7 minute read

Le maître et l’élève

Depuis 1860, The Open Championship a été disputé sur les links les plus représentatifs et les plus beaux des îles britanniques. A l’heure actuelle, il y a neuf parcours sur la liste du British Open: St. Andrews, Royal St. Georges, Turnberry, Royal Troon, Muirfield, Carnoustie, Royal Lytham & St. Annes, Royal Birkdale et Royal Liverpool. Le dernier de la liste a organisé l’Open en 1967 et revient sur le «circuit» cette année, pour la plus grande joie de ceux qui connaissent ce magnifique links.

chaque golf d’avoir son propre caractère, qui lui permet de s’identifier. Quoi qu’il en soit, et parce que tous les parcours de golf sont les héritiers du Old Course de St. Andrews, l’influence de celui-ci est immense. Des générations d’architectes ont puisé leur inspiration sur le Old Course, utilisant des aspects du design qui étaient apparus là-bas, en les adaptant au style et à l’environnement de nouveaux projets.

Advertisement

Home of Golf: l’atmosphère particulière sur le Old Course de St. Andrews, dont le dessin a inspiré tous les architectes.

On dit parfois que l’éducation du golfeur n’est pas complète tant qu’il n‘a pas joué le Old Course de St. Andrews. Personnellement, j’irais même plus loin en disant que, pendant sa vie de golfeur, il doit jouer autant que possible sur des links en bord de mer.

L’expérience du golf dans sa forme la plus originale permet d’apprécier la vraie humilité et de comprendre le plus clairement la définition du jeu. Un parcours en bord de mer peut offrir toutes les variétés de configurations d’un links, ce qui n’empêche pas

Le mot «links» définit le terrain qui est le «link» – le lien – entre le bord de mer et la prairie ou la terre arable. Mais il peut aussi être utilisé pour expliquer la lignée historique du golf. En étudiant le genre d’architecture de golf, on trouve toujours des connexions avec St. Andrews. On y joue d’ailleurs au golf depuis 1457 au moins, mais pas forcément sur un parcours. S’il y avait un arbre généalogique du golf, chaque parcours recensé depuis 1587 (l’année où l’on sait officiellement que le golf fut joué sur le parcours du Musselburgh links) aurait un lien avec la vieille ville de St. Andrews.

C’est en 1848 que le premier architecte et golfeur professionnel, Alan

Robertson, commença à modifier le Old Course pour en faire ce que l’on connaît aujourd’hui: élargir le parcours et créer des doubles fairways. Les doubles greens étaient déjà utilisés, mais Robertson les agrandit, pour les accommoder aux fairways plus larges. De sorte que les greens atteignirent jusqu’à 100 mètres de largeur. Il fut également l’auteur du fameux 17ème green et de son bunker. Lorsque les travaux furent terminés en 1850, le parcours devint un véritable test de stratégie et c’est ainsi que naquit le concept de design, auquel chaque architecte de talent, présent ou passé, aspirait.

En prenant le parcours à l’envers

Le fait d’agrandir le Old Course permit de jouer le parcours à l’envers et de l’appeler alors le «left handed». Robertson avait aussi placé quelques obstacles artificiels, pour la première fois à St. Andrews, dont certains sont visibles lorsque l’on marche sur le parcours en sens inverse. Je me rappelle avoir fait cette promenade pour la première fois un dimanche de jan- vier, il y a quelques années, et d’avoir découvert des bunkers que je n’avais jamais vu en jouant. Certains de ces bunkers sont même très sévères, parce qu’ils ont été conçus pour se mélanger avec le parcours à l’envers, qui n’est presque plus utilisé aujourd’hui. Ces obstacles jouent quand même un rôle dans la stratégie du Old Course et ne doivent pas être négligés lorsque l’on prépare un plan pour jouer le parcours.

