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basculement réussi pour le système central PMC Star 3000 du PMU marocain
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Depuis, les Compact PMC 2015 et les bornes 2050 sont venus moderniser le parc des terminaux de jeu basque, ainsi que ceux des six hippodromes sur les sept existant en Espagne, avec une mention spéciale pour le PMC Transformer (en cours d’homologation), terminal convertible en borne. Très apprécié car parfaitement adapté au marché basque dont la législation n’autorise qu’un terminal par point de vente, le PMC Tranformer devrait avoir de l’avenir sur la péninsule. HAHE ET PMCPV à la conquête du marché ibérique Le marché espagnol est un prisme par lequel peut être entrevu un potentiel de croissance conséquent : il permet d’ouvrir les portes du territoire méditerranéen ainsi que celui des zones latino-américaines. Jérôme Carrus et Julio Ocio comprennent que pour le développer, il leur faut des structures solides. En 1993, ils créent PMCPV (PV pour « Pais Vasco », Pays Basque en espagnol)
Implantation du Groupe Carrus sur la péninsule
qui officiera comme prestataire de services pour les hippodromes, à l’image de CPM, l’autre entité du Groupe Carrus en France. Leur domaine d’exploitation dépasse aujourd’hui les frontières basques pour atteindre l’Andalousie et la Galice, Madrid et son hippodrome La Zarzuela restant liés à l’organisme d’état LAE (Loterias y Apuestas de Espana). Souhaitant consolider leur base de San Sebastian, ils participent ainsi à la création d’ HAHE (30 % détenus par PMC) en partenariat avec un fond d’industriels hispano-japonais afin d’obtenir l’autorisation de prendre des paris sur les courses françaises. En tant qu’administrateur d’HAHE, Jérôme Carrus est alors nommé Vice-Président de la Société des Courses de San Sebastián et, en 2005, le Pays Basque espagnol rejoint la masse commune du PMU. Le Groupe Carrus continue ainsi depuis sa conquête du marché ibérique en étant le bras armé du Pari Mutuel « à la française » en Espagne.
L’organisation des courses et paris hippiques en Espagne : un modèle décentralisé « L’Espagne, pays très régionalisé, ne dispose pas, au contraire de la France, d’une organisation centrale pour l’organisation des courses et des paris hippiques. On y trouve une de cas particuliers avec une caractéristique étonnante pour nous : les provinces sont libres d’organiser les courses, jeux et paris sur leur territoire et si elles peuvent jouer sur les courses étrangères, elles n’ont, pour l’instant, pas le droit de jouer sur les courses des autres provinces espagnoles », nous explique Majdah Rachiq, responsable de zone au Groupe Carrus en charge du Bassin méditerranéen et de l’Amérique latine. Chaque hippodrome a ainsi une organisation spécifique : en Galice, c’est la mairie qui joue le rôle de Société de courses et d’opérateur ; à San Sebastián, la mairie est propriétaire et la société privée HAHE a une concession d’exploitation ; en Andalousie, avec un mix entre Equiniela et les mairies, aucun des quatre hippodromes ne fonctionne vraiment de la même façon ; à Madrid, l’hippodrome dépend de l’état espagnol , au travers notamment da la LAE (Loterias y Apuestas de España), organisme public intervenant sur les paris hippiques et les loteries. En 2008, la LAE a totalisé plus de 5 millions d’euros sur l’hippisme. dans son réseau national. Une chose est sûre : les Sociétés de courses des hippodromes sont très peu subventionnées, à l’exception de Madrid, et paient seules les allocations (ou prix). Elles doivent donc s’autofinancer notamment au travers du sponsoring. En effet, alors qu’en France les sociétés mères France Galop et le Cheval Français assurent le financement des courses avec le PMU, en Espagne, la SFCC (Sociedad de Fomento y Cria Caballar) a seulement un rôle de contrôle du programme des courses (de galop).
Premier des totalisateurs PMC Star 3000 en exploitation dans le monde à migrer sous configuration Linux, le système central de prise de paris du PMU marocain sera suivi dans les prochains mois par plusieurs autres. Le 15 septembre dernier, le réseau du PMU marocain, composé de 900 terminaux PMC qui permettent l’enregistrement et le traitement de 800 000 transactions par jour, a basculé sur son nouveau totalisateur Star 3000 Linux. Le système a pendant un mois fonctionné sur le site de secours pour valider sa fiabilité avant de migrer sur le site nominal. Tout cela en toute tranquillité et transparence pour les parieurs. Beaucoup plus de puissance et de souplesse Il aura fallu plus d’une année de travail aux équipes PMC pour assurer le portage du code source marchant à la fois sous l’ancien système HP-UX et le nouveau. Mais pour Yann Launay, responsable des développements logiciels pour le totalisateur STAR 3000, l’investissement en valait vraiment la peine car « Résolument moderne, le système d’exploitation Linux ouvre de grands horizons grâce à son ouverture ». Au travers de l’internet, les architectures informatiques libres ont, depuis les années 90, su faire la preuve de leur pertinence. Développé au départ par des bénévoles, le système d’exploitation Linux a largement pénétré le monde des entreprises. Il dispose de nombreux avantages technologiques et économiques : des milliers de logiciels compatibles, libres et ouverts ; de nombreuses distributions indépendantes ; une large gamme de matériels compatibles ; une alternative économique séduisante car sans restriction d’utilisation, de modification et de redistribution ; enfin, l’ouverture du code source permet, en matière de sécurité et de fiabilité la correction rapide des anomalies par la communauté. D’ici quelques semaines, d’autres totalisateurs effectueront leur migration sous Linux, notamment le totalisateur Star 3000 de CPM/ Groupe Carrus qui assure les prises de paris sur 190 hippodromes français de province.