analyse ergonomique logiciel

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Analyse d’un logiciel [TP2] T. HULIN – thibaud.hulin@univ-fcomte.fr

 Etudiant Yoann PIERRE yoannpierre@wanadoo.fr Master 1 PSM – Montbéliard Avril 2010 – UE DIE

 Résumé de l’analyse ergonomique LedRenommer est un petit logiciel qui répond brillamment à sa problématique : pouvoir renommer à la volée un ensemble de fichiers en suivant une règle définie par l’utilisateur. Son interface recèle cependant quelques erreurs qui vont à l’encontre de la logique de l’utilisateur. Cette analyse ergonomique conduit à 6 recommandations visant à améliorer l’interface et à aider l’utilisateur dans sa démarche.

 Sommaire 

Etudiant ...........................................................................................................................1

Résumé de l’analyse ergonomique .................................................................................1

Choix du logiciel à analyser .............................................................................................2

Pré-analyse .....................................................................................................................2

Concurrence....................................................................................................................3

Problématique .................................................................................................................4

Protocole .........................................................................................................................4

Analyse ...........................................................................................................................4 Introduction .........................................................................................................................4 Phase 1 : Sélection des fichiers ..........................................................................................5 Phase 2 : Indexation des fichiers ........................................................................................7 Phase 3 : Formatage du masque ........................................................................................7 Phase 4 : Exécution du processus ......................................................................................8

Recommandations ..........................................................................................................9

Esquisse d’interface ......................................................................................................11

Conclusion ....................................................................................................................12

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 Choix du logiciel à analyser LedRenommer : http://support.led.free.fr/LedRenommer/index.html Pour ce projet, j’ai choisi d’analyser un petit logiciel que j’utilise assez couramment. Si ce n’est pas pour renommer les photos de la dernière sortie en date, il convient pour renommer les fichiers rla du rendu 3D afin de les intégrer correctement dans le logiciel de montage.

Il s'agit de LedRenommer ! C'est un logiciel qui permet de renommer automatiquement et en série un ensemble de fichiers en fonction de règles définies par l'utilisateur. Il est possible de pré-visualiser un grand nombre de format image et les données Exif sont prises en compte pour pouvoir positionner l'image dans le bon sens (entre autres). Ce logiciel dédié est tout aussi simple que la fonction de renommage (F2) de Windows mais est davantage flexible. Il en existe de nombreux sur internet qui permettent de faire des opérations beaucoup plus complexes. Ce n'est pas le but de celui-ci. Il a été développé sous Windows XP et testé sous 2000 et XP. LedRenommer est un logiciel gratuit ouvert aux dons. La version sur laquelle j'ai effectué cette analyse est la version 1.7.0 datant du 9 décembre 2009. En bref, c'est un petit logiciel que l’on ne va pas utiliser tous les jours mais qui s’avère très utile au moment voulu.

 Pré-analyse LedRenommer répond à une problématique simple et spécifique, à savoir le renommage de fichiers, et y répond relativement bien et efficacement ! Cependant, d’après la pré-analyse faite grâce à la checklist (en annexe), j’ai pu tirer comme principal problème un souci de compréhension de l’interface et d’aspect esthétique.

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En effet, l’environnement relativement austère de l’application et l’agencement non-intuitif de plusieurs blocs de textes pourraient rebuter les utilisateurs non-spécialistes qui ne trouveraient pas l’application plaisante et agréable à l’utilisation.

Explorateur de windows, Sélection d’un dossier…

Explorateur de windows, Fichiers du dossier sélectionné…

Contrôleur des sélections de fichiers.

Fichiers ordonnés et sélectionnés pour être renommés.

