Sweet Time n°4 - Octobre

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Octobre Rose

Le cancer du sein, parlons-en !

? € 0 0 7 c e v a s u o v z e i r e f e Qu Tout savoir sur

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e g r o g n ie t u so

Zoom sur

“la Maleta”

Découvrez le Parad

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Le Journal de Sweet

la Tendance Poncho Notre dos : n e e Hallow

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La poitrine a été, et continuera d’être, un marqueur des valeurs de la société. Au fil du temps, elle a porté et rejeté les divers voiles des tendances religieuses, érotiques, domestiques, politiques, psychologiques et commerciales. Aujourd’hui, elle reflète une crise médicale et globale. Nous sommes inquiets pour nos seins comme nous sommes inquiets pour l’avenir de notre monde.

Marilyn Yalom - Les seins, Une histoire


Sommaire le

p. 10

Journal de

p. 6

Sweetie

p. 14 Que feriez-vous avec 700 € ? p. 4 Sweet Time Evolue! p. 5 Edito

p. 18

Octobre rose |

Notre Dossier

p. 19 beauté | Shopping list

p. 48 Notre équipe

p. 24

savoir sur Beauté | Tout le soutien-gorge

Mode | La Tendance Poncho


p. 27

p. 32

ne pas comSociété | Comment mettre d’infanticide...

p. 34

Découvrez “La Création | Maleta”

p. 35

Origines de cette Halloween | Les fête

sélection Séries Halloween | La et Lectures de la rédac’

p. 38

Halloween | 3 DIY déco

p. 44

Test |

Quel talon est fait pour vous ?

p. 42

de potimarron Recettes | Velouté & Carrot Cake

p. 46

A Toulouse |

Le Paradis Gourmand


Sweet Time

évolue !

Sweet Time tous les 15 jours, c’est fini ! Mais ne soyez pas tristes, on se retrouvera désormais une fois par mois. Tous les premiers samedis du mois retrouvez nous autour de nouveaux articles, de nouvelles chroniques ! Notre leitmotiv ? Toujours vous proposer de la qualité, de l’originalité et des nouveautés ! Alors on se retrouve en novembre avec plein de surprises !

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Edito

Poitrine, loches, nichons, miches, boobs, Robert, nibard, ropoplo, néné, tétés, tétons. J’en

passe et des meilleurs, mais beaucoup de mots pour ne parler que d’une seule chose : les seins ! L’attribut féminin par excellent aura su au fil de notre histoire, apporter rebondissements, rébellion mais aussi bonheur. Objet de censure, de désir, de discrimination, de féminité, de sexualité, les seins sont aujourd’hui encore au cœur de nombreuses confrontations entre diverses communautés. La femme aura de tout temps été un symbole de lutte et continue de l’être aujourd’hui au travers d’Octobre Rose. Mettons de côté toutes ces considérations passées et pensons à celle d’aujourd’hui : le cancer du sein ! Mon gynécologue me le dit bien assez souvent : palpez-vous, touchez-vous pour qu’un jour si le moindre problème survient, vous serez à même de le découvrir ! Alors chaque jour je mets en place ces recommandations. Mais, réfléchissons, sont-elles si efficaces que ça ? Les tumeurs bénignes de faible taille sontelles décelables par cette méthode ? Aujourd’hui en France, le dépistage du cancer du sein est organisé pour les femmes de plus de 50 ans. Et pour les autres, ce n’est pas une obligation. Or tout le démontre, l’âge est certes un facteur mais il n’est pas le seul et de plus en plus de jeunes filles sont touchées par ce fléau. Alors moi je ne dirai qu’une chose : le dépistage doit être fait à tout âge !

Orane

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Le Journal de Sweetie Cher journal, Cette nuit j’ai fait un cauchemar horrible : J’étais tranquillement en train de travailler sur mon ordinateur dans mon nouveau bureau devant la baie vitrée au quatrième étage de la boîte. Tu sais, celui qui tombe pile en face de l’immeuble de l’entreprise d’en face. Là où se trouve mon bel inconnu qui me salue avec son mug tous les matins en me faisant un petit signe. Justement, je rêvais que j’avais décidé de passer à l’attaque en m’habillant avec ma dernière petite blouse vaporeuse au liseré de dentelle crème et au joli décolleté pour agrémenter mon tailleur. Je faisais donc des allers retours devant ma baie vitrée, faisant semblant d’être absorbé par une conversation téléphonique, genre working girl tu vois. Mon mug dans l’autre main pour être bien prête au moment voulu, je jetais de temps à autre un petit coup d’œil de biais dans le bureau de l’autre côté de la rue pour voir si j’avais capté l’attention de Jules ( oui, je l’ai appelé Jules, parce que Georges, ça fait plus rêver, hein, petit journal, il est plus libre comme tu sais. Et moi, je suis une fille presque bien, hein ! Je ne fantasme pas sur les hommes mariés …). Jusque là, c’était un rêve me diras-tu... Malheureusement c’est rapidement devenu un cauchemar quand Mylène est entrée dans mon bureau avec sa taille mannequin et du haut de ses 15cm de Louboutin, cheville solide cette foisci et d’une humeur de chien en hurlant : « Mais qu’est-ce que tu fais ? ça fait au moins une demie heure qu’on t’attend pour la réunion de débriefing du dernier event, t’as vu l’heure ? ». Le mal était fait. LUI, en face, avait vu la beauté du diable ( à prendre au sens propre ! ), et moi j’avais ruiné toutes mes chances en regardant ma montre sans réfléchir et en renversant ma tasse brûlante sur ma blouse devenue brusquement transparente pendant qu’une de mes bretelles en silicone fondait littéralement et qu’un de mes seins se faisait la malle hors du bonnet E de mon traître soutien gorge. Quand je pense que ce qui m’avait fait acheter cette lingerie Aubade c’était la superbe campagne de pub « leçon de séduction », la numéro 53 : « l’entraîner dans votre chute » ! Je vais chuter toute seule ouais ! Et je sais maintenant petit journal ce que c’est qu’une baleine : c’est un sein qui prend l’eau ! C’est

