Arrasactu N°267

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ArrasActu Le magazine des Arrageois

N°267 - Juillet-Août 2012

Un Main Square révélateur des nouvelles tendances musicales

Place aux maillots ! Dossier : En compagnie des

Compagnons


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Puisqu’on vous le dit

Les déchets verts ramassés à la demande

L’hémodialyse à domicile Le Centre Hospitalier vient de mettre en place au sein de son service d’hémodialyse un système portatif qui va permettre aux patients de réaliser l’opération à domicile. L’apprentissage encadré à l’hôpital du fonctionnement de l’appareil et quelques semaines d’entraînement suffiront pour permettre au dialysé de gagner son autonomie. Le système NX Stage est le seul homologué aux Etats-Unis et il est en voie de développement en France. Le Centre Hospitalier d’Arras est, grâce au docteur Benziane, le premier centre de néphrologie-hémodialyse dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie à bénéficier de ce dispositif. L’Association pour le Développement de l’Hémodialyse assure l’installation à domicile du générateur, la maintenance technique et la livraison des produits prescrits. Ce mode de traitement permet aux malades rénaux de gagner en autonomie, et donc en qualité de vie. Il réduit également les coûts d’une prise en charge hospitalière classique.

Repérez les ASVP On les appelle les ASVP. Ils sont dix agents de surveillance de la voie publique. Réglementairement, ils ont récemment reçu une nouvelle tenue permettant de les distinguer de leurs treize collègues de la police municipale proprement dite. Ces nouvelles tenues correspondent avec de nouvelles missions de ces agents qui n’étaient jusqu’alors chargés que de la police du stationnement. Ils surveillent la propreté de la ville, et sanctionnent le cas échéant. Cet élargissement correspond à une volonté de développer une proximité avec la population.

Avec la Communauté Urbaine, le Smav et Arras Emploi, l’association Aidera poursuit son service, mis en place la saison dernière, de ramassage à la demande et à domicile des déchets verts. Rien de plus simple : il suffit de contacter Aidera au 03 21 21 50 80 et vos déchets de jardin seront emportés dans les 24 h. Tous les particuliers peuvent bénéficier de ce dispositif. Tontes de pelouse et tailles de haies liées en fagots, feuilles et fleurs fanées doivent être déposées dans des sacs biodégradables qui peuvent être livrés au préalable sur demande. Le coût de la prestation d’Aidera, qui vous évite de vous déplacer à la déchèterie, est de 10 e les 5 sacs d’une capacité de 100 litres, 15 e les 10 sacs, 60 e les 50 sacs (fourniture et ramassage compris). Les déchets végétaux sont ensuite compostés à la plate-forme de Tilloy-les-Mofflaines.

60 000 visiteurs à Terres en Fête Trois cents exposants et d’autant plus d’animaux, veaux, vaches, cochons, volailles, soixante mille visiteurs en trois jours dont quatre mille scolaires le vendredi, Terres en Fête, considéré comme le plus important événement au nord de Paris après le Salon de l’Agriculture, a rencontré les 1er, 2 et 3 juin à Tilloy-les-Mofflaines le succès attendu. Les animations pour les enfants se sont développées comme cette course de tracteurs à pédales ou plus simplement la découverte des métiers de la nature et de la terre. Rendez-vous en juin 2014, pour la 11e édition.

Midi loisirs dans le hall de la Mairie Tout au long de l’année scolaire, une soixantaine d’animateurs, dans toutes les écoles, occupent par des activités d’éveil artistique, après la cantine, les enfants qui restent sur place. C’est le « midi loisirs », ou encore la pause méridienne. Une exposition a révélé la variété des travaux, peintures, dessins ou même atelier bd comme à l’école Anatole-France. Cette présentation des réalisations des écoles a par ailleurs permis de découvrir comme lieu d’exposition le hall de la Mairie, place GuyMollet, où passent au quotidien des centaines et des centaines d’Arrageois.

Les succès des échecs On n’y pense pas suffisamment, mais le jeu d’échecs, c’est un sport et le club arrageois du Cavalier Noir est champion. L’équipe première monte en N1 la saison prochaine. Les B et C se maintiennent en N4 et 2011-2012 se conclut pour le club par un titre de Régionale 1 pour la quatrième année consécutive. Arras est ainsi le premier club échiquéen du Nord-Pas-de-Calais.


Edito

Frédéric LETURQUE Maire d’Arras, Vice-président de la CUA

Sommaire L’été de toutes les musiques

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Faites de la Chanson : du cabaret à l’électrique

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Le développement commercial s’engage dans une charte

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Des rencontres pour un état des lieux de la politique sociale

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Une semaine du grand nettoyage pour adopter l’esprit Arras ville propre

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Treize clubs ont participé à la première nuit des arts martiaux

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Les tout-petits ont inauguré leur nouveau centre de loisirs aux Grandes Prairies

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Le Pharostival a révélé les talents musicaux des jeunes du quartier

ARRAS ACTUALITÉS N° 267 Juillet Août 2012

Fête et Re-Fête de la Musique, Faites de la Chanson, Main Square, festival des Inouïes... Sans parler de la programmation du Théâtre au fil des quatre saisons, du développement de la pratique des expressions nouvelles autour du Pharos, Arras s’affirme de plus en plus, comme on le constatera d’ailleurs en fil rouge de ce numéro, comme une place forte de toutes les formes musicales. A côté de l’image historique d’une ville de patrimoine que nous continuons bien sûr d’entretenir est en train de naître autour de nous une vision nouvelle d’Arras comme une ville où la dimension culturelle se spécialise dans la musique. C’est une volonté que nous avons, que nous voulons poursuivre et développer. Désormais, lorsque quelque part en France on parle d’Arras, on évoque naturellement et tout de suite le Main Square. Mais il ne faut pas focaliser sur cet événement, certes de réputation internationale. C’est à toutes les musiques qu’Arras est ouverte, du jazz au classique, des musiques traditionnelles et populaires aux nouvelles musiques émergentes. Et, en plus d’un enseignement d’une qualité reconnue à de futures générations d’instrumentistes, notre conservatoire joue de plus en plus un rôle de formation du public à travers les nombreux concerts et auditions qu’il peut donner. Nous souhaitons nous attacher à fédérer toutes les initiatives associatives et faire en sorte que tous les porteurs de projets puissent coopérer afin de trouver des convergences. Nous disposons également d’un foisonnement de lieux qui peuvent être chacun attribués à un style particulier. Toute une série de rendez-vous, tout au long de l’année, permet des approches différentes de toutes les musiques. Arras doit ainsi conquérir une identité régionale de territoire musical. C’est à la reconnaissance de cette valeur ajoutée que nous allons travailler dans notre projet culturel. Comme elle a été à deux reprises classée au patrimoine de l’Unesco, comme elle a obtenu et confirmé sa quatrième fleur, et comme elle a été reconnue « Ville Amie des enfants » par l’UNICEF, Arras mérite désormais le label de ville de la musique. N’ayons pas peur de le créer ! Bel été à tous.

Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Deprez - 62620 Ruitz La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • http : //www.arras.fr • Courriel : com@ville-arras.fr

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PHOTOs JULIEN MELLIN - PHILIPPE FRUTIER

2 Le camping du Main Square, vu d’en haut, terrain Savary, est quand-même impressionnant et confirme qu’avec ce village de toile, le Main Square a pris une véritable dimension de festival international.

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Fanfares et harmonies ont aussi leur juste place dans la vie musicale arrageoise avec des concerts très prisés chaque dimanche après-midi au kiosque du Jardin du Gouverneur. Ici, l’Harmonie des Cheminots.

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Ils sont champions de France de Fléchettes. Quatre Arrageois, David Harel, Yoann Parsy, François Lambert et Guillaume Costé ont participé à La Rochelle à la finale du championnat France Darts et sont revenus avec le titre en Nationale 5 pour la plus grande satisfaction de leur coach, Jean-Noël Kaplin, patron du café Le Patio où ils s’entraînent deux fois par semaine.

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4 5 Deux inspirations différentes de l’exposition

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« Roulez carrosses ». Les enfants de l’école Céline-Rouquié ont confectionné un carrosse en carton et matériaux de récupérations qu’ils sont allés fièrement présenter au Musée. Félicitations aussi aux pâtissiers de chez Duployez, rue Delansorne, qui ont quant à eux réalisé un attelage en sucre.

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Les mamans ont été décorées comme chaque année à l’occasion de la fête des Mères. Le Maire a remis fleurs et diplômes en l’honneur des familles nombreuses.

4 Les enseignants retraités du privé à l’hon7

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neur : une cérémonie a eu lieu à l’Hôtel de Ville pour Martine Fournier (Saint-Joseph), Marie-Françoise Jailloux (Notre-Dame), Catherine Debacq (La Présentation) et Roger Descamps (Saint-Jean Baptiste).


Jim Kerr, le chanteur de Simple Minds

Deux scènes ouvertes aux nouvelles tendances

Un Main Square

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n festival, c’est physique et chimique à la fois. Des flux et reflux circulent de la scène principale à la Greenroom, l’oreille en alerte. Les influx, les affinités et les passions coulent dans des veines impulsives. Un festival, c’est un dosage de célébrations et de découvertes, de confirmations et de surprises. En cela, la programmation du Main Square 2012, un temps controversée, aura été exemplaire. Etait-on venu pour « Simple Minds » que l’on aura été pétrifié par leur sobriété scénique, ce rock charpenté, charnu mais bien dégraissé, qui fait tenir les Ecossais comme des piliers. Le répertoire était au cordeau et s’ils n’étaient venus que pour ce groupe, certains festivaliers des années 70 seront repartis enivrés par un filtre de jouvence ! Dans cette alchimie, le ciel aussi a son mot à dire. On arrive dans l’après-midi du premier jour tandis que « The

Subways » osent une reprise de « Toute la pluie tombe sur moi » comme pour conjurer un ciel qui fait la moue. Mais la gadoue, ce sera pour demain ! Parfaitement maîtrisée le lendemain ! Allons donc voir Brigitte, une intrusion à l’affiche, des Demoiselles de Rochefort un peu kitch, une curiosité, mais le flux se fait vite dans l’autre sens. Kasabian impose vigoureusement sa volonté. Un rock à l’ancienne. Un chanteur captivant comme une révolution. De l’autre côté, Editors travaille plus dans les couleurs d’une palette musicale. Garbage était plus virulent avec une chanteuse qui tient son groupe à pleine bouche sur des rythmes compulsifs. Mais on ne peut pas tout voir ni tout entendre ; Justice nous hypnotise à l’électricité jusqu’au lendemain. Un coup de Revolver, et c’est Florence and the Machine dans son froufroutement planant, voix de cathédrale,


des musiques actuelles

renouvelé musique nébuleuse, tandis que, de la Green Room, Miyavi perfore l’oreille. Izia est devenue banale. Ce jour-là, tous étaient venus pour Pearl Jam qui a assis son savoir-faire dans un confort entretenu.

Révélations, confirmations, découvertes Le dernier jour, c’est pour Shaka Ponk que le public a déferlé. De fins limiers s’étaient déplacés pour Michaël Kiwanuka, voix soyeuse pour la soul, guitare tranquille, même débranchée ! Résister à Gaz Coombes ! Il va bientôt mériter la grande scène. On vient pour les uns, on rate les autres, on regrette. Beat aissaillant n’est pas le seul à marquer le retour en force

Pearl Jam d’un rock conventionnel avec la seule originalité d’avoir dé...rapé ! Le show est parfois dans les extravagances du public. Les ambiances olfactives de toutes les saveurs montent en même temps que le son envahit des nuits chaudes et humides. Un festival comme le Main Square a sur une ville un impact ignoré alors qu’il est immédiatement saisissable : tous ces flux humains qui se mêlent, toutes ces musiques qui s’entrecroisent créent une onde d’universalité où toutes les nationalités trouvent la jeunesse de l’échange. Claude Marneffe

Les Arrageois de La Moustache de Martin-Pinpin


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Main Square

Des concerts en images 1

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5 La chanteuse écossaise Shirley Manson prend Garbage à bras le corps.

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Le samedi après-midi des pluies torrentielles sont venues jouer leur partition : mais le public a été bon partenaire. Kasabian a été l’une des révélations, un rock solide comme s’il existait depuis toujours.

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Shaka Ponk, pour la seconde année à Arras a véritablement été l’événement du festival. Les Brigittes ont apporté une drôle de note de désinvolture.

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Dans le secret des chiffres

Entre la scène et la ville

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ès le jeudi soir, on sent en ville un bouillonnement ! Des groupes de jeunes, filles et garçons au premier coup d’œil identifiables, parcourent rues piétonnes et places à marches forcées, un plan d’Arras dans une main, dans l’autre le programme du Main Square Festival, sur le dos un barda de septième compagnie. Ah qu’elles sont pratiques ces nouvelles tentes plates et rondes qu’il suffit de jeter au sol ! Direction camping. Mais la ville étonne. Non, ce n’est pas une église, c’est le beffroi. Aux terrasses, les commerçants expliquent l’histoire des pierres. Des groupes décident de flâner. Des bières à profusion, la modération inscrite dans l’habitude. On reviendra demain. Vendredi, samedi, dimanche, certains festivaliers ont déjà leurs points de repères. Des patrons de café les appellent par leur prénom qui sonne anglais, néerlandais, allemand ou espagnol. Cela étonnera toujours que l’on puisse venir de si loin pour voir un groupe. Pearl Jam et Shaka Ponk reviennent dans les conversations. Mais aussi Simple Minds pour ce quadra venu à moto derrière le fiston qui prononce des noms de groupes inconnus ! Constatation : même si l’on vient au Main Square pour une journée, on ne reste pas scotché à tous les concerts. On est là pour « son » groupe. On fait des allées et venues d’une scène à l’autre. On arpente dans l’herbe et le

gravier les petites enclaves nourricières qui clament à la consommation. Certains choisissent de s’avachir sur les chaises longues, torse nu, les yeux fermés, la musique rentre mieux. Faire la queue pour des jetons. Refaire la queue pour une bière, un coca, un kebab.

En bandes, on découvre Arras. La ville étonne. Et si on repartait en ville. Quelle aubaine cette navette gratuite Main Square-Gare qui s’arrête quai H, n’y voyez aucune malice ! En ville, les terrasses s’emplissent. Les festivaliers sont un peu en vacances et on se laisse aller à une petite bouffe. Un patron de brasserie a même fait découvrir à des Bretons à son menu du jour la saucisse... bretonne ! Un débat s’ensuivit ! Et voilà, c’est cela le Main Square. On fait connaissance pour deux ou trois jours et puis on s’en repart. Les musiques que l’on aime collées à la peau, dans les poches ces pass que l’on gardera longtemps comme preuves ou comme viatiques, et, finalement, un peu d’Arras au fond des yeux en Angleterre, en Allemagne, en Espagne, et même, tiens, en Islande... Claude Marneffe

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La huitième édition du Main Square a accueilli à la Citadelle 75 000 spectateurs sur trois jours : 22 000 le vendredi, 29 000 le samedi et 24 000 le dimanche. Ces chiffres de fréquentation sont un succès pour les organisateurs qui, contrairement à certaines rumeurs, mal informées ou mal intentionnées, préparent déjà la programmation 2013 avec une révélation : Rage Against the Machine ne tournait pas cet été, mais pour l’année prochaine le festival d’Arras est le mieux placé pour les signer. Le Main Square offre aussi à de jeunes Arrageois un emploi temporaire. Plus de trois cents d’entre eux avaient un CDD de trois jours sur cette édition. Beaucoup étaient devenus barman temporaire dans l’un des sept bars du site où soixante-dix becs de pompes à bière au total attendaient ceux qui n’étaient pas seulement assoiffés de musique. Pour trois jours de présence à onze heures par jour avec une pause d’une heure, ils ont été payés 300 euros. Cinquante agents du SMAV (Syndicat Mixte Artois Valorisation) ramassent en permanence les déchets que les festivaliers sont encouragés à déposer dans 110 sacs-corbeilles sélectifs dispersés sur le site. De plus, les balayeuses du service propreté de la Ville passent lorsque les spectateurs sont partis.


