WaWa Magazine n°49

Les fêtes sont là, déjà bien présentes dans nos coeurs.

Vous avez entre les mains le dernier Wawa de l’année... Les années passent et ont été particulièrement «mouvementées» !

De notre côté nous tenons le cap et nous continuons de vous présenter les initiatives de personnalités du Brabant wallon.

Comme à votre habitude vous en découvrirez ici de nombreuses toutes plus passionnantes les unes que les autres !

Pour la suite ce sera un peu spécial car votre prochain Wawa Magazine sera un numéro spécial qui fêtera nos 10 ans d’existence !

Toute notre équipe vous souhaite de merveilleuses fêtes et de passer d’excellents moments en famille.

Avec toute notre bienveillance...

Jean-François de Lavareille

info@wawamagazine.com www.wawamagazine.com 0479 96 60 91

Vous souhaitez vous aussi que l'on parle de vos activités ?

Marie-Eve Gremmens Sexologue RÉPOND à vos QUESTIONS !

Envoyez nous vos demandes à info@wawamagazine.com et pour les questions choisies Marie-Eve vous répondra personnellement et nous publierons votre question et sa réponse sur notre site web !

LES EXERCICES D’ÉQUILIBRE DE ROMAIN HELVÉTIUS

Pour Romain Helvétius, la musique, c’est vital. C’est elle qui lui permet de faire passer au mieux ses émotions, c’est elle aussi qui lui a sauvé la vie. Son premier album « Chute libre » est sorti en février 2022. Il raconte ses passions et ses rencontres au fil du temps.

« J’ai reçu ma première guitare à l’âge de 13 ans, un cadeau qui a véritablement changé ma vie. J’ai voulu devenir guitariste professionnel et j’ai commencé en autodidacte. En 2018, j’ai rejoint la « Musique Academy International », un centre de formation musicale en France, véritable vivier de talents. C’est un peu le place to be pour les artistes qui veulent se lancer. »

À 18 ans, Romain est parti étudier à l’étranger, mais a dû rentrer en urgence pour se faire opérer d’une tumeur au cerveau qui à chamboulé sa vie.

« Ma guitare me suivait partout et c’est grâce à elle qu’on a détecté la pathologie. La tumeur a en effet provoqué des difficultés motrices qui se sont traduites par des problèmes de dextérité à la main gauche. »

Aujourd’hui, il a abandonné son rêve de guitariste professionnel parce qu’il n’a pas

totalement récupéré la mobilité de sa main. Il se consacre toujours à la musique, il a juste rebondi et a un peu changé de chemin.

La musique et les voyages

Plusieurs séjours à l’étranger lui ont donné le goût du voyage et de la découverte. Il s’est tout naturellement inscrit dans une école de tourisme et a bien bourlingué : Angleterre, Malte, Australie, Costa Rica..., une vie qu’il a adorée et qui lui a permis d’apprendre les « J’essaye de réaliser un mixe entre toutes mes passions, la musique, les voyages, mais aussi mes expériences en amour, mon souci médical et les moments simples de la vie avec parfois une poussée d’adrénaline qui me vient de mon expérience de pilote de course automobile. »

La première vie de Romain a en effet commencé

tout jeune derrière un volant sur la scène du sport automobile international où il a même été révélé comme espoir du karting belge. Mais ce sont essentiellement les voyages qui ont transformé sa personnalité.

« Voyager, c’est accepter un changement de vie et c’est faire des rencontres avec des cultures différentes de la nôtre. L’expérience du voyage ne laisse pas indifférent, elle permet de voir l’envers du décors. Il n’empêche qu’après plusieurs mois passés loin de chez moi, j’était content de rentrer et de vivre de nouvelles expériences. »

De l’écriture à la scène

De retour de ses voyages à l’étranger, Romain Helvétius lance son projet musical et donne des concerts dans les bars avec son groupe « Busy Friday ». L’accueil est positif et le public le pousse à se professionnaliser.

En 2019, il décide de lancer son projet solo et sort un premier single « Written in the sand » mêlant le français et l’anglais, un titre écrit après une rupture amoureuse. « Ce sont des situations qui provoquent chez moi la nécessité de m’exprimer. C’est l’histoire de la naissance d’une chanson. Elle doit venir d’une émotion forte. »

Après « Ton emprise », « Chute libre » est le 3e titre issu de son premier album du même nom, écrit en collaboration avec le duo belge Delta. « Adrénaline », « L’envers du décors », « En équilibre », « 2 Millimètres » sont quelques titres qui évoquent bien l’expérience atypique d’un chanteur qui a appris à rebondir et à s’inspirer des moments forts de sa vie.

Cette année, Romain a eu l’occasion de se produire au Rideau Rouge à Lasne, au parc du Château du Cheneau à Braine-l’Alleud, au 24h vélo de LLN. Des expériences qui lui donnent envie de monter sur scène même s’il aime beaucoup le travail en studio.

« Sur scène, on a le droit d’être qui on veut, on peut montrer l’artiste que l’on est. »

Après un an de promotion, Romain Helvétius prend le temps de se déconnecter et de provoquer de nouvelles émotions pour alimenter la suite de son projet. Le public pourra déjà le retrouver sur scène avec « Chute libre » le vendredi 3 mars 2023 à l’Académie de Musique de Braine-l’Alleud. Ce sera l’occasion de revoir ou de découvrir un chanteur qui a l’art de transmettre sa fureur de vivre tout en douceur.

Anne Desemberg

DES PROJETS IMMOBILIERS AVANT-GARDISTES

AVEC BVI.EU

BVI.EU se positionne comme un des leaders belges du développement de parcs d’entreprises et des bâtiments semi-industriels fait sur mesure. Ce développeur immobilier accompagne les TPE (Très Petites Entreprises) et les PME (Petites et Moyennes Entreprises) dans leur projet d’acquisition ou de location de locaux.