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que

je

me

suis

brusquement


réveillée dans mon lit, réalisant qu’en fait mon rêve de tee-shirt mouillé…heu…de blouse mouillée je veux dire, n’était qu’une angoisse réelle à faire ma première mammographie aujourd’hui. C’est donc à reculons que je suis allée faire mon examen, la tête remplie des chouettes remarques rassurantes de mes copines genre « tu vas voir, la mammo, c’est comme un cours de géométrie dans l’espace à l’envers, tu passes de la 3D à la 2D sur une vitre ! ». Arrivée sur place, rien qu’à l’idée de me faire « checker les boobs » par un inconnu ou une inconnue j’étais verte de peur ! Mon passé de strip teaseuse étant assez limité ! ( si je ne compte pas la fiesta à 3 grammes pour fêter mon Bac …mais ça remonte un peu… !) En entrant dans la salle, un étrange appareil de forme bizarre m’attendait. Où allais-je bien pouvoir glisser mon 95 E. A l’observer sous toutes ses coutures cet engin, je voyais pas bien. Fort heureusement, un gentil « manipulateur » ( tu remarqueras journal que j’ai pas dit « tripoteur » ) m’a demandé d’enlever le haut derrière ses lunettes rassurantes à la Harry Potter. Super, j’étais pas tombée sur un pervers ! Au final, l’examen n’a duré que 10 mn. Bien sûr, j’ai découvert mes seins sous un angle…disons…particulier ! Un peu comme si je m’étais allongée sur la photocopieuse au boulot, entre un plat à dessert pour 10 couverts, la pâte à crêpe et l’œuf au plat ( et pour être plats, ils étaient plats, je te garanti ! ) . Et puis, le gentil sorcier des seins en 2D, pendant que mes obus désamorcés retrouvaient leur goupille, m’a demandé de l’attendre dans une pièce qui aurait fait rétrécir n’importe quel tour de poitrine pour une échographie de vérification. En voyant ma tête se décomposer il a gentiment ajouté que c’était systématique à mon âge…mwais ! Et j’ai attendu, pas trop rassurée quand même. Comme il tardait à revenir, mes seins et moi avons décidé de gentiment nous glisser sous mon super tee-shirt Wonder Woman mis pour l’occasion afin de me donner du courage, et, accessoirement pour pas attraper en plus une angine de poitrine avec cette « Clim à tétons » ! Au retour d’ Harry ( Ouais, journal, montrer ses Boobs, ça crée des liens, et puis, nommer les gens ça les rend moins impressionnants. ) j’en menais pas large. Mais son sourire rassurant pour m’accompagner à l’échographie m’a définitivement convaincue que j’étais entre de très bonnes mains ( sans vilain jeu de mot hein journal ! ).

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Le Journal de Sweetie Une fois allongée et tartinée de gel transparent j’avoue que les passages d’un sein à l’autre sans parole pendant que je fixais avec horreur, les bras levé, le seul poil oublié de mon aisselle droite n’avaient rien d’érotiques. Extinction de l’appareil. - « Rien à signaler madame, vous pouvez vous rhabiller ! » Je l’aurais presque embrassé de soulagement. J’étais béate, j’aurais sauté partout, je sentais même plus la clim…j’étais une happy wonder top less woman ! - « Madame, vous pouvez vous rhabiller ! - Heuuuuu, bien sûr… » Misère, après la mère la vertu qui quitte pas son tee-shirt, la bigleuse qui rate ses poils à l’épilation, il allait me prendre pour une exhib ! Piquage de fard illico, pas besoin de poudre de soleil mon petit journal… Rhabillage rapide et hop, dehors pour fêter ça. Fallait absolument que j’offre à Fifi et Loulou un nouveau suspensoir de qualité qui ne me trahirait pas devant ma baie vitrée, si toutefois la bévue de mon rêve devait se produire. Arrivée devant mon magasin de lingerie préféré, pas loin de la boîte, j’étais comme une gamine. J’avais envie de tout ( sauf des cœurs croisés quand même ! ). C’est les mains pleines de petites merveilles que je me dirigeais vers les cabines d’essayages. Pourtant, en m’approchant du rideau fermé, un détail attira mon attention : au sol, à l’intérieur de la cabine occupée gisait une banale chaussette blanche de tennis trouée assez inhabituelle pour ce lieu de luxe et de volupté. Que faisait donc cette orpheline échappée de la machine à laver ? Un travesti avait-il investi les lieux ? Une main fine et élégante aux ongles savamment manucurés attrapa la chaussette prestement. Mais, mais, mais, cette main, je la connais !!! Nooon ! C’est alors que le rideau s’ouvrit sur une Mylène resplendissante : tailleur pantalon, escarpins et décolleté pigeonnant. - « Tiens, tu es là toi », me jeta-t-elle ramassant son sac hors de prix. Le geste fatal venait d’être commis. En se baissant, par l’entre bâillement de sa veste tu croiras jamais ce que j’ai vu journal… : un superbe soutien gorge en dentelle crème ! …avec un imperceptible petit bout de blanc

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dépassant du bonnet !!! Rhaaa, l’occasion était trop belle, je la tenais. - « Oui Mylène, je prends mon temps, je ne suis pas pressée d’aller jouer au tennis moi ! Et puis tu sais, c’est très asymétrique comme sport un pec et un sein sur la même personne ça fait pas bon ménage. » Pas de réponse. ( jubilation intérieure !) - « En plus, moi je suis plus bas que chaussettes », ai-je rajouté perfidement en brandissant une sublime paire de bas devant son nez. Toujours pas de réponse. ( traduire : victoire par KO !) La vengeance du bonnet E comme je t’Explose venait de frapper ! Bisou petit journal.

Ta Sweetie

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LA Whishlist de la rédac’ Que feriez-vous avec 700€ ?

L

e 19 septembre dernier, Apple lançait son tout nouveau smartphone : l’iphone 6 ! Cette sortie a comme bien souvent fait l’effet d’une bombe : les gens se sont rués dans les magasins avoir ce tout nouveau bijou de technologie ! Les soldes chez Séphora, à côté, c’est du pipi de chat ! Nous, à Sweet Time, nous sommes clairement passées à côté de cette sortie attendue comme le Messie, et on a préféré se faire du shopping avec la rondelette somme de 700€ ! Au diable le slow motion, l’écran LCD Retina HD 1334x750, les 8 méga pixels de l’appareil photo, le déverrouillage par reconnaissance d’empreintes digitales, l’application santé qui vous fait un check up tous les matins au réveil, voilà ce que notre shopping list contient pour le même prix :

Plutôt que d’acheter l’Iphone 6, que faire avec 700€ ? « Transformez votre coin salon et apportez lui un esprit boudoir, un lieu propice à la confidence et aux discussions entre copines » Anita.

+ Table basse “REKARNE” 179 € - Ikéa

+ Fauteuil “Bold” 299€ - Habitat

+

Pouf Naoka Kanehira 200€ - Habitat

+

Vase “Vinäger” 15€ - Ikéa

Fleurs “ Smyka” 2,99€ le lot - Ikéa

Etant donné que j’ai déjà un smartphone hightech qui fait déjà beaucoup plus que ce que je lui demande ( -limite s’il ne me lave pas les dents !- ), je préfère me passer de l’iPhone 6 et utiliser ces 700€ à d’autres fins. Pas vous ? Ainsi j’en profiterai pour gâter mon intérieur avec tout plein de jolies choses ! Emmeline.

+ Miroir AMPM 69 € - Laredoute.fr

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+ Bureau “Stroller” 429€ - made.com

+ Patère WhiteFauxTaxidermy 32,53€ - etsy.com

Lot de 3 Himmeli 40,67€ - etsy.com


700 euros c’est beaucoup, surtout pour un téléphone. Si j’avais cette somme je l’utiliserais comme ça.