Visualiseur

Lancer le processus de renommage, options, quitter, faire un don, etc…

Paramétrage du gabarit du nouveau nom à appliquer…

 Concurrence Avant d’approfondir l’analyse de LedRenommer, faisons une observation rapide de la concurrence. Vu que le nombre de logiciel similaire est relativement grand (surtout en freeware) et vu la problématique mise en avant, j’ai souhaité observer des produits similaires réalisés sous Mac. Apple a toujours/souvent eu une philosophie plus axée sur le développement ergonomique de leurs applications ! Remamer4Mac (http://www.renamer4mac.com) et Renamer (http://renamer.com/) offrent en termes de hiérarchisation de l’interface des zones mieux définies et plus simples à comprendre. De plus les lignes paires et impaires des listes sont d’une couleur différente.

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Cependant, il y a moins d’options proposées à l’utilisateur par rapport à LedRenommer ce qui rend une interface plus légère mais qui n’est pas « juste » en terme d’égalité de fonctionnalités et donc de disposition de l’interface ! Il y a de bonnes idées à exploiter dans ces applications qui méritent d’être retenues comme le système d’onglets ou la présence d'une seule liste, etc.

 Problématique Est-ce que LedRenommer possède les mêmes possibilités que les options de renommage intégré à Windows (version XP) ? Y-a-t-il une volonté de « respecter l’ergonomie » pour cette application ?

 Protocole Pour cette analyse, après discutions et modifications par rapport à la version 2 de ce rapport, le protocole qui va être mis en place est une analyse euristique. LedRenommer n’étant pas un logiciel libre, il s’agit de faire une comparaison avec un logiciel libre concurrent à savoir Ant Renamer (version 2.10). Les fonctionnalités des deux logiciels seront également confrontées aux possibilités de renommage offertes par Windows (version XP).

 Analyse Introduction La construction et la disposition des différents éléments d’interactions du logiciel avec l’utilisateur n’est pas la même d’un logiciel à l’autre. Cependant, Ant Renamer est un logiciel qui a sensiblement les mêmes fonctionnalités que LedRenommer. C’est pourquoi nous pouvons ainsi découper leur objectif commun, c'est-à-dire renommer un ensemble de fichiers, en quatre grandes phases de traitement. La première concerne la sélection des fichiers, la deuxième l’indexation des fichiers dans leur nouvel ordre, le

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troisième le formatage du nouveau nom (appeler plus techniquement le masque) et la quatrième phase étant le lancement du processus de renommage.

Phase 1 : Sélection des fichiers LedRenommer

Comme il a déjà été constaté dans la pré-analyse, l’interface de LedRenommer est occupée au ¾ par l’accomplissement de cette première phase : la sélection des fichiers. Les seules indications qui poussent l’utilisateur à s’intéresser à cette partie de l’écran fait appel d’une part à la logique propre de l’utilisateur : en effet, avant de renommer des fichiers, il faut pouvoir choisir les fichiers concernés, et d’autre part aux normes occidentales de lecture : commencement en haut à gauche ! Trois fenêtres permettent de venir au bout de cette première phase. La première (celle de gauche) permet de naviguer dans l’explorateur de windows afin de trouver le dossier contenant les fichiers qui intéresse l’utilisateur. La seconde (celle du milieu), liste l’ensemble des fichiers (uniquement et non les dossiers) contenu dans le dossier sélectionné dans la fenêtre précédente. Enfin la troisième fenêtre correspond aux fichiers transférés pour être renommer. Le contrôle du transfert se fait grâce au Drag’n’Drop ou à l’aide des boutons comme le montre la capture ci-contre. Ce panneau de contrôle est visible mais peut prêter à confusion pour l’utilisateur dans certains cas : mapping pas forcément idéal entre flèches horizontales et verticales (suppression ou ajout de fichier et indexation des fichiers) et erreur de compréhension entre boutons et texte, etc… Ant Renamer Dans la logique de Ant Renamer, un effort de séparer les différentes phases de déroulement est mise en application sous la forme de boutons. Malheureusement, ils sont entremêlés à d’autres boutons d’action et d’opérations secondaires. On retrouve ainsi sur la même ligne des boutons qui affichent d’autres boutons d’action spécifique, à côté de boutons spécifiques eux-mêmes. Il y a donc un souci d’organisation des fonctions et des boutons qui perturbe la compréhension de l’interface. Pourquoi avoir un onglet Fichiers

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(phase 1) et Opérations (phase 3) alors que dans la partie Opérations l’utilisateur peut toujours ajouter des fichiers ou des dossiers ? Ainsi, à l’ouverture du logiciel Ant Renamer, l’utilisateur ne va pas mieux se repérer qu’avec LedRenommer. En réalité, c’est par observation et exploration qu’il va comprendre qu’il se trouve déjà à l’endroit où il doit sélectionner les fichiers à renommer.