Tout a commencé il y a 25 ans en Flandres pour s’étendre ensuite en Wallonie et notamment en Brabant wallon avec, actuellement, une dizaine de projets. Ce qui représente un total de 300 000 m2 de surface en développement ou en cours de construction. Le siège wallon de BVI.EU se trouve à Wavre dans le Parc de l’Europe que

le promoteur immobilier a par ailleurs réalisé. La Phase I du projet est terminée et offre des bâtiments semi-industriels pour PME : halls de stockage, ateliers de production, showrooms B2B, etc. La phase II composée également de bâtiments pour PME sera réceptionnée début 2023. La phase III dont la fin du chantier est prévue fin 2023 se compose de 3.000 m² de bureaux et showrooms le long du Boulevard de l’Europe.

« Nos parc d’entreprises se composent d’un ensemble de bâtiments semi-industriels qui

Rencontre avec Geoffroy Dumonceau, Chief Development Officer.

abritent essentiellement 3 types d’acteurs

B2B: les métiers de la construction, l’agroalimentaire, de la petite chocolaterie artisanale à la société de fabrication de conserves en passant par la micro brasserie, ainsi que le secteur de l’automobile tels que les concessionnaires, les ateliers mécaniques ou carrossiers spécialisés, les experts OldTimer… Ces trois secteurs représentent 90% de notre clientèle », mais nous avons aussi des entreprises qui fournissent des services aux entreprises tels que des graphistes, imprimeurs, des entreprises de transport last mail, etc.

Bureaux avant-gardistes

BVI.EU, c’est aussi des bureaux dont la particularité est de mettre à disposition des

futurs occupants, des locaux semi-industriels complémentaires pour leur stockage, archivage ou petite production.

« On doit certainement notre succès au fait qu’on propose des produits flexibles et adaptables aux besoins de nos clients. On se veut aussi éco-responsable et on répond à un véritable besoin de bâtiments semi-industriels. Notre savoir-faire s’est d’ailleurs exporté dans aux Pays-Bas et au Grand-Duché du Luxembourg, ainsi qu’en France et en Allemagne. »

La société met également un point d’honneur à accompagner ses clients locataires ou acquéreurs dans l’aménagement des parachèvements et des finitions de leurs locaux de manière à leur fournir un bureau ou atelier sur mesure entièrement équipé.

Parcs d’entreprises nouvelle génération

Aujourd’hui, les parcs d’entreprises de BVI. EU se développent de plus en plus suivant un concept de Villages d’entreprises où se crée un véritable écosystème durable pour PME.

« On cherche à créer des synergies entre les entreprises, à générer des relations entre elles pour partager leurs connaissances et expériences. Cet échange se solde régulièrement sur des collaborations nouvelles. On accorde également une grande importance à l’innovation et à l’environnement. À Wavre, par exemple, les 3.000 m² de bureaux et showroom que nous mettons en location à partir de 180 m² utiliseront la géothermie comme source d’énergie, et l’ensemble des emplacements de parking seront aménagés de carports recouverts de panneaux photovoltaïques. »

Un Village d’entreprises dédié aux sciences de la vie À Wavre, à côté du site de GSK Vaccin, BVI. EU développe sur 18 hectares un village d’entreprises de plus de 60.000 m² dédicacés au Biotech : un pôle R&D, un pôle production et un pôle hôtel et restaurant d’entreprises seront regroupés au sein du même site ! Les premières constructions du Life Sciences Village, projet phare pour le Brabant Wallon, seront entamées courant du premier semestre 2024.

« L’ambition de ce nouveau village d’entreprises dédié aux sciences de la vie est de réunir sur un seul lieu stratégique, situé à proximité de GSK Vaccin et de quatre universités majeures, des start-ups et acteurs clefs actifs dans la recherche et le développement Biotech et

Biopharma, mais également des entreprises de production pouvant collaborer directement avec ces start-ups. Rassembler sur un seul site l’« Innovated in Belgium » et le « Made in Belgium » est notre objectif : trop régulièrement, dans ces domaines de pointe où notre pays excelle par son savoir-faire et sa réputation, entre autres au niveau des essais cliniques, la production du produit fini qui découle directement de nos découvertes et innovations se réalise à l’étranger. »

Enfin un pôle « Horeca» composé d’un boutique hôtel de 60 chambres, d’un restaurant géré par un grand chef belge ainsi que de cinq cabinets de métier de contact, viendra offrir une riche palette de services aux entreprises locales.

« Notre village d’entreprises Life Sciences est un projet unique, innovant, disruptif par rapport à ce qui existe actuellement en Belgique. Nous le développons en bonne intelligence avec la ville de Wavre, qui nous accompagne de manière pro-active dans nos différentes démarches et réflexions.

Des développements immobiliers multiples qui démontrent que l’équipe de BVI.EU est en perpétuelle réflexion pour s’adapter à l’évolution du monde des entreprises et répondre avec acuité au besoin des acteurs économiques.

Une peau de bébé, pour toujours

L’épilation définitive a beaucoup évolué ces dernières années. Elle est devenue presqu’indolore, plus démocratique et super efficace... Certains centres, qui utilisent les dernières technologies, épilent toutes les zones du corps (visage, cuisses, mains...) à prix tout doux pour une libération pileuse spectaculaire... Jennifer Lombaerts, gérante de Iremove, à Ottignies, nous en dit plus...

Il est surprenant de pousser la porte d’un centre d’épilation définitive lorsqu’on ne l’a plus fait depuis plusieurs années. En effet, les techniques ont évolué dans le bon sens. « J’ai opté pour un laser de classe 4, le plus efficace, qui était jadis uniquement utilisé en cabinet médical, note Jennifer Lombaerts, qui a

lancé son centre, Iremove, il y a un an au centre d’Ottignies. Désormais, la loi a changé, et cette technique peut être utilisée en esthétique à condition d’avoir suivi une formation particulière. » Autre avantage : la douleur. Le laser a toujours été réputé très efficace mais douloureux. « Aujourd’hui, grâce à l’introduction de la cryothérapie, qui refroidit la zone en même temps que le laser ne la chauffe, on ne sent presque plus rien. A peine un petit pincement et un petit vent frais ! »

Autre avantage : le laser utilisé chez Iremove s’adresse à toutes les peaux, des plus claires aux métissées en passant par les noires. « Il y a peu de temps encore, les peaux noires étaient brûlées par le laser. Aujourd’hui, grâce aux différentes puissances qu’offre l’appareil, le laser est parfaitement adapté à toutes les carnations. Mais attention, en Brabant wallon, je suis la seule à disposer de ce type de technologie. Elle est également proposée à Bruxelles et à Liège. »

A noter, enfin, que toutes les zones du corps peuvent désormais être épilées. On pense notamment aux poils de nez, d’oreille ou de barbe des messieurs, ou encore aux fesses, au dos, à la barbe, y compris pour les femmes qui présentent des problèmes hormonaux. Une vraie révolution !