+ Polarïd PIC 300 90€ - Fnac

+ Robe 195€ - Rona de Pablo

Manon.

+ Bague 360€ - Marc Deloche

55€ - un Resto entre amies

La question n’a finalement pas été aussi facile que je l’aurais pensé. Mais avec une telle somme, je me ferai avant tout plaisir !! Orane.

+ Spa Terre de Pastel Parenthèse Esprit Polynésie avec accès au spa, gommage polynésien, massage polynésien ; tout pour se détendre ! 120€

+

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+ Serviette en cuir 239€ - Arthur et Aston

Vernis 45€ - Louboutin

+ Etagère Rose In April 82€ - lereperedesbelettes.com

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Canapé Philadelphie 299,90€ - Maisons du monde

+ Guirlande StudioMucci 28,47€ - etsy.com

Etagère Bloomingville 31€ - lereperedesbelettes.com


Si j’avais 700 euros que ferais-je ? La bonne mère de famille répondrait « payer ma taxe d’habitation », mais la sérial shoppeuse que je suis deviendrait folle ! Alors, avec 700 euros j’ai choisi de me composer un look pour une soirée avec tenue et maquillage. Il me restera même assez d’argent pour m’acheter des pastilles à la menthe et avoir une bonne haleine. Gaëlle.

+ Palette Ombres à paupières 39,50€ - Smashbox

+ Pochette 126,54€ -asos.com

+ Fond de teint encre de peau 47,90€ - YSL

Audacious Lipstick 30€ - Nars

+ Collier 49,76 - asos.com

Escarpins noirs 90€ - San Marina

+ Boucles d’oreilles 35€ - Clement Couty

Avoir le tout dernier téléphone à la mode, ça ne m’intéresse pas trop, alors avec 700€, je referais la déco de mon bureau pour en faire enfin la pièce qui me corresponde à 100% ! Mais je me garderais un petit budget beauté quand même… Jenn.

+ Chaise Vintage Bleue 79,99€ - Maisons du monde

+ Table 75€ - Ikéa

+ 12

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Etagère romantique 159,90€ - Maisons du monde

+ Blush Sweetheart 28€ - Too Faced - Sephora

Parfum Love Story 56,50€ - Chloé - Sephora

+

Lustre 59,90€ - Maisons du monde


+

+ Parfum la Petite Robe Noire 80,90€ - Guerlain

+ Rose 68,25e - asos.com

+ Blush 42,50€ - Guerlain

Vernis 45€ - Louboutin

+ Mascara 27,50€ - Marc Jacobs

+ Banquette fer forgé 169,90€ - Maisons du monde

+ Housse de coussins x2 19,80€ - Ikéa

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Bracelet 14,22€ - Asos

Palette Cat Eyes 35 € - Too faced - Sephora

Etagères 13,8€ - Ikéa


Octobre Rose Octobre rose et le cancer du sein

parlons-en !

« Le cancer du sein tient le triste palmarès de 1ère cause de cancers féminins et 1ère cause de décès féminins par cancer avec 11 900 décès estimés en 2012. » (source : Institut national Cancer). Sweet Time est avant tout un magazine féminin, et de ce fait nous ne pouvions pas passer à côté d’un tel sujet. Car toutes les femmes doivent être sensibilisées au risque de cette maladie mais aussi à son dépistage.

Octobre Rose, campagne internationale Pour la 21ème année consécutive, l’association “Le Cancer du Sein, Parlons-en !” lance une campagne d’information pour sensibiliser les femmes au dépistage et pour faire reculer encore plus la maladie.

Octobre Rose, le dépistage Depuis 2004, l’Assurance Maladie finance un programme de dépistage pour les femmes âgées de 50 à 74 ans, prévoyant une mammographie tous les deux ans, remboursée à 100 % Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en nombre, avec 48.800 nouveaux cas et le plus meurtrier chez la femme, avec 11.886 décès en 2012.

L’année 1994 a marqué le début de ce mois dédié à la mobilisation contre 1 femme sur 9 développe Les traitements évoluent et cette maladie, outre-Atlantique. un cancer du sein au cours s’améliorent au fil des années Préalablement initié aux Etats- de sa vie. Dans deux tiers des et de la recherche. Cependant Unis en 1985, le National Breast cas, les femmes atteintes d’un le seul et l’unique moyen de Cancer Awareness Month, avait cancer du sein ont plus de 50 lutter contre la maladie reste pour objectif de démocratiser le dépistage précoce. Malgré ans et plus. la mammographie et inciter les les campagnes mises en place femmes à se faire dépister ! Le groupe au travers d’octobre rose et les Estée Lauder et le magazine Marie-Claire, dépistages gratuits, peu de femmes se ont donc décidé d’exporter cette campagne en font contrôler. Statistiquement une femme sur France et ont alors créé ce symbole : le ruban trois ne s’est jamais faite dépister. rose. Il faut savoir qu’actuellement, plus de 70 pays à travers le Monde ont instauré ce mois comme mois de combat et de sensibilisation ! Quelques chiffres : Le Centre International de recherche sur le cancer (Circ) a publié en décembre 2013 ses dernières statistiques. Pour l’année 2012, 1,7 million de cancers du sein ont été diagnostiqués et 522 femmes en sont décédées.

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Repéré à temps, il peut être guéri dans 90 % des cas par des traitements moins mutilants qu’une ablation. Et les hommes ? 1% des cancers du sein, touchent les hommes chaque année.


Octobre Rose et le plan cancer Le troisième Plan cancer a été lancé le 4 février 2014 par le président de la République. Ce nouveau plan a pour objectif de donner à chacun, partout en France, les mêmes chances de guérir et de mettre plus rapidement encore les innovations au service des malades. L’accent a principalement été mis sur la prévention et le dépistage, renforçant les campagnes de publicité allant dans ce sens. Autre avancée majeure, la prise en charge des personnes avant, pendant et après la maladie pour aider et accompagner ces personnes dans leur quotidien. Et troisième grande ligne, la recherche, qui reste le seul et unique moyen de faire avancer la médecine sur comment lutter et soigner la maladie.

