Brochure 14/15

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TNT Saison 2014 –15

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08 Henry VI William Shakespeare Thomas Jolly 1er – 12 octobre

26 Vortex Temporum Anne Teresa De Keersmaeker 5 – 7 décembre

10 Trust Falk Richter Groupe Merci 23 – 31 octobre

28 Histoire de Babar, le petit éléphant Jean de Brunhoff Francis Poulenc Agathe Mélinand Création 9 – 19 décembre

14 Les Marchands Joël Pommerat 4 – 8 novembre 15 Au monde Joël Pommerat 12 – 16 novembre 16 À la renverse Karin Serres Pascale DanielLacombe 13 – 15 novembre 20 La Vie de Galilée Bertolt Brecht Jean-François Sivadier 25 – 29 novembre 22 Inventer de nouvelles erreurs Grand Magasin 18 – 22 novembre 24 Erik Satie Mémoires d’un amnésique Agathe Mélinand 2 – 20 décembre

30 Les Misérables Victor Hugo Henri Fescourt 13 décembre 32 Das Weisse vom Ei (Une île flottante) Eugène Labiche Christoph Marthaler 6 – 9 janvier 34 La Ville Martin Crimp Rémy Barché 7 – 10 janvier 38 La Pluie d’été Marguerite Duras Sylvain Maurice 13 – 17 janvier 39 Histoire d’Ernesto Marguerite Duras Sylvain Maurice 14 – 17 janvier 40 Trafic Yoann Thommerel Marie-Christine Soma Daniel Jeanneteau 21 – 24 janvier

42 Sœur, je ne sais pas quoi frère Philippe Dorin Sylviane Fortuny 23 et 24 janvier

56 Bella Marina Montefusco 10 – 14 mars

44 Ugzu Christine Murillo Jean-Claude Leguay Grégoire Œstermann 27 – 31 janvier

58 Les B(r)ouillons Travail en cours d’après Georges Perec Aurélien Bory 25 – 28 mars 27 – 30 avril 27 – 30 mai

46 Du Faune au Sacre selon et (d’)après Vaslav Nijinski Dominique Brun 28 et 29 janvier

60 Les Particules élémentaires Michel Houellebecq Julien Gosselin 25 – 28 mars

48 Cartel Michel Schweizer 3 et 4 février

62 Brancusi contre États-Unis Éric Vigner 8 – 11 avril Les Abattoirs

50 Le Temps est notre demeure Lars Norén Nathalie Nauzes Création 3 – 7 février Théâtre Sorano 52 Le Goût du faux et autres chansons Jeanne Candel 4 – 14 février Théâtre Garonne 54 L’Oiseau vert Carlo Gozzi Agathe Mélinand Laurent Pelly Création 25 février – 21 mars

64 Sœurs Wajdi Mouawad 28 – 30 avril 66 Tête haute Joël Jouanneau Cyril Teste 6 – 7 mai 68 Hansel et Gretel Jacob et Wilhelm Grimm Métilde Weyergans Samuel Hercule 12 et 13 mai 70 Un fils de notre temps Ödön von Horváth Jean Bellorini 12 – 23 mai

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Chère famille

Les Précurseurs

72 Liliom Ferenc Molnàr Jean Bellorini 19 – 23 mai

83 L’Atelier

74 Cinéma Apollo D’après Alberto Moravia Michel Deutsch Matthias Langhoff 28 – 30 mai

86 Le TNT en actions

76 Vader Peeping Tom 2 – 4 juin 78 Sans objet Aurélien Bory 19 octobre 2 – 6 juin 81 Kenny Garrett Quintet Jazz sur son 31 23 octobre

85 Artistes invités

93 Le TNT et l’entreprise 95 Créations et tournées 2014 –15 96 Calendrier 100 Informations pratiques 103 Grilles d’abonnement 109 L’équipe du TNT 111 Les partenaires du TNT


Je suis porté à rire non seulement des esprits faibles et crédules, mais aussi des esprits forts et continuellement incrédules : ceux-ci, au surplus, me paraissent plus faibles que ceux-là, car les premiers ne font ni bien ni mal, alors que les autres n’engendrent que le manque de foi, le soupçon et, de fil en aiguille, le désordre, la confusion, les calamités que l’on voit sans avoir à chausser bésicles. En fin de compte, et malgré mon naturel risible, j’ai toujours vu clairement chez l’homme quelque sublimité, plutôt que la fange puante et la chiennerie auxquelles voudraient nous réduire les esprits forts. Carlo Gozzi, Mémoires inutiles


Chère famille

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Henry VI William Shakespeare

1 er – 12 octobre Grande salle Coproduction TNT

1 Chère famille

Il y a deux façons de passionner la foule au théâtre : par le grand et par le vrai. Le grand prend les masses. Le vrai saisit l’individu, disait Hugo. Thomas Jolly fait sienne cette pensée et La Piccola Familia l’incarne au cours de huit soirées. Une immense fête du théâtre avec cette saga politique et poétique où comédie, tragédie, réalité historique et fiction théâtrale se côtoient furieusement.

Traduction

Line Cottegnies Mise en scène et scénographie

Thomas Jolly Compagnie La Piccola Familia

Avec Johann Abiola Damien Avice Bruno Bayeux Nathan Bernat Geoffrey Carey Gilles Chabrier Éric Challier Alexandre Dain Flora Diguet Émeline Frémont Damien Gabriac Thomas Germaine Thomas Jolly Pier Lamandé Martin Legros Julie Lerat-Gersant Charline Porrone Jean-Marc Talbot Manon Thorel Assistant à la mise en scène Alexandre Dain Collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant Création lumière Léry Chédemail Antoine Travert Thomas Jolly Musiques originales et création son Clément Mirguet Création costumes Sylvette Dequest Marie Bramsen Assistées par Émeline Frémont Sylvain Wavrant Régie générale Olivier Leroy

Régie lumière Léry Chédemail François Maillot Antoine Travert Régie plateau Lee Armstrong Jean-Baptiste Papon Régie accessoires Christèle Lefèbvre Régie costume Pascale Barré Régie son Clément Mirguet Chef décoratrice Christèle Lefèbvre Assistée par Sandrine Gallot Construction Ludovic Billy Fabienne Collet Olivier Leroy Thomas Roquier Confection Sabine Knocke Production : La Piccola Familia Production déléguée : TNB – Théâtre National de Bretagne – Rennes Coproduction : Le Trident – Scène nationale de CherbourgOcteville, Les Gémeaux –  Scène nationale – Sceaux, Comédie de Béthune –  Centre Dramatique National Nord-Pasde-Calais, Théâtre

de l’Archipel – Scène nationale de Perpignan, Le Bateau Feu – Scène nationale de Dunkerque, Scène nationale Évreux –  Louviers, TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, TAP –  Théâtre Auditorium de Poitiers, Quai des Arts –  Argentan, dans le cadre des Relais Culturels Régionaux, Théâtre d’Arras – Scène conventionnée musique et théâtre, Centre Dramatique Régional de Haute-Normandie –  Théâtre des Deux Rives Avec le soutien de l’ONDA / Office National de Diffusion Artistique et de l’ODIA Normandie /  Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie La Piccola Familia est conventionnée par la DRAC HauteNormandie, la région Haute-Normandie, et la ville de Rouen, et est soutenue par le département de Seine-Maritime.

Cycle 1 8  h   3 0 au total Épisode 1 (4 h avec entracte) La Course de Mars : 1 h 45 Le Festin de Mort : 1 h 45 Épisode 2 (3 h 30 avec entracte) Le Carrousel de la Fortune : 1 h 45 La Plainte de la Mandragore : 1 h 15 Cycle 2 8  h   3 0 au total Épisode 3 (3 h 30 avec entracte) La Contagion des Ténèbres : 2 h La Dent de la vipère : 1 h Épisode 4 (4 h environ avec entracte) Le Pourpre du sang : 2 h L’Hiver du déplaisir : 1 h 30

Henry VI regroupe trois pièces de William Shakespeare. Quinze actes. Quelques deux cents personnages. Près de dix mille vers pour retracer le récit stupéfiant des cinquante années de règne de cet enfant proclamé roi de France et d’Angleterre à l’âge de neuf mois. Ce roi pieux, juste et sage connaît pourtant l’un des règnes les plus sanglants de l’Histoire anglaise : assis sur le trône en 1422 dans le désordre de la guerre de Cent ans, il sera ensuite emporté dans les luttes intestines de la guerre des Deux-Roses jusqu’à son assassinat en 1471 par le futur Richard III. Un règne débuté dans le chaos, exercé dans le chaos, et achevé par le chaos. Écrite au 16 e siècle et relatant quasiment tout le 15e siècle, cette œuvre monumentale est de fait installée au tournant de notre Histoire. Et c’est précisément ce qui me fait venir à elle. Elle donne à voir le lent basculement d’une époque ancienne (un Moyen-Âge finissant…) vers une époque nouvelle, faite de révolutions techniques, scientifiques et philosophiques qui vont bouleverser la marche du monde : invention de l’imprimerie, des premières armes à feu, développement de la navigation et découverte des Amériques, émergence des premières théories « capitalistes », bientôt Copernic, Galilée, Luther…

Voici ce que clame Richard II quand, contraint par la force, il doit remettre sa couronne à Bolingbroke qui lui succèdera sous le nom d’Henry IV : Sachez pourtant que mon maître, Dieu tout-puissant, Dans ses nuages rassemble en mon nom Des armées de fléaux et qu’elles frapperont Vos enfants encore à naître et même encore à concevoir… Et ces enfants, c’est nous. Nous. Qui arrivons maintenant. Qui sommes arrivés il y a peu. Nous qui, comme ces personnages, tâchons de trouver une place dans le royaume, le découvrir et faire avec ce qu’on en a fait et ce qu’on continue d’en faire, avec ce qu’il en reste. Nous qui ne voulons pas pleurer un passé soi-disant plus brillant, et qui crions notre désir de bousculer un présent, de le croire plus grand, moins lâche, moins injuste et plus libre. Notre royaume en péril nous accable et nous avons choisi de ne pas le subir. Nous savons très bien comment. Avec Henry VI. Que nous échafaudons portés par l’ambition, l’orgueil et la patience des bâtisseurs de cathédrales pour donner à cette œuvre et à ce personnage valeur de monuments d’espérance. Henry est cet enfant qui a raison des adultes. Henry est l’intelligence qui devra triompher de la bêtise. Henry est la lumière qui devra résorber l’ombre. Henry est l’audace qui devra combattre le découragement. Henry est la beauté qui devra terrasser la laideur. Y arrivera-t-il ? Thomas Jolly

Spectacle présenté à Toulouse avec le soutien du Conseil Général de la Haute-Garonne

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Trust Falk Richter

Anne Monfort Une création du

Groupe Merci Objet nocturne nº 24

Mise en scène et conception Solange Oswald Joël Fesel Collaboration artistique Pierre Déaux Dramaturgie Marie-Laure Hée Création lumière et régie générale Cyril Monteil Création musicale et régie son Boris Billier Assistanat à la mise en scène et administration Coline Chinal Pernin Production et diffusion Céline Maufra

Spectacle conseillé à partir de 14 ans

Après Europeana, une brève histoire du XX e siècle et La Mastication des morts, le Groupe Merci revient au TNT avec cette pièce de l’allemand Falk Richter, auteur et metteur en scène associé à la Schaubühne de Berlin. Trust est une radiographie percutante et complexe de notre époque, une photographie crue de sa génération que Richter examine à la loupe.

Traduit de l’allemand par

Avec Catherine Beilin Georges Campagnac Pierre Déaux Gaetano Giunta Sacha Saille Louise Tardif (distribution en cours)

23 – 31 octobre Petit théâtre 1 h 30 environ

Production : Groupe Merci Coproduction : Pronomade(s) en Haute Garonne, Centre National des Arts de la Rue ; Le Parapluie, Centre International de Création Artistique – Aurillac ; Les Treize Arches, Scène conventionnée de Brive ; Le Parvis, Scène Nationale TarbesPyrénées ; L’Estive, Scène Nationale de Foix et de l’Ariège Accueil en résidence de création : Le Parapluie, Centre International de Création Artistique – Aurillac ; Pronomade(s) en Haute Garonne, Centre National des Arts de la Rue ; TNT –  Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Le Groupe Merci est conventionné par la DRAC Midi-Pyrénées, la Région Midi-Pyrénées et la Ville de Toulouse. Le Groupe Merci est compagnie complice de Pronomade(s) en Haute Garonne. L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté, coll. Scène ouverte, 2010.

Sous les avions, il n’y a plus la terre, il ne reste que de grandes zones d’attente. Là, des êtres déglingués, vautrés, fatigués, semblent chercher quelque chose de vital. Dans ces zones d’attente, ils se racontent les crises, les crashs, les perditions. Ils jouent avec de gros livres d’art, ils apprennent le chinois ou le finlandais, ils sont proches, ils vomissent aussi. Ils se regardent dans la lumière de gros projecteurs trop bas et ils se cognent parfois la tête. Ils disent qu’ils ne savent plus le monde, la confiance, eux. Ils se cherchent dans des décalages. Les horloges biologiques vacillent, ils vont s’effondrer. Falk Richter pose ce mot Trust – Confiance –  ou plutôt il semble le jeter à nos faces ingénues. Confiance. Aurions-nous oublié l’importance de cette relation aux autres, aux choses, aux choses politiques, économiques, sociales, au monde et à nous-mêmes ? De là s’en suivra le mot Effondrement, effondrement des relations, des systèmes, des paysages, des identités. Alors les êtres tentent de voir ce qu’il reste d’eux-mêmes dans des fictions désaffectées, ils se jouent à eux-mêmes, se faisant croire qu’ils existent encore et implorent la confiance comme une foi disparue. Quand ils ne sont pas échoués, ces êtres se regardent, s’exposent, se présentent inlassablement. Ils semblent chercher une bouée dans une tempête silencieuse. Une mer de lumière les baigne et ils s’y noient devant nous. Ils se cherchent dans cette surexposition mais leur image n’apparaît presque plus. Photo argentique brûlée de lumière, êtres aux contours sombres et aux visages brûlés, ils se cherchent, aveuglés. Joël Fesel

Création en août 2014, dans le cadre du Festival International de Théâtre de Rue d’Aurillac

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Les Marchands Joël Pommerat

Une création théâtrale de

Joël Pommerat Compagnie Louis Brouillard

Avec Saadia Bentaïeb Agnès Berthon Lionel Codino Angelo Dello Spedale Murielle Martinelli Ruth Olaizola Marie Piemontese David Sighicelli Scénographie et lumière Éric Soyer Costumes Isabelle Deffin Son François Leymarie Grégoire Leymarie Conseiller musical Alain Besson Assistanat à la mise en scène – création Caroline Logiou Assistanat à la mise en scène – reprise Pierre-Yves Le Borgne Lucia Trotta Direction technique Emmanuel Abate

Production : Compagnie Louis Brouillard ; Théâtre national de Strasbourg Coproduction : Espace Malraux –  Scène nationale de Chambéry ; Centre Dramatique national de Normandie – Comédie de Caen ; Centre Dramatique national d’Orléans-LoiretCentre ; Théâtre Paris-Villette ; le Théâtre Brétigny –  Scène conventionnée du Val d’Orge ; Arcadi –  Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France Coproduction reprise : Compagnie Louis Brouillard ; Odéon –  Théâtre de L’Europe ; Théâtre national de Bruxelles La Compagnie Louis Brouillard reçoit le soutien du Ministère de la Culture/Drac Île-de-France et de la Région Île-de-France. Joël Pommerat est associé au Théâtre national de Bruxelles et à l’Odéon-Théâtre de L’Europe. Il fait partie de l’association d’artistes de Nanterre-Amandiers. Création en janvier 2006 au Théâtre national de Strasbourg

4 – 8 novembre Grande salle 1 h 50

Au monde Joël Pommerat

À quoi pourrait bien servir notre temps si nous ne l’occupions pas principalement par le travail ? L’auteur-metteur en scène Joël Pommerat s’interroge avec Les Marchands sur la manière dont le travail remplit ou non nos existences…

Une création théâtrale de

Une femme raconte. Son mal de dos, les rêves de sa voisine et amie, l’usine locale menacée de disparition, les familles au bord de la catastrophe, la guerre possible. Une simple chronique de la misère ? L’histoire déborde vite, la volonté de neutralité de la narratrice, le paranormal infiltre le réel, l’action des individus contredit la parole collective. Sur un mode ironique et tragique, les artisans de cette fable théâtrale bâtissent une comédie noire.

Avec Saadia Bentaïeb Agnès Berthon Lionel Codino Angelo Dello Spedale Roland Monod Ruth Olaizola Marie Piemontese David Sighicelli

Les Marchands n’est pas une pièce sur le travail, mais sur son idéologie. C’est une pièce sur la valeur que les hommes ont accordée au travail, comment ils l’ont investi sur le plan imaginaire, au point de lui attribuer une place centrale dans leur vie et dans la société. Même si la pièce n’adopte pas un discours critique direct, elle n’est pas dénuée de parti pris, évidemment. Mais elle n’est pas manichéenne au sens de mettre en opposition deux camps, des opprimés et des oppresseurs par exemple (même si elle n’exclut pas l’existence de tels rapports), et elle laisse le spectateur seul entrer en résonance avec un certain nombre de discours, d’opinions exprimés par les personnages (non identifiable en tant que bon ou mauvais), le conduisant à mener sa propre exploration imaginaire. En faisant cela, elle permet ainsi au spectateur, après coup, d’interroger ses propres représentations, ses propres constructions mentales, à partir de l’expérience tout à la fois sensible et intellectuelle (contradictoire voire paradoxale) du spectacle. Il me semble qu’un théâtre qui aurait des interrogations dites politiques ou sociales devrait mettre en scène des actions humaines concrètes mais aussi pour mieux en comprendre les fondements, devrait interroger les « visions du monde », les conceptions et croyances qui en sont la source. C’est pour ça qu’on peut dire que les questions politiques ont pour base des questions imaginaires et que je cherche à mettre en scène le lien entre les actions et les représentations, « conceptions », « appréhensions » que l’humain a de lui-même et des autres. Je cherche à faire le lien entre l’imaginaire et la réalité visible. Joël Pommerat

Quelque chose même dans l’ombre, caché peut-être aux yeux des autres. Quelque chose de vrai et de profond, simplement. Au monde est l’une des pièces qui a le plus contribué à faire connaître Joël Pommerat, son sens des présences, des non-dits et des mystères…

Joël Pommerat Compagnie Louis Brouillard

Scénographie Éric Soyer Marguerite Bordat Lumière Éric Soyer Son François Leymarie Grégoire Leymarie Collaboration artistique et costumes Marguerite Bordat Costumes – reprise Isabelle Deffin Assistanat à la mise en scène – création Laure Pierredon Assistanat à la mise en scène – reprise Pierre-Yves Le Borgne Lucia Trotta Direction technique Emmanuel Abate

12 – 16 novembre Grande salle 1 h 50

Production : Cie Louis Brouillard Coproduction : Théâtre national de Strasbourg ; CDN de Normandie / Comédie de Caen ; Théâtre Paris-Villette ; Espace Jules Verne / Brétignysur-Orge ; La Ferme de Bel Ebat ; Guyancourt ; Thécif-Région Île-de-France Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, du Conseil Général de l’Essonne, de la Ville de Brétigny-sur-Orge, de la Ville de Paris et de l’ADAMI Coproduction reprise : Compagnie Louis Brouillard ; Odéon –  Théâtre de L’Europe ; Théâtre national de Bruxelles La Compagnie Louis Brouillard reçoit le soutien du Ministère de la Culture / Drac Île-de-France et de la Région Île-de-France. Joël Pommerat est associé au Théâtre national de Bruxelles et à l’Odéon-Théâtre de L’Europe. Il fait partie de l’association d’artistes de Nanterre-Amandiers.

Dans un huis clos sombre comme un gouffre, comme un ventre, une famille se protège de la lumière et de la vie du dehors. La scène s’ouvre avec la célébration de l’anniversaire de la fille adoptée et le retour du fils cadet, militaire. Vieux monde masculin des affaires, de la transmission familiale, du pouvoir, de l’argent, monde qui cohabite avec celui des femmes, la jeunesse, la beauté, l’amour qu’elles n’arrivent pas à exprimer. Chacun recherche avec obstination sa vérité, mais plus la quête progresse, plus c’est l’indicible, le mystère nourri de désir et de trouble qui devient évidence… Au monde n’est pas une pièce sur la famille mais sur une famille en particulier, pilier de notre système économique, social, politique et sur son rapport au monde qui l’entoure. C’est également une fable beaucoup plus abstraite que Les Marchands, palimpseste des Trois Sœurs de Tchekhov, huis clos sans véritable action concrète, avec beaucoup de considérations philosophiques et existentielles. Je voudrais surtout montrer l’écart entre une réalité tangible et sa perception, son interprétation par les personnages – particulièrement l’héroïne : la seconde fille. Et comment par un travail de déformation et de reconstruction imaginaire les individus cherchent à résorber la contradiction entre leurs convictions et leur implication dans un système qui va à l’encontre de ces convictions. Même si cela bien sûr, ne laisse pas indemne, et déclenche de durables et profonds malaises. Joël Pommerat

Création en janvier 2004 au Théâtre national de Strasbourg

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À la renverse Karin Serres

13 – 15 novembre Petit théâtre 1 h 50 Jeune public à partir de 11 ans

1 Chère famille

Karin Serres et Pascale Daniel-Lacombe collaborent régulièrement depuis quelques années. Les mots de l’une et la mise en scène de l’autre nous embarquent, cette fois, dans un voyage drôle et émouvant sous la neige, sur la plage, dans l’océan, dans la force et la douceur de l’amour, celui qui se vit à tous les âges…

Mise en scène

Pascale Daniel-Lacombe Compagnie Théâtre du Rivage

Avec Elisa Ruschke Carol Cadilhac Scénographie Philippe Casaban Éric Charbeau Régie générale Étienne Kimes Création sonore Clément-Marie Mathieu Composition musicale Vincent Jouffroy Création lumière Yvan Labasse Régisseur plateau Peggy Marcatel

Producteur délégué : Théâtre du Rivage Coproduction : OARA, Très-Tôt-Théâtre, CCAS France Avec le soutien de CCAS Anglet, pôle ressource jeune public Agora Billère, villes de Saint Pabu, Lacanau, Billère, Anglet, département des Pyrénées Atlantiques Remerciements : Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine – TnBA La Compagnie du Théâtre du Rivage est conventionnée par le Conseil Général des Pyrénées Atlantiques et soutenue par la DRAC Aquitaine et par la Région Aquitaine. La compagnie est implantée à Saint Jean de Luz (Pyrénées Atlantiques) et associée à la Scène Nationale Bayonne – Sud – Aquitain.