Bouton par défaut activé, phase 1 : sélection des fichiers à renommer !

Une des particularités de Ant Renamer est la possibilité de charger dans la liste des fichiers à renommer aussi bien des fichiers que des dossiers. Il a donc une simplification de la tache pour l’utilisateur en fonction de la situation. L’idéal aurait été de réussir à lier les deux options dans une seule et même fenêtre modale ! Et par rapport à XP ? En comparaison à la fonction de renommage multiple de windows XP, les deux logiciels offrent un premier avantage, la possibilité de renommer des fichiers suivant le même masque se situant dans des dossiers différents. Ant Renamer a cependant un autre avantage qui est la possibilité d’ajouter des dossiers directement sans se soucier des fichiers, alors que LedRenommer a une fonction de filtre par nom dans les fichiers à sélectionner !

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Phase 2 : Indexation des fichiers Dans le cadre d’une numérotation de fichiers, il est nécessaire de définir la nouvelle position de chaque fichier par rapport aux autres. Que ce soit l’un des deux logiciels ou le système d’exploitation Windows XP, les fichiers sont classés suivant l’ordre alphabétique par défaut. Alors que Ant Renamer non, LedRenommer et le système d’exploitation propose un système de filtre suivant certaines données : Nom, Taille, Type, Date de modification, etc…

L’indexation peut se fait de différentes manières :

Dra’n’Drop Flèches pas à pas Flèches extrémités

LedRenommer ¤ ¤ -

A gauche le système de LedRenommer et au-dessus celui de Ant Renamer…

Ant Renamer ¤ ¤ ¤

Windows XP ¤ -

Bien que Ant Renamer propose le plus d’options pour indexer convenablement les fichiers, cette phase, avec n’importe quelles applications, reste la plus fastidieuse et quasiment obligatoire !

Phase 3 : Formatage du masque Création du masque sous LedRenommer

Création du masque sous Ant Renamer

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La phase de création du masque est très importante car c’est ici que l’utilisateur définit le nouveau nom à attribuer au groupement de fichiers choisis. Une pléthore d’options et de type de données peuvent être insérés dans le nouveau nom des fichiers. Une fois de plus, Ant Renamer et LedRenommer n’ont pas choisi la même philosophie de présentation. Alors que LedRenommer propose l’ensemble des types de données classés dans des catégories thématiques (& logiques), Ant Renamer propose un classement par fonctionnalités. Ainsi, ce dernier répond plus spécifiquement aux besoins de l’utilisateur. Exemple : Changer l’extension des fichiers, remplacer une chaine de caractères dans le nom d’origine, appliquer un nom à partir des données EXIF, etc. Lors d’un clic sur l’une de ces fonctionnalités, chacune d’elle offre des paramétrages plus spécifiques comme par exemple le pas ou le numéro de départ pour une énumération. LedRenommer offre moins de type de données que Ant Renamer. Cependant, le fait qu’il ne les classe pas par fonctionnalités, ce qui peut provoquer une perturbation chez l’utilisateur qui se demande alors dans quel cas utilisé telles ou telles données, offre à l’utilisateur la possibilité de combiner tous les types de données entre elles ! Ainsi, il peut très bien afficher la date d’un cliché suivi d’une chaine de caractères puis d’une numérotation. Ant Renamer permet aussi de faire cela mais demande des connaissances plus abouties en « logique informatique » car l’utilisateur devra utiliser les expressions rationnelles… Ce qui revient malheureusement à dire que pour la plupart des utilisateurs cela ne sera pas possible ! Créer uniquement le masque avec Windows XP amoindrit considérablement les possibilités et types d’informations que l’on peut introduire dans le nouveau nom. En effet, la seule fonctionnalité disponible reste la numérotation qui se fait automatiquement par ajout en suffixe du nouveau nom un numéro entre parenthèse : nouveau nom (3).jpg. De plus, si l’utilisateur ne stipule pas à la fin de son formatage (0), le premier fichier qu’il avait sélectionné va se retrouver sans numérotation et sera reclassé à la fin de la sélection une fois tous les fichiers renommés.

