Essonne auteurs

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SOMMAIRE • Introduction

• Tidiane Diakité Louis XIV et l'Afrique noire (Château du Saussaye, Ballancourt).

• Simon-Pierre Hamelin, 101, rue Condoret Clamart (Séminaire orthodoxe russe de France, Epinay-sous-Sénart).

• Thibault de Montaigu, Zanzibar (Château du Maréchal de Saxe, Yerres).

• Dominique Marny, Jean Cocteau ou le roman d'un funambule (Maison Jean Cocteau, Milly-la-Forêt).

• Philippe Rivoirard, 1925 quand l'Art déco séduit le Monde (Maison Foujita, Villiers-le-Bâcle).

• Arno Brignon, Ancrages (Commanderie Saint Jean, Corbeil-Essonnes).

• Marie-José Chavenon, Aimée Davout, Maréchale et Princesse (Musée Davout de Savigny-sur-Orge).

• Serge Lemoine, Caillebotte à Yerres, au temps de l'impressionnisme (Propriété Gustave Caillebotte, Yerres).

• Remerciements


INTRODUCTION « Une Ville, des Livres et L’Essonne en Auteurs prolongent ce pari de la culture pour tous, pour le rayonnement de l’Essonne, aussi. » Pierre Lambert, Préfet délégué à l’Egalité des Chances en Essonne in Livre d’or de l’Association.

L'Association Une Ville, des Livres a été créée en 2011, dans le département de l'Essonne, afin d’œuvrer au rayonnement de la littérature et de la culture, particulièrement pour le jeune public qui ne vient pas spontanément vers ces domaines essentiels de la formation et de la vie, tout simplement. A partir de cette date, elle n'a cessé de travailler pour réaliser un maillage de projets cohérents, récurrents ou ponctuels, officiant dans ces domaines. Parmi ces projets, l'un des plus ambitieux a été la création, en 2012, d'une émission littéraire intitulée L'Essonne en Auteurs avec l'aide décisive de la Préfecture de l'Essonne. Ce programme mensuel, de vrai format télévisuel, initialement diffusé sur Téléssonne, et aujourd'hui multi-diffusé, a tout de suite présenté un concept original aux résonances multiples. Son propos originel est de convier chaque mois un auteur, pour une interview littéraire et culturelle, dans un site remarquable de l'Essonne, en lien thématique avec son ouvrage ; l'un valorisant l'autre et vice versa. Par ailleurs, la réalisation de cette émission implique systématiquement des jeunes Essonniens, soit dans sa partie technique, soit dans sa partie plus journalistique et littéraire. Après une première saison, à la programmation déjà exceptionnelle, il est apparu indispensable de constituer, pour la deuxième saison, un véritable encadrement technique professionnel pour se conformer aux exigences d'une vraie chaîne de télévision. C’était l’objectif 2013-2014 et celui-ci, en dépit de conditions matérielles et financières difficiles, a été pleinement rempli. En effet, neuf numéros ont été tournés entre septembre 2013 et juin 2014. Ces émissions illustrent d’une part, la diversité des lieux culturels de l’Essonne : châteaux historiques, maisons d’artistes, lieux religieux de diverses confessions, musées, réceptifs hôteliers. D’autre part, cette saison a continué d’illustrer la diversité générique : ont ainsi été tournées des émissions à thèmes exclusivement littéraires comme l’exceptionnel émission tournée autour de Dominique Marny, nièce de Jean Cocteau, dans la maison de ce dernier à Millyla-Forêt, à l’occasion des 50 ans de la disparition de ce dernier, en Essonne.