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Faites de la Chanson

Au festival de Di Dou Da

On peut apporter ses chanso

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ur le marché du samedi, des groupes de jeunes cocassement habillés de pantalons à bretelles bigarrés et de tee-shirts amples comme des chemises de nuit chantent les refrains légers de Pierre Perret. Un chapeau à la Trenet planté sur la tête, guitares et accordéons moqueurs. Les chalands interrompent leurs courses pour reprendre en chœur. Et, plus loin, d’autres groupes, d’autres chansons encore. « Faites de la chanson » installe sur toute la ville un courant de bonne humeur. Avec ce festival annuel, tous les genres de cette expression populaire par excellence qu’est la chanson trouvent droit de cité et, pour cette huitième édition, Jean-Jacques d’Amore, le président de Di Dou Da, l’association organisatrice, semble avoir souhaité plus que jamais encore que toutes les générations soient à l’affiche. Peutêtre piqué au vif, le JJ d’Amore, par

certaines vilaines réflexions laissant entendre, la saison dernière, que son public accusait une certaine moyenne d’âge ! Alors voici le festival qui prend un coup de jeune et de modernité, ça c’est sûr, avec Juliette en soirée inaugurale et Carmen Maria Véga en clôture. La première, avec sa bouille rondouillarde

Une montée en puissance… sonore ! et ses lunettes globuleuses à la Jean de la Lune, a son franc chanter et n’y va pas par quatre chemins pour hacher menu la société. Juliette témoigne d’une nouvelle tendance dans les spectacles de chanson d’aujourd’hui qui veulent mêler récital et petits sketches. On dirait une lointaine cousine de province de Muriel Robin !

Juliette a renouvelé son tour de chant en lui donnant des allures de sketches.

Richard Gotainer, les retrouvailles avec une génération.

Carmen Maria Vega a introduit un style inattendu dans la programmation du festival.


Actualités La salle bleue de l’Hôtel de Guînes

ons !

Signée Glaser La salle bleue du premier étage de l’Hôtel de Guînes est devenue salle Denise Glaser. La journaliste de la chanson au temps des petites lucarnes en noir et blanc a habité à deux pas de là.

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La Carmen, c’est autre chose. Ce n’est pas une tabatière, mais elle a sacrément du bon tabac. Il a du goût et il faut aspirer profondément. Avec Carmen Maria Véga, la chanson s’électrifie. C’est rock’n roll et la salle se laisse secouer. Un tempérament et une voix qui risque tout. Une Barbara du rock. Quelques soirées auparavant, dans un décor vintage d’abats-jours et de guéridons, Richard Gotainer, le métro syllabique, faisait figure de père peinard sur la grand mare des canards, mais toute une génération s’est levée pour Danette ! Car, c’est cela aussi « Faites de la chanson », les retrouvailles avec la mémoire de ces airs qui ont fixé nos souvenirs. L’esprit cabaret, avec de nouveaux noms, n’était pas non plus oublié. Mais c’est aux amateurs aussi de chanter et, peut-être un peu moins à l’aise et sûrs d’eux que les autres années, ils ont mis chaque jour toute la ville en musique avec un « joyeux voyage dans l’immense répertoire de la chanson française ».

ui pouvait être mieux placé que signature, c’était son visage ». Maxime Di Dou Da pour penser rendre Le Forestier et Dick Annegarn ont encet hommage à celle qui a ré- voyé des mails de reconnaissance lus vélé tant de ces chanteurs qui savaient au public. Denise Glaser avait quitté écrire. Jean-Jacques d’Amore brandit Arras dans les années d’Occupation. l’acte de naissance : Denise Glaser est Arrageoise ! Elle a vu le jour le 30 novembre 1920 au 5 bd Carnot. Mais ses paElle a révélé rents tenaient une boutique de Moustaki et Polnareff rideaux – aujourd’hui un magasin de chaussures – à l’angle de la place du Théâtre. A trente mètres de l’Hôtel de Guînes, elle s’appelait la Maison Bleue. Signe Revenue officiellement, invitée par Guy du ciel, la salle de la Maison Folie qui Mollet dans les années de sa gloire, portera désormais le nom de Denise elle est morte à Paris dans la misère Glaser était jusqu’alors dénommée la et l’indifférence. A son enterrement, en salle bleue, en raison de sa décoration. 1983, Raoul Sangla n’avait à son bras A l’occasion de ce baptême, Di Dou Da que Barbara et Catherine Lara. Victime a diffusé dans le cadre de l’Université de la purge des programmes après Mai pour Tous « Discorama signé Glaser », 68, l’Arrageoise avait animé de 1959 à un film sur cette grande dame de la 1974 plus de 300 heures d’émissions télé et Raoul Sangla, celui qui fut son devenues, à l’INA, des archives de la réalisateur, un pionnier de l’histoire du chanson française. Claude Marneffe petit écran est venu témoigner. « Sa

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Actualités

Aquarena, l’entrée d’Arras dans le L'équipement table sur 210 000 visiteurs par an dont 15 000 scolaires. « Aquarena et les jardins du Val de Scarpe sont un symbole, répétait Philippe Rapeneau, président de la CUA, lors des deux inaugurations, les 22 et 23 juin. Ils sont la démonstration de l'utilité d'une communauté urbaine lorsqu'elle a une ambition pour son territoire, de ce que l'on peut réaliser lorsque trois communes s'accordent sur un projet. Ici, Saint-Laurent, Saint-Nicolas et Arras ». C'est ce que remarquait aussi Christophe Doneré, sous-préfet chargé de la Politique de la Ville : « Vous avez réussi pour la première fois à ce que le développement économique et la protection de l'environnement ne s'opposent plus »...

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l y avait les enthousiastes et les réticents, les dubitatifs et les inconditionnels ! Vue de la route, l’architecture d’Aquarena, signée Alain Sarfati, et l’originale élégance avec laquelle elle s’inscrit dans la globalité de l’aménagement du site, ne peut que réconcilier laudateurs et contempteurs. Ce coquillage géant avec sa perle nichée au centre, bâtiment ondoyant et lumineux, est certainement une conception unique dans le monde balnéoludique en France. « C’est jusqu’à maintenant le plus important projet mené par la Communauté Urbaine », devait dire son président, Philippe Rapeneau, lors de l’inauguration d’Aquarena le 21 juin. Certes il a coûté 20 millions d’euros, mais on a pris le temps qu’il fallait pour ficeler les dossiers de subventions afin que différents partenaires, l’Etat, la Région, le Département acceptent de participer au financement. Philippe

Un équipement attendu : les Arrageois sont venus nombreux découvrir la nouvelle perle du Val de Scarpe.

Le président de la Communauté Urbaine, Philippe Rapeneau considère cette ouverture comme un événement pour l’avenir de l’Arrageois.

Rapeneau remerciait notamment le président du Conseil Régional, Daniel Percheron, « toujours attentif aux dossiers arrageois, surtout lorsqu’il s’agit de sport ». Mais il ne faut pas oublier que l’initiateur de ce projet qui caractérisera l’Arras du XXIe siècle fut en son temps Jean-Marie Vanlerenberghe. La parole fut largement laissée au soir de l’inauguration à l’ancien maire d’Arras et président de la Communauté Urbaine pour en rappeler la genèse et les vicissitudes. « En 1995, disait-il, on entrait dans Arras par une friche, des

abattoirs démolis, cinquante hectares à l’abandon à la porte des places historiques. Nous avons voulu corriger cette vilaine image. La recomposition de l’entrée nord est partie de là. Il a fallu dix ans pour que ça se réalise. Cela a été long à finaliser. Mais nous voyons aujourd’hui le résultat ». Ce fut d’abord Cité Nature, point de départ d’une vision d’ensemble de l’aménagement du Val de Scarpe qui, plus tard, avec la CUA, ira au delà, vers le golf d’un côté et les marais de Fampoux, de l’autre, alternance d’équipements et de lieux voués à la prome-


Actualités

21e siècle La fête à la grenouille A l’inauguration du centre balnéoludique le vendredi, des Jardins du Val de Scarpe le samedi s’ajoutait, le dimanche, celle du pôle nautique de Saint-LaurentBlangy, bassin d’eau plate et extension du stade d’eaux vives où s’entraînaient déjà quelques équipes internationales pour les JO de Londres. Pour associer les Arrageois à ce triple événement, la Communauté Urbaine avait organisé animations et visites guidées. La foule fut au rendezvous, même pas dissuadée par la pluie et toute l’eau de là-haut qui s’était invitée à cet hommage rendu à son rôle au coeur de la nature ! Toute la journée, des files se sont succédées pour découvrir ces nouveaux équipements. C’est dire l’intérêt des Arrageois pour cet aménagement qui va se poursuivre au Val de Scarpe et, notamment, l’attente que suscitait Aquarena.

Des jardins entre le vert et l’eau

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uatre hectares et demi de friches ceinturées par la Scarpe du nord à l’ouest, une zone naturellement humide vouée à l’eau, il fallait en faire des jardins aquatiques. Derrière Aquarena, on a ainsi profité du dénivelé naturel du sol pour faire se déverser l’un dans l’autre quatre bassins successifs jusqu’à un canal de cent mètres de long relié au cours d’eau. Nénuphars, sagittaires et iris s’y profileront bientôt et des espèces protégées, de la salamandre à la grenouille, s’y développeront. De l’autre côté, pour aller vers les remparts, c’est le vert qui régnera dans une promenade de plus en plus sauvage. Les fossés de l’ancien bastion dont la trace subsistait au sol ont été recomposés. Ils contournent une partie du site et serviront de bassin de rétention d’eau de pluie. « Ces jardins vont donner une nouvelle image du Val de

Scarpe, affirmait Philippe Rapeneau, et marquer notre ambition de célébrer ce territoire comme un conservatoire naturel. Nous espérons qu’ils attireront beaucoup de promeneurs. Ces jardins sont aussi faits pour faire prendre conscience, par une pro-

Des nénuphars, des iris, des grenouilles… gression de la nature vers l’urbain, de la relation forte de l’homme avec la verdure et l’eau ». Et Frédéric Leturque soulignait à son tour comment ces projets d’Aquarena et de ses jardins, qui ont fait souvent débat, renforcent aujourd’hui l’esprit communautaire et apportent une réelle contribution au changement d’image de la ville centre.

nade à travers la verdure et l’eau. Avec la Scarpe, l’eau s’imposait comme une charnière dans un projet qui permettait en même temps de recentrer les places en cœur de ville. Aquarena à l’entrée nord vient donc offrir une extension de la ville pour les Arrageois qui y découvriront en même temps les plaisirs du bien être aquatique. Mais les vertus économiques de l’ensemble du projet sont aussi présentes : Aquarena, par exemple, est déjà, à son ouverture, facteur d’emploi : sur vingt recrutements au départ quinze ont été effectués dans la Communauté Urbaine. Retrouvez le détail et les tarifs des activités proposées à l’Aquarena sur www.aquarena.fr Ouverture à compter du 11 juillet.

Un nouveau jardin pour les arrageois : l’originalité de traverser des pièces d’eau où vont se développer la faune et la flore.

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Une charte de développement signée avec la Ville

Les commerçants rassemblés

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e 18 juin sera désormais à Arras une autre date historique ! Ce soir-là dans la salle du réfectoire du Musée, à deux pas de l’exposition « Roulez carrosses » que tous les commerçants présents ont ensuite pu visiter, les présidents de la Chambre de Commerce, de la Chambre de Métiers, le président national des Marchés de France, et les présidents des quatre associations de commerçants arrageois ont signé avec la Ville, représentée par son Maire, une charte pour le développement du commerce qui est considérée comme une première dans la région. C’est Philippe Vasseur lui-même, ancien Ministre, président de la Chambre de Commerce régionale, qui a reconnu qu’avec cette initiative, « Arras était ville pionnière » et qu’il comptait bien voir d’autres villes suivre cette démarche. « Cette charte sera la base d’une concertation per-

manente de tous les acteurs de la vie commerçante locale. Elle va venir mettre de l’huile dans les rouages en permettant d’éviter par le dialogue les tensions qui peuvent survenir sur certains sujets où les uns et les autres n’ont pas les mêmes intérêts », déclarait Edouard Magnaval, président de la Chambre de Commerce et

Des réunions régulières pour s’entendre d’Industrie d’Artois. « « ll faut travailler avec les commerçants sur les réalités quotidiennes, les travaux, les projets, les manifestations », disait le Maire. Concertation et écoute sont les sésames de l’efficacité commerciale. Mais la relation avec le client est aussi primordiale. Il faut convaincre. L’exemple du stationnement est pro-

Les différents partenaires ont tous apposé leur paraphe sur la charte.

bant : l’utilisation des parkings gratuits de proximité permet au promeneur de découvrir les rues du centre ville comme une galerie commerciale à ciel ouvert ! Nadine Giraudon, adjointe au Commerce, a consacré des mois de son temps à convaincre et rassembler les signataires. « C’est, disait-elle, l’aboutissement d’un travail intense ». « C’est une reconnaissance de l’importance du commerce et de l’artisanat comme vecteurs de qualité de vie et de lien social », se satisfait Alain Griset, président de la Chambre de Métiers. Président national des Marchés de France, Yves-Marie Lusson, se réjouit quant à lui que, pour la première fois en France, les commerçants itinérants aient été associés au projet. Pour Tous les commerçants avaient été invités pour visiter ensuite l’exposition « Roulez Carrosses ! »


Actualités Grâce à Arras Commerce Cœur de ville

La place en fête Samedi 16 juin après-midi. La place des Héros, cœur battant de la ville. Animée et festive. Le mariage d’un footballeur a amené des centaines de supporters. Des centaines d’Arrageois sont massés dans l’attente du tirage au sort du concours Arras Commerce Cœur de ville. La foule se mélange dans un sympathique cocktail. La place des Héros a retrouvé sa nature : c’est ici que la vie passe !

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Arras Commerce et Cœur de Ville, François Descloquemant reconnaît qu’il était « nécessaire de s’organiser. Le commerce n’est pas une science exacte ! Il faut donner de l’ambition à nos moyens. Nous avons la chance, à Arras, d’avoir une clientèle qui se partage en deux flux, les touristes et le potentiel local ». La charte permettra le partage des informations et la collégialité des décisions. Elle associe les artisans et tous les commerçants, franchisés aussi bien qu’indépendants, et tous les secteurs représentés par leurs associations, Commerce et Cœur de Ville, l’aînée, mais aussi les Hauts de Saint-Aubert, présidée par Audrey Bache, Arras Arcades, qu’anime Hubert Trabouillet, et la toute récente association du Quartier des Arts, présidée par Philippe Morel. « Une démarche collective s’affirme, constatait avec satisfaction Frédéric Leturque. Avec ce rapprochement fédérateur, le dialogue en cœur de ville se renforce et c’est très heureux pour l’avenir d’Arras. »

’est bien dans cet esprit qu’ont été menés les travaux de réfection de la place historique. En rendant le pavé plus praticable au piéton, en limitant la présence de la voiture en stationnement, c’est à la flânerie, aux rencontres et aux rassemblements qu’ont été rendus ces lieux historiques. Les commerçants de l’association Arras Commerce Cœur de Ville auront été parmi les premiers à mettre à profit cette ouverture. Le 16 juin, un groupe de jazz animait sur un podium le tirage au sort de leur grand concours de printemps. La place des Héros était une salle des Fêtes à ciel ouvert ! Plus de 6 000 bulletins avaient été remplis. Et le règlement stipulait que si le hasard vous faisait sortir de la boîte par la grâce de l’huissier, il fallait être présent pour bénéficier de son lot.

