(suit de la page 47) Le tournant se produit en 1877 lorsqu’Edgar Degas, un autre des “pères” de l’impressionnisme, l’invite à rejoindre l’association des indépendants. Comme cela s’était produit avec Morisot et Gonzalès avec Manet, Degas a été une sorte de mentor pour la peintre. Elle participe à l’exposition impressionniste de 1879 et aux suivantes, à l’exception de la septième en 1872. Mary préférait également les thèmes domestiques, notamment les enfants. Dans les dix premières années du vingtième siècle, elle s’intéresse au mouvement suffragiste (créant diverses frictions avec sa famille d’origine, dont les positions sont contraires aux siennes). Souffrant de diabète, elle commence vers 1915 à manifester de sérieux problèmes de vue qui l’amènent à arrêter de peindre. Elle est décédée en France en 1926. Ce ne sont là que trois exemples de grands artistes, mais ils ne sont certainement pas les seuls peintres impressionnistes: il faudrait aussi ajouter Marie Bracquemond ou, à certains égards, Suzanne Valadon. Ils ont tous contribué, comme leurs collègues, à la naissance et à la croissance de l’impressionnisme. Alessandra Pagano www.storicang.it/a/le-tre-grandi-dame-dellimpressionismo
CAROLINE GUTH à partir du 5 JUILLET 2021 jusqu’en OCTOBRE 2021
voir la vidéo vimeo.com/492303992 www.carolineguth.com/ Mots Arts 3 Rue du Léman Pâquis 1201 Genève espaceculture3@gmail.com motsartsgeneve.wixsite.com/
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«L’artiste peintre Caroline Guth, guidée par le désir d’allier sa pratique artistique de peintre et sa formation de philosophe, inscrit son travail dans une réflexion sur l’existence, le corps vécu, le genre et sur ce que peut la peinture au cœur de la postmodernité. Cette recherche la conduit à explorer sous divers aspects le corps et les manifestations toujours singulières de la pensée qui désire. Ses œuvres témoignent ainsi principalement d’une recherche sur la subjectivité corporelle et l’image de la chair, ainsi qu’une réflexion sur le regard, la nudité, l’iconologie, le contemporain, la posture, le désir et la quête d’identité. » ée le 20 octobre 1975, au sein d’une famille d’artistes, Caroline fut initiée très jeune au dessin et à la peinture par sa mère et son cousin couturier. De façon plus indirecte mais pas moindre, elle subit l’influence de la peinture de son oncle artiste peintre dont les tableaux peuplaient les murs de la maison familiale. Caroline pratiqua régulièrement le portrait depuis l’âge de 9 ans et découvrit, à la fin de l’adolescence, les maîtres de la Renaissance, notamment le Titien. Toutefois, l’influence la plus déterminante lui vient des Caravagistes dont elle ne cesse d’admirer l’esthétique violente, la mise en scène et les effets de clair-obscur exaltant les corps et procurant aux volumes une intensité singulière.
PALAZZI 48 VENEZIA