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Appendice A Le Projet Emploi Jeunes et Développement des Compétences
APPENDICE A
Le projet des travaux d’haute intensité en main ‘œuvre (THIMO) s’inscrit dans le cadre du « Projet Emplois Jeunes et Développement des compétences (PEJDC) ». Ce projet est financé par IDA à hauteur de 50 millions de Dollars soit environ 25 milliards de francs CFA. L’accord de financement a été signé en juillet 2013 mais la mise en œuvre des activités a connu un retard dans le démarrage du aux évènements liés à l’insurrection populaire d’octobre 2014 et au putsch de septembre 2015.
L’objectif du PEJDC est d’accroître l’accès à l’emploi temporaire des jeunes non scolarisés ou peu scolarisés et leur créer des opportunités de développement des compétences (apprentissage et formation). Les principaux bénéficiaires du projet représentent environ 46 800 jeunes non scolarisés de 16 à 35 ans et comprennent au moins 30 % de femmes.
Les THIMO sont des emplois temporaires qui durent six mois, pour favoriser l’employabilité des jeunes gens et des femmes. Les activités réalisées concernent généralement le nettoyage ou l’entretien des espaces publics, la régulation de la circulation urbaine, l’appui à certains services administratifs urbain (la police par exemple). Les hommes et femmes recrutés pour ces travaux sont organisés en brigades de 25 personnes et sont appelés brigadiers et brigadières, placés sous la coordination d’un superviseur.
Les unités de coordination chargées de la mise œuvre du projet THIMO sont :
• PTR HIMO (l’agence THIMO du Ministère des Infrastructures) pour les zones urbaines ; et • HELVETAS (une ONG) dans les milieux ruraux
Au cours de la période d’exécution du projet, le nombre de jeunes hommes et femmes prévu au programme était estimé à 20 500 dont 13 000 personnes dans quatre zones urbaines (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya et Manga) et le nombre restant dans les zones rurales comme Kaïn, Tangaye, Barga, Rambo dans la région du Nord, Béré et Guiba dans le Centre Sud.
La partie urbaine du volet Travaux publics (THIMO) est très active et attire environ 85 % de femmes parmi les candidats. Cependant, on constate que la proportion de femmes parmi ceux qui sont effectivement employés est inférieure à 64 %. Cette situation pourrait s’expliquer par plusieurs contraintes notamment le besoin de garde des enfants à bas âge, les périodes d’allaitement et de grossesses et bien d’autres facteurs. Il reste donc évident que l’accès des femmes aux emplois crées dans le cadre des THIMO ne se fait pas sans difficultés.