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Hig Hlig Hts / lowligHts 2011

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MARCHÉ GOLFIQUE

MARCHÉ GOLFIQUE

Glorieuses victoires, déconfitures amères – l’année golfique 2011 a vu de grands triomphes, des espoirs déçus, des vainqueurs acclamés, des hasards providentiels et des perdants solitaires, nous touchant dans leurs échecs. Une rétrospective subjective sur ce qui persiste en souvenir.

par Sven Beckmann

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LE C oMEBACk dE L’AnnéE

Oldie but goldie: Ses cheveux peuvent être depuis bien grisonnants, et lui-même semblait ne plus avoir vraiment le cœur à jouer après la mort tragique de sa femme Heather suite à un cancer en 2006, mais ce week-end-là de juillet, alors que des rafales de vent à 50 km/h accompagnées de sombres nuages orageux balayaient les fairways du respectable Royal St. George’s Golf Club, et que Luke Donald et Lee Westwood, les meilleurs golfeurs du monde, se couvraient de ridicule dans leur propre pays, c’est là que Darren Clarke, 43 ans, tira toutes les ficelles de son savoir-faire et gagna le British Open d’une manière agréablement détendue – en tant que vainqueur le plus âgé d’un Open depuis 1967. C’était le premier titre majeur pour cet artiste de 1,89 m et de 89 kg. Avec ça, le Nord-Irlandais ne représente aucunement les mensurations idéales des athlètes du golf d’aujourd’hui. Mais Clarke n’a jamais été quelqu’un à placer son amour pour les voitures rapides, la Guinness et les gros cigares après la chasse aux titres. C’est pour cela que les fans du golf du monde entier se sont particulièrement réjouis de cette victoire avec lui.

dégringoLAdE L’AnnéE

Tiger Woods – cet homme fait perpétuellement la une. D’abord ce sont des scandales dans sa vie privée qui ont fait faire de grands bonds en arrière à l’ex numéro 1 de l’univers golfique. Ensuite ont surgi des soucis de blessures à répétition (Woods a dû finalement faire une pause de trois mois en pleine saison 2011). Puis, cet été, il a d’abord licencié son agence de management avant de se séparer de Steve Williams, son caddy de longue date et autrefois «meilleur ami», qui lui à son tour, blessé, annonça illico la parution d’un livre dévoilant des histoires ne manquant pas de piquant sur son ancien employeur. Viennent s’ajouter des rumeurs incessantes sur de soi-disant difficultés financières de l’ancien milliardaire du golf. Il était question d’hypothèques sur sa nouvelle maison à Jupiter Island. Et de plus en plus de sponsors menacent Woods de ruptures de contrats si sa descente infernale au classement mondial ne peut pas être bientôt freinée. En attendant, nous posons la même question angoissée: jusqu’où va-t-il encore tomber ?

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