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Bibliographie
12. Ce modèle d’intensité capitalistique concorde également avec les conclusions récentes de Diao et al. (2021) sur l’Éthiopie. 13. Voir Barseghyan et DiCecio, 2011 ainsi que Banque mondiale, 2004. 14. Cela correspond à la dynamique représentée dans le modèle de Melitz (2003). 15. Cf. Bertrand et Kramarz (2002) pour une démonstration du renforcement des obstacles à l’entrée basée sur une étude du commerce de détail en France.
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Chapitre 3
Productivité de l’industrie manufacturière et perspectives de croissance de l’emploi
La plupart des pays d’Afrique subsaharienne ont connu un accroissement important de leur main-d’œuvre manufacturière ces vingt dernières années. La disponibilité d’une main-d’œuvre bon marché dans ces pays a suscité une croissance de l’emploi conséquente, plus particulièrement au sein des nouvelles et jeunes entreprises, indépendamment de leur taille. La Côte d’Ivoire a par exemple créé environ 24 000 emplois manufacturiers entre 2003 et 2014. En Éthiopie, ce sont 128 000 emplois manufacturiers qui se sont ajoutés au cours de la période 1996-2016. Ces nouvelles opportunités d’emploi sont essentiellement dues aux nouvelles entreprises. En Côte d’Ivoire, les entreprises préexistantes ont créé 19 000 emplois nets, les entrantes 101 000 emplois et les entreprises sortantes ont détruit 96 000 emplois sur la période 2004-2014. Les chiffres de l’Éthiopie pour ces mêmes catégories sur la période 1997-2010 sont respectivement de 1 700, 195 000 et 130 000 emplois (Abreha et al., 2019).
Le développement rapide de la main-d’œuvre manufacturière dans les pays d’Afrique subsaharienne s’est produit à peu près au même moment que la croissance de la productivité constatée dans ces pays. La Côte d’Ivoire et l’Éthiopie constituent des exemples emblématiques. Une part importante de la croissance de la productivité étudiée résulte d’une réallocation des marchés et des ressources des entreprises moins productives vers des entreprises plus productives, ce qui s’explique par le développement et la contraction des fabricants pérennes, mais également par l’entrée de nouvelles entreprises et la fermeture de certaines entreprises existantes. En d’autres termes, ce mécanisme de répartition est assez fort pour produire une croissance de la productivité, y compris lorsqu’il n’existe pas de gains de productivité importants au sein des entreprises. Cet aspect de la dynamique de la productivité concorde avec le constat selon lequel