Heureusement, tous les concurrents n’avaient pas pris cette obligation au pied de la lettre ! Malheureusement, cela en aura fait perdre quelques-uns. Et même la première gagnante tirée

6000 bulletins remplis ! pour la voiture ! Absente ! C’est finalement Jean-Guillaume Defrance qui a remporté la Citroën C1. M.et Mme Lambin ont gagné la moto BMW Floor et Xavier Denivri un séjour d’une semaine dans le Morbihan. Parmi tant d’autres lots ! Arras Commerce Cœur de ville a suscité, avec les accents de la fête, la joie et l’émotion place des Héros.

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Social

L’économie solidaire

L’argent autrement M

ieux que quiconque, Dominique Crepel peut définir ce qu’est l’économie sociale et solidaire dont un premier salon s’est tenu le 26 juin au Dojo pour faire mieux connaître ses possibilités au grand public. « C’est, dit le président de la Chambre Régionale, ne pas mettre la finance en premier, mais la personne ; ne pas faire de profits, mais remplir une mission sociale ; créer des emplois et rendre des services. C’est pour cela que nous voulons la mettre en avant ». Dans les allées de ce premier salon, organisé à Arras à l’initiative de l’AFP2I et de son directeur Maurice Monoki, différents stands se succédaient ainsi pour montrer aux visiteurs, par divers exemples de structures associatives, combien cette forme nouvelle de l’économie était dynamique dans le département. Elle a créée, dans le Pas-de-Calais, 13% d’emplois,

Le maire et Claude Feret, adjoint à la Cohésion Sociale, sont venus à la rencontre des exposants.

plus que dans le Nord, révélait Frédéric Leturque lors de son discours inaugural où il insistait, par ailleurs, sur le besoin de travailler à la valorisation de l’économie sociale et solidaire en même temps en pays d’Artois et de Ternois. Cette gestion humaine des projets porte des valeurs. C’est, par exemple, pour un propriétaire privé, confier ses logements en gérance à un organisme qui les attribuera à des locataires modestes aidés par le Fonds de Solidarité Logement. C’est le Petit Square, Emergence, Aidera, pour les services à la personne, mais aussi le commerce équitable d’Artisans du Monde ou les ressourceries avec des ateliers qui réparent des appareils électroménagers jetés pour qu’ils puissent être réemployés. Quarante structures ont participé à ce premier salon qui a montré que l’économie sociale et solidaire restait à découvrir, car elle est pleine de richesses.

La création thérapeutique C

haque année se déroulent à La Villette les rencontres vidéo en santé mentale. Elles permettent à toutes les structures spécialisées de venir présenter de petits films réalisés avec les patients comme une thérapie pour sortir de leur enfermement intérieur. C’est là que se sont rencontrés infirmiers et éducateurs du centre d’accueil thérapeutique temporaire Les Cariatides de Paris et de l’hôpital de jour Tony Lainé, à Arras. Au fil des échanges, un projet commun a pris forme, essentiellement porté par deux infirmiers, Daniel Simonnet à Paris, et Gérald Godard à Arras, dont le sujet serait Robespierre, né à Arras et dont Paris se souvient ! Tourné avec une dizaine de patients dont un acteur, Fabrice Pesle, le dvd de ce film, « Sur les pas de Robespierre », est édité. Il a été remis le 26 juin à Frédéric Leturque et Nicole

Canlers, conseillère municipale déléguée, lors d’une réception à … la salle Robespierre ! Le Maire y a exprimé la reconnaissance de tous pour ce travail qui donne une dimension humaine et ouverte sur la ville aux soins psychiatriques. Depuis, avec Marie-Angélique Bour-

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Les personnels soignants et les patients qui ont participé au tournage ont présenté le DVD.

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drez, infirmière en psychiatrie en hôpital de jour, a été réalisé avec les patients un documentaire sur la médiation animale en santé mentale. Le sujet, et la démarche, ont intéressé l’émission « Trente millions d’amis » qui est venue effectuer un reportage sur ce tournage amateur.


Social

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Quelle place pour le développement social ?

Au plus près des besoins

«

Depuis 2008, nous faisons en sorte que notre politique sociale s’adapte de mieux en mieux aux attentes de la population », déclarait d’emblée Frédéric Leturque lors des « Rencontres de l’Arrageois » consacrées le 25 juin au Musée au projet de développement social de la Ville. C’est ainsi que le futur maire allait prendre en charge un poste d’adjoint chargé de cette problématique. Aujourd’hui, c’est à Claude Féret, adjoint au Logement, à l’Emploi et à la Cohésion Sociale, et Fabrice Bailleul, directeur général adjoint, qu’il revient de s’occuper de « tout ce qui est humain ». Comme le veut la loi, une analyse des besoins sociaux (ABS) a permis une remise à plat des réalités. Arras est une ville avec de grands écarts sociaux selon les quartiers. Invité comme grand témoin de ces rencontres, Jean-Paul Delevoye, président du

La méthode, c’est l’humain Conseil Economique, Social et Environnemental, a trouvé à cette analyse locale une hauteur de vue qui correspond aux préoccupations de sa mission nationale. « Nous sommes, disait-il, dans une société en métamorphose. Mais les réflexes de socialisation sont restés. Ce que veulent les gens, c’est un travail, une famille, une maison. Or on est de plus en plus dans une consommation utilitariste des rela-

Lors d’une des différentes tables rondes qui ont permis à l’ensemble des acteurs sociaux de l’Arrageois d’échanger leur expérience du terrain.

tions humaines, dans une génération de l’instantanéité et de la cruauté sociale dès le plus jeune âge. Le système fonctionne par le négatif. On en revient à l’usage plutôt qu’à la propriété, à la location plutôt qu’à l’acquisition ». D’où les réponses à apporter : redonner confiance et espérance en permettant la réussite. . La nouvelle méthodologie du projet social arrageois, considérée avec intérêt par des partenaires comme la CAF ou le Conseil Général par la dimension qu’elle prend pour lutter contre les solitudes, a donc été mise en place avec trois objectifs opérationnels : le soin social (favoriser l’accès à la santé, au travail, au logement, à la réussite scolaire et à la culture), le lien social

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(entraide et voisinage, bénévolat et engagement citoyen) et le progrès social (permettre l’épanouissement de chacun quel que soit son âge et sa position sociale). A travers des ateliers de paroles, notamment organisés avec les quartiers, le travail social institutionnel a été confronté aux besoins et, surtout, au ressenti des habitants. « Maintenant nous savons où nous devons aller, concluait Frédéric Leturque. Notre force, c’est d’y aller ensemble, habitants et acteurs sociaux. La cohésion d’une cité se fait par la main tendue entre ceux qui sont en haut et ceux qui sont en bas. Le devoir d’une ville est d’y veiller continuellement pour le bien vivre ensemble ».


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Clin d’œil

Mickaël Bellatrêche, Iron Man !

Ancien capitaine de l’Arras Football, milieu de terrain emblématique, Mickaël Bellatrêche a raccroché les crampons en fin de saison dernière. Mais le sport lui colle à la peau. Son nouveau défi était l’Iron Man de Nice le 24 juin, un triathlon renommé qui a rassemblé 2 500 participants. Mickaël a mis 1 h 13 pour parcourir les 3,8 km de natation en Méditerranée. 180 bornes à vélo l’attendaient ensuite dans les montées de l’arrière-pays. Accomplies en 6 h 19. Après un marathon de 42 km, dernière épreuve, l’Arrageois s’est classé e à la 1 059e place, la 250 de la catégorie masculine des 35-40 ans. Beaucoup d’Arrageois ont félicité sur les réseaux « Boulon », l’ancien meneur de l’AFA.

Au Rotary

L’universitaire Jean-Pierre Arrignon est devenu le nouveau président du Rotary d’Arras lors d’une passation de pouvoirs qui s’est déroulée le 18 juin à l’Hôtel de l’Univers. Il succède à Dominique Leclercq.

Franck Ferrand en direct des carrosses Un studio éphémère d’Europe 1 avait été installé le 13 juin au milieu de l’exposition « Roulez carrosses » au palais Saint-Vaast pour permettre à Franck Ferrand d’y présenter en direct entre 13 h 30 et 14 h son émission « Au cœur de l’Histoire ». « C’est comme si nous étions dans un salon de l’auto du XVIIIe siècle », a dit d’emblée l’animateur, qualifiant l’exposition de gigantesque. « Elle donne au musée d’Arras le rayonnement de celui d’une métropole ». Grâce à la souplesse technique des micros HF, Franck Ferrand a démarré son émission devant le plan relief et a partagé le temps d’antenne entre la table du studio et une déambulation parmi les carrosses en commentant les plus belles pièces avec Anne Hénault, la conservatrice du musée, et Hélène Delaleix, en charge du musée des carrosses à Versailles. Toujours prodige technique, un duplex a même été établi avec Jean-Louis Libourel, le grand spécialiste français des véhicules hippomobiles, qui se trouvait ce jour-là à Montpellier ! Frédéric Leturque a été interviewé en conclusion de cette émission qui a contribué à faire connaître l’événement et la ville d’Arras aux millions d’auditeurs d’Europe 1.

Ton vélo vient de la broc’ !

« On se reconnaît maintenant en ville comme la grande famille de ceux qui ont trouvé leur bicyclette à la Broc’à vélos », sourit Olivier Jandeau, le responsable arrageois de l’association Droit au Vélo. La 4e édition, le 9 juin place du Théâtre, a permis la vente d’une centaine de machines. « Les gens savent que c’est le moment et l’endroit pour trouver un bon vélo d’occasion. Une dame est venue en acheter un à trente euros pour aller à son travail. C’est exactement ce que nous voulons obtenir », dit l’organisateur. Les vélos proposés proviennent de trois origines : ceux que l’association, en partenariat avec le SMAV, récupère dans les déchetteries et retape jusqu’à créer un nouvel engin avec les pièces détachées de plusieurs ; une cinquantaine vendue par des particuliers ; et ceux qu’amènent des brocanteurs dont un venu chaque année spécialement de Hollande ! L’association espère un local plus accueillant que celui qu’elle occupe actuellement en mezzanine de la salle « Match » rue de l’abbé Lemire. « Nous pourrions, dit Olivier Jandeau, y ouvrir un atelier d’aide à la réparation. Car beaucoup renoncent au vélo tout simplement parce qu’ils ne savent pas changer une chambre à air ou régler un dérailleur »...

Frère André Bouton à la médiathèque et à la cathédrale Il signait FRAB. Pour Frère André Bouton, aujourd’hui reconnu, notamment grâce à un Mystère du Rosaire sur bois datant de 1976, comme l’un des grands artistes liturgiques de son temps. Né en 1914, disparu en 1980, il a laissé entre les abbayes de Solesmes et de Wisques enluminures, évangéliaires, céramiques et images pieuses. Découvrant cette œuvre, Laurent Wiart, directeur de la médiathèque, l’a trouvée en résonance avec les collections de l’abbaye Saint-Vaast et, avec Michel Tillie, président de l’association Le Joyel pour la promotion patrimoniale de la cathédrale, a voulu organiser une exposition. Des artistes régionaux lui rendent par ailleurs hommage dans des créations originales qu’ils exposent à la cathédrale en contrepoint à cette rétrospective de la médiathèque. Une exposition en deux temps, deux lieux, jusqu’au 15 septembre.


Le dossier

Compagnons, qui êtes-vous ? Arras Actu

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« Peut-être quinze mètres de large sur quarante mètres de long, sans rien » ! Bruno Daniel, aujourd’hui directeur fondateur de l’Université des Compagnons d’Arras avenue Michonneau, parle des premiers locaux qu’il a connus, inaugurés le 14 juillet 1994 dans d’anciens bâtiments des services techniques municipaux. Les apprentis ont construit eux-mêmes au fil des ans l’extension de cette base arrageoise du Compagnonnage reconnue à travers la France entière et qui va d’ailleurs connaître dans quelques mois de nouveaux travaux visant à lui donner pignon sur rue ! « On a commencé avec un CAP charpentier. On avait dix jeunes », se souvient Bruno Daniel. En avril 2006, réunies à Limoges, l’ensemble des sociétés compagnonniques de France reconnaissait l’Université des Compagnons d’Arras, la première de France, l’unique. Aujourd’hui, avenue Michonneau, 480 jeunes accomplissent leur parcours d’étudiant du bâtiment dans la discipline de leur choix, le bois et la couverture, la maçonnerie, la peinture. « A terme, on arrivera à 600. Il va falloir s’arrêter ! ». 120 jeunes par semaine sont présents, une semaine par mois, en alternance avec un travail dans l’une des 35 000 entreprises constituant en France le réseau qui soutient la formation des Compagnons. Tous, dès le début, sont salariés au minimum à 40% du smic. Bruno Daniel, philosophe pragmatique s’acharne chaque jour à changer l’image que l’on a encore trop des métiers de l’intelligence de la main. Il a voulu pour cela que les apprentis deviennent des étudiants à part entière. Ah, ce qu’il faut de combats, de ténacité pour ne plus entendre : « si t’apprends pas à l’école, t’iras faire maçon ! » ou « avec le niveau que tu as, tu ne vas quand même pas faire plombier ! ». Le directeur de l’Université des Compagnons a même un exemple consternant et affligeant : un banquier qui ne supportait pas que son fils veuille entrer chez les Compagnons pour apprendre le métier de charpentier l’a contraint à aller voir un psychiatre. L’histoire ne dit pas s’ils y sont allés tous les deux ! Mais, petit à petit, les mentalités changent en même temps que la vision sur ces métiers qui participent au ciment social. « Il n’y avait pas de diplômes supérieurs dans les métiers du bâtiment, nous avons créé des BTS validés par l’Education Nationale ». Boulevard Michonneau, nous avons rencontré des apprentis heureux et fiers d’apprendre un métier qui débouchera sur un avenir assuré et leur apportera, maintenant, reconnaissance et considération : ils seront, eux aussi, sortis de l’Université !


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Le dossier

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1 Une des premières étapes est de maîtriser le tracé.

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2 Il a voulu devenir couvreur pour travailler dehors et voir les hommes et les villes d’en haut !

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La formation des Compagnons a aussi un volet d’éducation humaine : chaque année, une compagnie théâtrale vient donner un spectacle qui permet aux étudiants de dialoguer sur des problèmes de société.

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La passion et la fier

«

J’aime le bois depuis tout petit ». Et travailler dehors était un rêve ! Thomas Lellignec, le Nantais, termine sa première année de licence de charpenterie. En apprenant son choix, son père, ingénieur, lui a dit : « C’est la meilleure des formations ». Son grand-père était artisan : Cassandre Verhagge, en section peinture, s’oriente vers la décoration où la sensibilité féminine a son mot à dire. Feuille d’or, trompe l’oeil. Ce nouveau pôle Arts et Métiers trouvera sa place salle de l’Harmonie. Quelques jeunes manient la truelle avec dextérité et application. Chacun est en train de peaufiner un muret d’angle pour un portail, thème de l’examen de CAP. « Non, nous n’avons pas de section tailleur de pierre. Il en existe déjà beaucoup en France et la demande se restreint », explique Bruno Daniel. Tailleur de

pierre ! C’était pourtant l’essence même du compagnonnage. En revanche, on apprendra, boulevard Michonneau, de nouvelles techniques de décoration de façades sur lesquelles s’ouvre le marché. Romain Belgueil, de Diéval, avait passé un bac de génie mécanique. Il a bifurqué sur la maçonnerie, comme papa. Justement pour le côté créatif qu’on peut y développer maintenant. Et puis, dit-il, « je prends plaisir à bien faire même s’il faut prendre plus de temps ». Certains sont déjà complètement attachés à une entreprise et viennent dans le cadre du droit individuel à la formation s’aguerrir aux technologies modernes, entraînées notamment par les nouvelles modalités du développement durable. Valentin Hubert, le Berruyer, veut évoluer dans sa carrière. Il témoigne d’un autre volet des Compagnons, soucieux aussi de formation continue. Pour

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se perfectionner, il est venu préparer un BP charpente. « J’ai toujours aimé construire », dit ce fils d’agriculteurs que ses parents sont fiers d’avoir envoyé chez les Compagnons. Les Compagnons d’Arras peuvent inscrire à leur tableau d’honneur quelques meilleurs

Une université des métiers du bâtiment

apprentis de France. Rien que pour l’année 2012 un charpentier, un couvreur, un zingueur sont médaille d’or au concours régional. Ils préparent l’épreuve nationale pour octobre. Et Flavien Parent a terminé deuxième,


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Pendant l’épreuve du CAP de maçonnerie.