ZOOM sur deux associations toulousaines Doc 31 : cette association participe activement à la promotion du dépistage du cancer du sein sur la Haute-Garonne ; au travers d’actions ciblées, d’évènements l’association œuvre en ce sens. Pour plus d’informations : http://www.doc31. fr/

La ligue contre le cancer ; comité de Haute-Garonne : Chercher, accompagner, prévenir sont les mots d’ordre de cette association ! Présente auprès des malades pour les accompagner dans leur combat, l’accent a été mis sur la création d’atelier pour permettre aux femmes de s’évader, de s’éloigner du quotidien difficile. Sophrologie, réflexologie, soins esthétiques sont mis en place pour redonner confiance et sourire à ces personnes meurtries. Pour plus d’informations : http://www. liguecancer31.fr/ Orane

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Octobre Rose L’Autopalpation des seins Préalable à tout examen, le conseil est de se palper régulièrement le sein avant de sentir de possibles anomalies. Simple mais efficace, ce moment quotidien permettra de prendre à temps les éventuels problèmes ! « Cet exercice est important pour le dépistage du cancer du sein. Toute femme doit le faire et être en mesure de le faire. Exercice facile, il est tout de même important d’apprendre les bons gestes pour limiter le risque de passer à côté d’une anomalie du sein. L’autopalpation des seins doit être pratiquée en première partie du cycle. Chez les femmes ménopausées il est conseillé de choisir une date fixe. » 1. Debout devant le miroir, les deux bras le long du corps ou les mains placées sur les hanches, observer vos seins de face puis de profil. Recommencer l’inspection des seins en levant les bras au dessus de la tête. Presser doucement le mamelon et vérifier qu’il n’y ait pas d’écoulement de liquide qui sort par le mamelon. 2. Avec les 3 doigts (de la main droite pour le sein gauche et inversement pour le sein droit) bien à plat parcourez votre sein de la partie externe à la partie interne et vice versa, en sentant la glande rouler sous vos doigts. 3. Parcourez votre sein par des mouvements circulaires. 4. Parcourez votre sein de bas en haut et vice-versa. Vérifier également la zone entre le sein et l’aisselle. Profitez du moment de la douche pour effectuer une autopalpation des seins. La mousse facilite la palpation et le mouvement du roulerpalper des doigts. Au moindre signe ou en cas de doute, n’hésitez pas à consulter votre médecin (tout médecin est dans l’obligation de pratiquer un examen des seins, même si le motif de consultation n’est pas gynécologique). SOURCE : http://www.soscancerdusein.org/sos-cancer-du-seindepistage-33.html

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Orane


Beauté

Shoppinglist

Comme tous les ans, plusieurs marques de cosmétiques ou de mode se mobilisent pour Octobre Rose, la campagne de lutte contre le cancer du sein, en reversant une partie de leurs bénéfices à des associations ou des organismes luttant contre cette maladie. Tour d’horizon de ces marques « engagées » ! Pour l’occasion, Bobbi Brown propose un coffret de 4 mini gloss au prix de 51 euros en vente dans les boutiques Bobbi Brown et dans les magasins distributeur. 10 % du prix de vente sera reversé à l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! ». La marque Clinique quant à elle a imaginé une teinte de rouge à lèvres inédite en édition limitée, rose bien évidemment, accompagnée de sa trousse signée du fameux ruban, symbole de la lutte, au prix de 22 euros. Le coffret est en vente dans les boutiques Marionnaud ou sur le site http://www.fr.clinique.com. L’intégralité des bénéfices sera reversée à l’association « Le Cancer du Sein, Parlonsen ! ». La marque Estée Lauder, qui au passage possède les 2 autres marques citées plus haut, met en vente une collection spécialement créée pour l’occasion, The Evelyn Lauder Dream Collection : 3 produits de beauté et une broche qui permettront à l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! » de recevoir 10 % du prix des ventes. Parmi ces produits : - un poudrier très raffiné qui renferme la poudre compacte translucide Lucidity, rechargeable au prix de 160 euros, disponible sur les stands des distributeurs de la marque et sur www.esteelauder.fr - une trousse composée d’un rouge à lèvres et de deux minis vernis de la marque avec 3 nuances de rose en édition limitée au prix de 35,50 euros, en vente chez Marionnaud ou sur le site www.esteelauder.fr - une édition Ruban Rose du sérum d’Advanced Night Repair Complexe de Réparation Synchronisée II, avec porte-clés Ruban Rose au prix de 118,40 euros. Il est disponible sur le site www. esteelauder.fr mais aussi dans les Séphora, Nocibé et Galeries Lafayette participant à l’opération. La broche quant à elle, représente le ruban rose avec un strass rose symbolisant la couleur de la lutte contre le cancer du sein et un strass bleu en soutien aux hommes atteints de cancer du sein, elle est vendue au prix de 15 € sur les stands Estée Lauder et sur www.esteelauder.fr.

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Beauté Et pour finir avec les cosmétiques, la marque Essie commercialise pour l’occasion la collection Pinking About You, composée de deux vernis et d’un top coat. Pour chaque flacon de vernis vendu, 1 euro sera reversé au magazine Rose. La collection est disponible dans les magasins Monoprix au prix de 11 euros.

Et les marques modes dans tout ça ? La marque de lingerie Sans Complexe reversera 1 euro sur chaque soutien-gorge acheté (dans la limite de 5000 pièces), à l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! », disponible sur le site http://www. sanscomplexe.com.

Forever 21 a créé une collection du nom de « Breast Awareness » pour soutenir cette cause. Pour chaque achat, 1euro sera reversé à l’association « Keep a breast ». La collection est en vente dans les boutiques de la marque et sur le site internet http://www.forever21. com/.

La marque Pandora propose 3 charm’s à l’effigie du ruban rose de 29 à 49 euros. Elle reversera 15% du prix de vente de ces breloques à l’association « Le Cancer du sein, Parlons-en ! ». Ils sont disponibles sur le site http://estorefr.pandora.net/ Gaëlle L’association « Keep a breast », soutient les malades, sensibilise les jeunes femmes à la maladie et leur apporte des conseils sur le dépistage précoce dans le monde entier. L’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! », point d’orgue de la campagne Octobre Rose, informe les femmes sur le rôle et l’importance du dépistage précoce et s’investit concrètement pour soutenir la recherche contre le cancer du sein. Le Magazine Rose, soutient les femmes victimes de cancer en publiant un magazine féminin, de qualité les informant sur le quotidien avec la maladie mais aussi en abordant cela de façon plus « légère ».

