Brochure humanite en devenir 10 10 2011

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La manifestation de la Lumière dans les mondes de l’Intra-Terre Vue par le « walk-in de surface » Premier élément que je vois et qui semble extrêmement surprenant c’est que la lumière ne semble pas provenir d’une Source mais que la lumière est irradiée de partout. Quand nous, en surface, on regarde le ciel, on voit le ciel bleu et on voit d’où vient la lumière, elle vient du Soleil. Là, quand je regarde le plafond de l’Intra-Terre, d’abord on s’y perd. On a l’impression qu’il n’y a pas de limites mais chaque point de ce plafond est source de lumière. Ainsi, quand je regarde mon corps, il n’y a effectivement aucune ombre portée nulle part. Ceci est valable pour mon corps comme pour les masses des habitations ou salles de réunions ou encore pour les végétaux qui servent de nourriture à nos amis delphinoïdes. La photosynthèse se fait de manière absolument curieuse puisque les plantes sont toutes uniformément d’un vert foncé, baignant, non pas dans de la terre, mais dans une espèce de gelée nutritive parfaitement incolore, translucide et comme phosphorescente. Les cloisons des pseudo bâtiments semblent euxmêmes luminescents, irradiés et construits avec cette lumière, même si, effectivement, on peut les toucher comme quelque chose de dur, avec toutefois un contact physique extrêmement lisse et doux, un petit peu comme la peau d’un mammifère marin, sans toutefois avoir le côté vivant que nous avons pour les mammifères marins, bien sûr. Le même phénomène se produit en rentrant à l’intérieur aussi bien des salles géodésiques, des salles du Conseil, que dans des habitations sous forme de nids d’abeilles, sous forme de ruches avec des structures octogonales ou hexagonales dans certains cas. Il n’y a point de source lumineuse c’est-à-dire qu’il n’y a pas de fenêtre ou d’ouverture vers cette lumière du plafond. Néanmoins l’intérieur possède le même type d’irradiation de lumière. La même qualité de lumière est présente à l’intérieur comme à l’extérieur. La caractéristique essentielle de cette lumière c’est qu’elle est vécue sur un mode de douceur comme quelque chose qui caresse, qui, en aucun cas, ne peut brûler ou chauffer, ni déclencher de froid. Elle semble parfaitement s’adapter de manière intelligente à la structure sur laquelle elle s’impacte en tant qu’onde lumineuse, aussi bien sur les cloisons des salles géodésiques que sur ma propre peau. Elle constitue comme un revêtement en quelque sorte de quelque chose de très ténu mais néanmoins réel, palpable, sous la forme d’une onde pénétrante légèrement mais aussi comme un revêtement qui resterait en surface des éléments qu’elle rencontre, l’habillant en quelque sorte de cette radiance. Donc, absolument aucune ombre portée. La lumière vient de partout aussi bien du ciel, bien évidemment, que des matériaux constituants, que des végétaux, que de la superficie des êtres vivants. Seule chose un peu particulière c’est que ce que l’on pourrait appeler un sol n’est pas en fait un sol constitué de terre mais a un aspect comme vitrifié sans avoir le côté froid de la glace, sans avoir le côté sombre des pierres noires, telles que certaines pierres noires comme l’obsidienne ou le jais. Mais néanmoins cette structure sur laquelle nous posons les palmes (ndr : le walk-in bidirectionnel est dans le corps de Ramatan) semble un peu spongieuse, pas aussi dure, même si le contact en apparaît comme dur. Il y a une certaine souplesse, une certaine imprégnation des pas qui se fait pour restituer après une forme normale. C’est comme si nous étions sur une matrice vivante. Il ne faut pas oublier que nous sommes là sur des villes gigantesques qui sont situées à des dizaines, des vingtaines, des trentaines de kilomètres sous terre et que donc il est extrêmement surprenant de voir que nous ne sommes pas comprimés dans les déplacements. Nous ne sommes pas non plus dans quelque chose de très léger, il y a une certaine substance à tout ce que l’on touche, à tout ce que l’on voit. La lumière est omniprésente. Et la caractéristique, d’ailleurs, c’est que lorsqu’un des « dauphins » se met à penser, qu’il envoie une pensée vers quelqu’un ou quelque chose, c’est comme si l’on pouvait sentir l’onde qui se propageait, comme s’il y avait une modification de cette substance qui n’est pas de l’air, qui est en fait de la lumière agglomérée, qui correspond dans notre dimension à l’éther. Pourtant je ne vois pas de globules de prana, au sens où on l’entend, nous, sur notre Terre de surface. Mais il y a néanmoins des particules qui ne sont pas rondes, qui ont une forme géométrique un peu hexagonale, 6 côtés, qui se déplacent, qui s’alignent en fonction des mouvements, en fonction des végétaux, en fonction des structures et qui voyagent de manière extrêmement harmonieuse, extrêmement fluide, que nous pouvons suivre, même si apparemment le déplacement se fait de proche en proche de manière instantanée. C’est très difficile à décrire et ne donne pas une impression de vitesse mais comme si un signal électrique parcourait de proche en proche, d’ampoule en ampoule, l’une derrière l’autre mais tout cela dans le même temps. On me montre maintenant que cette lumière vient effectivement de ce que moi j’appelle le plafond mais ce n’est pas un plafond. Ils sont réellement en contact avec l’intériorité des phénomènes de la vie alors que nous sommes en contact avec l’extériorité des phénomènes de la vie. C’est comme s’il y avait un doigt de gant invaginé. Nous, nous sommes en contact avec l’extérieur, eux

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