5 Bruno Daniel est le créateur en France, à Arras, de l’Université des Compagnons.

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Des chefs d’œuvre de maîtrise du métier, devenu un art, sont conservés au Musée des Compagnons, avenue Jean-Jaurès, à Paris.

rté du métier représentant la France, aux Olympiades des Métiers à Londres. Pour autant, les Compagnons s’occupent aussi d’une vingtaine de demandeurs d’emploi. « On les teste pour essayer de les orienter vers un métier ». Et, effectivement, certains prennent le parcours étudiant. A quoi cela tient de choisir un métier ! « J’aime bien découvrir de là-haut toujours un nouvel environnement avec de nouveaux collègues ». Thomas Deligne, CAP première année, vient du côté de Fresnes-les-Montauban. Depuis tout petit, il montait sur les toits avec son père, couvreur. « C’est lui qui m’a conseillé les Compagnons quand je lui ai dit que je voulais faire son métier ». Les valeurs sont là. Les Compagnons détiennent une philosophie, toujours présente en filigrane. La formation s’affirme en parallèle sur une construction humaine. « Dès

Une note d’histoire Les Compagnons sont nés du rejet par les ouvriers du corporatisme qui leur interdisait de s’installer librement. Ils ne pouvaient pas quitter un patron sans son autorisation ! Ainsi se sont créés les Compagnons du Tour de France pour voyager librement et apprendre dans chaque province de nouvelles techniques locales du métier. Le mouvement s’est ensuite scindé : Union Compagnonnique des Devoirs, en 1889, Compagnons des Devoirs, en 1941. Le 25 novembre 1945, les Compagnons du Tour de France ont fédéré les différentes sociétés. Les Compagnons sont reconnus au patrimoine mondial de l’Unesco.

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le début, on leur apprend à se prendre en charge, à arriver à l’heure et … à travailler pendant le travail ! » En même temps se dessinent les qualités humaines, le courage, la patience et la persévérance. Bruno Daniel fait sa profession de foi : « Le métier, dit-il, c’est un tremplin pour un poste à responsabilité. Ils vont le faire une dizaine d’années, puis à la maturité, vont basculer chef de chantier, chef d’entreprise. Notre fierté, c’est d’être un maillon de la chaîne. C’est de voir un jeune de 16 ans arriver avec maman, et le revoir plus tard chef d’entreprise qui formera à son tour des apprentis ». Claude Marneffe

Contact : 23 avenue Paul Michonneau Tél. 03 21 48 23 88 email : arras@compagnons.org


Le dossier Un enseignement en 4 phases • Les journées découvertes A partir de 12 ans, 20 aprèsmidi par an de 14 h à 19 h pour 4 métiers : charpente, couverture, maçonnerie, peinture (3 matières : pratique, dessin et technologie). Le suivi des acquis et l’aide à l’orientation se font par des entretiens individuels. C’est le pied à l’étrier.

Une vitrine en cœur de ville

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n même temps que commenceront début 2013 des travaux qui apporteront à l’Université des Compagnons, en bordure de l’avenue Michonneau, une ouverture sur la ville, une autre vitrine d’excellence va s’aménager rue Saint-Aubert : les Compagnons vont s’installer salle de l’Harmonie. Leur connaissance supérieure de l’art du bâti faisait en effet de ces spécialistes les meilleurs partenaires à qui confier la réfection de la partie de cette salle historique laissée à l’abandon après que l’arrière a été englobé pour l’aménagement de locaux techniques lors de la rénovation du théâtre. Sur 200 m2, « nous comptons créer dans ce nouvel espace notre pôle d’enseignement supérieur arts et métiers », confie Bruno Daniel, le directeur des Compagnons. Décoration, dorure, vitrail, sculpture sur bois seront quelques-unes des spécialités enseignées dans ces locaux et qui rendront ainsi à Arras une branche des métiers d’art que la fermeture de l’école de l’hospice Saint-Pierre avait fait disparaître Le premier étage sera voué à l’enseignement théorique tandis qu’au rez-de-chaussée les étudiants se livreront à l’apprentissage des techniques avec, pourquoi pas, une possibilité pour le public de découvrir ainsi le savoir-faire

et la qualité de l’enseignement des Compagnons. Dans le souci de la promotion sociale, des cours du soir, ou de perfectionnement dans ces techniques très pointues, pourront aussi être donnés. Les Compagnons veulent ainsi continuer à mettre en valeur la partie universitaire de leur

Une nouvelle adresse salle de l’Harmonie enseignement (bac + 5) et continuer à ouvrir aux jeunes « le chemin de l’excellence ». Les diplômes de ce nouveau pôle seront certifiés par le CNAM, Conservatoire National des Arts et Métiers. Bien sûr, la façade du bâtiment qui date de 1853 restera « dans son jus ». Elle est d’ailleurs classée. Les Compagnons réaménageront l’intérieur et pouvait-on rêver meilleure main d’œuvre que celle de ces experts dans les métiers de la maçonnerie, de la menuiserie et de la peinture. La Ville demeure propriétaire des lieux. Les Compagnons procéderont à la restauration totale du bâtiment dans le respect du patrimoine architectural.

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• Le premier diplôme A partir de 15 ans, c’est l’apprentissage. En contrat en alternance en fin de 3e, étudiant sédentaire ou itinérant dans les différents centres des Compagnons. Ces études, en trois ans, débouchent sur un CAP. • Les études Après le CAP, c’est le « parcours étudiant » mis au point par l’Université des Compagnons d’Arras, en cinq ans et toujours en contrat d’alternance, avec différentes options : BTS, BEP et BP, reconnus par l’Education Nationale (niveau bac ou bac +2) ; ou CPP et CCS du Ministère du Travail. Débouché : chef de chantier. • Les métiers de l’encadrement Après le BP, la phase 4, c’est l’enseignement supérieur, le niveau « licence », des études de dix semaines avec des intervenants partenaires, juristes, comptables, banquiers, architectes, entrepreneurs, pour devenir chef d’équipes ou chef d’entreprise. On peut aussi entrer chez les Compagnons directement en phase 3, toujours en contrat d’alternance avec le réseau d’entreprise, et la formation continue est ouverte aux demandeurs d’emploi.


Environnement

Semaine du grand nettoyage

L’esprit Arras ville propre

«

Ah, ça c’est bien !», s’exclame Thérèse Kabdani, présidente de l’Association des Comités d’Habitants. Terrain Fénelon, un gamin s’est éloigné du groupe pour mettre dans une poubelle un papier qu’hier encore il aurait peut-être jeté devant lui. Pourvu qu’il garde ce réflexe ! C’était le but de la Semaine du Grand Nettoyage organisée du 18 au 23 juin par les services espaces verts et propreté de la Ville. Des enfants, par exemple, ont mené en ce mercredi, avec les familles, une grande opération sur les résidences Saint-Pol et Baudimont et un « goûter du petit nettoyeur » les a récompensés. Identifiable par une chasuble jaune où l’on peut lire « Semaine du grand nettoyage », une véritable brigade était regroupée dans la cour du Centre Technique Municipal pour donner le premier coup de balai ! « Nous voulons par cette action mettre en valeur votre travail, difficile, répétitif, souvent en horaires décalés », disait Thérèse Willot, adjointe au Cadre de vie, à la quarantaine d’agents du service propreté et aux soixante des espaces verts lors de ce lancement de l’opération, le 18 juin. 1 200 kg de déchets sont ramassés au quotidien, 700 tonnes par an.

Cette Semaine du Grand Nettoyage, une première appelée à être renouvelée chaque année, visait donc à ce que les Arrageois deviennent plus attentifs à ce travail des services municipaux et le soutiennent par leur comportement. « Il faut mesurer la difficulté de votre travail à la hauteur des exigences des habitants, déclarait Frédéric Leturque, mais il faut aussi que les Arrageois respectent vos efforts et votre motivation pour que la ville reste belle ». Et c’était tout le sens de cette initiative : faire en sorte qu’au fur et à mesure chacun modifie son attitude au quotidien et

En venant donner le top départ de la semaine de la propreté, le Maire lui-même n’a pas hésité à revêtir la chasuble qui identifie les acteurs du grand nettoyage !

qu’en veillant à ne pas resalir les voiries et espaces verts derrière leur passage l’action des services se trouve valorisée. Plus que cela même : les Arrageois doivent participer par de petits gestes de tous les jours à la propreté de leur ville. C’est afin de les sensibiliser à cette démarche qu’encadrés par une opération massive de nettoyage de tous les quartiers, les comités d’habitants, les associations, les clubs sportifs, les scolaires et les particuliers de bonne volonté eux-mêmes ont été invités à multiplier les initiatives toute une semaine, dans les écoles, à Anatole France, Voltaire, La Fontaine, Péguy, au collège Curie, dans les quartiers, des Platanes à Jean-Jaurès, de Balzac à Voltaire, de Saint-Michel à Méaulens. Le Maire a par ailleurs invité les services à ne pas hésiter à dialoguer avec les Arrageois et à encourager les gestes citoyens.. Parce que la beauté et la propreté de notre ville sont l’affaire de tous.

Le cheval qui ramasse les cartons en ville était venu terrain Fénelon à la rencontre des enfants qui venaient de nettoyer leur quartier.

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A ne pas manquer !

14 et 15 juillet, la fête aux jouteurs

200 ans ! L

es jouteurs participent chaque année à la fête du 14 juillet au quartier Méaulens, mais, cette année, ils auront la vedette ! L’association célèbre son 200e anniversaire et on inaugure pour l’occasion la capitainerie que les multiples champions de France attendaient depuis longtemps. On devait bien cet équipement à ce club, créé en 1812, qui perpétue à Arras l’une des plus anciennes traditions nautiques françaises et qui a même donné le nom de notre ville à sa méthode. Jusqu’à maintenant les jouteurs ne disposaient que d’un local de 20 m2. Les voici dans un bâtiment qui permettra aux embarcations d’hiberner dans un hangar du rez-de-chaussée. A l’étage se succèdent quelques salles de réunion ouvertes également au milieu associatif avec un belvédère permettant au public de suivre depuis l’extrémité de la darse les compétitions sur la Scarpe. L’inauguration du bâtiment, à l’occasion des fêtes de Méaulens, donnera lieu les 14 et 15 juillet à diverses réjouissances :

Samedi 14 juillet - À 10 h, critérium des jeunes jouteurs en méthode parisienne - À 12 h, réception officielle - De 14 h 30 à 18 h, opération « Tous à l’eau ! » : tous ceux qui le souhaitent peuvent monter sur une barque pour expérimenter la joute avec les champions ! - De 19 h à 22 h 30, démonstration de joutes lyonnaise, givordine et … arrageoise. - À 23 h, feu d’artifice et son et lumière commémorant 200 ans de joutes arrageoises.

Le nouveau local des jouteurs a pris son aspect définitif au bout de la darse Méaulens.

Dimanche 15 juillet - À 10 h, défilé jusqu’au Beffroi avec la famille des géants de la région. Tous sont venus s’associer à la fête. N’oublions pas que l’association arrageoise est aussi la responsable de nos géants locaux ! - De 14 h 30 à 18 h, démonstration des cinq méthodes de joutes pratiquées en France. Et durant ces deux jours, orchestres, jeux et animations pour les enfants, manèges, et baptêmes gratuits de joutes sur les barques.

(Re) fête de la musique le 21 juillet Une alerte météorologique ayant entraîné l’annulation de la fête de la musique le 21 juin, la Ville a décidé de reporter l’événement... au 21 juillet. Une bonne idée d’animation d’été d’autant plus que cette date tombe un samedi, en espérant que cette fois le ciel sera plus souriant aux organisateurs. Tous les podiums ne seront peut-être pas reconduits, mais tous les styles seront

au rendez-vous et toutes les initiatives, notamment en terrasses des cafés sont les bienvenues. Les places seront animées dans le même esprit que celui qui avait été précédemment annoncé avec des « couleurs musicales » selon les secteurs. Pop, rock, reggae, country, chansons... L’Office culturel, Grand’Place, et le Casino seront également ouverts à la fête.


Sport

Les arts martiaux se défendent bien

Treize clubs en show

L

es gradins de la salle Tételin combles de bas en haut ! Bien sûr, avec treize clubs participants, difficile de faire la part des choses entre les familles des sportifs et le public venu pour la simple curiosité de découvrir les disciplines, but de cette soirée. Mais on peut affirmer, en tout cas, que cette première Nuit des Arts Martiaux, voulue par Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, aura été un plein succès. Il faut dire que l’événement avait été préparé et même répété comme un véritable show télévisuel, avec jeux de lumières, mise en scène, et présentateur. Michaël Mathon, le maître des ondes de Planète FM, a commenté les prestations de chacun des clubs et ses fiches techniques composées pour donner envie aux spectateurs d’en savoir plus jusqu’à aller tâter de la pratique avaient l’en-

train et l’engouement d’un Gérard Holz perdu dans les paysages du Tour de France ! Dans les gradins, les spectateurs retenaient leur souffle, mais jamais leurs applaudissements ! Bien sûr, certains de ces arts martiaux sont plus impressionnants que d’autres. Il faut bien admettre que, dans leurs impeccables kimonos noirs, les maîtres du kung fu nous font palpiter lorsqu’ils cassent des piles de tuiles de la simple pression d’un doigt ! Ah, les forces de l’esprit ! C’est toute la philosophie de ces disciplines qui se trouve là contenue, le contrôle des influx de l’énergie. Mais chacun de ces arts, issus de la sagesse et des traditions orientales, méritaient que l’on s’y attarde. L’USAO propose pas moins de trois sections : l’harmonie de l’iaido, l’aïkido où les cours sont donnés par deux 4e dan

L’ensemble des participants réuni pour le final sous les applaudissements du public. Editée en poster, la photo souvenir ornera les locaux de chacun des clubs. Les coordonnées de tous les clubs participants sont disponibles sur www.arras.fr rubrique Sport.

Arras Actu

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et le muay thaï. Avec Patrick Faoro, Arras possède aussi son école d’aïto self-défense. Sans parler des plus habituels karaté club, judo club Baudimont, taï jitsu, body karaté et karaté-do du RCA, wa-jutsu avec sabre, bâton et poignard, taï chi chuan, taekwondo... Décidément Arras est une petite planète des arts martiaux comme on n’imaginait pas ! C’est ce qu’à voulu faire découvrir cette soirée. Chaque club, en outre, disposait dans le hall d’un stand pour distribuer de la documentation et répondre aux questions. L’avenir nous dira si cette initiative municipale, dont le succès engage à sa reconduction, aura permis aux associations d’élargir leurs effectifs. Les vieilles pierres arrageoises n’ont qu’a bien se tenir ! Sinon, de la simple pression d’un doigt...

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Portrait

Premier album des cinq musiciens arrageois

Karavage passe !