INTRODUCTION Place a également été faite aux essais, aux biographies évoquant des personnages historiques ayant résidé en Essonne comme le maréchal Davout, aux ouvrages d’art comme des livres de photos, des mouvements artistiques majeurs du XXe siècle, comme l’Art-déco ou la peinture, avec le très beau catalogue de l’exposition Gustave Caillebotte à Yerres, au temps des Impressionnistes.Dans sa ligne éditoriale, l’émission a à cœur d’accorder une place spécifique aux auteurs essonniens eux-mêmes, c’est ainsi que nous avons tourné une émission autour de Marie-José Chavenon, ancienne infirmière, installée à Savigny-sur-Orge et qui s’est elle-même passionnée pour la figure du maréchal Davout, ancien résident et maire de cette commune. Enfin, cette émission apporte une expérience humaine et professionnelle importante à tous ses participants. Les techniciens professionnels y collaborant, intermittents du spectacle, le plus souvent, voient dans l’encadrement de la réalisation de ce programme, une expérience digne d’enrichir leur CV. Ils peuvent également y exercer une véritable action pédagogique auprès des jeunes recherchant soit une première expérience dans l’audiovisuel, soit l’occasion d’une pratique technique in situ, qu’ils ne trouvent pas nécessairement dans leur formation académique. Enfin, c’est aussi l’occasion pour tous ces jeunes Essonniens de visiter des lieux inconnus et de faire des rencontres culturelles extraordinaires. On l’aura compris, L’Essonne en Auteurs bien plus qu’un simple émission, est un véritable concept culturel à plusieurs entrées. Emmanuel Couly Président de l’Association Une Ville, des Livres


PRÉSENTATION

Dans Le Siècle de Louis XIV, Voltaire écrivait: "Non seulement il s'est fait de grandes choses sous son règne mais en plus, c'est lui qui les faisait." En déclarant cela, le célèbre philosophe des Lumières mettait en garde les historiens contre la gageure que représenterait l'évocation du plus long règne de l'histoire de France, tant il fut riche et contrasté. C'est justement à l'un des aspects les plus méconnu de ce règne, la politique française du Roi-Soleil en Afrique subsaharienne, que s'est attaqué Tidiane Diakité, Historien, Enseignant agrégé d'histoire, dans son dernier ouvrage intitulé: Louis XIV et l'Afrique noire, publié aux Éditions Arléa. Aucun lieu, mieux que le château du Saussay de Ballancourt, ne pouvait accueillir un tel sujet. Longtemps propriété de la famille Colbert, ce domaine appartenant aujourd'hui à la famille de Bourbon-Busset est composé d'un rare ensemble de deux châteaux des XVII et XVIIIe siècles se faisant face. Ce lieu faisant résonner les noms de Colbert et de la dynastie royale des Bourbon était donc l'endroit idéal pour évoquer la politique africaine de la France voulue par Louis XIV et mise en oeuvre par son plus proche collaborateur.


Tidiane DiakitĂŠ Louis XIV et l'Afrique noire


L'INTERVIEW

Tidiane Diakité est un essayiste et historien français d'origine malienne. Il vit en France. Il est professeur agrégé et docteur en histoire. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques sur l'Afrique.


Château du Saussay Ballancourt

B. Deroose, C. de Bourbon-Busset, E. Couly, T. Diakité.


HISTORIQUE Bâti sur les ruines d'un château féodal, le château du Saussay constitue un rare ensemble de deux châteaux du XVIIIe siècle siècle se faisant face à l’entrée d’un parc romantique entouré d’eau. À l’intérieur, les pièces de réceptions évoquent les vies des personnages illustres qui l’habitèrent. Inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 19 janvier 1951, il est depuis plus d'un siècle la propriété de la famille de Bourbon Busset. Propriété d'Olivier Le Daim, barbier de Louis XI, au XVe siècle, le château fut brûlé par les Espagnols en 1592 pendant les guerres de religion. Le propriétaire obtint d'Henri IV par lettres patentes, l'autorisation d'entourer d'eau le château qu'il reconstruisit dans le style Louis XIII (brique et pierre). Propriété de M. de Gaumont, parlementaire, il fut transmis par les femmes aux familles Bragelongne, Canclaux et enfin Colbert au début du xixe siècle. En 1735, un pavillon fut construit en vis-à-vis de celui qui existait déjà et à l'identique. C'est ainsi que le château prit son aspect actuel de deux châteaux se faisant face et s'ouvrant sur un parc. Juste avant la révolution, le bâtiment d'entrée et le pont levis furent abattus et remplacés par deux élégants pavillons dans le style de l'architecte Claude Nicolas Ledoux (fin du XVIIIe siècle). Au XIXe siècle, les Colbert doublèrent, dans sa largeur, le pavillon principal et dotèrent le château d'une magnifique bibliothèque. Au début du XXe siècle, le château passa à la famille des Bourbon Busset, et le parc fut redessiné par le grand paysagiste Achille Duchêne qui sut y conjuguer le charme des parcs à l'anglaise et l'harmonie classique des jardins à la française. Ce parc composé à partir de trois perspectives comporte de nombreuses pièces d'eau, pelouses encadrées de topiaires ou plantées d'essences rares. L'académicien Jacques de Bourbon Busset vécut dans ce château, où habitent aujourd'hui ses enfants, petits-enfants et arrières petitsenfants.