Phase 4 : Exécution du processus L’exécution du processus, synonyme de validation du formatage et de l’autorisation de l’utilisateur au système pour renommer tous les fichiers sélectionnés, se traduit soit par la pression d’un bouton sur l’interface soit par la pression de la touche entrer du clavier.

LedRenommer : Le bouton d’action « Renommer » est noyé à coté de boutons qui n’ont pas du tout les mêmes fonctionnalités. Il y a une grosse erreur de mapping et l’utilisateur n’est pas à l’abri d’une erreur mécanique humaine et ainsi quitter l’application au lieu de renommer ses fichiers !

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Ant Renamer : L’utilisateur doit appuyer sur le bouton « Go Démarrer » pour lancer le processus. Ce bouton est perdu dans la barre d’outil principal à coté des onglets Fichiers et Opérations, et du bouton d’affichage du journal de bord.

Windows XP : L’utilisateur valide en appuyant sur la touche « entrer » ou annule le processus avec la touche « échappe ».

 Recommandations Intitulé

R1 : Organisation étape par étape

Importance Afin de mieux guider l’utilisateur dans sa démarche, il serait judicieux de lui présenter les différentes phases une à une. La métaphore des intercalaires, onglets, est la mieux adaptée à cette situation. Recommandation

Système d’étape par étape de Ulead Workshop 2

Intitulé

R2 : Indexation des fichiers

Importance Recommandation 1

Mettre en place des boutons permettant d’envoyer directement un fichier en tête de liste en en fin de liste. (système de Ant Renamer vue dans la phase 2 de l’analyse) Sous la forme d’affiche liste ou miniatures, pouvoir faire du drag’n’drop pour réorganiser les fichiers dans le bon ordre.

Recommandation 2

Système d’organisation des photos des albums Facebook

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Intitulé

R3 : Système d’affichage des fichiers sélectionnés

Importance Recommandation 1

Surligner une ligne sur deux pour visualiser plus rapidement et sans troubles oculaires les informations liées à un fichier. (système de Renamer4Mac vue dans l’analyse de la concurrence) Pouvoir choisir entre le système de liste détaillé et l’affichage sous forme de miniatures (idéale pour des photos à renommer). D’autres systèmes pourraient être appréciés mais n’apporteraient pas autant que les deux systèmes précédemment cités.

Recommandation 2

Système d’affichage des miniatures de Windows XP

Intitulé

R4 : Amélioration de la mise en exécution du processus

Importance Recommandation 1

Isoler le bouton de lancement du processus et améliorer sa visibilité et sa lisibilité en le distinguant des autres par son positionnement et son aspect visuel. Proposer un récapitulatif à l’utilisateur afin qu’il ait une vision globale de ce qu’engendre le déclenchement du processus et ainsi faire office de contrôle/validation.

Recommandation 2

Système UAC de contrôle de Windows

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Intitulé

R5 : Proposition de masques utiles à l’utilisateur

Importance Recommandation

Intitulé

Proposer à l’utilisateur des masques préconfigurés : changer l’extension ; tout en minuscule ; jj-mm-aaaa [intitulé].jpg ; etc… (système approchant celui de Ant Renamer vu dans la phase 3 de l’analyse)

R6 : Proposer le chargement de dossiers complets

Importance Recommandation

Ajouter la possibilité de charger l’intégralité d’un dossier par simple pression d’un bouton. (système de Ant Renamer vu dans la phase 1 de l’analyse)