Une information au poil

Quant aux prix, ils restent démocratiques, et ce, pour deux raisons. « La première est que laser reste allumé toute la journée, ce qui permet de dépenser moins d’énergie, mais aussi parce que je ne propose pas d’abonnement : on paie une seule séance à la fois, et celles-ci ont lieu toutes les 7 ou 8 semaines. Cela permet de ne pas débourser une grosse somme d’un coup et de choisir librement le nombre de séances dont on a besoin. »

Avant toute épilation, Jennifer Lombaerts propose une séance d’information de trente minutes afin d’informer les clients de A à Z. « Celle-ci est gratuite et sans obligation de réservation. Elle permet de savoir à quoi s’attendre, tant au niveau de l’épilation que des précautions à prendre, du nombre de séances utiles, des zones à traiter, de l’efficacité du traitement... »

A noter que la deuxième zone bénéficie d’une réduction de 5% et qu’à partir de 3 zones, la remise est de 10%. Enfin, la première séance est toujours à moitié prix. Un bel avantage !

Maquillée au saut du lit

A côté de l’épilation définitive, le centre Iremove propose également le maquillage permanent des yeux (eye-liner et sourcils), des lèvres, des joues et du nez (taches de rousseur) et le détatouage. « J’aime les traitements qui offrent un résultat visuel immédiat et probant, sourit Jennifer Lombaerts. Avec l’épilation et le maquillage permanent, les femmes sont directement prêtes au saut du lit, d’où l’opération « Matin malin » que j’ai lancée. »

Pour les plus inquiètes (le maquillage permanent fait toujours un peu peur, même s’il tient trois ou quatre ans et n’est donc pas complètement définitif à moins de faire une retouche annuelle), Jennifer Lombaerts travaille sur base de photos, en se calquant sur le maquillage habituel de la cliente. De cette façon, le résultat obtenu est complètement conforme à ses désirs et le plus naturel possible.

Quelle différence entre laser et lumière pulsée ? Là où le laser s’attaque au bulbe du poil et le détruit pour une épilation réellement définitive, la lumière pulsée, moins intense, ralentit la repousse du poil plutôt que de brûler la racine. Infos :

Ouverture du lundi au vendredi 10h à 19h, nocturne le jeudi et le vendredi jusque 20h.

MEPHISTO BY CHAUSSURES DELWICHE, UNE HISTOIRE DE FAMILLE

Depuis 4 générations, la famille Delwiche vend des chaussures à Wavre. Fabrice est aujourd’hui à la tête d’un des plus vieux commerces de la ville, une enseigne qui a pu se renouveler au fil du temps.

Nous travaillons avec cette marque depuis des décennies et elle a toujours été, pour nous, le gage de très grande qualité, qui plus est, plaît à notre clientèle. On l’apprécie pour son confort, sa robustesse et son look décontracté.

C’est la raison pour laquelle nous avons choisi, en 2012, d’ouvrir notre propre magasin Méphisto concept store et, en 2017, nous avons déménagé dans le piétonnier de la rue du Commerce.

Comment définiriez-vous cette marque ?

C’est en réalité 4 gammes. Il y a d’abord « Méphisto », la palette standard avec des chaussures confortables. « Mobils » chausse davantage les pieds larges et reste particulièrement adaptée aux semelles orthopédiques.

« Allrounder », c’est la chaussure outdoor élégante adaptée aux loisirs.

Enfin, « Sano » représente une petite niche avec des chaussures aux semelles dynamiques qui localisent l’appui sur le centre du pied. Elle solutionne les problèmes de talon.

On peut aussi ajouter une nouveauté depuis cet été avec « Nature si future », une gamme plus jeune. Fabriquée avec des matériaux reconstitués, c’est une chaussure 100% recyclable.

Quelle que soit la gamme, ce sont des chaussures conçues avec des matériaux de qualité, en cuir pleine fleur, semelle 100 % caoutchouc et de forme ergonomique.

La tendance est toujours à la basket, mais on est plus sobre au niveau des matériaux. On se calme sur le brillant et le verni pour revenir à l’uni et au cuir lisse.

La collection été 2023 sera également plus sobre.

L’origine géographique de la marque Mephisto a-telle

influencé votre choix ?

La chaussure a beaucoup évolué d’un point de vue technologique. Avant elle était essentiellement en cuir, fabriquée à la main et, entre autres, en Belgique.

En se tournant vers Mephisto, une marque française, on restait globalement dans du

Pourquoi vous êtes-vous tournés vers la marque Méphisto ?

Quelles sont les tendances générales actuelles pour la chaussure ?

local puisque l’usine est installée à Sarbourg en Alsace-Lorraine. On souhaitait favoriser le circuit court avec une chaussure de qualité qui se vend bien.

Mephisto est l’un des premiers fabricants à s’être inspiré de la technologie des semelles à coussins d’air qui créent un effet matelas. Depuis 20 ans, la marque a évolué pour proposer une collection contemporaine à la mode tout en restant intemporelle.

Les clients sont d’ailleurs ravis de ne pas acheter une paire de chaussures tous les 3 mois et reviennent car ils apprécient plus que tout leur excellent confort.

Nous sommes bien-sûr des marchands de chaussures, mais notre métier reste le conseil. On préfère d’ailleurs ne pas vendre que de mal vendre.

C’est encore l’un des rares magasins de chaussures où c’est le vendeur qui met la chaussure au pied du client.

Notre équipe a gardé un caractère familial avec des personnes qui se connaissent depuis de longues années. Elle se compose aujourd’hui de Martine, d’Anne-Marie, de Lydia, de Florence, ma sœur, et de moi-même qui ai repris le magasin familial il y a 25 ans. Nos clients sont fidèles et nos conversations vont parfois plus loin que le simple achat d’une chaussure.