Château du Saussay Avenue Guillemette de Bourbon-Busset 91610 Ballancourt Tel: 01.64.93.28.05


EQUIPE DE TOURNAGE Présentateur: Emmanuel Couly Réalisateur: Nicolas Yacazzi Cadre: Jonathan Bondu Jean-Patrick Mulon Photographie de plateau: Moïse Fournier Montage: Shadi Ben Khalifa Habillage visuel et sonore: Adrien Capaldi Assistant technique: Boris Deroose Musique additionnelle: J.B Lully (1632-1687), Chacone des Africains, LW49, extrait de Cadmus et Hermione.


PRÉSENTATION

Si l’Essonne ambitionne aujourd’hui de rallier le Grand Paris, elle contient déjà un peu de la mémoire du plus grand pays du monde, la Russie. En effet, fuyant la révolution bolchevique, une importante communauté russe vint trouver asile dans ce territoire dès les années 20. Le cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-bois, où résonnent les noms de la famille du Tsar, de la famille Tolstoï, de la famille Stravinsky ou du célèbre danseur Rudolf Noureev, le château de la Cossonerie, devenu maison de retraite pour la diaspora, rebaptisé la Maison russe ou l’église Notre-Dame-del’Assomption, en sont les plus célèbres témoignages. Epinay-sous-Sénart n’est pas en reste, qui accueille le Séminaire orthodoxe russe de France, plus important établissement de formation des membres du clergé de l’Église orthodoxe russe en Europe occidentale. Les salles de la belle maison qu’il occupe, peintes à fresques d’icônes typiques, offrent un lieu propice à l’atmosphère du premier roman de Simon-Pierre Hamelin, 101, rue Condorcet Clamart, publié aux Éditions de la Différence. L’auteur y imagine une journée de la poétesse russe Marina Tsvetaïeva et de sa famille, à Clamart, commune des Hauts-de-Seine, qui accueillit, elle aussi, une importante communauté russe, entre mélancolie slave, angoisse du créateur et attente d’un huissier, qui ne se doute pas de quelle monnaie il va être payé.


Simon-Pierre Hamelin Le SĂŠminaire orthodoxe russe d'Epinay-sous-SĂŠnart


L'INTERVIEW

Simon-Pierre Hamelin est né à Paris en 1973. Il effectue de longs séjours en Inde et en Russie, avant de s’installer à Tanger (Maroc) en 2004, où il est directeur de la librairie des colonnes. Il y fonde également la revue littéraire Nejma. Il a notamment publié Manaraf et Stories de Tanger en collaboration avec l’artiste marocain Mohamed Mrabet.


INTERIEURS


HISTORIQUE

La maison Sainte-Geneviève, siège du Séminaire orthodoxe russe.

Le séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève est le premier et, à ce jour, l'unique établissement de formation des membres du clergé de l’Église orthodoxe russe en Europe occidentale. Son objectif est d'aider le patriarcat de Moscou à se doter de pasteurs polyglottes, ouverts, connaissant leur propre tradition et l’héritage des chrétiens d’Occident, capables de mener un dialogue de confiance avec les autres Églises et de s’engager dans la réflexion sociale entreprise par l’Église orthodoxe depuis plusieurs années. Depuis le 1er septembre 2009, le séminaire se trouve dans la Maison Sainte-Geneviève au 4 rue Ste Geneviève, à Épinay-sousSénart. Cette maison, qui fut précédemment la propriété des Sœurs auxiliatrices du Purgatoire, est en grande partie le « Clos Nicole » du XVIIe siècle. Les missionnaires de cette congrégation internationale, dont la maison généralice se trouve à Paris, se sont installées dans les lieux en 1952 après avoir été chassées de Chine. En 2009, les locaux ont été transmis au clergé orthodoxe russe. La maison Ste Geneviève, depuis qu'elle est devenue le Séminaire orthodoxe russe, a été peinte à fresque d'icônes représentant de grandes paraboles chrétiennes par des artistes moscovites.