 Esquisse d’interface Ci-dessous une interface qui répond à quelques unes des recommandations citées cidessus. Elle n’est pas à prendre sous le sens d’une maquette travaillée autant d’un point de vue ergonomique que fonctionnel ou encore esthétique. Il s’agit simplement d’une esquisse proposant une interface différente à l’application LedRenommer. Du temps pourrait plus concrètement être alloué à une maquette si toute la démarche entreprise jusqu’à maintenant intéresse vraiment les concepteurs du logiciel …

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 Conclusion LedRenommer est un logiciel qui répond bien à la problématique posée par ses concepteurs mais pas de la façon la plus efficace ! On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de volonté de respecter l’ergonomie car des efforts sont faits à plusieurs endroits malgré des défauts qui persistent. L’analyse a abouti à une série de recommandations afin de corriger ces défauts. Cette analyse a aussi permis de montrer nettement l’avantage d’un tel logiciel face aux outils proposés par le système d’exploitation Windows XP ! Ce freeware a toute sa place dans la rubrique « tous les programmes » de la plupart des utilisateurs. Il offre des possibilités non pas innovantes ni révolutionnaires mais qui s’avèrent très pratiques lorsque l’on en a besoin. Rappelons que LedRenommer est un logiciel créé et mis à jour régulièrement en toute gratuité et au bon vouloir des concepteurs. Merci à eux.

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Annexe : Checklist La checklist permet d’analyser une première fois le logiciel afin de dégager les hypothèses d’amélioration ! En jaune les points non remplis par LedRenommer.

 La présentation du projet Environnements, contexte de création Le projet fait suite à une recherche d'antériorité ou à une étude de l'existant. Le projet montre une connaissance de la concurrence et indique des projets similaires. Le projet s'inscrit dans un réseau social et indique des projets connexes. Le projet est en lien avec une ou plusieurs communautés identifiées. Le projet montre une conscience de l'environnement social, économique et culturel dans lequel il s'inscrit. Les acteurs du projet ont conscience de l'environnement technologique dans lequel il se déploie. Les acteurs du projet ont conscience de l'évolution des environnements. Les menaces et opportunités des environnements sont anticipées.

Les acteurs du projet Les acteurs du projet se présentent. Les acteurs présentent leur rôle ou fonction. Les acteurs présentent les raisons de leur investissement ou leurs objectifs. Les acteurs présentent le contexte de création du projet. Il est possible de contacter les acteurs du projet. Les acteurs ont conscience de leurs forces et de leurs faiblesses.

Valeurs L'identification du projet passe par les valeurs présentées. Le projet montre sa connaissance des enjeux du logiciel libre et de la licence choisie. Le projet est cohérent avec les valeurs portées par le logiciel libre. Le projet indique, de manière explicite ou implicite, d'autres valeurs : humour, modestie, ambition, etc.

Objectifs Les objectifs du projet sont clairs, distincts et accessibles. Les objectifs du projet répondent aux critères : S.M.A.R.T : Specific, Measurable, Attainable, Realistic and Timely.

Moyens Au besoin, il est indiqué comment apporter une aide financière. Les moyens techniques, financiers et humains sont indiqués.

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Définition du projet Le projet peut se lire à différents niveaux, de zoom notamment (aperçu / plaquette, etc.). Le projet est original ou bien se veut une alternative à un logiciel propriétaire. Le projet répond à un besoin, à un apport ou à un manque existant, conscient ou implicite, d'une population, d'un ou de plusieurs individus. La définition du projet est cohérente avec la présentation des objectifs, des valeurs, de l'environnement et des acteurs. Le projet indique ce qu'il est et ce qu'il n'est pas. Le projet s'inscrit dans le cadre d'un genre défini. Le projet indique les sous-projets spécifiques qu'il inclut. Une feuille de route indique les priorités et les dates envisagées.