Nous avons choisi d’ouvrir un site car aujourd’hui, c’est indispensable pour exister, pour se montrer et pour élargir sa clientèle. Mais il s’agit surtout d’une vitrine et nous invitons nos clients à effectuer le retrait en magasin afin de bénéficier des meilleurs conseils. Une manière de procéder qui convient d’ailleurs à notre clientèle qui est plus âgée.

Nous avons également une page Facebook que nous alimentons 2 fois par semaine. Il faut dire que pour y arriver, on est bien aidé par Mephisto qui possède une belle base de données.

Quel est la spécificité d’un magasin comme le vôtre ?

Vous avez dû aussi faire le pas de l’internet.

SUPERFIT INSTITUT :

L’ESTHÉTIQUE POUR PRÉSERVER SA BEAUTÉ

L’institut d’esthétique et de bronzage Superfit à Waterloo, c’est d’abord une histoire de famille, mais c’est surtout l’histoire d’une passion et d’un savoir-faire, ceux de Véronique Dirix qui affiche 40 années d’expérience !

L’entreprise a été créée par mon papa en 1979 et j’ai rejoint l’aventure dès mes 16 ans pour apprendre sur le tas. L’esthétique étant un domaine en perpétuelle évolution, j’ai à cœur de me former aux méthodes les plus récentes d’autant que j’adore acheter de nouvelles machines. »

« L’une de mes dernières acquisitions, c’est un appareil d’hydro-dermabrasion qui améliore l’état de la peau, lisse les rides et rajeunit. Il s’agit d’un soin qui combine nettoyage, hydratation, anti-âge, éclaircissement et protection antioxydante. Il est conçu pour un nettoyage en profondeur. »

On trouve à l’institut des appareils de radiofréquence utilisés pour retendre la peau du visage ou du corps, des ultrasons pour traiter les effets du vieillissement, le scanner pour réaliser un bilan de la peau, la photomodulation par LED pour réhydrater et tonifier la peau en profondeur…

Il s’agit aujourd’hui de la technique préférée des esthéticiennes pour nettoyer la peau comme première étape des soins du visage.

Bancs solaires limités

Même si ce n’est plus son cheval de bataille, Superfit Institut propose encore des cabines de bronzage dont l’une utilise la technologie du collarium. Inspirée de la luminothérapie, elle vise à stimuler le collagène dans le but de raffermir et d’hydrater l’ensemble du corps.

« Les bancs solaires sont un peu passés de mode même s’ils attirent toujours une certaine clientèle qui apprécie ses bienfaits comme l’apport de vitamine D, la stimulation d’endorphine, l’hormone du bonheur, ou encore la préparation avant un départ au soleil. »

Les séances sont désormais accessibles sans rendez-vous, avec ou sans système automatique, ce qui permet à Véronique Dirix de se consacrer davantage à la partie esthétique de son institut.

« C’est vraiment l’aspect que j’ai choisi de développer aujourd’hui. J’ai envie de chouchouter et de dorloter mes clientes. »

« Je suis trop heureuse aujourd’hui d’aider les femmes à faire disparaître l’aspect disgracieux des peaux flasques. »

À la pointe

Toujours à la recherche de nouveautés, Véronique Dirix n’est pas peu fière de présenter sa dernière acquisition : un appareil de radiofréquence qui permet de raffermir et rajeunir des zones telles que le ventre, les bras, les jambes, le visage.

La radiofréquence est un traitement esthétique non invasif et indolore, basé sur l’émission d’énergie capable de développer de la chaleur dans le tissus sous-cutané. L’augmentation de température va en effet déclencher la lipolyse, un processus naturel du corps qui détruit les cellules graisseuses en surcharge.

Testés et approuvés

Tout ce qu’elle propose à ses clients, Véronique Dirix l’a testé, car elle avoue ne pouvoir vendre que ce à quoi elle croit.

« J’ai par exemple complètement craqué pour la gamme « Germaine de Capuccini » même si je travaille toujours avec les produits associés à chaque machine. C’est également parce qu’à 40 ans j’ai souhaité offrir une cure de jeunesse à ma peau que j’ai investi dans des appareils dernier cri. Je veux vraiment permettre à quiconque de préserver son capital peau grâce à différents soins que j’ai moi-même testés. »

Au-delà des soins esthétiques purs, l’institut participe au sentiment de bien-être. Être mince, rester jeune, avoir une apparence soignée… si ces critères peuvent à première vue paraître superficiels,

L’impression de bien-être dégagée par un individu reste un facteur d’intégration sociale, car elle inspire et motive l’adhésion.

« Un soin esthétique, c’est un moment de détente, un moment pour soi, pour se faire plaisir. Du coup, j’adore voir les gens ressortir du centre épanouis et contents du traitement. J’ai l’impression de participer à leur bonheur et franchement, rien que pour ça, je m’éclate à fond dans ce que je fais. »

Superfit Institut

Chaussée de Bruxelles, 674 1420 Waterloo 0476.22.76.98 www.superfit-institut.be

Enfin un jardin sans taupes !

L’arrivée de l’automne rime aussi avec le retour des… Taupinières. Ces petits monticules de terre qui ont l’art de donner du fil à retordre aux amateurs de jardins bien entretenus.

Vous avez déjà tout essayé pour vous débarrasser des taupes, sans succès ? Entretien avec Nicolas Pardonge, notre Taupier Professionnel. Il vous dévoile LA méthode la plus efficace pour en venir à bout.

Notre taupier est actif partout dans le Brabant Wallon : Wavre, Waterloo, Lasne, Braine l’Alleud, Nivelles, mais aussi en province de Namur, Liège et dans le Hainaut. La taupe peut creuser plus de 12 mètres de tunnels par heure !

Pesant entre 60 et 110 g et mesurant moins de 20 cm, cet animal dispose de 5 doigts très puissants. Insectivore, la taupe a pour péché mignon les vers de terre. C’est à la recherche de nourriture qu’elle s’invite dans les jardins pour y creuser des galeries appelées taupinières.

Si dans certains cas les taupes n’occasionnent que des dégâts minimes aux jardins, il n’est pas rare que celles-ci s’invitent à la fête et y fasse un véritable carnage.

Vous venez de semer ou souhaitez mettre des rouleaux ?

Votre robot tondeuse est en chômage forcé ?

