Book Projets TERRALIA - Avril 2015

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LES PROJETS INNOVANTS ACCOMPAGNES PAR TERRALIA



ACCOMPAGNE VOS PROJETS

Les chargés de mission de TERRALIA vous accompagnent dans vos projets de Recherche et Développement

Emergence

Maturation

Labellisation

Financement

Suivi et valorisation

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EMERGENCE Comment naît un projet?

Emergence

Maturation

Labellisation

Financement

Suivi et valo

• Spontanément: un porteur = une idée • Grâce aux actions d’animation: journées techniques, groupes

émergence… • Suite aux appels à projets (des financeurs, de Terralia)

MATURATION Comment se construit le projet?

Emergence

Maturation

Labellisation

• Recherche de partenaires, mises en relation • Réunions de préparation • Conseils pour la rédaction du projet • Fléchage financement (s) / 1ers contacts

Financement

Suivi et valo


LABELLISATION Comment se déroule la labellisation ?

Emergence

Labellisation

Maturation

Financement

Suivi et valo

• Expertise de la Commission de Labellisation −

5-6 membres du CA (ou leurs représentants)

Critères économiques et organisationnels, intérêt pour nos filières

• Expertise scientifique externe

A quoi sert la labellisation ? • Améliorer le projet • Attester de la qualité et de l’intérêt du projet • Aller vers le financeur

FINANCEMENT Comment êtes-vous accompagnés ?

Emergence

Financement

Labellisation

Financement

Suivi et valo

• Mises en relation et soutien auprès du (des) financeur(s) • Conseils pour la présentation du projet

Quels financements ? • Financements dédiés aux pôles et Prides: FUI, PSPC, APRF • Financements spécifiques agri/agro: Casdar, Ecophyto R&D, Pesticides, CTPS, DGAL/CPER …

• Financements non spécifiques: BPI, ANR, Investissements d’avenir, EcoIndustrie,Bourses de thèses…

• Financements européens: Horizon 2020, Inter-Reg, …


SUIVI ET VALORISATION Une fois le projet financé...

Emergence

Maturation

Labellisation

Financement

Suivi et valorisation

• Au cours du projet −

Participation aux comités de pilotage

Lien avec le financeur

Communication sur le projet (poster, fiches, site internet, colloques et journées techniques)

• En fin de projet −

Appui à la diffusion des résultats

Comité de suivi: réflexion sur les suites du projet

CONFIDENTIALITE Comment est assurée la confidentialité ?

Emergence

Financement

Labellisation

Financement

Suivi et valo

Tout au long du processus: • Accords de confidentialité (chargés de mission, experts, membres

commission) • Absence de conflit d’intérêts vérifiée • Communication selon accord du porteur


ACCOMPAGNE VOS PROJETS

SYSTEMES DE CULTURE INNOVANTS



PROJET DE R&D COLLABORATIVE

4SYSLEG Systèmes de production intégrée en cultures légumières sous abri non chauffé

©INRA

Conception et évaluation multicritère de systèmes adaptés à différents contextes technicoéconomiques

PARTENAIRES

ENJEUX Réduire voire supprimer l’usage de produits phytosanitaires de synthèse. Le projet aborde la réduction de l’usage des produits phytosanitaires par une approche systémique, en considérant tous les bioagresseurs telluriques et aériens.

Porteur du projet

INRA Alénya Roussillon

Chaque système étudié présente différentes contraintes conditionnant les leviers mobilisés pour protéger les cultures: Cahier des charges AB et production conventionnelle, Circuits de commercialisation longs et courts.

RESULTATS ATTENDUS Des connaissances sur des systèmes techniques maraichers : évaluation multicritères des performances de 4 systèmes de culture contextualisés et des règles de gestion associées, Une collaboration recherche-praticiens pour la conception et l’évaluation des systèmes de culture.

FINANCEMENT Budget total : 306 K€ Financeurs: Ministère de l’agriculture via ECOPHYTO Aide obtenue : 229,5 K€

PLANNING 2013-2018 (6 ans)

CONTACT – Porteur du projet INRA d’ALENYA Amélie LEFEVRE Tél. : 04 68 37 74 00 Mail : amelie.lefevre@supagro.inra.fr

Comité de pilotage

INRA (Grignon, Montpellier, Avignon, Rennes) Chambre d’agriculture 66 CTIFL Invenio, Grab, Aprel CIVAM Bio 66 Réseau de Fermes Dephy


En savoir plus sur le projet 4 SYSLEG

PROGRAMME D’ACTIONS Mise en place du nouvel outil expérimental (début 2013) Construction de tunnels plastiques, réseaux, aménagement des abords Conception pas à pas des prototypes de systèmes de culture avec les praticiens et mise en expérimentation (2013 à 2018) Critères de performance, succession culturale, stratégies de gestion de la santé des plantes etc. Evaluation multicritère en continu des performances des systèmes (2013 à 2018) Amélioration continue en évaluant en partenariat avec des praticiens Dispositif de pilotage participatif (2013 à 2018) Constitution et animation du comité de pilotage

AUTRES INFORMATIONS Originalités du projet d’expérimentation 4SYSLEG: Prise en considération, dès la conception des 4 systèmes de culture alternatifs, des contraintes d’exploitations inscrites dans différents circuits de commercialisation (circuit court, long) et répondant à différents cahier des charges (AB et conventionnel). ©INRA

Construction d’une démarche de conceptionévaluation des pratiques expérimentées en partenariat avec les praticiens. Expérimentation de combinaisons de pratiques alternatives innovantes pour gérer la santé des plantes en maraichage sous abri: association de cultures, gestion des abords des tunnels (bandes fleuries, haies composites, etc.) ; successions de cultures ; gestion de l’architecture des couverts végétaux etc.

©INRA

V 14/05/2014


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

CARPORES Lutte biologique contre le carpocapse des pommes ENJEUX

PARTENAIRES

Rendre durable le contrôle du carpocapse par le virus de la granulose L’objectif du projet est de développer une nouvelle approche pour pérenniser l’efficacité de ces moyens approches de lutte. Pour y parvenir, il faut : Etudier les mécanismes populations de carpocapse,

de

résistance

chez

les

Sélectionner des variants viraux capables de contrôler ces populations résistantes, Analyser les différences entre les virus capables de contrôler et ceux qui n’y arrivent pas, Développer des approches pour maintenir/restaurer l’efficacité d’un insecticide par coévolution entre le pathogène et son hôte, Evaluer en vergers les nouveaux génotypes ou assemblages de génotypes, en étroite collaboration avec les agriculteurs.

FINANCEMENT Budget total : 950 K€ Financeurs: Agence Nationale de la Recherche Aide obtenue : 395 k€

PLANNING 2007 - 2010 (4 ans)

CONTACT – Porteur du projet NATURAL PLANT PROTECTION Olivier SOUBABERE osoubabere@npp.fr


En savoir plus sur le projet CARPORES

PROBLEMATIQUE La pomme est le fruit le plus produit dans toutes les régions tempérées. Sa culture en France représente 52 200 ha. Le principal ravageur des vergers de pommiers et poiriers est le carpocapse ou « ver de la pomme » (Cydia pomonella). Cet insecte, largement distribué en Europe et Amérique, est progressivement devenu résistant à la plupart des insecticides chimiques. Le virus de la granulose (Cydia pomonella granulovirus, CpGV en abrégé) est l’un des moyens de contrôle des populations du carpocapse. Chaque granulovirus est spécifique d’un ou quelques insectes et inoffensif pour tous les autres êtres vivants. L’emploi de ces virus rentre dans les objectifs de diminution de l’utilisation des insecticides chimiques et de préservation de l’environnement. Le CpGV est l’une des rares ressources à disposition en «Agriculture Biologique» (AB). Après plus de 20 ans d’utilisation à grande échelle d’un unique isolat viral, des populations résistantes ont été détectées dans certaines localités, mettant en question la durabilité de cette méthode de lutte pour la filière de production de pommes.

RESULTATS OBTENUS La coévolution comme moyen de préserver l’efficacité du CpGV. L’apparition des résistances est la réponse des insectes à l’utilisation répétée d’un même agent de contrôle, le CpGV dans notre cas. Dans les conditions naturelles, les résistances ne sont pas observées grâce à deux processus complémentaires, la diversité génétique du virus, et la sélection en continu de nouveaux variants viraux, adaptés aux populations d’insectes. Ce processus d’adaptation continue à un insecte qui évolue est la coévolution. Le projet a utilisé ce concept pour vaincre la résistance détectée, avec pour perspective de se prémunir également contre l’apparition éventuelle d’autres formes de résistance. Pour y arriver, deux outils sont nécessaires, la constitution au laboratoire des colonies d’insectes provenant des vergers où la résistance est observée, et l’accès à une diversité génétique du CpGV. A partir de ces deux outils, via la sélection continue des virus par réplication sur ces insectes «résistants », il est possible de vaincre la résistance. Cette approche demande des modifications dans les moyens de production : un changement des variants viraux au cours des années, et aussi des insectes support de cette réplication virale. Un partenariat avec les agriculteurs est dès lors nécessaire, ainsi que la caractérisation précise de la résistance chez l’insecte (hérédité, valeur adaptative, …) La résistance au CpGV chez C. pomonella est due majoritairement à un gène dominant lié au sexe. Elle n’a pas de coût biologique en laboratoire, mais s’étend peu en dehors des vergers conduits en AB. L’analyse de variants de CpGV a révélé une biodiversité largement sous-estimée auparavant. Des variants viraux capables de contrôler partiellement ces insectes résistants ont pu être trouvés. A partir d’eux, par coévolution il a été possible d’obtenir de variants aussi performants sur les insectes résistants que sur les insectes sensibles, qui sont en cours d’homologation comme insecticide biologique. L’utilisation de la méthode comme moyen de sélection a été présentée aux scientifiques (dans des colloques et publications) et aux agriculteurs (dans des forums). Cet exemple a contribué à la modification de la réglementation européenne sur l’homologation d’agents de lutte biologique, en introduisant le concept de coévolution et biodiversité. Un brevet est en cours de dépôt, protégeant le meilleur variant obtenu. Figure 1. Mortalité (%) provoquée par une dose de 1000 unités de CpGV/mm2 en fonction des hôtes (sensibles ou résistants) et de l’isolat viral. CpGV-M est l’isolat viral utilisé jusqu’à présent. I12 et NPPR1 sont des isolats naturels. 2016rx : isolats obtenus par sélection sur des larves résistantes ; r(x) indique le nombre de cycles. V 08/06/2011


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

COLBICS R&D en Lutte Biologique Collaborations mixtes public/privé pour favoriser les actions de R&D en lutte biologique

ENJEUX

PARTENAIRES Porteur du projet

Réduire l’utilisation des pesticides La lutte biologique est une des solutions pour répondre à l’enjeu de diminution de l’utilisation des pesticides. Cependant, le secteur privé en lutte biologique n’est pas aussi développé qu’on pourrait s’y attendre.

