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Anniv’info
Plantes indésirables
Sus aux envahissantes !
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Certaines plantes exotiques se répandent massivement dans le val d’Anniviers, au détriment de la biodiversité et de l’agriculture. La Commune agit contre leur propagation et demande aux habitants de collaborer.
Comment ces plantes exotiques sont arrivées chez nous Leur importation a démarré après la découverte du continent américain en 1492. La plupart d’entre elles disparaissent ou s’intègrent, et environ 10% se développent de façon exponentielle. Des graines d’envahissantes se retrouvent de plus en plus dans le compost ou la terre végétale que l’on utilise pour aménager jardins ou talus.
En quoi elles posent problème Elles représentent un danger pour la santé des hommes et des animaux (toxicité), pourrissent ou empoisonnent le fourrage destiné au bétail, déstabilisent les sols et appauvrissent la biodiversité en étouffant les espèces indigènes. En Anniviers, sept plantes sont pointées du doigt. Par exemple, le Bunias d’Orient a été repéré sur des talus du côté de Mission et d’Ayer, les séduisants lupins fleurissent dans beaucoup de jardins, l’arbre à papillons s’est installé dans la partie inférieure de la vallée, la renouée du Japon a élu domicile en bordure de la Navizence. Leur expansion rapide est difficile à contrôler et altère déjà l’écosystème.
Ce qu’il faut faire si l’une d’elles pousse sur sa propriété Il existe un manuel en ligne* pour aider les particuliers à reconnaître, éradiquer et remplacer ces plantes. L’arrachage ou la coupe doit toujours se faire avant la montée des graines, et il ne faut surtout pas mettre ces déchets végétaux au compost. Les paysagistes sont également informés de ce phénomène et peuvent intervenir contre ces indésirables. De plus, si l’on observe la colonisation d’un espace naturel lors d’une balade, il est important de le signaler sur infoflora.ch.
Ce que la Commune met en place pour limiter leur propagation Elle a dressé un état des lieux des foyers existants sur les surfaces publiques et les élimine localement, selon le contexte observé. Des employés de la voirie vont être formés pour reconnaître les plantes problématiques plus facilement. Un groupe de travail a été mis sur pied pour monter un plan d’action et sensibiliser la population à ce problème.
*Manuel de gestion des néophytes envahissantes sur vs.ch
Les 7 plantes envahissantes qui posent actuellement problème en Anniviers : - le Bunias d’Orient - le lupin - l’arbre à papillons - le sumac - la berce du Caucase - la renouée du Japon - l’impatiente glanduleuse
Commune d’Anniviers Pour signaler vos observations: entrez vos données sur infoflora.ch -> carnet des néophytes
Les lupins qui colonisent les prés menacent l’élevage et la faune sauvage. Ils provoquent des troubles digestifs chez le gros bétail et sont mortels pour les lièvres et les tétras lyre.
Fermeture Sierre-Vissoie

Déviation par Vercorin pour tous les véhicules
Durant la fermeture de la route Sierre-Vissoie du 16 mai au 15 juillet 2022, les véhicules devront passer par Pinsec-Vercorin. Les voitures et les cars rejoindront la plaine par Chalais, et les camions par Grône. Les horaires de Carpostal seront modifiés en conséquence.
Les différents chantiers prévus pour sécuriser la route d’Anniviers nécessitent la fermeture totale au trafic entre Sierre et Vissoie pendant deux mois. La liaison routière avec la plaine se fera par Pinsec-Vercorin. Environ 3000 véhicules par jour, dont 6% de camions, sillonnent la vallée à cette période. Afin de leur offrir les meilleures conditions de circulation possible, des travaux de réfection pour 4 millions de francs ont été menés en 2021 sur ce tronçon, dont l’élargissement de la chaussée sur 3 km et la sécurisation de certains talus.
De Vercorin, voitures et cars postaux devront rejoindre la plaine par Chalais. Pour éviter les croisements périlleux, les camions passeront par Itravers et Grône. Depuis la plaine, Chalais sera donc la porte d’entrée temporaire de la vallée pendant les deux mois de travaux. Une trentaine de panneaux oranges portant la mention « Anniviers » guideront les touristes vers l’itinéraire de déviation.
Communication et aménagements spécifiques Les différentes sociétés et partenaires qui échangent quotidiennement avec la vallée (transporteurs, services de secours, poste, etc.) ont été avertis de la déviation. Des solutions sont prévues pour les 170 habitants de Niouc, des Pontis et de Soussillon, impactés par la fermeture de la route en direction de Sierre (chantier Beauregard). La voie leur sera toutefois ouverte en soirée et le week-end. La Commune a pris en compte les besoins quotidiens de ces villages (transports scolaires, services médicaux et postaux) et elle est en train de mettre en place des moyens adaptés. Elle envoie régulièrement des informations par courrier aux ménages concernés.
Horaires spéciaux des cars postaux 16 mai – 15 juillet 2022 Les 11 paires de courses journalières entre Vissoie et Sierre sont maintenues. Seules les dernières courses de vendredi et de samedi (21h10 depuis Vissoie et 20h45 depuis Sierre) sont supprimées. La durée du trajet s’allongera de 30 minutes. Les horaires des quatre lignes de la vallée ont été adaptés afin qu’ils coïncident avec ceux des trains et des écoles secondaires. Deux paires de courses entre Niouc et Sierre (matin et soir) sont également garanties pendant la période des travaux.
Retrouvez toutes les informations sur anniviers.org