Votre potager est saccagé ?

Vous affectionnez tout simplement les jardins bien entretenus ?

Notre taupier est sans aucun doute l’homme de la situation !

Vous avez peut-être déjà tout essayé ? Nombreux sont ceux qui s’essaient à éradiquer les taupes par leurs propres moyens : pièges en tous genres, pétards, gélules, bouteilles en plastique, morceaux de verres,…

Qui est notre Taupier?

Nicolas Pardonge est un amoureux des animaux et de la nature.

Graduat en horticulture en poche, il est actif depuis plus de 20 ans dans l’entretien et l’aménagement des parcs et jardins. Forcé de constater que les taupes venaient l’empêcher d’entretenir correctement les jardins de ses clients, il cherche à trouver des solutions pour se débarrasser de ces nuisibles. Il apprend les ficelles auprès de son désormais ami Jérôme Dormion, taupier officiel du château de Versailles et lance son activité de taupier en Belgique.

Les recettes de grand-mère pour éradiquer les taupes sont légion sur Internet.

Pourtant, selon notre taupier professionnel, seules deux méthodes sont réellement efficaces : le gazage et le piégeage mécanique (tout un art).

Notre Taupier y préférera le second pour de nombreuses raisons que nous vous détaillons ci-dessous.

Pourquoi faire appel à un Taupier Professionnel ? Quasiment aveugle, la taupe compense ce handicap par un odorat et une ouïe particulièrement développés. Plus malignes qu’il n’y parait… Les taupes sont très méfiantes. Si vous les loupez une fois, elles s’en rappelleront et se méfieront de vos nouveaux subterfuges. Bonne chance pour en venir à bout ensuite !

Dans ce cas, la main expérimentée du Taupier professionnel pourra vous être d’un grand secours.

Taupier, tout un art ! Formé auprès de professionnels, la méthode utilisée par Nicolas Pardonge est celle du “piégeage mécanique” à l’aide des pièges “Putange”. LA méthode ancestrale utilisée par les professionnels.

Cette méthode offre de nombreux avantages :

➜Pas de produits toxiques ou polluants les sols

➜ Pas de danger pour les animaux et les enfants

➜ Une méthode respectueuse de l’animal

Faire appel à un taupier professionnel, c’est aussi la garantie d’un jardin sans taupe sur la durée.

Notre Taupier propose des abonnements avec repassage illimités dans le cas où les taupes devaient refaire une apparition.

L’assurance et la tranquillité d’un jardin sans taupes toute l’année. Aussi pour les professionnels Terrains de sport (golf, foot, rugby), ronds points, jardins communautaires, maraîchage,

manèges, parcs et espaces verts. Les taupes peuvent perturber des activités professionnelles et y engendrer des pertes financières ou des blessures.

Notre Taupier intervient donc également pour les professionnels avec des devis sur mesure, quelle que soit la taille de la zoner à protéger.

Le papier essuie-tout a été inventé suite à UNE ERREUR de fabrication de papier hygiénique : une découpeuse n’a pas fonctionné, ce qui a fait des rouleaux 2 fois plus grands que prévus. Notre nez et

Les grenouilles se contentent de l’eau contenue dans leur nourriture, elles ne boivent pas.

La taille de l’oeil d’une autruche est plus grande que son cerveau.

en même temps.

COACHING et DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

assisté par le

CHEVAL

Stress, burn-out, confiance en soi, projet en vue, objectif à atteindre ? L’équi-coaching peut vous aider à dépasser vos peurs et vos blocages, vous reconnecter à vous-même et par la prise de conscience, vous simplifier la vie. Démonstration avec Laurence Lommaert qui a mis sa propre expérience et ses connaissances au service de cette technique.

Tout a basculé alors que Laurence avait 45 ans et une carrière de secrétaire de direction derrière elle.

« J’ai travaillé pendant 8 ans dans une école maternelle et primaire et y ai vécu le harcèlement. J’adorais mon job qui me permettait de toucher un peu à tout. J’étais considérée comme le Mc Gyver de l’équipe. Mais la directrice a commencé à développer de la jalousie à mon égard. »

Un vilain jeu de harcèlement qui a duré quelques mois et a finalement eu raison d’elle. Laurence a jeté l'éponge non sans développer un profond sentiment d’injustice.

«  J’ai été contrainte de trouver un autre job plus alimentaire que passionnant, la flamme qui m’animait s’est éteinte et j’ai fait un burn-out. J’ai tout arrêté du jour au lendemain, je me sentais complètement vide ».

Ce sont les animaux, et en particulier les chevaux, qui l’ont sortie de cette mauvaise passe. Elle s’est lancée dans la garde de chiens et chats à domicile et a passé beaucoup de temps avec sa jument, Indira.

« C’est vraiment au contact des animaux que je me suis soignée parce qu’ils ne vous jugent pas et sont toujours contents de vous voir. Ils vous prennent comme vous êtes. Même aux heures les plus sombres de mon burnout, c’est ma jument qui m’a en quelque sorte remis le pied à l’étrier. J’ai eu envie, par après, de partager et de transmettre ce que les chevaux m’ont appris ».

Le cheval lui est apparu comme un véritable miroir qui a permis une prise de conscience et l’adoption de nouveaux comportements.

Formations et solutions

Une formation en équi-éthologie auprès du cavalier Andy Booth et un cursus pratique et théorique de plusieurs mois en équi-coaching chez Chevalliance, Laurence est désormais prête à accompagner les personnes qui le souhaitent à dépasser leurs peurs et leurs blocages et amener du changement dans leur vie.

«  Mon coaching s’étale sur 8 séances qui ne doivent pas être trop étalées dans le temps sous peine de perdre les connexions

neuronales mises en place. On commence par des questions/réponses afin d’identifier le problème pour s’orienter ensuite vers un objectif, voir s’il est objectivement atteignable et réaliste. On identifie les peurs et les émotions qui empêchent de l’atteindre. »

C’est sans doute la mise en présence avec le cheval qui reste la partie la plus impressionnante de ce coaching. Ça reste un véritable moment de surprise parce qu’on ne sait jamais ce qui va se produire, on laisse simplement le cheval agir.

