Eishet Hayil
אשת חיל עטרת בעלה
Ateret Ba’ala Une commémoration de la vie
de la
Rabanite Esther Yehoudith Kening ז“ל femme du Rav Guedalia Aaron Kening זצוק“ל et la mère du Rav Elazar Mordehai et Rav Ephraim Kening שליט“א dirigeants la communauté Brèslev de Safed
qui décéda à
chavuot 5768 lundi 9 juin 2008
Reconstruction de Safed
C
e titre est évocateur de la richesse de son contenu. Rav Guedalia Aaron Kening z”l commença la reconstruction physique de la sainte ville de Safed dans le but de la renaissance spirituelle d'Israel. Il était seul dans cette tâche qu'il assuma très brillamment pour accéder à la rédemption finale du monde. Egalement, le Rav Guedalia comprit que le succès de la reconstruction de Safed etait de faire participer chaque juif. Le Arizal, Rabbi Isaac Luria, enseigne que quand le premier beit Amikdach de Jérusalèm, le temple juif, fut détriut, la chéhina se retira peu à peu pour venir reposer à Safed et y restera jusqu' à la venue de Messie. A la fleur de l’âge, quand chacun prend plaisir de la vie et de ce qu'il a accompli, alars, jusqu' à Rav Guedalia donne ses plus belles années pour la reconstruction de Safed. Elle n'est pas moindre la tâche que le Rav Guedalia Aaron Kening z”l a prise sur lui sans la quelle ni yechivot et ni hederim à Safed n’auraient connu leur essor actuel. C'est ainsi qu'il établi la communauté à Safed nommée Nahal Novea Mekor Hohma. Cinq cent ans au paravent, le Arizal et ses étudiants à Safed déjà évoquaient la notion de la perfection de l’homme. Dans ses dernières annèes de vie, le Rav Guedalia expliquait dans des termes très naturels comment accéder à la perfection. Il insistait sur le fait que Rabbi Nahman de Breslev, de mémoire benie, avait non seulement atteint personnellement ce degré mais également possédait la clé pour notre génération : Ses enseignements nous montrent comment l’atteindre dans la façon la plus facile et la plus pratique. Le Rav Guedalia Aaron Kening n'avait qu'un seul objectif comme celui de Rabbi Nahman de Breslev : “Sauver le monde!” Rav Guedalia décrivait : "Completer la forme de l’homme" c’est le but que chacun veut atteindre individuellement. Adam, le premier homme, fut crée initialement comme étant le seul être comprenant en lui-même mâle et femelle. La première femme Eve—Hava, fut séparée de Adam. Par l'insu du mariage, deux moitiers ont été rereunies pour s'unir, réparer et unifier l'entière création. Sa femme, la Rabanite Esther Yehoudith Kening par ses qualités exeptionnelles a su assumer très brillamment les tâches d’une parfaite conjointe. ❧
LaRabanite
E
Esther Yehoudith Kening ז“ל
C
havouot dernier, cela ce passa
après le mariage du premier.
le matin de la fête, la Rabanite Esther Yehoudith Kening quitta ce
Un de ses enfants relate, qu'àprès qu'îls soient tous mariés, la Rabanite mentionna
monde "pour rejoindre" son mari, le Rav
“qu'elle ne saura que faire d'une "si grande
Guedalia Aaron Kening, de mémoire benie. Après quarente neuf jour du
maison" à present". Après le soudain décès de son mari, le Rav Guedalia, en 1980, à l'âge
qua
compte du omer, Chavouot apparait
de 59 ans, elle continue à soutenir la mission
comme: Malhout ché bé Malhout : La royauté de la royauté. Chavouot
de son époux : la reconstruction de Safed.
àa offi
représente la cinquantième porte du retour : le degré spirituel le plus élevé de la techouva.