Recherche publique

La collaboration est nécessaire pour stimuler les recherches, et faciliter la mise en œuvre de solutions. C’est ce que propose ce projet, innovant de par les liens étroits qu’il propose entre recherche et action.

Entreprises

RESULTATS ATTENDUS Nouveaux auxiliaires utilisables en lutte biologique Amélioration de l’efficacité de production des entreprises Validation et diffusion de solutions de lutte biologique

FINANCEMENT Budget total : 5 000 K€ Financeurs: Appel à Projet Européen FP7-People (Marie Curie) – IAPP Aide obtenue : 2 700 K€

PLANNING 2013-2016 (4 ans)

CONTACT – Porteur du projet INRA PACA – Institut Sophia Agrobiotech Thibaut MALAUSA 04 92 38 64 00 - tmalausa@sophia.inra.fr

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En savoir plus sur le projet COLBICS

RESULTATS ATTENDUS Création d’équipes de R&D mixtes publique/privé Transfert de compétences et de savoir-faire du publique au privé sur la caractérisation et l’identification des bio-agresseurs et agents de bio contrôle Développement d’innovations technologiques pour la production d’agents de lutte biologique : o Recherche de nouveaux auxiliaires o Nouveaux outils d’identification des souches o Réalisation d’outils de diagnostic et contrôle qualité o Amélioration des procédés de production Evaluation de l’impact des processus génétiques affectant les productions industrielles d’auxiliaires et création de techniques de production optimisées Evaluation de l’efficacité au champ des produits et optimisation de leurs conditions d’utilisation Intégration des solutions de lutte biologique dans les stratégies de protection, via le développement d’outils d’aide à la décision facilitant la gestion des ravageurs, de leur détection à l’utilisation de produits de contrôle. Stimulation des collaborations R&D entre entreprises

V 12/03/2014


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

DynRurABio Dynamiques de développement de l’Agriculture Biologique pour une écologisation des territoires

ENJEUX

PARTENAIRES

Ce projet a pour objectif de développer et de pérenniser une AB productive et écologique pour répondre à des attentes de marché et à des injonctions publiques, mais aussi pour étendre ses services écologiques. Il vise à adapter ou produire les connaissances, les outils et les dispositifs nécessaires au développement de l’AB en répondant à ces questions : Quels prototypes de systèmes de production intensifs en agriculture biologique? Quelles sont les techniques et pratiques agricoles adaptées? Comment passer de la situation actuelle aux systèmes envisagés (ressources matérielles, humaines, formation, appui technique…)? Quelles seront les conséquences sur les produits bio (image, qualité…)? Comment le développement de l’AB doit-il se faire à l’échelle territoriale? L’enjeu est d’arriver à intensifier la productivité d’un mode d’agriculture basé entre autres sur l’utilisation et le recyclage de ressources propres et l’autonomie, sans pour autant dégrader ses performances et ses impacts écologiques

FINANCEMENT Budget total : 4 200 K€ Financeurs: Agence Nationale de la Recherche (Programme Systerra) Aide obtenue : 975 k€

PLANNING 2011 – 2014 (4 ans)

CONTACT – Porteur du projet INRA PACA – Eco-développement Marc TCHAMITCHIAN Tél : 33 (0) 4 32 72 25 61 Mail : marc.tchamitchian@avignon.inra.fr

INRA PACA - Ecodéveloppement INRA PACA - PSH Université d’Avignon GRAB INRA Toulouse US-ODR INRA Paris SADAPT INRA Paris RITME CNRS CEBC ENITAB Bordeaux INRA Tours IASP INRA Clermont Ferrand URH INRA Magneraud EASM


En savoir plus sur le projet DynRurABio

CONTEXTE Le projet DynRurABio s’inscrit dans un enjeu de développement de l’agriculture biologique (AB), conformément aux orientations nationales et européennes. Le plan pluriannuel de développement (PPDAB) «Agriculture et alimentation biologiques - Horizon 2012» vise en particulier le triplement des surfaces certifiées en AB au niveau national, de 2% à 6 % de la SAU en 5 ans. Une des faiblesses de l'AB réside dans sa productivité insuffisante et la variabilité de ses résultats, source d’incertitudes pour les producteurs mais aussi pour les opérateurs de filières et pour les collectivités ou agences en charge de la préservation de ressources environnementales. Une intensification raisonnée de l’AB serait donc une voie possible de développement. Cependant, les modalités et les conséquences de cette intensification restent à identifier. L’enjeu est d’arriver à intensifier la productivité d’un mode d’agriculture basé entre autres sur l’utilisation et le recyclage de ressources propres et l’autonomie, sans pour autant dégrader ses performances et ses impacts écologiques. Mais l’ambition du projet se porte aussi sur les moyens de favoriser l’émergence et l’installation de systèmes plus productifs, ce qui renvoie à la fois à des questions de transitions de systèmes conventionnels ou en AB moins productifs vers ces nouveaux systèmes, et à des questions de cohabitation de ces systèmes avec les autres formes d’agriculture présentes et avec les autres acteurs économiques, directement liés à l’agriculture.

RESULTATS ATTENDUS Le projet s’appuie sur la comparaison raisonnée de plusieurs terrains d’étude combinant des systèmes en productions végétales et animales et différents zones de production en France. Cela permettra de traiter de questions sur lesquelles il existe déjà une forte expertise parmi les membres du projet, mais aussi de comparer des systèmes avec des niveaux d’intensification différents (depuis l’élevage extensif sur parcours jusqu’à l’arboriculture et le maraîchage très intensifs). Cette comparaison doit assurer une plus grande généricité des connaissances produites. Les résultats attendus contribueront à : Améliorer la productivité en AB par une meilleure connaissance des processus d’intensification de la production qui permettent une moins grande dépendance aux intrants externes et une meilleure exploitation de l’énergie lumineuse. Garantir la qualité des produits en AB par l’explicitation des relations entre cette qualité et l’intensification des pratiques en AB. Garantir les services écologiques de l’AB en déterminant comment ces services sont modifiés dans le processus d’intensification mais aussi en repensant les moyens et les échelles de leurs évaluations. Faciliter les conversions en AB en étudiant les transitions entre systèmes pour en identifier leurs déterminants, les filiations ou ruptures par rapport aux systèmes déjà en AB, les liens avec l’amont et avec l’aval. Proposer des configurations territoriales en ayant explicité les capacités des systèmes présents à la conversion en AB productive, mais aussi en évaluant les conséquences de cette extension sur les territoires et les filières.

V 10/06/2011


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

ECOPECHE Vergers de pêche-nectarine économes en produits phytosanitaires et en intrants Crédit photo : SERFEL

ENJEUX Face à la demande des pouvoirs publics et des consommateurs de réduire l’utilisation de pesticides, ce projet propose de donner des moyens à la filière pêche-nectarine pour faire évoluer les pratiques agricoles. La filière pêche-nectarine fait face à une situation économique et technique difficile. Dans ce contexte, la réduction des traitements est une nécessité mais aussi un challenge technique.

RETOMBEES ATTENDUES Conception et démonstration de scénarios techniques économes en intrants et en pesticides Diminution de l’usage des produits phytosanitaires chez les producteurs de pêches-nectarines

FINANCEMENT Budget total : 949 K€ sur 6 ans Financeurs: ONEMA (Plan Ecophyto) Aide obtenue : 712 K€ sur 6 ans

PLANNING 2013 - 2018 (6 ans)

CONTACT – Porteur du projet INRA PACA – Unité PSH Daniel PLÉNET Tél : 04 32 72 24 66 Mail : daniel.plenet@avignon.inra.fr

PARTENAIRES Porteur du projet

Recherche - Expérimentation Développement


En savoir plus sur le projet ECOPECHE

PROGRAMME D’ACTIONS CONCEPTION DE SCHEMAS DECISIONNELS Conception par prototypage des systèmes de culture et formalisation des règles de décision Définition de la méthodologie expérimentale et des indicateurs de performances EXPERIMENTATION ET EVALUATION Mise en œuvre des règles de décision pour gérer chaque système Evaluation multicritères: indicateurs de performances agronomiques (rendement commercial et qualité des fruits…), socio-économiques (coûts de production et marges, faisabilité technique, temps de travail…) et environnementales (indicateurs de pression phytosanitaire – IFT, suivi de la biodiversité fonctionnelle, réduction utilisation de la ressource en eau…) - indicateurs des pratiques (IFT), environnementaux, agronomiques, technico-économiques, sur la qualité des fruits, sociaux. 7 sites d’expérimentation : principaux acteurs recherche – expérimentation - développement de la filière pêche Ces dispositifs sont basés sur la re-conception de vergers nécessitant de nouvelles plantations. Ils intègrent des combinaisons de techniques de substitution ayant fait leur preuves mais le but est de les combiner pour concevoir des systèmes innovants : - méthodes d’action culturales : prophylaxie, gestion des arbres (architecture), irrigation… pour réduire la sensibilité du verger aux bio-agresseurs - produits de biocontrôle (confusion sexuelle, argile…) - techniques alternatives d’entretien du sol : désherbage mécanique, paillage… - amélioration de l’efficience des interventions de lutte - essai de matériel végétal résistant (démarche exploratoire sur un site) VALORISATION, TRANSFERT, DIFFUSION Actions de diffusion nationale ou locale, notamment par les centres techniques et les stations régionales d’expérimentation

PREMIERES AVANCEES Co-construction d’une démarche : animation de groupes de travail pour mettre au point une approche expérimentale « systémique » en arboriculture fruitière (en particulier avec le GIS Fruits) approche réseau : partage d’expériences et capitalisation des données test d’outils (capteurs…) et de méthodes pour piloter plus précisément la conduite des vergers… contribution aux réflexions pour élaborer le Guide Ecophyto Fruits «Guide de conception de systèmes de production fruitière économes en produits phytopharmaceutiques » (action pilotée par le Ministère chargé de l’Agriculture et le GIS Fruits).