« C’est par exemple cette dame dont le fils HP rendait la vie de la famille compliquée à gérer. La maman ne savait plus comment faire pour communiquer avec son fils. Je l’ai amenée dans la prairie et l’ai laissée réfléchir sur ce qu’elle pouvait mettre en place pour améliorer cette communication difficile. Je l’ai ensuite rejointe pour lui demander d’exprimer ses ressentis. Elle a alors déclaré qu’elle devait davantage

agir avec le cœur plutôt que sur ses attentes et le résultat. La jument est venue mettre son nez sur sa main comme pour valider son choix. »

Il ne s’agit nullement de magie, mais le cheval ne fait rien d’autre que de ramener dans l’instant présent. Ses besoins fondamentaux étant la sécurité et la nourriture, il ramène à l’essentiel. C’est exactement tout ce que l’être humain a perdu.

« Il est important de préciser que l’approche est tout à fait sécurisée. Le cheval est en totale liberté et je suis toujours présente pour accompagner s’il le faut. »

Le coaching se déroule au «  Takirou-Poney club  » à Vieux-Genappe, le manège que fréquente Laurence depuis 12 ans.

« La propriétaire a accepté que j’y développe mon activité qui ne faisait pas d’ombre à la sienne tout en restant liée au milieu du cheval. »

LES SACS CHICS ET DURABLES

DE LA TORTUE BAVARDE

Un parcours très éclectique, mais une volonté constante de favoriser la récupération, Anne Thinès a lancé une petite boutique de sacs en tissu. C’est « La Tortue Bavarde », un joli nom qui résume bien la slow attitude de la créatrice.

« J’ai démarré ma carrière dans le théâtre où j’ai travaillé aussi bien en tant que régisseuse, costumière ou encore organisatrice de tournées. Ça m’a occupé plusieurs années avant que je me consacre à ma famille. »

Un déménagement sur Longueville dans l’entité de Chaumont-Gistoux, des travaux dans une maison, 3 enfants à élever, Anne trouve encore l’idée d’ouvrir un magasin à Louvain-la-Neuve.

« Un jour, je suis passée devant la vitrine d’une boutique à louer et je me suis dit que j’allais gérer un commerce sans savoir ce que j’allais vendre. Mon mari étant plus pragmatique m’a suggéré de faire une rapide étude de marché et j’ai finalement vendu du linge de maison pendant 8 ans, jusqu’à l’arrivée du shopping. »

S’en est suivie une formation en graphomotricité et l’arrivée du Covid qui a ralenti fortement cette activité qu’Anne pratiquait déjà depuis plusieurs années et qu’elle entend bien poursuivre.

« J’ai toujours aimé coudre, crocheter et tricoter. J’ai appris ça dès mes 5 ans avec ma grand-mère Léone et le plus beau cadeau qu’elle m’ait jamais fait, ce sont des échantillons de tissu. Je trouvais ça magique. Lorsque ma fille qui est infirmière m’a demandé de lui coudre des masques qui étaient introuvables lors du premier confinement, je n’ai pas hésité très longtemps. »

Le seul problème, c’est qu’Anne n’avait pas de tissu. Elle a alors lancé un appel sur Facebook et a reçu énormément de matière si bien qu’elle a eu l’idée de confectionner des sacs : « La Tortue Bavarde » démarrait.

Upcycling

Cabas, tote bags, sacoches, besaces… il y en a pour tous les goûts dans le petit atelier. Toutes les réalisations sont en tissu recyclé, ce qui ne les empêche pas d’être impeccables.

« Je suis très attentive aux finitions. Le résultat doit être parfait sous peine de ne pas être présenté. Les sacs sont doublés, avec ou sans pression, avec lanières en cuir ou sangles en coton, gros grain… », les ratés sont démontés pour un nouveau projet.

Tous ont un nom de tortue et une histoire, comme le Hermann taillé dans des tissus aux noms de grands crus ou le Matamata né de vieilles tentures.

« Je reçois parfois des tissus qui n’ont pas forcément belle allure alors j’utilise le côté envers s’il est joli et ça fonctionne. Je veux montrer qu’on peut faire de belles choses avec de la récup. C’est de l’artisanat et donc forcément le prix n’est pas celui de la confection industrielle. Il faut compter entre 30 et 60 euros pour les sacs doublés, ça représente tout de même à chaque fois 2 à 4 heures de travail. » Il y a aussi de petits accessoires à des petits prix.

Les sacs sont généralement lavables en machine, ils peuvent être essorés en douceur et aimeront sécher à l’air libre. On peut aussi les repasser en vérifiant évidemment la nature du tissu pour ne pas avoir de blague.

Anne propose aussi d’adapter les lanières en cuir des cabas au gré des envies ou des tenues. Une autre couleur, une longueur différente, c’est possible. Les lanières sont fixées avec des vis, il suffit donc d’un tournevis et d’un peu d’huile de bras pour réaliser le changement.

Pour découvrir toutes les réalisations, il y a l’atelier à visiter sur rendez-vous ou le site Internet accessible 24h/24.

Ateliers et bon cadeau

Pour celles qui auraient envie de confectionner leur propre sac, La Tortue bavarde organise des ateliers sur rendez-vous. Vous venez soit avec votre tissu préféré ou vous le choisissez dans la réserve d’Anne qui, au fil du temps, s’est constitué une véritable caverne d’Ali Baba.

« Le bouche à oreille a bien fonctionné et mon stock est constamment réapprovisionné. Tout le monde autour de moi sait que je récupère

des tissus, des jeans et j’en reçois donc régulièrement. Ma voisine qui a un atelier de garnissage me donne les échantillons de tissu d’ameublement des anciennes collections voués à la déchèterie»

Pour un éventuel ca deau, la Tortue bavarde propose la formule du bon d’achat, toujours pratique quand on hésite sur le présent à offrir.

Pour rester à la page, le site Internet et la page reprennent au fur et à mesure les réalisations qui, chaque fois, sont de réelles surprises tant leur créatrice regorge d’imagination de savoir-faire.

Ateliers et bon cadeau

UNE DÉCONNEXION TOTALE

PAR LE SOUFFLE

Délaisser la capitale pour la nature sauvage...