Public visé À la lecture du projet, il est possible de faire des hypothèses sur le profil des utilisateurs du logiciel (sexe, âge, localisation, culture, milieu social ou démographique, professionnel, représentations, équipement, atouts, difficultés…). Les usages sont anticipés et hiérarchisés en fonction des objectifs des différents publics visés (comportements, habitudes, tâches et stratégies, contexte, fréquence d'utilisation...). À la lecture du projet, il est possible de faire des hypothèses sur le public visé. Le public visé peut se reconnaître dans le descriptif.

 Contenus présentés Les contenus présentés découlent du projet initial. Les contenus présentés sont en cohérence avec les usages attendus. Les contenus sont présentés de manière hiérarchique. L'utilisateur peut accéder aux différents types de contenus selon un ordre libre, lorsque cela est possible. Les contenus présentés correspondent à un ou plusieurs projets d'utilisation. Les contenus sont vraiment utiles.

 Architecture des contenus Il existe plusieurs entrées ou manières d'accéder aux contenus. Il est possible de modifier l'ordre et la présentation des contenus. Les contenus sont hiérarchisés. Les hiérarchisations suivent des critères judicieux (alphabétique, géographique, chronologique, par thème, par action, par type d'utilisateur, par cible, etc.). L'architecture par défaut est simple est claire. L'architecture des contenus est modulable en fonction du projet de l'utilisateur. Les regroupements sont évidents, ils n'incitent pas à penser qu'un élément appartient à un autre groupe. Il est possible de contourner l'organisation par défaut. Les formats, positions et le vocabulaire graphique des éléments soulignent l'architecture. L'accès aux différents contenus est aisé, quelque soit la zone utilisée.

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 Interactions Organisation des actions Il est possible de modifier l'ordre et la présentation des interactions. L'interface ou la présentation réagit aux actions de l'utilisateur. Les interactions sont homogènes, elles suivent un modèle prédéfini. Les commandes non disponibles le sont explicitement (bouton grisé...). Le système invite l'utilisateur à l'action. Les interactions sont cohérentes entre elles et à l'intérieur du logiciel. Les interactions suivent des conventions qu'est susceptible de connaître l'utilisateur. Les actions principales sont mis en évidence, et éloignées des actions secondaires. Les actions critiques sont signalées. Les actions sont hiérarchisées. Les éléments d'action sont à proximité des éléments sur lesquels ils agissent.

Flexibilité et fluidité L'utilisateur a différentes possibilités d'atteindre un même objectif. Les traitements sont rapides, le système est réactif. Les traitements longs sont signalés. Quand cela est possible, les traitements longs sont signalés de manière précise (temps restant). Pas d'action inutile ou répétée. Seules les actions essentielles sont requises, les actions calculables ne le sont pas. Le nombre des actions successives est réduit.

 Le langage Vocabulaire L'utilisateur est familier du vocabulaire employé. Les actions sont définies par des verbes. Un même mot pour un même concept. Le choix du vocabulaire évite toute ambigüité et erreur. Le vocabulaire s'appuie sur les conventions du domaine. Le choix des symboles suit une logique d'attention à l'utilisateur. Textes Présentation. Le texte n'est pas une image. Pas d'images de fond sous le texte. Typographie et couleurs. La taille de police est suffisante. Bons contrastes et bonne luminosité des contenus. Caractères foncés sur fond clair. Nombre de couleurs limités. Les casses sont variables. Si certains mots sont en majuscules, c'est pour attirer l'attention, car ils freinent la lecture

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(<5mots). Peu d'italique. La possibilité de cliquer ou non sur un texte est évidente. Titres et libellés. Les libellés assurent un bon compromis entre l'action ou le contenu indiqué, l'attente de l'utilisateur, l'absence d'ambigüité par rapport aux libellés voisins, l'espace d'écran qui lui est réservé. Les titres sont hiérarchisés par leur taille (un trop gros titre sera moins lu). La longueur des titres est limitée. Les mot-clés sont au début des titres. Blocs et lignes de texte. Les paragraphes utilisent des polices sans empattement. Les blocs de textes sont alignés à gauche ou justifiés. La longueur des lignes est > 60 et < 100 caractères. La lecture rapide. La lecture courante des textes en diagonale est possible. Le vocabulaire est connu de l'internaute. Les phrases sont courtes. Plutôt une idée par paragraphe. (Pas trop) de mot-clés sont en gras. Au besoin, les idées sont listées à l'aide de puces. La forme de la voix active est privilégiée.