V 10/06/2014


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

HortiBiope Biopesticides d’origine végétale méthodes de production, spectre d’action et validation in vivo de l’efficacité des acides dicaféoylquiniques

ENJEUX Produire, à partir d’une source végétale, des molécules naturelles phénoliques présentant des propriétés physicochimiques et biologiques remarquables : les acides dicaféoylquiniques (diCQ) Démontrer l’intérêt de ces molécules pour lutter contre les maladies et ravageurs des plantes, en horticulture

PRINCIPAUX RESULTATS Optimisation de la production de diCQ: identification de sources végétales intéressantes, optimisation des conditions de culture, des techniques d’extraction et de purification Acquisition de nouvelles connaissances sur la stabilité chimique de ces molécules, nécessaires à la formulation d’un biopesticide Activité aphicide : effet répulsif et toxique vis-à-vis de plusieurs espèces de pucerons, compréhension du mode d’action de la molécule Activité fongicide : premiers résultats prometteurs

FINANCEMENT Budget total : 690 k€ Financeurs: Agence Nationale de la Recherche (Emergence Bio) Aide obtenue : 230 k€

PLANNING 2009 – 2010 (2 ans)

CONTACT – Porteur du projet INRA PACA - GAFL Jean-Luc POËSSEL Tél : 33 (0) 4 32 72 26 78 Mail : jean-luc.poessel@avignon.inra.fr

PARTENAIRES

Unités INRA PACA: GAFL -Génétique et Amélioration des Fruits et Légumes

PSH – Plantes et Systèmes de culture Horticoles SQPOV – Sécurité et Qualité des Produits d’Origine Végétale (unité miste Inra/Univ Avignon)

PV - Pathologie Végétale Equipes associées : - CIRAD Vanuatu - Plateforme Génomique Fonctionnelle de Bordeaux, - UMR INSA/INRA Lyon - Biologie Fonctionnelle des Insectes et Interactions


En savoir plus sur le projet HortiBiope

CONTEXTE L’usage intensif des pesticides soulève des inquiétudes grandissantes de la population et entraîne un renforcement progressif des mesures réglementaires françaises et européennes visant à réduire l’utilisation de ces produits. L’évolution des pratiques pour maîtriser l’état sanitaire des cultures dans le respect de l’environnement et de la santé humaine, notamment par le développement de molécules naturelles, constitue un défi majeur pour l’agriculture. Dans une volonté de proposer des solutions alternatives propres de lutte contre les parasites et ravageurs, les Unités GAFL et PSH de l’INRA d’Avignon sont engagées ensemble depuis plusieurs années sur l’amélioration génétique de la résistance du pêcher au puceron vert Myzus persicae, insecte ravageur majeur pour cette espèce et pour de nombreuses cultures. Les travaux menés par ces équipes, en association avec l’UMR BF2I de Lyon, sur les mécanismes de la plante impliqués dans la résistance, ont mis en évidence, in vitro, l’action toxique (aphicide) de composés phénoliques, les dicaféoylquiniques (diCQ), vis-à-vis du puceron vert. Une source végétale, les racines de patate douce, particulièrement riche en diCQ a été découverte, permettant de produire en masse ces substances. Ces résultats ont conduit au dépôt d’une demande de brevet portant sur ce nouveau mode de production de ces molécules à partir de plantes et sur l’utilisation de cette famille de composés dans la lutte contre les pucerons. C’est dans l’optique d’améliorer la méthode de production des diCQ ainsi que de caractériser et valider in vivo leur caractère aphicide, que le projet HortiBiope a été mis en œuvre.

DEBOUCHES ET PERSPECTIVES DU PROJET Synergies entre les équipes de recherche, un potentiel à valoriser Le programme HortiBiope a permis de fédérer des équipes de recherches aux compétences spécifiques et complémentaires. Ce réseau de collaboration continue ses recherches dans l’exploration de propriétés physico-chimiques et biologiques de ces molécules. Des pistes de recherche à approfondir et des collaborations à construire avec les entreprises Outre les travaux de recherche complémentaires, les équipes souhaitent collaborer avec des entreprises intéressées par le développement de ces applications, notamment la formulation d’une composition à base de diCQ dans le but de valider, sur la plante, l’efficacité aphicide de ces molécules. Un brevet à exploiter HortiBiope a permis de consolider le brevet INRA « Procédé de préparation d’acides dicafeoylquiniques et leur utilisation dans la lutte contre les pucerons », notamment en améliorant la méthode de production du 3,5-diCQ et les connaissances sur les propriétés physico-chimiques et biologiques de ces molécules, nécessaires à leur valorisation dans les domaines agronomique, pharmaceutique et parapharmaceutique. INRA Transfert, filiale de valorisation de l’INRA, est à la recherche de partenaires industriels intéressés par ce brevet. Contact INRA Transfert: Claire LEMONTEY - Tel : 33 (0) 1 42 75 92 96 – e-mail : claire.lemontey@paris.inra.fr

V 09/06/2011


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

ILLIAD Initiatives Locales ou Localisées, Innovantes, pour une Alimentation Durable

ENJEUX

PARTENAIRES

Depuis plusieurs années, la durabilité des filières alimentaires est remise en cause par les pouvoirs publics et les consommateurs, qui tendent maintenant à défendre des modèles alternatifs, respectueux de l'environnement, économiquement et socialement acceptables. Les freins techniques ou économiques rencontrés par ces systèmes alternatifs amènent à s'interroger sur leur capacité à se développer, voire à se maintenir, et par là même sur leur durabilité.

UMR MOISA - UE Gotheron UMR GAFL - UMR SQPOV

Dans ce contexte, le projet ILLIAD a pour objectifs : Proposer des indicateurs de la durabilité systémique des filières alimentaires Tester ces indicateurs, à travers des cas pratiques, pour les trajectoires typiques de la construction des filières durables : innovation, différenciation et encastrement territorial Proposer des innovations techniques ou organisationnelles Filières concernées : Blé tendre • Riz • Pêches • Abricots •

FINANCEMENT Budget total : 3 300 k€ Financeur: Agence Nationale de la Recherche (programme ALID) Aide obtenue : 830 k€

PLANNING 2012 – 2015 (4 ans)

CONTACT – Porteur du projet INRA UMR MOISA Sandrine COSTA sandrine.costa@supagro.inra.fr

Sous-traitants : SICA CENTREX, Chambre d’Agriculture de la Drôme, CASRAD, ELSA Platform, SEFRA, Sud et Bio


En savoir plus sur le projet ILLIAD

PROGRAMME D’ACTIONS ILLIAD propose d'abord des indicateurs de la durabilité systémique, définis d'après les résultats du projet SUS-CHAIN, enrichis par l'analyse du système alimentaire durable de Fresco (2009), les travaux sur les systèmes agro-alimentaires localisés (Muchnik et al, 2008); et les travaux d'analyse de filière. Ensuite, les cas pratiques étudiés dans ILLIAD permettront de tester ces indicateurs pour les trois trajectoires typiques de la construction des filières alimentaires durables (SUS-CHAIN) : l'innovation (fruits à noyaux), la différentiation (riz), l'encastrement territorial (blé tendre). Pour chacune des filières étudiées, des innovations techniques et organisationnelles sont proposées : Blé tendre : ILLIAD développe un système d'échange territorial de déjections animales et d'alimentation animale, pour faciliter la nutrition azotée du blé, et la nutrition des animaux. Riz : ILLIAD propose des recommandations pour les acteurs et les politiques afin d'accroître la durabilité environnementale et économique de l'indication de provenance géographique. Celleci, créée en 2000, réduit l'usage des produits chimiques. Mais elle n'a pas donné d'avantage significatif en termes de prix. Pêches : ILLIAD met en place de nouvelles filières alternatives caractérisées par des pratiques biologiques ou bas-intrants, des circuits courts (restauration hors domicile et vente directe dans d'autres régions) et différentes dates de récolte. Ces filières devraient avoir un effet positif sur la santé, l'environnement (les pêches reçoivent de 20 à 33 traitements annuels) et la rentabilité. Abricot : outre les filières développées en commun avec la pêche, ILLIAD étudie l’intérêt et les modalités techniques et organisationnelles d’un développement de la mécanisation de la récolte d’abricots.

