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Le marais au printemps

La transformation tient de la magie. En quelques jours, le marais resté gelé et silencieux durant de longs mois, devient fourmillant de vie et de bruits printaniers.

Les premiers couples de bernaches du Canada protègent jalousement et bruyamment leur territoire, sifflant et chargeant tous les intrus, dangereux ou non. Même les rats musqués, dont la queue nue s’agite nerveusement, doivent s’éloigner prestement.

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Le fuligule à tête rouge, le canard pilet, la sarcelle d’hiver (sarcelle à ailes vertes) et le canard roux évoluent furtivement dans les quenouilles, guettant au-dessus d’eux l’apparition du busard Saint-Martin qu’ils savent planer au ras de la végétation, prêt à fondre sur eux. Plus loin sur la terre ferme des colverts (malards) prudents sillonnent les hautes herbes à la recherche d’un site pour installer leur nid à l’abri des ennemis, quels qu’ils soient.

Des centaines de mouettes de Franklin et leurs gros cousins les goélands font de grands cercles au-dessus de l’eau en poussant des cris rauques. Au loin, des bernaches du Canada signalent bruyamment leur arrivée imminente à leurs congénères déjà posés. De la rive, perché sur la cime d’un peuplier squelettique, un pygargue à tête blanche observe la scène. Ses yeux jaunes perçants sont à l’affut d’un battement d’ailes faiblissant ou de tout autre signal promettant un repas facile. Alors qu’en hiver, le marais semble un tombeau de glace, il devient très animé dès les premiers signes du printemps, et de plus en plus à mesure que les jours rallongent, que l’eau se réchauffe et que la végétation revit et devient luxuriante. Mais Mère Nature a parfois l’habitude de jouer un tour cruel à ses créatures en blanchissant le paysage d’une chute de neige tardive.

Les mouettes et les goélands disparaissent, fuyant vers des climats plus cléments en attendant que la neige fonde. Les canards et les oies restent courageusement à leur poste, semblant accepter stoïquement l’épreuve, sachant instinctivement que la neige et le froid disparaîtront bientôt pour de bon.

Très vite, leurs cannetons duveteux naissent piaillant à la vie dans un nouveau monde luxuriant et cruel.

Plus tard dans la saison, les carouges à épaulettes et à tête jaune viennent animer les quenouilles de leurs vrilles. Puis les grèbes s’affrontent dans des parades nuptiales spectaculaires. Enfin le printemps tirant à sa fin, les oiseaux de rivage : courlis, avocettes et bécasseaux, prennent la relève en arpentant les eaux peu profondes à la recherche de plantes et d’insectes.

Sarcelle, mon chien, a horreur du printemps. À la fin de l’été,

Coup de chapeau

Félicitations aux élèves de l’école Amédée-Boisvert de St-Albert qui ont ramassé de l’argent pour opération Enfant-Soleil. Vous faites la différence.

en automne et en hiver, mon labrador chocolat court en liberté se faisant une joie de renifler les excréments de coyote, de lever une perdrix ou de poursuivre en vain un lièvre et tout ça en plus du travail de récupération des canards, des oies et des bernaches du Canada tant à l’eau que sur la terre ferme. Mais d’avril à août, quand il y a tant de choses à voir et à faire pour un chien, Sarcelle est tenue en laisse, forcée de rester au pied ou sous contrôle serré. Elle n’aime pas cela, mais c’est ainsi que cela doit être. Au printemps, le marais est fragile, plus qu’en tout autre saison. Ironiquement, c’est la période où les visiteurs affluent de plus en plus nombreux pour se promener, prendre des photos, courir pour se libérer de la lourdeur et de l’inaction hivernale. L’histoire a montré qu’une fréquentation assidue peut endommager le milieu naturel, en particulier lorsqu’elle se fait de manière irréfléchie.

