MERCREDI 22 NOVEMBRE 2017
Le dessin d'Alex
Absolument géniale Le billet
Comment ne pas partager la sainte colère du mouvement rougniste, pardon, féministe-08, et celle des déléguées et des délégués-08 du collectif Les efFRONTé-ées, lorsqu’ils constatent que la Beuquette continue à écrire « les Ardennais » ? Comme l’expression englobe et phagocyte les Ardennaises, à leurs yeux elle claironne honteusement la supériorité de l’houmme d’zu la rougne, entendez, de l’homme sur la femme. Quand on pense que depuis un nombre incalculable de décennies, notre langue a scellé dans l’airain ce scandale, il y a de quoi dynamiter l’Académie française et le ministère de l’Éducation nationale. Il est temps que l’écriture inclusive devienne une obligation citoyenne absolue, donc une pratique courante. Afin de mater la tyrannie machiste, suffit-il d’écrire « les Ardennais et les Arden-
de YANNY HUREAUX
naises » au lieu de « les Ardennais » ? Trop simple, trop simpliste. L’écriture inclusive se doit d’user d’un procédé qui alliant l’efficacité à l’élégance, assurera l’égalité absolue des deux sexes au cœur battant et amoureux de chacun des mots de la phrase. Il s’agit de l’usage systématique de cette merveille absolument géniale : « le point milieu ». L’exemple qui suit va, sans problème aucun, vous éclairer : « Un.e Rémois.e qui découvre Woinic se demande s’il s’agit d’un.e cochon.ne sauvage. Moins sot.te et plus savant.e il.elle devient quand le.la guide déclare : « Woinic s’évertue à cacher son appareil génital. Et ce, parce que la bête monumentale, emblème des Ardennes, tient à signifier qu’elle milite ardemment pour l’égalité des sexes, donc pour l’usage obligatoire de l’écriture inclusive. » Yauque, nem !
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ON VOUS EXPLIQUE
Ils veulent faire revivre le lion des cavernes Ce bébé découvert en Sibérie dans un état de conservation exceptionnel est une opportunité pour les paléontologues de mieux connaître l’espèce, ses forces et ses fragilités et de tenter un clonage. n connaît les vertus de la congélation. Même s’il suscite de légitimes inquiétudes, le réchauffement climatique offre des opportunités par la mise au jour d’individus ou d’animaux riches d’enseignement pour mieux comprendre l’évolution des espèces au fil des siècles. L’animal qui a été retrouvé en parfait état de conservation intéresse au premier chef les scientifiques. Les plus audacieux n’excluent pas de le cloner pour faire revivre l’espèce ! Ils disposeraient de technologies rendant l’opération envisageable. Ainsi, des lions des cavernes pourraient réapparaître sur Terre.
O
est « parfaitement préservé, tous les membres ont survécu. Il n’y a pas de traces de blessures extérieures sur sa peau ». Cette première expertise a été effectuée par l’un des maîtres de l’art, Albert Protopopov. Néanmoins pour l’instant, le sexe de l’animal reste inconnu, tout comme la raison de sa mort, mais l’expert est formel : le lionceau était âgé d’un mois et demi à deux mois au moment de son décès.
FAIRE AVANCER LA SCIENCE LA TENTATION DE LE CLONER Ce qui relève encore du domaine du rêve mais tenaille quelques biologistes prêts à tenter ce retour d’une espèce disparue au XXIe siècle suscite enthousiasme et interrogations dans la communauté médicale internationale. Cet espoir un peu fou est entretenu par des scientifiques russes, après la découverte en Sibérie d’un petit lionceau de cette espèce vieille de 20 000 à 50 000 ans, congelé et dans un très bon état de conservation, rapporte le Siberian Times. Le journal insiste sur la qualité du spécimen qui fait l’objet des soins les plus attentifs pour donner toutes les chances à des maîtres du clonage de parvenir à leurs fins. D’une taille de quarante-cinq centimètres pour quatre kilos, le lionceau qui est très reconnaissable a conservé son pelage et sa tête intacts. Il a été découvert un peu par hasard par un habitant sur les rives de la rivière Tirekhtykh. La première évaluation par les paléontologues indique que l’animal concerné
LUNDI
MARDI
Cette découverte qui ravit les passionnés n’est pourtant pas la première. Deux autres lionceaux ont été découverts il y a deux ans. En revanche, Ulyan et Dina n’étaient pas dans le même état de conservation, ce qui ne rendait pas les expertises scientifiques aussi riches en termes de résultats que celles qui vont être exécutées. Le lionceau a conservé son pelage et sa tête intacts. The Siberian Times Néanmoins, un scientifique alors missionné avait face à certaines maladies. Comme le petit lionceau est bien identifié dans l’estomac de l’un des deux bébés des traces éviconservé, Protopopov a confié aux journalistes qu’il n’excluait dentes de lait maternel. « À l’époque tout le monde était émerpas de tenter de le cloner pour faire revivre l’espèce comme veillé et personne ne pensait qu’une telle chose était possible », se d’autres de ses confrères qui aimeraient réussir la même opéremémore le paléontologue Albert Protopopov. Et de se rération pour faire revivre des mammouths dans le monde jouir : « Maintenant, deux ans plus tard, un autre lion a été troucontemporain. Des travaux sont en cours à partir des cellules vé et c’est une opportunité immense pour la communauté sciende spécimens, là encore découverts dans un état prédisposant tifique en raison de son état de conservation exceptionnel ». Les à tenter l’aventure qui pourrait se révéler comme un grand lions des cavernes pouvaient mesurer jusqu’à trois mètres de événement scientifique. HERVÉ CHABAUD long et étaient des animaux puissants mais peut-être fragiles
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