éditorial Par Didier Peltier, vice-président du Conseil des études et de la vie universitaire
L’Université d’Angers se classe 1ère en France pour son taux de réussite en licence et obtient également d’excellents taux d’insertion de ses diplômés. Nous sommes fiers d’avoir œuvré collectivement pour obtenir ces résultats. Mais, dans un monde qui évolue rapidement, il est important d’avoir aussi des projets qui préparent les succès du futur. Nous construisons actuellement un parcours de formation qui remplacerait la Paces. Ce dispositif éviterait l’effet de barrage au profit d’une orientation progressive sur 3 ans avec des débouchés multiples (concours d’accès aux études de santé, entrée en école d’ingénieurs, poursuite en master). Nous avons aussi pour ambition d’ouvrir au sein de l’Istia, notre école d’ingénieurs, deux nouvelles filières (ingénierie de la santé et génie immobilier). Cet élargissement devrait déboucher sur la création d’un centre polytechnique universitaire. Nous poursuivons l’adaptation de nos formations afin de les ouvrir davantage à la formation tout au long de la vie et à l’alternance. Nous allons enfin entamer un travail d’aménagement des projets personnels et professionnels des étudiants pour leur apporter plus de confiance et les capacités à mieux présenter leurs compétences. Ces évolutions contribueront à asseoir l’image d’une université réactive à l’évolution de ses publics et de ses missions.
Biographie Après des études en biologie cellulaire et physiologie et l’obtention d’un diplôme d’études approfondies à l’Université de Bourgogne, Didier Peltier a réalisé une thèse de doctorat (1993) au sein de la station d’amélioration des plantes INRA à Dijon, portant sur la carte génétique et l’origine phylogénétique du pétunia. Il a soutenu son habilitation à diriger des recherches en 2000 à l’Université d’Angers sur la diversité génétique d’espèces horticoles et ornementales. Après un séjour post-doctoral à l’Université de Gand en Belgique, il a été recruté comme maître de conférences à l’Université d’Angers en 1995. Il enseigne la génétique au sein de la Faculté des sciences. Il a été directeur du département de biologie de 2008 à 2012 et responsable de la mention de master «Biologie et technologie du végétal» de 2007 à 2012. Il fait partie de l’équipe «Quarveg» de l’IRHS qui étudie la résistance aux maladies et la qualité nutritionnelle de la carotte. Depuis 2012, il est vice-président du Conseil des études et de la vie universitaire.