V 01/06/2012

PROJET COLABELLISE PAR : QUALIMEDITERRANEE


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

LILLA Limitation de la lutte chimique en cultures de laitues par l’introduction et la combinaison de méthodes culturales ENJEUX Réduire de 50% l’usage des produits phytosanitaires en culture de laitue : Construire et expérimenter des systèmes de culture de laitue s’affranchissant au maximum de traitements chimiques préventifs Intégrer et combiner des techniques ayant un effet sur la diminution de la pression parasitaire Evaluer ces prototypes à l’aide d’indicateurs agronomiques, environnementaux et économiques

PARTENAIRES Porteur du projet

Unité PSH

Centres techniques

RETOMBEES ATTENDUES Environnementales et sanitaires : Amélioration des pratiques des producteurs de salade Economiques : Produits de récoltes adaptés aux nouvelles exigences client en termes de résidus Technologiques : Développement de nouvelles techniques de culture

FINANCEMENT Budget total : 468 K€ Financeurs: ONEMA via le plan ECOPHYTO Aide obtenue : 300 K€

PLANNING 2012-2018 (6 ans)

CONTACT – Porteur du projet INRA Avignon – Unité PSH François LECOMPTE Tél. 04 32 72 24 30 Mail. Francois.lecompte@avignon.inra.fr

Entreprises


En savoir plus sur le projet LILLA

PROGRAMME D’ACTIONS Limitation des stratégies chimiques préventives contre les champignons Botrytis cinerea et Sclerotinia sclerotiorum •

Identification en laboratoire de variétés présentant un bon niveau de résistance aux champignons

Évaluation au champ de la sensibilité des variétés présentant un bon niveau de résistance

Test de conduites culturales associant variétés partiellement résistantes, apports réduits en azote et irrigation goutte à goutte, permettant de limiter la lutte chimique à un traitement maximum

Construction et évaluation de systèmes de culture de laitue réduisant l’usage global de produits phytosanitaires de -30% et -60% •

Construction de prototypes de systèmes de culture associant des techniques à effets partiels contre les bio agresseurs (prophylaxie, densité de plantation, architecture des couverts, choix variétal, auxiliaires de lutte biologique, irrigation, fertilisation, intercultures, SDP)

Test des prototypes: Expérimentations systèmes en exploitation agricole et à l’INRA

Adaptation des prototypes pour la diffusion vers les exploitations agricoles

RESULTATS DEJA OBTENUS La première phase de recherche en laboratoire de résistances contre les champignons est achevée, des expérimentations au champ sont en cours Les expérimentations "systèmes" ont été menées avec succès pendant 2 saisons consécutives. Les premiers résultats consolidés sont attendus pour l'été 2014 Un article de synthèse bibliographique, intitulé 'Lettuce cropping with less pesticides. A review', a été publié

V 12/03/2014


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

SUN AGRI 2B L’agrivoltaïsme : Le photovoltaïque au service de l’agriculture ENJEUX

PARTENAIRES

Développer de solutions mixtes de production agricole alimentaire et d’électricité photovoltaïque qui, devenues synergétiques, apporteront une réponse aux problématiques de conflits d’usage des sols « agriculture versus énergie », qui se posent à l’échelle mondiale. Atténuer les impacts des changements climatiques, comme un outil de régulation des aléas climatiques.

Porteur du projet

Recherche publique

Réduire les consommations en eau.

RESULTATS ATTENDUS Des systèmes agrivoltaïques dynamiques (sur trackers), destinés à contrôler dynamiquement les paramètres microclimatiques des cultures, avec comme objectif premier de permettre une production agricole améliorée et comme second objectif de produire davantage d’énergie photovoltaïque que celle qui serait produite avec un système fixe. Un nouveau modèle économique en redéfinissant les échanges entre l’agriculteur et le producteur photovoltaïque. Un « label agrivoltaïque »,

FINANCEMENT Budget total : 2 850 k€ ème Financement : FUI (18 appel) Aide obtenue : 1 310 k€

PLANNING 2014-2017 (36 mois)

CONTACT – Porteur du projet SUN’R Sylvain RIBE Mail : sylvain.ribe@sunr.fr

Entreprises


En savoir plus sur le projet SUN AGRI 2B

Historique du programme En 2009, Sun’R décide de structurer avec l’INRA un premier projet de recherche fondamentale (Sun’Agri 1) de 3 ans, destiné à comprendre et modéliser comment, sous différents espacements de panneaux, certains types de cultures vont se comporter et s’adapter au moindre ensoleillement reçu.

Principalement matérialisé par une thèse et un dispositif expérimental sur le site du CEMAGREF de Montpellier (devenu depuis l’IRSTEA), ce projet a permis de comparer la croissance de différentes cultures sous abri photovoltaïque ou en plein soleil. Cette thèse a démontré : •

d’une part qu’il est possible de maintenir, sous certaines conditions de cultures et d’espacement de panneaux, les rendements agricoles alors même que l’énergie reçue par la plante est réduite de 30%, d’autre part, que les paramètres microclimatiques au niveau de la culture sont fortement modifiés : température, hygrométrie, consommation d’eau (jusqu’à -30%), ces modifications interviennent naturellement dans les performances culturales. enfin, qu’il existe - pour des cultures à haute valeur ajoutée un intérêt économique à réaliser des dispositifs agrivoltaïques. En effet, malgré le surcoût lié à la surélévation des panneaux, la valeur créée peut être supérieure d’environ 10% à 40% à celle des deux dispositifs pris séparément (culture seule et panneaux seuls, sur des surfaces comparables).

RETOMBEES ATTENDUES Outils de régulation des aléas climatiques Solution innovante pour le développement et la sécurisation d’une agriculture péri-urbaine (déblocage de foncier) Développement de projet à l’échelle internationale Développement d’une recherche scientifique spécifique des questions écophysiologiques des plantes sous les systèmes agrivoltaïques PROJET COLABELLISE PAR :

V 23/04/2015


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

TuTaPI Statégies de protection contre Tuta absoluta en cultures de tomates sous abri

©INRA

CONTEXTE Arrivé en France depuis 2008, Tuta absoluta, petit lépidoptère, surnommé « mineuse de la tomate », a comme hôte privilégié la tomate sous abri et en plein champ mais il peut également s’attaquer à d’autres plantes. Il engendre des dégâts considérables et des pertes de rendement des cultures pouvant atteindre 100% si aucun moyen de protection adapté n’est utilisé.

OBJECTIF Mettre à disposition des producteurs français des moyens de protection efficaces, à un coût acceptable, compatibles avec les principes de l’Agriculture Biologique et les démarches de Protection Biologique Intégrée. Pour cela, 3 actions ont été réalisées dans TUTAPI : Concevoir, évaluer et optimiser protection biologique efficaces

des

stratégies

de

Rechercher de nouveaux parasitoïdes d’oeufs indigènes, efficaces et plus faciles à élever que Trichogramma achaeae Comprendre l’écologie des communautés et rechercher des parasitoïdes larvaires

FINANCEMENT Budget total : 1 230 k€ Financeurs: CASDAR – Ministère de l’Agriculture Aide obtenue : 475 k€

PLANNING 2011-2014 (42 mois)

CONTACT – Porteur du projet ITAB - Frédéric REY tél : 04 68 47 85 36 - Frederic.Rey@itab.asso.fr INRA PACA – Elisabeth TABONE tél : 04 97 21 25 17 - Elisabeth.Tabone@sophia.inra.fr

PARTENAIRES Porteur du projet

Autres partenaires


En savoir plus sur le projet TuTaPI

RESULTATS OBTENUS Un ensemble d’actions coordonnées mobilisant des acteurs de l’expérimentation, de la recherche, de l’agrofourniture et du développement, ont été mises en place pour disposer d’auxiliaires efficaces et de stratégies de protection intégrant les auxiliaires déjà disponibles et ceux étudiés par la recherche. Plus de 49 modalités ont été expérimentées en culture par les partenaires. Ces travaux ont confirmé l’intérêt de combiner les méthodes de prophylaxie et de protection ainsi que le rôle essentiel des apports d’insectes auxiliaires. Les résultats les plus fiables ont été obtenus avec des lâchers de Trichogrammes en complément d’introductions de Macrolophus pygmaeus, notamment en cas de forte pression de Tuta ou de baisse des populations de mirides prédatrices. Dans certains cas, des auxiliaires indigènes peuvent aussi contribuer à la réussite de la protection contre Tuta.

Crédit photo CTIFL

Dégâts causés par Tuta absoluta sur culture de tomate

L’ensemble des résultats obtenus dans TutaPI ont permis d’élaborer « une boite à outils » de protection contre Tuta et de proposer des règles de décision pour la mise en œuvre d’une stratégie. Les stratégies proposées (utilisation d’auxiliaires, prophylaxie, observations) présentent l’intérêt d’être en grande partie communes à d’autres ravageurs de la tomate sous abri, notamment les aleurodes. La complémentarité des partenaires, associée à une coordination efficace, a abouti à ces résultats directement mobilisables sur le terrain. Ces derniers ont été valorisés tant sur le plan technique (un cahier technique et 12 articles) que scientifique (33 articles scientifiques). Le cahier technique TutaPI « Stratégies de protection des cultures de tomates sous abri contre Tuta absoluta » s’adresse à la fois aux producteurs de tomates en démarche de Protection Biologique Intégrée (PBI) et à ceux en Agriculture Biologique (AB). Les différents modes de protection envisageables sont abordés, ainsi que des règles de décision en fonction du contexte (ex. saison, présence du ravageur, dégâts) et du niveau de risque considéré. Quelques données économiques sont également présentées. Ces différents éléments sont issus de l’expérience acquise à travers les résultats des expérimentations réalisées par les partenaires du projet TutaPI.

Projet également soutenu par : V 14/05/2014


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

VirAphid Comment utiliser les résistances des plantes pour gérer durablement l’évolution des virus et des pucerons

CONTEXTE

PARTENAIRES

Dans un contexte de diminution forte des traitements phytosanitaires, la lutte génétique contre les bioagresseurs devient un facteur indispensable dans les productions maraîchères. Cette lutte consiste à sélectionner des plantes résistantes aux bioagresseurs. Mais elle présente des limites : les cibles peuvent s’adapter (le bioagresseur « contourne » la résistance introduite), les gènes de résistance à effets forts (gènes « majeurs ») sont rares parmi les ressources génétiques et il peut être difficile (voire impossible) de trouver un nouveau gène de résistance quand celui déployé a été contourné.

Unités INRA : GAFL -Génétique et Amélioration des Fruits et légumes PV - Pathologie Végétale CBGP - Centre de Biologie et de Gestion des Populations BPS - Biostatistiques et Processus Spatiaux

OBJECTIFS Nouvelles méthodes de création variétale intégrant la durabilité des résistances Nouvelles stratégies pour gérer durablement les résistances présentes chez les variétés actuellement disponibles Exploration des potentialités de gènes de résistance à effets partiels largement répandus parmi les ressources génétiques.