Déjà, à cette époque, les fondations étaient fermement établis au sol mais encore rien apparent. En 1989, malgrè tous les obstacles qu'il ont pu
Ceux qui ont connu la Rabanite Esther Yehoudith Kening et ont été témoin de sa sagesse savent qu'elle était
recontré, le cadre de l'immeuble de six étages de tora
bien au dessu de tout ce qu'on pourra dire et écrire sur elle. Elle était vraiment unique et sa grandeur tenait essentiellement au fait que bien que sa simplicité fit
apparaissait ainsi que le début de la construction du Mikvé Là encore, la Rabanite entendait ses enfants discuter des maintes difficultés qu'ils rencontraient
paraître semblable aux autres "elle arrivait jusqu'au ciel". Née à Jérusalèm en 1919, le jour de Chavouot et
pour construre le mikvé. Elle s'exclama : "Arretez de parler, il faut agir". Et leur signa un chèque d'une somme considérable pour les encourager dans leur projet. C'est
décéda en 2008. Remarquons également que le roi David né à Chavuout et décéda le jour de Chavouot. Il en est ainsi pour le saint Baal Chem Tov. La famille
ainsi que leur mission courronnée de succès, le mikvé de Safed, ouvra ses portes récemment en fin 2007.
de sa mère venait des Carpates, en Ukraine, du village Kitov, où se dévoila la grandeur du Baal Chem Tov. Elle racontait que sa grand mère maternelle disait à propos
Il convient de souligner que le mikvé de Safed, unique en son genre est reconnu comme spacieux, esthétique et moderne et dépasse largement les autres d'Eretz
du mikvé du Baal Chem Tov qu'il était connu de tous les habitants et même qú un villageoit prétendait posseder une pantouffle du Baal Chem Tov qú il gardait très Précieusement. Elle était fille de Cohen. Son Père etait de Pressbourg en Hongrie appartenant à la famille des cohanim Meyouhassim—de la noblesse—et descendant de la lignée direct de Aaron Acohen. Le nom de sa famille était Erentroye : elle expliquait à ses enfants que ce nom signifie "travailleurs actifs de Aaron". "Eren" se traduit de l'yidiche : Aaron. Après son mariage avec le Rav Guedalia, elle éleva ses onze enfants dans une petite maison de seulement quarente m². Plus exactement, dix, pusque le onzième né
Israel. Ces quelques pages ne suffiront pas pour décrire la grande personnalite de la Rabanite Esther Yehoudith Kening z”l dont beaucoup connaissaient ses immenses mérites. Elle était une femme hors pair, exceptionnelle, un exemple pour nous tous – sa gentillesse, sa patience et sa yirat chamayim (crainte du ciel) qu'elle a transmis autour d'elle, ont conqui le Coeur de chacun et la chacune qui la connaissait, elle ferma à jamais ses yeux de ce monde ci bas, laissant derrière elle, l'enseignement du vrai but de la vie qu' elle a transmis autour des siens. Chacun se doit à y parvenir. Elle restera à jamais grâvée dans nos pensées.❧
D
ans la génération précédante, le chidouh caractérisait la tradition juive dans sa simplicité et dans sa
foi. C'était le frère du rav Guedalia Aaron, marié à Rivka Blau, qui proposa l’union entre le rav Guedalia Aaron Kening et sa femme Esther Yehoudith. La tante de Rivka Blau habitait le même quartier qu' Esther Yehoudith. Ainsi, elle proposa à sa nièce en disant: "Ton mari a un frère..." Le Rav Guedalia et la Rabanite Esther Yehoudith se rencontrèrent et se marièrent dans le but de fonder ensemble une “Bayit Néémane beYisrael.”
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Eishet Hayil L
a Rabanite Esther Yehoudith Kening, de mémoire
bénie possédait une part égale à celle de son mari quant à la reconstruction de Safed. Elle avait conscience
Ateret Ba’ala
אשת חיל עטרת בעלה
de l'importance de cette ville sainte. Elle n'assista jamais à aucune reunion avec les architectes, ni les membres officiels du gourernement ni à ceux de la ville de Safed. Son comportement et sa noblesse étaient dignes. La curiosité ni la jamais vaincue malgré les pressions et tensions de son mari appáremment visibles. Le Rav Guedalia Aaron Kening rentrait à la maison exténué après une journée physiquement et émotionnellement fatiguante. Les voyages du Rav à Safed, ou pour ce qui en la consernait étaient assez réguliers laissant la Rabanite Esther Yehoudith seule avec leurs jeunes enfants souvent pour une période indéterminée. Elle devait donc faire face à de gros problèmes financiers et autres. Elle ne s’était jamais plainte. Naturellement, elle comprenait la situation et transmettait des messages d’approbation pour tout ce que était productif pour Safed. Son influence était subtile et profonde. Elle s'abstenait de tout jugement concernant le travail de son époux. Elle restait à l'écart et évitait de donner son opinion. Elle écoutait son mari avec soutien, respect et comprehension en créant une relation harmonieuse, ce qui a permit au Rav Guedalia Aaron Kening, une telle
Malhoutמלכות
ø‰ÀkÏÃnÉ ¯Õ‡Ÿt ÏŒ„«b ¯Õ‡ÀÙŸÈ ÈœÓ
Qui peut décrire la dimention de la splandeur de la beauté de la reine?
