Un pont de plus entre l’IUT et le monde professionnel

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Lannion

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Un prix pour l’innovation d’Éco-compteur En stage et maintenant embauché, Matthieu Rougeolle a mis au point un compteur capable de recenser simultanément cyclistes et randonneurs. Une nouvelle carte pour la PME leader mondial.

Ouest-France Vendredi 30 avril 2010

Cinquantenaire du laser : la fête se poursuit Après le temps fort d’hier, on reparlera souvent du fameux rayon, cette année. Car il nous est indispensable !

L’initiative Dans les parcs naturels, sur le sentier des Douaniers à Ploumanac’h, dans les grandes villes, les compteurs d’Éco-compteur sont sous nos pieds. Incognito. Ils définissent précisément combien de marcheurs empruntent chaque jour une rue ou un sentier. « Notre système de compteurs est présent dans près de trente pays dans le monde. » Par exemple à San Fransisco où ont lieu des mesures pour les itinéraires cyclistes. « Nous avons beaucoup de clients en Europe du nord, très en pointe dans la pratique du vélo, observe Christophe Milon, le patron. Il faut savoir qu’au Danemark, l’omniprésence des cyclistes crée des bouchons de vélos. » Ils sont issus de l’Enssat, Laséo, Ixfiber, l’Abret (Association bretonne pour la recherche et la technologie), l’Apast (Association pour l’animation scientifique du Trégor), la technopole Anticipa… Les partenaires de la journée spéciale d’hier se sont retrouvés sur le parvis du Carré magique pour immortaliser l’événement.

Cinq salariés recrutés En France, les collectivités, surtout les conseils généraux, sont les principaux clients. L’urbanisme de demain dépend des réalités d’aujourd’hui. « Quand une collectivité investit 500 000 € dans un réseau de pistes cyclables, elle a intérêt de connaître précisément les affluences. » Leader mondial sur son marché, Écocompteur doit quand même batailler avec quelques concurrents. Notamment un Canadien qui lui taille des croupières. « Ils sont moins chers mais moins fiables. » Signe de sa bonne santé : la PME lannionnais a recruté cinq salariés en

Pourquoi ? Comment ?

Mathieu Rougeolle, un des pères de la nouvelle génération d’Éco-compteur, a reçu jeudi un prix de l’innovation.

2009, dont Mathieu Rougeolle. Jeudi, le jeune ingénieur a reçu le prix de l’Innovation-Trégor décerné par l’Association pour l’animation scientifique du Trégor présidée par Gérard Poulain.

Ce diplômé de l’Enssat (option électronique et informatique industrielle) âgé de 23 ans a contribué à la naissance d’une nouvelle génération de compteurs (Eco Combo) en collaboration avec un bureau d’études. Le

Des prix pour la recherche et l’industrie L’Association pour l’animation scientifique du Trégor (Apast) remet chaque année deux prix, en mémoire de Jacques Papet-Lépine et JeanYves Le Traon, pour la recherche et l’industrie. Le prix de l’innovation-Trégor récompense un bac + 5. Il a été décerné jeudi à Matthieu Rougeolle (lire ci-dessus). Le prix Initiative-Junior, destiné au bac + 2, est revenu à Marion Epivent, en magistère de

tourisme à Angers, après avoir obtenu son BTS tourisme au lycée Joseph-Bossuet. Dans le cadre de son stage, elle a pris en charge l’organisation de deux courses pour voiliers : Trégor-cup et Trégor entreprises. Les deux lauréats ont reçu un chèque de 3 000 € (à partager avec son professeur encadrant pour Marion Epivent) et des cadeaux de la municipalité de Lannion.

Gérard Poulain (à gauche) a remis leurs prix à Frédéric Ballot (encadrant de Marion Epivent), Matthieu Rougeolle et Marion Epivent.

nouveau système dispose de deux capteurs pouvant repérer deux types de population. « Le client peut, sur une voie testée, connaître la fréquentation des cyclistes et celle des randonneurs. Ou des scooters et des voitures », indique Mathieu Rougeolle. Autre avancée : les données sont transmises automatiquement par bluetooth, GSM ou télétransmissions. À bas les câbles et les fils et plus besoin de relever les compteurs. Enfouis sous terre, les compteurs doivent résister à l’humidité. Grâce à un savant mélange de plastiques, le boîtier est parfaitement étanche. Et d’une résistance à toute épreuve. « Nous avons fait rouler un monospace dessus. Il y avait une légère égratignure. »

Lannion en bref Un pont de plus entre l’IUT et le monde professionnel

Le Carré magique entre jazz et flamenco

Pascal Le Nozaih est arrivé à l’IUT chargé d’un gros carton plein de matériel de télécommunication. Ce Père Noël printanier est directeur technique ouest de l’entreprise Telindus. Et son cadeau fait partie de la convention de partenariat que la société a signée mercredi avec l’établissement universitaire. Telindus vend aux entreprises des « solutions clé en main de communication et d’interconnexion de sites ». Elle compte 650 salariés, dix sites en France, dont celui de Rennes par où est passé un stagiaire de l’IUT l’an dernier. « Il était opérationnel dès la première semaine, se souvient Pascal Nozaih. La licence professionnelle ISVD (Intégration des systèmes, voies et données) colle vraiment avec nos besoins. » Telindus en est un peu responsable puisque ses professionnels interviennent dans les enseignements et dans un comité de pilotage permettant à l’IUT d’actualiser ses cours en fonction de l’évolution des métiers.