À la renverse, c’est le terme marin qui désigne le moment, concordant avec l’étale, où les courants de marée s’inversent. Sardine et Gabriel se connaissent depuis l’enfance. Elle vit en Bretagne, lui dans l’Est de la France. Chaque été et chaque mois de février, pour le carnaval, Gabriel retrouve Sardine dans cette petite ville de pêcheurs, sur un banc bleu, sous la lueur pâle de quelques lampadaires d’un ponton désert, face à l’immensité de l’océan, l’endroit de tous les possibles. Ils ont formé un groupe de rock avec leurs copains, The dogs from hell. Avec le temps, cette amitié amoureuse, se transforme en amour. Ils ont des choses à choisir, dont dépendra leur avenir… Leurs avenirs. Elle rêve de partir, elle est dans la nécessité absolue de conquérir tous les espaces, jusqu’aux étoiles, lui, désire la rejoindre pour toujours en Bretagne, vivre une vie entière avec elle et ne plus jamais quitter cette terre d’adoption. Toute une vie de destins retournés, de péripéties, de temps qui passe dans tous les sens et d’appels au large si puissants que personne ne peut y résister. Rêveurs sincères, rockeurs au grand cœur, adolescents amoureux et maladroits, adultes complices, les deux comédiens Elisa Ruschke et Carol Cadilhac révèlent l’alchimie complexe de la relation de Sardine et de Gabriel. Tout en jouant avec la réalité, ils traversent les dangers, se cherchent, se courent après, toujours à la renverse l’un de l’autre.

Le texte À la renverse est confié au Théâtre du Rivage et à son metteur en scène Pascale Daniel-Lacombe en mai 2013 à Morgat. Création en novembre 2013 à Billère

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Les PrĂŠcurseurs

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La Vie de Galilée Bertolt Brecht

25 – 29 novembre Grande salle 3 h 20 (avec entracte)

2 Les Précurseurs

Selon Jean-François Sivadier, plus Galilée parle de la science, plus Brecht parle du théâtre. Œuvre centrale, testamentaire, La Vie de Galilée présente un intérêt philosophique, littéraire, scientifique et historique de premier ordre. Brecht nous y livre le combat épique entre le progrès et le conservatisme et sa lutte sans répit contre le fanatisme et l’obscurantisme.

Traduction

Éloi Recoing Mise en scène

Jean-François Sivadier

Avec Nicolas Bouchaud Stephen Butel Éric Guérin Éric Louis Christophe Ratandra Lucie Valon Nadia Vonderheyden Rachid Zanouda Collaboration artistique Nicolas Bouchaud Véronique Timsit Nadia Vonderheyden Assistante à la mise en scène Véronique Timsit Décor Christian Tirole Jean-François Sivadier Costumes Virginie Gervaise Assistante costumes Valérie de Champchesnel Lumières Philippe Berthomé Assistant lumières Jean-Jacques Beaudouin Régie générale Dominique Brillault

Production déléguée : Théâtre National de Bretagne – Rennes Coproduction : Le Maillon Théâtre de Strasbourg, La Halle aux Grains – Scène Nationale – Blois, La Rose des Vents Villeneuve d’Ascq, Italienne avec Orchestre Avec le soutien de l’ADAMI et de la DRAC Île-de-France Jean-François Sivadier est artiste associé au Théâtre National de Bretagne – Rennes. La traduction d’Éloi Recoing est publiée aux éditions de l’Arche. Création au Théâtre National de Bretagne en janvier 2002

Brecht fait dire à Galilée : Aujourd’hui, 10 janvier 1610, l’humanité inscrit dans son journal : ciel aboli. Le système de représentation du monde vole en éclat. Ce cataclysme inaugure des temps nouveaux et ébranle les tranquilles certitudes en instaurant le doute. Mais si l’homme ne se trouve plus au centre de l’univers, il recouvre l’usage de la raison et de l’imagination. Les conséquences de ce formidable vacillement de la pensée sont au cœur de La Vie de Galilée. On y parle de la destruction d’un certain ordre du monde et de l’édification d’un autre. En Italie, au début du 17 e siècle, Galilée braque un télescope vers les astres, déplace la terre, abolit le ciel, cherche et trouve des preuves, fait voler en éclats les sphères de cristal où Ptolémée avait enfermé le monde, éteint la raison et l’imagination des hommes. Il fait vaciller le théâtre de l’Église et donne le vertige à ses acteurs. L’Inquisition lui fera baisser les bras, abjurer ses théories sans pouvoir l’empêcher de travailler secrètement à la signature de son œuvre, ses Discorsi. Brecht, dans une langue limpide, livre ici un immense poème construit comme une suite de variations et met en scène un chœur de femmes et d’hommes séduits et terrifiés par l’irrésistible visage de la raison : la Terre n’est pas le centre de l’univers, il n’y a pas de centre, il n’y a pas de sens. Et Galilée, jouisseur de la pensée, à la fois Faust et Falstaff, penseur par tous les sens, offre au peuple, avec l’art du doute, la liberté de regarder autrement la puissance de l’Église et les mouvements de l’univers. La Vie de Galilée est une fable sur le jeu de la raison et de l’imagination et sur le vertige qui en résulte. Nous avons essayé de traduire ce vertige et le trouble de cet autoportrait de l’auteur, qui se taille dans Galilée un costume sur mesure. Nous lisons dans le regard obstiné de Galilée vers le ciel, celui de Brecht scrutant les régions inexplorées du théâtre qu’il lui reste à inventer. Jean-François Sivadier

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Inventer de nouvelles erreurs

18 – 22 novembre Petit théâtre Coproduction TNT

2 Les Précurseurs

Après Ma Vie, Les Déplacements du problème, Voyez-vous ce que je vois et Mordre la poussière, Grand Magasin revient au TNT avec ce nouvel antispectacle. Ils sèment des paradoxes, des rébus et des calembours pour mieux jouer et se jouer des mots et des notes.

Encore un essai de

Grand Magasin Musique

Tom Johnson

Avec Tiphanie Bovay François Gremaud Michèle Gurtner François Hiffler Tom Johnson Pascale Murtin Diederik Peeters Sopranos Élisa Doughty Aviva Timonier Flûtistes Amélie Berson Alessandra Giura Longo Chansons additionnelles Grand Magasin Éclairage, régie générale Nicolas Barrot Vendeuse Christine Bombal

Production déléguée : Grand Magasin Coproduction : Festival d’Automne à Paris, Théâtre de Gennevilliers, TNT – Théâtre national de Toulouse MidiPyrénées, Le Manège de Reims, Le parc de la Villette à Paris dans le cadre des résidences d’artistes, Théâtre de L’Arsenic à Lausanne Soutiens en cours : SACD Production et diffusion Théâtre, ARCADI Grand Magasin est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Île-de-France) et par le Conseil Général du Val de Marne. Création en novembre 2014 au Théâtre de Gennevilliers dans le cadre du Festival d’Automne à Paris

Avertissement : Si une partition de gestes et de paroles, écrite noir sur blanc, finit toujours par exister, le point de départ de nos spectacles n’est jamais un texte abouti qu’il s’agirait de mettre en scène. Plutôt deux ou trois idées, quelques principes, une intuition, vieux pneus, vœux pieux autour desquels nous allons bâtir en collectant les expériences amusantes ou délicieuses réalisées en cours de route avec les interprètes autrement dit nous-mêmes. Inventer de nouvelles erreurs s’inspire des « comédies de coulisses » relatant les étapes de la réalisation d’une comédie musicale. On y raconte la genèse d’un bref opéra, la conception du livret, la rencontre avec le compositeur, le choix des interprètes, les préparatifs, avant de conclure par l’exécution de l’ouvrage. Ce dernier s’appuie sur une anecdote contée au 17e siècle par le philosophe Leibniz. Je me souviens qu’une grande princesse, qui est d’un esprit sublime, dit un jour en se promenant dans son jardin qu’elle ne croyait pas qu’il y avait deux feuilles parfaitement semblables. Un gentilhomme d’esprit, qui était de la promenade, crut qu’il serait facile d’en trouver ; mais quoiqu’il en cherchât beaucoup, il fut convaincu par ses yeux qu’on pouvait toujours y remarquer de la différence. (Nouveaux essais sur l’entendement humain, chapitre 27 § 3) Ils ont donc passé commande au compositeur américain Tom Johnson.

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Erik Satie Mémoires d’un amnésique

2 – 20 décembre Petit théâtre 1 h 20 Production TNT

2 Les Précurseurs

Tantôt ils font de moi un fou, tantôt ils me représentent comme un être doux d’une platitude qui n’a d’égale que la leur. Peut-être se trompent-ils ? Pas à Pas entre musiques et mots, ce spectacle va à la rencontre d’un des plus adorables et agités musiciens français : l’incernable Erik Satie.

Un petit opéra comique sans lyrics Écrit et réalisé par

Agathe Mélinand Musique et mots

Erik Satie

Avec Emmanuel Daumas Eddy Letexier Jeanne Piponnier Sabine Zovighian Piano Raphaël Howson Charles Lavaud Scénographie Barbara de Limburg assistée de Cléo Laigret Vidéo Sébastien Sidaner Chorégraphie Karine Girard Son Joan Cambon Lumières Michel Le Borgne Costumes Nathalie Trouvé Agathe Mélinand Assistante à la mise en scène Audrey Gary Accessoires Jean-Pierre Belin Réalisation des décors Ateliers du TNT sous la direction de Claude Gaillard

Production : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Avec le soutien des Productions Dixsept Création au TNT –  Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées en mai 2013

Toute ma jeunesse on me disait : vous verrez quand vous aurez cinquante ans. J’ai cinquante ans, je n’ai rien vu… Quand on pense à Satie on pense Gnossiennes et Gymnopédies, on pense au parapluie noir, au costume de notaire, au canon qu’il tire avec Picabia dans Entracte de René Clair. Quand je pense à Satie, je me souviens, qu’un jour — il avait vingt-et-un ans — il prit ses vêtements, les roula en boule, s’assit dessus, les traîna sur le plancher, les piétina, les aspergea de toutes sortes de liquides jusqu’à les transformer en véritables loques, défonça son chapeau, creva ses chaussures, déchira sa cravate, cessa de soigner sa barbe et laissa pousser ses cheveux. Quand je pense à Satie, j’entends la machine à écrire en percussion de Parade – ballet réaliste, j’entends les Nouvelles pièces froides, je joue à Sports et divertissements, au Yachting et à La Pêche, je pense à celui qui parti d’Honfleur à douze ans mourra à Arcueil où il s’occupait si gentiment des petits. Enfantillages pittoresques en bas de la chambre sans eau où il vivra quinze ans entre cageots et pianos. Scandaleux ? Plus de scandale ! Les scandales sont trop scandaleux et scandalisent tout le monde ! Quand je pense à Satie, je pense à Debussy qui l’aimait tant, aux Préludes flasques et à la Musique d’ameublement. Mon Satie est celui qui rageait, qui buvait, qui marchait tant et tant, qui racontait des histoires et se taisait, qui jalousait, qui écrivait et de la musique et des mots. Toujours en Habit de cheval, vivant dans la misère, tiré à quatre épingles mais sans chemise… Passons. Je reviendrai sur ce sujet. Mon Satie est celui qui ne respirait pas sans avoir auparavant fait bouillir son air, celui qui conseillait : Si vous voulez vivre longtemps, vivez vieux… Nous sommes comme le parapluie de Satie. Bien tristes de l’avoir perdu… Agathe Mélinand

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Vortex Temporum

Il va y avoir du tourbillon et du vertige, à l’œil comme à l’oreille avec cette nouvelle proposition de la chorégraphe flamande. Anne Teresa De Keersmaeker, habituée à plonger dans les subtilités de la musique contemporaine, s’attaque cette fois à Vortex Temporum, grande œuvre de maturité du compositeur français Gérard Grisey.

Chorégraphie

Anne Teresa De Keersmaeker Rosas & Ictus

Créé avec et dansé par Boštjan Antončič Carlos Garbin Marie Goudot Cynthia Loemij Julien Monty Michaël Pomero Igor Shyshko

Costumes Anne-Catherine Kunz

Créé avec Chrysa Parkinson

Directeur des répétitions Mark Lorimer

Musique Vortex Temporum Gérard Grisey (1996)

Coordination artistique et planning Anne Van Aerschot

Direction musicale Georges-Elie Octors

Coordination technique Joris Erven

Musiciens Ictus Piano Jean-Luc Plouvier Flûte Michael Schmid Clarinette Dirk Descheemaeker Violon Igor Semenoff Alto Jeroen Robbrecht Violoncelle Geert De Bièvre

Production : Rosas

Lumières Anne Teresa De Keersmaeker Luc Schaltin Conseiller artistique lumières Michel François

5 – 7 décembre Grande salle 1 h environ

Dramaturgie musicale Bojana Cvejić Assistante artistique Femke Gyselinck

Coproduction : De Munt / La Monnaie (Bruxelles), Ruhrtriennale, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre de la Ville , Sadler’s Wells (Londres), Opéra de Lille, ImpulsTanz (Vienne), Holland Festival (Amsterdam), Concertgebouw Brugge (Bruges)

Dans Vortex Temporum, la puissante architecture de la musique et sa richesse des timbres déploient une harmonie spectrale, basée sur la nature accoustique du son. Sa haute qualité motrice invite au tournoiement et à la spirale –  figure récurrente dans l’art de Rosas. De Keersmaeker a composé sa chorégraphie comme Grisey avait composé une écoute : chaque détail compte, qu’il soit visuel ou sonore, qu’il touche à notre perception du mouvement, des textures d’ensemble ou de l’espace. Dans un univers et une lumière qui révèlent toutes les subtilités du noir, l’orchestre Ictus, présent sur le plateau, fait se côtoyer les gestes des musiciens et les mouvements des danseurs, on y déménage le piano et les instruments pour en varier le timbre dans l’espace. Le son circule littéralement dans une dynamique spatiale précise qui offre au spectateur l’expérience d’un temps tourbillonnant et feuilleté. Les danseurs, excellents comme d’habitude, sont particulièrement à l’aise dans ce vocabulaire qui se décline comme un abécédaire du style De Keersmaeker. Vortex Temporum se présente comme une œuvre d’art, pensée, agencée et exécutée avec brio. Une fois de plus Anne Teresa De Keersmaeker se révèle brillante dans ce qui ne pourrait être qu’un exercice de très haute tenue car, à la maîtrise, elle ajoute la grâce. Annie Bozzini

Première mondiale : 3 octobre 2013, Ruhrtriennale Spectacle coréalisé avec le Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse /  Midi-Pyrénées

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Histoire de Babar, le petit éléphant

9 – 19 décembre Studio 30 minutes Jeune public à partir de 6 ans Création Production TNT

En 1950, vingt-cinq ans après la mort du musicien d’Arcueil, Francis Poulenc enregistre au piano un disque de vingttrois morceaux d’Erik Satie, le définitif et rétif inspirateur du Groupe des Six… Poulenc, Satie… C’est donc en écho musical que nous vous proposons cette Histoire de Babar, un spectacle pour tous les petits enfants…

Musique de

Francis Poulenc Texte de

Jean de Brunhoff Réalisation

Agathe Mélinand

Piano Charles Lavaud Avec Eddy Letexier Lumières Michel Le Borgne Son Joan Cambon

Production : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées

Dans la grande forêt, un petit éléphant est né, il s’appelle Babar… Sa maman l’aime beaucoup. Pour l’endormir elle le berce avec sa trompe en chantant tout doucement… Babar, c’est pour moi, le roi des animaux de mon enfance, je me souviens de l’émerveillement de mes cinq ans et combien j’adorais ça… Je me souviens du livre-disque rangé à côté des Mozart et Chopin racontés aux enfants, je me souviens de la voix de Pierre Fresnay et de Poulenc, lui-même, qui l’accompagnait au piano… Je me souviens surtout de l’histoire merveilleuse du petit éléphant, de sa maman, de Céleste, de la vieille dame, du vieux roi éléphant… Je me souviens comme Babar était bien habillé quand sur le dessin, il posait pour la photo… Ce fut, sans aucun doute, mon premier contact avec la musique de Poulenc, est-ce pour cela que j’ai tant aimé, par la suite, le Dialogue des carmélites ? Mais c’est pour le moins une autre histoire… Revenons plutôt à Babar qui a grandi, et qui joue maintenant avec les autres enfants éléphants et remercions surtout la petite nièce de Francis Poulenc qui a eu la bonne idée de déposer les Aventures de Babar sur le pupitre de son piano… Avec Charles Lavaud – instigateur de ce petit spectacle – au piano et Eddy Letexier nous allons donc vous raconter notre Histoire de Babar qui, de la forêt jusqu’à Paris, avec nous, avec vous, voyage au long cours sur l’écriture ronde de Jean de Brunhoff et la musique claire de Francis Poulenc. Agathe Mélinand

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Les Misérables Henri Fescourt

Parmi les adaptations cinématographiques des Misérables, celle d’Henri Fescourt est, sans doute, la plus fidèle au roman. Georges Sadoul la considérait comme la plus belle et Fescourt comme son plus beau souvenir de cinéma. Suivons Gabriel Gabrio, formidable Jean Valjean et ce, pendant 359 minutes éternelles de cinéma…

Ciné-concert

1925, France, 359 min Noir & blanc teinté Numérique DCP, muet Avec Gabriel Gabrio Sandra Milowanoff Jean Toulout Georges Saillard Renée Carl Paul Jorge François Rozet Charles Badiole Piano et claviers Karol Beffa Scénario Henri Fescourt d’après le roman de Victor Hugo Photographie Raoul Aubourdier Léon Donnot Georges Lafont Karémine Mérobian Décors Mme Paul Castiaux Georges Quenu Montage Jean-Louis Bouquet Société de production Films de France (S té des Cinéromans) Société de distribution Pathé Consortium Cinéma

13 décembre Grande salle 6 h (avec un entracte de 1 h 30)

1) Prologue et Fantine 2) Cosette 3) Marius 4) L’Épopée rue Saint-Denis Version restaurée en avant-première avec l’aimable autorisation de Pathé Production Une restauration des équipes du CNC et de la Cinémathèque de Toulouse, avec l’aimable collaboration de la Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé Coréalisation : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées /  La Cinémathèque de Toulouse

Les Misérables, c’est l’histoire de la France du 19 e siècle, déchirée par les luttes sociales, les guerres et la pauvreté. C’est l’histoire de la rédemption d’un homme, Jean Valjean, forçat libéré du bagne après dix-neuf ans, qui se trouve bouleversé par sa rencontre avec un prêtre au grand cœur qui lui permet de devenir quelqu’un d’autre. Il rencontre alors Fantine, une prostituée vivant dans la misère. Mourante et sans le sou, elle lui demande de prendre soin de Cosette, sa fille, confiée aux Thénardier. Couple d’aubergistes malhonnêtes et sans scrupule, ils exploitent la fillette jusqu’à ce que Jean Valjean tienne sa promesse et l’emmène. Cosette devient alors sa raison de vivre. Mais son passé le poursuit et l’inspecteur Javert, qui s’est juré d’arrêter Valjean coûte que coûte, le traque… L’enjeu de cette nouvelle restauration est de retrouver Les Misérables avec toute la richesse des différentes techniques de couleurs utilisées en 1925 par Henri Fescourt (virages, teintages et mordançages). Connu jusqu’à présent uniquement en noir et blanc et dans une version de courte durée, ce film sera donc pour la première fois restitué dans une version proche de celle présentée aux spectateurs en 1925. Cette restauration, réalisée en numérique, est conduite à partir d’un négatif déposé au CNC et d’une copie d’exploitation en couleur, conservée par la Cinémathèque de Toulouse, et qui reste aujourd’hui l’un des seuls témoignages des choix de couleur opérés par le réalisateur. Pianiste, compositeur, Karol Beffa est maître de conférences à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm (depuis 2004). Ancien élève de l’ENS, titulaire de huit Prix du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, il est l’auteur de douze musiques de films et lauréat, entre autres, du Prix Charles Oulmont (2005), du Prix du jeune compositeur de la SACEM (2008) et du Prix Chartier de l’Académie des Beaux-Arts (2008). Il est, en 2011, l’un des trois compositeurs nommés aux Victoires de la musique.

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Das Weisse vom Ei (Une île flottante) Eugène Labiche

6 – 9 janvier Grande salle Spectacle bilingue français / allemand surtitré

1

Coproduction TNT

Chère famille

Une pièce est une bête à mille pattes qui doit toujours être en route. Si elle se ralentit, le public baille ; si elle s’arrête, il siffle, disait Eugène Labiche. Avec cette adaptation débridée de La Poudre aux yeux et d’Un mouton à l’entresol, Christoph Marthaler nous dépeint les bégaiements et les absurdités d’une certaine bourgeoisie.

Par

Christoph Marthaler, Anna Viebrock, Malte Ubenauf et les acteurs

Avec Carina Braunschmidt Marc Bodnar Charlotte Clamens Raphael Clamer Catriona Guggenbühl Ueli Jäggi Graham F. Valentine Nikola Weisse Mise en scène Christoph Marthaler Scénographie et costumes Anna Viebrock Dramaturgie Malte Ubenauf

Production : Theater Basel, Théâtre Vidy-Lausanne Coproduction : Odéon Théâtre de l’Europe, TNT –  Théâtre national de Toulouse MidiPyrénées, Le Parvis Scène nationale Tarbes-Pyrénées Création en 2013 au Theater Basel Spectacle accueilli par le TNT et le Théâtre Garonne

La famille Malingear parle un français châtié, les Ratinois un patois allemand : niveau communication, ce n’est pas gagné. Et c’est d’autant plus un souci quand leurs deux rejetons ont pour projet saugrenu de se marier. Pour faire monter la dot et impressionner l’autre parti, chacune des familles gonfle sa propre richesse, jusqu’à ne plus pouvoir tenir cette escalade de mensonges entre deux silences gênés. En arrière-fond, une cloche sonne, sans discontinuer, c’est le temps bourgeois qui ne passe pas, qui ne suppose ou ne supporte aucun changement, sous le regard des portraits austères des ancêtres… Dans ce spectacle bilingue où tout le monde parle sa langue et personne celle de l’autre, Christoph Marthaler nous met face à toutes ces petites reconstructions de la réalité auxquelles nous nous livrons sans cesse pour accommoder nos vies, tenir nos apparences et maquiller nos faiblesses, nos trouilles. On reconnaît bien là, la patte du metteur en scène suisse, dont les personnages sont toujours à côté de l’époque, de la vie, du fauteuil… Ils semblent sortis d’un autre temps, perdus dans un aujourd’hui contre lequel ils se débattent toujours maladroitement. Ils sont un peu ringards, décalés et presque par hasard attendrissants. Ici, on chante ce qu’on n’arrive pas à dire et on célèbre l’absurdité hilarante du moment présent. Une île flottante – ce dessert, un océan de crème anglaise avec un nuage de sucre et d’air –  est la parfaite métaphore de ce mélange entre promesse et déception qui caractérise toute passion : la vie est toujours une déception mais on ne renonce jamais.