Entre Sierre et Sion, sur l’autoroute et les routes cantonales, une trentaine de panneaux de signalisation dirigeront les automobilistes vers l’itinéraire de déviation par Chalais.
DÉVIATION CAMIONS par Grône - Vercorin
La route de déviation entre Pinsec et Vercorin a été améliorée en 2021, afin de faciliter les croisements.
HORAIRES CAR POSTAL
Sierre-Vissoie
dp Sion 05:42 06:55 07:57 09:25 10:25 arr. Sierre 05:52 07:04 08:06 09:34 10:34 IR R R R R dp Visp 05:32 06:44 07:44 09:10 10:10 arr. Sierre 05:49 07:06 08:06 09:32 10:33 Sierre, gare 06:00 07:18 08:15 09:40 10:40 Vissoie, poste 07:00 08:18 09:15 10:40 11:40 Vissoie, poste 06:15 07:05 08:20 09:18 10:45 Sierre, gare 07:15 08:05 09:20 10:18 11:45 dp Sion 07:23 08:23 09:23 10:23 11:50 dp Visp 07:24 08:13 09:24 10:24 11:53 Pour voir les horaires modifiés des quatre lignes d’Anniviers pendant la période des travaux : consulter le site cff.ch ou l’application CFF.
Beauregard
Protection contre les chutes de pierres, avec pose de filets sur poutres et treillis métalliques.
Défilé et creux des Pontis
Pose d’un nouveau revêtement sur la route du défilé des Pontis et construction d’un chenal d’évacuation pour les laves torrentielles.
Pont des Petits Pontis
Assainissement de l’ouvrage.
DÉVIATION par Chalais - Vercorin Pont des Croisettes

