Eendenkooien in Vlaanderen en Nederland en 7 andere Europese landen

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Synthèse Une canardière est une installation permanente destinée à piéger les canards sauvages. C’est une mare au milieu d’un bois, où débouchent des fossés couverts de filets. La mare et les ouvertures du dispositif de piégeage sont le plus souvent entourés de clayonnages de roseau destinés à perme re au canardier d’observer en toute tranquillité les oiseaux nageant au milieu de l’étang et de les a irer vers une des ouvertures en leur présentant de la nourriture. Il est souvent assisté d’un chien et de canards semi-domestiques, dits “appelants”. La canardière est montée tout au long de l’année.

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Les auteurs ont dans la mesure du possible visité les vingt-cinq canardières de Flandre et interviewé les derniers canardiers ayant opéré sur le site en question. Ou à leur défaut ils se sont limités à consulter les archives qui en traitaient et à compulser les sources secondaires en rapport avec ce patrimoine culturel. Il y avait en Europe environ mille trois cents canardières réparties sur les territoires de neuf pays. Toutes ont fait l’objet de visites ou donné lieu, à tout le moins, à

des recherches d’archives. Ce e vaste enquête a non seulement permis de décrire les canardières flamandes et de les situer globalement dans un contexte européen mais aussi de pouvoir considérer dans leur ensemble les canardières européennes, tout particulièrement aux Pays-Bas où elles ont été les plus nombreuses et les plus perfectionnées. L’acception évolutive et variée du mot néerlandais kooi au cours des siècles — coye au moyen âge — est explicitée dans l’introduction. De même pour canardière en français, duck-decoy en anglais et Entenfang en allemand. L’origine de la canardière est expliquée dans le cadre des techniques utilisées partout dans le monde pour chasser et capturer les oiseaux, du boomerang aux masques de citrouilles en passant par les filets et autres pièges. Les ba ues destinées à se saisir de canards en pleine mue, ou de jeunes oiseaux auxquels leur développement insuffisant ne perme ait toujours pas de voler avaient pour résultat des tableaux de chasse

De Franse schilder H.J. van Blarenberghe (1741-1826) schilderde (= eendenjacht). We zien twee vangpijpen naast elkaar, honden en mensen bij het begin van de vangpijpen en een bootje dat de eenden opjaagt. Het geheel doet weliswaar denken aan een eendendrijfjacht op eenden die niet kunnen vliegen, maar er is ook een vliegende eend. uit Maillet-Chassagne M. & de Château-Thierry I. 2004:


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