Labienvenue N° 72

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La lettre d’information de l’agriculture biologique en Hauts-de-France

N° 72 - Décembre 2018

vie associative VOTEZ ! commandes groupées

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FILIÈRES nouvelle filière pour un sucre de betterave bio équitable

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optimisation des systèmes mieux valoriser vos prairies par le pâturage rentrée à l’étable...point sur le parasitisme ! Journée Portes Ouvertes au Gaec du Rivetin à Éplessier (80)

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eau et territoires ÉDITO par Nadou Masson, Présidente Le changement d’échelle de la bio est là et bien là, il se concrétise chaque jour un peu plus, j’en veux pour preuve… La présence de plus de 400 producteurs aux différents évènements que nous avons organisés durant le mois de novembre : tours de plaine, visites, formations, colloque… Ici, la construction d’un bâtiment pour trier, brosser, laver, emballer une diversité de légumes. Là-bas, la construction d’un silo de collecte pour recevoir la diversité des productions de grains caractéristiques de nos systèmes bio. Demain, la construction de micro sucreries réunissant l’amont et l’aval de la filière pour produire un sucre équitable… Ces outils, prolongement de nos fermes, répondent à nos attentes de maîtriser et accompagner nos productions le plus longtemps possible, dans la perspective de filières relocalisées, durables, équitables. Le développement d’une agriculture biologique cohérente et résiliente dans tous les territoires passera par cette articulation entre une animation et une mise en réseau des acteurs, notamment par le soutien des pouvoirs publics à travers le Plan Bio, et l’investissement dans des outils structurants pour la filière. La fin de l’année approchant, je vous souhaite de passer de bonnes fêtes et j’espère vous voir nombreux lors des prochains rendez-vous de 2019. Je pense notamment à l’Assemblée Générale de la FNAB, que nous organisons cette année en région les 10 et 11 avril !

Voyage d’études : picards en terres bretonnes

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agenda FormationS 2019 retour sur... jpo au gaec du rivetin

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Vie associative Voter pour favoriser la réussite de nos projets locaux et régionaux ! En janvier prochain se tiendront les élections professionnelles des chambres d’agriculture. Ces élections peuvent avoir une incidence sur l’agriculture biologique et la vie de chacun de ses acteurs. Même si les principales décisions politiques agricoles sont élaborées par l’Etat et l’Europe, les chambres d’agriculture à travers leurs missions de service public, peuvent orienter ces décisions. Selon le cadre politique qu’elle se donne, la chambre d’agriculture peut : - Contribuer à réconcilier l’agriculture et la société - Assurer la transition agricole de nos territoires - Favoriser l’accompagnement des agriculteurs (trices) vers l’agriculture biologique - Garantir la solidarité entre producteurs-(trices)

Voter pour favoriser la réussite de nos projets locaux et régionaux Si un syndicat à vocation générale agricole fait plus de 10% dans le collège exploitant aux élections chambre d’agriculture, il obtient un droit de siéger dans plusieurs instances telles que : • Commissions départementales d’orientation de l’agriculture (CDOA) qui donnent leur avis sur les projets d’installation des futurs agriculteurs et les aides DJA, les demandes individuelles d’agrandissement des exploitations, les demandes d’autorisation d’exploiter, • Les comités techniques SAFER pour la vente des terres agricoles, • Les tribunaux des baux ruraux qui tranchent en cas de problème de fermage, • Les fonds VIVEA qui permettent de vous former.

www.jevoteenligne.fr/chambres-agri2019

Voter pour orienter les politiques nationales vers une agriculture plus respectueuse de l’Homme et de notre Environnement Si un syndicat fait plus de 10% au collège exploitants de la chambre d’agriculture dans au moins 25 départements, il acquiert aussi une représentativité nationale. Il pourra alors siéger dans les instances politiques nationales qui orientent les financements agricoles, le développement socio-économique et environnemental de l’agriculture. Seuls 54 % des agriculteurs ont voté aux précédentes élections, nous vous invitons alors...