Séminaire orthodoxe russe Maison Sainte-Geneviève

4, rue Sainte-Geneviève 91860 Epinay-sousSénart


EQUIPE DE TOURNAGE Présentateur: Emmanuel Couly Réalisateur: Nicolas Yacazzi Cadre: Jonathan Bondu Gaëlle Saïd-Délias Charlie Datchia Photographie de plateau: Moïse Fournier Montage: Shadi Ben Khalifa Habillage visuel et sonore: Adrien Capaldi Lecture: Anthony Musique additionnelle: Igor Stravinski, " Chanson russe".


PRÉSENTATION

Jean Cocteau, en guise d'épitaphe, nous avait bien prévenus: "Je reste avec vous". L'importance et la variété des manifestations célébrant les 50 ans de sa disparition montre qu'une fois de plus il fut prophète en son pays. Parmi ces manifestations, il en est une particulièrement émouvante, c'est la biographie que lui consacre sa petite-nièce, Dominique Marny, intitulée Jean Cocteau, Le Roman d'un funambule, publiée aux Éditions du Rocher. Ecrivain elle-même et membre du Comité Jean Cocteau, Dominique Marny est activement engagée dans un travail de valorisation de l'oeuvre de son grand-oncle auquel elle a déjà consacré trois ouvrages. Sans sensationnalisme, ni révélation fracassante, Dominique Marny permet au lecteur une circulation claire dans la vie foisonnante de Cocteau, nuance quelques mythes et donne finalement le point de vue unique d'un familier de cet artiste majeur du XXe siècle. La Maison Jean Cocteau de Milly-la Forêt, méticuleusement restaurée, s'imposait comme cadre pour cette émission.


Dominique Marny Maison Jean Cocteau, Milly-la-ForĂŞt


L'INTERVIEW

Dominique Marny est la petite-nièce de Jean Cocteau. Elle a commencé par raconter la vie des peintres impressionnistes avant de consacrer un essai à son grand-oncle, Les belles de Cocteau qui met en lumière les femmes qui l’ont entouré, et plus récemment elle a publié la biographie Jean Cocteau, Le Roman d’un funambule. Les artistes ne sont les seules sources d’inspiration pour la romancière prolixe, ses voyages sont également l’occasion d’écrire des histoires, comme Darjeeling ou Du côté de Pondichéry pour l’Inde, mais aussi l’Egypte avec Les nuits du Caire et le Maroc où se passe l’histoire de Cap Malabata.

Chaque livre est l’occasion pour l’auteur de se documenter richement et de laisser aller son imagination dans l’élaboration de personnages. Elle écrit aussi pour divers magazines, elle organise des expositions notamment au Palais Lumière d’Evian et est viceprésidente du Comité Jean Cocteau.


EQUIPE DE TOURNAGE

Présentateur: Emmanuel Couly Réalisateur: Charlie Datchia Cadre: Nicolas Yacazzi Jonathan Bondu Photographie de plateau: Moïse Fournier Arthur Sayanoff Montage: Charlie Datchia et Shadi Ben Khalifa Habillage visuel et sonore: Adrien Capaldi Assistant technique: Andy Buron Arthur Sayanoff Musique additionnelle:


INTERIEURS


EXTERIEURS


HISTORIQUE C'est en 1947 que Jean Cocteau et Jean Marais deviennent propriétaires d'une demeure à Milly-la-Forêt. En effet, profitant de l'aisance financière que lui a donné le récent succès de son film, La Belle et la Bête, Cocteau acquiert avec son ami, Jean Marais, cette ancienne dépendance du château voisin, dite "Maison du Bailli". Jean Marais lui revendra peu après ses parts de la maison. Séduit par l'Essonne suite à un séjour chez son amie Louise de Vilmorin, au château de Verrières, Cocteau voit aussi dans le domaine de Milly, avec les tourelles Louis XIII, la vue sur le château de la Bonde, les douves, la forêt, un écho merveilleux à son univers poétique. Il complète ces éléments par des objets lui appartenant comme les sphynges à l'entrée ou le " Turc de Versailles", statue apparaissant dans le décor de La Belle et la Bête.