S’installer dans une ancienne ferme et laisser libre cours à ses passions de toujours... Tel est le défi relevé par Marie Kirkpatrick, qui organise désormais des stages de yoga et de Tai Ji au sein d’un lieu unique, magique et merveilleux. Rencontre.

Marie Kirkpatrick, vous enseignez le yoga depuis 40 ans. Pourquoi avoir emprunté ce chemin ?

A 14 ans, ma maman m’a inscrite au yoga dans l’espoir de soulager les affres de mon adolescence compliquée. Parallèlement, je cherchais à comprendre mon malaise par le biais de diverses thérapies et psychanalyse. J’ai ensuite découvert le travail d’acteur méthode « Actor Studio » qui m’a passionnée. J’ai réalisé que tout ce que j’avais appris en yoga au niveau du souffle, de la concentration et de la conscience du corps m’étaient très utiles pour aborder un rôle, un personnage. J’ai évolué entre deux mondes : d’une part, la vie de la nuit, de la fête, de l’ivresse du monde du spectacle, et d’autre part des retours vers la quiétude et la vie ascétique du yoga. J’ai ensuite été formée par un maitre de Tai Ji. Il m’a appris à me centrer, m’ancrer, m’enraciner et ma vie a changé, est devenue plus stable, je me suis éloignée du monde du cinéma, je suis devenue praticienne de shiatsu et n’ai eu de cesse de poursuivre mon chemin vers une meilleure connaissance de soi.

Vous êtes passées de Bruxelles à Ramillies (Huppaye), c’est-à-dire d’un cadre urbain à la campagne « profonde »... Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

Je souhaitais organiser mes stages dans un lieu qui soit le mien, où il y aurait à la fois des chambres, une salle et un bel espace extérieur pour le Tai Ji. Je me suis alors mise en quête d’une ancienne ferme à rénover. Après 4 ans de recherches, je suis arrivée ici,

dans cette ferme au bout du chemin, entourée de prairies et de champs, aucun autre bruit que le chant des oiseaux. La grange avait déjà été aménagée en séjour avec une baie vitrée donnant sur la vue imprenable de la campagne. J’ai été sensible aux matériaux utilisés : le bois, les colonnes d’acier, les tommettes… J’ai adoré l’endroit et le travail qui avait déjà été fait. J’ai rencontré le propriétaire Antoine, architecte-paysagiste, artiste, philosophe du paysage, puits de connaissance des plantes… La rencontre fut foudroyante, nous ne nous sommes plus quittés et nous avons réalisés ensemble les travaux d’aménagement de l’étable pour faire la salle de yoga et des chambres, la transformation du jardin pour créer un espace Tai Ji, un verger, une piscine, un très grand potager, un poulailler et enfin une yourte.

Vous pratiquez aussi le shiatsu, une technique de soin japonaise qui utilise les manipulations et les pressions avec les doigts pour tonifier et détendre le corps...

Le shiatsu me permet de lire l’histoire d’une personne à travers les tensions de son corps.

Il me donne aussi l’occasion d’aider mes patients à soulager leurs maux en toute autonomie via différents outils. Pour traiter les douleurs dorsales, par exemple, je leur apprends à

respirer par le dos... Les petits enfants le font naturellement lorsqu’ils se trouvent accroupis... Avec le temps, malheureusement, nous perdons certains réflexes innés qui nous guérissent naturellement. J’ai un jour reçu un monsieur de 62 ans, un homme d’affaires, qui ne parvenait plus à s’asseoir par terre, tellement il était raide. Il a commencé des exercices de respiration et ses insomnies ont disparu. Il a ensuite poursuivi avec le yoga et le Tai Ji, et a peu à peu retrouvé la souplesse et la santé.

La respiration est en effet à la base de votre méthode...

Oui, elle est essentielle. On ne se rend pas compte que lorsqu’on est anxieux, on respire mal, et que quand on respire mal, on est anxieux... C’est l’histoire de l’œuf ou la poule. Pour se calmer, il faut savoir que l’on ne peut pas arrêter le mental avec le mental : il faut revenir à une respiration en conscience. Certains asphyxient leur anxiété à travers les sensations fortes ou la consommation, vivent sous antidépresseurs... Mais la respiration est beaucoup plus simple, toujours disponible, saine et efficace.

Vous avez mis au point votre propre méthode de yoga, fruit de votre expérience riche... Comment la définiriez-vous ?

Il ne s’agit pas d’un yoga acrobatique mais plutôt d’un yoga qui recherche ses propres limites personnelles. Ces dernières sont souvent liées à nos peurs... Plus on observe ses propres réactions, plus on va loin... A l’inverse, les personnes qui ont tendance à forcer vont obtenir moins de résultats. C’est en se relâchant et en respirant qu’on avance...

Recommandez-vous le yoga ou le Tai Ji selon le tempérament de chacun ?

Non, pour moi, les deux sont complémentaires et je les propose d’ailleurs conjointement dans mes stages. Le yoga va davantage permettre de rentrer en soi pour se connaître, laisser la pleine conscience habiter chaque partie du corps. Dans ce cas, on lâche les tensions et cela fait circuler l’énergie. En ce qui concerne le Tai Ji, il s’agit d’un enchaînement de mouvements de karaté

exécutés au ralenti. On sent et on écoute alors son environnement, on se relie aux autres... Ici, on fait d’abord circuler l’énergie pour que les tensions disparaissent. Il s’agit d’un processus à la fois inverse et complémentaire.

Plus qu’un lieu de stage, la ferme que vous avez réaménagée se veut avant tout proactive et holistique...

Oui, tout à fait : nous avons installé une yourte au fond du jardin (un hectare et demi) qui peut accueillir des hôtes durant le week-end pour une déconnexion totale, grâce à sa vue à 360° sur les champs et la piscine extérieure... Nous louons également notre salle polyvalente et notre jardin pour des événements tels que des anniversaires, par exemple.

Notre projet est en outre très écologique : il compte deux ruches, un vaste potager et un verger (dont nous utilisons les fruits et légumes pour préparer les repas de nos stagiaires), tandis que les autres produits proviennent de la ferme... Lorsque le temps le permet, les cours de Tai Ji sont organisés au milieu de notre jardin, à l’abri du bruit et de la pollution, avec le seul chant des oiseaux pour témoin...