1 – à vous inscrire sur les listes électorales (voir votre mairie ou le syndicat local) 2 – voter par correspondance ou en ligne à partir du 14 et jusqu’au 31 janvier 2019.

avis de Commandes groupées ! En Stock

Sachets Kraft 1 Kg à 23,5 € TTC, le mille (Stock 23 000) 2 Kg à 31 € TTC, le mille (Stock 49 000)

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Filières Une nouvelle filière pour un sucre de betterave bio équitable en région Hauts-de-France Depuis plus de deux ans, Bio en Hautsde-France travaille au développement de la filière betteraves sucrière bio suite aux interpellations de producteurs bio mais aussi à la forte motivation de nombreuses entreprises agroalimentaires pour relocaliser leur approvisionnement. Nous vous proposons de dresser un état d’avancement de cette filière alternative.

Acquisition de références technicoéconomiques pour déterminer le juste prix En 2017, des essais aux champs ont été réalisés par 7 producteurs dans les régions partenaires du projet (Ilede-France, Normandie, ChampagneArdenne et Hauts-de-France). Différents itinéraires ont été étudiés avec comme objectif principal de mesurer le coût de production de la betterave sucrière bio. Les résultats sont hétérogènes avec des rendements variant de 30t/ha à 85t/ha en fonction des secteurs et des itinéraires choisis. La compilation de ces essais ainsi que d’autres références technicoéconomiques permettent d’évaluer aujourd’hui un coût de production de la betterave sucrière moyen à 62 €/t pour un rendement moyen à 50 t/ha et un temps de désherbage manuel minimum estimé à 100h/ha (contre 200h/ha en moyenne en Allemagne). Ces résultats nous permettent d’identifier un prix minimum d’achat de la betterave sucrière bio à 100 €/t à 16%. A titre de comparaison, en Allemagne, la production et la transformation de la betterave sucrière bio, qui a démarré il y a plus de 10 ans, est cultivée sur environ 1 500 ha. En octobre 2018, le prix d’achat des betteraves bio s’élevait à 118 €/t à 17,5% (départ bout de champ). Pour 2018, le GAB Ile de France, l’Association Bio Normandie et Bio en HDF ont poursuivi les essais avec les producteurs afin d’acquérir de nouvelles références. Les résultats seront prochainement disponibles.

Expérimentations de procédés d’extractions alternatifs pour la production d’un sucre « complet »

Une gouvernance réunissant l’amont et l’aval pour une filière équitable

Le projet que nous portons cherche à mettre au point des méthodes alternatives de transformation de betterave sucrière, moins énergivores, plus accessibles, dans la perspective de créer des sucreries de plus petites tailles. Ce projet de recherche, réunissant polyculteurs, chercheurs, coopératives, distributeurs, transformateurs, a validé l’hypothèse de départ : la création d’un sucre simple, issu d’outils de transformation économes, accessibles, territorialisés, est envisageable à moyenterme. En cette fin d’année 2018, 25 tonnes de betteraves bio vont être transformées en sucre et des recettes de gâteaux, bières et autres produits seront testés ces prochains mois.

Une labellisation « commerce équitable Nord-Nord » est envisagée pour mettre en avant l’équitabilité, la recherche d’un juste partage de la valeur ajoutée, et la transparence entre les acteurs de ce projet novateur. Pour matérialiser cette coopération, une association de préfiguration (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) réunissant l’amont et l’aval de la filière va être créée en 2019. Cette gouvernance partagée permettra d’envisager à court terme les investissements pour créer la première micro-sucrerie de France. Si vous souhaitez prendre part à cette aventure ou en savoir plus sur son développement, contactez Loïc Tridon au 03 20 32 25 35 ou l.tridon@bio-hdf.fr.

Les groupes sucriers tels que Tereos, Cristal Union, ont annoncé leur volonté de se lancer dans la production de betteraves bio. Plusieurs centaines d’hectares bio sont ainsi recherchés en région et alentours. Leur objectif est de lancer une production de sucre bio pour 2019. Si cette production vous intéresse, sachez que dans le cadre du Plan Bio, des conseillers du Point Accueil Bio (composés de conseillers de Bio en Hauts-de-France et de la Chambre d’agriculture) sont disponibles en région pour vous accompagner dans votre conversion. En effet, il est important de bien se préparer car c’est un changement de système qui doit se prévoir, s’anticiper : période de conversion, nouvelles techniques, aides financières possibles… Il conviendra de rester vigilant quant au prix proposé par les groupes sucriers car nous sommes soucieux d’un développement équitable, harmonieux et rémunérateur des filières bio.