Maison Jean Cocteau 15, Rue du Lau 91490 Milly-la-Forêt tel:01.64.98.11.53


PRÉSENTATION

Qui sait que la France est le pays qui compte le plus de châteaux au monde. Mais ce patrimoine, souvent difficile à entretenir pour des particulier, connaît une seconde vie par sa conversion en hôtels de luxe permettant à de chanceux clients de connaître l'espace de quelques matins la vie de château. C'est précisément dans cette activité qu'a choisi de s'investir le groupe Savry, qui possède onze hôtels de prestige en France et dont le château du Maréchal de Saxe, dans la très belle ville de Yerres, en Essonne apparaît comme l'un des fleurons. Ce pavillon de chasse de style Louis XIII n'est pas sans rappeler le corps central de bâtiment autour duquel Louis XIV construisit son palais de Versailles. Il accueille son hôte le plus illustre en la personne d'Hermann Maurice de Saxe, maréchal de France, en 1748, qui lui laisse dès lors son nom. Il y a fort à parier qu'un lieu tel que celui-ci aurait pu faire partie du tableau de chasse de Thomas Klein et Santos de Vasconcelos, les deux héros du roman de Thibault de Montaigu, intitulé Zanzibar,publié aux Editions Fayard. En effet, ces deux vrais faux journalistes de tourisme mais véritables rats d'hôtel, décident de muer en mode de vie les séjours qu'ils font dans les plus beaux palaces du monde, sous prétexte de pseudo reportages. Leur périple tapageur les conduira vers une issue aussi tragique que mystérieuse.


Thibault de Montaigu Château du MarÊchal de Saxe Yerres


L'INTERVIEW

Thibault de Montaigu est né le 21 décembre 1978 à Boulogne-Billancourt, est un écrivain et journaliste français. Après des études au lycée Henri-IV, Thibault de Montaigu intègre Sciences Po puis le Centre de formation des journalistes. Il débute sa carrière à Libération en 2003, au sein des services Culture et Guide. Depuis, il a collaboré à de nombreuses publications (L'Officiel, l'Officiel Voyages, l'Optimum, Milk Magazine, Figaro Madame, Paris Match...). Il est l'auteur de quatre romans: Les Anges brûlent, Un jeune homme triste, Les Grands Gestes la nuit, et Zanzibar.


HISTORIQUE Le château de la Grange est un château français situé dans la commune d'Yerres, en pays de Brie, dans le département de l'Essonne et la région Île-de-France, à dixhuit kilomètres au sud-est de Paris. Le domaine de la Grange fut mentionné une première fois en 1389, il constituait alors un vaste bois défriché pour une communauté religieuse parisienne. Vers 1581, une ferme fortifiée y fut élevée. Sous le règne d'Henri IV, Charles Duret, fils de Louis Duret, médecin de Charles IX et Henri III, hérita du domaine. En 1617, il y fit construire l'actuel château. En 1635, une grotte ornée de coquillages est aménagée dans la douve sud. En 1720, à l'occasion des travaux dans le salon rose, Gilles-Marie Oppenord y inventa le style Louis XV. En 1748, Maurice de Saxe, maréchal de France acquit le château qu'il conserva jusqu'à sa mort deux ans plus tard et y fit aménager la grande galerie. La famille Gourgaud posséda ensuite le château jusqu'en 1901. Le 13 avril 1960, le site est inscrit aux monuments historiques, le 8 avril 1971, il est classé. En 2000, le château fut racheté par le groupe Savry qui le rebaptisa « Château du Maréchal de Saxe » et y installa un hôtel de prestige.