FINANCEMENT Budget total : 4 340 k€ Financeurs: Agence Nationale de la Recherche Aide obtenue : 975 k€

PLANNING 2011-2014 (4 ans)

CONTACT – Porteur du projet INRA PACA - GAFL Nathalie BOISSOT Nathalie.Boissot@avignon.inra.fr

Avec la collaboration du CEFEL et de l’UE INRA de Guadeloupe


En savoir plus sur le projet VirAphid

PROGRAMME D’ACTIONS Des expériences conduites en plein champ et en laboratoire permettront de comprendre précisément les mécanismes impliqués dans l’adaptation de ces bioagresseurs à différents systèmes de résistance (c'est-à-dire différentes combinaisons de gènes majeurs et mineurs) à différentes échelles (depuis les génomes individuels des pucerons et des virus jusqu’aux bassins de production agricole).

RESULTATS ATTENDUS Evaluation des possibilités d'adaptation des pucerons et des virus aux résistances génétiques (monogéniques ou polygéniques), Evaluation du gain potentiel d'une association de gènes majeurs et mineurs pour la résistance au puceron Evaluation du gain potentiel d'une association de gènes majeurs et mineurs pour la résistance au virus Evaluation du gain potentiel d'une association de gènes pour la résistance au vecteur (pucerons) et au virus

RETOMBEES ATTENDUES Des retombées innovantes, plus directement utilisables par les sélectionneurs et les agriculteurs, sont envisagées. Il s'agira de donner des règles de décision : aux sélectionneurs pour la construction de résistances durables, et aux agriculteurs pour des stratégies de déploiement des résistances déjà disponibles.

V 07/06/2011


ACCOMPAGNE VOS PROJETS

ECO PROCEDES AGRICOLES ET AGRO-ALIMENTAIRES

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PROJET DE R&D COLLABORATIF

D2BioFruits Évaluation et réduction des pertes post-récolte PARTENAIRES

ENJEUX Les pertes post-récolte constituent une préoccupation importante pour les opérateurs de la filière fruits et légumes. Elles sont sources de pertes financières directes, de litiges et ont un impact sur la qualité des produits proposés aux consommateurs et leur niveau de satisfaction. La réduction des pertes post-récolte est particulièrement importante pour le développement de la filière Agriculture Biologique et l’augmentation de la production de certaines espèces fruitières avec ce mode de culture

RESULTATS ATTENDUS Développer des outils de diagnostic des pertes et des étapes critiques dans la filière de commercialisation Evaluer l’efficacité de techniques physiques et de formulations à base de substances naturelles sur la réduction les pertes liées à des attaques parasitaires (insectes) ou fongiques. Focus sur les procédés de Désinfection et Désinsectisation des fruits, compatibles avec l'agriculture biologique. Applications: châtaigne, raisin de table, pêche et mangue

FINANCEMENT Budget total : 650 000 € Financeurs : CASDAR Innovation et Partenariat Aide obtenue : 325 000 €

PLANNING 2014-2016 (3 ans)

CONTACT – Porteur du projet CTIFL – Centre de St Rémy de Provence Sébastien LUROL Tél. 04 90 92 05 82 - Mail : lurol@ctifl.fr

Porteur du projet

Partenaires


En savoir plus sur le projet D2BioFruits

PROGRAMME D’ACTIONS Le projet se déroulera selon trois grands axes. Un premier volet méthodologique et économique mené sur quelques espèces fruitières, concernera l’évaluation des pertes et de leurs causes à différents stades de la filière (AXE 1 du projet), grâce à des diagnostics chez différents opérateurs de la filière biologique. Un second volet technique consistera à évaluer des procédés post-récolte compatibles avec l’agriculture biologique pour réduire les pertes sur quatre espèces déjà identifiées comme très sensibles : la pêche-nectarine, le raisin de table, la mangue, la châtaigne. Ces procédés regroupent des traitements physiques (AXE 2 du projet : traitements thermiques, chocs gazeux, lumière, emballages...) et des formulations à base de substances naturelles (AXE 3 du projet : levures antagonistes, huiles essentielles).

RETOMBEES ATTENDUES Les résultats attendus dans ce projet devraient être utiles à deux niveaux : -

Au niveau des opérateurs du commerce et de la distribution avec le développement d’un outil de diagnostic des étapes de pertes et des pistes d’amélioration,

-

Au niveau des producteurs et stations d’expédition avec des techniques permettant de réduire les pertes sur ces quatre espèces, pour lesquelles les solutions avant récolte en agriculture biologiques sont très peu nombreuses.

Au cours du projet les techniques les plus prometteuses seront évaluées à moyenne échelle chez des opérateurs partenaires du projet ou chez d’autres opérateurs intéressés. Ce projet s’inscrit également dans une démarche plus globale, initiée au niveau international et clairement affichée par la France depuis 2013, de lutte contre le « gaspillage alimentaire ». Dans le projet, les techniques seront travaillées sur un nombre limité d’espèces fruitières. Elles pourront ensuite être transposées à d’autres espèces fruitières et légumières. Pour en savoir plus : « Évaluation et réduction des pertes post-récolte – Lancement du projet Casdar D²BIOFRUITS » - Infos Ctifl n°300 - 2014 p.26-31 (téléchargeable sur le site - Rubrique Nos publications Revue en ligne).

V 27/03/2015


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

LIFE-PHYTOBARRE Traitement des effluents phytosanitaires Procédé innovant et nouveaux usages

ENJEUX

PARTENAIRES

Démonstration de la pertinence d’un procédé de confinement et de traitement des effluents phytopharmaceutiques par des bactéries photosynthétiques sélectionnées et mise en place de nouvelles pratiques chez les agriculteurs.

RESULTATS ATTENDUS Validation de l’action des bactéries sélectionnées sur la diversité des produits utilisés dans la protection des cultures Validation du concept de la station de traitement et de son utilisation Homologation du procédé Etude de la réception sociale de l’innovation Dissémination de l’innovation sous différents supports : films, web doc, salons, conférences etc…..

FINANCEMENT

Porteur du projet CEA/DSV/IBEB/SBVME Laboratoire de Bioénergétique Cellulaire

Cadarache (13)

Aix-Marseille Université Laboratoire d’études en sciences de l’art

Aix en Provence (13)

Etablissements BARRE

Clairac (47)

Station expérimentale de culture La Pugère

Budget total : 1.3 M€ Financeurs: LIFE+ ; partenaires Aide obtenue : 675 k€ Mallemort (13)

PLANNING 2013-2016 (39 mois)

CONTACT – Porteur du projet CEA/DSV/IBEB/SBVME/LBC Daniel GARCIA 04 42 25 45 89/06 08 60 76 69 dgarcia@cea.fr

LIFE12 ENV/FR/00053


En savoir plus sur le projet LIFE-PHYTOBARRE

PROGRAMME D’ACTIONS Conception et construction des démonstrateurs Mise au point de la conservation et du conditionnement des inocula bactériens Suivi analytique de la dégradation des matières actives Réalisation des supports filmiques : 2 films, un web doc Enquête sociologique sur la réception de l’innovation Mise en place et enrichissement d’un site web dédié au projet (http://www.lifephytobarre.eu/) Plan de communication : réalisation de plaquettes, flyers et posters participation à des salons thématiques articles dans des revues spécialisées séminaire table ronde télévisée

PREMIERS RESULTATS OBTENUS Démonstrateurs fonctionnels et adaptés aux différents types d’exploitations Premiers résultats de dégradation après 6 mois de fonctionnement Premier film sur le projet Rapports sociologiques Site web fonctionnel Participation aux salons : Tech&Bio (La pugère 10/2014), Vinitech/SIFEL (Bordeaux 12/2014)

V 24/03/2015


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

RAFU Valorisation des Films Agricoles Usagés (FAU) ENJEUX

PARTENAIRES

Le projet vise à l’amélioration des conditions d’élimination des films plastiques agricoles utilisés en agriculture et en maraichage.

Porteur du projet

RAFU est le premier projet en approche transversale sur l’ensemble de la chaine de valeur : dépose, traitement, transport, recyclage.

Partenaires

RETOMBEES ATTENDUES Diminution des souillures sur les films usagés o Diminution des frais de transport o Réduction des coûts de recyclage o Amélioration de la valorisation Diminution du coût de la chaine d’élimination des films agricoles usagés

Avec la collaboration de :

FINANCEMENT Budget total : 1 300 K€ Financeurs: ADEME – AAP Eco-industrie Aide obtenue : 600 K€

PLANNING 2012-2015 (4 ans)

CONTACT – Porteur du projet ADIVALOR Bernard LEMOINE Tél. 04 91 02 86 42 Mail. b.lemoine@adivalor.fr

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En savoir plus sur le projet RAFU

PROGRAMME D’ACTIONS Phase 1 : Cartographe des gisements, caractérisation des films, pour constituer une base de données sur les gisements, les taux de souillures des films usagés, les normalisations des FAU. Détermination des impacts économiques environnementaux des innovations (ACV, Bilan carbone). Phase 2 : Amélioration des techniques de dépose et de collecte. Etat des lieux sur les techniques de dépose, prétraitement et collecte. Recherche et développement de méthodes innovantes de dépose et de prétraitement. Phase 3 : Amélioration du Transport et de la Préparation de la Matière en vue de son recyclage (prétraitement). Phase 4 : Intégration :

RESULTATS DEJA OBTENUS Analyse des gisements et des caractéristiques des films usagés : 235 analyses effectuées Prototype de machine de dépose au champ réduisant le taux de souillure en phase d’essais Maquette au 1/5ème d’une machine de prétraitement (broyage/lavage/mise en balles) sur plateforme fonctionnelle. Etude d’un prototype à l’échelle 1 en cours

V 27/02/2014


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

TAILORPACK Emballages actifs biodégradables adaptés à la conservation des fruits et légumes

ENJEUX

PARTENAIRES

Développer des emballages innovants conçus « à façon » à partir de ressources renouvelables, qui constituent une alternative écologique aux films synthétiques, et mieux adaptés aux échanges de gaz et vapeurs nécessaires à la conservation sous atmosphère modifiée.