N

euf titres. « Crieries d’Arts et tambours », c’est le premier album du groupe arrageois Karavage . « Un album abouti, cohérent et particulièrement original », préfèrent-ils dire eux mêmes. Et il y a de quoi ! En 2010, Karavage, repéré par le Pharos et ce qui est devenu l’Arras des Musikos, a été le premier groupe arrageois à se hisser sur la scène du Main Square. Ils seront aussi les premiers à être encouragés par un parcours de professionnalisation au Centre d’Etudes des Musiques Modernes de Pierre Mordacq. « Nous en avons profité, disent-ils, pour nous recentrer sur la création, renforcer la section rythmique, ajouter de nouveaux arrangements et donner de l’ampleur à des textes un peu baroques ». Un style de blues expé-

rimental était né. Rencontrés, de studios en répét’s, au hasard de groupes décomposés en familles recomposées, ils préfèrent aux noms patronymiques les noms de scène. Parfois les deux se mélangent ! Dima, pour Dimitri, auteur-compositeur en chef, accessoirement chauffeur du groupe, ouvrier agricole de profession, et metteur en scène de la photo, soucieux de bien placer ses grandes mains et du regard des copains, joue de la guitare belge. Son « frère supposé », Brecht, comme Bertolt, grand lecteur et écrivain, inspirateur de Dima, flûtiste, guitariste, vient de la musique médiévale ! Francky, dit le génie de Minsk, expérimente aux percussions « tout ce qui lui tombe sous la main ». Marc Leglorieux -ouf, c’est son nom de famille !- est depuis cinq ans prof de batterie, formé au CEMM. Et enfin

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Les cinq musiciens du groupe sur une photo mise en scène par leur chef de file, Dimitri.

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Guichard -Cœur de Lion, bien sûr- qui a « appris la guitare sous la couette le matin très tôt ! » joue de la « guitare grave midi » (?!) aux influences hard qu’il a appris à épurer. Tout cela a donné Karavage « avec un K parce qu’on fait de la musique moderne, mais en raison d’une véritable passion pour le peintre des clairs obscurs mort d’insolation qui a eu une vie de damné à la Robert Johnson, une vie de trop-plein ! ». « C’est un groupe d’une originalité incroyable, affirme Michaël Suligère, conseiller municipal nouvellement délégué aux musiques modernes et pratiques émergentes. Arras prend du sens dans sa volonté d’être la ville de toutes les musiques en permettant à de tels groupes locaux d’enregistrer leur premier album ». Claude Marneffe


Education-Jeunesse

Le nouvel accueil des tout-petits aux Grandes Prairies

Les enfants l'avaient rêvé

S

ur 400 m2, c’est le premier bâtiment arrageois entièrement conçu en ossature bois. Les enfants eux-mêmes ont inauguré le 27 juin aux Grandes Prairies le nouveau centre de loisirs des toutpetits. Ces locaux accueilleront dès cet été cent vingt petits de deux à six ans, soit un effectif supérieur d’un tiers à la capacité de l’ancienne structure détruite par un incendie. Les enfants ont été le plus possible associés à cette réalisation et ce sont eux aussi qui ont décidé du nouveau nom de l’endroit : ils ont voulu le baptiser « Maison des contes ». Bientôt, avec leurs animateurs, il leur faudra trouver pour chacune des pièces du bâtiment, ouvert comme une fleur en corolle sur le parc des Grandes Prairies, le nom d’un de leurs contes préférés de la littérature traditionnelle enfantine. Six salles au total sont à la disposition des tout-petits dont trois essentiellement vouées aux jeux et activités d’éveil. Un dortoir et un espace lecture et vidéo se trouvent de l’autre côté de la cour centrale. Matériaux vivants et colorés, luminosité des espaces, confort et sécurité ont été les maîtres mots du projet que chacun, au jour de l’inaugu-

ration et notamment le président de la CAF qui a financé les travaux à 40%reconnaissait comme une réussite du genre. « Les enfants ici ont l’impression d’entrer dans un rêve, disait Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse. Ils découvrent en effet exactement l’espace qu’ils avaient imaginé ». Pour fêter l’événement, le parcours de la visite était jalonné de dessins exprimant justement la joie des enfants de s’installer dans leur univers. Avec une de leurs Atsems (assistantes dans les

Les enfants garderont en souvenir un bout du ruban tricolore inaugural.

écoles maternelles) de Céline Rouquié, Audrey Val, qui anime les ateliers des midi-loisirs, les enfants avaient aussi décoré les lieux avec des œuvres personnelles comme ils ont par ailleurs réalisé un carrosse de carton et de matériaux de récupération que l’on peut voir au musée. « Faire s’exprimer les enfants, leur donner la parole,tout cela est véritablement un exemple de ce que l’on souhaite voir se réaliser dans nos centres de loisirs », disait Frédéric Leturque. Enfin, sur la place des « Droits des Enfants », ainsi nommée en référence au label accordé à Arras par l’Unicef de « Ville, amie des enfants », d’autres enfants encore ont symboliquement planté un arbre, un cognassier. Tandis que Pascale Lammens lisait un conte, les pelletées de terre faisaient se dresser cet arbre comme le signe du renouveau de l’accueil des tout-petits aux Grandes Prairies. Jean-Marie Vanlerenberghe, Alexandre Malfait et Frédéric Leturque ont aidé un groupe d’enfants à planter l’arbre du renouveau.

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Education-Jeunesse

Jeune citoyen mobile

« On a vu un vrai juge ! » s’écrie avec son copain ce gamin de l’école Paul-Bert. Sauf que, non, ce juge-là n’est pas un vrai ! C’est un éducateur de la PJJ (Prévention Judiciaire de la Jeunesse) qui, avec d’autres collègues, a simulé une audience au tribunal pour enfants. Impressionnant pour des élèves à qui on veut faire prendre conscience que certains de leurs actes qui leur paraissent anodins - « on a fait ça pour s’amuser ! »- peuvent en fait porter préjudice à la société et sont répréhensibles. C’est chaque année l’une des étapes de l’opération Cité Mobile, initiée il y a treize ans par la SNCF en prévention aux dégradations portées dans les trains, et qui, au fil du temps, avec différents partenaires, a pris la dimension d’une véritable journée d’éducation civique. Le 12 juin, 450 élèves du CM2 à la 5e de dix écoles et collèges de la Communauté Urbaine ont appris, avec Artis et Adateep 62 pour les transports, la Police, la Prévention Routière et les médiateurs, que se déplacer en ville répondait à certaines règles du vivre ensemble comme l’ont rappelé Claude Féret et Jean-François Malbrancq, respectivement vice-présidents chargés de la Cohésion Sociale et de la Sécurité et des Transports à la CUA, devant une exposition intitulée « Moi, jeune citoyen »...

Les Olympiades des écoles de sport Les écoles municipales de sport ont été créées pour permettre aux enfants du CP au CM2 de découvrir gratuitement chaque mercredi dans les structures de la ville plusieurs disciplines à la carte, avec la faculté d’en changer chaque trimestre. En fin d’année, les inscrits ont ainsi fait le tour des principaux sports et l’on espère les voir se tourner vers un club pour poursuivre l’activité qui aura eu leur préférence. Cette saison scolaire achevée aura vu 160 élèves arrageois fréquenter ainsi stades, salles et piscines. Une fête de fin d’année a été organisée le 20 juin stade Grimaldi sous forme, actualité oblige, d’Olympiades. Différentes équipes de chaque tranche d’âge, défendant symboliquement un drapeau, se sont rencontrées en foot, rugby, athlétisme, et même parachutisme ! Les trois vainqueurs de chaque épreuve, dans chaque catégorie d’âge, sont montés sur le podium et ont reçu une médaille. Comme à Londres, on vous dit ! Sauf qu’Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, avait tenu à ce que chaque enfant reparte avec un diplôme souvenir.

Des ateliers de réussite éducative « La curiosité des enfants est un penchant de la nature » disait Fénelon repris par Evelyne Beaumont, adjointe à l’Education, lors de la fête de clôture des actions du programme de réussite éducative au centre social Arras-Ouest, le 20 juin. C’est effectivement en partant de ce précepte qu’ont été imaginées et menées au fil de l’année différentes animations à destination d’enfants qui ne parviennent pas toujours à exprimer leur curiosité dans le cadre scolaire et se désintéressent de l’école alors qu’ils ont d’autres centres d’attractivité ! Ils bénéficient donc d’une approche de la lecture et des savoirs par le théâtre, la musique et les pratiques individuelles. Ce dispositif veut en effet accompagner chaque enfant selon sa nature et ses difficultés propres. Ce soutien évite le décrochage total et l’on en constate d’encourageants résultats. Ces ateliers d’éveil, appelés « Graines de culture », ont permis en 2011 à 283 enfants d’être suivis dont 74 avec un parcours adapté.

Je débute la musique Florent joue du tuba. Sa tête dépasse à peine du pupitre. C’est un enfant musicien que forme le Conservatoire d’Arras. Il interprète de façon prometteuse un french cancan et même un rock’and roll ! D’autres avant lui ont joué de la batterie, du saxophone, de la contrebasse, du hautbois, du violoncelle, du piano, de la flûte, de la guitare. Au choix des affinités de l’élève pour un instrument ou du goût et de la volonté des parents ! Pour la promotion des nouvelles inscriptions pour la saison prochaine, le Conservatoire a proposé cette année dans son auditorium, les 20, 21 et 23 juin, des concerts de débutants afin que petits et grands puissent prendre en considération la qualité de l’enseignement, l’esprit qui règne dans la maison, et peut-être susciter encore des vocations.

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A la cathédrale

Style écclectique P

eu de vitraux à la cathédrale. Au 18e siècle, la Lumière de Dieu devait apporter directement sa luminosité à l’église sans être obstruée par des couleurs ! Il en est pourtant un qui honore Saint-Vaast, au dessus du tombeau des évêques, sous une coupole peinte. Les restes de l’évangéliste sur qui s’est construite l’Eglise en Artois sont conservés dans un reliquaire, témoignage de l’influence du bénédictin qui apporta à l’abbaye un rayonnement au delà de notre province. Mais quel touriste, et même quel Arrageois, savent cela en pénétrant aujourd’hui dans la cathédrale ? D’où le bien fondé de la thématique cette année de « (Re) découvrez votre ville » qui a permis aux guides de l’Office de Tourisme, pour la meilleure édification des amateurs, de fouiller l’histoire de nos édifices religieux, de Saint-JeanBaptiste à Saint-Nicolas-en-Cité. La dévotion à Saint-Vaast était telle, révélait par exemple à la cathédrale l’historien Michel Rossi, que les pèlerins de Compostelle déviaient de leur itinéraire naturel pour s’extasier sur ses ossements ! L’Eglise, à l’époque, était riche en terres, et c’est autour de la communauté monastique qu’est née la ville. « La ca-

Michel Rossi, guide conférencier à l’Office de Tourisme, a confessé les pierres de la cathédrale.

thédrale, dit notre guide, c’est une église parisienne à Arras ! ». Les plans sont en effet ceux qui avaient été refusés à l’architecte Quentin d’Ivry pour La Madeleine ! Avec son transept dilaté, le chœur aussi grand que la nef, c’est un chef d’œuvre religieux qui dépasse la ville d’Arras. Michel Rossi parle d’un style architectural dont on n’ose prononcer le nom : l’écclectisme. Un goût grec, un esprit médiéval, la détestation du baroque, une synthèse de références, « c’est le génie du 18e, curieux de tout ! ». Bombardée pendant la Grande Guerre, la cathédrale fut reconstruite à l’identique, et c’est alors que des toiles majestueuses vinrent la décorer comme une Nativité et une Résurrection de Georges De Valières, peintre mondain qui avait fait vœu de dédier son art à Dieu s’il sortait vivant des tranchées. Pour sa renaissance, la cathédrale d’Arras allait cette fois consacrer le renouveau de l’art sacré.

Tête de Turk ! Arras possède, rue des Balances, une antre de la BD des plus alléchantes dans la région, Cap Nord ! Le calife des lieux, Frédéric Beauvisage, a organisé les 9 et 10 juin à Anzin-Saint-Aubin un premier salon de la BD et les prolongations se sont jouées à la Médiathèque Saint-Vaast avec l’un des auteurs invités les plus connus, Turk, l’auteur de Léonard. Des panneaux expliquaient la carrière du dessinateur, mais, surtout,

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des planches originales étaient révélées dans des vitrines à la vue des amateurs. La première page du premier album de Turk, « Léonard est un génie », a pu ainsi enfiévrer les collectionneurs, surtout lorsque l’on sait qu’à l’époque -l’auteur avait 16 ans !- elle fut refusée « pour mauvaise qualité du dessin » par Greg, le rédacteur en chef d’Achille Talon, le fanzine auquel l’histoire était destinée !


Nos

Quartiers

Résidence Baudimont - Pierre Bolle Centre Ville Boulevards - Centre Ville Places Résidence de l’Europe - Goudemand - Saint-Michel Hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès Cheminots - Les Blancs Monts - Les Hautes Fontaines Résidence Saint Fiacre - Les Hochettes - Méaulens Bd de la Liberté - Mont Saint Vaast Résidence Saint-Pol - Rietz Saint-Sauveur Ronville/Reaumur/Griffiths/Devillers - Saint-Gery.

Musiques nouvelles et création

Le Pharostival, un régal !

I

l fallait trouver le nom qui désormais résonnera à l’oreille comme un rendez-vous annuel attendu. Pour sa première fois, le « Pharostival » s’est déroulé les 8, 9 et 10 juin sous un chapiteau blanc ouvert à tous les souffles de la création, place Verlaine. Une première annonciatrice de bien des plaisirs à venir quand le Pharos, en pleine restructuration architecturale, aura retrouvé ses murs, et une scène qui permettra de jouer les professionnels. Musique, arts plastiques, théâtre, ces pratiques amateurs prennent, ne seraitce que par la simple présence du public et la volonté de lui apporter un plaisir de haut niveau, une dimension professionnelle. Le Pharos a montré ce qu’il est en train de devenir pour les cultures de proximité dans la vie du quartier et l’animation de la ville. Zindoun et Sankara, venus de F2M, ont présenté « Caze départ », le premier album révélé par l’Arras des Musikos, cet autre tremplin qui, pour son actuelle session, permet à trois nouveaux groupes, Lions of Pangeas, Maelström et Groove Station d’entrer en scène.

On a aussi découvert, côté rap et hip hop, LSK et Bad Science, deux groupes soutenus par une association qui elle aussi veut que les musiques nouvelles conquièrent leur territoire, « Echos d’en bas ». Mais il reste de la place pour les pratiques plus traditionnelles : en mode cabaret, l’atelier chant de Dorothée

Rap et hip hop sont une expression musicale très en vogue dans le quartier.

Wronka a fait le Big Bisou à Madame la Marquise, et, avec du Goldman et la Grande Sophie, tout allait très bien pour la chanson française. Avec Corine Matyjasik et son groupe, la danse est tendance. Enfin on apprécie toujours les ateliers terre céramique de Jean-François Robiquet qui présentait une rétrospective de trois années de travail. Les élèves de CE2 de l’école Voltaire avaient revisité en road-movie les contes de Grimm et l’atelier théâtre du lycée Guy-Mollet était présent comme celui du Pharos. Un festival qui, sur trois jours, a permis à plus de 500 personnes du quartier et d’ailleurs de se rencontrer différemment et leur a donné des envies. Débordantes ! Le Pharos a suscité la naissance de nombreux groupes de rock.


Nos quartiers

Deux services !