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Optimisation des systèmes comment mieux valoriser le potentiel de vos prairies par le pâturage ? Des méthodes performantes existent : qu’on les appelle pâturage de précision, pâturage rationnel, pâturage tournant dynamique... Les grands principes du pâturage Une saison de pâturage réussie commence tôt, généralement en mars. Il faut l’anticiper dès maintenant, il vous reste quelques mois pour vous documenter, vous former, acheter un peu de matériel et l’installer pour être prêt dès le mois de mars 2019. Le pâturage est incontournable en bio pour les éleveurs de ruminants (bovins lait, bovins viande, ovins et caprins). Y compris dans les cas où la surface accessible est réduite, une réflexion pour optimiser leur valorisation est indispensable. Même en système grande-culture, osez intégrer un élevage ovin pour valoriser les couverts !

« Le pâturage est la rencontre de l’herbe et de la vache. Faire pâturer, c’est satisfaire au mieux les exigences de l’une et de l’autre », André Voisin, Productivité de l’herbe, 1956. Pour cela, il faut respecter deux grandes règles incontournables : 1. Temps de présence court des animaux : 1 à 3 jours maxi. Cela permet d’éviter le surpâturage, avoir une herbe de qualité constante et une production (de lait) régulière. 2. Temps de repos long : 20 à 35 jours selon la pousse et la saison pour laisser à l’herbe le temps de reconstituer ses réserves et donner aux animaux une hauteur d’herbe facilement pâturable permettant de couvrir leurs besoins.

Exemple de mise en place d’une plate-forme laitière

Se documenter Côté lecture, on vous recommande chaudement la bible du pâtureur, un best-seller mondial : « Productivité de l’herbe, d’André Voisin », un cadeau pour Noël ? Évidemment, de nombreux site internet sont consacrés au sujet, et pour les amateurs de Facebook, un groupe d’éleveurs professionnels y est même consacré : « pâturage et prairie, discussion et échange ».

Se Former Bio en Hauts-de-France propose régulièrement des formations sur le sujet notamment avec son partenaire Pâture Sens (paturesens.com), n’hésitez pas à vous y inscrire ou nous contacter pour des infos.

Tout le savoir-faire du pâtureur est de s’adapter en permanence à la dynamique de pousse Mars

Avril à Juin

Juillet-août

Automne

Déprimage des parcelles pour amorcer la pousse et créer du décalage entre les parcelles

Pleine pousse : débrayer les parcelles excédentaires pour la fauche

En cas de trou d’été, prévoir un report d’herbe sur pied ou l’implantation d’un mélange d’été sur quelques ha.

Prolonger le pâturage tournant le plus tard possible

Contacts Bertrand Follet, Conseiller Productions animales au 07 87 32 11 30 • Raphaël Delva, Conseiller en Polyculture-élevage au 07 87 32 97 83 • Sylvain Desrousseaux, Conseiller Productions animales au 07 87 32 38 79 • Au fil des ans, de plus en plus d’éleveurs bio se lancent avec volonté et méthode, et ça marche ! Yannick Przeszlo, éleveur laitier dans l’Avesnois témoigne « 2018 est ma première année en pâturage

tournant dynamique, et contrairement à 2017, vu la hausse de productivité, je n’aurai pas besoin d’acheter du fourrage pour boucler mon bilan fourrager. »

La bible du pâtureur !! Un best-seller mondial : « Productivité de l’herbe » d’André Voisin