RESULTATS ATTENDUS Fabriquer un emballage biodégradable performant Diminuer les pertes de produits Améliorer l’accessibilité des F&L frais en augmentant leur durée de vie Rassembler des connaissances sur les interactions entre la composition gazeuse dans l’emballage et les changements de qualité des fruits et légumes. Approfondir les connaissances sur le procédé de couverture du papier par des protéines et silicates.

FINANCEMENT Budget total : 1 569 k€ Financeurs: Agence Nationale de la Recherche Aide obtenue : 452 k€

PLANNING 2007- 2010 ( 4 ans)

CONTACT – Porteur du projet UMR IATE Nathalie GONTARD gontard@univ-montp2.fr

UMR IATE - Ingénierie des Agropolymères et Technologies Emergentes (INRA-CIRADSupAgro MontpellierUniv.Montpellier 2)

UMR SQPOV - Sécurité et Qualité des Produits d'Origine Végétale (INRA-Univ.Avignon) UPR 22 - Institut Charles Sadron, (Univ.Louis Pasteur Strasbourg 1) CTIFL Saint Rémy de Provence Industriel papetier


En savoir plus sur le projet TAILORPACK

CONTEXTE ET OBJECTIFS En dépit de nombreux efforts pour promouvoir les bénéfices santé des fruits et légumes, leur courte durée de vie représente un frein à leur consommation. Au-delà du respect de la chaîne du froid, la conservation sous atmosphère modifiée permet de ralentir efficacement leur sénescence. L’objectif du projet est de développer des emballages innovants conçus « à façon » à partir de ressources renouvelables, qui constituent une alternative écologique aux films synthétiques, surtout mieux adaptée aux échanges de gaz et vapeurs nécessaires à la conservation sous atmosphère modifiée. Simultanément, la mise en œuvre de systèmes actifs permettant l’émission contrôlée de composés actifs apporteront des fonctionnalités complémentaires. Grâce à une approche globale et pluridisciplinaire basée sur le développement d’outils de modélisation, le projet consistera à concevoir « à façon » et dimensionner des emballages multicouches composites à l’échelle nanométrique constitué d’un support fibreux, de couches protéiques et de nanoparticules permettant de contrôler les transferts de matière : gaz, vapeur d’eau et composés actifs.

REALISATION D’UN OUTIL D’AIDE A LA DECISION EN LIGNE Grâce à l’abondement d’aide de l’ANR liée à la labellisation du projet par les pôles, les partenaires ont réalisé un outil à destination des entreprises. L'application en ligne www.tailorpack.com est un outil d'aide à la décision basé sur la modélisation des transferts de gaz dans des systèmes emballages/fruits et légumes. Grâce à sa double fonction, il permet de simuler l'évolution gazeuse intra-emballage d'un couple choisi végétal/ emballage mais aussi de choisir les propriétés d'un emballage les mieux adaptées à un végétal donné.

V 07/06/2011

PROJET COLABELLISE PAR QUALIMEDITERRANEE


PROJET DE R&D COLLABORATIF

VEGETAL ETAL Qualité des fruits et légumes Optimisation dans le circuit de vente par l’utilisation de techniques de nébulisation

ENJEUX

PARTENAIRES

La société ARECO utilise la nébulisation basée sur l’acoustique pour générer de fines gouttelettes d’eau de 3 à 5 µm de diamètre. Appliqué à l’humidification des étals de fruits et légumes, cette technique permet de réduire les pertes d’eau et de contribuer à maintenir leur qualité et prolonger leur durée de commercialisation

Porteur du projet

Recherche publique

Objectifs du projet Caractériser l’effet de la nébulisation sur : la durée de conservation des fruits et légumes, les pertes de poids, le maintien de la qualité nutritionnelle évaluée par les teneurs en vitamine C, flavonoïdes et polyphénols Etudier les effets combinés de l’éclairement et de la nébulisation sur la durée de conservation et la qualité nutritionnelle des produits, Optimiser la répartition des gouttelettes d’eau sur l’étal en fonction des conditions d’injection du brouillard. Mise en œuvre des résultats acquis dans les phases précédentes sur un étal contrôlé à distance afin d’optimiser la qualité des produits exposés à la vente

FINANCEMENT Budget total : 1 400 k€ Financeurs: Région PACA, Oséo, FEDER Aide obtenue : 550k€

PLANNING Mai 2008 – Avril 2012 (4 ans)

CONTACT – Porteur du projet ARECO Michel GSCHWIND – Julien DUBOIS J.Dubois@areco.fr

Entreprise partenaire


En savoir plus sur le projet NOM PROJET

COMPETENCES DES PARTENAIRES ARECO Conception et fabrication de nébulisateurs à • ultrasons (humidification produits frais et industriels / désinfection). Connaissances marketing et technique sur • l’application aux produits frais.

Photographies de laitues mises à l’obscurité NON NEBULISE / NEBULISE après 1 jour d’exposition

ELECTRONIE Étude, réalisation, fabrication de cartes • électroniques et de sous-ensembles intégrant ces cartes. Savoir-faire en contrôle de céramiques • piézoélectriques, en télégestion et contrôle de process. UNIVERSITE D’AVIGNON Etude des effets des facteurs environnementaux • sur la qualité des produits végétaux. Amélioration de la conservation post-récolte des • fruits et légumes frais.

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Durée de commercialisation possible des légumes (exprimée en jours)

RESULTATS OBTENUS La nébulisation sur les légumes post-récolte permet : une limitation des pertes de poids des produits, un meilleur maintien de leur aspect visuel et une augmentation de leur durée de commercialisation. Concernant l’optimisation de la répartition des gouttelettes d’eau sur un étal fruits et légumes en fonction des conditions d’injection du brouillard, les résultats obtenus ont conduit à développer une version de machines dont la ventilation est réglable et se coupe hors nébulisation. Cette modification permet de moduler la diffusion du brouillard pour l’adapter aux conditions locales. De plus, ARECO a travaillé sur le développement d’une nouvelle gamme de mâts verticaux. Ces nouveaux outils permettent une meilleure répartition du brouillard sur l’étal avec possibilité de zonage. Enfin le dernier volet concerne la mise en œuvre de la télégestion des installations et ce, en étroite collaboration avec Electronie. Cette dernière étape permet de mieux contrôler le fonctionnement des appareils sur site, de réaliser la maintenance préventive. Le système de télégestion a été déployé sur un premier site pilote pour évaluation en conditions réelles. Les résultats de cette étude ont permis d’améliorer les produits commercialisés par ARECO, de maintenir une offre de haute tenue et reproductible. La maîtrise des conditions de fonctionnement et de la régulation permettra aussi d’envisager des applications à l’exportation dans de meilleures conditions en adaptant facilement le produit aux conditions locales. L’apport de la téléinformatique, sur ce point, sera très important.

V 07/06/2011


ACCOMPAGNE VOS PROJETS

ALIMENTATION, SANTE ET QUALITE



PROJET DE R&D COLLABORATIF

INNORAISIN Qualité Nutritionnelle du Raisin de Table Un nouveau levier mobilisable par la filière pour répondre aux attentes et préférences des consommateurs

ENJEUX

PARTENAIRES

Participer à la relance de la production consommation du raisin de table en France.

et

la

Porteur du projet

Donner à la filière des références objectives sur la qualité nutritionnelle du raisin de table afin de répondre aux attentes des consommateurs. Disposer d’arguments santé pour se démarquer de la concurrence.

Recherche publique

RESULTATS ATTENDUS Meilleure connaissance des composés d’intérêt nutritionnel dans le raisin de table Démontrer l’intérêt de nouvelles techniques de production innovantes et naturelles pouvant avoir un effet sur les teneurs en ces composés Connaître l’attitude du consommateur face à l’argument «santé» dans l’univers du raisin de table et mieux comprendre son comportement économique en explorant son consentement à payer via une méthodologie d’économie expérimentale.

FINANCEMENT Budget total : 804 k€ Financeurs: CASDAR Innovation et Partenariat Aide obtenue : 364 k€

PLANNING 2014-2016 (3 ans)

CONTACT – Porteur du projet Ctifl Centre de Saint-Rémy-de-Provence Christophe AUBERT Tél. : 33 (0)4 90 92 05 82 - Mail : aubert@ctifl.fr

Entreprises


En savoir plus sur le projet INNORAISIN

PROGRAMME D’ACTIONS Ce projet comporte trois grandes actions : Action 1: Caractérisation organoleptique et étude des préférences des consommateurs. Cette action a pour objectif de caractériser l’espace sensoriel du raisin de table par la méthode de l’analyse sensorielle descriptive quantitative. L’étude des attentes et des préférences des consommateurs sera menée par la réalisation de tests hédoniques sur une gamme variétale élargie en utilisant la méthode de la cartographie des préférences, pour relier les préférences exprimées par ces derniers aux caractéristiques physico-chimiques et sensorielles des produits.

@La Tapy

Action 2: Analyse de l'attitude des consommateurs face à l’argument « santé » et élaboration de leviers de communication. Dans cette action, l’analyse de la sensibilité du consommateur face à la dimension nutritionnelle du raisin de table français sera étudiée dans le but de développer et de promouvoir son image en s'appuyant sur sa valeur santé et ses qualités nutritionnelles. L’impact de l’information du consommateur sur son consentement à payer sera également étudié en faisant varier les informations mises à la disposition de celui-ci en situation d’achat. Action 3: Mise en place d’itinéraires techniques innovants, naturels et éco-intensifs afin d’optimiser la qualité micronutritionnelle du raisin de table. Cette action consistera à évaluer l’impact de différents itinéraires techniques innovants et naturels pouvant avoir un effet positif les composés d’intérêt nutritionnel (antioxydants, polyphénols). Les facteurs étudiés concerneront notamment le stress hydrique, le niveau d’éclairement de la grappe, la charge en fruits ainsi que l’utilisation de «biofertilisants» stimulateurs des défenses naturelles des plantes.