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Beauté Tout savoir sur le soutien-gorge En France deux femmes sur trois ne connaissent pas la bonne taille de leur soutien-gorge. Pourtant, cet atout charme a son utilité à condition d’être bien adapté. La naissance du soutien-gorge Le soutien-gorge fait intégralement parti de la vie des femmes, au quotidien. Mais son histoire a été ponctuée de péripéties et d’aventures, faisant de lui un véritable objet de la lutte féministe. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas au 20ème siècle que le soutien-gorge a fait son apparition mais bien à l’Antiquité. Les femmes grecques et romaines portaient déjà des bandeaux pour soutenir leurs poitrines. Même au Moyen Age, certaines femmes se paraient des pièces de lingerie très semblables à nos soutien-gorge modernes, comme l’ont récemment prouvées les découvertes d’archéologues autrichiens. Au fil du temps, les femmes ont modifié leurs habitudes et ont commencé à porter des corsets afin de mettre en valeur la poitrine mais aussi façonner leur silhouette. Selon les époques, ils étaient plus ou moins confortables et entrainants souvent des désagréments, comme des déformations de la cage thoracique ou encore de la colonne vertébrale. En 1889, une première ébauche de soutiengorge fait son apparition sur le marché lors de l’exposition Universelle, un corset en 2 pièces. Mais c’est en 1913 que le sous-vêtement tel qu’on le connaît fait son apparition. En 1928, le système de taille est mis en place pour plus de confort. Dans les années 50 le soutien-gorge devient un atout glamour des pin-up avec sa forme pointue ; la mode est à la mise en valeur de la poitrine, l’affirmation de la féminité. Il fût abandonné et même brûlé pendant la révolution sexuelle des années 70, pendant laquelle la révolution féministe considérait ce vêtement comme entravant la liberté des femmes. C’est

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finalement Chantal Thomass, dans les années 80, qui remettra le soutien-gorge au goût du jour avec des tissus plus raffinés et des formes plus sensuelles, il devient alors un accessoire de mode glamour mais confortable.

Soutien-gorge allié ou ennemi ? Depuis plusieurs années, des études plus ou moins scientifiques tentent de montrer que le port du soutien-gorge serait inutile voire nocif pour la santé. Le professeur Jean-Denis Rouillon, médecin du sport à l’hôpital de Besançon, a mené une étude de 15 ans auprès de centaines de femmes, sur les bienfaits avérés ou non du port d’un soutiengorge. Il conclut qu’au bout d’un an sans ce vêtement, le mamelon, en moyenne, remontait de 7 mm et la poitrine était plus ferme, compte tenu du travail des muscles tenseurs. Avec port du sous-vêtement, les muscles tenseurs deviennent «fainéants » et l’attraction joue son plein effet. Cependant, comme celui-ci l’explique, les femmes qui ont participé à l’étude étaient jeunes, avec de petites ou moyennes poitrines, ce qui n’était pas ou peu représentatif de la société. Il ne conseille absolument pas de ne pas en porter, mais préconise l’absence et l’inutilité du port sur des poitrines petites. Finalement, personnes n’a pour le moment prouvé que le soutien-gorge était nocif, mais tout le monde s’accorde à dire que pour les poitrines généreuses, il vaut quand même mieux en porter un afin d’en répartir le poids. Mais attention, il


Trouver le bon soutien-gorge Pour bien choisir son soutien-gorge, deux éléments essentiels sont à déterminer : la taille du bonnet et le tour de poitrine. Pour cela, le mieux est de demander conseil à une vendeuse spécialisée en lingerie.

7 points de contrôle

pour s’assurer de la bonne taille de son soutien-gorge

Une fois que vous connaissez votre taille, il y a sept points de contrôle afin de s’assurer que le soutien-gorge est bien adapté.

Bien sûr il faut reprendre les mesures une fois par an afin de garder un maintien correct pour la poitrine.

• Il faut attacher son soutien-gorge aux agrafes les moins serrées car le tissu se détend de 5 cm environ au fil du temps. La bande du dos doit être au même niveau que l’avant. • Une fois les bretelles ajustées, il faut pouvoir passer un doigt entre la peau et la bretelle et avoir de la résistance sans que celles-ci rentrent dans la peau au niveau des épaules • Il faut bien placer sa poitrine, prendre son sein et le ramener au centre du bonnet. • Le sein ne doit pas être cassé, ni flotter dans le bonnet. • L’armature doit englober le sein et être bien placée sous lui. • La partie basse de l’entre bonnets doit être plaquée contre le sternum. • Il faut pouvoir lever les bras sans que le bas du soutien-gorge se décolle du torse.

Les types de soutien-gorge Le soutien-gorge corbeille ou balconnet Par sa forme en corbeille, il dégage largement le haut de la poitrine pour lui donner du galbe et remonter les seins vers le haut. Il est idéal à porter avec des tops en col rond ou carré. Pour qui : idéal pour mettre en valeur les petites, moyennes et les poitrines généreuses.

Kiabi - 12,99€

20

Etam - 24,90€

Orcanta-Chantelle - 68€


Beauté Le soutien-gorge emboîtant

Un classique en matière de lingerie, c’est celui qui apporte le plus de maintien, mais qui est aussi le plus confortable. La forme du bonnet emboîte le sein, d’où son nom. Il se porte généralement avec des T Shirt sans décolleté. Pour qui : pour toutes les poitrines mais particulièrement pour les poitrines généreuses voire très généreuses.

Soleil Sucré - 15,50 €

Kiabi - 9,99€

Orcanta-Chantelle - 65€

Le soutien-gorge triangle

Le bonnet est en forme de triangle sans armatures, il apporte une touche de naturel mais peu de soutien pour la poitrine. Pour qui : pour les petites poitrines.

H&M - 14,99€

Etam - 18,90€

Darjeeling - 35€

Le soutien-gorge bandeau

C’est l’allié idéal pour porter des tops ou des robes bustier. A noter qu’il faut absolument que celui-ci possède une bande en silicone afin de le maintenir en place. Cependant, ce soutien-gorge apporte peu de maintien et doit rester occasionnel. Pour qui : pour les petites et moyennes poitrines.

H&M - 14,99€

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Etam - 30,90€

Orcanta-Chantelle 77€


Le soutien-gorge push- up

C’est le partenaire idéal pour avoir une poitrine de rêve, bien ronde, bien centrée, bien remontée. Le bonnet est moulé pour donner la forme au sein. Souvent ils sont accompagnés de coussinets, parfois amovibles, afin de donner plus de volume. Il est idéal de le porter avec des tops en col V. Pour qui : pour toutes celles qui veulent augmenter visiblement leur poitrine mais plus particulièrement pour les petites et moyennes poitrines.

H&M - 9,99€

Soleil Sucré - 19,90€

Orcanta-Chantelle - 62€

Le soutien-gorge minimiseur

Avec ses bretelles larges et ses bonnets emboîtants, il apporte beaucoup de soutien à la poitrine, en réparti le poids, mais permet aussi de diminuer visuellement le volume de celle-ci grâce à la matière non extensible du tissu. Pour qui : Pour les poitrines généreuses à très généreuses qui souhaitent en diminuer leurs volumes.

Kiabi - 12,99€

C&A - 19€

Le soutien-gorge coqué En plus d’apporter un bon maintien de la poitrine, il va donner une forme plus ronde et plus harmonieuse au sein. Sa matière et sa forme est idéales à porter avec des T shirts moulants car il ne fait pas de traces. Pour qui : pour toutes les poitrines.

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H&M - 19,99€

Etam - 32,90€

Orcanta-Chantelle - 64€


On a enquêté :

Bonne nouvelle pour les femmes qui ne supportent pas les armatures ou qui ont subi une intervention chirurgicale au niveau de la poitrine, chez Orcanta, vous pourrez très bientôt découvrir la marque Amoena. Des soutiens-gorge sans armatures, avec des espaces conçus pour placer des prothèses externes et qui par leurs matières apportent un bon maintien de la poitrine.

