TOURISME Découverte
Le meilleur moment pour voyager au Cambodge est pendant les mois d’hiver, jusqu’à fin mars. À partir d’avril il commence à faire très chaud et ensuite la saison des pluies s’installe. Beaucoup de touristes vont seulement à Angkor Vat, or les villes de Siem Reap, Battambang et Phnom Penh valent la peine d’être vues elles aussi. L’anglais est compris un peu partout.
Angkor Vat.
Au rayon culinaire, il y a beaucoup à découvrir au Cambodge. La cuisine cambodgienne partage beaucoup de points communs avec les cuisines thaïlandaise et laotienne, mais elle utilise davantage les herbes que les épices. La nourriture est donc moins relevée mais exotique quand même. Un bon point pour nous autres Européens est le fait que, outre la denrée de base qu’est le riz, on trouve aussi du pain (de la baguette !) dans les petits villages, un vestige de l’époque coloniale. Lorsqu’on entend parler du Cambodge, on pense de suite aux temples d’Angkor envahis par la forêt vierge. Il faut compter au moins trois jours pour un rapide tour d’horizon. Il est important de prévoir déjà du temps pour comprendre un peu l’architecture des Khmers. Vous ne vous ennuierez pas, le site est immense et animé. Pas seulement par les foules de touristes, mais plutôt par les autochtones, dont les villages se trouvent entre les ruines des sanctuaires et les vieux temples. Scène de marché.
méritent d’être vus) : Tonlé Sap, immense lac navigable seulement maintenant et pas pendant la saison des pluies. Il est l’occasion de découvrir les liens étroits qu’entretiennent les Cambodgiens avec l’élément eau, puisqu’il abrite notamment des villages flottants avec école et église.
Vie quotidienne sur les routes du Cambodge.
Par ailleurs, le quotidien sur les routes au Cambodge est plus qu’amusant. Bon nombre de poids lourds datent de la guerre et sont bons pour la casse. Les mobylettes et motos qu’on utilise pour transporter tout et n’importe quoi, y compris des cochons vivants, sont plus intéressantes. Au pays des Khmers, cela n’a rien d’anormal.
Danseuses au temple d'Angkor Vat.
Mais le Cambodge a bien d’autres choses à offrir. Deux jours à Phnom Penh suffisent à peine pour découvrir une capitale très authentique le long du Mékong qui incarne parfaitement l’image de l’Indochine. Beaucoup d’indications sont écrites en français et les anciens parlent presque tous français. La capitale possède les meilleurs restaurants. Les hôtels de luxe comme le Raffles valent la peine d’y séjourner. Au petit-déjeuner, goûtez le kway teow, la soupe de vermicelles de riz traditionnelle. Le soir, commandez de l’amok, le curry typique des Khmers. On trouve très peu de vin dans le pays, en revanche les jus de fruits frais et la bière locale sont délicieux. Dernière halte dans le triangle entre Phnom Penh, Siem Reap et Battambang (qui sont du reste deux autres endroits qui
Liliane TURMES Photos : Romain Batya
Pêcheur à la nasse sur le lac Tonlé Sap.
65