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Entretien avec Christine Gamba-Nasica, responsable des dispositifs d’aide à la réussite
Christine Gamba-Nasica Responsable des dispositifs d’aide à la réussite
- Quel est le problème ? Dans les filières Droit et Administration économique et sociale (AES), le taux d’échec est important en première année. Cela s’explique par des erreurs d’orientation, ou par un manque de préparation aux études universitaires qui nécessitent de l’autonomie, de l’organisation et une bonne méthode de travail. Certains étudiants, notamment ceux issus de bacs professionnels ou technologiques, éprouvent des difficultés. Les dispositifs d’aide à la réussite ciblent en principe ces étudiants.
Droit
Chantal Mathieu-Géniaut Responsable des deux premières années de licence de droit à l’UFR STGI.
- Quels sont ces dispositifs d’aide à la réussite ? Il s’agit avant tout du tutorat. Les tuteurs sont des étudiants de troisième année de licence ou de première année de master, chargés d’informer les nouveaux arrivants et de leur présenter le fonctionnement de l’Université. A cette mission d’accueil et d’intégration s’ajoute un accompagnement méthodologique pour le travail, et un rôle de relais auprès des enseignants. - Quels sont les objectifs à atteindre ? Il ne s’agit pas seulement de favoriser la réussite universitaire dans la filière choisie par l’étudiant. Il s’agit aussi de faciliter une réorientation en accord avec ses compétences et ses projets. Les ateliers de projet professionnel ont justement cette vocation. Rendus obligatoires pour l’obtention de la licence, ils préparent les étudiants à leur entrée dans la vie active, en les faisant entrer dans une démarche de questionnement sur leur avenir.
A Belfort, l’UFR STGI propose les deux premières années d’une licence de droit. Elles sont l’occasion de découvrir la méthodologie et les outils de travail du juriste. Il s’agit aussi d’acquérir des connaissances de base dans les deux matières principales que sont le droit privé et le droit public. Le nombre d’heures de cours est relativement faible en première année, car on attend de l’étudiant un travail personnel important. Il doit lire et manifester de la curiosité intellectuelle, notamment pour l’actualité législative. L’expression orale est importante, tout comme les qualités d’écriture. Beaucoup d’étudiants abandonnent au cours de la première année, quand ils réalisent que la matière ne les intéresse pas ou parce qu’ils ont du mal à acquérir l’autonomie, la rigueur ou l’esprit de
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- Ces dispositifs sont-ils efficaces ? Oui, bien sûr, pour une partie des étudiants. Mais il faut reconnaître que beaucoup trop d’étudiants en situation d’échec restent isolés. Il n’est pas toujours facile de sensibiliser les personnes que l’on cherche à aider. - Comment pourrait-on sensibiliser ces étudiants ? En collaboration avec le département Multimédia, nous cherchons à mettre en place un dispositif Internet permettant d’accompagner les étudiants dans leur projet de formation. C’est un média vers lequel les étudiants ont souvent le réflexe de se tourner quand ils cherchent une information. Nous espérons que cet outil nous permettra de toucher plus d’étudiants. Contact : Christine Gamba-Nasica
christine.gamba@univ-fcomte.fr Tél. 03 84 22 45 14
synthèse nécessaires à un cursus juridique. Le phénomène n’est pas propre à l’UFR, il se retrouve dans toutes les universités françaises, tout simplement parce que le droit n’est pas une matière enseignée au lycée. La première année est donc celle de la découverte. Des enseignements d’ouverture vers des matières comme l’économie, la sociologie ou l’histoire, enrichissent la culture des étudiants, et, pour ceux qui se trompent de parcours, facilitent la réorientation. En attendant que s’ouvre peut-être une troisième année de licence de droit à l’UFR STGI en 2008, les étudiants belfortains peuvent achever leur licence à Besançon en se spécialisant soit en droit privé, soit en droit public. Ils ont ensuite diverses possibilités, parmi lesquelles passer des concours ou poursuivre par un master mention Droit. L’Université de FrancheComté en propose six, avec quatre parcours professionnels et deux parcours recherche. Contact : Chantal Mathieu-Géniaut chantal.mathieu@univ-fcomte.fr