@La Tapy

RETOMBEES ATTENDUES Les résultats attendus dans ce projet devraient permettre d’apporter des réponses au niveau des différents maillons de la filière depuis la technique de production jusqu’au consommateur. Le projet œuvre pour donner à l’ensemble de la filière française raisin de table des réponses fondées qui serviront comme moyens et outils de communication objectifs sur la durabilité de la production et sur la valeur santé du raisin de table afin de répondre aux attentes du consommateur. L’ensemble permettra de se démarquer de la concurrence avec une production nationale à haute valeur économique et environnementale. Le projet a pour enjeux d’évaluer et de développer des composantes positives de l'image du raisin de table et plus spécialement la valeur santé qui peut permettre de valoriser commercialement les atouts naturels du raisin de table et d’en faire un facteur de relance pour la filière. Pour en savoir plus, voir l’article de présentation du projet « Qualité nutritionnelle du raisin de table – Le projet CASDAR INNORAISIN », Infos Ctifl, n° 30, 2014, pp 36-41 (téléchargeable sur http://www.ctifl.fr/Pages/Kiosque/DetailsRevue.aspx?idouvrage=3226).

V 15/04/2015


PROJET DE R&D COLLABORATIF

MEDINA Promouvoir en Méditerranée des systèmes alimentaires durables pour une bonne nutrition et santé ENJEUX

PARTENAIRES

Comment assurer quantitativement et qualitativement la sécurité alimentaire des pays méditerranéens ? Avec quels impacts sur l'organisation des filières agroalimentaires, de la distribution à la production ? Quelle place pour les produits et savoir-faire locaux dans un contexte de forte urbanisation et de mondialisation du commerce agricole et agro-alimentaire ?

OBJECTIFS Evaluer le potentiel nutritionnel des systèmes alimentaires observés dans trois zones de la région méditerranéenne : le sud-est de la France, la métropole du Grand Tunis et la région rurale de Sidi Bouzid en Tunisie ; Identifier et promouvoir la diversité alimentaire bio-culturelle (agrobiodiversité locale et savoir-faire traditionnels) comme source de diversification et de qualité nutritionnelle ; Identifier les changements nécessaires et les leviers économiques, afin d’orienter la consommation alimentaire vers une plus grande durabilité, du point de vue de la santé et de l’environnement ; Evaluer les conséquences de ces changements sur les filières de la production à la consommation ; Construire des scénarios permettant d’optimiser la contribution des systèmes alimentaires à des objectifs de santé publique de manière durable.

FINANCEMENT Budget total : 1 908 k€ Financeurs: ANR – programme Transmed Aide obtenue : 600 k€

PLANNING 2013-2017 (4 ans)

CONTACT INRA – UMR NORT Marie Josèphe AMIOT-CARLIN marie-josephe.amiot-carlin@univ-amu.fr


En savoir plus sur le projet MEDINA

PROGRAMME D’ACTIONS La principale originalité repose sur son approche « de l’assiette au champ » des systèmes alimentaires. Le projet se base en effet sur les habitudes alimentaires des ménages et analyse la couverture des besoins nutritionnels. Des recommandations seront émises pour améliorer le « panier alimentaire moyen » de différentes catégories de populations en vue d’une optimisation de la couverture des besoins nutritionnels. L’impact de ces propositions sur les filières alimentaires, de la production à la commercialisation, sera analysé. Afin d’atteindre l’objectif de rendre disponible pour les consommateurs des aliments sains et nutritifs, le projet se concentra sur les produits traditionnels méditerranéens, dans l’idée de promouvoir la diversité bioculturelle et la durabilité sociale et environnementale des systèmes alimentaires. Le projet abordera de manière innovante l’étude des systèmes alimentaires et leur capacité à fournir une alimentation de bonne qualité nutritionnelle. Un premier défi consistera à coupler des modèles économiques à des modèles nutritionnels, afin d’évaluer les politiques qu’il serait nécessaire de mettre en place pour favoriser l’adoption des régimes alimentaires sains. Le second défi consistera à affiner les méthodologies de recherche destinées à évaluer le potentiel nutritionnel d’un agroécosystème. Cette étude sera menée dans la région rurale de Sidi Bouzid en Tunisie où l’alimentation de la population repose en grande partie sur la production locale.

RESULTATS ATTENDUS Publications scientifiques sur la base de recherches originales menées dans le cadre du projet Guide destiné aux acteurs économiques visant à augmenter la valeur ajoutée nutritionnelle le long des filières agroalimentaires, en particulier par la promotion de produits locaux adaptés aux modes de vie actuels. Document de sensibilisation destiné aux ménages élaboré à partir des enquêtes de terrain et de leurs analyses Document d’orientation destiné aux décideurs basé sur les résultats du projet visant à la promotion des systèmes alimentaires plus durables Les liens entre les scientifiques participant au projet avec les organismes d’enseignement supérieur permettront également d’utiliser les méthodes et résultats du projet comme supports pédagogiques

V 15/04/2015


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

MELOFEED Mise au point d’ingrédients nutritionnels issus du melon destinés à l’alimentation animale ENJEUX

PARTENAIRES

Le projet MELOFEED prévoit la mise au point et la commercialisation d’une gamme d’ingrédients nutritionnels issus du melon afin de limiter l’usage des antibiotiques en alimentation animale Cette gamme s’appuie sur les vertus de la Superoxyde dismutase (SOD), molécule antioxydante présente naturellement dans le melon. Son utilisation préventive doit permettre de renforcer l’état sanitaire, l’immunité des animaux et contribuer à l’amélioration des performances globales des élevages. Sont particulièrement visées les espèces porc, volaille et l’aquaculture mais des développements sont également prévus pour les ruminants et le cheval. Le projet MELOFEED s’inscrit directement dans la stratégie souhaitée par les institutions nationales et européennes en matière de sécurité alimentaire, de développement durable, de bien-être animal et de compétitivité. En assurant une meilleure gestion de l’immunité, ce type de développements s’inscrit parfaitement dans le nouveau cadre réglementaire de réduction de l’usage des antibiotiques.

FINANCEMENT Budget total : 2 900 k€ Financeurs: FUI, FEDER (Europe), BPI, Conseils régionaux Languedoc-Roussillon et Provence Alpes Côte d’Azur, Conseil Général du Vaucluse, Communauté du Grand Avignon Aide obtenue : 1 000 k€

PLANNING Septembre 2012 – Septembre 2015 (3 ans)

CONTACT – Porteur du projet BIONOV Christian YARD Tél : +33(0)4 90 84 31 70 Mail : christian.yard@bionov.fr


En savoir plus sur le projet MELOFEED

OBJECTIFS Développer de nouveaux actifs naturels industrialisables caractérisés, standardisés et objectivés à base de melon avec une galénique adaptée aux applications en nutrition animale Objectiver les actifs et leurs formulations en fonction des espèces (porc, volaille, aquaculture, ruminants, cheval) Caractériser les actifs et leurs comportements dans les applications visées Développer des principes actifs et formulations adaptés à ces espèces

RETOMBEES ATTENDUES Développement d’alternatives technologiques et industrielles qui permettront de mieux gérer le stress oxydatif, les états inflammatoires et leurs conséquences, en particuliers lors d’infections virales ou bactériennes, de challenges physiologiques comme le sevrage ou la fécondation ... Au total, à l’horizon 2018, ce sont 11,4 millions € de CA attendus grâce au projet pour les industriels impliqués dont près d’un million pour la production agricole. Plus d’une trentaine d’emplois devrait être créés

PROJET COLABELLISE PAR LES POLES AGRI SUD-OUEST INNOVATION et QUALIMEDITERRANEE

V 11/06/2014


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

OPTIFEL Des aliments adaptés aux populations âgées Optimised food products for elderly populations

ENJEUX

PARTENAIRES

Proposer des produits à base de fruits et légumes, attirants et adaptés pour les seniors. Avec l’âge, la baisse de la capacité de mastication, la diminution de la perception de la faim et de la soif, la perte d’acuité sensorielle (goût, odorat), le manque d’attractivité des produits, induisent une diminution de la prise alimentaire, à des carences, et à une perte d’autonomie. La recherche et les entreprises s’associent pour trouver des solutions.

Porteur du projet

Recherche publique

Entreprises

RESULTATS ATTENDUS Etablir un cahier des charges des attentes et besoins des personnes âgées. Imaginer des concepts de produits à base de fruits et légumes, Fabriquer des maquettes-produits. Tester ces maquettes auprès des personnes âgées. Les fruits et légumes, partie importante du répertoire alimentaire de cette population seront donc majoritairement utilisés.

FINANCEMENT Budget total : 4 235 K€ Financeurs: 7ème PCRD – KBBE Aide obtenue : 3 millions € de soutien de l’UE

PLANNING 2013-2017

CONTACT – Porteur du projet INRA Avignon – UMR SQPOV Catherine RENARD Tél. 04 32 72 24 90 Mail. Catherine.renard@avignon.inra.fr

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En savoir plus sur le projet OPTIFEL

PROGRAMME D’ACTIONS Le projet se déroulera en 6 phases 1. Identification des spécifications des utilisateurs. L'objectif est de recueillir, d'affiner et de formaliser les besoins et attentes des utilisateurs en termes de qualité sensorielle et nutritionnelle, de texture, d'ergonomie cognitive et biomécanique de l'emballage et de commodité de préparation. 2. Définition d’un cahier des charges fonctionnel. L’objectif est de traduire les recommandations issues de la première phase (besoins et attentes des personnes âgées et du personnel soignant) en concept de produits alimentaires fonctionnels. 3. Développement des procédés, emballages et logistique appropriés. Cette étape concevra, développera et fabriquera les aliments répondant aux spécifications fournies. Cela se traduira par la fabrication d’aliments prototypes. Ces aliments « prototypes » seront à base de fruits et légumes, mais pourront incorporer des protéines. 4. Détermination de l’impact du stockage et de la mise en œuvre sur les propriétés des produits. Cette phase permettra d'évaluer si le produit est en adéquation avec les spécifications. 5. Détermination de l’acceptation des produits in situ (à domicile et en maison de retraite). L'objectif est de tester les aliments « prototypes » directement à domicile et dans des maisons de retraite. 6. Dissémination et transfert de technologie. L’objectif est de transférer les résultats auprès la communauté scientifique, industriels, logisticiens, des personnels hospitaliers, etc.

www.optifel.eu

V 11/06/2014


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

QUALITOMFIL Qualité organoleptique et nutritionnelle de la tomate tout au long de la filière

CONTEXTE

PARTENAIRES

La tomate, premier légume frais consommé en France, est produite dans une large gamme d'environnements (serre hors sol, tunnels, plein champs). Aujourd'hui, la filière est confrontée à une exigence des consommateurs pour une meilleure qualité gustative et une garantie de la qualité nutritionnelle.