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Rentrée à l’étable, c’est le moment de faire le point sur le parasitisme ! La saison de pâture est terminée pour la plupart des animaux, c’est le bon moment pour faire le point sur le statut parasitaire du troupeau. Certains parasites affectent plusieurs classes d’âge (strongles digestifs et pulmonaires, douve, paramphistomes), d’autres sont plus spécifiques des jeunes animaux (ou plus pathogènes chez eux) : cryptosporidies, coccidies, ascaris, strongyloïdes… Tous les animaux ne sont pas systématiquement à vermifuger et tous les vermifuges ne sont pas efficaces sur tous les parasites, comment choisir le vermifuge le plus adapté ? Le risque parasitaire n’est pas identique d’année en année et d’un troupeau à un autre car il dépend non seulement des conditions climatiques mais aussi de la conduite globale du troupeau (rotations de pâture, mélange des classes d’âge différentes...). Pour pouvoir réaliser une gestion adaptée du parasitisme, il faut donc bien connaître le troupeau et l’exploitation mais aussi s’appuyer sur quelques examens complémentaires simples permettant de savoir qui est parasité et par quel(s) parasite(s). L’examen le plus connu est l’analyse coproscopique. Elle est facile à réaliser, demande peu de matériel et est peu coûteuse. Elle permet d’isoler facilement les oocystes de coccidies, les œufs de strongles digestifs, de douves et de paramphistomes ainsi que les larves de strongles pulmonaires (technique de Baermann) à partir de bouses prélevées directement dans le rectum et ramenées rapidement au laboratoire ou à la clinique vétérinaire (sinon conservation au réfrigérateur dans l’attente de l’analyse). L’inconvénient des coproscopies est que l’excrétion des œufs (ou des larves) est intermittente, ce qui veut dire qu’on peut avoir une analyse négative alors que l’animal est parasité (tout simplement parce les parasites n’ont pas encore atteint un stade mature où ils pondent). Il ne faut donc pas hésiter à réaliser des prélèvements sur plusieurs animaux et à les renouveler s’ils sont négatifs. Un autre examen moins connu est la densité optique sur lait de tank (DO). Cette analyse permet d’évaluer le degré

Analyses coproscopiques d’infestation moyen des vaches laitières par un strongle digestif (Ostertagia ostertagi) à partir d’un prélèvement de lait de tank. De même, sur les animaux de retour de leur première saison de pâture, on peut réaliser une série de 5 prises de sang pour doser le pepsinogène. Ce dosage permet d’évaluer l’impact d’Ostertagia sur les jeunes animaux du troupeau. Enfin, dans les cheptels à risque, une série de 5 à 10 prises de sang pour sérologie douve permettra d’évaluer le statut des animaux au retour des pâtures en zone humide (accès à des mares, rivières, fossés...). Avec l’aide de votre vétérinaire, vous pourrez facilement choisir les examens les plus adaptés à votre situation. Après interprétation des résultats, il pourra aussi vous conseiller sur la meilleure stratégie à adopter dans votre cheptel, sur la nécessité de vermifuger ou pas et avec quelles molécules et sur le plan de prévention à mettre en place pour l’année à venir. Quant à l’utilisation des médecines alternatives à la place des antiparasitaires « chimiques », on manque de données sur leur efficacité en curatif (quand l’animal est très parasité) mais elles peuvent par contre être utilisées judicieusement pour renforcer la résistance des animaux au parasitisme (prévention) ou pour

Technique de Baermann

accompagner la convalescence d’un animal très parasité diagnostiqué et traité tardivement. Dr JOUVE Cindy Vétérinaire praticien DU plantes médicinales, phytothérapie, aromathérapie, Université Claude Bernard Lyon 1

Bientôt en 2019 Formations et groupes d’échanges afin d’aiguiller les éleveurs sur les aspects sanitaires, en théorie et en pratique.

«Un levier intéressant pour pouvoir vous lancer dans les médecines alternatives!» Infos auprès de Lucille Lutun, chargée de projets Médecines alternatives au 03 20 32 26 24 ou l.lutun@bio-hdf.fr


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Eau et territoires Picards en terres Bretonnes, pour être acteurs du changement de son territoire

Après Rhône-Alpes en 2011 et Lons le Saunier en 2015, voilà Rennes en 2018. Salariés et administrateurs de Bio en Hauts-de-France ont emmené agriculteurs conventionnels, élus, chargés de missions (eau, agriculture, plan alimentaire santé, restauration collective…) et service de l’état en voyage d’études à Rennes. L’agriculture biologique étant une réponse à de nombreuses thématiques : qualité de l’eau, développement économique, alimentation, santé… Nous avons rencontré pendant 3 jours différents acteurs bretons qui ont présenté à notre groupe leurs actions et astuces (Projets Terres de sources de Eau Bassin Rennais, cuisine centrale de BRUZ, BIOCOOP, Plan Alimentaire Durable de la ville de Rennes, magasin de producteurs, visites de fermes…).