« On aime bien venir se retrouver ici, on apprend des choses pour notre famille ». Chaque vendredi de 9 h à 11 h 30, une quinzaine d’adhérentes du centre social Arras Ouest - un seul homme - fréquentent l’atelier cuisine où Fouzia El Jarraï mériterait d’être étoilée ! Ateliers libres où l’on cuisine selon ses goûts et ses envies, ou dirigés, avec une recette affichée à LéonBlum une semaine à l’avance. Dans les deux cas, nos cuisinières, en constant progrès, amènent leurs ingrédients et repartent avec leur réalisation. « C’est moi qui l’ait fait ! ». Pâtisserie comme ce matin, viandes, poissons, entrées, tout est possible ! « Nous leur apprenons les techniques culinaires basiques et cherchons à faire gagner à ces mères de famille leur autonomie en cuisine. Qu’elles aient des idées et se les échangent ». La connotation diététique, bien sûr, est de mise ! L’atelier apporte aussi au quartier ses services. Des tartes, des buffets sont vendus pour l’autofinancement de séjours familiaux avec le centre social. Fouzia El Jarraï, responsable du secteur loisirs adultes du centre social, anime d’autres ateliers et notamment, le jeudi, « Bien dans ses baskets, bien dans son assiette » qui permet de renouveler, l’année suivante, l’effectif de la cuisine. « L’important, dit encore l’animatrice, qui organise aussi des sorties à la découverte des produits et du savoir-faire, c’est l’implication de chacun dans un projet collectif ».

La brocante des marronniers « Une vraie braderie, comme on en voit de moins en moins », pouvait-on entendre au fil des allées dans la bouche de fins connaisseurs ! En évitant les marchands du temple qui font de ces manifestations de vulgaires marchés, Jeanne Pater préserve la marque d’authenticité qui fait venir à la brocante du comité des fêtes Saint-Sauveur à la fois des exposants intéressants et un vrai public d’amateurs. La braderie-brocante de Saint-Sauveur est aussi une fête du quartier, avec ses animations foraines, son concours de pétanque, ses fanfares et majorettes. Et c’est au final qu’il faut être pour participer à la chaude ambiance sous les marronniers du Rietz avec les Gilles -cette année les Aulnes de Berlaimont- qui jettent des oranges et font sonner crécelles !

Les artistes de l’AGAEM Les ateliers artistiques de l’Agaem, dessin, peinture et tapisserie, qui préservent dans les locaux de l’hospice Saint-Eloi, place du Rivage, l’esprit de l’association de Méaulens, ont proposé comme chaque année une exposition de leurs travaux à l’Hôtel de Ville. Pour les artistes amateurs, ce rendez-vous salle Robespierre est un événement qui leur permet de sortir du quartier pour montrer à tous la qualité de leur passion. Et pas besoin d’être un amateur éclairé pour constater que les progrès et l’originalité de leur production – cette fois sur le thème de l’autoportrait- vont en se confirmant d’une année sur l’autre.

Nouveau président, nouveau directeur à l’AQS Pierre Oblin est devenu le nouveau président de l’AQS élu par les membres du bureau après l’Assemblée générale du 31 mai dernier. Nicole Canlers qui avait souhaité quitter cette fonction pour se consacrer à sa tache municipale a été nommée présidente d’honneur. C’est elle qui avait une dernière fois animé l’assemblée devant un grand nombre d’adhérents. « Nous avons retrouvé l’équilibre financier », disait-elle en remerciant la CAF et la Fédération des centres sociaux pour leur aide. Elle devait aussi présenter le nouveau directeur de l’AQS, Emmanuel Rivaux. La mutualisation des centres sociaux d’Arras avance, mais l’AQS conservera toujours ses activités autonomes, comme l’espace parentalité qui accueille 45 familles, l’accompagnement à la scolarité, les accueils de loisirs pour les enfants ou seniors en santé où se retrouvent 117 personnes.

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Sortir Du

13 juillet au 12 août

Arras on the beach Structures gonflables, mini pédalos, jeux sur sable … des activités pour les enfants et pour les plus grands sur les installations sportives ou l’espace détente. Le 14 juillet, pique-nique républicain.. Grand’Place, de 17 h à 19 h en semaine et de 14 h à 19 h le week-end pour les activités beach ; de 14 h à 19 h le weekend pour les structures gonflables pour les enfants ; de 10 h à 19 h en semaine et de 14 h à 19 h le week-end pour l’espace tout-petits.

Mercredi

15 août

Fête des Grandes Prairies Animations artistiques, spectacles déambulatoires, art de la rue, musique autour du thème de l’eau… Toute la journée, manèges, stands de restauration et buvette par les comités d’habitants de quartiers. De 14 h à 18 h, animations avec le groupe Vivaldi, concerts de 18 h à 22 h, feu d’artifice à 22 h 30. Base de loisirs des Grandes Prairies. Accès gratuit.

Dimanche

26 août

Fête de l’andouillette Marché de terroir à partir de 9 h, concours culinaire à partir de 9 h, apéritif concert avec l’Union Musicale des Cheminots à 12 h 30, présentation des confréries à partir de 14 h. Musique, théâtre, chant, danse sont également au programme de cette belle journée festive. Centre ville, place des Héros.

www.arras.fr

Jusqu’au 15 sept.

Frère André Bouton La Médiathèque et l’association le Joyel d’Arras présentent le travail du Frère André Bouton, moine bénédictin de l’Abbaye Saint Paul de Wisques. Peintre, céramiste, linograveur, scribe, enlumineur, il se pose dans la continuité des moines artistes qui ont fait la grandeur des scriptoria médiévaux. Médiathèque du Palais Saint-Vaast.

Du 13 au 15 juillet

Fête du quartier Méaulens

Du

24 au 31 août Festival Les Inouïes

Vendredi 24, de 21 h à 23 h, au Musée : concert Jean-Sébastien Bach autour de l« Roulez carrosses » Samedi 25 août, à 20 h 30 dans les boves et à 21 h au Musée, à 22 h et 23 h au Théâtre, Requiem intime, de Michel Deneuve, avec des œuvres d’Eric Satie. Dimanche 26 août, à 17 h au Théâtre, concert de jeunes interprètes. Mardi 28 août, à 12 h 30 au Théâtre, concert sandwich ; à 20 h 30, de Bach à Escaich Vendredi 31 août, à 20 h 30 au Théâtre, concert de clôture, de Bach au jazz. Renseignements et réservations 03.21.15.32.40

Dimanche

2 sept.

Embrasement du Beffroi Un embrasement 2012 qui sera dédié à l’exposition « Roulez Carrosses ! ». Place des Héros, 22 h.

Vendredi 13 : concert avec Père Mathieu et le groupe Lieder Fever Samedi14 : joutes nautiques et guinguette avec l’orchestre « Les Shadocks » (à partir de 13 h) ; brocante (de 18 h à 24 h), bal populaire avec le sosie de Mike Brant et l’orchestre Chris Berry et Lili White (21 h) ; feu d’artifice à 23 h. Dimanche 15 : apéritif concert à 12 h ; bal avec Viviane et Thierry (21 h).

Pendant l’été

Roulez Carrosses ! Première exposition en France consacrée aux carrosses avec le prêt des berlines et carrosses royaux des collections versaillaises. Musée des Beaux-Arts d’Arras. Tarif : 7 e.

• Les costumes d’époque de Sylvie Facon • Suivez le guide (du 11 juillet au 30 août) en compagnie d’un guide de l’Office de Tourisme. Mercredi et jeudi à 14 h 30, samedi et dimanche à 15 h 30. Renseignements Office de Tourisme (Tél. 03 21 51 26 95).

• Ateliers Les Maîtres Doreurs (les 11 et 25 juillet et 8 et 29 août). Visite de l’exposition suivie d’un atelier d’initiation à la technique de la dorure. A 14 h 30. Tarif : 8 e.

• Visites royales àArras (chaque vendredi à compter du 13 juillet jusqu’au 31 août). RDV l’Office de Tourisme à 15 h. Tarif : 6,40 e.


Sortir

www.arras.fr

agenda

Retrouvez les animations proposées par l’Office de Tourisme et le Musée des Beaux-Arts d’Arras Jusqu’au 16 septembre

Carrière Wellington

Carrière Wellington, salle Thompson. Accès gratuit.

Du 7 juillet au 31 août

Nemetacum

Visites guidées du site archéologique. L’accès au belvédère est gratuit du mardi au dimanche de 14 h 30 à 17 h, pour une vue panoramique sur les vestiges. RDV 77 rue Baudimont, samedi et dimanche à 15 h et 16 h (Renseignements : Office de tourisme Tél. 03 21 51 26 95).

Du 7 - 21 juillet 4 - 15 et 26 août

Fouette cocher !

Place du Théâtre à 14 h, puis circuit dans la ville. (Renseignements au Musée des Beaux-Arts Tél. 03 21 71 26 43). Accès gratuit.

Du 8 juillet au 26 août

La Citadelle

Visite guidée proposée par l’Office de Tourisme d’Arras. RDV Citadelle, dimanche à 10 h 30. Tarif : 6,40 e.

Du 8 juillet au 31 août

Visite guidée Arras en calèche Renseignements : Office de Tourisme, Hôtel de Ville. Tél. 03 21 51 26 95. Samedi à 14 h 30, 16 h et 17 h 30, dimanche à 11 h, 14 h 30, 16h et 17h30. Tarif : 5 e.

Du 8 juillet au 31 août

Les salles de l’Hôtel de Ville

Renseignements : Office de Tourisme, Hôtel de Ville. Tél. 03 21 51 26 95. Du dimanche au vendredi, à 15 h. Tarif : 4 e.

Du 9 juillet au 31 août

Hôtel de Guînes Renseignements : Office de Tourisme, Hôtel de Ville. Tél. 03 21 51 26 95. Hôtel de Guînes, tous les jours à 14 h et 17 h 30. Accès libre.

Du 10 juillet au 30 août

Promenade arrageoise

Renseignements : Office de Tourisme, Hôtel de Ville. Tél. 03 21 51 26 95. Office de Tourisme, mardi à 15 h, jeudi à 10 h 30.Tarif : 6,40 e.

Du 11 au 13 et 18 au 20 juillet - 1er au 3 août

Jolis monstres

Stage vacances. Inscriptions à s-lantelme@ville-arras.fr Musée des Beaux-Arts, de 10 h à 12 h pour les 6 à 9 ans et de 14 h à 16 h 30 pour les 10 à 13 ans. Tarif : 15,30 e pour les arrageois, 25,50 e pour les extérieurs.

Chaque vendredi 13 juillet - 31 août

L’Hôtel de Ville de fond en comble

Rendez-vous à l’Office de Tourisme, vendredi à 18 h 30. Tarif : 7 e.

Chaque samedi 14 juillet - 18 août

Arras en compagnie de Paul Verlaine

Rendez-vous à l’Office de Tourisme, samedi à 15 h. Tarif : 7 e. Réservation préalable au 03 21 50 26 95.

Pour de plus amples informations www.arras.fr Dimanche 19 août

Puces à Bidasse 19 juillet

Le système bastionné de la Citadelle Citadelle d’Arras, 14 h 30 et 16 h 30.

19 juillet

De rive en rive

Samedi 25 août

Nuit européenne de la chauve-souris Citadelle, de 20 h 30 à 23 h.

Cette animation est proposée par la CUA en partenariat avec l’Office de Tourisme. Citadelle d’Arras, à 14 h 30 et 16 h 30.

Concours de pétanque

5 août

Citadelle, dès 10 h. Droit d’inscription : 10 e.

Arras, 2000 ans d’histoire Visite guidée proposée par l’Office de Tourisme. Office de Tourisme, 15 h. Tarif : 5 e.

9-10-16-17-23-24 août

Eugène & Germaine, retour vers le futur

Réservations (indispensable) : Office de Tourisme Tél. 03 21 51 26 95. Office de tourisme, Hôtel de Ville, 20 h 45. Tarif : 7,50 e.

Les 11-18 et 25 août

Visites apéritives en calèche Office de Tourisme, Hôtel de Ville, 20 h. Tarif : 7,50 e.

Dimanche 12 août

Au fil de la Scarpe

Visite à vélo proposée par l’Office de Tourisme. Office de tourisme, Hôtel de Ville, 10 h. Gratuit.

Dimanche 19 août

De la prise à la Les archéologues d’Arras construction en herbe de la Citadelle Ateliers pour les enfants. 18 juillet - 1er et 22 août

Site de Nemetacum (Réservation préalable au 03 21 50 26 95). Tarif : 5,50 e.

Places d’Arras, de 8 h à 20 h. Réservation au 03 21 50 51 04.

Visite à vélo proposée par l’Office de Tourisme. Office de tourisme, Hôtel de Ville, 10 h. Tarif : 5,50 e.

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Samedi 25 août

Du 25 août au 2 sept.

Foire aux Manèges

Grand’Place, vendredi et samedi de 15 h à 23 h, jusque 22 h les autres jours.

Dimanche 26 août

Courses pédestres

Organisées par le RCA Athlétisme. Centre ville, à partir de 9 h 30.

Mercredi 29 août

Critérium

Proposé par l’Arras vélo Club. A 15 h, course de jeunes cadets, à 17 h, course cyclo-sportive, à 18 h 30, compétition régionale senior. Jardin du Gouverneur.

31 août, 1er, 7, 8, 14 et 15 sept.

Histoires et Rêves d’Artois

Son et lumière.

St-Laurent-Blangy, 21 h. Tarif : 16 e.

Dimanche 2 sept.

Fête du Vélo et de la Rando Organisées par l’USAO

Départ salle Molière, 7 h 30.


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Bloc Notes urgences

animaux www.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

> SAMU ……15

> POMPIERS ……18

> POLICE ……17

> CENTRE ANTIPOISON

……0 825 81 28 22

> MEDECIN DE GARDE

……03 21 71 33 33

> SERVICE SECURITÉ CUA ……06 07 10 90 82

> Docteurs vétérinaires Mme Dupont 10 rue Abel Bergaigne ……03 21 51 68 68 M. Dupont-Minne 78 avenue Lobbedez ……03 21 71 19 64 M. Fabri-Simonis 78 avenue W. Churchill ……03 21 71 16 40 M. Lemal - MM Rasir-Vandewyncke 10 boulevard de la Liberté ……03 21 71 08 21 M. Coronas 25 cours de Verdun ……03 21 71 33 48 Mme Charlet 133 avenue John Kennedy ……03 21 71 02 15

Avis aux lecteurs Les pages blocs notes ne paraîssent plus qu’une fois tous les deux mois. Retrouvez toutes ces informations sur le site de la ville

www.arras.fr

cinema www.arras.fr/culture

> cinemovida Grand’Place ……08 92 68 75 14 http://www.cinemovida.com Retrouvez dès le mardi matin les programmes sur www.arras.fr

> CHENIL avenue Jules Catoire ……03 21 55 46 10 Du lundi au samedi de 13 h 30 à 18 h. > SPA rue Laennet - ZI Est - Tilloy-les-Mofflaines ……03 21 60 09 74

CIRCULER À ARRAS www.arras.fr/circulation

> point info stationnement Hôtel de Ville, place des Héros ……03 21 71 94 63 Du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Le samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. > stationnement journalier Zone jaune (2 h maximum) 10 minutes : 0,20 euros - 2 heures : 2,40 euros. Zone verte (2 h maximum) montant minimum : 0,50 euros.

> parking palais saint-vaast Stationnement payant tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, sauf dimanche et jours fériés. Tarifs : 1 heure : 1,30 euros. Abonnement mensuel : 44 euros. 1 heure de parking offerte le samedi > parking centre européen ……03 21 71 57 38 Ouvert du lundi au jeudi de 6 h à 0 h 15 ; le ­vendredi et le samedi de 6 h à 1 h, le dimanche et jours fériés de 6 h 45 à 0 h 15.

Arras Actu

Juillet-Août 2012

Tarifs : 1 heure : 1,10 euros. Forfait journalier 24 h : 10,50 euros. 1 heure de parking offerte le samedi > parking grand’place souterrain ……03 21 58 26 10 Ouvert du lundi au jeudi de 7 h à 20 h ; le ­­ven­dredi et le samedi de 7 h à 21 h, fermeture le ­dimanche et jours fériés. Tarifs : 1 heure : 1,10 euros. Forfait journalier 24 h : 10,50 euros. 1 heure de parking offerte le samedi


Bloc notes

> plan-séquence jeune public Grand’Place ……03 21 15 54 39 http://www.arras.fr/jeunesse

Reprise de la programmation en septembre.