Internationalisation Les langues présentées correspondent aux publics visés. L'orthographe, la grammaire et le style sont soignés. L'utilisateur a la possibilité de contribuer en traduisant le logiciel.

 Interfaces L'interface incite à l'action.

Organisation des zones Les zones d'écran sont hiérarchisées par groupes et ordonnées. Les zones sont bien distinctes. La structure prend en compte les comportements spontanés des utilisateurs. Au besoin, il existe plusieurs manières de faire une même action. La structure choisie tente de réduire la charge mentale/cognitive de l'utilisateur. La structure de l'interface suit un vocabulaire visuel bien identifiable. La plupart des zones importantes est visible d'un coup d'oeil, quand cela est possible. Les zones et les interfaces suivent une cohérence graphique. En cas d'interfaces multiples, l'utilisateur conserve ses repères et va où il le veut où qu'il soit. L'interface suit une logique d'utilisation et de représentation. L'interface suit une charte graphique efficace.

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Les formulaires Éléments des formulaires Les attentes de saisies sont explicites. Les éléments correspondent au type de donnée attendu. Pas de bouton radio unique. La taille des champs correspond aux nombre de caractères attendus. La prise en main La visibilité des zones de saisie est relative à leur importance. Les champs les plus mis en valeur sont blanc sur fond de couleur, et non les champs préremplis. Les champs obligatoires sont indiqués clairement au début à l'aide d'un élément graphique ou typographique (ex. : un astérisque gras coloré). Pas de ":" inutile en fin de libellé. Au besoin, on trouve des groupes thématiques séparés par des titres ou des séparateurs. Les libellés sont alignés à gauche, sauf si la différence entre le + court et le - court est > à 7 caractères. La distance entre le libellé et le champ est faible. Un indicateur graphique (flèche) pointe le libellé correspondant au champ édité. Le renseignement N'est demandé que le minimum vital. La récupération d'informations personnelles engageantes est réduite au maximum. La touche TAB permet de passer d'un champ à l'autre. Si possible, l'utilisateur visualise d'un coup d'œil l'ensemble des données saisies. Les champs sont ordonnés selon la logique de l'utilisateur. Les champs non éditables ne sont pas présentés ou sont clairement inactifs. On trouve aides et légendes (sur le côté, en dessous, en permanence, au clic, au survol…). Au besoin, les unités de mesures utilisées sont explicites. Les libellés sont cliquables avec les cases. Les boutons de validation sont clairement visibles. Les fonctions d'annulation sont évitées si possible, ou au besoin suivies d'une demande de confirmation. Les actions principales sont mis en évidence, et éloignées des actions secondaires. Au début, le curseur est dans le premier champ. Les messages d'erreur Un message d'erreur général se place au-dessus du formulaire et attire l'attention (et non dans une boite de dialogue d'alerte). Dans les formulaires, un message d'erreur spécifique apparaît devant chaque champ mal renseigné. Les champs mal renseignés sont mis en évidence (bordure, fond, icône...). Les messages sont explicites et proposent une piste de solution.

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Boutons d'action Les boutons sont homogènes d'une page à l'autre. Les boutons réagissent au survol. Le bouton invite au clic par sa forme et son libellé. Les boutons sont suffisamment gros. Les boutons sont suffisamment éloignés les uns des autres. Choix des libellés : des verbes, courts, homogènes.

Listes et tableaux Les listes suivent un ordre pertinent. Les données ressortent plus que les types de données. Les colonnes affichées ont des informations nécessaires. Les détails apparaissent sur une autre page après sélection. De légers filets séparateurs entre chaque ligne facilitent la lecture. Les éléments d'action sont à proximité des éléments sur lesquels ils agissent. Au survol, la couleur de fond peut se modifier. Il est possible de voir tous les éléments sur une même page (<100). Sur une liste de pages, on indique clairement la page consultée. Le critère de classement par défaut est explicite. Il est possible de changer les critères de classement au vu des objectifs des utilisateurs. Les données textuelles sont alignées à gauche.