Mardi soir, le contrebassiste renommé Renaud Garcia-Fons s’est déclaré « enchanté de présenter son quartet pour la première fois en terre bretonne ». D’emblée, son introduction, à la contrebasse à cinq cordes, s’inspirant de la musique persane a donné le ton du spectacle qui a suivi : un vaste voyage musical entre l’Orient et l’Occident, une longue balade entre le Kurdistan, les confins du Sahara, l’Espagne ou d’autres ailleurs. Marqués par de multiples influences (rock, jazz et même musette), Renaud Garcia-Fons et ses trois instrumentistes ont eu la bonne idée de s’adjoindre le charme de Sabrina Romero, danseuse de flamenco, qui a donné couleurs et mouvements à ce récital parfaitement maîtrisé.

Stéphanie Saint-Saens, chargée de relation écoles à Telindus, et Didier Demigny, directeur de l’IUT, signent la convention sous le regard de MariePaule Vandecandelaere et Pascal Nozaih.

« Dans ce domaine, ils évoluent très vite », souligne Marie-Paule Vandecandelaere, responsable de la licence pro ISVD. La filière a déjà signé une dizaine de partenariats avec des entreprises.

Le laser, à quoi ça sert ? « A mon épée », répondrait fièrement mon fils de 7 ans. Il n’imagine pas que le rayon quinquagénaire sert aussi aux lecteurs de codes-barres, aux radars, aux mesures de distance, aux hologrammes, au scan en 3D, à la découpe de métaux, au micromarquage, à la chirurgie de l’œil, au nettoyage de surface… Que d’applications ! La photonique, science du XXIe siècle ? Ce procédé, qui utilise le rayonnement lumineux, est une des cinq technologies clés retenues par l’Europe pour les prochaines années. Notamment parce que la photonique diffuse dans de nombreux secteurs de l’industrie : médical, biotechnologies, télécoms, environnement, énergie, défense… A Lannion, 280 emplois sont directement concernés pour la recherche et dans les PME

(contre 80 à Rennes et 65 à Brest). « Il se passe des choses en Bretagne, il faut le faire savoir », insiste Pascal Besnard, directeur adjoint de l’Enssat (école d’ingénieurs de Lannion) et professeur au laboratoire Foton. Un pôle photonique breton est d’ailleurs en cours de création. Le cinquantenaire du laser, c’est fini ? Non. Après l’exposition, la conférence et la table ronde d’hier au Carré magique, de nombreux rendez-vous se succéderont tout au long de l’année. En juin, la semaine de l’innovation sera notamment marquée par la porte ouverte de l’entreprise Perfos, le mercredi 16, et par le défi scientifique des Côtes-d’Armor, le vendredi 18. Des chercheurs interviendront aussi dans les collèges et lycées pour expliquer le laser. Le programme, encore incomplet, est disponible sur www.laser50ans-bretagne.fr Cécile KERNIVINEN.

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en école ou collège et lycée

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Réunion d’information Un public nombreux a suivi cette belle soirée nourrie de nombreuses racines musicales.

La linea del sur, titre emblématique de son dernier album, a particulièrement séduit le public. Et trois rappels pour satisfaire la gourmandise de chacun !

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Mardi 4 mai à 17h30 à GUINGAMP Campus universitaire de l’UCO (3e étage)

Contacts inscriptions

Parcours 2nd degré :

IFPB-RENNES 02 99 27 41 49 dominique.verger@ifpbretagne.org www.ifpbretagne.org - Anglais - Histoire-Géographie - Lettres - Mathématiques - Sciences physiques et chimie - Sciences de la vie et de la terre

Retrouvez l’information locale en continu sur

www.ouest-france.fr/lannion

Manuela Mahé expose à l’aérodrome ENTRÉE 5 € OU

TÉLÉCHARGEZ VOTRE INVITATION SUR

VENDREDI DE 14H A 19H, SAMEDI & DIMANCHE DE 10H A 19H

Manuela Mahé, de Ploëzal, expose vingt travaux dans le hall de l’aérodrome. « L’exposition a lieu jusqu’au vendredi 4 juin », dit-elle. « C’est une employée de l’aérodrome qui m’a proposé cette opportunité. Je peins surtout à l’acrylique et aussi un peu au pastel. Je propose aux gens qui le souhaitent de me contacter pour faire leur portrait d’après photo. » Trois styles se dégagent : des portraits réalistes exécutés d’après des photos « Jos » : Tad kozh, la Bretonne à la pipe. Un autre style, beaucoup plus abstrait, est illustré, par Coups de soleil par exemple, et n’est pas sans rappeler certains illustrateurs de science-fiction. Le dernier style évoque Picasso ou des peintures primitives comme L’hymne à la vie. Contact. Tél. 02 96 95 14 89.

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