Château du Maréchal de Saxe

Avenue de la Grange

Hôtel-Résidence Savry

91330 Yerres


INTERIEURS


EXTERIEURS


EQUIPE DE TOURNAGE Présentateur: Emmanuel Couly Réalisateur: Charlie Datchia Cadre: Jonathan Bondu Assistants réalisateurs Andy Buron Arthur Sayanoff Photographie de plateau: Arthur Sayanoff Montage: Jonathan Bondu Habillage visuel et sonore: Adrien Capaldi Lecture: Andy Buron Sophie de Lagrange Kamina Diallo Musique additionnelle: Iggy Pop, The Passenger.


PRÉSENTATION

Notre émission a aujourd'hui la chance d'être accueillie dans la Maison du peintre Foujita à Villiers le Bâcle. Cet artiste polymorphe, d'origine japonaise, qui s'installe à Montparnasse, en 1913, illustre l'attractivité et le rayonnement culturels internationaux de Paris des années 10 aux années 30. Figure artistique souvent associée aux années folles, Tsugouharu Foujita est aussi un peintre associé au style Art déco. Ce style apparu peu avant la 1e Guerre mondiale connaît son apogée en 1925 avec l'exposition des Arts décoratifs dont l'abréviation art déco lui donne son nom. Phénomène artistique mondialement représenté, La Cité de l'Architecture et du patrimoine lui a consacré une importante exposition au Palais de Chaillot. Philippe Rivoirard, architecte, historien, enseignant à l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine et coCommissaire de l'exposition, nous fait le plaisir de venir aujourd'hui dans L'Essonne en Auteurs pour évoquer le catalogue de l'exposition intitulé comme il se doit: 1925, quand l'art déco séduit le monde.


Philippe Rivoirard Maison Foujita, Villiers-le-B창cle


L'INTERVIEW

Philippe Rivoirard Philippe Rivoirard est architecte DPLG, historien, enseignant à l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine, commissaire de l'exposition 1925, Quand l'Artdéco séduit le monde, à la Cité de l'architecture et du patrimoine.


INTERIEURS


HISTORIQUE Située en vallée de Mérantaise, cette maison du XVIIIe siècle est la dernière demeure du peintre franco-japonais Léonard Tsuguharu Foujita, né à Tokyo (Japon)en 1886 et décédé à Zurich (Suisse) en 1968. Classée Monument Historique , la maisonatelier Foujita est labellisée "Maison des Illustres" par le Ministère de la Culture. Elle permet de découvrir l’atmosphère intime du peintre qui était aussi couturier, céramiste ou photographe à ses heures. Pièce maîtresse de la demeure, l'atelier de l'artiste qui donne l'impression que celui-ci vient de quitter l'endroit à l'instant.

Maison- Atelier Foujita

7, route de Gif

91190 Villiers-le-Bâcle


EQUIPE DE TOURNAGE Présentateur: Emmanuel Couly Réalisateur: Charlie Datchia Directeur de la Photographie Nicolas Yacazzi Cadre: Jonathan Bondu Photographie de plateau: Moïse Fournier Montage: Shadi Ben Khalifa Habillage visuel et sonore: Adrien Capaldi Assistant technique: Andy Buron Musique additionnelle: Parov Stelar, Booty swing


PRÉSENTATION

Si l'actualité récente a attiré notre attention sur la destruction de certains édifices religieux par des municipalités dans l'incapacité de les entretenir, la Commanderie Saint-Jean de Corbeil-Essonnes est un remarquable exemple de reconversion réussie de ce type de lieu. La Commanderie Saint-Jean témoigne du riche passé historique de la ville: édifiée au XIIIe siècle sur des terres des Frères de l'Hospital de Saint-Jean par la reine Ingeburge de Danemark, épouse du roi Philippe Auguste, elle perd sa vocation religieuse à la Révolution. Convertie en musée par la Société historique de Corbeil, Etampes et Hurepois au XIXe siècle, elle est aujourd'hui la propriété de la Municipalité de CorbeilEssonnes, qui continue d'y présenter toutes sortes de manifestations culturelles. C'est ainsi que ce lieu exceptionnel a été choisi pour présenter le travail de plusieurs photographes dans le cadre des rencontres photographiques de L'Oeil urbain, manifestation culturelle sur le regard que posent différents photographes sur la ville. Parmi ces artistes, L'Essonne en Auteurs a souhaité s'intéresser au travail d'Arno Brignon. Cet ancien éducateur s'oriente vers la photographie en 2000. En 2012, il participe à une résidence d'artiste à Corbeil-Essonnes dont il tire l'ouvrage photographique Ancrages, publié aux Éditions de juillet.