CULTURE www.arras.fr/culture

> médiathèque palais saint-vaast 20 rue Paul Doumer ……03 21 71 62 91 ……03 21 71 39 04 (Action culturelle) ……03 21 71 39 05 (Histoire locale fonds ancien) Section adultes et discothèque Mardi : 10 h - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14­ h - 18 h 15 - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 10 h - 12 h* / 14 h - 18 h 15 - Samedi : 10 h 12 h 15 / 14 h - 17 h. *discothèque fermée le vendredi matin. Section jeunesse Mardi : 14 h - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15 - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 14 h - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 / 14 h - 17 h. Bibliothèque de documentation locale Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h-18 h 15 - Vendredi : 14 h - 18 h 15 - Samedi : 14 h - 17 h. > médiathèque verlaine Pôle Culturel - rue Charles Péguy ……03 21 23 43 03 Mardi : 14 h - 18 h - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 20 h - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 10 h 12 h / 14 h - 20 h - Samedi : 10 h - 12 h / 14 h - 17 h 30. > médiathèque RONVILLE Centre Torchy - rue du Docteur Baude ……03 21 07 18 39 Mardi : 14 h 30 - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h 30 - 18 h 15 - Vendredi : 14 h 30 - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 et 14 h à 17 h. > musée des beaux-arts 22 rue Paul Doumer ……03 21 71 26 43 Ouvert les lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11 h à 18 h. Les samedi et dimanche et jours fériés de 930 à 18 h. Fermé le mardi et 1er janvier, 1er novembre et 25 décembre. Tarif : 7 euros tarif plein, 4 euros ­tarif réduit. > conservatoire 6, rue Beffara ……03 21 71 50 44 Courriel : conservatoire@ville-arras.fr Secrétariat ouvert lundi, mardi et jeudi de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30 ; mercredi de 9 h à 18 h 30 et vendredi de 14 h à 18 h 30. Samedi de 9 h à 13 h.

> THEÂTRE 7, Place du Théâtre ……03 21 71 66 16 (Billetterie) ……03 21 71 76 30 (Administration) Courriel : contact@theatredarras.com > cité nature 25, boulevard Schuman ……03 21 21 59 59 Ouvert du mardi au vendredi de 9 h à 17 h. Le samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Fermé les lundis et jours fériés. > office culturel 61, Grand’Place ……03 21 15 09 19 Courriel : arras.culturel@wanadoo.fr > office de tourisme Hôtel de Ville, place des Héros ……03 21 51 26 95 ……03 21 48 39 63 (Réservations groupes) Courriel : arras.tourisme@wanadoo.fr Site internet : http://www.ot-arras.fr Horaires d’été : du lundi au samedi de 9 h à 18 h 30. Dimanche de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30. Horaire d’hiver (du 15 septembre au 31 mars) : lundi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30.

education jeunesse www.arras.fr/education www.arras.fr/jeunesse

> inscriptions restauration scolaire Mairie d’Arras Service éducation - Rez-de-chaussée Du lundi au mercredi de 8 h à 12h et de 13 h à 17 h, le vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 16 h. Fermeture le jeudi et le dernier mercredi du mois. Centre social Alfred Torchy Rue du Docteur Baude, cité Griffiths Le mardi de 9 h à 12 h, le mercredi de 8 h à 12 h et le jeudi de 9 h à 12 h et de 17 h à 18 h. Maison de services Marie-Thérèse Lenoir Rue Charles Péguy Lundi de 9 h à 12 h ; mercredi de 13 h 40 à 17 h et de vendredi de 13 h 30 à 17 h 30. Pour toute délivrance d’une carte personnalisée, se munir de la taxe d’habitation 2011. > Vente par correspondance de cartes de restauration Pour cela, il suffit d’adresser votre demande en Mairie d’Arras - Service éducation - BP 70 913 62022 Arras Cedex, en joignant un chèque bancaire ou postal libellé au nom du Trésor Public et en indiquant nom, prénom de l’enfant, école ­fréquentée, nom, prénom, adresse des parents et nombre de cartes désirées.

Arras Actu

Juillet-Août 2012

> service jeunesse ……03 21 50 51 56 > aqs ……03 21 07 71 31 > agaem ……03 21 55 96 92 > csao ……03 21 59 41 37 > centre social nord est centre ……03 21 58 15 00 > base de loisirs des grandes prairies ……03 21 51 52 05 ­ maison des jeunes du coclipas > ……03 21 55 96 69 ou 06 68 86 87 63

environnement www.arras.fr/environnement

arras ville propre > sos voirie - eclairage public ……03 21 50 50 23 Courriel : sosvoirie@ville-arras.fr > service dégraffitage ……03 21 50 50 65 Courriel : sosgraffitis@ville-arras.fr > point info dechets ……0 800 62 10 62 (N° gratuit depuis un poste fixe) Courriel : infodechets@cu-arras.org Pour toutes questions relatives aux déchets et aux Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI). > Espace Info Energie de l’Arrageois ……0 800 62 62 62 (n° vert) Courriel : eie@cu-arras.org Conseil neutre, gratuit et objectif sur les économies d’énergie. > déchèteries - Zone des 3 Fontaines, rue Kastler à St-Laurent-Blangy - Avenue de l’Hippodrome à Dainville - Rue des Ateliers à Achicourt - Rue Curie à Marœuil Horaires d’hiver (soit du dernier dimanche d’octobre au dernier samedi de mars) Du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 17 h 30. Dimanche de 9 h à 12 h 30. Horaires d’été (soit du dernier dimanche de mars au dernier samedi d’octobre) Du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 19 h. Dimanche de 9 h à 12 h 30. Fermeture les jours fériés. Accès fourgons, uniquement à la déchèterie de St-Laurent-Blangy. > recyclerie « le cercle des objets » Rue Henri Becquerelle - zone des Trois Fontaines Saint-Laurent-Blangy ……03 21 71 80 13 Le mercredi de 13 h 30 à 16 h 30 et le samedi de 9 h à 12 h.

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Bloc notes LA MAIRIE À VOTRE SERVICE www.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

> mairie d’arras 6, place Guy Mollet ……03 21 50 50 50 http : //www.arras.fr Courriel : com@ville-arras.fr Du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le service de l’état Civil vous accueille du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le samedi de 9 h à 12 h. Les demandes de passeport biométrique sont enregistrées à la Maison de services M.T. Lenoir (rue Charles-Péguy) du lundi au vendredi de 13 h 30 à 17 h 30, le mardi jusqu’à 19 h. > cimetière d’arras Ouvert du 1er octobre au 31 mars de 8 h à 18 h. Du 1er avril au 30 septembre de 7 h 30 à 19 h.

> consultations d’enfants PMI Lundi, de 8 h 30 à 11 h, à l’Espace Petite Enfance, Maison de Services M.T. Lenoir ; Mardi, de 13 h 30 à 16 h, à la Résidence Soleil, Grande Rue du Rivage ; Mercredi, les 1er et 3e du mois, de 8 h 30 à 11 h, à l’école Pierre Baudel, rue du Vercors ; Vendredi, de 8 h 30 à 11 h, au centre social Léon Blum, avenue de l’Hippodrome et les 1er et 3e du mois, de 13 h 30 à 15 h au centre social Jean Jaurès, avenue Jean Jaurès. > relais assistantes maternelles Résidence Soleil, 4 rue du Rivage ……03 21 50 27 92 Courriel : relais-assistantesmaternelles@wanadoo.fr Accueil sans RDV le vendredi de 9 h à 14 h au Foyer Soleil ; mardi semaine paire au centre social Léon Blum de 14 h à 17 h ; mardi semaine impaire à la Maison Pour Tous MT Lenoir de 14 h à 17 h ; jeudi semaine impaire à la Maison Pour Tous Jean Jaurès de 9 h à 12 h. Accueil sur RDV à tout autre moment.

marchés www.arras.fr/vie-municipale

petite enfance www.arras.fr/social

> halte-garderie léon blum Centre social Léon Blum 39 avenue de l’Hippodrome ……03 21 71 60 96 Lundi, mercredi de 13 h 45 à 18 h 15. Mardi, jeudi et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15. > halte-garderie méaulens Près de la Résidence Soleil ……03 21 71 07 75 Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h 15. > halte-garderie alfred torchy Centre social Alfred Torchy 29 bis, rue du Docteur Baude ……03 21 23 64 79 Lundi, mardi de 13 h 45 à 18 h 15. Mercredi, jeudi et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15. > halte-garderie verlaine 9 rue Racine ……03 21 23 36 98 Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 45 à 18 h 15. > crèche collective maurice leroy Rue des Bleuets ……03 21 23 46 45 > crèche familiale centre léon blum Avenue de l’Hippodrome ……03 21 71 44 08 > atelier petite enfance ……03 21 23 64 79 - Foyer Soleil, salle de gymnastique, le lundi de 9 h 30 à 11 h. - Halte-garderie Torchy, le mardi de 9 h 30 à 11 h. - Halte-garderie Blum, le lundi de 9 h 30 à 11 h. > petit square Tour Cézanne les lundi, mardi et jeudi de 14 h 30 à 17 h 30.

> place des héros Mercredi matin > place marc lanvin Jeudi matin > place des héros - grand’place place de la vacquerie Samedi matin > place verlaine Dimanche matin

police www.arras.fr/vie-municipale

> pharmacie de garde ……0 825 74 20 30 www.servigardes.fr > centre hospitalier d’arras Boulevard Besnier ……03 21 21 10 10 > hôpital privé arras les bonnettes ZAC des Bonnettes - 2 rue du Docteur Fourgeois ……03 21 60 20 20 > centre de dépistage anonyme et gratuit Situé au niveau des Consultations Externes du CHA Boulevard Besnier ……03 21 21 14 24 - Dépistage anonyme et gratuit (VIH-Hépatites) - Réponse aux demandes d’informations - Conseils en matière de prévention Mercredi avec rendez-vous de de 15 h à 18 h 30 ; Vendredi sans et avec rendez-vous de 13 h 30 à 17 h 30. > centre de soins spécialisé en toxicomanie Rue Auguste Dumand - Espace Louis Weiss ……03 21 21 10 51 > prévention alcoologie Rue Auguste Dumand - Espace Louis Weiss ……03 21 21 19 96 > pas-de-calais alzheimer CHA - Boulevard Besnier ……03 21 71 35 28 Permanence téléphonique : Tous les jours (répondeur). Permanence accueil : 1er et 3e samedi du mois de 9 h 30 à 12 h, à la Maison des Sociétés, rue Aristide Briand. > centre de planification et d’éducation familiale - 14, boulevard Carnot ……03 21 24 40 30 - CHA, boulevard Besnier ……03 21 21 17 60 Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h.

> hôtel de police ……17 18, boulevard de la Liberté B.P. 908 Ouvert 7 jours / 7 et 24 h / 24

> point ecoute henri darras 40 boulevard de Strasbourg ……03 21 23 00 21

> police municipale ……03 21 23 70 70 Palais Saint-Vaast

> Epilepsie-France Permanence le 2e mardi de chaque mois, de 14 h à 17 h 30, à la Maison des Sociétés.

> service des objets trouvés 6,Place Guy Mollet ……03 21 50 69 36 Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, 16 h le vendredi.

santé www.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

> médecin de garde ……03 21 71 33 33 En cas d’absence de votre médecin traitant (le soir, le week-end et les jours fériés), contactez le centre de réception et de régularisation des appels libéraux qui vous indiquera le médecin de garde de votre secteur géographique.

Arras Actu

Juillet-Août 2012

> Rétina France Contact : Nadine Gingembre au 06 76 49 73 03 Informations pratiques et juridiques afin d’aider les personnes atteintes de déficience visuelle à mieux vivre leur handicap. > Don su sang (EFS) Etablissement Français du Sang ……0820 802 222 Site de prélèvement : rue du 19 mars 1962 Dainville/Arras > Fédération Nationale des Accidentés du Travail, de la Vie et Handicapés Mercredi de 8 h 30 à 12 h Maison de Services – 5, avenue Jean Jaurès Tél. 03 21 71 24 41


Bloc notes social www.arras.fr/social

> centre communal d’action sociale Mairie, 6 place Guy Mollet ……03 21 50 50 50 > annexes CCAS - Maison de services Jean Jaurès avenue Jean Jaurès ……03 21 55 27 63 Les mardis et jeudis de 8 h 15 à 11 h 45 et de 13 h 30 à 16 h 45 et le vendredi de 8 h 15 à 11 h 45. - Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir rue Charles Péguy ……03 21 59 55 29 Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 45 (accueil public). Toute personne peut se présenter dans l’annexe de son quartier pour toutes demandes d’aide sociale légale (RSA, APA, placement en maison de retraite…) et facultative (réduction cartes de cantine, cartes de bus, réductions pour les centres de loisirs…). > portage de repas à domicile Pour les personnes de plus de 60 ans : 7,65 euros. En s’inscrivant au 03 21 50 50 12. > Service de Médiation Familiale UDAF62 16 boulevard Carnot ……03 21 71 21 55 Courriel : mediationfamiliale@wanadoo.fr Du lundi au vendredi. > entraide et responsabilité 1/2 rue Hoffbaüer, de 16 h à 17 h. Le 1er mercredi du mois pour les questions sociales ; le 2e mercredi du mois pour les problèmes relatifs aux aides à la santé et à la prévention ; le 3e mercredi du mois pour les problèmes de logement et le 4e mercredi du mois, un « écrivain public » vous aide à rédiger vos courriers aux administrations, notamment en matière juridique. > SOS AMITIÉ BP 50511 - 62008 Arras Cedex ……03 21 71 01 71 sosam.arras@free.fr > PIG habitat indigne et précarité énergétique Permanences de 14 h à 17 h en mairie d’Arras le troisième mardi de chaque mois.

sport www.arras.fr/sport

> centre médico-sportif 2 boulevard du Général de Gaulle ……03 21 23 35 86 > piscine elie desbin Rue Bocquet Flochel ……03 21 58 00 33 Ouverte du 1er août au 2 septembre inclus

Avec l’ouverture d’Aquarena, les piscines Desbin et Daullé sont ouvertes en alternance. Horaires d’été Lundi, mercredi, jeudi de 14 h à 18 h30 Mardi, vendredi de 12 h à 18 h 30 Dimanche de 9 h 30 à 12 h 30. A compter du 3 septembre Piscine Daullé Fermeture hebdomadaire les mardi, samedi et dimanche. Lundi de 12 h à 14 h et de 17 h 30 à 19 h 30 Mercredi de 9 h 30 à 12 h

Jeudi de 17 h 30 à 19 h 30 Vendredi de 12 h à 14 h. Piscine Desbin Fermeture hebdomadaire le lundi. Mardi de 12 h à 14 h et de 17 h 30 à 19 h 30 Mercredi de 14 h 30 à 18 h Jeudi de 12 h à 14 h Vendredi de 17 h 30 à 19 h 30 Samedi de 8 h 30 à 12 h Dimanche de 9 h 30 à 12 h 30. > tennis Base de Loisirs des Grandes Prairies ……03 21 23 28 68

POINT D’ACCÈS AU DROIT (PAD) ……03 21 73 85 62 Place des écrins à Saint-Nicolas-lez-Arras (ligne bus n° 3) Vous pourrez être accueilli, écouté, informé et orienté gratuitement vers des interlocuteurs ­privilégiés que sont les avocats, notaires, huissiers, conciliateurs de justice, l’Aide aux Victimes ­(AVIJ 62) … > Délégué du Défenseur des Droits Alain Ramecourt alain.ramecourt@mediateur-republique.fr - PAD sur RDV au 03 21 73 85 62 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h les lundi 16 et 30 juillet ; 13 août ; 10 et 24 septembre ; 8 octobre. - Hôtel de Ville, place des Héros sur RDV au 03 21 50 50 50 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h les 23 juillet, 6 août, 3 et 17 septembre, 1er et 15 octobre. Jean Carnel - Préfecture du Pas-de-Calais, rue Ferdinand Buisson Tél : 03 21 21 21 39. Courriel : jean.carnel@defenseurdesdroits.fr. Les16 et 30 juil et ; 13 et 27 août ; 24 septembre et 8 octobre de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h - Maison de Services M.T. Lenoir, quartier Saint-Pol sur RDV au 03 21 59 55 29 les 9 et 23 juil et ; 6 et 20 août ; 17 septembre et 1er octobre de 9 h à 12 h.