Le saviez-vous ? Un soutien-gorge se change généralement tous les six mois, un an pour celles qui les portent régulièrement.

Entretenir sa lingerie Le mieux est de laver sa lingerie dans un filet de lavage à 30°. Pour celles qui sont adeptes du lavage à la main, il ne faut pas laisser tremper sa lingerie trop longtemps et ne pas frotter trop fort.

Gaëlle & Orane

Mémo Petites poitrines bonnets A : • soutien-gorge corbeille • soutien-gorge emboîtant • soutien-gorge triangle • soutien-gorge bandeau • soutien-gorge push up • Le soutien-gorge coqué Moyennes poitrines bonnets B et C : • soutien-gorge corbeille / balconnet • soutien-gorge emboîtant • soutien-gorge bandeau • soutien-gorge push up • Le soutien-gorge coqué

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Poitrines généreuses bonnets D et E : • soutien-gorge corbeille / balconnet • soutien-gorge emboîtant • soutien-gorge minimiseur • Le soutien-gorge coqué Poitrines très généreuses bonnets F et + : • soutien-gorge emboîtant • soutien-gorge minimiseur • Le soutien-gorge coqué


Mode

La tendance Poncho C

ette saison, le poncho revient en force dans nos garde-robes, mais il n’est pas toujours facile de le porter sans avoir l’air d’avoir posé sur son dos le plaid du canapé. Chez Sweet Time, on vous propose quelques idées pour être au chaud, et canon avec votre poncho !

Comment le porter ? Le poncho est un vêtement très large, que l’on peut porter sous forme de pull ou de manteau. Cet hiver, vous en mangerez à toutes les sauces ! Et on le portera plutôt long. Quelle que soit la forme de poncho que vous déciderez d’adopter, par contraste avec sa forme très large, optez pour un bas plutôt près du corps – exit donc, la petite jupette patineuse – et si c’est une jupe, on la préfèrera un peu plus longue que le poncho. Pour un look rock, portez-le avec un legging ou un slim, si celui-ci est en cuir, en simili, ou enduit, ce sera d’autant plus parfait ! Associez-le à des cuissardes, ou des bottes « motardes » pour compléter son look et élancer sa silhouette. Pour un look bohême, cassez les codes et optez pour un poncho posé sur une robe longue, rien de plus confortable ! N’hésitez pas à le ceinturer pour donner un peu de structure à la silhouette.

A qui va-t-il ? Le poncho peut aller à toutes les morphologies. Large, confortable, il effacera les petits défauts, cachant les petits bourrelets ou, au contraire, étoffant la silhouette. N’hésitez pas à choisir la matière selon votre morphologie, en lainage (façon tricot, avec du relief) pour les tailles fines, et plutôt un drap de laine (plus fin, mais tout aussi chaud) pour les rondes !

Le saviez-vous ? Le poncho vient d’Amérique du Sud, dans la Cordillère des Andes, présent bien avant le XVème siècle. Multi-usage, il est utilisé pour se protéger du froid, du chaud, de la poussière et de la pluie, notamment lors des voyages à chevaux. Il sert également de couverture pour dormir, voire de tente. C’est suite aux conquêtes Espagnoles que le poncho s’est exporté vers l’Europe. Aujourd’hui, il est très utile notamment aux sportifs ; cette toile de 2mx 1,50m est très efficace pour se protéger (surtout si elle est enduite).

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Jenn


Let’s Pin it !

(inspirations)

Pourquoi ne pas s’inspirer des Stars et se créer un tableau façon Pinterest pour avoir sous la main un véritable lookbook de Ponchos ?

[

Kim Kardashian, classe avec son poncho Six Shore Road

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Carrie Bradshaw alias Sarah Jessica Parker dans Sex and the City

Selena Gomez et son poncho Forever 21, facilement trouvable sur le net.

Cara Delevingne et son poncho burberry

Olivia Palermo et son pull/ poncho Vince Jenn


Mode La sélection de la rédac’

H&M - 59,99€

Zara - 89,95€

Mango - 59,99€

Newlook - 24,99€ Galeries Lafayettes - 79,99€

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Asos - 63,98€


Société Comment ne pas commettre d’infanticide...

QUAND ON EST UNE MAMAN CREVEE QUI RENTRE DU BOULOT … ET QU’IL FAUT GERER LES DEVOIRS ? Dans un premier temps : déculpabilisez ! Oui, vous avez le droit de ne pas avoir envie de gérer les devoirs, alors même que vous êtes une bonne mère attentionnée qui se doit de veiller à l’éducation de ses enfants. Vous êtes avant tout un être humain normal qui a le droit d’être fatigué, qui a le droit d’avoir une bouffée de « pétage de plomb » quand les gamins braillent, traînent la patte, rechignent à accomplir les tâches scolaires … C’est une enseignante qui vous le dit ! Mais, miracle ! Alors même que vous êtes au bord de la crise de nerfs, entre l’agitation ou la flémingite des uns, et, l’immobilisme fataliste des autres ( le papa peut-être ! naaan, je plaisante ! ), sachez qu’ il existe des solutions efficaces. Ces petites recettes vous prendront peu de temps, et, si elles deviennent rituels et sont bien ancrées dans la vie de famille, elles pourront même vous en faire gagner et pacifier les relations avec vos enfants.

Voici quelques pistes :

• manger à table ensemble, se raconter la journée (langage d’évocation) qui permet de faire le lien entre le présent et le passé. L’enfant sent ainsi que le récit de sa journée de collège est attendu par les parents. Cela le valorise, on s’intéresse à ce qu’il à fait (à table, cela prend peu de temps). !!! : Attention, la première phrase à dire à un enfant lorsqu’il rentre ne doit pas être « quelles notes as-tu eues aujourd’hui ? » : car il va penser que l’intérêt que vous lui portez est relatif exclusivement à une note ( qui est déjà très envahissante et surinvestie psychologiquement par votre enfant. ). Demandez lui plutôt ce qu’il a appris dans les matières qu’il a eues dans la journée, sur quoi portait les cours. Là on s’intéresse au déroulement de sa journée et il se sentira important pour vous et pas simplement jugé par une note. Vous vous intéresserez à son ressenti. !!! : un enfant qui sera dans l’évitement perpétuel de sa journée de collège, où qui ne se souviendra jamais ou peu de ce qu’il a fait sera un indicateur pour le parent, et l’enseignant ( s’il en est informé ) d’un problème à creuser pour le résoudre. Pour l’accompagner, lui montrer qu’ils suivent sa scolarité, les parents peuvent notamment demander à l’enfant : • de lui montrer systématiquement les devoirs à faire ( cela se fait en très peu de temps) . Cette seule vérification est capitale car elle montre l’intérêt que vous portez à son travail et cela l’oblige à vous rendre des comptes. Votre enfant, même s’il doit être de plus en plus autonome (enjeu éducatif des parents