Quelques exemples de sujets abordés à l’occasion de ce voyage dense en informations : actions de diminution du gaspillage alimentaire en restauration collective pour favoriser l’introduction de produits bio, regroupement de parcelles afin de maintenir l’élevage, le désherbage mécanique pour faire progresser les techniques agricoles, etc. Les participants à ce voyage d’études ont apprécié, la diversité des sujets abordés. Les intervenants leur ont permis d’avoir une vision d’ensemble afin que chacun puisse approfondir le sujet souhaité. Ces visites, qui mêlent élus, agents de collectivités et agriculteurs, font avancer les réflexions de chacun. Le rendez-vous est déjà pris avec

l’Agglomération de la Région de Compiègne et la ville d’Amiens pour continuer à les accompagner dans la transition agricole et alimentaire de leurs territoires. Ce voyage a également donné envie à des territoires en réflexion, de passer à l’action, tels que la ville de Beauvais ou le Pays de Thiérache. Enfin, un agriculteur présent à ce voyage d’études a été invité à restituer les enseignements de ces initiatives auprès de ses collègues... De belles synergies en perspective, entre agriculteurs et collectivités locales !» Pour toute information complémentaire, contactez Delphine BEUN, pour la mission Eau et Territoire, d.beun@bio-hdf.fr Sophie ROSBLACK, pour la mission Alimentation et Santé s.rosblack@bio-hdf.fr


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Agenda agenda des formations BIO en Hauts-de-France sept. 2018 - juil. 2019

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2019 commence par... une formation bien sûr ! ! Stratégie d’entreprise COMMENT FIXER ET JUSTIFIER SON PRIX ?

9 sept. 2018 - juil. 201 30 formations 7 thématiques

AGENDA des formations bio en hauts-de-france sept. 2018 - JUIL. 2019

JANVIER 2019, 2 jours lieu à définir Renseignements auprès de Fanny Vandewalle au 07 87 32 64 30 ou f.vandewalle@bio-hdf.fr Public Agriculteurs biologiques ou en conversion mais déjà installés, en circuits courts

EMBAUCHER POUR ME LIBÉRER DU TEMPS ET GAGNER EN SÉRÉNITÉ : QUELLES OBLIGATIONS ? QUELLES POSSIBILITÉS ? COMMENT MUTUALISER ? 22 JANVIER 2019, 2 jours lieu à définir Renseignements auprès de Déborah Van Daële au 07 87 32 82 29 ou d.vandaele@bio-hdf.fr Public Producteurs bio et conventionnels

Maraîchage bio Réunion d’information BILAN DE CAMPAGNE ET DES EXPÉRIMENTATIONS EN MARAÎCHAGE BIO FIN JANVIER 2019 A définir, 1 jour lieu à définir Renseignements auprès de Valentin Dubois au 07 87 32 13 45 ou v.dubois@bio-hdf.fr Public Maraîchers ! (bio, porteurs de projets, en parcours d’installation)

Arboriculture et agroforesterie LA FERTILISATION EN VERGER ET PETITS FRUITS BIOLOGIQUES 24 JANVIER 2019, 1 jour Somme Renseignements auprès de Déborah Van Daële au 07 87 32 82 29 ou d.vandaele@bio-hdf.fr Public Arboriculteurs bio ou conventionnels


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Formations copasol

Prévention des difficultés

les clés d’une transmission réussie Pour clarifier votre projet de transmission, vos objectifs, vos attentes et vos besoins après la cession. Nous aborderons les différentes manières de transmettre et ce que cela engendre. Des points clés d’attention et des outils pour avancer dans votre projet de transmission et votre projet de retraire seront proposés.