Le Old Course est certainement unique, mais remonter un parcours en marchant est un excellent moyen d’étudier chaque détail – c’est amusant de voir tout ce que l’on peut apprendre en regardant le parcours depuis le «ball’s point of view». Dix-neuf ans après les modifications sur le Old Course, Hoylake fut conçu par Robert Chambers et George Morris, le frère de Old Tom. Il devint le Royal Liverpool Golf Club en 1871, lors de son extension à la norme de 18 trous. George Morris eut une influence sur la carrière de Herbert Tweedie, qui partit pour les USA en 1887 et travailla pour la compagnie Spalding à Chicago. Il devint aussi l’ami du père de l’architecture de golf américaine à cette époque, C.B. Macdonald. Tweedie construisit un certain nombre de parcours dans la région de Chicago et il est vraisemblable qu’il eut quelque influence sur Thomas Bendelow, le créateur de Medinah, qui vint aussi travailler pour Spalding à Chicago. Les connexions entre les architectes – avec les links au milieu – sont générales dans l’histoire du jeu. Certaines sont bien documentées, mais d’autres, comme celle mentionnée au-dessus, ne se révèlent qu’après de longues recherches dans le passé. Il est bien possible que les parcours de l’Open et de l’USPGA Championship cette année aient plus en commun qu’on ne pourrait l’imaginer – un lien, si c’est avéré, entrelaçant ces deux grands golfs. A propos du fait que The Open Championship se dispute au Royal Liverpool cette année, il est approprié de mentionner qu’en 1930, le grand Bobby Jones y a gagné l’Open, dans sa route vers le Grand Chelem. Il s’agissait du second des quatre majeurs à l’époque, Jones ayant déjà gagné le British Amateur à St. Andrews, créant du même coup un autre lien romantique entre les deux parcours.

«road hole».

Hoylake fut bientôt connu comme un parcours raffiné, respecté pour son intérêt stratégique et fameux pour son implacable difficulté. A l’image de St. Andrews, les bunkers furent utilisés à profusion, sans oublier l’ajout d’une zone de practice hors limites le long de deux trous – le premier et le sixième.

Dans la préparation pour l’Open, Hoylake a aussi ajouté ou repositionné plus de 25 bunkers, afin d’augmenter les aspects stratégiques du parcours. Ironiquement, le troisième trou – l’ancien No1 – n’en comporte pas un seul. C’est le hors limites qui court tout le long de la droite du fairway qui vaut à ce trou sa réputation terrifiante. Même les meilleurs joueurs de la planète seront contents d’être dans le par après les trois premiers trous!

Jouer Hoylake requiert une grande maîtrise du «course management» et une étude minutieuse des clubs à jouer depuis chaque départ. Comme sur la plupart des links, les bunkers de fairway sont pénalisants et un bogey, voire pire, constituent le prix à payer pour les avoir visités! Ils sont particulièrement profonds. On en sort généralement avec un sandwedge et souvent sur le côté. Voir ce qui fait une «grand» parcours est parfois difficile, notamment lorsque l’esthétique du terrain est tout sauf exceptionnelle. Royal Liverpool est l’un de ces parcours et nécessite d’être étudié longtemps pour apprécier ses plus grandes subtilités. La première impression de l’environnement depuis le club-house n’est pas très motivante. Le terrain est plat et plutôt terne, avec une vue sur les dunes de sable bordant le parcours et sur le bord de mer. Mais ce qu’il lui manque en esthétisme, Hoylake le compense dans la qualité du défi qu’il représente. Dans le même esprit du Old Course, un joueur doit trouver les angles cor-

36 Greens zwischen Gletscher &See

Golf-Alpin-Pass 3oder5Greenfees 18Lochwahlweise aufüber40GolfanlagenimSalzburger Land,Tirol,Kärnten undVorarlberg ab€170,–

Golfclub ESR - Zell am See/Kaprun/Saalbach/Hinterglemm

Die schönste Golfanlage in den österreichischen Alpen! www.europasportregion.at/golfclub

