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Grand Blanc POP SYNTHÉTIQUE
© andrea montano
Entre idéal de pureté et pupilles dilatées, mort et renaissance, Joy Division et Alain Bashung, le groupe messin Grand Blanc sort Mémoires vives, premier album de pop synthétique, générationnel et ambivalent, dans lequel le danger côtoie toujours le salut. Cette « Surprise Party » est une fête noire.
C
PAR WILFRIED PARIS
Marietta de l’autre ; elle a développé un sens de la dualité qui tient autant des cadavres exquis que de l’harmonieux contraste du yin et du yang. Sur leur premier EP (Samedi la nuit) comme sur ces dix « Mémoires Vives » (dont le single « Surprise Party »), le chant viril, heurté et plein d’accents de Benoît rencontre celui éthéré, évanescent, plein d’effets et de débordements de Camille, comme une danse entre angoisse et apaisement, tension et sensualité. Cette entité vocale quasi androgyne est portée par des mélodies urgentes, une évidence pop, et par les arrangements électroniques,
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’est à Metz, « à l’ombre des cathédrales et des hauts-fourneaux », qu’ont grandi les quatre membres (la vingtaine en moyenne) de Grand Blanc. De cette ville, la musique de Benoît, Camille, Luc et Vincent a conservé plus que l’opposition entre verticalité gothique et horizon de friche industrielle – qu’on retrouve dans l’influence de la cold-wave des années 1980 d’un côté, et dans celle des grands frères messins tels que Scorpion Violente, Noir Boy George et
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CONCERT Jamie xx le 24 février au Zénith p. 72
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février 2016
EXPOSITION Steve McQueen jusqu’au 27 février à la galerie Marian Goodman p. 80