Virginie Stassen

Se FAIRE PLAISIR à DEUX PAS de CHEZ SOI

Pas besoin de se rendre à l’autre bout du monde - ni même du pays - pour prendre du bon temps...

A Nivelles, l’emblématique hôtel 4 étoiles supérieur

Van der Valk propose des week-ends de détente dans un cadre chic, chaleureux, relaxant et festif.

Flâner au Spa avant de se délasser dans la piscine et au centre de soins, prendre un verre dans un bar branché (le Petrus bar), puis manger un bout dans un restaurant de qualité avant de rejoindre sa chambre (les plus luxueuses possèdent même un feu ouvert), tel est le programme de l’hôtel Van der Valk Nivelles-Sud, composant d’une chaîne hollandaise d’hôtels familiale. « Les hôtels sont d’abord nés au Pays-Bas, avant de se développer en Belgique, en Allemagne, dans le sud de la France et dans les Antilles néerlandaises, explique Yves-Henri Feltz, Business Development Manager. C’est Martinus Van der Valk qui en est le fondateur et chacun de ses 11 enfants a repris un hôtel. »

Aujourd’hui, les hôtels Van der Valk de Wallonie sont gérés par la 4ème génération. A l’hôtel Nivelles-Sud, c’est Bob Wohrmann, fils cadet d’une famille de quatre enfants, qui en est le directeur. Avec son épouse Émilie, ils ont choisi l’aménagement des futurs espaces tant extérieurs qu’intérieurs.

« L’avantage d’une structure familiale, c’est que chaque hôtel est personnalisé, unique et différent, loin du caractère impersonnel des grandes chaînes internationales. Chez nous, par exemple, des tons orangés très chauds ont été choisis par les directeurs selon leurs goûts ».

Le business aussi Avec ses 155 chambres et ses 15 salles de réunion, l’hôtel Van der Valk Nivelles-Sud séduit également les entreprises. « Notre clientèle business est très développée, note Yves-Henri Feltz. Les gens viennent de partout – même de Flandre ou de Bruxelles - en raison de notre position géographique stratégique, mais aussi grâce à l’équipement de nos salles de réunion : elles sont en effet toutes équipées de projecteur, écran, système son, etc. que l’on peut gérer par la domotique. Nous proposons aussi des packages business en fonction de la formule de catering souhaitée :

Les clients des chambres « confort » et « executive » ont accès à l’espace fitness & wellness (comprenant une salle de fitness, des cours collectifs, une piscine, un sauna, un hammam et un jacuzzi.) Les occupants des chambres « standard » peuvent également s’y rendre moyennant un supplément de 15 euros par personne et par nuit. Cet espace est aussi accessible aux extérieurs via des abonnements spécifiques ou des droits d’entrée. Un centre de soins « Rêve pour soi »

Une clientèle de proximité

Outre les Hollandais qui raffolent des hôtels Van der Valk qu’ils connaissent depuis toujours (le programme de fidélité les incite aussi à les fréquenter), et quelques tour-opérateurs haut-de-gamme, l’établissement accueille aussi une clientèle de proximité enthousiaste. « Nous proposons une infrastructure idéale pour un week-end sympa. Plusieurs types de package existent, avec notamment cocktail de bienvenue, accès wellness, fitness, piscine, soins... A noter que notre bar lounge, le Petrus Bar, possède une équipe de mixologistes de talent pour des cocktails étonnants... »

A épingler, aussi, les soirées thématiques dans le resto de l’hôtel aux saveurs belges et créatives.

avec des boissons, des sandwichs, un délicieux buffet varié ou encore un menu trois services. Grâce à nos chambres confortables, nous accueillons en outre de nombreux séminaires résidentiels ».

« Les gens reviennent chez nous parce qu’ils apprécient nos services, mais aussi pour les liens chaleureux qu’ils nouent avec le personnel, les serveurs... La convivialité est l’une des clés de voûte de notre établissement. »

Trois catégories de chambres

Les 155 chambres de l’hôtel Van der Valk se répartissent en trois catégories : standard,

confort et executive. « Les executive, les plus vastes et luxueuses, ont été inaugurées en 2019. Elles disposent toutes d’un balcon, d’une douche à l’italienne, d’un WC séparé, d’un peignoir, de chaussons et d’une tablette permettant de gérer ses rendez-vous au resto ou au centre de soins. Il existe aussi des suites executive avec un feu ouvert, idéal pour les couples. »

Sport, shopping et culture

Les points d’intérêts se situent à l’intérieur, mais aussi... en-dehors de l’hôtel. Un centre commercial se trouve en effet juste en face : l’idéal pour passer une après-midi shopping ! Pour les amateurs de golf, celui de la Tournette se trouve à 4 kilomètres de l’hôtel. « Certains de nos packages incluent aussi la mise à disposition de cartes de balades à vélo : un Ravel se situe en effet à 300 mètres de chez nous... Enfin, la ville de Nivelles regorgeant d’infrastructures sportives, il nous arrive de collaborer avec certaines d’entre elles, par exemple pour proposer une heure de paddle à nos clients... » La culture et le tourisme ne sont pas en reste avec, à proximité, le Mémorial 1815 à Waterloo, les ruines de Villers-la-Ville, le château de Seneffe...

Présent en Belgique depuis 1957 (Hôtel Dennenhof à Maria-ter-Heide au nord d’Anvers), le groupe Van der Valk dispose aujourd’hui de plus de 100 hôtels dans le monde. Il en compte 16 en Belgique répartis selon un équilibre presque parfait : 7 en Wallonie (Arlon, Gosselies, Liège Congrès, Liège Sélys, Mons, Nivelles et Verviers), 8 en Flandre (Anvers, Beveren, Drongen, Gent, Maria-ter-Heide, Mechelen, Nazareth et Oostkamp) et 1 à Bruxelles (Diegem en réalité, à côté de Brussels Airport).

Hôtel

Van der Valk Nivelles-Sud**** supérieur

Chaussée de Mons, 22 à 1400 Nivelles. 067 21 87 21 www.hotelnivellessud.be hotelnivellessudvandervalk vandervalk_hotel_nivelles_sud company/hotel-van-der-valk-nivelles-sud

Virginie Stassen

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