’autrice d’Attachement féroce (Rivages, 2017), salué par une presse unanime.
ÉGALEMENT
Préface et traduction de l’anglais de Maël Renouard
Et si l’amitié était notre bien le plus précieux ?
Platon associe l’amour (eros) à la beauté idéale, et Aristote associe l’amitié (philia) à la vérité.
Partant du contexte antique, reprenant, défaisant et recroisant ces énoncés de Platon et d’Aristote pour soutenir que le lien le plus fort est entre la beauté et l’amitié, Ágnes
Heller développe une brève et remarquable
17 septembre 2025
11 × 17 cm
70 pages 7,00 €
ISBN :
• Inédit.
• Rivages poursuit son travail de mise en lumière des travaux d’Ágnes Heller, l’une des plus importantes philosophes du xxe siècle.
méditation qui parcourt l’histoire de la philosophie jusqu’à la modernité. Cet essai consacré à l’expérience existentielle et universelle de l’amitié, témoigne de la force de la pensée philosophique d’Heller, appuyée sur une connaissance intime des grands auteurs.
• « S’il est une intellectuelle qui a su philosopher par gros temps, c’est bien la Hongroise Ágnes Heller. » (Le Monde)
• L’amitié : un thème porteur, traité par les plus célèbres philosophes. En témoignent les ventes de Simone Weil, Amitié (23 500 ex.), Giorgio Agamben, L’Amitié (9 000 ex.), Aristote, L’amitié (4 000 ex.) ou Mme de Lambert, De l’amitié (3 800 ex.).
Par son expérience et sa méthode philosophique, simple, érudite et libre, Ágnes
Heller (1929-2019) est décidément une philosophe pour une Europe de notre temps, qui a lutté jusqu’à la fin de sa vie contre le délitement de la démocratie – notamment les dérives autoritaires de Viktor Orbán.
Que perd-on quand nos bistrots de quartier ferment ? Une réflexion sur la perte d’identité et l’uniformisation marchande de nos lieux de vie.
Paris sans ses bistrots ne serait plus Paris. La ville change pourtant, et les bistrots aussi, quand ils ne disparaissent pas. Promeneur invétéré et attentif, l’auteur convoque ses souvenirs proches ou lointains, mais résiste aux tentations de la nostalgie.
17 septembre 2025
11 × 17 cm
128 pages 7,50 €
ISBN :
• Petite ethnographie du quotidien : attablé avec Marc Augé, il décrypte pour nous les petits rituels qui font le bistrot (relation particulière à la serveuse, l’attachement à un lieu, l’importance d’un bon zinc, etc.).
• Cet essai est aussi une lettre d’amour au Paris populaire.
Il explore le théâtre du bistrot parisien et observe ses différents acteurs – garçons de café, serveuses, clients… pour tenter de cerner ce qui se joue vraiment, autour du zinc, sur les scènes actuelles de la vie quotidienne.
• 2 800 exemplaires vendus du GF (2015).
Marc Augé (1935-2023), ancien directeur de l’EHESS, est l’un des plus grands anthropologues contemporains. Après des travaux consacrés à l’Afrique et des ouvrages d’analyse théorique, il a consacré sa vie d’anthropologue-écrivain à l’observation de notre environnement le plus familier.
ÉGALEMENT