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qui veulent le rendre responsable) vous doit néanmoins ces explications car il n’est pas encore adulte. Les plus fragiles et les plus rebelles en ont absolument besoin pour se construire. Un parent, reste un parent et un enfant et/ou adolescent reste un mineur qui doit des comptes, il ne doit pas usurper votre place. ) !!! : en 4ième et en 3ième un adolescent a TOUJOURS des devoirs à faire. Un élève qui vous affirme le contraire n’est pas lucide et vous ne devez pas le croire. Même s’il s’est avancé, en utilisant bien le temps scolaire et les heures d’études, il doit relire les leçons pour les matières du lendemain le soir, il n’a donc JAMAIS rien à faire ! Faire remonter l’information d’un élève qui affirme n’avoir jamais aucun travail aux enseignants permet aussi à ces derniers de se mobiliser et de vous soutenir sans que vous culpabilisiez : vous avez fait votre travail de vérification et vous avez fait comprendre à votre enfant que vous n’étiez pas dupe. L’enseignant pourra alors prendre le relais. L’enfant de son côté saura qu’il ne doit plus vous abuser et que vous travaillez dans le même sens avec ses professeurs.

Si vous avez le temps... • faites-leur expliquer ce qu’a demandé l’enseignant. Vulgariser, expliquer avec ses propres mots, c’est déjà apprendre. Et, si un problème de compréhension se pose régulièrement, on peut ainsi agir plus rapidement et aviser l’enseignant.


• encouragez-les à essayer de faire par lui-même en se référant à la leçon apprise en classe (remémoration). Vous pouvez, si vous en avez le temps donner un petit coup de pouce dans la réalisation des devoirs, mais n’oubliez jamais que l’enseignant ne donne pas de devoirs aux parents ! Un travail inachevé mais dans lequel l’élève aura essayé de se confronter à un problème et d’aller le plus loin possible, sera toujours préféré à un travail trop « accompagné » par le parent soucieux de bien faire, mais qui donnera l’illusion que l’élève a assimilé alors qu’il n’en est rien. Beaucoup de temps sera ainsi perdu car l’enseignant croira que l’élève n’a pas besoin d’explication puisqu’il a tout juste… !!! L’attention que lui porte le parent dans le domaine des devoirs et de la journée de cours est ressentie par l’enfant comme une marque d’intérêt et de contrôle (dans le bon sens du terme) pour ce qu’il fait en classe. A condition évidement de ne pas rajouter des devoirs supplémentaires (inutiles et même néfastes, puisque c’est à l’enseignant de donner des leçons) afin de laisser une place pour le jeu, la détente, des activités et des loisirs partagés. Quelques outils utiles et concrets dans lesquels « jeter rapidement mais systématiquement un œil » : 1- l’agenda ou le cahier de texte : c’est le lien indispensable ( avec le carnet de liaison ) le prolongement du cours à la maison. 2- L’ENT ( Espace Numérique de Travail ) Les bons « moteurs » qui font avancer et les freins à éviter : •

l’estime de soi :

Favoriser l’estime de soi est la chose la plus importante. Penser qu’il n’est pas utile de féliciter l’élève parce qu’il a été efficace en faisant ses devoirs ( parce qu’on pense que cela va de soi, ou qu’il est censé être autonome ) est une erreur. Rappeler à son enfant qu’il travaille bien, courageusement, de son mieux, avec les capacités dont il dispose, lui évitera de baisser les bras et de se décourager. C’est en laissant s’installer le découragement et le manque de marques d’encouragement que l’élève se désinvestit durablement. Rien n’est pire que de voir un enfant qui n’est plus touché par la moindre remarque. Il faut toujours flatter un progrès ( et il n’y a pas de petits progrès, il n’y a que des progrès tout court ! ). Mais il faut savoir aussi réprimander : jamais en parlant de valeur, mais toujours en terme de travail accompli ou non. Le manque

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de travail d’un élève, si on lui fait remarquer ( et on doit le lui dire, de même qu’il doit entendre ces remarques ), le renvoi à son METIER D’ELEVE qu’il DOIT ACCOMPLIR OBLIGATOIREMENT cela fait parti de ses DEVOIRS SCOLAIRES. Ne jamais faire de remarques à un élève qui ne fait pas son travail c’est être d’une certaine façon d’accord avec son comportement, ou lui faire croire à votre désintérêt ( on ne pourra pas alors s’étonner ou critiquer s’il s’enferme dans de telles habitudes et devient décrocheur, puisque cela lui paraîtra naturel et ne vous choquera pas – cette remarque exclu naturellement les enfants aux difficultés lourdes et clairement identifiées qui ont besoin d’une aide spécifique ) Les enfants, et surtout les adolescents sont très sensibles à votre système de valeurs, même s’ils sont en opposition. Ils sont particulièrement intuitifs concernant la cohérence de votre comportement. Si vous allez toujours dans le même sens il vous trouvera cohérent (même si cela l’agace ou le contraint) et pourra accepter qu’on lui impose certaines choses. Si votre système de valeurs est sans cesse en mouvement, il n’aura rien de cohérent à quoi se raccrocher. Un adolescent se construit et vit de nombreux bouleversements, si vous ajoutez des changements qui vous sont propres il aura trop de choses à gérer. C’est VOUS son point fixe, il en a besoin : donc si vous êtes intransigeants dès le départ sur le travail, il saura qu’il en sera toujours ainsi, et au bout d’un moment, et en partenariat à l’autre bout de la chaîne avec l’enseignant il trouvera un cadre rassurant ( même s’il le conteste ). Imaginez le stress d’un ado qui ne sait pas comment vous allez réagir s’il n’a pas fait son travail : un jour vous le réprimandez, un jour non, un jour vous lui dites que vous avez autre chose à faire que vérifier son travail ( et la vérification est indispensable et prend peu de temps )…et bien cela l’autorisera à tantôt faire, tantôt ne pas faire…et vous aurez, ainsi que les enseignants, bien du mal à recadrer l’enfant et à le mettre au travail : on accepte que les règles cohérentes, logiques, dont on connaît l’utilité même si elles coûtent à les appliquer. !!! Face au manque de motivation de l’ado, il est très tentant d’user d’injonction. Cela peut se révéler improductif si votre injonction n’est pas légitimée sur un mode non personnel. Qu’est-ce que cela veut dire ? En effet si vous usez d’injonctions personnelles l’ado sera renvoyé à son insuffisance, image dégradée pour laquelle il trouve vite la parade : le mépris et la compensation par d’autres plaisirs faciles qui apaiseront sa frustration. Restez donc ferme sur vos attentes mais en les rendant légitimes sur un mode non personnel : « tu dois faire ton travail au nom de la confiance que je t’ai accordée. » Si l’ado se met en opposition ici c’est qu’il ne respectera pas la confiance que vous lui accordez


et vous trouverez une justification pour le réprimander qui mettra en cause un comportement et non pas sa personne.