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La Ville Martin Crimp

7 – 10 janvier Petit théâtre 1 h 50

1 Chère famille

Après avoir créé Play House à la Comédie de Reims où il est artiste associé, Rémy Barché met en scène une autre œuvre de l’auteur anglais devenu incontournable : Martin Crimp. Il nous emmène dans un passionnant labyrinthe, un chassé-croisé ludique entre réalité et fiction, au cœur d’une ville étrange et énigmatique.

Traduction

Philippe Djian Mise en scène

Rémy Barché

Avec Marion Barché Alexandre Pallu Louise Dupuis Myrtille Bordier Dramaturgie Adèle Chaniolleau Scénographie et lumière Nicolas Marie Costumes Marie La Rocca Son Michaël Schaller

Production : La Comédie de Reims, Cie Le Ciel Mon amour Ma proie mourante Coproduction : Studio Théâtre de Vitry Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour les Jeunes Artistes Dramatiques de la DRAC et de la Région Provence Alpes-Côte d’Azur L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. Création en 2011 au Studio Théâtre de Vitry

Clair est traductrice, Christopher est informaticien. Elle rencontre un auteur, il perd son travail. Une série d’événements étranges se produisent alors, et la violence du monde va s’infiltrer dans le quotidien de ce couple jusqu’ici à l’abri. Quel est ce monde fascinant et effrayant que décrit Crimp et où il serait impossible de s’incarner ? Il ressemble beaucoup à nos sociétés occidentales. C’est un monde où l’on peut perdre son travail du jour au lendemain, où l’on doit porter un badge pour être reconnu, un monde où la guerre est loin mais fait faire des cauchemars, où les enfants préfèrent se faire saigner que de regarder un merle construire son nid, un monde où l’on craint de mourir d’un cancer, où les mots ont un sens différent pour chacun. Un monde dépourvu de toute profondeur où la peur est le motif de tous les agissements. La force de Crimp est qu’il arrive à dépeindre cet univers à travers le délitement du couple que forment Chris et Clair. L’érosion du couple est le symptôme de l’absence de repères de la société dans laquelle ils évoluent. Chacun des deux traverse un moment de crise. Lorsqu’il perd son travail, Christopher sombre dans la dépression, il perd tout sentiment de dignité. Clair en a assez de traduire les mots des autres mais n’arrive pas à écrire avec ses mots à elle. À travers leurs doutes et leur incapacité à les communiquer, c’est tout ce monde en perte de sens que nous fait entrevoir Martin Crimp. Ce qui est beau et surprenant, c’est que la structure de la pièce elle-même est progressivement contaminée par le malaise des personnages. À travers le personnage de Clair, Crimp semble parler de sa propre incapacité à construire un récit. Il interroge aussi de manière passionnante le statut d’un auteur aujourd’hui. Quel est le rôle d’un écrivain dans cette société de plus en plus superficielle qui s’apparente elle-même à une fiction ? Rémy Barché

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La pensée il regretta, dit Ernesto. Et même la recherche si vaine qu’elle soit, si stérile. Le vent. La nuit il regretta, continue Ernesto. La mort. Les chiens. L’enfance, dit Ernesto, il regretta, beaucoup, beaucoup. L’amour, dit Ernesto, il regretta. L’amour, répète Ernesto, il regretta au-delà de sa vie, au-delà de ses forces. L’amour d’elle. Les ciels d’orage, dit Ernesto, il regretta. La pluie d’été. L’Enfance. Marguerite Duras, La Pluie d’été


La Pluie d’été Marguerite Duras

13 – 17 janvier Petit théâtre

Histoire d’Ernesto

Jeune public à partir de 10 ans

1

1

Chère famille

Mise en scène

Sylvain Maurice

Avec Pierre-Yves Chapalain Jean-Louis Coulloc’h Philippe Duclos Catherine Vinatier Julie Lesgages (distribution en cours) Assistant à la mise en scène Nicolas Laurent Scénographie et costumes Marie La Rocca Lumière Marion Hewlett Son Jean De Almeida Régie générale Thierry Lacroix

Production : Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN, TJP Centre Dramatique National d’Alsace –  Strasbourg Création au Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN en décembre 2014 Spectacle présenté à Toulouse avec le soutien du Conseil Général de la Haute-Garonne

14 – 17 janvier Grande salle

Chère famille

Marguerite Duras convoque par trois fois le personnage d’Ernesto dans trois œuvres différentes. Sylvain Maurice approfondit une de ces variations dans cette fable pleine d’humour et d’humanité, guidé par le langage vif, bouleversant et drôle de Duras.

Version pour marionnettes de La Pluie d’été de

À Vitry-sur-Seine, Ernesto vit avec ses parents, immigrés et déracinés, sa sœur Jeanne et ses autres brothers et sisters dans un pavillon prêté par l’assistance sociale, au milieu de la verdure. Ernesto est un grand enfant, qui ne veut pas aller à l’école, parce qu’à l’école, on lui apprend des choses qu’il sait pas. Il ne sait donc ni lire, ni écrire et il ne connaît pas son âge. Mais Ernesto va faire un beau jour l’expérience de l’absolu. Absolue connaissance, amour absolu et absolue conscience de la vanité de la vie. Le bonheur qu’il en tirera sera envoûtant et contradictoire… Marguerite Duras publie en 1971 un court récit pour les enfants qui s’appelait Ah ! Ernesto. En 1984 elle reprend les principaux personnages, –  Ernesto, sa mère, son père, l’instituteur –  et développe les situations pour en faire un film Les Enfants, dont les rôles principaux sont d’ailleurs joués par des acteurs adultes. Enfin, en 1990, Duras enrichit plus encore ce matériau, dans un roman dialogué La Pluie d’été. Souvent adapté et mis en scène pour le théâtre, La Pluie d’été est écrit dans une langue très singulière, faussement naïve, mais chargée d’une théâtralité profonde. On y découvre une Duras « sociologue ». Ce sont ses années « Libé » où elle se saisit du réel pour mieux raconter ses obsessions : la figure d’une mère extraordinaire et dévorante, la passion amoureuse entre frère et sœur, la pauvreté et le déracinement, l’effroi partagé au lendemain de la guerre… Mais Duras arrive à décaler, à transformer ses obsessions. Elle les allège, elle donne une place au rire, à la distance, c’est à la fois grave, léger et toujours sans pathos.

Avec Jorge Aguledo Hélène Barreau Marion Belot Anaïs Chapuis Alice Chéné Lucie Hanoy Chloée Sanchez

En même temps que La Pluie d’été, Sylvain Maurice nous propose, pour le jeune public, une autre variation du personnage d’Ernesto pour mieux raconter la métamorphose drôle et poétique d’un enfant en adulte.

Marguerite Duras Mise en scène

Sylvain Maurice

Assistant à la mise en scène Nicolas Laurent Fabrication marionnettes Pascale Blaison Perrine Cierco Cécile Doutey Lumière Daniel Linard Régie générale Anne Gayan

Production : Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN Coproduction : Théâtre 71 – Scène Nationale de Malakoff, TJP Centre Dramatique National d’Alsace –  Strasbourg Avec le soutien de l’Institut international de la marionnette, programme d’insertion professionnelle Recherche /  eXpérimentation aidé par la région Champagne-Ardenne –  ORCCA Création au Théâtre de Sartrouville et des Yvelines-CDN en octobre 2014 Spectacle présenté à Toulouse avec le soutien du Conseil Général de la Haute-Garonne

Ernesto, enfant, est habité par des pensées très anciennes, surtout quand il découvre un grand livre brûlé qui raconte histoire d’un vieux roi. Ernesto comprend sans apprendre : la physique, les mathématiques, la philosophie… Ainsi Monsieur l’Instituteur, plein de son savoir, est tout déboussolé. Le temps traverse Ernesto et, tout au long de la fable, il ne cessera d’évoluer, de bouger, de grandir. À partir du roman de Marguerite Duras, Sylvain Maurice a imaginé Histoire d’Ernesto, une libre adaptation pour marionnettes proposée aux jeunes spectateurs. C’est un théâtre forain, où l’histoire est racontée par un chœur de sept jeunes acteurs marionnettistes issus de l’École supérieure nationale des arts de la marionnette : en manipulant Kokoschkas et marionnettes géantes, les acteurs révèlent avec fantaisie l’humanité de ce texte, sa naïveté, son humour, voire même son burlesque. Cette proposition chorale permet de faire des allers-retours avec les passages narratifs et les passages joués, on pourrait d’ailleurs imaginer que ce sont les brothers et sisters d’Ernesto (selon les mots de Duras) qui racontent cette histoire. Aussi pour le metteur en scène, ce chœur de jeunes artistes est à la fois juste d’un point de vue narratif mais également du point de vue de l’imaginaire : cette histoire d’adulescent, à la fois enfant, adolescent et adulte, les concerne très directement.

À l’occasion des représentations, la Cinémathèque de Toulouse projette le film : Les Enfants de Marguerite Duras 15 janvier à 21 h

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Trafic Yoann Thommerel

Après Feux d’August Stramm et Ciseaux, papier, caillou de Daniel Keene accueillis au TNT, Marie-Christine Soma et Daniel Jeanneteau s’amusent avec cette fable joyeusement désabusée et sensiblement irrévérencieuse de Yoann Thommerel. Un road-movie d’aujourd’hui dans une langue drôle et foisonnante, lucide et empathique.

Mise en scène, scénographie et lumières

Marie-Christine Soma Daniel Jeanneteau

Avec Jean-Charles Clichet Pascal Rénéric François Tizon Édith Proust Sur la vidéo Lénaïg Le Touze Vidéo Étienne Boguet Julien Amigues Musique Daniel Freitag Costumes Olga Karpinsky Régie générale et vidéo Jean-Marc Hennaut Assistant lumières Raphaël de Rosa Régie son Jordan Allard Stagiaire lumières Félix Bataillou

21 – 24 janvier Petit théâtre 2 h

Production : Maison de la Culture d’Amiens-Centre de création et de production, StudioThéâtre de Vitry Coproduction : La Colline-Théâtre National, Paris Avec la participation du DICRéAM Ce projet a été soutenu par le réseau APAPPerforming Europe financé par la Commission Européenne –  programme Culture. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National Texte publié aux éditions Les petits matins – 2013 L’auteur remercie le véritable Charles Pennequin d’avoir écrit les répliques du personnage portant son nom. Remerciements : Odéon – Théâtre de l’Europe, Jean-Yves Guéret de LBCM Marseille, Rida Ouerghi

Mes personnages sont deux trentenaires un peu désœuvrés : Midch et Fanch (on les confond souvent, ce qui n’a qu’assez peu d’importance au fond). Ils traversent les saisons à l’arrière d’un camion toujours stationné devant le même garage. Un jour, il sera aménagé et Fanch vivra dedans, il étouffe ici, et faut pas croire, vivre en camion c’est pas juste vivre en camion : c’est subversif. Une seule solution : PARTIR. Mais les entraves sont nombreuses et changer de vie s’avère plus compliqué que prévu. Alors, en attendant le nouveau départ, le vrai, les personnages – et le récit avec eux – s’autorisent quelques sorties de route, C’EST TOUJOURS ÇA DE PRIS. J’ai voulu avec ce texte explorer une forme littéraire imbriquant les genres, le théâtre et le roman principalement. Au découpage en scènes, aux dialogues et aux didascalies propres à l’écriture dramatique s’ajoute une voix narrative sortie de nulle part. Cette dernière n’a, a priori, rien à faire dans une pièce de théâtre, elle appartient au roman. Trafic est une pièce de théâtre contaminée par du roman (à moins que ce ne soit l’inverse), par la poésie aussi. Une pièce de théâtre un peu queer en somme. Que Trafic soit aujourd’hui mis en scène m’excite beaucoup. Au cinéma, pour faire crisser et faire fumer les pneus d’un camion dans une scène de cascade, on les enduit de silicone. J’imagine qu’on peut faire à peu près la même chose sur un plateau. J’imagine aussi que ce n’est pas une mince affaire. Ce qu’il y a de bien dorénavant, c’est que ce n’est plus uniquement mon problème. Yoann Thommerel

Création à la Maison de la Culture d’Amiens en avril 2014

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Sœur, je ne sais pas quoi frère Philippe Dorin

23 et 24 janvier Grande salle 1 h Jeune public à partir de 9 ans

1 Chère famille

La compagnie pour ainsi dire avait reçu le Molière du spectacle jeune public pour L’Hiver, quatre chiens mordent mes pieds et mes mains, accueilli au TNT. Cette fois, elle réinvente les capacités du théâtre à (se) jouer des artifices du rêve au présent, comme les pièces d’une maison ou des matrioshkas…

Mise en scène

Sylviane Fortuny Compagnie pour ainsi dire

Avec Mireille Franchino Carole Got Catherine Pavet Sophie Verbeeck et une petite fille de 9 ans Scénographie Sylviane Fortuny Kelig Le Bars Magali Murbach Lumières Kelig Le Bars assistée de Jean Huleu Costumes Magali Murbach Musique Catherine Pavet Vidéo Vincent Prentout Régie Marianne Pelcerf Jean Huleu Réalisation du décor et accessoires Nicolas Giraud Charles Henry Fertin

Production déléguée : pour ainsi dire Coproduction : La scène nationale –  Cavaillon, Théâtre des Bergeries – Noisy le sec, Théâtre Paul Eluard –  Choisy le roi, Théâtre Liberté – Toulon, Pôle jeune public – Le Revest, Théâtre de Fos –  Fos sur mer, Très-tôt Théâtre – Quimper, Fontenay en scènes –  Fontenay sous bois Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, DRAC et Région ProvenceAlpes-Côte d’Azur Avec l’aide de l’ADAMI, du Théâtre Simone Signoret – Conflans S te Honorine et la Ville de Pantin Le texte est publié à l’école des loisirs.

Sœur, je ne sais pas quoi frère fonctionne comme une intrigue policière en huis clos, à la façon d’une partie de Cluedo : quelque part en Russie, cinq sœurs âgées de dix à soixante-quinze ans vivent recluses dans une maison. À l’intérieur de cette demeure familiale se cache un grand secret, ignoré de certaines mais au centre de la vie de chacune. Il y a des mots qui ne doivent pas être prononcés, des sujets qui fâchent, mais on ne sait plus très bien pourquoi. Elles mènent toutes l’enquête dans les arcanes sans fin de cette famille pleine de fantaisie. Et si la clef du mystère se trouvait dans la poupée que Lili, la petite dernière, tient fort tout contre elle… ? Cette fable moderne, malicieuse et provocatrice, convoque toutes les générations pour mieux nous parler de la transmission et de la descendance. Laisser la place à l’imaginaire du spectateur est un peu la marque de fabrique de Philippe Dorin et Sylviane Fortuny. Un peu comme dans la peinture, ils aiment aborder l’art du portrait. Depuis sa création, la compagnie témoigne d’un style très singulier proche de l’univers du conte, sans fioriture aucune, très riche de sens et d’images. Avec cette compagnie, on sait par avance que les enfants seront placés à égalité avec les adultes pour comprendre et éprouver le monde. Cette saison, Le Jour de la fabrication des yeux de la compagnie pour ainsi dire est invité au Centre culturel de Ramonville le 16 janvier. C’est l’occasion pour les jeunes spectateurs, mais aussi pour les plus grands, de découvrir une autre proposition extrêmement inventive.

Couture Thérèse Fert Assistant à la mise en scène Jean Louis Fayollet Visuel, graphisme Ludovic Bronner

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Ugzu

27 – 31 janvier Petit théâtre 1 h 20

Les délirants créateurs du Baleinié, dictionnaire des tracas, nous présentent Ugzu (urne dont on ne sait pas quoi faire une fois les cendres dispersées), troisième spectacle jubilatoire tiré de leurs séances de travail. Trois acteurs en quête de mots qui, à force de jouer ceux des autres, ont décidé d’inventer les leurs.

De et avec

Christine Murillo Jean-Claude Leguay Grégoire Œstermann

Scénographie Jean-Pierre Larroche Lumières Alain Poisson Costumes Christine Brottes Musique Philippe Miller Assistante Charlotte Faivre-Castro

Production : Théâtre du Rond-Point Le Rond-Point des tournées Coproduction : Théâtre de l’Union –  Centre Dramatique National du Limousin Diffusion : Nouvelle Scène

Dans leurs précédents spectacles, Xu (objet bien rangé, mais où ?) et Oxu (objet qu’on vient de retrouver et qu’on reperd aussitôt), Christine Murillo, Jean-Claude Leguay et Grégoire Œstermann inventaient les définitions définitives de tous ces soucis qui ponctuent le cours des choses ordinaires, nommaient ce qui n’a pas de nom, créaient des termes de façon ludique et décalée. Cette fois, on ne va pas seulement devoir ubocher – enfiler son col roulé avec ses lunettes – , izguter – intervenir avec véhémence dans une conversation où on ne parlait pas du tout de ça – , ou somtamer – ne plus oser bouger les genoux pour ne pas déranger le chat. L’imaginaire toujours en verve, le trio guette cette fois-ci les bonheurs furtifs et les petits coins de paradis, tout en continuant d’épingler méticuleusement les petites contrariétés sans nom car souffrir avec précision, c’est mieux que savoir vivre mal. Un peu de sucré dans le fatras des tracas, un monde de douceurs où les tracas se reposent. Un monde où on arrive en retard le premier, où la facture est égale au devis. Un monde où on a tous les feux verts. Oui…? Sauf qu’on s’est perdu faute d’un feu rouge pour regarder le plan… ? À vous faire regretter le temps de l’atarinien – automobiliste qui passe si lentement au vert qu’il vous le laisse rouge. Coup de folie verbale, débat linguistique insolite, Ugzu nous emmène dans un périple théâtral drôle et absurde, au gré d’un vocabulaire inventé-explosé et délicieusement incongru.

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Du Faune au Sacre selon et (d’)après Vaslav Nijinski

28 et 29 janvier Grande salle 1 h

2 Les Précurseurs

Le projet de Dominique Brun, soutenu par la Vaslav & Romola Nijinsky Foundation, est la reconstitution historique in extenso du Sacre du printemps. Elle collabore avec l’historienne-chercheuse en danse Sophie Jacotot, avec qui elle avait déjà travaillé à la chorégraphie des extraits du Sacre du printemps à partir d’archives de l’époque, pour le film Coco Chanel & Igor Stravinsky de Jan Kounen.

Chorégraphies

Dominique Brun

Sacre #2 Reconstitution de la chorégraphie de Vaslav Nijinski, 1913 Assistante à la chorégraphie Sophie Jacotot Musique Le Sacre du printemps d’Igor Stravinsky Avec Roméo Agid Matthieu Bajolet Caroline Baudouin Marine Beelen Garance Bréhaudat Fernando Cabral Lou Cantor Sylvain Cassou Clarisse Chanel Corentin Le Flohic Sophie Gérard Maxime GuillonRoi-Sans-Sac Anne Laurent Anne Lenglet Virginie Mirbeau Johann Nöhles Marie Orts Édouard Pelleray Laurie Peschier-Pimont Maud Pizon Sylvain Prunenec Mathilde Rance Énora Rivière Marcela Santander Julie Salgues Jonathan Schatz Lina Schlageter Pierre Tedeschi Vincent Weber

L’Après-midi d’un faune D’après la chorégraphie de Vaslav Nijinski, 1912 Musique Claude Debussy Avec Cyril Accorsi Sophie Gérard et 6 danseuses de la formation Extenso du CDC Coproduction : Association du 48 ; Ligne de Sorcière ; Le Manège, Scène Nationale de Reims ; Théâtre des Bergeries, Noisy-le-Sec ; Arcadi ; MC2 Grenoble ; l’Apostrophe, Scène Nationale de CergyPontoise et du Vald’Oise ; Ballet du Nord, Olivier Dubois – Centre Chorégraphique National de Roubaix Nord-Pasde-Calais ; Le Théâtre, Scène Nationale de Saint-Nazaire ; Le Grand R, Scène Nationale de La Rochesur-Yon

Pour entreprendre une telle démarche sur le Sacre, Dominique Brun s’est appuyée sur une très fine connaissance de la lecture de partition autographe de Nijinski de L’Après-midi d’un faune et approfondit sa maîtrise de l’écriture du chorégraphe pour retrouver, plus d’un siècle après sa création, cette version du Sacre portée par une trentaine de danseurs contemporains. Finalement, l’enjeu du projet consiste bel et bien à reconduire la modernité du Sacre, en œuvrant à se dégager du fantasme de l’authenticité qui sévit dans les discours de la reconstitution en danse. Dès lors, il s’agira non pas de retrouver –  chose improbable – la danse de 1913, mais plutôt d’inventer une autre danse, pourtant arrimée au moment historique de l’émergence de celle de Nijinski. C’est la première fois qu’une telle entreprise est menée en France et après un dépoussiérage des costumes et du décor, le résultat est simplement bouleversant. Dominique Brun avait déjà recréé pour la 62e édition du Festival d’Avignon L’Après-midi d’un faune dans le spectacle Faune(s) d’Olivier Dubois. Et il était naturel de proposer dans ce programme en hommage à Nijinski cette version du Faune entouré de ses nymphes, version réécrite là aussi au plus près de la partition originale. L’ensemble constitue un programme exceptionnel indispensable pour comprendre comment, il y a un siècle, Nijinski, en se démarquant de l’académisme, a opéré une véritable révolution dans la danse. Annie Bozzini

Spectacle coréalisé avec le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse /  Midi-Pyrénées Dans le cadre du Festival International CDC

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Cartel

3 et 4 février Petit théâtre 1 h 30 environ

Dans Cartel, Michel Schweizer convie Jean Guizerix et Cyrille Atanassoff, deux anciens danseurs étoiles de l’Opéra de Paris, Romain di Fazio, jeune danseur classique professionnel, Dalila Khatir, chanteuse lyrique et Maël Iger. Il introduit la pièce à la manière d’un conférencier et invite également sur scène trois cyclistes…

Conception, scénographie et direction

Michel Schweizer

Avec Cyrille Atanassoff Romain di Fazio Jean Guizerix Mael Iger Dalila Khatir Michel Schweizer Adaptation de l’œuvre Appendices de Jeanne Gillard et Nicolas Rivet pour le projet Cartel sur une idée de Séverine Garat, curatrice Création lumière Yves Godin Conception sonore Nicolas Barillot Contribution scénographique Jeanne Gillard Nicolas Rivet Conception technique, réalisation Jean-Luc Petit Alexandre Burdin-François Théo Reichel Johann Loiseau Régie générale Jeff Yvenou

Production : La Coma Coproduction : Opéra National de Bordeaux ; Etablissement public du Parc et de la grande Halle de la Villette, Paris ; La scène nationale d’Orléans ; OARA (office artistique de la région Aquitaine) ; IDDAC (agence culturelle de la Gironde) ; MC2 : Grenoble ; Théâtre d’Arles, scène conventionnée pour des écritures d’aujourd’hui ; La Filature, scène nationale de Mulhouse ; Le Manège de Reims, scène nationale ; MA scène nationale, Pays de Montbéliard ; Malandain – Ballet Biarritz – Centre Chorégraphique National Aide à la résidence : Théâtre d’Arles, scène conventionnée pour des écritures d’aujourd’hui ; Centre départemental de créations en résidence – Conseil Général des Bouchesdu-Rhône

Régie son Nicolas Barillot Johann Loiseau (en alternance)

Spectacle coréalisé avec le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse /  Midi-Pyrénées

Collaboration artistique Cécile Broqua

Dans le cadre du Festival International CDC

On le voit, Michel Schweizer n’a peur de rien. Pas plus des chiens et de leurs maîtres, qu’il convoquait dans Bleib, que des adolescents en pleine effervescence qu’il affrontait dans Fauves. Alors pourquoi ne pas s’attarder à la communauté des danseurs ? Pas les contemporains, non, mais les anciens, les étoiles du ballet classique, spécialistes en entrechats et soumis à un entraînement intensif. Icônes d’un autre temps, ils ressurgissent quelques dizaines d’années plus tard, bien obligés d’accepter que l’âge les contraigne à rejoindre les conditions héroïques de l’homme ordinaire… alors que l’art de la danse leur a imposé très tôt à s’extraire du monde. Ces hommes, redevenus ordinaires mais détenteurs d’un savoir immense, se prennent au jeu de la transmission car c’est bien ainsi que l’art avance, par empreintes et dépôts testamentaires. Comme toujours avec Michel Schweizer, les carcans disciplinaires explosent. Sans relâche, celui qui ne veut plus s’appeler chorégraphe, mais qui reste fasciné par la manière dont le mouvement habite les corps, provoque dans cette création des chocs insolites entre des mondes qui habituellement ne se rencontrent pas. Et de cet assemblage inattendu, sorte de communauté improbable, surgit une belle humanité. Annie Bozzini

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Le Temps est notre demeure Lars Norén

Aino Höglund et Amélie Wendling Mise en scène

Nathalie Nauzes Quad et Cie

Scénographie, décor Fred Dyonnet Lumières Joël Adam

Création Coproduction TNT

Après Démons, Nathalie Nauzes retrouve Lars Norén pour la création du Temps est notre demeure, pièce inspirée des « comédies de villégiature » de Tchekhov. Dans un scepticisme toujours optimiste, le grand auteur suédois dresse, avec acuité et humour, l’état des lieux de cette fin de 20 e siècle et interroge l’incapacité du monde à vivre au présent.

Traduction

Avec Nathalie Andrès Philippe Bussière Jean-Marc Brisset Axelle Farrugia Rémi Gibier Olivia Kerverdo Éric Lareine Claude Sanchez Erwann Valette Anne Violet

3 – 7 février Théâtre Sorano

Coproduction : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, Théâtres Sorano-Jules Julien, Théâtre Garonne, Le Parvis Avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, la Ville de Toulouse, la Région Midi-Pyrénées et le Conseil Général de la Haute-Garonne L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. Spectacle accueilli par le TNT et les théâtres Sorano-Jules Julien

Cher Lars Norén, Après la pièce Démons c’est Le Temps est notre demeure que je désire voir vivre sur scène. Je ne sais pas si j’ai raison de penser que j’aime regarder les personnages de la pièce mais que je ne fais pas trop attention à ce qu’ils disent. Ce qui est dit est dit. Je crois qu’ils se plaignent et pansent leurs blessures. Mais qu’en est-il du temps ? Quelle est donc cette vie ? Que pouvonsnous jour après jour ? Une solitude cela est certain. J’espère l’indicible, je cherche à rétablir le silence qu’il y a dans chacune de vos pièces. Un silence d’Apaches. Il y a un ponton et au bout la mer, le ressac est un retour violent des vagues sur elles-mêmes. Il faut se rapprocher des personnages de Norén très près et les laisser pleurer en silence. Il faut les regarder à la dérobée, c’est ainsi qu’ils impressionnent l’œil. Au bord de la mer, les parents, la fratrie, les amants, les amis, rêvent la vie qu’ils n’ont pas vécue. Les enfants veulent s’arracher des rêves anciens. Dans la pièce de la maison natale d’Anna et de Jakob, ne resteront que portes et fenêtres, il n’y a pas de foyer. Nous n’en avons jamais eu. Le temps seul est notre demeure, tantôt de nuit étoilée tantôt d’orage et de plein soleil irradiant. Nathalie Nauzes

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Le Goût du faux et autres chansons

4 – 14 février Théâtre Garonne Coproduction TNT

Le Crocodile trompeur, géniale revisitation burlesque du Didon et Enée de Purcell, nous a fait découvrir au Théâtre Garonne le travail de Jeanne Candel. Dans son nouveau spectacle, il va être question des origines de l’univers et de l’humanité, de l’odeur de Dieu, d’optique et d’équivoques, d’un machiniste de la renaissance, d’un nuage dans une cuisine, d’un couteau et d’un poisson…

Une proposition théâtrale de

Jeanne Candel Collectif La vie brève

De et avec Jean-Baptiste Azéma Charlotte Corman Caroline Darchen Marie Dompnier Vladislav Galard Lionel Gonzalez Florent Hubert Sarah Le Picard Laure Mathis Juliette Navis Jan Peters Marc Vittecoq

Production : La vie brève

Parmi les questions ou les provocations que je poserai aux acteurs il y aura :

Coproduction : Théâtre de la Cité Internationale ; La Comédie de Valence –  CDN Drôme Ardèche ; Festival d’Automne ; Théâtre Garonne ; Le Parvis scène nationale de Tarbes ; Théâtre de Vanves

Mise en scène Jeanne Candel Scénographie Lisa Navarro

Avec le soutien du ministère de la Culture –  DRAC Île-de-France et de Pylones – créateur d’objets à Paris

Régie générale et construction décors François Gauthier Lafaye

Jeanne Candel est artiste associée au Théâtre de la Cité Internationale.

Costumes Pauline Kieffer

La vie brève est une compagnie associée au Théâtre Garonne.

Big bang minimaliste dans une cuisine Faire tourner le monde sur son pouce La nuit est un détail Sortir de scène s’éclipser, apparaître se révéler Je vous prie de faire la paix mon âme et mon corps S’auto-générer Le cerveau c’est le corps Visiter Orphée, Vénus, Léonard de Vinci, Janus (dieu des commencements et des fins) Trouver l’écrin de son corps dans l’espace Les origines de l’art D’où venons-nous bordel de merde ? L’épaisseur de la vie L’odeur de Dieu Autoportrait quantique Le réalisme magique La pensée c’est de la matière La langue n’est pas le monde (l’écart entre la langue et le monde) Petites méditations sur l’impossibilité de l’amour, les jeux du destin, la brièveté de la vie humaine face à la permanence de la nature, L’enfance du monde Le désir en grec = ressentir le manque de l’astre La matière du sentiment, figurer le sentiment Petites théories sur l’invisible Musique pour corps tristes Choral de Bach interrompu par une fureur primitive Métaphores scientifiques : casse-têtes originels. Jeanne Candel

Assistanat mise en scène Douglas Grauwels Nans LabordeJourdaa Administration production Claire Guièze /  le petit bureau

Création à la Comédie de Valence en novembre 2014 Spectacle accueilli par le Théâtre Garonne et le TNT

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L’Oiseau vert (L’Augellino belverde) Carlo Gozzi

Agathe Mélinand Mise en scène, décors et costumes

Laurent Pelly

Lumières Michel Le Borgne Son Joan Cambon Géraldine Belin Maquillages Suzanne Pisteur Réalisation des costumes Ateliers du TNT sous la direction de Nathalie Trouvé Réalisation des décors Ateliers du TNT sous la direction de Claude Gaillard

Création Production TNT

Dans sa fable théâtrale de 1765, Gozzi le vénitien se permet tout. Sa pièce extraordinaire est à la fois un voyage initiatique, un conte philosophique, une folie… où on croise reine sanguinaire, roi dépressif, charcutière dépassée, fées et, bien sûr, un oiseau magique. Gozzi change sans cesse de genre pour revigorer la curiosité et la suprise et dépasse, sans haut-le-cœur, la modération et la constipation littéraire.

Texte intégral traduit par

Avec Marilù Marini Georges Bigot Emmanuel Daumas Eddy Letexier Régis Lux Jeanne Piponnier (distribution en cours)

25 février – 21 mars Grande salle

Production : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées Coproduction : MC2 Grenoble, Printemps des comédiens –  Montpellier, Théâtre National de Bretagne – Rennes Spectacle présenté à Toulouse avec le soutien du Conseil Général de la HauteGaronne et de la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées

Il y a dix-neuf ans que Tartaglia, le roi hypocondriaque est parti à la guerre… dix-huit ans que sa femme, la reine Ninetta, sortie d’une des trois oranges, a été enterrée vivante par la vieille peau de reine-mère, la terrible Tartagliona, dans un trou sous l’évier des cuisines du palais. Tartagliona avait ordonné à son Premier ministre, Pantalone de supprimer les enfants du couple royal, deux jumeaux si beaux qu’on aurait dit un œillet et une rose mais Pantalone n’a pas pu et les a confiés à un couple de charcutiers, Truffaldino et Sméraldina. Barbarina et Renzo ont grandi, passionnés par les livres et la philosophie qui, curieusement n’ont développé chez eux que mépris et dédain pour l’amour de leurs charcutiers de parents. Dégoûté, Truffaldino les renvoie tandis que leur vrai père le Roi, rentre à Monterotondo. Quant à leur mère, Ninetta, elle a pu survivre en secret sous son évier avec l’aide d’un mystérieux oiseau vert… Commence alors, le voyage initiatique des deux jumeaux qui mettra à l’épreuve leur philosophie… Le monarque tombera amoureux de sa fille Barbarina et le Premier ministre, Pantalone, fera tout pour éviter le mariage incestueux… Sur le chemin des deux jeunes gens, il y aura des statues qui parlent, des pommes qui chantent, de l’eau qui danse… sans oublier une bonne fée, un philosophe statufié mais si bavard… Bref. Il faudra affronter bien des sortilèges, bien des maléfices, métamorphoses et autres sorts, pour que chacun redevienne qui il est censé être et que l’oiseau vert dénoue toutes les intrigues et en finisse avec la magie… Agathe Mélinand À l’occasion des représentations, la Cinémathèque de Toulouse propose un week-end : Venise au Cinéma. Guêpier pour trois abeilles (Mankiewicz, 1967) ; Casanova, un adolescent à Venise (Comencini, 1969) ; Ne vous retournez pas (Roeg, 1973) ; Mort à Venise (Visconti, 1971) ; Senso (Visconti, 1954).

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Bella

10 – 14 mars Petit théâtre 50 minutes Jeune public à partir 7 ans Coproduction TNT

Après Cité accueilli au TNT en 2013, la compagnie Le Clan des Songes s’inspire de plusieurs contes pour nous raconter Bella. Spectacle visuel et poétique, cette fable troublante évoque, toujours entre légèreté et profondeur, l’intimité de ceux qui quittent l’enfance pour l’adolescence.

Scénario, mise en scène et création des marionnettes

Marina Montefusco Compagnie Le Clan des Songes

Avec Magali Esteban Carlos Nogaledo Sophie Weiss Manipulation à 6 mains Création et régie lumière Erwan Costadau Scénographie et création du décor Pierre Gosselin Musique originale Grégory Daltin Bruitages et enregistrement Olivier Brousse Création graphique Pascal Pariselle La création est inspirée de la nouvelle Piumadoro e Piombofino de Guido Gozzano, auteur italien du début du 20e siècle.

Production : Le Clan des Songes Coproduction : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, scène nationale d’Albi, scène nationale de Tarbes, Centre Culturel de Ramonville Avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, de la Région MidiPyrénées, de la Ville de Toulouse et du Conseil Général de la Haute-Garonne

Bella grandit, curieuse, elle observe le monde. Son corps s’affine. Ça l’amuse de s’abandonner de la haute branche et descendre au sol doucement, comme une feuille. Quelle ivresse agréable de profiter de cette légèreté ! Mais bientôt, ni les cailloux autour de sa jupe, ni les murs de la maison, ne peuvent empêcher le vent de l’emporter… Comment arrêter l’errance et s’ancrer à nouveau au sol ? Comment retrouver l’enthousiasme de vivre sur terre en renonçant au vertige de cette condition exaltante mais irréelle ? Bella est une figure sans temps, elle appartient au monde éternel des désirs. C’est ainsi que Marina Montefusco, metteur en scène, évoque Bella, le personnage central de sa dernière création. Pour créer ce spectacle, cette artiste italienne installée à Toulouse depuis plusieurs années, s’est inspirée d’une nouvelle écrite au début du 20 e siècle par le poète turinois Guido Gozzano, Piumadoro et Piombofino, mais aussi des nombreux contes de fées qui ont bercé ses premières années. Entrer dans l’intimité de ceux qui quittent l’enfance pour l’adolescence est une matière merveilleuse pour cette marionnettiste préoccupée d’écriture visuelle et poétique. Au cours du spectacle, l’histoire de Bella progresse par tableaux et métamorphoses successives. Les marionnettes inspirées par les sculptures d’Alberto Giacometti et de Jean-François Glabik sont manipulées par plusieurs acteurs, selon la technique japonaise du bunraku. Ainsi animées, elles deviennent fascinantes et magiques. Ici pas de décor apparent, juste les objets et accessoires nécessaires au récit, prêts à apparaître et disparaître à tout moment. Comme par magie !

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Les B(r)ouillons Travail en cours d’après Georges Perec

25 – 28 mars Petit théâtre 27 – 30 avril Salle de répétition

2 Les Précurseurs

Aurélien Bory Compagnie 111

Artiste invité

Composition musicale Joan Cambon Conception technique décor Pierre Dequivre Plateau Tristan Baudoin

30 minutes Coproduction TNT

Aurélien Bory cherche continuellement à renouveler la forme dans les expériences de théâtre qu’il propose, surtout si cela implique de remettre en question le mode de création, depuis l’idée de départ jusqu’à l’élaboration scénique. Ainsi, pour ce spectacle et, pour la première fois, il va travailler sur un texte.

Conception, scénographie et mise en scène

Création lumières Arno Veyrat

27 – 30 mai Petit théâtre

Production : Compagnie 111 –  Aurélien Bory Coproduction création 2016 : TNT – Théâtre national de Toulouse MidiPyrénées, Le Grand T –  Théâtre de LoireAtlantique à Nantes, Le Parvis scène nationale de Tarbes-Pyrénées, Théâtre de l’Archipel scène nationale de Perpignan (en cours) La Compagnie 111 –  Aurélien Bory est conventionnée par le Ministère de la culture et de la communication – DRAC de Midi-Pyrénées, la Région Midi-Pyrénées et la Ville de Toulouse. Aurélien Bory est artiste associé au Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique. Aurélien Bory est artiste invité du TNT –  Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées.

Le roman Espèces d’espaces de Georges Perec va constituer le point de départ d’un processus théâtral qui durera plus de deux ans. Pas sûr qu’à la fin, le texte sera présent. Pas sûr non plus que cet ouvrage sera le seul référent. Ce qui est certain, c’est que ce texte m’accompagne depuis de nombreuses années, que comme son titre l’indique il s’agit d’espace, sujet que je traite inlassablement au théâtre et qu’enfin l’écriture de Georges Perec résonne en moi particulièrement, notamment dans son procédé de l’utilisation des contraintes, procédé également à l’œuvre dans mes créations. Pendant deux ans, en transposant sur le plateau la structure même du livre, je vais tenter de réunir la matière scénique en passant par des brouillons. Espèces d’espaces est un travelling arrière à travers tous les espaces qu’il est possible pour un être humain d’appréhender. De l’espace d’une page blanche, à l’univers entier, en passant par la chambre, l’appartement, l’immeuble, la ville, le pays, etc… Treize chapitres, treize espaces en tout, qui me donnent alors l’occasion d’imaginer treize dispositifs : treize périodes de recherche, chacune sur un temps très court, dont trois d’entre elles aboutiront au TNT à la présentation publique d’un brouillon de théâtre. Ce processus qui allie urgence et élaboration au long cours me permettra d’explorer des approches différentes. L’enjeu de ces brouillons est là : inclure dans le temps de création l’exercice du regard. Je pense à l’étymologie du mot théâtre : l’endroit d’où l’on voit. Puisse que face à ces brouillons, ces regards produisent de l’imaginaire, de l’inattendu, du bouillonnement. Au milieu des « pas encore prêt », des « mal fichus », des « pas très bien ficelés » et des « on sent qu’il y a quelque chose mais on ne voit pas bien quoi ». Aurélien Bory

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Les Particules élémentaires Michel Houellebecq

25 – 28 mars Grande salle 3 h 50 (avec entracte)

2 Les Précurseurs

Julien Gosselin a vingt-sept ans et, avec son collectif Si vous pouviez lécher mon cœur, il est l’un des deux nouveaux artistes invités du TNT. Leurs Particules élémentaires ont été la révélation du Festival d’Avignon 2013. Une mise à la scène brillante, corrosive, forte, drôle et dérangeante pour un roman culte…

Adaptation, mise en scène et scénographie

Julien Gosselin Compagnie Si vous pouviez lécher mon cœur

Artiste invité

Avec Guillaume Bachelé Joseph Drouet Denis Eyriey Antoine Ferron Noémie Gantier Alexandre Lecroc Marine De Missolz Caroline Mounier Victoria Quesnel Tiphaine Raffier Création musicale Guillaume Bachelé Régie générale et création lumière Nicolas Joubert Création vidéo Pierre Martin Création sonore Julien Feryn Costumes Caroline Tavernier Assistanat Yann Lesvenan Administration, production Eugénie Tesson Diffusion Claire Dupont

Production : Si vous pouviez lécher mon cœur Coproduction : Théâtre du Nord, Théâtre National Lille Tourcoing Région Nord –  Pas de Calais ; Festival d’Avignon ; Le Phénix de Valenciennes ; La Rose des vents, scène nationale Villeneuve d’Ascq ; Théâtre de Vanves ; Le Mail, Scène Culturelle de Soissons Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication /  DRAC Nord-Pasde-Calais, du Conseil Régional Nord-Pasde-Calais, de la SACD Beaumarchais, Conseil Général du Pas-de-Calais et la Ville de Lille Le texte est publié aux éditions Flammarion (1998). Julien Gosselin et Si vous pouviez lécher mon cœur sont associés au TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées et au Phénix, scène nationale de Valenciennes. Création au Festival d’Avignon en juillet 2013

J’ai la conviction absolue que l’écriture de Houellebecq est faite pour le théâtre : toute son œuvre est, stylistiquement, centrée sur le pari de faire se côtoyer descriptions directement copiées de Wikipédia, récits romanesques, poèmes. En ce sens, son écriture est profondément impure, totale, polyphonique, bâtarde : éminemment théâtrale. Il est indubitable que Michel Houellebecq fait partie des plus grands écrivains vivants au monde. Il est, en tout cas, de manière évidente, un des seuls auteurs français qui, usant d’un style d’une incroyable puissance poétique, s’attache à décrypter la société occidentale dans ses contradictions les plus profondes. Chose amusante, c’est la première fois qu’un de ses textes est adapté théâtralement en France. Pourtant, voilà des années que les metteurs en scène allemands ou néerlandais tentent de le jouer. Plus qu’une éventuelle crainte de prendre en charge les thématiques parfois subversives de Houellebecq, je crois tout simplement, pour en avoir discuté souvent, qu’une grande partie des hommes ou femmes de théâtre français ne l’ont simplement pas lu, sans probablement se rendre compte que toute l’Europe, et même le monde entier, nous l’envient. Je ne souhaite pas réparer cette injustice, Houellebecq n’a pas besoin de nous. Julien Gosselin La Cinémathèque de Toulouse donne une Carte Blanche à Julien Gosselin le 23 janvier avec la projection de Hors Satan de Bruno Dumont. Je ne vous ai jamais aimés Ciné-concert de 30 minutes 27 et 28 mars à 18 h Studio du TNT Mise en scène : Julien Gosselin Texte : Pascal Bouaziz Musique : Guillaume Bachelé Vidéo : Pierre Martin

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Brancusi contre États-Unis

8 – 11 avril Les Abattoirs  Salle Picasso

2 Les Précurseurs

Après Débrayage, accueilli au TNT, Éric Vigner revient avec cette exceptionnelle adaptation des minutes du célèbre procès de Constantin Brancusi contre les États-Unis. Un spectacle-performance passionnant, sur la place de l’art dans notre société, joué dans la salle Picasso du Musée d’Art Moderne et Contemporain de Toulouse – Les Abattoirs.

Adaptation, mise en scène et dispositif scénique

Éric Vigner

Avec Hélène Babu Bénédicte Cerutti Jean-Charles Clichet Et la participation de personnalités du monde de l’art Collaboration artistique Jutta Johanna Weiss Lumières Kelig Le Bars Son John Kaced

Production : CDDB – Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National Création en 1996 pour le 50 e Festival d’Avignon dans la salle du conclave du Palais des Papes Reprise en 1997 au Centre Pompidou pour l’inauguration de l’atelier Brancusi Reprise en 2013 au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, en collaboration avec le Centquatre

Ayant appris que les douanes du port de New-York veulent imposer une substantielle taxe sur l’une des sculptures de Brancusi, sous prétexte qu’il ne s’agit pas d’une œuvre d’art, j’ai décidé de me rendre accompagné de Marcel Duchamp, agent de Constantin Brancusi, au Service des Douanes pour tirer les choses au clair… À partir de cette anecdote relatée par le rédacteur de la revue Art News, va s’ouvrir à New-York en 1927 un formidable procès qui mobilisera un grand nombre de personnalités du monde de l’art. L’objet du litige : une pièce de métal jaune intitulée par Brancusi Oiseau dans l’espace, à laquelle les douanes américaines ont refusé l’exonération de la taxe normalement accordée aux œuvres d’art. À la barre, artistes, avocats, critiques, historiens, collectionneurs et marchands défilent pour défendre l’œuvre d’un artiste qui orienta de façon novatrice et décisive le développement de la sculpture au 20 e siècle. Plus encore que l’affirmation de l’œuvre d’un homme, c’est le procès de l’art moderne tout entier qui se joue. Au cours de débats mouvementés, des questions essentielles touchant à la notion d’œuvre d’art sont posées : Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? Qu’est-ce qu’un artiste ? À quoi le reconnaiton ? Qui est juge en la matière ? Qu’est-ce qui est beau ? Ce spectacle, ou plutôt cette performance, soulève un débat de fond toujours d’actualité. Éric Vigner nous offre une réflexion profonde et énergique sous forme de querelle des anciens et des modernes autour de cet étrange objet de fascination : l’art.

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Sœurs Wajdi Mouawad

28 – 30 avril Grande salle

1 Chère famille

Après Littoral, Incendies et Forêts, Wajdi Mouawad ouvre en 2008 un nouveau chapitre avec le spectacle Seuls. Il imagine alors le cycle Domestique. Seuls, symbole du fils, ouvre la voie à ce second solo, Sœurs. Ces différentes figures familiales, leur intimité partagée, permettent alors de porter un autre regard sur l’Histoire.

Texte et mise en scène

Wajdi Mouawad Inspiré par

Annick Bergeron Nayla Mouawad Compagnies Abé Carré Cé Carré et Au Carré de l’Hypoténuse

Avec Annick Bergeron Dramaturgie Charlotte Farcet Assistance à la mise en scène Alain Roy Scénographie Emmanuel Clolus Éclairages Éric Champoux Musique Christelle Franca Réalisation sonore Michel Maurer Maquillages Angelo Barsetti

Production : Au Carré de l’Hypoténuse – France ; Abé Carré Cé Carré –  Québec ; compagnies de création en coproduction avec le Grand T – scène conventionnée LoireAtlantique – Nantes ; Théâtre national de Chaillot – Paris ; Théâtre de l’Archipel scène nationale de Perpignan ; Le Quartz scène nationale de Brest Avec le soutien de l’Athanor et de la Ville de Guérande Wajdi Mouawad est artiste associé au Grand T. Au Carré de l’Hypoténuse est une association loi 1901, conventionnée par le Ministère de la Culture et de la communication – DRAC Pays de la Loire et par la Ville de Nantes. Abé Carré Cé Carré bénéficie du soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Dans la lignée de Seuls, Sœurs est abordé dans son essence en quatre étapes : Ressentir. Écouter. Attendre. Regarder. Il s’agit donc au début de ne pas afficher de volonté, ni même de nommer. Pour créer l’apprivoisement entre un spectacle et celui qui va le fabriquer ; celui qui va le sortir de l’invisible pour le mettre dans le visible. « Bien avant la méthode de fabrication – qui relève de répétitions non encore entamées – c’est la manière de rêver un spectacle, d’apprendre à le connaître, d’entrer en discussion avec lui qui importe. S’éveiller. Un éveil devant une sensation. Cette sensation à peine perceptible prendra la forme d’un spectacle, mais il est aujourd’hui prématuré de deviner l’histoire qui la porte. Donc au début, il vaut mieux se taire. Ne présumer de rien. Rester concentré sur la sensation. Dans le présent. Ne rien évoquer. De peur qu’elle disparaisse. Devenir au fil des jours dépendant de sa présence. S’engager. Oser. Écouter (venant de la racine latine ausculter : s’appliquer à entendre, diriger son attention vers…). Attendre. Regarder. » Wajdi Mouawad a confié à Annick Bergeron (interprète de Nawal dans Incendies) l’aventure de Sœurs, avec pour balises l’utilisation du quotidien, les notions d’autofiction et de l’intime. Le mécanisme de conception du spectacle reposera, à l’instar de Seuls, sur une polyphonie d’écriture. Glanés et répertoriés au fil de recherches personnelles et laboratoires, divers matériaux – sons, images, objets, gestes –  constitueront tout autant que le texte, les pièces d’un puzzle… dont l’image, encore mystérieuse, racontera la rencontre entre une jeune femme et un agent d’assurance dans une chambre d’hôtel, autour de leur humiliation à ne pouvoir parler librement leur langue maternelle.

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Tête haute Joël Jouanneau

6 – 7 mai Petit théâtre 50 minutes environ Jeune public à partir de 8 ans

2 Les Précurseurs

Cyril Teste, metteur en scène du Collectif MxM, nous présente ici son premier spectacle adressé aux jeunes spectateurs. Dans son diptyque composé de Reset en 2010 et de Sun en 2011, dont les rôles principaux étaient joués par des enfants âgés de 9 à 13 ans, il désirait déjà questionner l’enfance et lui donner la possibilité de parler en son nom propre.

Mise en scène

Cyril Teste Collectif MxM

Avec Gérald Weingand Murielle Martinelli Valentine Alaqui Alexandra Castellon (en alternance) Assistanat à la mise en scène Émilie Mousset Sandy Boizard Collaboration dramaturgique Philippe Guyard Scénographie MxM Voix de Plume Mireille Mossé Lumière Julien Boizard Vidéo Mehdi Toutain-Lopez Nicolas Dorémus Patrick Laffont Musique originale Nihil Bordures Interprétation en direct Nihil Bordures Jérôme Castel (en alternance) Costumes Marion Montel Lise Pereira Régie générale et lumière Julien Boizard Guillaume Allory (en alternance)

Conception objets programmés Christian Laroche Construction Omar Khalfoun Jean-Baptiste Mazaud Administration, diffusion Anaïs Cartier Florence Bourgeon Production : Collectif MxM Coproduction : TGP – CDN de SaintDenis, Scène Nationale de Cavaillon, La Filature –  Scène Nationale de Mulhouse, Nouveau Théâtre de Montreuil –  Centre Dramatique National, Le Canal –  Théâtre Intercommunal du Pays de Redon Avec la participation du DICRéAM et l’aide à la production et à la diffusion Fonds SACD Théâtre Le Collectif MxM est artiste associé au Centquatre, au Canal –  Théâtre Intercommunal du Pays de Redon et au Lux, Scène nationale de Valence, et soutenu par la DRAC Île-deFrance et le Conseil Régional d’Île-de-France.

Dans les couloirs du temps du Monde d’Avant il était une dernière fois un roi et sa reine et ils attendent le prince qui sera leur enfant. Quand le prince vient au monde c’est une princesse dont une main est fermée comme un poing impossible à ouvrir – et de l’autre le pouce était absent. Ni le roi ni la reine ne voulant de cette enfant, dans la nuit de colère noire qui suivit, neuf cavaliers masqués enlevèrent la princesse pour l’abandonner dans la lande sauvage et, depuis, le royaume de Nerville est à feu et à sang. Ainsi commence l’histoire de cette princesse qui apprit au fond de la forêt tous les mots de la terre. Mais elle dut ensuite voyager à travers le monde pour en découvrir le sens. Après sa célèbre Mamie Ouate en Papouasie, devenue un véritable manifeste du répertoire jeune public en France, Joël Jouanneau nous raconte l’histoire d’une princesse curieuse et infiniment courageuse. Inspirée par ces contes et ces livres aux images en relief qui nous ont tous bercés, Cyril Teste a imaginé une mise en scène qui utilise autant le dessin et le papier découpé, que la projection vidéo et l’image numérique. Les acteurs, magnifiques d’intensité et de vérité, baignent dans un environnement visuel et sonore qui conduit vers le rêve et décuple la force du texte de Joël Jouanneau. Cette quête symbolique, qui parle de la nécessité pour chacun de devenir acteur de sa vie, s’adresse autant aux petites qu’aux grandes personnes.

Le texte est édité chez Heyoka jeunesse Actes Sud-Papiers, 2013.

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Hansel et Gretel Jacob et Wilhelm Grimm

12 et 13 mai Grande salle 1 h environ Jeune public à partir de 7 ans

1 Chère famille

Hansel et Gretel de Jacob et Wilhelm Grimm est l’un des contes les plus connus du répertoire européen. Métilde Weyergans et Samuel Hercule nous en présentent une version poétique et décalée, influencée par le cinéma rétro des années 70.

Adaptation, réalisation et mise en scène

Métilde Weyergans Samuel Hercule La Cordonnerie

Film

Spectacle

Avec Samuel Hercule Métilde Weyergans Michel Crémadès Manuela Gourary Timothée Jolly Florie Perroud

Son Adrian Bourget Éric Rousson Lumières Johannes Charvolin

Réalisation Samuel Hercule

Voix, bruitages Métilde Weyergans Samuel Hercule

Direction artistique Métilde Weyergans

Piano Timothée Jolly

Chef opérateur Catherine Pujol

Percussions Florie Perroud

Musique Timothée Jolly

Régie générale Sébastien Dumas

Décors Bérengère Naulot Assistée de Marguerite Rousseau

Régie plateau Marylou Spirli

Costumes Rémy Le Dudal

Administration Caroline Chavrier Anaïs Germain Production : La Cordonnerie Production déléguée : Nouveau théâtre de Montreuil, CDN Coproduction : Le Granit, scène nationale de Belfort, Opéra Théâtre de Saint-Étienne Avec l’aide du TRAFFO CarréRotondes

Hansel et Gretel revu par La Cordonnerie reste l’histoire d’un abandon dans la forêt noire, de petits cailloux qu’on sème pour retrouver son chemin, d’une maison en pain d’épices habitée par une sorcière. Il garde la dimension onirique du conte mais, resitué dans une petite ville du nord frappée par la crise économique des années 70, il aborde également des questions très concrètes comme notre rapport au chômage et aux personnes âgées. On retrouve tous les personnages du conte originel, mais les rôles sont cette fois-ci complètement inversés. Hansel et Gretel ne sont plus des enfants mais des magiciens à la retraite. Après avoir longtemps animé La Piste aux étoiles à l’antenne, ils n’ont pas d’autre choix que de s’installer chez leur fils Jacob, dans une caravane minable où tout le monde est au régime sec. La famille est très pauvre et sa situation s’aggrave de jour en jour. Une nuit, Barbara, la nouvelle compagne du fils, lui suggère alors de conduire ses parents dans la forêt pour les abandonner. C’est là qu’ils rencontreront la sorcière… Pour leur Hansel et Gretel, Métilde Weyergans et Samuel Hercule ont imaginé le dispositif inédit du ciné-spectacle, qui combine le spectacle et le ciné-concert que nous connaissons déjà. Sur le plateau, deux musiciens et deux comédiens. À l’écran, les images d’un film muet réalisé de A à Z par la compagnie défilent sous nos yeux, tandis que les dialogues et la musique originale de Timothée Jolly sont interprétés en direct sur la scène. D’un bric-à-brac d’objets soigneusement choisis, les acteurs tirent tous les bruitages : un bruit de vaisselle, une porte qui claque, des pas sur un chemin forestier… L’univers du film et de la scène se font alors merveilleusement écho pour donner vie à cet étonnant théâtre de sons, de musique, d’images… et d’odeurs.

La Cordonnerie est soutenue par la Région Rhône-Alpes.

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Un fils de notre temps

12 – 23 mai Studio 1 h 45 Coproduction TNT

1 Chère famille

En 1937, Horváth écrit à un ami : Il faut que j’écrive ce livre. Ça urge, ça urge ! Je n’ai pas le temps de lire de gros livres, car je suis pauvre, et il me faut travailler pour gagner ma vie, manger, dormir. Moi aussi, je ne suis qu’un fils de notre temps. Avec ce texte impressionnant d’actualité, Jean Bellorini se fait l’écho d’Horváth pour mieux raconter une société rongée par la peur et le désœuvrement.

Morceaux choisis librement adaptés du roman de

Ödön von Horváth Adaptation, mise en scène, scénographie et lumières

Jean Bellorini

Avec Clément Durand Gérôme Ferchaud Antoine Raffalli Matthieu Tune

Production : Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis Coproduction : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, L’ATELIER

C’est l’histoire d’un pauvre chien de chômeur qui s’engage dans l’armée allemande pour échapper à la misère, avec l’espoir d’un monde plus simple, apparemment généreux. En révolte contre son père pacifiste incarnant pour lui le passé, tout à ses yeux justifie la domination du plus fort sur le plus faible et la prédominance du groupe sur celle de l’individu. Mais, blessé et écarté du combat, lâché par l’armée, il retourne à son misérable quotidien. Il entame alors une longue errance à la poursuite insensée de fantômes, tandis que la neige recouvre les rues… Que c’est facile de couvrir ses méfaits du drapeau de la patrie, comme si c’était un blanc manteau d’innocence ! Comme si un méfait n’était pas un crime, qu’il ait été commis au service de la patrie ou d’une quelconque autre société… Achevé en 1938 peu avant la mort abrupte de l’auteur, le roman éclaire par son extraordinaire perspicacité la carrière d’un soldat de la dictature. Conte universel teinté de visions poétiques et délirantes, Un fils de notre temps raconte le glissement d’une société vers une idéologie guerrière et totalitaire. Ödön von Horváth démasque le nationalisme, le racisme au quotidien, la lâcheté, l’infamie d’une société désemparée par une crise sans précédent. Avec une maîtrise parfaite du monologue intérieur, il nous fait pénétrer dans la conscience de ce jeune homme cynique, sans foi, ni loi, qui s’engage avec enthousiasme dans l’armée d’un pays qui semble obsédé par une politique d’agression. L’Allemagne hitlérienne ? Vous l’aurez deviné… Jusqu’au jour où l’amour et la guerre – dans sa triste réalité – l’amèneront en sa chair et en son âme à reconnaître le mensonge militariste qui ne vise qu’à broyer les vies. Ce spectacle est né à la suite d’une présentation de travail de L’ATELIER (ex Volant) du TNT. Jean Bellorini et son chœur de quatre comédiensbidouilleurs de sons-musiciens ont voulu aller plus loin et nous livrent ici la prose surprenante d’Horváth, rayonnante d’une poésie étrange et bouleversante.

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Liliom Ferenc Molnár

Après Tempête sous un crâne d’après Les Misérables de Victor Hugo, Paroles gelées d’après Rabelais et La Bonne Âme du Se-Tchouan de Brecht créée la saison dernière au TNT, Jean Bellorini propose Liliom, fable sociale et amère du hongrois Ferenc Molnár où joie, naïveté et violence se mêlent dans une ambiance de fête…

Traduction

Kristina Rády Alexis Moati Stratis Vouyoucas Mise en scène, scénographie et lumières

Jean Bellorini

Avec Clara Mayer Delphine Cottu Hugo Sablic Jacques Hadjaje Sébastien Trouvé Julien Bouanich Amandine Calsat Damien Vigouroux Marc Plas Julien Cigana Teddy Melis Lidwine de Royer Dupré

Production : Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis

Costumes Laurianne Scimemi Assistée de Marta Rossi

Avec l’aide de l’ADAMI et de la SPEDIDAM

Équipe technique Ivan Assaël Luc Muscillo Guillaume Chapeleau

19 – 23 mai Grande salle 2 h environ

Coproduction : Compagnie Air de Lune ; Printemps des comédiens –  Montpellier ; Odéon –  Théâtre de l’Europe ; Théâtre des Quartiers d’Ivry, La Criée – Théâtre national de Marseille

Avec la collaboration de Philippe Davêque, Jessie Fabulet et du Bureau Formart Création en juin 2012 au Printemps des Comédiens, Montpellier Spectacle présenté à Toulouse avec le soutien de la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées

Liliom est bonimenteur de foire, un petit voyou à la gueule d’ange dans la banlieue de Budapest. Il y a l’amour, le chômage, l’enfant qui s’annonce, et puis les rêves d’Amérique, et un braquage qui tourne mal. Et puis il y a le suicide, et l’au-delà, et peut-être une chance de tout recommencer… L’écriture à la fois violente, aride et poétique de cette pièce, écrite en 1909, traduit un drame du langage : les personnages, comme en exil d’eux-mêmes, incapables de parole, tentent de trouver dans le rêve et dans l’imaginaire une issue à leur détresse. L’histoire de Liliom, le réalisme du début de la pièce, l’indigence des personnages et la violence à laquelle ils sont sans cesse confrontés, tout cela résonne fortement aujourd’hui. Les personnages de Molnár apparaissent comme des anti-héros : ils ne possèdent aucune des qualités classiquement considérées comme dignes, ils ne semblent pas fournir de matière adéquate pour constituer le fond d’une histoire profonde et dramatique. L’apparition de ces anti-héros correspond au moment de l’Histoire où l’on commence à examiner, au théâtre, les trous noirs de l’existence humaine. Dans Liliom, il y a toujours une sorte de mystère : les personnages sont déracinés de leur propre émotion, comme si on leur avait nié le droit d’éprouver des sentiments dignes et nobles. Ils se trouvent pris dans une situation inextricable, où ils sont littéralement submergés par un sentiment qu’ils éprouvent, mais qu’ils n’ont pas les moyens d’incarner ou d’exprimer. Molnár façonne son histoire comme un drame social, mais en même temps, ne se préoccupe pas de théorie ou de critique sociale. Il parvient au contraire à ouvrir et à dessiner un espace dans lequel se produit quelque chose de plus grand, de plus métaphysique et donc de plus difficile à saisir. Il s’agit peut-être du grand secret de l’humain.

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Cinéma Apollo Michel Deutsch Matthias Langhoff

Matthias Langhoff a co-écrit avec Michel Deutsch Cinéma Apollo, une suite librement inspirée du roman d’Alberto Moravia Le Mépris. Un moyen pour le metteur en scène de faire un parallèle entre condition sociale et rapport amoureux, et d’explorer l’intimité profonde d’un homme abandonné. Une histoire moderne et tragique dans le foyer d’un cinéma, le temps d’un film…

Librement inspiré du roman d’Alberto Moravia Le Mépris Mise en scène

Matthias Langhoff

Avec François Chattot Évelyne Didi Nicole Mersey Pascal Tokatlian Décor et costumes Catherine Rankl

28 – 30 mai Grande salle

Production : Théâtre Vidy-Lausanne Coproduction : Comédie de Genève, Théâtre du Loup, St-Gervais Genève Le Théâtre, Compagnie Rumpelpumpel, Compagnie Service Public, Espace Legendre, Compiègne – Scène nationale de l’Oise Avec la collaboration de l’ECAL / École cantonale d’art de Lausanne pour le film

C’est la dernière séance au cinéma Apollo. Au foyer, on entend la bande-son du film parvenir de la salle par intermittence. Il y a des affiches de films et des photos de stars aux murs. Une jeune femme, des écouteurs sur les oreilles, est assise derrière le bar et une machine à popcorn. Un homme – peut-être réalisateur ou scénariste du film – quitte la salle et demande une bière à la fille au bar. Le temps d’un film, l’homme se raconte. Il raconte comment il a perdu la femme qu’il aimait, il raconte le cinéma, l’amour, l’amour à vendre, Homère, la pornographie, la solitude, le mépris, la trahison et la mélancolie des hommes de cinquante ans… Regagner l’amour et la fierté de sa femme, voici les deux obsessions qui habitent Riccardo. Il faudra un tournage dans le paysage paradisiaque de Capri pour qu’il comprenne alors pourquoi sa femme le méprise tant. L’objet de ce récit est de raconter comment, alors que je continuais à l’aimer et à ne pas la juger, Emilia au contraire découvrit ou crut découvrir certains de mes défauts, me jugea et, en conséquence, cessa de m’aimer. Ce sont ces lignes qui ouvrent Le Mépris de Moravia, ensuite adapté au cinéma par Jean-Luc Godard. Le roman de Moravia et la tragédie intime de cet homme ont tout de suite interpellé Matthias Langhoff. Mais le metteur en scène aime travailler le risque : « Je ne peux pas imaginer un théâtre qui ne pose pas de problème, qui n’ébranle pas, qui ne soit pas engagé. Je viens d’une génération qui était pétrie de cela et qui n’en avait pas peur. Le scandale du monde est mon problème et c’est sur la scène que je peux le transporter pour le triturer, l’examiner. Le théâtre n’existe que dans l’instant : il n’y a rien avant, rien après. »

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Vader Peeping Tom

2 – 4 juin Grande salle

1 Chère famille

Après 32 rue Vandenbranden et À Louer la Compagnie Peeping Tom propose sa toute nouvelle création. Invitation à la vie sur le chemin de la mort, Vader joue avec un humour poignant sur le fossé entre la perception et la réalité du souvenir et explore la mémoire chancelante d’un héros quotidien des temps modernes…

Franck Chartier Gabriela Carrizo

Création et interprétation Leo De Beul Marie Gyselbrecht Hun-Mok Jung Simon Versnel Maria Carolina Vieira Yi-Chun Liu Brandon Lagaert Avec l’aide de Eurudike De Beul Mise en scène Franck Chartier Aide à la mise en scène et dramaturgie Gabriela Carrizo Assistance artistique Seoljin Kim Camille De Bonhome Composition sonore et arrangements Raphaëlle Latini Ismaël Colombani Eurudike De Beul Renaud Crols Mixage audio Yannick Willox Conception lumières Giacomo Gorini Peeping Tom Costumes Peeping Tom Camille De Bonhome Conception décors Peeping Tom Amber Vandenhoeck Construction décors KVS-atelier Filip Timmerman Amber Vandenhoeck

Direction technique Filip Timmerman Techniciens Hjorvar Rognvaldsson Wout Rous Amber Vandenhoeck Chargée de production Anastasia Tchernokondratenko Administration Quentin Legrand Diffusion Frans Brood Productions Production : Peeping Tom Coproduction : Theater im Pfalzbau – Ludwigshafe, Théâtre Royal Flamand – KVS (Bruxelles), Festival GREC (Barcelone), HELLERAU – European Center for the Arts Dresden, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre de la Ville (Paris), Maison de la Culture (Bourges), La Rose des Vents (Villeneuve d’Ascq), Le Printemps des Comédiens (Montpellier), avec l’aide de Szene Salzburg Sommerfestival (Salzburg)

Puisque les hommes deviennent sages avec le temps; Et pourtant, et pourtant, Est-ce là mon rêve, ou la vérité? William Butler Yeats Vader se déroule dans la salle des pas-perdus d’une maison de retraite, les murs de la salle sont imposants, c’est un sous-sol. Au centre de ce qui figure l’antichambre entre le monde des vivants et celui des morts, le père attend. Il apparaît en même temps divin et ridicule, doté d’une riche vie mentale et aussi déconnecté, sur le déclin, vide. Il s’éloigne peu à peu de la société des hommes mais son effacement ne renvoie pas tant à l’histoire d’un individu qu’à la mythologie même de la notion de père… Des scènes soudain surgissent et disparaissent non moins bruquement… Le passé de cet homme cache-t-il un secret profond ? Est-il simplement fou ou délirant ? Les autres pensionnaires et le personnel l’observent tantôt avec haine, tantôt avec amusement, affection ou indifférence. Vader joue sur ce fossé grandissant entre la perception et la réalité dans le corps en déclin et le cerveau sénile. Le temps semble ralentir, comme pour s’accorder à la lenteur des gestes ; la parole et la musique deviennent bruit et le monde lui-même semble ne faire sens que dans la mesure où il incarne un souvenir. La pièce explore avec un humour poignant le moment où l’imagination ou la maladie d’un vieil homme, une sorte de Don Quichotte contemporain, menace de faire basculer les réalités du quotidien dans le rêve.

Avec le soutien de la Communauté flamande

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Sans objet Aurélien Bory

19 octobre Focus Cirque en Midi-Pyrénées 2 – 6 juin Petit théâtre 1 h 15 Coproduction TNT

Mélange décapant entre art des corps et regard géométrique, Sans objet, croise de multiples formes artistiques : la vidéo, la danse, les mathématiques, ou encore les jeux traditionnels chinois. Un spectacle à la fois drôle et inquiétant qui joue sur la confrontation du vivant et de l’inerte et sur le combat entre l’humain et la machine.

Conception, scénographie et mise en scène

Aurélien Bory Compagnie 111

Artiste invité

Avec Olivier Alenda Olivier Boyer

Production : Compagnie 111 –  Aurélien Bory

Pilote-programmation robot Tristan Baudoin

Coproduction : TNT – Théâtre national de Toulouse MidiPyrénées, Théâtre Vidy –  Lausanne, Théâtre de la Ville – Paris, La Coursive scène nationale –  La Rochelle, Agora pôle national des arts du cirque - Boulazac, Le Parvis scène nationale Tarbes-Pyrénées

Composition musicale Joan Cambon Création lumière Arno Veyrat Conseiller artistique Pierre Rigal Assistante à la mise en scène Sylvie Marcucci Sonorisation Stéphane Ley Costumes Sylvie Marcucci Décor Pierre Dequivre Accessoire moniteur Frédéric Stoll Patine Isadora de Ratuld Masques Guillermo Fernandez Régie générale Arno Veyrat Production, administration, diffusion Florence Meurisse Christelle Lordonné Marie Reculon

Avec l’aide de London International Mime Festival, L’Usine, scène conventionnée pour les arts dans l’espace public – Tournefeuille Toulouse Métropole La Compagnie 111 – Aurélien Bory reçoit les soutiens de Ministère de la culture et de la communication –  DRAC de Midi-Pyrénées, Région Midi-Pyrénées, Ville de Toulouse, Conseil Général de la Haute-Garonne. Aurélien Bory est artiste associé au Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique. Aurélien Bory est artiste invité du TNT –  Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées.

Nous vivons une nouvelle ère, où la relation entre l’être humain et la technologie se déploie considérablement. Là où il existait une frontière indiscutable, claire, connue de tous, à savoir celle entre l’inerte et le vivant, on voit apparaître une zone de latence, dominée par deux questions qui s’opposent. Le vivant va-t-il étendre son territoire dans la machine, ou est-ce la technologie elle-même qui gagnera le terrain du vivant ? Le dialogue entre l’homme et la machine est de plus en plus profond, complexe. La compétition est inévitable. La défaite de Kasparov et, après elle, toutes les percées dans l’informatique, la robotique, nous indiquent que la machine devient meilleure en tout. L’apparition des prothèses performantes ou de combinaisons technologiques bouscule le monde du sport. L’homme – et ses deux réalités le corps et la pensée – n’est plus seul. Après s’être mesuré et avoir dominé puis réduit l’animal, il est amené à comparer ses performances à celle d’un autre type, le robot. Il est probable que sur ce terrain l’homme soit contraint à se technologiser, tandis que déjà la machine s’humanise. Et il est permis de penser que dans un futur proche, l’homme et le robot aillent s’hybrider. Sans objet propose cette rencontre impossible, celle d’un homme et de la technologie. Au-delà de toute recherche de performance, la relation entre l’homme et la machine devient-elle sans objet ? Qu’ont-ils à se dire, l’homme et le robot industriel, en dehors des tâches qui les occupent habituellement ? En dehors de tout but, de toute fonction, la danse entre le corps de l’homme et celui de la machine donne lieu à un théâtre mécanique sur le terrain du sensible, entre la fragilité de l’humain et la puissance du bras métallique articulé. Placé au centre, au milieu d’un vide, complètement sorti de son contexte industriel, le robot devient inutile. Et dans sa fonction perdue ne nous rappellerait-il pas la nature de l’art : être absolument sans objet ? Aurélien Bory

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Kenny Garrett Quintet Jazz sur son 31 Concert

91.1 FM 91.5 FM 90.9 FM

23 octobre Grande salle

Il avait ouvert la première édition de Jazz sur son 31 en 1987 aux côtés de Miles Davis. Considéré comme l’un des meilleurs saxophonistes de la jazzosphère contemporaine, capable d’une grande exubérance comme d’une grande spiritualité, Kenny Garrett et ses musiciens nous livrent une musique éprise de liberté et d’inventivité.

Saxophone alto Kenny Garrett Piano Vernell Brown Basse Corcoran Holt Batterie McClenty Hunter Percussions Rudy Bird

L’album « Pushing The World Away » est paru chez Mack Avenue Records, 2013. Concert organisé dans le cadre du Festival Jazz sur son 31 Conseil Général de la Haute-Garonne Informations et réservations sur le site : jazz31.haute-garonne.fr

Pour Miles Davis, il était le saxophoniste le plus impressionnant depuis John Coltrane. Guère étonnant que Kenny Garrett soit devenu le dernier altiste attitré du trompettiste. Avant Miles, il était le sideman inspiré de Freddy Hubbard, d’Art Blakey et du Duke Ellington Orchestra. Depuis, il poursuit sa double existence de musicien be-bop et funky, aussi à l’aise dans le hard bop le plus complexe que dans le jazz le plus soyeux, avec la même étourdissante technique entre modernité et tradition, assumant sans peine sa dualité. Heureusement pour le musicien, né à Détroit en 1960, il y eut une vie après Miles. II est devenu ce musicien unique et ardent que nous connaissons. Une personnalité sonore très forte, une admirable homogénéité du timbre, du grave à l’aigu, de l’alto au soprano. Il retrouve cette énergie spirituelle qu’on croyait disparue. Enragé et funky, Kenny Garrett souligne encore un peu plus son besoin viscéral de liberté, comme une course effrénée et troublante d’un saxophone aussi exubérant que léger. Sa musique n’est jamais nostalgique, son jazz va toujours de l’avant. Il chevauche son saxo comme un cheval de rodéo, part en galopades effrénées ou en cavalcades solitaires. Il joue des notes, du silence, des soupirs. II joue SA musique.

© Opéra Comique / Luc Castel

CE mondE a bEsoin dE musiquE Tous les concerts disponibles pendant un mois sur francemusique.fr

Coréalisation : ADDA 31 /  TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées

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cinéma

télévision

livres

musiques

spectacle vivant

Structure d’insertion professionnelle pour jeunes acteurs

expositions

Depuis 1998, le Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées a mis en place un dispositif d’insertion professionnelle permettant à de jeunes comédiens ayant déjà reçu une formation initiale de travailler jour après jour au sein d’une structure de création et de diffusion.

LE MONDE BOUGE TELERAMA EXPLORE

Le trajet d’un acteur, sa carrière, sont faits de rencontres, d’amitiés, d’enthousiasmes… C’est souvent dans les premières années de sa pratique qu’un jeune comédien va rencontrer les « compagnons de jeu » qui seront sa première famille de théâtre… L’ATELIER favorise ainsi un apprentissage du « métier » vivant et renouvelé, apprend à travailler dans et avec un groupe – préfiguration de ce que sera la vraie vie d’un acteur. L’ATELIER permet aussi des rencontres avec les chargés de stage ou les metteurs en scène et artistes invités au cours de la saison de création ou de programmation du théâtre. Enfin, il est plus qu’important pour le TNT d’avoir dans ses murs de jeunes artistes dont l’enthousiasme et le désir communiquent et nourrissent dans un système d’allerretour la vie de notre maison. Agathe Mélinand – Laurent Pelly

CHAQUE SEMAINE TOUTES LES FACETTES DE LA CULTURE

Engagés en contrat de professionnalisation pour douze mois, les jeunes acteurs participent à des ateliers de création sous la direction d’artistes invités (acteurs, metteurs en scène, chorégraphes). Pour que le travail ne soit jamais coupé de sa finalité, chaque chantier donne lieu à des présentations, permettant aux acteurs de se confronter au regard du public et des professionnels. En complément de leur apprentissage, les comédiens assistent à des ateliers hebdomadaires (danse, chant et dramaturgie) tout au long de l’année et participent à des projets d’action culturelle (lectures en milieu scolaire, animation d’ateliers amateurs…). La création d’un spectacle, conçu par Laurent Pelly et Agathe Mélinand, vient clore le cycle de stages et fournit aux interprètes l’expérience d’une exploitation complète –  représentations au théâtre et en tournée. Selon l’activité du TNT, les comédiens stagiaires peuvent également être amenés à participer à d’autres projets de création au sein du théâtre. La prochaine promotion de L’ATELIER sera accueillie au TNT en décembre 2014. Contact Caroline Chausson c.chausson@tnt-cite.com 05 34 45 05 08

Conception graphique : Anne Denastas - www.annedenastas.com

Plus d’informations www.tnt-cite.com / L’ATELIER

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Artistes invités

Aurélien Bory Compagnie 111

Julien Gosselin Collectif Si vous pouviez lécher mon cœur

Aurélien Bory est un compagnon historique du TNT, presque tous ses spectacles y ont été joués, plusieurs ont été coproduits par notre théâtre, il a animé de nombreux stages avec L’ATELIER (ex Volant) du TNT. Nous nous sommes toujours sentis en famille et en accord avec lui. D’autre part, son travail devient, si possible, encore plus magique, plus intelligent, plus beau, comme l’extraordinaire Azimut où les acrobates de Tanger marchaient au ciel… C’est pour ceci, que nous avons désiré faire un peu plus, institutionnaliser notre compagnonnage avec lui, qu’il soit simplement là, dans le théâtre. Son projet avec nous court sur trois ans, c’est l’adaptation pour la scène d’Espèces d’espaces de Georges Perec, projet dont il rêve depuis beaucoup d’années. Trois B(r)ouillons, dont un ou deux avec L’ATELIER, seront présentés chaque année jusqu’à la programmation du spectacle proprement dit, au dernier trimestre 2016.

Il a été la très jeune révélation du dernier Festival d’Avignon avec son collectif et leur adaptation des Particules Elémentaires de Michel Houellebecq. La rencontre avec ce metteur en scène, son calme simple devant toute l’agitation qu’il a suscitée, sa réflexion et… son talent nous ont plus que convaincus de l’urgence de l’accueillir chez nous, de partager notre théâtre avec lui et ses amis, de lui donner nos moyens pour qu’eux nous donnent tout ce qu’ils voudront bien nous donner… En 14 –15, Les Particules seront, bien sûr, programmées au TNT ainsi qu’un ciné-concert où lui-même joue : Je ne vous ai jamais aimés… Julien Gosselin animera un stage de trois semaines avec les jeunes comédiens de la nouvelle promotion de L’ATELIER, La Cinémathèque de Toulouse lui donnera une Carte Blanche et nous serons coproducteurs de sa prochaine création. Mais comme notre théâtre lui est grand ouvert, c’est ensemble que nous inventerons les modalités de notre collaboration toute neuve et ce, dans les mois qui viennent…

Aurélien Bory fait des études de physique à l’Université de Strasbourg qui l’amènent à travailler dans le domaine de l’acoustique architecturale. Il interrompt ce parcours scientifique en 1995 et intègre le studio de création au sein du Lido, Centre des arts du cirque, à Toulouse. Il fonde la Compagnie 111 en 2000 à Toulouse et y développe un « théâtre physique », singulier et hybride, à la croisée de nombreuses disciplines. Ses spectacles sont présentés dans le monde entier et cette reconnaissance internationale débute avec Plan B (2003) et Plus ou moins l’infini (2005), marqués par la collaboration avec l’homme de théâtre Phil Soltanoff. Le TNT a accueilli Géométrie de caoutchouc (2011) créé au Grand T à Nantes, et Sans objet (2009) ainsi que Les Sept planches de la ruse créé en 2007 avec des artistes de l’Opéra de Dalian. Intéressé également par la danse et le croisement des écritures, il met en scène le chorégraphe Pierre Rigal dans Érection (2003) et Arrêts de jeu (2006). Il crée ensuite des portraits de femmes, Questcequetudeviens? (2008) pour la danseuse de flamenco Stéphanie Fuster et Plexus (2012) pour la danseuse japonaise Kaori Ito. Pour Marseille-Provence 2013, il imagine Azimut, autour de l’acrobatie marocaine, neuf ans après avoir créé Taoub (2004), spectacle fondateur du Groupe acrobatique de Tanger. Les œuvres d’Aurélien Bory sont animées par la question de l’espace et s’appuient fortement sur la scénographie. Il ne conçoit son travail théâtral que « dans le renouvellement de la forme » et « en laissant de la place à l’imaginaire du spectateur ».

Né en 1987, Julien Gosselin a suivi les cours de l’EPSAD, École professionnelle supérieure d’art dramatique à Lille, dirigée par Stuart Seide. Il travaille en tant qu’acteur pour Lucie Berelowitsch, Laurent Hatat ou Tiphaine Raffier. En tant qu’assistant à la mise en scène, il collabore ensuite avec Pierre Foviau, Laurent Hatat et Stuart Seide. En mai 2009, à sa sortie de l’EPSAD, avec six acteurs issus de sa promotion, il forme le Collectif Si vous pouviez lécher mon cœur et met en scène Gênes 01 de Fausto Paravidino en 2010, au Théâtre du Nord, puis en tournée. L’année suivante, il signe, toujours avec SVPLMC, la création française de Tristesse animal noir d’Anja Hilling, au Théâtre de Vanves puis en tournée en 2012. En 2012, il participe au programme Kadmos, à l’invitation de Vincent Baudriller. Il crée en juillet 2013 Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq au Festival d’Avignon… Également auteur, Julien Gosselin publie en novembre 2012 La Liste, aux éditions 10/18. En mars 2014, il a créé au Théâtre National de Bruxelles, dans le cadre du festival XS, Je ne vous ai jamais aimés, forme courte autour d’un texte de Pascal Bouaziz du groupe Mendelsson.

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Le TNT en actions En compagnie du public

Lieu de rencontres, d’échanges et de convivialité, le TNT vous propose une autre façon de partager et de vivre les spectacles. Des moments privilégiés au cœur de la création.

Bords de scène du jeudi

Retours en images

Une heure avec…

Expositions photos

Première(s) fois au théâtre

À l’issue de la représentation, certains jeudis soir, nous vous invitons à dialoguer avec l’équipe artistique de la pièce.

Pour aller plus loin dans la découverte d’un spectacle, nous vous proposons cette saison cinq « Retours en images ». La projection de photos de répétitions, de maquettes de décors, de croquis de costumes, permettra d’entrer dans les secrets de fabrication d’un spectacle et de partager avec les metteurs en scène les réflexions qui ont accompagné leur travail de création. Cette saison vous pourrez rencontrer :

Pour approfondir votre découverte du théâtre, nous vous proposons trois rendez-vous. Pendant une heure, un artiste, un technicien… vous transmettra la vision qu’il a de son métier.

Au cours de la saison, la Galerie Pinxit offre au théâtre l’opportunité d’accueillir des œuvres en écho avec la programmation.

Agathe Mélinand, co-directrice du TNT : diriger un Centre Dramatique National Jeudi 18 décembre à 18 h 30

Lectures et conférences

7e édition Cette saison, un parcours de spectateur est à nouveau proposé par le TNT à 600 habitants des quartiers Mirail, Bagatelle-Faourette, Empalot et quartiers Nord / Est. Les spectateurs découvriront L’Oiseau vert de Carlo Gozzi, la nouvelle création de Laurent Pelly. Au cours de repas partagés avec les artistes, de répétitions ouvertes, de visites du théâtre, les participants à ce projet explorent le spectacle côté coulisses. Le soir du spectacle, l’équipe du TNT accueille les spectateurs associés à ce parcours. Dans les jours qui suivent, un « Retour en images » les invite à dialoguer avec Laurent Pelly. Ce parcours de sensibilisation au théâtre est élaboré avec les associations impliquées dans la vie des quartiers concernés par cette action.

Dates et renseignements : service accueil-billetterie et sur notre site internet www.tnt-cite.com

Côtés coulisses Plateau, cintres, dessous de scène, machinerie… Le TNT vous ouvre ses portes pour une visite guidée privilégiée en compagnie d’un régisseur et d’une chargée des relations avec le public. Quatre rendez-vous ouverts à tous cette saison : Samedi 22 novembre à 14 h Samedi 24 janvier à 14 h Samedi 7 mars à 14 h Mercredi 8 avril à 14 h 30 Durée : 1 h Entrée libre sur réservation : 05 34 45 05 05 Dans le cadre de la Semaine de l’étudiant organisée par l’Université de Toulouse, une visite des coulisses du TNT aura lieu le vendredi 17 octobre à 17 h. Nous organisons gratuitement d’autres visites à la demande de groupes (à partir de 15 personnes) : scolaires, associations, comités d’entreprises, groupes d’amis… Réservation indispensable auprès de l’équipe des relations avec les publics : 05 34 45 05 23

Joël Fesel et Solange Oswald autour de la création de Trust Samedi 25 octobre à 16 h

Jean-Pierre Belin et Nathalie Trouvé : fabriquer des accessoires de théâtre et des costumes Jeudi 15 janvier à 19 h

Marina Montefusco autour de la création de Bella Samedi 14 mars à 16 h

Claude Gaillard : fabriquer un décor Jeudi 11 décembre à 19 h

Laurent Pelly autour de la création de L’Oiseau vert Jeudi 19 mars à 19 h

Entrée libre sur réservation auprès de Céline Baïle : 05 34 45 05 12 c.baile@tnt-cite.com

Julien Gosselin autour des Particules élémentaires Samedi 28 mars à 16 h Aurélien Bory autour de Sans objet Jeudi 4 juin à 18 h 30 Entrée libre sur réservation : 05 34 45 05 05

Dans le cadre des Regard(s) et en relation avec les spectacles créés cette saison, le TNT organise des conférences et des lectures. Les éditions érès, spécialisées dans le domaine des sciences humaines, la librairie Ombres blanches et la Médiathèque José Cabanis sont les partenaires privilégiés de ces rendez-vous. Réservations et informations : service accueil-billetterie et sur notre site internet.

Site internet La librairie Pour enrichir l’approche d’une pièce ou d’un auteur, croiser les regards ou tout simplement relire un texte joué, la librairie du théâtre vous propose un large choix d’ouvrages et de DVD. Elle est ouverte une heure avant et après chaque représentation.

Retrouvez toute l’actualité du théâtre sur notre site : www.tnt-cite.com Vous pouvez également vous inscrire à la newsletter mensuelle pour suivre la programmation, les rencontres et découvrir les temps forts sur notre page Facebook !

Contact Céline Baïle 05 34 45 05 12 c.baile@tnt-cite.com En partenariat avec la Préfecture de la Haute-Garonne et l’Acsé

En partenariat avec la librairie Ombres blanches

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Le TNT en actions L’école du spectateur

La saison dernière, 200 classes (primaires et secondaires) ont assisté à une ou plusieurs représentations. Pour favoriser l’émergence du lien intime de chacun à la création théâtrale, le TNT coordonne différents projets d’éducation artistique et culturelle en partenariat avec des enseignants.

Pièces à lire, Pièces à entendre

Les Journées du théâtre lycéen

Les valises-lecture du TNT

16e édition Les manuscrits que nous confient les auteurs de théâtre sont au cœur de cette action. Premiers lecteurs de ces écritures en cours, les élèves d’écoles primaires et les collégiens constitués en comités de lecture, explorent ces pièces inédites et appréhendent les défis que recèle chaque nouveau texte. Enseignants et comédiens accompagnent cette découverte. En juin, lors d’une journée de rassemblement en présence de certains auteurs, chaque comité présente une lecture d’extraits de ces pièces.

7e édition « Le théâtre italien d’hier et d’aujourd’hui » En écho à la création de L’Oiseau vert de Carlo Gozzi mis en scène par Laurent Pelly, les lycéens pourront travailler autour de cette thématique.

Ces valises sont proposées à des classes de primaires, collèges et lycées ou à des ateliers de lecture, de théâtre ou d’écriture. Chacune contient une sélection de textes dramatiques d’auteurs contemporains.

Première journée Dimanche 29 mars Chaque groupe présente 10 minutes de théâtre en présence de Laurent Pelly. S’engage ensuite une discussion critique et constructive afin de préparer la seconde journée.

Ce dispositif participe également à la 1ère édition de Nov’Ado initiée par la MJC de Rodez.

Contact Émilie Pradère 05 34 45 05 29 e.pradere@tnt-cite.com Ce projet est également mené avec deux classes de lycées professionnels. Les élèves sont accueillis au TNT pour une semaine de résidence à l’issue de laquelle une lecture en public est proposée. Contact Bénédicte Guérin 05 34 45 05 23 be.guerin@tnt-cite.com

Deuxième journée Vendredi 10 avril L’ensemble des projets des lycéens est présenté en soirée sur le grand plateau du TNT. Renseignements et inscriptions Avant le 30 septembre Nombre de groupes limité Bénédicte Guérin 05 34 45 05 23 be.guerin@tnt-cite.com En partenariat avec la Région Midi-Pyrénées et l’Académie de Toulouse

Parole Vive À l’initiative de l’Action culturelle de l’Académie de Toulouse, les ateliers « Parole Vive » sont ouverts à des groupes d’écoliers, de collégiens et de lycéens d’enseignement général ou professionnel. Pendant un trimestre, deux heures par semaine, ils sont accueillis au théâtre avec leurs professeurs pour découvrir des textes littéraires. Au terme de chaque atelier, ils présentent le résultat de leur travail.

Cette action est soutenue par la Caisse des dépôts et consignations. Contact Céline Baïle (lycéens et adultes) 05 34 45 05 12 c.baile@tnt-cite.com Émilie Pradère (jeune public) 05 34 45 05 29 e.pradere@tnt-cite.com

Itinéraires de théâtre Le TNT est partenaire de l’option études théâtrales de la classe préparatoire aux grandes écoles des lycées Pierre de Fermat et SaintSernin. Cette formation s’articule autour de modules théoriques et pratiques faisant appel aux artistes accueillis au TNT. Le TNT est également partenaire de la classe d’Art dramatique du conservatoire de Toulouse, du département Communication, Études visuelles et Arts de la scène de l’Université Toulouse II et de la section DMA, costumier-réalisateur du lycée Gabriel Péri.

Passeport pour l’art De la pièce à la scène Cette action est proposée dans le cadre du Passeport pour l’art de la Ville de Toulouse. Elle est menée avec des classes de CM1-CM2. Contact Émilie Pradère 05 34 45 05 29 e.pradere@tnt-cite.com

L’ensemble des actions ci-dessus est mené en partenariat avec la DRAC Midi-Pyrénées et l’Académie de Toulouse.

Théâtre en pages Prix de littérature théâtrale jeunesse 7e édition Attribuer un prix à un auteur, c’est s’engager avec lui, l’encourager à écrire, participer à son travail. Ce projet invite 200 adolescents, dans un cadre associatif ou scolaire, à découvrir, lire et critiquer trois pièces de théâtre récemment éditées pour ensuite désigner leur lauréat. De nombreuses actions accompagnent les jeunes lecteurs jusqu’à la remise du prix en juin : spectacles, rencontres avec des artistes, comédiens, metteurs en scène et auteurs, visites des coulisses du théâtre, sans oublier le vote… Contact Émilie Pradère 05 34 45 05 29 e.pradere@tnt-cite.com En partenariat avec le Conseil Général de la Haute-Garonne, Direction enfance et jeunesse et l’Académie de Toulouse

Semaine culturelle des lycées de Pamiers Ce projet conçu par la Ville de Pamiers rassemble des initiatives d’actions culturelles et artistiques des trois lycées de la ville. Accompagné par des comédiens de L’ATELIER, un groupe de lycéens découvre des pièces de théâtre contemporain. Contact Céline Baïle 05 34 45 05 12 c.baile@tnt-cite.com

Contact Émilie Pradère 05 34 45 05 29 e.pradere@tnt-cite.com

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Le TNT en actions

Au TNT, La Belle saison avec l’enfance et la jeunesse Comment l’art vient-il aux enfants et en quoi les aide-t-il à mieux grandir ? Chaque jour, des milliers d’artistes, professionnels, médiateurs et éducateurs se mobilisent pour proposer aux enfants et aux adolescents l’émotion et l’intelligence de la rencontre avec les œuvres de l’art vivant. C’est pour mettre en lumière cette vitalité et cet engagement, la force et la qualité de cette création artistique que le Ministère de la Culture et de la Communication, avec les artistes et les professionnels les plus investis et volontaires, a décidé de placer 2014 et 2015 sous le signe d’une Belle saison avec l’enfance et la jeunesse. Le TNT est grand ouvert aux enfants depuis sa création. Nombre d’artistes aujourd’hui ont compris l’importance de cet enjeu. Enfants et adultes mêlés retrouvent ensemble le charme infini de la fantaisie. Avec La Belle saison, le TNT continue de plus belle en invitant sept spectacles jeune public aux formes diverses, inattendues et mystérieuses, en élargissant ses projets d’éducation artistique et culturelle à de nouveaux partenaires régionaux et nationaux.

Regards croisés – Petites conférences sociétales Metteurs en scène, auteurs et chercheurs en sciences humaines sont invités à débattre autour d’un thème ou d’un sujet lié à un spectacle de la saison jeune public. Ce cycle de conférences destinées aux adultes est proposé en partenariat avec les éditions érès spécialisées dans le domaine des sciences humaines. Rendez-vous avec : Pascale Daniel-Lacombe, metteur en scène de À la renverse et Jean-Philippe Raynaud, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au CHU de Toulouse, et directeur de la collection La vie devant eux consacrée aux adolescents Samedi 15 novembre à 16 h 30 Agathe Mélinand, metteur en scène de Histoire de Babar, et Chantal Grosléziat, musicienne-chercheuse, directrice de Musique en Herbe, auteur de nombreux ouvrages sur l’enfance et la musique Mardi 16 décembre à 18 h Sylvain Maurice, metteur en scène de Histoire d’Ernesto et Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre à Marseille et auteur de nombreux ouvrages sur la petite enfance et la parentalité Samedi 17 janvier à 16 h 30

Tous sur le plateau Dans le prolongement du projet « Pièces à lire, Pièces à entendre », des enfants et des comédiens professionnels liront en public, sur le plateau, des pièces de théâtre du répertoire jeune public. Calendrier en cours. Projet réalisé en partenariat avec le CRL – Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées Entrée libre Réservations et informations : service accueil-billetterie et sur notre site internet

Focus Cirque L’Institut français, en partenariat avec la Ville de Toulouse, la Région Midi-Pyrénées et la DRAC Midi-Pyrénées, met en place la deuxième édition du Focus Cirque, qui se tiendra cette année à Toulouse et à Auch. Le Lido, le Théâtre Garonne, la Grainerie, le Théâtre Sorano, Odyssud, le TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, L’Usine et le festival Circa se sont associés pour faire découvrir, à des professionnels et programmateurs en provenance des cinq continents, la vitalité et la diversité de la création contemporaine française dans le domaine des arts du cirque.

Joël Jouanneau, auteur de Tête haute mis en scène par Cyril Teste, et Joël Clerget, psychanalyste à Lyon, auteur de L’enfant et l’écriture Jeudi 7 mai à 18 h Au cours de la saison, d’autres « Regards croisés » seront proposés en partenariat avec le CRL – Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées.

WWW.BELLESAISON.FR 91


Le TNT et l’entreprise

Ombres blanches

librairies

48 et 50

mai

rue Gambetta

2014

2

5 et 7rue

des Gestes

nouvelles ombres blanches

3

rue Mirepoix

LIBRAIRIE ÉTRANGÈRE

LIVRES EN V. O. CAFÉ LITTÉRAIRE ESPACE RENCONTRES

33

rue

Au cœur de la ville de Toulouse, depuis quinze ans, le Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, crée, produit et accueille des spectacles de référence nationale et internationale.

Mécénat

Le TNT lieu d’accueil

En soutenant le Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, vous aidez à la création théâtrale et valorisez votre image en l’associant à celle d’un lieu artistique d’exigence et de prestige. Le TNT vous offre l’opportunité de vous insérer dans un réseau d’entreprises et de développer des relations nouvelles de collaboration et de communication autour d’un projet original et dynamique. S’engager en tant que partenaire, c’est aussi bénéficier d’avantages en termes de visibilité, de relations publiques et nouer des liens avec une équipe pour l’organisation de vos réceptions et soirées. Vous pouvez également encourager la création théâtrale contemporaine et participer à l’attractivité et au rayonnement culturel de l’agglomération toulousaine. Pour cela, nous pouvons inventer ensemble des actions de mécénat dans le cadre des missions du Théâtre national de Toulouse. De tels engagements se construisent en étroite collaboration avec votre entreprise et en lien direct avec vos objectifs économiques et sociaux.

Le TNT met également à disposition ses espaces. Vous pouvez ainsi organiser vos rencontres, séminaires, conférences au sein de notre bâtiment. Pour cela nous vous proposons nos trois salles :

Contact Valérie Soulignac Administratrice 05 34 45 05 32 v.soulignac@tnt-cite.com

Gambetta

la Grande salle (888 places) le Petit théâtre (modulable, 250 places) le Studio (75 places) À ces salles peuvent s’ajouter nos espaces de réceptions : le hall (environ 550 personnes) la mezzanine (environ 300 personnes) le bar et son espace d’exposition (environ 200 personnes) Nous tenons à votre disposition nos tarifs de prestations pour ces espaces sur simple demande. Contact Marie-Cécile Rémy 05 34 45 05 10 mc.remy@tnt-cite.com

LIBRAIRIE DU CINÉMA

www.ombres-blanches.fr

DVD

www.voirpage1.com

LIVRES ET

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Créations Tournées 2014 -15 FM 7 . 5 9 T E 3 96. OUSE SUR

À TOUL

E R I A N E T R A P E R T Â É H T U D e d l a n o i t a n e s u o l u to INE A M E S E U CHAQ ITÉ L A U T C A ’ L Z RETROUVE N IO T A É R C A L DE S N O I S S I M É DANS LES E R U T L U C E DE FRANC

La production et la diffusion de spectacles sont au cœur de l’activité du Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, Centre Dramatique National. Le TNT, doté d’ateliers de construction de décors et de costumes, d’une salle de répétition, d’une équipe au service des projets de création, est un lieu où tous les métiers du théâtre se retrouvent pour concevoir et fabriquer des spectacles. Ainsi, chaque saison, de nouvelles productions mises en scène par les directeurs artistiques du TNT ou par les artistes invités voient le jour dans les murs du théâtre. Le public toulousain découvre alors ces spectacles qui partent ensuite en tournée, à la rencontre d’autres publics tant sur le territoire régional que national, voire international…

Erik Satie – Mémoires d’un amnésique

Histoire de Babar, le petit éléphant

Agathe Mélinand

Francis Poulenc Jean de Brunhoff Agathe Mélinand Création

7 – 10 octobre Sartrouville, Théâtre de Sartrouville 15 – 17 octobre Lorient, Théâtre de Lorient 6 – 24 novembre Saint-Denis, Théâtre Gérard Philipe 2 – 20 décembre Toulouse, TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées 10 janvier Montauban, Théâtre Olympe de Gouges

Mille francs de récompense Victor Hugo Laurent Pelly 25 – 26 octobre Seongnam Arts Center, Séoul, Corée du Sud

9 – 19 décembre Toulouse, TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées

L’Oiseau vert Carlo Gozzi Agathe Mélinand Laurent Pelly Création 25 février – 21 mars Toulouse, TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées 28 – 30 avril Albi, Grand Théâtre d’Albi 5 – 9 mai Grenoble, MC2 19 – 23 mai Rennes, Théâtre national de Bretagne 3 - 7 juin Montpellier, Printemps des Comédiens 23 – 25 juin Caen, Théâtre de Caen

Contact Sophie Cabrit s.cabrit@tnt-cite.com 05 34 45 05 14 Plus d’informations : www.tnt-cite.com / Créations

ture.fr

l francecu

95 FCthéâtreTNT.indd 1

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Calendrier Octobre 2014 Grande salle Henry VI – Épisode 1 19 h 30 Henry VI – Épisode 2

M 1 J 2

19 h 30

S 4 D 5

14 h

M 8 J 9

19 h 30

S 11 D 12

Décembre 2014

14 h

19 h 30 14 h 14 h

Henry VI – Cycle 1 Henry VI – Cycle 2 Henry VI – Épisode 3 Henry VI – Épisode 4

V 24 S 25

M 28

V 12 S 13 D 14

Petit théâtre 19 h Trust 21 h 30 Trust 19 h Trust 21 h 30 Trust 19 h Trust 21 h 30 Trust 19 h 21 h 30

M 29

M M J V S

Trust Trust

21 h 30

V 31

M M J V S

4 5 6 7 8

Grande salle Les Marchands 19 h 30 Les Marchands 19 h 30 Les Marchands 20 h 30 Les Marchands 20 h 30 Les Marchands

M 12 J 13 V 14

20 h 30

Au monde

S 15

20 h 30

Au monde

D 16

16 h

Au monde

M M J V S

18 19 20 21 22

M M J V S

25 26 27 28 29

S 17

M 21 J 22 V 23 Petit théâtre À la 20 h À la 10 h À la 14 h 30 À la 14 h 30 À la 20 h À la 14 h 30

renverse* renverse renverse* renverse* renverse renverse

Petit théâtre 20 h Inventer 20 h Inventer 20 h Inventer 20 h Inventer 20 h Inventer Grande salle 20 h 30 La Vie 19 h 30 La Vie 19 h 30 La Vie 20 h 30 La Vie 20 h 30 La Vie

* Représentations scolaires

de de de de de

6 7 8 9 10

V 16

20 h 30

Grande salle 19 h 30 Au monde 19 h 30 Au monde

Satie Satie Satie Satie Satie

Erik 20 h Erik 14 h 30 Erik 20 h Erik 20 h Erik 20 h Erik 16 h Erik

Satie Satie Satie* Satie Satie Satie Satie

14 h 30

Satie Satie Satie Satie Satie

14 h 30

20 h

Grande salle Les Misérables

16 h

16 17 18 19 20

M 13 M 14 J 15

Novembre 2014 M M J V S

Petit théâtre Erik 20 h Erik 20 h Erik 20 h Erik 20 h Erik

20 h 20 h 20 h 20 h 20 h

Erik Erik Erik Erik Erik

16 h

18 h 30 16 h

Histoire de Babar* Histoire de Babar

Histoire de Babar Histoire de Babar

Histoire Histoire 14 h 30 Histoire 14 h 30 Histoire 16 h

de de de de

Babar* Babar Babar* Babar*

Janvier 2015

Trust Trust 19 h Trust 21 h 30 Trust 19 h Trust 21 h 30 Trust 19 h

J 30

Grande salle Vortex Temporum 20 h 30 Vortex Temporum 16 h Vortex Temporum 20 h 30

20 h

Studio

Petit théâtre 15 h 30 Sans objet Grande salle 20 h 30 Kenny Garrett – Jazz sur son 31

2 3 4 5 6 7

M 9 M 10 J 11

Henry VI – Cycle 1 Henry VI – Cycle 2

D 19

J 23

M M J V S D

de de de de de

nouvelles nouvelles nouvelles nouvelles nouvelles

S 24

M M J V S

27 28 29 30 31

Grande salle Das Weisse 19 h 30 Das Weisse 19 h 30 Das Weisse 20 h 30 Das Weisse 20 h 30

Grande salle 19 h 30 Histoire 10 h Histoire 14 h 30 Histoire 20 h 30 Histoire 20 h 30 Histoire

vom vom vom vom

Ei Ei Ei Ei

Petit théâtre La Ville 20 h La Ville 20 h La Ville 20 h La Ville 20 h

Petit théâtre La Pluie d’été 20 h La Pluie d’été 20 h La Pluie d’été 20 h

d’Ernesto d’Ernesto* d’Ernesto* d’Ernesto d’Ernesto

Grande salle 10 h Sœur, je ne sais pas quoi frère* 14 h 30 Sœur, je ne sais pas quoi frère* 20 h 30 Sœur, je ne sais pas quoi frère

Grande salle 19 h 30 Du Faune au Sacre… 19 h 30 Du Faune au Sacre…

20 h 20 h

La Pluie d’été La Pluie d’été

Petit théâtre 20 h Trafic 20 h Trafic 20 h Trafic 20 h

Trafic

Petit théâtre Ugzu 20 h Ugzu 20 h Ugzu 20 h Ugzu 20 h Ugzu

20 h

erreurs erreurs erreurs erreurs erreurs

Galilée Galilée Galilée Galilée Galilée

* Représentations scolaires

97


Février 2015 M M J V S M J V S M J V S

3 4 5 6 7

Avril 2015

Petit théâtre Cartel 20 h Cartel

Théâtre Garonne 20 h Le Goût du 20 h Le Goût du 20 h Le Goût du 20 h Le Goût du

20 h

11 12 13 14 25 26 27 28

20 h 20 h 20 h 20 h

Grande salle 19 h 30 L’Oiseau 19 h 30 L’Oiseau 20 h 30 L’Oiseau 20 h 30 L’Oiseau

Le Le Le Le

Goût Goût Goût Goût

du du du du

Théâtre Sorano Le Temps 20 h Le Temps 20 h Le Temps 20 h Le Temps 20 h Le Temps

20 h

faux… faux… faux… faux…

est est est est est

notre notre notre notre notre

demeure demeure demeure demeure demeure

faux… faux… faux… faux…

vert vert vert vert

M J V S

8 9 10 11

L M M J

27 28 29 30

Les Abattoirs Brancusi 20 h Brancusi 20 h Brancusi 20 h Brancusi 20 h

Grande salle 20 h 30 Sœurs 19 h 30 Sœurs 19 h 30 Sœurs

Petit théâtre Tête 20 h Tête 14 h 30 Tête 20 h Tête 10 h

J 7

Mars 2015

V 6 S 7 D 8 M 10 M 11 J 12 V 13

2 2 2 2

haute* haute haute* haute

Grande salle 19 h Hansel et Gretel 10 h Hansel et Gretel*

Studio 21 h Un fils de notre temps 20 h 30 Un fils de notre temps

Grande salle 20 h 30 L’Oiseau vert 19 h 30 L’Oiseau vert

M 12 M 13

L’Oiseau L’Oiseau 20 h 30 L’Oiseau 16 h L’Oiseau

V 15

20 h 30

S 16

20 h 30

19 h 30 20 h 30

20 h 30 19 h 30 19 h 30 20 h 30

vert vert vert vert

M 19 Petit théâtre 14 h 30 Bella* 20 h Bella 10 h Bella* 14 h 30 Bella 10 h Bella* 14 h 30 Bella* 14 h 30 Bella* 20 h Bella 14 h 30 Bella 20 h Bella

L’Oiseau vert L’Oiseau vert L’Oiseau vert L’Oiseau vert

S 14

20 h 30

L’Oiseau vert

D 15

16 h

L’Oiseau vert

M M J V S

17 18 19 20 21

20 h 30

M J V S

25 26 27 28

L’Oiseau L’Oiseau 19 h 30 L’Oiseau 20 h 30 L’Oiseau 20 h 30 L’Oiseau 19 h 30

* Représentations scolaires

Grande salle Liliom

20 h 30

14 h 30 20 h 30

M 20 J 21

19 h 30

Liliom Liliom

19 h 30

19 h 30

V 22

20 h 30

Liliom

14 h 30

S 23

20 h 30

Liliom

20 h 30

M J V S

Grande salle 19 h 30 Cinéma Apollo 20 h 30 Cinéma Apollo 20 h 30 Cinéma Apollo

14 h 30 19 h 30 20 h 30

vert vert vert vert vert

Grande salle 19 h 30 Les Particules 19 h 30 Les Particules 19 h 30 Les Particules 19 h 30 Les Particules

États-Unis États-Unis États-Unis États-Unis

Mai 2015 M 6

M 3 M 4 J 5

Salle de répétition Les B(r)ouillons 19 h Les B(r)ouillons 19 h Les B(r)ouillons 19 h Les B(r)ouillons

19 h

contre contre contre contre

27 28 29 30

Petit théâtre Les B(r)ouillons 19 h Les B(r)ouillons 19 h Les B(r)ouillons 19 h Les B(r)ouillons

19 h

Un fils de notre temps Un fils de notre temps Un Un Un Un Un Un Un Un

fils fils fils fils fils fils fils fils

de de de de de de de de

notre notre notre notre notre notre notre notre

temps* temps temps temps* temps temps* temps temps

3 3 3 3

Juin 2015 élémentaires élémentaires élémentaires élémentaires

Petit théâtre Les B(r)ouillons 19 h Les B(r)ouillons 19 h Les B(r)ouillons 19 h Les B(r)ouillons 19 h

1 1 1 1

Studio 18 h Je ne vous ai jamais aimés 18 h Je ne vous ai jamais aimés

M M J V S

2 3 4 5 6

Grande salle 20 h 30 Vader 19 h 30 Vader 19 h 30 Vader

Petit théâtre Sans 20 h Sans 20 h Sans 20 h Sans 20 h Sans 20 h

objet objet objet objet objet

* Représentations scolaires

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Informations pratiques

Accueil, information, location Du mardi au samedi de 13 h à 19 h au TNT 1 rue Pierre Baudis 31000 Toulouse Par téléphone 05 34 45 05 05 www.tnt-cite.com Attention : Certains spectacles ont des horaires particuliers. Merci de consulter attentivement le calendrier pages 96 à 99.

Réservations et tarifs

Accès TNT

Bar, restaurant

Métro / bus arrêt Jean Jaurès Parking St-Georges et Jean Jaurès

Le petit arum café du théâtre vous accueille au forum tous les jours de représentations 1 h avant et après les spectacles.

Un accueil personnalisé Groupes et associations Visites du théâtre, rencontres d’artistes. Le TNT est accessible aux personnes handicapées ou à mobilité réduite et aux malentendants. Merci de nous le signaler lors de votre réservation. Les équipes d’accueil et des relations avec les publics sont à votre disposition pour construire avec vous votre parcours de spectateur.

L’arum café du théâtre Entrée rue Labéda Ouverture lundi : 11 h 30 – 16 h Mardi au samedi : 11 h 30 – 20 h 30

Ouverture des abonnements

Ouverture des locations hors abonnement :

À partir du mercredi 28 mai 2014

Dès le 9 septembre pour tous les spectacles du mois d’octobre et à partir du 23 septembre pour tous les autres spectacles de la saison.