OBJECTIFS Identifier les comportements et les attentes des consommateurs Analyser l'impact des signaux de qualité sur la filière Développer des outils d'analyse de la qualité (goût et texture) applicables au sein de la filière Evaluer l'impact des conditions de culture sur la qualité des fruits Produire et évaluer des prototypes variétaux aux qualités améliorées

FINANCEMENT Budget total : 2 543 k€ Financeur: Agence Nationale de la Recherche Aide obtenue : 383 k€

PLANNING 2007-2009 – 3 ans

CONTACT – Porteur du projet INRA PACA Mathilde CAUSSE mathilde.causse@avignon.inra.fr Infos : www.inra.fr/qualitomfil

UR GAFL Avignon UMR SQPOV Avignon UR PSH Avignon UR BIA Nantes UMR SADAPT Paris UE ALENYA UR ESR Toulouse


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PROGRAMME D’ACTIONS Appliqué à la tomate de marché de frais, le projet était organisé autour de cinq axes : Préciser les comportements et les attentes des consommateurs, afin de définir les meilleures cibles pour la segmentation du produit et pour la création variétale Analyser l'impact des signaux de qualité pour des caractéristiques sensorielles ou nutritionnelles sur la coordination des acteurs de la filière Développer des outils d'analyse de la qualité gustative applicables au sein de la filière (infrarouge) ou permettant de mieux décrire la texture des fruits Evaluer l'impact des conditions de culture (salinité, stress hydrique léger) sur la qualité des fruits et modéliser cet effet. Produire et évaluer des prototypes variétaux aux qualités améliorées, et étudier l'impact de variations génétiques sur la qualité au niveau moléculaire

RESULTATS OBTENUS Ce projet a apporté une meilleure connaissance de l'attente des consommateurs et proposé des pistes au niveau économique pour répondre à cette demande. Les approches agronomiques et génétiques permettront d'optimiser les itinéraires de création et de production de fruits aux qualités répondant à la demande. Des conditions de maintien de la qualité après la récolte sont également proposées.

V 21/04/2010


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

SUSTAIN’APPLE Gérer durablement les risques sanitaires et phytosanitaires dans la filière pomme PARTENAIRES

CONTEXTE La filière pomme affronte aujourd'hui plusieurs défis qui nécessitent de consolider son leadership sur le marché mondial et le niveau de consommation sur le marché domestique. Les principales questions concernent l'usage des pesticides et découlent de la réglementation qui encadre strictement leur usage, des normes publiques et privées qui limitent sévèrement les résidus de pesticides sur les produits (LMR) et des barrières phytosanitaires de certains pays émergents qui entravent les exportations de la France.

OBJECTIF DU PROJET : L’objectif est d’ apporter aux entreprises françaises une meilleure compréhension de la gestion durable des risques sanitaires et phytosanitaires à tous les échelons de la filière pomme. Autant de clés pour améliorer l’organisation de la filière et donc la compétitivité de la pomme française sur les marchés nationaux et internationaux.

FINANCEMENT Budget total : 3 230 K€ Financeurs: ANR - Appel à projet ALID Aide obtenue : 825 K€

PLANNING 2014 - 2017 (4 ans)

CONTACT – Porteur du projet INRA Montpellier UMR MOISA Jean-Marie CODRON Tél. 04 67 61 23 05 Mail. codron@supagro.inra.fr

Porteur du projet

Partenaires


En savoir plus sur le projet SUSTAIN’APPLE

ORIENTATION DU PROJET Pour s'adapter économiquement à ces nouvelles contraintes tout en améliorant l'impact sur l'environnement et la confiance du consommateur, la filière doit innover sur le plan technique mais aussi organisationnel. Le projet Sustain'apple n'ignorera pas les solutions techniques mais s'intéressera principalement aux problèmes d'organisation et à leur impact sur les performances économiques, environnementales et sociales. L'analyse sera effectuée aux différents niveaux de la filière et de son environnement institutionnel. Elle portera également sur les circuits courts qui seront évalués au regard des critères de durabilité par comparaison avec les circuits longs nationaux et d'importation. La dimension globale de la filière conduira enfin à prendre en compte les concurrents de la France sur le marché international et quelques pays clé visés par les exportations françaises.

COMPETENCES Pour étudier l’organisation de la filière pomme, SUSTAIN APPLE rassemble un large consortium : Côté recherche, l'INRA, le CIRAD, l'IRSTEA, Montpellier SupAgro, l'ESA d'Angers et l'UAPV mobiliseront en interaction, les disciplines suivantes : économie des institutions, des organisations, de la consommation, économie internationale, gestion stratégique, droit international, agronomie, écologie du paysage et analyse du cycle de vie. Côté expertise, les principales contributions viendront du CTIFL pour les consommateurs, la grande distribution, les technologies post-récolte et les systèmes de production, du GRAB pour les circuits courts Bio et de l'ANPP pour une compréhension globale et détaillée de la filière pomme, notamment à l'export.

ENJEUX Ouvrir des marchés émergents aux exportations françaises et rétablir la position dominante de la France sur les marchés internationaux Maintenir la compétitivité des entreprises françaises Freiner l'érosion du verger français Améliorer la consommation française Clarifier le bilan environnemental des différentes filières pommes dans la perspective de l'écoétiquetage

PROGRAMME D’ACTIONS

Projet également soutenu par : V 15/04/2015


PROJET DE R&D COLLABORATIVE

VIRO3 Efficacité virucide de l’ozone pour la décontamination de salades 4e gamme et de fruits rouges

ENJEUX

PARTENAIRES

Efficacité virucide de l’ozone gazeux et/ou liquide pour la décontamination de salades 4ème gamme et de fruits rouges crus et/ou faiblement pasteurisés Utilisation de l’ozone comme auxiliaire technologique potentiel en vue de garantir la sécurité sanitaire des fruits et légumes transformés. Evaluer les performances de l’ozone gazeux pour la décontamination des framboises fraîches (virus entériques et flore aérobie mésophile). Evaluer les performances de l’eau ozonée pour la décontamination des laitues matières premières (virus entériques et flore aérobie mésophile).

RESULTATS ATTENDUS Déterminer à échelle laboratoire l’efficacité virucide de l’ozone gazeux sur des framboises fraîches artificiellement contaminées par le norovirus murin et le virus de l’hépatite A => dose et temps de contact permettant d’obtenir des abattements > 4,0 Log10. Evaluer à échelle laboratoire les performances virucides de l’eau ozonée sur des salades (laitues) artificiellement contaminées par le norovirus murin et le virus de l’hépatite A => dose et temps de contact permettant d’obtenir des abattements > 4,0 Log10. Mécanismes d’action de l’ozone sur les virus entériques (inactivation / élimination).

FINANCEMENT Budget total : 98,3 k€ Financeurs: DGAL - DRAAF Rhône Alpes Aide obtenue : 71,6 k€

PLANNING Mars 2012 – mars 2015 (3 ans)

CONTACT – Porteur du projet ACTALIA (ex-Adria Normandie) Nicolas BOUDAUD 02.31.25.43.00 n.boudaud@actalia.eu


En savoir plus sur le projet VIRO3

PROGRAMME D’ACTIONS Détermination des limites de détection (LOD) du VHA et du MNV sur les matrices framboises et laitues. Détermination de l’efficacité virucide (MNV et VHA) de l’ozone gazeux (sur matrice framboise) et de l’eau ozonée (sur matrice laitue). Identifier les CT (dose * temps de contact) permettant de garantir la sécurisation du procédé d’ozonation (abattements des virus MNV et VHA > 4,0 Log10). Evaluer l’efficacité bactéricide de l’ozone sur la flore aérobie mésophile naturellement présente sur les matrices framboises et salades. Etudier la dégradation organoleptique des matrices alimentaires induites après un traitement par l’ozone.

1er RESULTATS OBTENUS Efficacité virucide (norovirus murin [MNV] et du virus de l’hépatite A ([VHA]) de l’ozone (matrice framboise)

- Ozone gazeux efficace sur le MNV (abattements > 3,3 Log10 pour 3 ppm pendant 1 min).

- Résistance du VHA vis-à-vis de l’ozone gazeux (abattements < 0,6 Log10 pour 5 ppm pendant 3 min). - Pas d’altération de la qualité organoleptique de la matrice végétale sur 72h / faible efficacité de l’O3 sur la flore aérobie mésophile. Efficacité virucide (norovirus murin [MNV] et du virus de l’hépatite A ([VHA])) de l’ozone (matrice laitue)

- Résistance du MNV et du VHA vis-à-vis de l’eau ozonée sur matrice laitue contaminée (abattements < 1,0 Log10). - Nécessité d’appliquer des concentrations d’ozone > 5 ppm pour observer une inactivation virale. - Pas d’altération de la qualité organoleptique de la matrice végétale sur 72h / faible efficacité de l’O3 sur la flore aérobie mésophile.

V 20/05/2014



TERRALIA, le pôle de compétitivité du Grand Sud-Est

Siège social: Cité de l’Alimentation - Rue Pierre Bayle - BP 11548 F 84916 Avignon Cedex 9 Tél: +33(0)4 32 40 37 60 - Fax: +33(0)4 90 31 55 21 Email: contact@pole-terralia.com

Antenne Rhône-Alpes: INEED Rovaltain TGV - 1 rue Marc Seguin - BP 11114 Alixan F 26958 Valence Cedex 9 Tél: +33(9) 70 65 01 16

www.pole-terralia.com


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