Die Turnier-Highlights 2006

•Frühjahrs-Golfwoche

27. Mai – 02. Juni

•Pinzgauer Sommer-Golftour

11. Juni –13. Juni

•Sommer-Golfwoche

02. Juli – 07. Juli

•Herbst-Golfwoche

03. – 08. September

•Pinzgauer Herbst-Golftour

18. – 22. September rects pour jouer ses approches. Comme mentionné plus tôt, cela passe d’abord par un driving régulier sur les fairways, lesquels sont souvent flanqués d’un rough sévère. Le 4 –l’ancien No2 – est un excellent exemple de l’importance des angles dans la stratégie du joueur. Si le trou est placé sur la partie droite du green, le drive doit arriver sur la partie gauche du fairway pour avoir une chance raisonnable d’attaquer le drapeau. Il y a notamment deux bunkers qui protègent la ligne, ainsi qu’une barrière hors limites un peu plus loin. Le coup de départ idéal devra finir aussi prêt que possible de la ligne de visée et c’est également l’angle le plus large pour atteindre le fairway: la tentation est grande de survoler le bunker qui se trouve à 245 yards sur la droite pour se laisser une approche courte. Pour autant que l’on touche le fairway et pas le rough, il ne devrait pas y avoir de problème; mais si l’on est en dehors du fairway à Hoylake, les greens deviennent peu réceptifs et le par très difficile. Le trou se joue souvent avec le vent dans le dos et légèrement de droite à gauche, ce qui met le bunker en jeu à 321 yards pour les professionnels actuels. Sur un trou de seulement 340 yards, il y a beaucoup de questions et le reste du parcours n’est pas plus reposant. Il y a peu, si ce n’est aucun trou «tranquille». Le score gagnant la dernière fois que l’Open s’y est déroulé fut de -10, alors que 12 joueurs seulement terminèrent en dessous du par

(288). Mais cela date de près de 40 ans et il sera intéressant de voir au mois de juillet prochain si le parcours a pu garder sa réputation terrifiante. En l’essence, c’est la clé même pour chaque grand parcours de garder sa crédibilité. Le Old Course a été allongé récemment pour s’adapter à la technologie moderne et beaucoup de bunkers qui étaient obsolètes sont redevenus dangereux désormais. Pour autant que la philosophie originale du parcours ne soit pas perdue, un parcours devrait être autorisé à évo- luer pour continuer de tester les meilleurs joueurs du monde. Après tout, la valeur historique et la subtilité sont autant significatives pour le meilleur joueur que pour le golfeur moyen, peut-être même plus. Et la capacité d’un joueur de frapper la balle à 300 mètres ne devrait pas enlever l’opportunité de tester son habileté face au travail génial des architectes du passé. das besondere Luxushotel in Fischen i. Allgäu

Wellness und Golf im Allgäu

Eines der größten und schönsten Golfparadiese Deutschlands: Fischen und Sonnenalp. Zusammengeschlossen 45 Loch-Anlage und natürlich reduzierte Preise für unsere Gäste. Da wir Allgäu-Top-Hotel Mitglied sind: 15% auf alle Golfplätze in der Region. Ab 7 Tage Aufenthalt 25% Ermäßigung. Hotelbustransfer 9.30 Uhr u. 13.30 Uhr zu den Golfplätzen.

•Urlaub, Erholung und Wandern in der schönsten Landschaft

•Golfen auf höchstem Niveau • Exklusiv wohnen • Schlemmen wie ein Gourmet

•Relaxen auf 1000 qm im Vital Schlössle • Verwöhnen mit Spitzenkosmetik von Ligne St. Barth z.B. 4 Übernachtungen mit Genießer-Halbpension u. viele Extras Benutzung des Wellnessparadies, 2x Green-Fee, vom 14.5 – 13.8.2006 von So. bis Do. CHF 765,– p. Pers. im DZ de Luxe

So finden Sie uns:

2 Autostunden von Zürich

This article is from: