MOURIR À TUE-TÊTE
THE HAT
Free Admission!
Entrée gratuite!
Mourir à tue-tête
Mourir à tue-tête
(A Scream from Silence)
(A Scream from Silence)
Canada 1979. Dir: Anne Claire Poirier. 96 min. DCP
Canada 1979. Réal. : Anne Claire Poirier. 96 min. DCP
A key work of feminist cinema in Canada, Anne Claire Poirier’s frank, forceful drama about the personal experience and wider political meaning of rape is a film of radical style and structure and, at times, harrowing imagery. Suzanne (Julie Vincent), a nurse, is violently assaulted one night after leaving work. Severely traumatized, she has difficulty coping with life in the aftermath. In a parallel story, two filmmakers (Monique Miller and Micheline Lanctôt) make a documentary about Suzanne; their debate about how to present these events is used for a broader social, cultural, and political inquiry into violence against women. The film was shot by Michel Brault. “Uncompromising . . . One of the most innovative and challenging fiction films ever produced at the NFB” (André Loiselle, Canadian Journal of Film Studies). Warning: Contains scenes of disturbing violence.
Cette œuvre-clé du cinéma féministe canadien est un drame direct et percutant qui fait appel à une structure et à un style radicaux, de même qu’à des images parfois déchirantes. La réalisatrice Anne Claire Poirier y aborde le viol selon son expérience personnelle, mais aussi selon une perspective politique plus élargie. Une nuit, en quittant son lieu de travail, une infirmière dénommée Suzanne (Julie Vincent) subit une agression brutale dont les séquelles affectent par la suite son rapport à la vie. En parallèle, les réalisatrices Monique Miller et Micheline Lanctôt créent un documentaire sur Suzanne : leur discours sur la manière de présenter les événements introduit une réflexion globale sur les répercussions sociales, culturelles et politiques de la violence faite aux femmes. Cette œuvre a été filmée par Michel Brault. « Un film sans compromis… L’une des œuvres de fiction les plus innovatrices et exigeantes produites à l’ONF. » (André Loiselle, Canadian Journal of Film Studies). Avertissement : Contient des scènes de violence pouvant choquer.
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The Hat (Le chapeau) Canada 1999. Dir: Michèle Cournoyer. 6 min. DCP
In Montreal animator Michèle Cournoyer’s raw, troubling film, rendered in stark, fluid, black-ink-on-paper drawings, an exotic dancer recalls a childhood incident in which she was sexually abused by a man. The film’s numerous national and international honours include the Best Canadian Short award at TIFF in 2000. THURSDAY, MAY 4 – 7:00 PM
Le Chapeau (The Hat)
Canada 1999. Réal. : Michèle Cournoyer. 6 min. DCP
La cinéaste d’animation montréalaise Michèle Cournoyer livre un film troublant et cru basé sur des dessins frappants et fluides tracés à l’encre noire sur du papier. Elle y présente une danseuse exotique qui évoque l’agression sexuelle survenue durant son enfance. Ce film a remporté de nombreux prix nationaux et internationaux, parmi lesquels le Prix du meilleur court métrage canadien au TIFF (2000). JEUDI, 4 MAI – 19 H
VIDEODROME
FRANK'S COCK
Free Admission! Director’s Cut!
Entrée gratuite! Version de réalisateur!
Videodrome
Videodrome
Long live the new flesh! Long live David Cronenberg’s most influential and conceptually ingenious film! James Woods stars as Max Renn, owner of a sleazy Toronto cable-TV channel. Discovering mysterious satellite transmissions of graphic, plotless sexual violence, Max figures it’s the perfect thing to boost his station’s ratings – and soon finds himself enmeshed in a sinister global conspiracy to control minds. Deborah Harry co-stars as a sadomasochistic psychiatrist. Max’s transformation into a flesh-and-blood VCR is one of the quintessential representations of body horror, and of the fusion of man and machine, in Cronenberg. Andy Warhol described Videodrome as “A Clockwork Orange of the ’80s.” Truly visionary!
«Vive la nouvelle chair»! Et longue vie à ce film qui figure parmi les plus innovateurs et influents de David Cronenberg! James Wood incarne Max Renn, un propriétaire de chaîne de télévision qui se met progressivement à recevoir de mystérieuses transmissions par satellite chargées de violence sexuelle. Croyant que celles-ci augmenteront ses cotes d’écoute, Max se trouve plutôt mêlé malgré lui à une sinistre conspiration visant à contrôler l’esprit des gens. L’actrice Deborah Harry interprète une psychiatre sadomasochiste dans ce film où l’on assiste à la transformation de Max en lecteur VHS, soit à la fusion de l’homme et de la machine telle que vue par Cronenberg. Andy Warhol a ainsi décrit Videodrome : « L’orange mécanique des années 80. » Une œuvre visionnaire!
Canada 1983. Dir: David Cronenberg. 87 min. 35mm
Canada 1983. Réal. : David Cronenberg. 87 min. 35 mm
Print courtesy TIFF’s Film Reference Library La copie est une gracieuseté de TIFF Film Reference Library preceded by précédé de
Frank’s Cock
Canada 1993. Dir: Mike Hoolboom. 8 min. 16mm
Produced through Vancouver’s Cineworks co-op, Canadian experimenter Mike Hoolboom’s dazzling, dangerous splitscreen assault on love and AIDS juxtaposes Madonna’s “Erotica,” sex-ed films, and gay porn with a tour de force monologue by actor Callum Keith Rennie (Hard Core Logo, Due South), then an unknown. Best Canadian Short, TIFF 1994. Frank’s Cock is co-presented by Cineworks Independent Filmmakers Society THURSDAY, MAY 18 – 7:00 PM
Frank’s Cock
Canada 1993. Réal. : Mike Hoolboom. 8 min. 16 mm
Produit Cineworks, une coopérative de Vancouver, cet impressionnant film du cinéaste expérimental Mike Hoolbloom fait appel à la technique de l’écran partagé pour raconter l’amour et le SIDA. Il emploie « Erotica » de Madonna, des vidéos d’éducation à la sexualité et de la pornographie homosexuelle tout en présentant un saisissant monologue de l’acteur Callum Keith Rennie (Hard Core Logo, Due South), qui n’était pas encore connu à l’époque. Prix du meilleur court métrage canadien, TIFF 1994. Frank’s Cock est coprésenté par la Cineworks Independent Filmmakers Society JEUDI, 18 MAI – 19 H
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