17 et 18 décembre 2018 de 9h à 17h à Amiens par CoPASol Formations gratuites pour ayants droit VIVEA. Pour plus d’informations... CoPASol au 03 22 42 12 57 ou copasol@copasol-picardie.org Retrouvez toutes les formations de CoPASol sur Facebook https://bit.ly/2EbVr1n

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Jeudi 20 décembre 2018 de 9h à 17h

à CoPASol au 14, rue du 8 mai 1945, AMIENS Formation animée par CoPASol et Solidarité Paysans, accompagnateurs à la création et au suivi d’activités agricoles

Programme de la formation 9h

17h

Accueil Présentation des projets de chacun Les difficultés des agriculteurs : exposés Savoir repérer ses points forts et faibles : jeu participatif Les outils de traitement des difficultés : échanges Apprendre à s’en sortir : exemples et témoignages Bilan Fin de la journée

CoPASol Picardie 14 rue du 8 mai 1945 – 80090 Amiens - SIRET : N° 54001816500014 - Organisme de formation N°22800158780

Retour sur... POrtes ouvertes au GAEC DU RIVETIN ! Le 8 novembre dernier, le Gaec du Rivetin a accueilli une cinquantaine de visiteurs, agriculteurs conventionnels, agriculteurs bios et professionnels agricoles à l’occasion de sa journée portes ouvertes organisée avec Bio en Hauts-de-France. Benjamin et Christian Delva, polyculteurs éleveurs laitiers à Eplessier (80), ont franchi le pas d’une conversion en bio en mai 2016. Ils ne regrettent pas leur choix et ont souhaité partager leur expérience en ouvrant les portes de leur ferme. Les participants ont pu visiter une parcelle d’essais de colza en association en fin de matinée à l’issue du Café de la Bio, animé par Bio en Hauts-de-France et la Chambre d’Agriculture de la Somme. Ce temps d’échanges préalable leur a permis de découvrir le cahier des charges de la bio et les débouchés en région. La parcelle d’essais de colza en association a été mise en place sur la ferme en partenariat avec Biocer et Capseine. L’après-midi a été rythmée par plusieurs ateliers animés par les partenaires de la ferme : • « Clé de réussite de la conversion en bio » par Bio en Hauts-de-France, avec le témoignage de Benjamin Delva • « Investissement et optimisation : Aspect économique de la conversion » par le CER • « Commercialiser en bio » par Biocer et Capseine • « La performance des systèmes laitiers bio » par Avenir Conseil Elevage • « Travailler en CUMA : La force du collectif » par FR CUMA La complémentarité entre la production animale et la production végétale a permis de toucher une diversité des visiteurs et enrichir les échanges. C’est au travers d’événement comme celui-ci que nous pouvons promouvoir l’agriculture biologique, sensibiliser un public conventionnel et participer au développement de la bio en Hauts-de-France sur le terrain. Si vous êtes intéressé pour organiser une JPO ou une formation chez vous, n’hésitez pas à contacter Déborah Decayeux au 03 22 22 58 34 ou d.vandaele@bio-hdf.fr. LABienvenue La lettre d’information de l’agriculture biologique en Hauts-de-France Directrice de la rédaction : Nadou Masson | Rédaction : D.Beun, CoPASol, D.Decayeux, B.Follet, S.Hallez, Dr Jouve-Vétérinaire praticien, JB.Pertriaux, S.Rosblack, L.Tridon | Maquette et mise en page : V. Roland | Crédits Photos : Bio en Hauts-de-France, Dr Jouve, . | Imprimé sur papier recyclé par l’imprimerie I&RG (80). | Numéro ISSN : 2431-1049. Bio en Hauts-de-France est soutenue par le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, le Conseil régional Hauts-de-France, l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, l’Agence de l’Eau Artois-Picardie et les Conseils départementaux de l’Aisne, du Nord, de l’Oise, du Pas-deCalais et de la Somme. Site Amiens 14, rue du 8 mai 1945, 80090 Amiens | T 03 22 22 58 30 Site Phalempin 26, rue du Général de Gaulle, 59133 PHALEMPIN | T 03 20 32 25 35 Organisme de conseil indépendant N° Agrément PI01462 | www.bio-hautsdefrance.org | Youtube | Facebook | Tweeter


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