S
extrait du chant de chabat “ma yafit”
e sont les mots d'un des chants de la Rabanite Esther Yehoudith Kening z”l. A mon avis, il n'existe pas d’expressions plus adapteés pour décrire ma mère. Les traits de noblesse reflelaient sur sa personnalité Dans cet ordre d’ideé, Rabbi Nahman de Breslev exploire les concepts de noblesse et royauté d'un point de vue analogue : Ce n'est pas comme un roi qu' exigerait qu' on le serve, mais au contraire la reconnaissance de cette verité constitue une prescription positive "Je suis le roi et je suis responsable de vous”. Chacun, en découvrant en lui l'etencelle de royauté admet de se soumettre à lui. ❧
Sainteté
“R
קדושה
les sept lumieres de la pensee
abbi Nahman de Breslev parle au sujet des sept branches spéciales de la ménorah, symbolisant le visage humain. Les six branches se trouvaient de chaque coté de la ménorah autour de la septiemé : se sont : les deux narines, les deux yeux, et les deux oreilles. Se tient au milieu : la bouche seule et centrale ; son importance au niveau positif mais egalement, elle peut nuire. Là etait toute la force de ma mère : elle savait quand parler et quand se taire. Cependant, elle n'ágissait pas comme si elle s’imposait le silence. Bien au contraire, elle s’occupait de ceux qui étaient autour d'elle. Tout simplement, elle savait quoi dire et quand. Elle atteignait ce degré par son propre effort, une discipline qu'elle s'était imposée à elle même : la sagesse. Ce n'était donc pas un héritage reçu de ses parents. Le Roi Salomon écrit : “Quand le fou est silencieux, on peut le croire sage”, il ne dit pas de bétises. Ce n'était pas le cas pour ma mère. En disant un seul mot, elle émettait une telle lumière, que les autres comprenaient que son silence signifiait une parole.
Toute la famille savait qu'elle possédait le rouah Akodech. En quelques mots, elle leurs faisait comprendre qu'elle savait tout à leurs sujets. Et de conclure, elle atteigmét ce haut niveau de sainteté par le fruit d'un effort personnel dont elle s'est investie tout au long de sa vie. ❧ (Raconté par un des fils de be Rabanite Esther Yehoudith Kening)
La Foi et la Prière
אמונה ותפילה
La Famille Kening a traversé des moments bien difficiles à
savoir, problèmes de santè, financiers et autres. Malgré tout, comme leurs enfants l’expliquent, ils n'ont jamais manqué de rien. Tous d’accort sur le fait que l’imposante présence de leur mère et son regard profondémment positif les format déjà depuis petits : dans leur confiance en Di'eu et dans leur crainte du ciel. La situation financière à la maison n'était pas au beau fixe. Chaque jour elle achetait quelque chose.
A.R.S.
association pour la reconstruction de safed
c/o Maurice Jammot 25 rue de Rocroy 75010 PARIS
Par exemple : un jour des oeufs, le lendemain, du lait, puis un autre, du fromage etc... évidemment rien n'etait gaspillé, jusqu au dernier morceau de pain. Elle avait le don "de faire avec" ce qu'elle avait "sous la main" et pas plus. Elle possédait le "yechouv daat" (la présence d’esprit), le calme qu'elle projetait sur sa famille par toute situation. Quand elle apprenait ses enfants à cuisiner, comment préparer le poisson, le choulent ou les salades là encore, c’était avec beaucoup de savoir faire. Dans ses moments creus, elle priait. Ce n'était pas seulement les prières avec la amida trois fois par jour mais également l'étude du likouté tephila et le plus important elle récitait plusieurs psaumes de David. Bien que ça lui occupait la plus part de son temps, ce n'était jamais "sur le compte" de sa maison ni de ses enfants : "La maison c’était la maison”. Chaque vendredi, avant l’allumage des bougies, elle récitait le cantique des cantiques. Tout ceci, jusqú à son dernier chabat, avant Chavouot òu elle décéda. ❧