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Enquête Unaf sur l’opinion des parents
L’Unaf a réalisé une enquête auprès des familles, à la demande de trois inspections qui souhaitaient connaître l’opinion des parents sur la médecine scolaire.
L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), et l’Inspection générale de l’administration (IGA) rédigent en effet un rapport sur ce sujet, qui sera ensuite envoyé aux parlementaires. Malgré une période d’enquête peu propice à la mobilisation des parents (vacances de Noël), plus de 450 parents y ont répondu. Ce nombre traduit l’intérêt que portent les parents à la médecine scolaire. Ces résultats ont été présentés aux inspections lors d’une audition, le 4 janvier 2023, qui a permis de rappeler les positions de l’Unaf.
En synthèse, il ressort de cette enquête que les parents sont massivement favorables à la présence de professionnels de santé au sein des établissements scolaires (93 %), même si certains déclarent mal connaitre les missions des différents professionnels.
Cette présence leur semble néanmoins indispensable pour :
• Participer à la réduction des inégalités sociales et territoriales dans l’accès aux soins et à la prévention : Les actions de dépistage, de prévention, de repérage, d’éducation à la santé peuvent toucher tous les enfants d’une même génération. La médecine scolaire agit ici comme un « filet de sécurité » permettant de récupérer des enfants invisibles des parcours de santé habituels et rétablir ainsi une sorte « d’égalité des chances », d’autant plus que la prise en charge de la santé de l’enfant est indispensable pour une bonne scolarité.
• Être un relais entre les parents et l’établissement, notamment pour les enfants ayant des besoins particuliers. Certains parents sont confrontés à des lourdeurs administratives ou à des organisations conduisant à des pertes de chance pour leurs enfants. Les professionnels de la médecine scolaire peuvent être des « faci-