> LA HALDE Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité 1er, 3e et 4e vendredi de chaque mois (14 h - 17 h), avec prise de RDV au PAD.

> médiations familiales uDAF Union Départementale des Associations Familiales Trois journées par mois pour faits de violence intra-familiale auteur-victime et le 2e jeudi de chaque mois au matin. Prise de RDV au PAD ou au 03 21 71 21 55.

> ADFI Association pour la Défense des Familles et de l’Individu (Sectes) Permanence 1er lundi de chaque mois de 14 h à 15 h 30. Sauf mois de juillet et août

> cidff d’arras Centre d’information sur les Droits des Femmes et des Familles Permancences tous les mardis et jeudis de 13 h 30 à 16 h 30 et les 2e et 4e vendredis du mois de 13 h 30 à 16 h 30 avec prise de rendez-vous au PAD. > a.V.I.J.62 Aide aux Victimes et Information Judiciaire ……03 21 71 62 00 http : //www.avij-62.fr aide-aux-victimes-62@wanadoo.fr - Accueil gratuit du lundi au vendredi au PAD. - Les 1er et 3e lundis de 14 h à 17 h au sein de la Maison des habitants les Platanes - Le 2e lundi de 14 h à 17 h au sein du CCAS Léon Blum - Le 4e lundi de 14 h à 17 h au sein de la Maison des Services Thérèse Lenoir. Ces permanences sont sur RDV au 03 21 71 62 00.

> piscine georges daullé 4 rue Rouault ……03 21 07 16 67 Ouverte du 6 au 31 juillet inclus.

Arras Actu

Juillet-Août 2012

> UNPI Union de la Propriété Immobilière Permanences les 12 septembre et 10 octobre de 14 h 30 à 16 h 30. > ADIL Agence Départementale pour l’Information sur le Logement Uniquement sur rendez-vous avec prise de RDV au PAD Les 8 et 17 août, 7, 12 et 21 septembre, 5, 10 et 19 octobre de 9 h à 12 h.

> chambre départementale des huissiers …… 03 21 71 32 01 Permanence au 1 rue du Collège à Arras, le mardi de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h. > chambre départementale des notaires …… N° vert 0800 33 56 87 (appel gratuit). Permanence téléphonique le mardi de 14 h à 18 h. Permanences les jeudi 20 septembre et 18 octobre de 13 h 30 à 17 h au PAD. > ordre des avocats Permanences gratuites des avocats au PAD les 3 et 17 septembre, les 1er et 15 octobre de 9 h à 12 h. Le nombre de consultations étant limité à 15, les numéros d’ordre sont à retirer à partir de 8 h. > conciliateurS de justice - Au PAD, Michel Grenier, tous les mercredis à partir de 17 h, sur RDV ; Pierre Vallin et Virginie Hubau sur RDV. - A l’Hôtel de Ville, place des Héros, de 14 h à 16 h. Pierre Vallin, mercredi 18 juillet 19 septembre.

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Permanences des élus Frédéric LETURQUE

m-le-maire@ville-arras.fr Maire d’Arras, Vice-Président de la CUA Permanence de 9 h à 11 h 30, les 12 juillet et 30 août en mairie. Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.

adjoints Denise BOCQUILLET

d-bocquillet@ville-arras.fr Ressources humaines, coopération décentralisée et relations internationales - Conseillère Générale - Conseillère déléguée de la CUA Permanences de 10 h à 12 h, les 29 août à la Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir ; 5 septembre à la Résidence Soleil et 12 septembre au centre social Léon Blum. & 03 21 50 51 85.

Philippe RAPENEAU

p-rapeneau@ville-arras.fr Urbanisme, développement économique, patrimoine, constructions durables Président de la CUA - Conseiller Régional Permanence le 29 août, de 10 h 30 à 12 h à la CUA. & 03 21 21 87 36.

Annie LOBBEDEZ

a-lobbedez@ville-arras.fr Sports et équipements sportifs Sur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

Thierry SPAS

t-spas@ville-arras.fr Domaine public, police municipale Sur RDV en mairie le mercredi de 10 h 30 à 12 h & 03 21 50 51 82.

Hélène LEFEBVRE

he-lefebvre@ville-arras.fr Etat Civil, élections, jumelage et relations européennes Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Thérèse WILLOT

t-willot@ville-arras.fr Espaces Verts et cadre de vie Sur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h & 03 21 50 51 82.

Alexandre MALFAIT

a-malfait@ville-arras.fr Jeunesse, coordination avec l’université Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Evelyne BEAUMONT

e-beaumont@ville-arras.fr Education, caisse des écoles, restauration scolaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

François-Xavier MUYLAERT

fx-muylaert@ville-arras.fr Finances, modernisation des services municipaux Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Nadine GIRAUDON

n-giraudon@ville-arras.fr Fêtes, commerces, gestion des salles municipales, protocole et communication Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Claude FERET

c-feret@ville-arras.fr Logement, renouvellement urbain, emploi, cohésion sociale, démocratie de proximité Vice-Président de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Pas de permanence. Reprise en septembre. & 03 21 50 51 82.

Philippe ARVEL

p-arvel@ville-arras.fr Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Matthieu LAMORIL

m-lamoril@ville-arras.fr Culture Sur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie. & 03 21 50 51 82.

VICE-présidents de la cua Jacques PATRIS

j-patris@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion. Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Jean-François MALBRANCQ

jf-malbrancq@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Mickaël SULIGERE

m-suligere@ville-arras.fr Conseiller municipal au Pharos et aux musiques actuelles Vice-président de la CUA chargé de la Promotion de la Santé Permanence de 14 h à 16 h le vendredi 31 août à la Maison de Services Jean Jaurès. & 03 21 50 51 82.

Yves DELRUE

y-delrue@ville-arras.fr Conseiller municipal aux affaires ­patriotiques, Vice-Président de la CUA Sans RDV le mercredi de 10 h à 11 h en ­mairie. Pas de permanence du 12 juillet au 25 août. & 03 21 50 51 85.

conseillers de la majorité Jean-Marie VANLERENBERGHE jm-vanlerenberghe@ville-arras.fr Sénateur Sur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.

Dominique MORTREUX

d-mortreux@ville-arras.fr Vie associative et relations avec les associations culturelles Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Martine SAUVAGE

m-sauvage@ville-arras.fr Vie de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Claire HODENT

c-hodent@ville-arras.fr Petite Enfance Pas de permanence. Reprise en septembre. & 03 21 50 51 82.

Marc DESRAMAUT

m-desramaut@ville-arras.fr Tourisme et animation « Cœur de Ville » Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Véronique LOIR

v-loir@ville-arras.fr Commande publique Permanences le mardi 10 juillet et 11 septembre de 10 h à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

Nicole CANLERS

n-canlers@ville-arras.fr Action sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé Permanence le mercredi 12 septembre de 10 h à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

Hugues MORTIER

h-mortier@ville-arras.fr Affaires juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Claudette DOCO

c-doco@ville-arras.fr Comités des fêtes et comités d’habitants Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

conseillers de l’opposition François DESMAZIèRE www.desmaziere.com

Zohra Ouaguef - Ouakid

z-ouaguef@ville-arras.fr Service de proximité et politique de la ville Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Marylène FATIEN

m-fatien@ville-arras.fr Urbanisme réglementaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Danièle LAMOTTE

d-lamotte@ville-arras.fr Logement - Conseillère déléguée de la CUA Sur RDV en mairie le mardi matin. & 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).

Colette VILETTE, Françoise DUFORETS, Pascale CATTEAU, Bertrand LOUCHART, Jean-Pierre FERRI, Bertrand ALEXANDRE, Karine BOISSOU

Nathalie Gheerbrant

Arras en Mieux Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.

Jeannine JANDOT

Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSKI

n-gheerbrant@ville-arras.fr Vie étudiante Permanence le mercredi 12 septembre de 10 h à 12 h en mairie. Sur RDV en juillet. & 03 21 50 51 85. j-jandot@ville-arras.fr Domaine public et exécution budgétaire Sur RDV le mardi matin et le jeudi toute la journée en mairie. & 03 21 50 51 82.

Permanences et coordonnées sur

www.arras.fr Arras Actu

Juillet-Août 2012

élus-verts-arras@laposte.net Sur RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.

Jean-Marc MAURICE Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV. & 06 77 20 11 81.


Tribune la majorité municipale

le groupe « arras en mieux »

Arras bouge, Arras vibre, Arras vit !

Arras, ville de gauche

Même si la météo ne le laisse pas franchement penser, cette fois ça y est : l’été a commencé ! Après un mois de juin placé sous le signe de la musique, de toutes les musiques, place désormais aux mois de juillet et août et leurs traditionnels rendez-vous festifs qui raviront petits et grands : feu d’artifice du 14 juillet, Arras on the Beach, fête des Grandes Prairies, fête de l’Andouillette, Puces à bidasse, foire aux manèges, festival « Les Inouïes », courses pédestres, embrasement du Beffroi... Traditionnels ? Pas seulement ! Cet été 2012 est aussi marqué par des évènements inédits : 200e anniversaire des jouteurs d’Arras, (re)fête de la musique le 21 juillet, visites guidées de l’exposition « Roulez Carrosses ! » et de la Citadelle… L’ouverture du centre balnéo-ludique Aquarena et des jardins Val de Scarpe sont la cerise qui vient compléter ce gâteau estival. Désormais l’été à Arras ne se vivra plus uniquement sur les pavés des places, mais aussi dans l’herbe et les pieds dans l’eau. Arras bouge, Arras vibre, Arras vit ! Il est bien loin le temps où notre Cité n’était vue par ses voisines que comme une ville belle mais immobile. Sans rien avoir perdu de sa beauté, Arras est devenue aujourd’hui une ville attractive, vivante, enthousiasmante, rayonnante. Une évolution qui ne doit rien au hasard, résultat du travail inlassable de la majorité municipale depuis 1995. Un travail de tous les jours, accompli avec conviction et passion.

Les 57% obtenus par François Hollande le soir du 6 mai 2012 ont été confirmés le 17 juin dernier. Jacqueline Maquet, candidate de la majorité présidentielle a été réélue députée de la 2e circonscription du Pas-de-Calais. Grâce à vous, elle portera la voix des arrageoises et des arrageois à l’Assemblée Nationale et aura à cœur de mettre en œuvre le programme de notre nouveau Président de la République, avec un objectif clair, celui du redressement de notre pays dans la justice. Avec près de 62% des suffrages exprimés, score inédit à gauche pour le second tour d’une élection législative dans notre cité, les arrageoises et les arrageois ont témoigné d’une confiance très forte envers la gauche. Nous vous en remercions. Il nous faudra plus que jamais être à la hauteur. Le maire d’Arras est isolé politiquement, sans leader ni relai au niveau national. Bien entendu les socialistes arrageois continueront à essayer d’obtenir le meilleur pour notre ville et ses habitants. Mais il est clair qu’à avec un Département à gauche, une région à gauche, un gouvernement de gauche, Arras a tout à gagner à être dirigée par une majorité progressiste, porteuse d’un projet de justice et de développement à la hauteur de ce que tous ses habitants sont légitimement en droit d’attendre. Ce projet pour notre ville, pour tous ses habitants, pour ses associations suscitera une nécessaire alternative a une équipe qui essaye probablement de faire de son mieux, mais qui a sérieusement besoin de renouveau. Il existe des cycles dans la gestion d’une commune et après 20 ans, une alternance ne pourra qu’être profitable En vous souhaitant de bonnes vacances, nous vous donnons donc rendez-vous en septembre pour une rentrée sous le signe du progrès.

Bonnes vacances et bel été à tous. La Majorité Municipale

les verts / l’échappée belle

le front national

Retrouvons les beautés des nuits étoilées

La casse des services publics

L’éclairage public, les illuminations et la signalisation représentent plus de 17% de la consommation énergétique de notre commune – tous types d’énergie confondus, et 50% de sa consommation électrique. La ville agit, en particulier en installant des lampes basse consommation, et ces efforts ont permis de baisser la consommation de l’éclairage public de 15% depuis 2006 ; celle-ci représente aujourd’hui 6000 Mwh/an. Nous soutenons cette action, car la sobriété énergétique est indispensable pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et sortir de la dépendance au nucléaire. Au delà du gaspillage énergétique, éviter les excès d’éclairage artificiel est également essentiel pour préserver les écosystèmes et la santé humaine. Le ciel nocturne est en voie de disparition. Briser l’alternance naturelle du jour et de la nuit perturbe considérablement la faune et la flore. La pollution lumineuse affecte la migration, la reproduction, la chasse ou encore la pollinisation de nombreuses espèces - à l’instar de certains papillons de nuit qui meurent d’épuisement autour des « pièges de lumière ». De surcroît, l’homme ne serait pas épargné par cette exposition prolongée à la lumière artificielle. Particuliers, entreprises, collectivités : nous sommes tous concernés. Ainsi, depuis le 1er juillet les publicités lumineuses doivent être éteintes la nuit, entre une heure et six heures du matin, en application d’un décret ministériel. Nous appelons de nos vœux une action très volontariste de la ville pour préserver et restaurer l’environnement nocturne. Il s’agit d’éclairer mieux, tout en répondant aux exigences de notre société moderne en termes de sécurité et de confort : agir sur la puissance, les horaires d’utilisation (ne pas éclairer les bâtiments publics en pleine nuit), les implantations et l’orientation de l’éclairage public. Agissons, pour retrouver le plaisir de s’émerveiller du spectacle des étoiles !

Au cours de mes différents articles, je vous ai régulièrement fait part de mon attachement au service public et aux valeurs qu’il porte. Au train où vont les choses, je me demande ce qu’il va en rester. Dernièrement, les douaniers manifestaient devant la préfecture du Pas-de-Calais, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et leurs inquiétudes suite à la fermeture de certains bureaux. En février, c’était l’annonce de la fermeture d’un tiers des Chambres Régionales des Comptes notamment celle de Picardie devant avoir une répercussion sur celle d’Arras. Il faut rappeler, qu’elles réalisent des contrôles sur les établissements et les institutions locales pour s’assurer de la bonne utilisation de l’argent public. Beaucoup d’affaires sont sortis grâce au travail de ses magistrats. Suite à cette réorganisation, il y a un risque évident d’affaiblissement de ces organismes et d’une plus grande impunité pour nos élus de l’UMPS. Dans notre commune, l’enseignement est également touché, avec la suppression de postes au lycée Carnot et à l’école maternelle Oscar Cléret. Ainsi, c’est une véritable transformation en profondeur des principes de solidarité et d’égalité portés jusqu’ici par notre société qui est en marche. Les économies envisagées remettent profondément en cause la notion même d’accès au service public et à la fonction de cohésion sociale qui lui était jusqu’à ce jour dévolu. Les réformes engagées remettent de fait en cause tout ceci et donc par contre coup la cohésion de la nation. A très court terme, nous aboutirions à l’instauration d’une société à deux vitesses. Voilà pourquoi, à mon sens, il est important, de soutenir tous ceux qui aujourd’hui se mobilisent pour sauver le service public partout ou il est remis en cause dans tous les secteurs d’activité. Le service public a besoin de rénovation, j’en suis le premier convaincu, mais ce n’est pas en le coupant de ses moyens, en le restreignant à une seule partie de la population que l’on y arrivera.

Jean-Marc Maurice

Arras Actu

Juillet-Août 2012

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