Passage de temoins

Page 1

6 Luciano Fabro.

Vivianne van Singer

8 Introduzione

Antonella Trotta

9 Préface

Vivianne van Singer

AUTORI

15 Luciano Fabro

18 Giovanni Anselmo

20 Hidetoshi Nagasawa

22 Giulio Paolini

24 Ettore Spalletti

100 Daniel Soutif

104 Marcello Maloberti

108 Luciano Fabro

109 Pascal Schwaighofer

112 Liliana Moro

114 Luciana Trombetta

118 Bernhard Rüdiger

132 Gianni Caravaggio

138 Luciano Fabro

142 Dieter Schwarz

148 Davide De Francesco

151 Luciano Fabro

152 Jan Hoet

Massimo

Passages de témoins
Fürstenberg
Rowell
Fabro
Fabro
Fabro
Rudi Fuchs
Lageira
Semin
Vischer
Luciano Fabro
30 Maria Nordman 34 Werner Œchslin 38 Alessandra Lukinovich 44 Adelina von
48 Sarkis 52 Arcangelo Izzo 56 Arianna Giorgi 60 Margit
64 Luciano
66 Luciano
70 Saskia Bos | Luciano
74
78 Jacinto
86 Didier
94 Martin Schwander, Theodora
|
Fabro
de Duve
Legierse
Bernadac
Falletti
156
Minini 161 Luciano Fabro 169 Luciano Fabro 170 Véronique Goudinoux 180 Jan Braet | Luciano
188 Thierry
204 Thérèse
210 Marie-Laure
216 Franca
Lista
Lista | Luciano Fabro
Zacharopoulos
222 Giovanni
226 Giovanni
234 Denys
Toroni
Boccalini
Szwajcer-Tob
Biographie
Vivianne van Singer
244 Niele
248 Stefano
250 Micheline
257
de
259 English translations SOMMAIRE

GIOVANNI ANSELMO

Artista
PARTAGE

19 maggio 2012

Le invio in allegato il “souvenir”, ricordo di una bella esperienza di quasi trenta anni fa presso il Kölnischer Kunstverein, l’allora direttore del Kunstverein era Wulf Herzogenrath.

La mostra si intitolava: Eine Kunst-Geschichte in Turin 1965-1983 e c’eravamo Luciano ed io, insieme ad altri colleghi poveristi (Mario e Marisa Merz, Zorio e Kounellis).

Spero possa essere di suo gradimento.

Cordiali saluti GA

19

Corpus quoddam!

Hic iacet! Da liegt er nun, „Il Nudo“... und man weiss nicht so recht, ob es ihm dabei wohl ist. Vielleicht doch, denn das labile Gleichgewicht, in dem er stünde, wenn er denn ‚korrekt‘ irgendwie an einer Museumswand, die es hier nicht gibt, angelehnt wäre, würde uns nur beunruhigen. Schliesslich steht neben ihm genauso sockellos auf dem Boden die übergrosse Büste der Juno Ludovisi, die auch Goethes Haus am Frauenplan in Weimar - dort auf Sockel - schmückte. Nein, die gute Nachbarschaft lässt den „Nudo“ in welcher Lage auch immer sich in Sicherheit wiegen. Da liegt er nun unprätentiös, ganz im Sinne Lucianos ohne viel Aufsehens, doch allseits und jederzeit sichtbar, weshalb wir ihm dann täglich begegnen, ihn in unsere Gedanken miteinschliessen und diese lebendig halten. Ob und wie und wann er seine Anwesenheit mit uns teilt, überlassen wir getrost ihm selbst und dem Autor jener sibyllinischen Inschrift, die an einem doppelt genutzten Sarkophag in S. Chiara in Neapel angebracht ist und auch in unserer Bibliothek unter dem Titel PEREGRINATIO auf einer Wand kopiert erscheint. Kein Menetekel, schon viel eher ein memento mori, das jedoch von der lebendigen Bewegung erzählt und uns erst noch mit einem Rätsel in Spannung und wach hält: „NE MIHI DESIM HIC SUM“.

36
März 2020 Luciano Fabro, Nudo, in Servizio civile per l’arte. Luciano Fabro e la casa degli artisti, vol. I, catalogo a cura di Johannes Gachnang, Cristina del Ponte, Porrentruy 2003.
50
Giorgione (Barbarelli, Giorgio da Castelfranco, 1477-1510), La tempesta, olio su tela, 82 x 73 cm, Venezia, Gallerie dell’Accademia. © 2022, Photo Scala, Firenze.
51
Luciano Fabro, Penelope, 1972, in dialogo con: Antoine Bourdelle, Penelope, 1909, alla mostra Convivio, a cura di Juliette Laffon, Musée Bourdelle, Paris, 24 giugno 2004. Photo Luciana Trombetta courtesy Archivio Luciano e Carla Fabro.