Les menus Les menus en cascade sont évités. Pas de manipulation délicate de la souris (ex. horizontal puis vertical) pour atteindre un item. L'ordre des rubriques d'un menu ne varie pas en fonction de la page visitée.

 Accompagnement L'architecture des contenus est présentée sous forme de graphique (carte mentale, plan, etc.). La présentation de l'interface est présentée sous forme de graphique. L'interface incite à l'action ou non (commandes non disponibles grisées, liste des saisies attendues, format de saisie des données explicite, etc.). L'utilisateur se sent assisté dans son travail.

Messages d'information Les messages sont correctement hiérarchisés. Un feedback accompagne toute action de l'internaute. Les messages les plus importants sont aussi les plus visibles. Les messages utilisent des couleurs originales, des icônes, des tailles significatives, des animations, des boites de dialogues qui opacifient le fond, etc. Pas de boites d'alertes simples. Toutes action destructrice s'accompagne d'une demande de confirmation. L'information présentée au survol ne gêne pas. Le rouge n'est utilisé que pour prévenir les erreurs, non pour informer.

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L'aide générale est disséminée en messages d'aide contextualisés. Des indications de progression de chargement / calcul apparaissent au besoin.

Traitement des erreurs L'utilisateur ne fait pas d'erreurs. L'utilisateur repère et comprend ses erreurs.

Préférences Il est possible de modifier les préférences. Il est possible de modifier les préférences à partir de différentes entrées qui tiennent compte du profil de l'utilisateur (expertise, objectif, thème...).

 Liberté Non entrave L'utilisateur a la maîtrise du traitement du système. L'utilisateur personnalise son logiciel. L'utilisateur a le choix d'employer des techniques qui lui conviennent (glisser-déposer ou menu, etc.). Les commandes dont a besoin l'internaute lui sont disponibles. L'internaute se sent respecté par le logiciel. Le logiciel n'invite pas à la passivité. L'utilisateur ne vit pas les questions qui lui sont posées comme une intrusion.

Sécurité des données personnelles Les données personnelles de l'utilisateur lui sont accessibles et modifiables. La politique de traitement des données de l'utilisateur lui est accessible et est explicite. L'utilisateur peut protéger oiu crypter ses données personnelles. Une stratégie de prévention et de sécurisation des données rassure et aide l'utilisateur.

 Apprentissage Compréhension Le logiciel mise sur l'apprentissage du logiciel. Le logiciel respecte les conventions du domaine.

Perception visuelle Les formes sont incitatives (affordances). Les formes sont lisibles grâce et les contrastes soutenus. Le fonctionnement est clair et évident. La réception des informations est aisée.

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 Publics réels Compatibilité Le logiciel est compatible avec plusieurs systèmes d'exploitation. Le logiciel respecte les normes d'accessibilité. Le logiciel s'adapte à différents contextes d'utilisation (professionnelle, amateur...) et au besoin. Le logiciel tient compte du profil ou de l'expérience de l'utilisateur.

Simplicité Seule les informations pertinentes sont affichées. Les informations présentées le sont de manière concise. L'utilisateur n'a pas besoin de se souvenir des informations d'un écran à l'autre. Le travail de lecture et de saisie est réduit.

Satisfaction L'utilisateur juge le logiciel efficace. L'utilisateur juge le logiciel utile. L'utilisateur juge le logiciel stable et fiable. L'utilisateur juge que les intitulés sont compréhensibles. L'utilisateur du logiciel apprécie l'apparence et l'esthétique du logiciel. L'utilisateur du logiciel en est satisfait. L'utilisateur collabore par ses suggestions, ses retours de bugs, ses traductions, il participe à son développement, il fait un don, il en fait la.

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