C’est pourquoi au printemps, il faut absolument porter attention, se déplacer doucement, rester dans les sentiers, ne pas s’approcher trop près des nids ou des jeunes oiseaux. Il faut éviter d’effrayer les adultes et de les éloigner de leur nid, ou de risquer de les séparer de leur couvée, ce qui ferait des oisillons des proies faciles pour les renards, les buses et les autres prédateurs, y compris les chiens en liberté. De là, l’importance de tenir Sarcelle en laisse et de la garder au pied quand nous allons au marais et dans les sentiers tout autour. Ce qui arrive au printemps dans un marais se répercute directement sur cet éco-système tout le reste de l’année. Le comportement humain, le temps, l’habitat et la reproduction de la sauvagine et de biens d’autres animaux.

Le printemps, au marais, c’est plus qu’une simple saison. C’est un sentiment d’espoir et de promesses, l’impression d’un renouveau. C’est une période de ressourcement pour les animaux, les espèces animales et pour l’esprit humain. Il se peut que Sarcelle ne le comprenne pas, mais nous, nous le devons.

Yves Bergeron, Bénévole

Canards Illimités Canada

Le pilote automobile Alex Labbé, de SaintAlbert, a participé à sa troisième course cette année à Las Vegas. Bonne chance pour la suite des choses. Nous te souhaitons une très bonne saison..

Démystifier le deuil chez les jeunes par le biais du théâtre

Le 12 avril 2023 au pavillon du Mont Arthabaska, le Centre funéraire Grégoire & Desrochers et le Centre de prévention suicide Arthabaska-Érable sont heureux de vous inviter à une soirée consacrée au bien-être des jeunes qui font face à la perte et au deuil. Sous la présidence d'honneur de Monsieur Daniel Sicotte, cet événement sera l'occasion d'apprendre davantage sur l'accompagnement des jeunes dans ce contexte difficile.

La soirée, sous forme de cocktail dînatoire, débutera par la prestation de la conférence théâtralisée « Transparence », conçue en collaboration avec DeuilJeunesse et le Théâtre Parminou. Après cela, il nous fera plaisir d'accueillir Madame Josée Masson, sommité dans le domaine de l'accompagnement en contexte de deuil et fondatrice de Deuil-Jeunesse, pour une conférence.

Tous les profits seront reversés à Deuil-Jeunesse et au Centre de prévention suicide Arthabaska-Érable. Chaque billet vendu sera accompagné d'un reçu de don pour crédit d'impôt de 15 $.

Cet événement s’adresse à une clientèle adulte – tous et toutes sont les bienvenues!

Colloque Rallumer l’espoir : la détresse et l’enfance

Pour les intervenants et professionnels œuvrant auprès de la clientèle jeunesse et ayant des connaissances de base en prévention du suicide, vous êtes conviés à participer à un atelier de formation professionnelle de sept heures portant sur l’intervention auprès d’enfants âgés de 5 à 13 ans à risque suicidaire.

Cet atelier vous permettra de développer une gamme complète de compétences pour intervenir auprès d'un enfant à risque suicidaire. À la fin de la formation, une attestation de formation continue sera remise aux participants. Le tout se tiendra de 8h30 à 16h30 à la Place Rita St-Pierre, 59 Rue Monfette, à Victoriaville, Québec. La formule du colloque permettra ainsi aux intervenants et professionnels d’en apprendre davantage sur divers aspects de la détresse chez l’enfance. Les individus intéressés peuvent se procurer un accès au colloque, jumelant l’atelier de formation professionnelle et la conférence théâtralisée, ou selon l’accès à la conférence ou à l’atelier de formation.

Achat des billets de la conférence : https://bit.ly/deuil-transparence

Achat des billets de l’atelier de formation / colloque : https://bit.ly/colloque_enfance

Médias :

Marc-Antoine Breault marc-antoine.breault@cpsae.ca

819 800-6321

Journée d’échange et de réflexion sur le bénévolat

Le mercredi 19 avril prochain, dans le cadre de la Semaine de l’Action bénévole, la MRC d’Arthabaska tiendra une journée de réflexion et d’échange sur le bénévolat aux locaux du Club FADOQ de Victoriaville, situés au 2, rue Drouin. Cette activité sera rendue possible grâce au soutien offert par le CIUSSS Mauricie-et-du-Centre-du-Québec dans le cadre de la démarche Êtremieux…ensemble!