Arno Brignon

La Commanderie Saint-Jean Corbeil-Essonnes


L'INTERVIEW Arno Brignon Né en 1976, Arno Brignon, après l'obtention, d'un diplôme d'éducateur spécialisé, il se consacre à la photographie depuis 2003. En 2013, il bénéficie d'une résidence d'artiste dans la ville de CorbeilEssonnes dont il tire l'ouvrage, Ancrages.


HISTORIQUE

Datant du Moyen-Âge, la Commanderie Saint-Jean faisait partie à l'époque d'un vaste prieuré édifié par la reine Ingeburge de Danemark, l'épouse du roi Philippe Auguste. La chapelle qui est le seul vestige de la commanderie, a perdu sa flèche ainsi que son toit d’origine. L’intérieur au décor très sobre est formé d’un vaisseau unique terminé par un chœur. Le prieuré, confisqué à l’Ordre de Malte durant la Révolution, fut inclus dans le domaine de la Poudrerie Royale. L’explosion du 17 octobre 1820 fit fermer la fabrique et endommagea la chapelle. Restaurée au XIXe siècle et transformée en musée par la Société Historique et Archéologique de Corbeil, Étampes et Hurepoix.L’église classée aux Monuments Historiques, sert aujourd’hui à l’organisation de nombreuses manifestations locales : expositions, salons ...

Commanderie Saint-Jean

24, rue Widmer 91100 Corbeil-Essonnes


EQUIPE DE TOURNAGE Présentateur: Emmanuel Couly Réalisateur: Charlie Datchia Directeur de la Photographie Nicolas Yacazzi Cadre: Odelie Sarrazin Arnaud Grappy Samuel Trouillat Photographie de plateau: Moïse Fournier Montage: Shadi Ben Khalifa Habillage visuel et sonore: Adrien Capaldi


PRÉSENTATION

Si tous les maréchaux du 1e Empire ont laissé leur nom aux boulevards entourant Paris, celui de Louis-Nicolas Davout, Duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmuhl et seul maréchal invaincu de l'armée napoléonienne, a plus intimement marqué la ville de Savigny-sur-Orge dont il devint Maire en 1822 et qui a souhaité lui consacrer un musée dans lequel nous avons le plaisir de vous accueillir aujourd'hui.

Ce fidèle compagnon de l'épopée impériale acquiert dès 1802 le château de la ville, aujourd'hui converti en lycée, que son épouse, justement prénommée Aimée, ne cessera et d'entretenir et d'enrichir. Ce n'est là qu'un des mérites de la femme du grand homme à laquelle Marie-José Chavenon, Savignienne passionnée d'histoire, a souhaité consacrer une biographie intitulée Aimée Davout, Maréchale et Princesse, publiée aux Editions Gérard Louis. Notre auteur, s'interrogeant à travers son exemple sur le destin des femmes des maréchaux d'empire, trace l'image d'un personnage élégiaque, épouse éperdue d'amour pour un mari accaparé par les conquêtes napoléoniennes, mère attentive et plus que tout Savignienne de coeur et d'âme.


Marie-José Chavenon Musée Davout Savigny-sur-Orge


L'INTERVIEW

Marie-José Chavenon est née à Angoulême. Elle a vécu à Rabat jusqu’à l’adolescence. Notre auteur obtient son diplôme d'infirmière en 1967. Installée à Savigny-sur-Orge depuis plus de quarante ans, elle profite de sa retraite pour se lancer dans la rédaction de biographies historiques consacrées à la maréchale Lyautey ou à la maréchale Davout.


INTERIEURS


EXTERIEURS

Le château de Savigny-sur-Orge, ancienne demeure des Davout et actuel Lycée Jean-Baptiste Corot.