Au TNT Du mardi au samedi de 13 h à 19 h En ligne www.tnt-cite.com Par correspondance À l’aide du formulaire d’abonnement accompagné du règlement et des justificatifs nécessaires à :

Échange de places L’échange de billet se fait à l’accueil et ne peut être effectué après la date de la représentation.

En cas de retard…

Le TNT sera fermé du 19 juillet au 2 septembre.

Par respect pour le public et les artistes, les spectateurs retardataires ne pourront accéder aux salles que si la mise en scène le permet. En Grande salle, la numérotation n’est garantie que jusqu’à l’heure prévue de la représentation.

TNT (Service abonnement) 1 rue Pierre Baudis BP 50919 31009 Toulouse Cedex 6 Le placement en Grande salle sera effectué par nos services et réparti sur toute la salle. Vous recevrez vos abonnements à domicile.

Tarifs Généraux Plein

Tarifs Abonnements

Réduit*

Plein 4 spectacles et +

Chèques Théâtre Toulouse Culture

Réduit* 3 spectacles et +

Grande salle / Petit théâtre / Studio

25 €

14 €

15 €

9,5 €

19 €

Henry VI cycle 1 ou 2

35 €

22 €

25 €

16 €

30 €

Les B(r)ouillons 1, 2 et 3

10 €

7 €

7 €

7 €

7 €

Le Temps est notre demeure (Théâtre Sorano)

18 €

12 €

15 €

9,5 €

19 €

Kenny Garrett Quintet – Jazz sur son 31

25 €

15 €

15 €

10 €

19 €

Accompagnateur Jeune Public

14 €

14 €

9,5 €

14 €

Spectacles Jeune Public pour les moins de 13 ans

7 €

Je ne vous ai jamais aimés de Julien Gosselin au studio : tarif unique 7 € (hors abonnement) * Le tarif réduit est réservé aux étudiants / demandeurs d’emploi / moins de 26 ans.

101


NOUVEAU

Abonnements

Abonné(s) A

Les spectacles jeune public seront comptabilisés dans l'abonnement tout public.

Nombre d’abonnements

Tarif

Nouveauté : Les spectacles jeune public peuvent être comptabilisés dans votre abonnement tout public.

Chèques valables durant toute la saison 2014 – 1 5. Dès que vous aurez arrêté vos choix de spectacles et de dates, nous vous incitons à procéder à l’échange de vos chèques contre des billets.

Abonné B Nbre places

Attention : un seul spectacle de danse et un seul B(r)ouillon d’Aurélien Bory peuvent être comptabilisés dans votre abonnement.

Abonné A Nbre places

6 chèques minimum d’une valeur de 19 €

Tarif

Vous pouvez dès maintenant choisir vos spectacles à l’aide de la grille d’abonnement.

15 €

9,5 €

Henry VI – Épisode 2 2 octobre

15 €

9,5 €

Henry VI – Cycle 1 (épisodes 1 & 2) 4 ou 11 octobre

25 €

16 €

Henry VI – Cycle 2 (épisodes 3 & 4) 5 ou 12 octobre

25 €

16 €

Henry VI – Épisode 3 8 octobre

15 €

9,5 €

Henry VI – Épisode 4 9 octobre

15 €

9,5 €

Trust 23 – 31 octobre 19 h 21 h 30

15 €

9,5 €

Kenny Garrett Quintet – Jazz sur son 31 23 octobre

15 €

10 €

Les Marchands 4 – 8 novembre

15 €

9,5 €

Au monde 12 – 16 novembre

15 €

9,5 €

Établissements éloignés ou hors Haute-Garonne 2 spectacles × 9 € :18 €

Inventer de nouvelles erreurs 18 – 22 novembre

15€

9,5 €

La Vie de Galilée 25 – 29 novembre

15 €

9,5 €

Erik Satie – Mémoires d'un amnésique 2 – 20 déc.

15 €

9,5 €

Vortex Temporum (Danse) 5 – 7 décembre

15 €

9,5 €

Formulaire disponible au TNT à partir du 28 mai 2014

Les Misérables 13 décembre

15 €

9,5 €

Das Weisse vom Ei 6 – 9 janvier

15 €

9,5 €

La Ville 7 – 10 janvier

15 €

9,5 €

Renseignement : Bénédicte Guérin 05 34 45 05 23 be.guerin@tnt-cite.com

La Pluie d'été 13 – 17 janvier

15 €

9,5 €

Trafic 21 – 24 janvier

15 €

9,5 €

Ugzu 27 – 31 janvier

15 €

9,5 €

Du Faune au Sacre… (Danse) 28 – 29 janvier

15 €

9,5 €

Cartel (Danse) 3 – 4 février

15 €

9,5 €

Sorties collégiens et classes primaires Représentations réservées aux collégiens et aux classes primaires

Le Temps est notre demeure 3 – 7 février

15 €

9,5 €

Le Goût du faux et autres chansons 4 – 14 février

15 €

9,5 €

L’Oiseau vert 25 février – 21 mars

15 €

9,5 €

Renseignement : Émilie Pradère 05 34 45 05 29 e.pradere@tnt-cite.com

Les B(r)ouillons 2 27 – 30 avril

Les B(r)ouillons 1 25 – 28 mars

7€

7€

Les Particules élémentaires 25 – 28 mars

15 €

9,5 €

Brancusi contre États-Unis 8 – 11 avril

15 €

9,5 €

7€

7€

Sœurs 28 – 30 avril

15 €

9,5 €

Un fils de notre temps 12 – 23 mai

15 €

9,5 €

Liliom 19 – 23 mai

15 €

9,5 €

Les B(r)ouillons 3 27 – 30 mai

7€

7€

Cinéma Apollo 28 – 30 mai

15 €

9,5 €

Sans objet 19 octobre / 2 – 6 juin

15 €

9,5 €

Vader 2 – 4 juin

15 €

9,5 €

Jeune Public 2

Tarif

dont : L’Oiseau vert ou Erik Satie –  Mémoires d’un amnésique

Henry VI – Épisode 1 1er octobre

Nbre places -13 ans

Abonnement Étudiants, moins de 26 ans et demandeurs d’emploi 3 spectacles ou plus

Vous désirez une réservation plus souple, vous animez un groupe d’amis, un comité d’entreprise ou une association, bénéficiez de tarifs préférentiels.

Abonné B Nbre places

Chèques théâtre

Abonné A Nbre places

— de 4 places au tarif préférentiel de 19 € pour des personnes de votre choix, au moment de la souscription de votre abonnement ou au cours de la saison, hors spectacles de danse

Date de repli

Abonnements lycéens en groupe 3 spectacles × 9 € : 27 €

Date choisie

Offerte à partir du 10 e spectacle souscrit (à partir du 5 e spectacle pour les moins de 26 ans)

Date de repli

dont : L’Oiseau vert ou Erik Satie –  Mémoires d’un amnésique

Publics scolaires

Étudiants, -26 ans, demandeurs d’emploi 1

dont L'Oiseau vert ou Erik Satie

Date choisie

Abonnement 4 spectacles ou plus

La Carte TNT +

— d’une invitation à l’une des 5 premières représentations de L’Oiseau vert ou à l’une des représentations de Erik Satie –  Mémoires d’un amnésique

Abonnement

4 spectacles et plus

3 spectacles et plus

Abonnement

Pour un(e) ami(e) ou pour vous-même, elle vous permet de bénéficier dans la limite des places disponibles :

Nombre d’abonnements

Dans le cas où un spectacle serait complet en abonnement, nous avons la possibilité cette saison de vous inscrire sur des listes d’attente en choisissant les contremarques ciblées sur un spectacle, Oui, je souhaite bénéficier de contremarques ciblées et être ainsi prévenu si des places venaient à se libérer. Non, je souhaite que mon règlement soit déduit des spectacles complets (règlement par CB et / ou prélèvement uniquement)

Vous souhaitez soutenir la vie artistique du TNT, programmer à l’avance vos sorties et bénéficier des meilleurs tarifs. Les abonnements sont nominatifs et vous permettent à tout moment, en cours de saison, de choisir de nouveaux spectacles en bénéficiant de votre tarif abonné. Vous pouvez faire profiter vos amis de 2 places au tarif préférentiel de 19 € au moment de la souscription de votre abonnement, hors spectacles de danse.

Abonné(s) B

À la renverse 13 – 15 novembre (à partir de 11ans) 14 h 30 20 h

7€

14 €

9,5 €

Histoire de Babar, le petit éléphant 10 – 19 déc. (à partir de 6 ans)

7€

14 €

9,5 €

Histoire d'Ernesto 14 –17 janvier (à partir de 10 ans)

7€

14 €

9,5 €

Sœur, je ne sais pas quoi frère 24 janvier (à partir de 9 ans)

7€

14 €

9,5 €

Bella 10 – 14 mars (à partir de 7 ans) 14 h 30 20 h

7€

14 €

9,5 €

Tête haute 6 – 7 mai (à partir de 8 ans)

7€

14 €

9,5 €

Hansel et Gretel 12 mai (à partir de 7 ans)

7€

14 €

9,5 €

Nombre de places au tarif de

Total 1 : Abonnement

×7€

×7€

× 14 €

× 9,5 €

× 15 €

× 10 €

× 25 €

× 16 €

Spectacle de repli

Avantages Abonné TNT+ 3 L'Oiseau vert 4 ou Erik Satie

Chèques théâtre 2014 – 15 6 chèques minimum Sous-total 2 : Chèques théâtre

1 2 3 4

Mon choix × 19 €

Total 1 : Abonnement

Total 2 : Chèques théâtre

Total général

Joindre impérativement un justificatif pour les abonnements étudiants / -26 ans / -13 ans / demandeurs d’emploi Les places pour les enfants de moins de 13 ans seront envoyées à l'abonné A. Avantages réservés aux abonnés ayant souscrit 10 spectacles et plus (5 spectacles pour les moins de 26 ans) dont une création Réservation sur les 5 premières représentations de L'Oiseau vert


Formulaire

Vous habitez à une adresse et vous venez aux mêmes dates : – Remplissez la rubrique Abonné(s) A – Reportez-vous à la grille d’abonnement et indiquez sous Abonné(s) A : la date choisie

Formulaire d’abonnements lycéens

et la date de repli par spectacle et votre nombre de places dans la colonne A (Le nombre de places par spectacle ne peut être supérieur au nombre d’abonnements souscrits sauf pour les spectacles jeune public)

Vous habitez à des adresses différentes ou vous ne venez pas toujours aux mêmes dates : – Remplissez les rubriques Abonné(s) A et Abonné(s) B

Abonné(s) A

Abonné(s) B

Nom

Nom

Prénom

Prénom

Bât. esc. app.

Bat. esc. app.

Adresse

Adresse

Ville

Ville

Code Postal

Code Postal

Téléphone

Téléphone

Portable

Portable

Courriel

Courriel

– Reportez-vous à la grille d’abonnement et indiquez sous Abonné(s) A et Abonné(s) B : la date choisie et la date de repli par spectacle et votre nombre de places dans les colonnes A et B

Spectateurs à mobilité réduite

Pour certains spectacles nous sommes parfois amenés

Pour certains spectacles nous sommes parfois amenés

à vous attribuer des strapontins centraux.

à vous attribuer des strapontins centraux.

Cochez cette case si vous refusez cette proposition.

Cochez cette case si vous refusez cette proposition.

Le règlement se décomposera en autant de chèques que de spectacles demandés (à l’ordre du TNT). Merci de n’envoyer aucun règlement avant la confirmation définitive de vos places. Tarifs 9 € par spectacle Choix des spectacles Nous vous invitons à faire votre choix parmi une sélection de spectacles, et à choisir au moins un spectacle dans les rubriques « répertoire » et « théâtre contemporain et autres formes » que vous preniez 2 ou 3 spectacles. Attention : certains spectacles sont accueillis au Petit théâtre, ou au Studio, merci d’être particulièrement attentifs à proposer un spectacle de repli.

Établissement Nom de l’établissement Adresse Code Postal

(Merci de privilégier les règlements par carte bancaire ou par paiement échelonné)

Carte Bancaire

Réservés aux groupes (minimum 15 élèves) souscrivant des abonnements identiques : mêmes spectacles, mêmes dates. Pour un groupe de 15 lycéens, l’accompagnateur bénéficie d’une place exonérée. Souscription – du 28 mai au 22 septembre, vous nous adressez vos formulaires d’abonnement après avoir indiqué à l’aide de la grille les spectacles de votre choix. – après avoir ajusté vos demandes avec les disponibilités, nous prendrons contact avec vous afin de finaliser vos abonnements.

Spectateurs à mobilité réduite

Mode de règlement

3 ou 2 spectacles 2 spectacles pour les établissements éloignés de Toulouse ou hors Haute-Garonne

Ville

Téléphone

Nº de carte

Fax

Courriel Date d’expiration

Chèque à l’ordre du TNT

Cryptogramme (3 derniers chiffres au dos de votre carte bleue)

Chèques vacances

Professeur

Espèces

Paiement échelonné possible (à partir d’un total de 90 €) Un tiers par chèque ou carte bancaire à la souscription, un tiers le 10 novembre 2014 et un tiers le 10 décembre 2014. Veuillez joindre un RIB / IBAN et l'autorisation de prélèvement SEPA ci-dessous

Nom Prénom Bât. esc. app.

Autorisation de prélèvement SEPA

Adresse

(Paiement le 10 novembre 2014 et le 10 décembre 2014)

Titulaire du compte à débiter

Établissement bancaire

Nom

Nom de la banque

Prénom

Agence

Adresse

Adresse

Code Postal Téléphone Courriel Niveau de classe

Ville Code Postal

Code Postal

Ville

Fait à

Le

Coordonnées bancaires – mode IBAN FR Code BIC/SWIFT Signature

Créancier : TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées / 1 rue Pierre Baudis BP 50919 F – 31009 Toulouse cedex 6. Nº ICS : FR 06ZZZ423889

Ville Fax

N’oubliez pas de proposer un spectacle et une date de repli dans chaque rubrique. Vous pouvez en cours de saison, assister, dans la limite des places disponibles, à d’autres spectacles que ceux figurant dans cette formule en bénéficiant du même tarif. Renseignements et réservations Bénédicte Guérin : 05 34 45 05 23 be.guerin@tnt-cite.com Sorties collégiens et classes primaires Renseignements et réservations à partir du 28 mai auprès d’Émilie Pradère : 05 34 45 05 29 e.pradere@tnt-cite.com


Abonnements lycéens 3 spectacles Abonnements lycéens 2 spectacles

Valises-lecture

oui

Les valises lectures sont proposées gratuitement aux enseignants pour faire découvrir ou redécouvrir à leurs élèves l’écriture contemporaine. Chacune contient une sélection de textes dramatiques d’auteurs contemporains en lien avec les programmes scolaires ou la programmation du TNT.

non

Durant six semaines chaque groupe pourra ouvrir une des valises et s’en approprier le contenu selon ses envies : lectures collectives et individuelles, défis lecture, mise en voix, mise en jeu... Sur rendez-vous, une enseignante apportera la valise lecture et présentera les textes proposés.

Choix initial

Répertoire

Date choisie

Date de repli

Spectacle de repli Date choisie

Date de repli

Nombre de places

Tarif

Henry VI 1er, 2, 8 et 9 octobre

9€

La Vie de Galilée 25 – 29 novembre

9€

L’Oiseau vert 25 février – 21 mars

9€

Un fils de notre temps (Studio) 19, 21 et 22 mai à 14 h 30

9€

Liliom 19 – 23 mai

9€

Choix initial

Théâtre contemporain et autres formes Les Marchands 4 – 8 novembre

Date choisie

Date de repli

Spectacle de repli Date choisie

Date de repli

Nombre de places

Tarif

9€

Au monde 12 – 16 novembre

9€

Inventer de nouvelles erreurs 18 – 22 novembre

9€

Erik Satie - Mémoires d'un amnésique 2 – 20 décembre

9€

La Ville 7 – 10 janvier

9€

La Pluie d'été (Petit théâtre) 13 – 17 janvier

9€

Trafic 21 – 24 janvier

9€

Ugzu 27 – 31 janvier

9€

Le Temps est notre demeure (Théâtre Sorano) 3 – 7 février

9€

Les Particules élémentaires 25 – 28 mars

9€

Sœurs 28 – 30 avril

9€

Cinéma Apollo 28 – 30 mai

9€

Vader 2 – 4 juin

9€

Sans objet 2 – 6 juin

9€

GLAMOUR DÉCEMBRE 2014

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Blonde Venus de Frank Borzage. Mise en page : Bruno Dufour. Licences de 1re catégorie nº 1-1059560, 2e catégorie nº 2-1059561 et 3e catégorie nº 3-1051562.

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L’équipe du TNT

LA DÉPÊCHE 100% NUMÉRIQUE

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Le journal 100% numérique dès 4h du matin 7j/7 et ses suppléments le dimanche

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26/03/2014 11:19

Claire Alchié Marie Attard Céline Baïle Ludovic Bardet Géraldine Belin Jean-Pierre Belin Paul Boggio Clémentine Bollée-Legeas Jean-Marc Boudry Pierre Bourel Sophie Cabrit Benoît Caillon Joan Cambon Artur Canillas Fanny Chartier Caroline Chausson Georges Corsia Quentin Detchart Jean-Jacques Duquesnoy Jacques Escoffet Catherine Fabre Grégory Faroux Laurent Fourmy Christophe Gagey Claude Gaillard Antoine Grezes Bénédicte Guérin Catherine Guiraud Nicole Jullié Laïla Khaidouri Michel Le Borgne Benjamine Long Laurie Marsoni Hubert Marty Agathe Mélinand Stéphane Michaud Michèle Novoli Valérie Ollivier Jean-Laurent Paolini Laurent Pelly Émilie Pradère Christophe Quidu Marie-Cécile Rémy Benjamin Rochefort Valérie Soulignac Nathalie Trouvé Armelle Yvinec L’équipe de salle ainsi que la centaine d’intermittents du spectacle qui participent à la mise en œuvre de la saison 2014 – 1 5.

Directeur de la publication Laurent Pelly Conception, rédaction et iconographie Claire Alchié Agathe Mélinand Justine Paolini Et les contributions de Laurie Marsoni Benjamin Rochefort Fanny Batier (stagiaire) Direction artistique Philippe Apeloig Réalisation graphique Yannick James Impression Art & Caractère SIA Lavaur Licences spectacles 1 – 1045623 2 – 1045624 3 – 1045625

Crédits photographiques : Page 5 : Au monde © Élizabeth Carecchio / Pages 6 – 7 : Henry VI © Nicolas Joubard / Page 10 : Falk Richter © Esra Rotthoff /  Pages 12 – 13 : Les Marchands © Élizabeth Carecchio / Page 16 : © Xavier Cantat / Pages 18 –  19 : Étude de la marche, Étienne Jules Marey (1830 – 1904), chronophotographies de l’école de Joinville © Jacques Boyer –  Roger Violet / Page 20 : Télescope, 1609, Galileo Galilei (1564 – 1642) – Istituto e Museo di Storia della Scienza, Florence, Italie – Alinari – © The Bridgeman Art Library / Page 22 : Lune de miel, 1943, Jean Dubuffet (1901 – 85) – Collection privée © The Bridgeman Art Library /  Page 24 : Erik Satie – Mémoires d’un amnésique © Polo Garat –  Odessa / Page 24 : Vortex Temporum © Herman Sorgeloos /  Page 28 : © Collection Air France DR / Page 30 : Les Misérables © Collections Lenny Borger /  Page 32 : Das Weisse vom Ei © Simon Hallström / Page 34 : Martin Crimp © Grégoire Bernardi / Page 37 : Marguerite Duras © Albert Harlingue –  Roger-Viollet / Page 40 : Trafic © Pascal Gely / Page 42 : Sœur, je ne sais pas quoi frère © Patrice Leïva, scènes et cinés / Page 44 : Konferenzen 17, Jaschi Klein – Collection privée © The Bridgeman Art Library / Page 46 : Du Faune au Sacre © Marc Domage / Page 48 : Romain di Fazio © Frédéric Desmesure / Page 50 : © Gaston Paris – Roger-Viollet /  Page 52 : Lars Norén © Mattias Barda / Page 54 : © Edward Lear –  The Bridgeman Art Library / Page 56 : © Pascal Pariselle / Page 58 : © Aglaé Bory / Page 60 : Les Particules élémentaires © Simon Gosselin / Page 62 : Constantin Brancusi (1876 –  1957) dans son atelier, 1927, Edward Steichen (1879 – 1973) –  Collection privée / The Stapleton Collection © The Bridgeman Art Library / Page 64 : © Conception : signelazer.com – Photographies : Jean-Luc Bertini picturetank et Wajdi Mouawad / Page 66 : Tête haute © Caroline Bigret /  Page 68 : Hansel et Gretel © Pierre Grosbois / Page 70 : Ödön von Horváth © RogerViollet / Page 72 : © Cécile Jeanson / Page 74 : Carouge, 1930 © Collection Christophel /  Page 76 : © Marie Gyselbrecht /  Page 78 : Sans objet © Aglaé Bory


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Le TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées est subventionné par Le Ministère de la Culture et de la Communication –  Direction régionale des affaires culturelles Midi-Pyrénées La Ville de Toulouse La Région Midi-Pyrénées Avec le soutien du Conseil Général de la Haute-Garonne

Avec le soutien de la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées, de la Caisse des Dépôts et Consignations, de l’Acsé – Préfecture de la Haute-Garonne Avec l’aide de l’Académie de Toulouse Collaborations artistiques CDC – Centre de Développement Chorégraphique Toulouse /  Midi-Pyrénées, La Cinémathèque de Toulouse, Théâtre Garonne, Théâtres Sorano –  Jules Julien, les Abattoirs –  Musée d’Art moderne et contemporain à Toulouse En partenariat avec La librairie Ombres blanches, Les éditions ères, Le Centre Régional des Lettres, Milan Presse, La Médiathèque José Cabanis, La Galerie Pinxit

LA VOIX EST LIBRE IUDQFHLQWHU IU

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Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées 1 rue Pierre Baudis 31000 Toulouse www.tnt-cite.com 05 34 45 05 05 Direction Agathe Mélinand Laurent Pelly


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