MARGIT ROWELL

Historienne et critique d’art

COMPLEXITÉ FINESSE GRÂCE RIGUEUR

LES « DISCOURS PARALLÈLES » DE LUCIANO FABRO

Lors de la rétrospective Luciano Fabro que j’ai organisée à la Fundació Joan Miró de Barcelone (ou devrais-je dire « que nous avons organisée », tant il est vrai que Luciano participait pleinement à chacune de ses expositions ?), la presse a été à la fois perplexe et fascinée par cette œuvre. Car, en réalité, c’était la première exposition personnelle de Luciano en Espagne, et l’Espagne découvrait Fabro. Dans un article paru le jour de l’inauguration (le 15 février 1990), Manel Clot, le critique d’El País, commente le fait que l’installation de l’exposition « ne répond à aucun “discours préalable” » (le terme est de Fabro), ni à aucune chronologie. Fabro lui explique alors qu’il n’aime pas parler d’« évolution » pour ses œuvres (idée « trop darwiniste, ou scientifique, et qui n’éclaircit en rien »). Au contraire, enchaîne-t-il, « il s’agit de “discours parallèles”, d’une prolifération d’entités, d’îles qui naissent apparemment isolées, et qui se dilatent et se rapprochent les unes des autres. Aujourd’hui, on peut jouer avec mes œuvres d’autrefois – peu importe quand elles ont été faites – et, au contraire, ce qui est intéressant est de voir comment elles évoluent dans l’espace et sont susceptibles de dire de nouvelles choses ». Cette liberté que Luciano s’accordait dans l’installation de ses œuvres n’était pas un signe de désinvolture, et encore moins l’expression d’une volonté de déstabiliser le visiteur. Bien au contraire, il a toujours voulu aider le public à accéder à son œuvre, mais pas sur le mode convenu du parcours chronologique. C’est à cela que servait le dispositif des vade-mecum, ou petit dictionnaire des œuvres, autre « discours parallèle » qui paraissait en accompagnement de chaque exposition.

Car l’œuvre est à la fois complexe et simple. « Quand je fais une œuvre, même aujourd’hui, m’a-t-il dit lors d’une de nos conversations, mon ambition est de faire une chose extrêmement complexe, présentée d’une façon très simple. Mais à travers cette simplicité, il faut voir la complexité. »

Pour ceux d’entre nous qui l’ont bien connu, n’est-ce pas la définition même de Luciano ? Sous un abord très simple – ouvert, généreux, poétique, drôle, bon vivant –, se cachait un être excessivement complexe, d’une intelligence aiguë, d’une culture immense, d’une responsabilité extrême devant le monde, exigeant envers lui-même comme envers les autres, et d’une sensibilité et d’une émotion hors du commun. Lorsque Luciano est revenu à Barcelone pour le décrochage de l’exposition, il m’a offert un dessin : « une petite géométrie et une petite finesse, 18 IV 1990 »

… en écho à sa sculpture Esprit de géométrie et esprit de finesse de 1989, et aussi à Pascal, le père de cette conjonction d’idées que Luciano aimait tant. Géométrie et finesse, rigueur et fantaisie, science et grâce, voilà les « discours parallèles » qui me hantent quand je pense à notre ami Luciano.

Paris, août 2012

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76
Luciano Fabro, Il giudizio di Paride, 1979. © Photo Archivio Luciano e Carla Fabro. > Il giudizio di Paride (dettaglio). © Photo Archivio Luciano e Carla Fabro.
70%
20% 9%
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Luciano Fabro, Habitat delle erbe, 1980, mostra, Centre Georges Pompidou, Parigi, 1996. © Photo Adam Rzepka, Centre Georges Pompidou. Luciano Fabro, sala dei Piedi, mostra, Centre Georges Pompidou, Parigi, 1996. © Photo Adam Rzepka, Centre Georges Pompidou.
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Luciano Fabro, Nord Sud Est Ovest giocano a Shanghai, 1989-1994, mostra Centre Georges Pompidou, Parigi, 1996. © Photo Adam Rzepka, Centre Georges Pompidou. Luciano Fabro, Due nudi che scendono le scale ballando il Boogie-Woogie, 1989 e Balcone (Nudi), 1989, mostra Centre Georges Pompidou, Parigi, 1996. © Photo Adam Rzepka, Centre Georges Pompidou.
256
Luciano Fabro e Vivianne van Singer seduti su Il giorno mi pesa sulla notte V, 2000, Galerie Lelong, Zürich, 10 giugno 2000. © Photo Vivianne van Singer.

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