Sous le thème, « Jem’engage…etj’ensuisfier.fière», cette journée aura pour objectif de relancer le bénévolat et de soutenir les organisations du territoire qui nécessitent la participation citoyenne au cœur de leurs activités. « Ce projet s’inscrit dans le cadre de notre plan d’action MRC Amie des aînés (MADA). Le bénévolat demeure une valeur ajoutée à notre communauté », souligne le préfet de la MRC d’Arthabaska et maire de la ville de Kingsey Falls, M. Christian Côté.

Une activité en deux volets

De 9 h 30 à 17 h, les représentants des municipalités et des organisations actives sur le territoire des deux MRC discuteront de la réalité des enjeux du recrutement, de l’accompagnement et de la rétention des bénévoles. Pour la conférence d’ouverture, le comité organisateur a fait appel à Mme Julie Fortier, professeure et chercheure de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Suivront des périodes de discussion en ateliers.

Puis vers les 17 h 30, le public pourra assister à la conférence de clôture avec la présence de M. Jean-Marie Lapointe, comédien, animateur, auteur, cinéaste, conférencier et sportif qué- bécois. Son allocution s’intitulera « Lebonheurdebénévoler!».

Début de la période d’inscription

Les organisations interpelées par l’implication citoyenne peuvent dès maintenant réserver leurs places à l’adresse suivante : regionvictoriaville.ca. Il en coûtera 10 $ pour l’ensemble de la journée, incluant le repas du midi. Les citoyens et citoyennes qui désirent assister à la conférence de clôture pourront réserver leurs billets au coût de 5 $ à compter du 5 avril prochain en composant le 819 751-3055.

Une initiative de la MRC d’Arthabsaka.

Chronique animale : Rhume des foins

Alors que le printemps s'installe, les arbres fleurissent et le soleil commence à pointer son nez. Mais pour certains d'entre nous, cette avalanche de pollen est aussi synonyme de rhume des foins. Alors sortez les mouchoirs!

Les chiens, eux aussi, peuvent subir de plein fouet le rhume des foins. Aux États-Unis c'est environ 10% des chiens qui sont sujets à ces allergies chaque année. Pas de panique, nous sommes là pour vous aider à en détecter les symptômes et pouvoir ainsi surveiller de près la santé de votre ami et lui apporter tous les soins nécessaires. Parce qu'après tout, votre toutou aussi veut pouvoir profiter du printemps et gambader dehors en toute insouciance ! Voilà les 6 signes révélateur d'une allergie au pollen pour les chiens :

Fortes démangeaisons

Rougeurs sur la face et sur les pieds

Perte de poils au niveau des yeux et des pattes à force de se gratter

Yeux qui pleurent

Truffe qui coule Éternuements

Si vous pensez que votre chien a le rhume des foins, la meilleure chose à faire est d'aller voir votre vétérinaire. Il pourra le soulager en lui donnant des antihistaminiques, voire même le désensibiliser. Si vous êtes chez vous, voilà quelques astuces pour apaiser votre chien immédiatement :

 Donnez-lui un bain d'eau froide

 Limitez-le temps qu'il passe dehors quand il y a beaucoup de pollen

 Aérez le plus possible votre logement pendant la nuit pour évacuer les substances allergènes

 Donnez-lui des bains aux flocons d'avoine pour apaiser sa peau irritée (ça fonctionne !)

 Nettoyez bien son panier chaque semaine à l'eau chaude et veillez à bien la sécher.

Les symptômes du rhume des foins peuvent apparaître à tout moment dans la vie d'un chien, mais plus particulièrement au cours de ses trois premières années. Attention : certaines races, comme les Terriers, les Dalmatiens, les Irish Setters, les Poodles ou les Schnauzers ont des prédispositions biologiques qui les rendent plus sensibles à ces troubles.

Vous voilà armés pour profiter pleinement des beaux jours qui s'annoncent avec votre compagnon !

Source: https://holidogtimes.com/fr/actu/votre-chien-aurait-ille-rhume-des-foins-les-6-principaux-symptomes-que-vousdevez-connaitre-pour-mieux-les-soulager

Marie-Lou Lambert, votre chroniqueuse animale qui a à cœur la santé de votre poilu