HISTORIQUE

Le musée Davout a été créé au printemps 2008 à l’initiative de Jean Marsaudon et de l’association "Souvenir du Maréchal Davout". Il permet de mettre à la disposition du public des documents, tableaux, objets, issus des archives municipales ou de collections privées, qui retracent la vie et la carrière de Louis Nicolas Davout, figure historique de la ville.

48, avenue Charles de Gaulle Musée Davout

91600 Savigny-sur-Orge


EQUIPE DE TOURNAGE Présentateur: Emmanuel Couly Réalisateur: Charlie Datchia Directeur de la Photographie Nicolas Yacazzi Cadre: Nicolas Yacazzi Charlie Datchia Samuel Trouillat Photographie de plateau: Moïse Fournier Montage: Nicolas Yacazzi Habillage visuel et sonore: Adrien Capaldi Assistant technique: Samuel Trouillat Musique additionnelle: Frederic Chopin, Valse


PRÉSENTATION

A la moitié du XIXe siècle, le département de l'Essonne, alors appelé Seine et Oise, est rendu plus facilement accessible par le développement ferroviaire depuis la gare d'Orsay, à Paris, et devient une des campagnes chics de la capitale.

C'est dans ces conditions que le peintre Gustave Caillebotte s'installe à Yerres, dans une propriété acquise par son père en 1860. Dès lors, cet extraordinaire domaine de 11 hectares, parsemé d'étonnantes fabriques comme un casin à l'italienne, un chalet suisse, une orangerie néoclassique ou un kiosque chinois, ne cessera d'inspirer l'oeuvre de ce maître de l'impressionnisme.

Souvent connu pour ses scènes parisiennes, telles Les Raboteurs de parquet, Le Pont de l'Europe ou L'Homme au balcon, Caillebotte a vu sa notoriété un peu voilée par ses pairs, Monet, Renoir ou Degas.

C'est donc à une sorte de réhabilitation que procède la ville d' Yerres en accueillant dans l'ancienne propriété Caillebotte une exceptionnelle exposition composée de prêts internationaux des toiles de l'artiste, illustrant en particulier l'influence de la vallée de l'Yerres sur son oeuvre, intitulée: Caillebotte à Yerres au temps de l'impressionnisme dont Serge Lemoine, Historien de l'Art, Professeur émérite à la Sorbonne et ancien Président du Musée d'Orsay a accepté le commissariat.


Serge Lemoine Caillebotte Ă Yerres au temps de l'impressionnisme


L'INTERVIEW

Serge Lemoine est historien de l'Art, professeur émérite à la Sorbonne-Paris IV, ancien Président du Musée d'Orsay et Commissaire de l'exposition "Caillebotte à Yerres, au temps de l'impressionnisme".


INTERIEURS


EXTERIEURS


HISTORIQUE

En 1860, Martial Caillebotte, père du peintre, achète la propriété yerroise aux héritiers de Mme Biennais et y installe sa famille pour passer les étés, loin des grands travaux de Paris transformé par le Baron Haussmann. On se déplace avec les domestiques, tandis que l’entretien du parc nécessite le travail de 5 jardiniers.

M. Caillebotte embellit le parc, crée de nouveaux massifs et allées, installe de nouvelles fabriques: le Chalet suisse, la Chapelle Romano Gothique, la Volière en rotonde ; il construit au bord de l’eau un petit lavoir privé et un très bel embarcadère couvert en tuiles ; il agrandit le jardin potager.

Gustave Caillebotte peindra la propriété et la vallée de l'Yerres, jusqu'en 1879 date de sa revente par la famille. Elle est aujourd'hui la propriété de la municipalité d'Yerres, qui a réalisé un vaste programme de réhabilitation du domaine.


EQUIPE DE TOURNAGE

Présentateur: Emmanuel Couly Réalisateur: Charlie Datchia Directeur de la Photographie Nicolas Yacazzi Cadre: Nicolas Yacazzi Charlie Datchia Samuel Trouillat Photographie de plateau: Moïse Fournier Montage: Nicolas Yacazzi Habillage visuel et sonore: Adrien Capaldi Assistant technique: Emma Tigoulet Samuel Trouillat Musique additionnelle: Claude Debussy Claude Debussy Jean-Sébastien Bach, "Badinerie"


REMERCIEMENTS


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