Réfection des joints.
La route de déviation entre Pinsec et Vercorin a été améliorée en 2021, afin de faciliter les croisements.
11:42 12:57 15:25 16:25 17:57 19:25 11:55 13:07 15:34 16:34 18:07 19:34 IR R R R R R 11:35 12:44 15:10 16:35 17:44 19:10 11:49 13:06 15:33 16:49 18:06 19:33 11:55 13:15 15:40 16:55 18:15 19:40 12:55 14:15 16:40 17:55 19:15 20:40
11:45 13:00 14:35 16:45 18:20 19:20 12:45 14:00 15:35 17:45 19:20 20:20 12:50 14:07 15:50 17:50 19:23 20:23 12:53 14:08 15:53 17:53 19:35 20:35 INFOS PRATIQUES
Dates de fermeture Du 16 mai au 15 juillet 2022.
Déviation Par la route Vercorin-Pinsec.
Temps de trajet Compter environ 15-20 minutes de plus en voiture et 30 minutes supplémentaires en car.
Travaux préparatoires en cours Dans la zone du pont des Petits Pontis, gestion du trafic avec feux de circulation.
Ouvertures spéciales entre Sierre et les Pontis pour les habitants de Niouc, des Pontis et de Soussillon: - chaque nuit entre 17h30 et 7h30 - le week-end, du vendredi 17h30 au lundi 7h30
Sites archéologiques
Le passé d’Anniviers se dévoile peu à peu
Des sépultures datant de l’âge du Fer à Grimentz, un habitat d’époque romaine à Saint-Luc, un site militaire romain au Toûno, un hameau médiéval à Fang… Des trésors archéologiques émergent en Anniviers.
Jusqu’en 2017, l’Office cantonal d’archéologie (OCA) n’avait jamais été appelé à intervenir dans le val d’Anniviers pour des fouilles de sauvetage ou préventives. Il y avait certes des indices d’occupations anciennes, comme les énigmatiques pierres à cupules et des sépultures datant d’entre l’âge du Bronze et l’époque romaine détruites avant le milieu du 20e siècle. « Des éléments tangibles et bien documentés nous manquaient cependant pour comprendre l’occupation de cette région, mais depuis quatre ans, les découvertes s’enchaînent, attestant d’une présence humaine continue. Par exemple à Grimentz, depuis l’âge du Bronze (vers 1500 av. J.-C.)», explique Romain Andenmatten, archéologue à l’OCA. Suite à ces nouvelles découvertes, la carte archéologique de la commune a pu être révisée. Pour le Canton, il s’agit de documenter ces vestiges avant que des machines de terrassement n’entrent en scène et ne les détruisent. Les sites en milieu naturel hors des zones à bâtir, comme ceux du Toûno et de Fang, sont par contre dédiés à la recherche académique sous contrôle de l’OCA avec des universités et les soutiens d’associations ou de fondations.
Grimentz : une tombe aristocratique de l’âge du Fer Le lieu-dit « Les Gères / Tsanplan » a fait l’objet de plusieurs interventions d’urgence et fouilles depuis 2018. On y a trouvé des murs issus de terrasses occupées entre 1500 av. J.-C et 1500 ap. J.-C, soit pour l’agriculture, soit pour l’habitat, mais également une zone funéraire. Parmi la dizaine de tombes implantées dans le secteur, une sépulture datant de l’âge du Fer (vers 460 - 400 av. J.-C.) sort du lot : elle est couverte d’un tertre de pierres entouré d’un cercle de dalles dressées (tumulus), signe distinctif d’une personnalité de haut rang dans la société celte de l’époque. À l’intérieur de la tombe, un bracelet en fer et un nécessaire de toilette, accompagnaient le défunt dans son cercueil constitué d’un tronc d’arbre évidé. « On peut envisager un lien entre la présence de familles aisées et l’exploitation des gisements de cuivre de la région. À ce jour, cette hypothèse attend cependant une confirmation », commente l’archéologue.
Saint-Luc : une maison d’époque romaine très bien conservée Dans le cadre de la rénovation du Grand Hôtel du Cervin, des sondages archéologiques ont mis au jour un trésor inattendu l’an passé : un habitat datant des 2-3e siècles après J.-C. « C’est une chance incroyable de trouver les restes d’un bâtiment entier si bien conservés, surtout dans une zone aussi pentue ! », se réjouit Romain Andenmatten. Les fouilles de sauvetage se poursuivront ce printemps. Il s’agira de dégager les vestiges antérieurs à cette maison, de les photographier, de les numériser en 3D et de les décrire en détails. On en saura alors davantage sur les origines de cette occupation. Les objets recueillis seront soigneusement nettoyés et traités pour étude avant de rejoindre les collections cantonales. Ils pourront ensuite être mis à disposition pour des projets d’expositions.
Grimentz : une tombe aristocratique de l’âge du Fer Saint-Luc : une maison d’époque romaine très bien conservée

Grimentz, Les Gères / Tsanplan : vue générale du tumulus en cours de fouille, © Archeodunum SA / OCA 2019. Grand Hôtel du Cervin: vue générale du bâtiment romain, foyer carré aménagé avec des dalles au premier plan, © In Situ SA / OCA 2021.

Pour devenir membre de l’ARAVA et participer à des activités archéologiques dans la vallée : archeologie-anniviers.ch
Toûno : l’occupation romaine par les sommets C’est le président de l’ARAVA (Association pour la recherche archéologique au val d’Anniviers) Lambert Zufferey qui a repéré et signalé ces vestiges perchés à 2760 mètres d’altitude au Toûno en 2018. « J’ai été intrigué par ces restes de fondations et leur agencement particulier, qui n’avaient rien à voir avec l’agriculture. » Il s’avère que ce site pourrait faire partie d’un vaste dispositif militaire occupé entre 57 av. et 15 av. J.-C. On dénombre 25 positions de ce genre entre le Valais et le val d’Aoste, à proximité de passages alpins, qui pouvaient accueillir plus d’une centaine de personnes pendant la bonne saison. Un projet de recherche italo-suisse a été mis sur pied. Il s’agit de comprendre le rôle de ces sites dans les opérations militaires liées à la mise en place de l’hégémonie romaine sur notre région, les liens et la chronologie entre ces occupations, et leurs relations avec les populations indigènes. Les mystères du Toûno sont actuellement étudiés par Tristan Allegro, étudiant en archéologie à l’Université de Lausanne, avec les soutiens de l’ARAVA et Ramha (Recherches archéologiques du mur (dit) d’Hannibal).
Fang : un hameau témoin de l’époque médiévale Le site de Fang/Tiébagette présente un grand intérêt dans l’étude de la culture, de l’économie et de la vie quotidienne durant l’époque médiévale et moderne en moyenne montagne. Cela fait déjà plus de 20 ans qu’une habitante éprise d’histoire locale, Yvonne Jollien, a acquis cette parcelle pour sauvegarder et analyser ces anciens murs du « vieux Fang ». Les investigations menées dès 2014 par l’archéologue Cédric Cramatte, rattaché à l’Université de Lausanne, ont permis d’identifier un village de taille moyenne dont les dernières occupations remontent aux 15-16e siècles. Une douzaine de bâtiments ont pu être reconstitués : petites habitations d’une ou deux pièces, lieux de stockage, greniers et granges. L’état de conservation des murs, des objets et des ossements d’animaux est remarquable. L’ARAVA, association née en 2015 autour de ce projet, a encore du pain sur la planche. « Nous souhaitons réaliser des fouilles plus conséquentes et valoriser le site pour le public, en améliorant les accès et en installant des panneaux d’information sur place », annonce son président Lambert Zufferey.
Toûno : l’occupation romaine par les sommets Fang : un hameau témoin de l’époque médiévale

Au Toûno, vue générale du site par drone © Lambert Zufferey 2020. A Fang, vue générale d’un bâtiment en cours de fouille, © ARAVA-UNIL / OCA 2014

Association des parents d’accueil (APAC)
« Maman de jour », une offre complémentaire à la crèche
Alexandra Josneau est maman de jour à Grimentz depuis deux ans. Engagée par l’APAC, elle ouvre sa maison aux enfants de 2 mois à 12 ans, aussi le week-end. Une solution de garde précieuse pour les travailleurs du tourisme.
Comment êtes-vous devenue « parent d’accueil » ? Je suis arrivée à Grimentz il y a trois ans, suite à l’engagement de mon mari comme cuisinier dans un restaurant. Je suis serveuse de métier, mais j’ai dû renoncer à un emploi dans la branche car il n’y avait aucune solution de garde pour mon fils le week-end. Je me suis alors dit que je pourrais rester à la maison et offrir ce service à d’autres. Qui sont vos clients ? Ce sont principalement des personnes qui travaillent dans le tourisme et la restauration, ou des saisonniers qui me sollicitent seulement l’hiver. Je peux accueillir leurs enfants le weekend et tenir compte de leurs horaires irréguliers. L’APAC autorise jusqu’à 4 enfants par jour, en plus des miens. J’ai aménagé la maison en conséquence et ça se passe très bien.
Quels sont les avantages pour vous et votre famille ? Pour moi, c’est idéal. Mon activité au sein de l’APAC est rémunérée et déclarée. Je n’ai pas le stress ni les frais de garde liés à un emploi extérieur. Les journées sont intenses, mais gratifiantes, car j’aime beaucoup les enfants. Pour mon fils de 4 ans et ma fille de 8 mois, c’est le bonheur d’avoir des copains et copines toute la semaine. Ils apprennent à partager leurs jouets et leur espace. Mon mari a congé le jeudi, c’est le jour où nous nous retrouvons en famille.
Alexandra Josneau et ses petits pensionnaires, de sortie à la place de jeux.

Recherche parents d’accueil
L’Association des parents d’accueil (APAC) organise le placement d’enfants à domicile pour tout le district de Sierre. C’est elle qui recrute, forme et rémunère ces parents volontaires, après s’être assurée de la qualité des conditions d’accueil. Les personnes engagées bénéficient des assurances sociales et d’une protection juridique. « Nous ne pouvons pas leur garantir un salaire régulier, mais nous observons que dès qu’une maison s’ouvre, elle se remplit très vite grâce au bouche-à-oreille», explique Catherine Valiquer, coordinatrice de l’APAC. En Anniviers, le nombre de parents engagés par l’APAC est passé de 4 à 1 ces dix dernières années. Cette offre est pourtant précieuse pour les travailleurs du tourisme, de la vente et des soins, qui ont des horaires incompatibles avec ceux de la crèche. Elle convient également à certaines familles qui recherchent un accueil plus personnalisé pour leur enfant.
Si vous êtes intéressé par le travail de parent d’accueil ou si vous recherchez une solution de garde pour votre enfant, prenez contact avec l’APAC au 079 247 12 18 ou par e-mail catherine.valiquer@cms-smz.ch
Informations sur le site de la Fédération valaisanne de l’accueil familial de jour fvafj-vs.ch