bouffées d’infanticides ne se sont pas dissipées, voici un petit manuel susceptible de vous aider :

!!! Le docteur Cyrille Cahen (neuropsychiatre, 25 ans d’expérience dans un Centre médico-psycho-pédagogique) explique que pour montrer à un ado l’intérêt de l’attention en classe ( difficile à obtenir parfois ), il est important de lui faire prendre conscience du processus ( ce qui le dédramatise ), puis leur démontrer que la concentration, n’est pas une crispation. Apprendre une leçon n’est rien d’autre que la lire en prenant connaissance du contenu, comme on suit un programme de télévision. Puis, on ferme le livre et on passe à autre chose. On relira plus tard sans surveiller sa mémoire et l’on s’apercevra que la prise de connaissance sans anxiété suivie de relecture est plus efficace que des heures d’étude crispée ou qu’une relecture bâclée avec l’esprit ailleurs.

« Manuel de survie pour parents d’ados qui pètent les plombs ». Yapaka.be

1) Eliminer de son discours la « génétique de l’échec » : Non, ce n’est pas parce que l’on a été un « cancre » en maths, français…etc que son enfant aura des difficultés. Par contre, le fait de dire tout haut : « tu as eu un 7, de toute façon, moi aussi j’étais pas très fort en… » va inconsciemment entraîner une logique de l’échec et une justification de la difficulté qui va être de fait légitimée et donc très difficile à traiter car le parent est le premier référent de l’enfant, donc, le plus important. Méfiez-vous, l’ado est friand de justifications que vous lui apporterez ainsi sur un plateau ! N’oublions pas que la réussite de votre « mini moi » dépend de la collaboration entre parents et enseignants. Non, vous n’êtes pas seul ! Le discours de l’école et celui de la maison ne doivent pas diamétralement se contredire, autrement l’élève sent une faille dans laquelle s’engouffrer, ou tout simplement sombre dans une incompréhension de règles et d’exigences trop éloignées les unes des autres, et ,de fait, incohérentes et inapplicables pour lui. L’enseignant explique généralement ce qu’il attend de l’élève, son mode de fonctionnement, son seuil d’exigence, qui peuvent varier d’une matière à l’autre au collège. Si certaines choses paraissent obscures, mieux vaut aller discuter sans attendre avec l’enseignant plutôt que de montrer son désarrois à la maison en laissant faire, mais en agissant durablement à distance sur la conduite de son enfant en classe et sa perception négative de l’enseignant. La coéducation ne résulte que d’une bonne collaboration, ou tout du moins, d’une compréhension réciproque. Si après ces petits conseils vous stressez encore et vos

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Voici une petite citation tirée de ce livre pas ennuyeux du tout, et dans lequel chaque parent se reconnaîtra sans se prendre la tête :

« Acceptez d’être ringards ! L’ado a besoin de balises qui tiennent malgré le passage du temps »

Jenny


création Charlotte Bourré,

une boite à outils pour votre communication ST : Peux-tu te présenter à nous ? Quel est ton parcours ? J’ai 27 ans, je suis d’origine nantaise, expatriée à Toulouse depuis maintenant 3 ans ! J’ai suivi des études de langues (anglais&espagnol) avant de m’orienter vers un Master de Communication Internationale. J’ai toujours été touche à tout – un vrai problème à l’heure de choisir mon orientation professionnelle ! Mes parents s’arrachaient les cheveux quand je passais de « vétérinaire » à « journaliste »… Finalement, je me suis laissée porter par mon instinct ! Ce master m’a amené à voyager en Espagne et en France. Quand j’ai terminé mes études, il était impossible pour moi de rester en place ; j’ai donc repris ma valise pour m’installer à Toulouse, enrichir mes compétences et mon CV…puis monter mon entreprise !

Charlotte est une nantaise expatriée à Toulouse. A 27 ans, elle a créé “la Maleta”,

ST : Les voyages forment la jeunesse parait-il … les tiens ont-ils eu cet effet sur ta décision de devenir entrepreneure ? Mes voyages ont en effet participé à la construction de mon projet puisque j’ai l’habitude de dire que dans cette entreprise, il y a beaucoup de moi et donc de mes expériences ; tant personnelles que professionnelles. Je dirais que mes voyages m’ont amenée à m’ouvrir à d’autres modes de fonctionnement, d’autres façons de travailler. J’ai rencontré beaucoup de personnes qui ont orienté – peut-être sans le savoir d’ailleurs, ma façon de percevoir le travail en général. Lors de mon stage à Séville, le directeur de la structure n’avait que 30 ans et il avait déjà créé son festival, son entreprise, ses magazines… Il faut savoir que la plupart de mes premières expériences se sont déroulées dans le secteur culturel ; dans ce secteur, on est toujours en ébullition, on vit des moments forts lors des festivals et des rencontres, sans compter les heures que l’on passe à construire les projets. Bien que je m’en sois un peu éloignée aujourd’hui, j’ai pioché dans le secteur culturel tout le positif qui m’animait afin de le retrouver dans La Maleta. ST : Comment s’est construit concrètement ce projet de devenir freelance ? Je crois que c’est une idée qui m’a toujours trotté dans la tête. Je me souviens d’une discussion que j’avais eu au début des mes études supérieures avec ma sœur sur notre conception du travail. Elle terminait ses études pour devenir professeur ; pour moi, c’était impossible de m’imaginer évoluer dans un même cadre professionnel, et ce pendant des années ! Ce qui m’intéresse c’est de travailler avec plusieurs interlocuteurs, sur plusieurs projets, de construire mes propres objectifs, au rythme que je décide. Bien sûr, il m’a fallu quelques temps pour assumer

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l’idée de me lancer seule. J’ai accumulé quelques expériences bénéfiques, suivi de formations plus poussées en communication visuelle et presse. Ce qui a réellement déclenché mon envie de me lancer, c’est ma rencontre avec Cloé Vigneron de Speak’eat – sur le goût de la langue, une autre working girl. Elle avait envie de travailler en collaboration avec une autre entrepreneuse sur le renouvellement de ses outils de com’. Nous avions un bon feeling, un parcours similaire…je me suis dit que c’était le moment de me lancer ! ST : La maleta … une valise donc. C’est ainsi que tu visualises ton projet ? Ah, le nom ! Un choix bien difficile à faire quand on lance son projet ! J’avais envie de donner au nom de mon entreprise une sonorité hispanophone puisque je travaille beaucoup avec des structures en lien avec l’international. Le souci, c’est que l’espagnol est malgré tout moins passe-partout que l’anglais ! J’ai donc choisi un mot qui sonne également en français – maleta = malette / boîte à outils. Et j’ai ajouté à mon nom une « base line » avec un mot anglais pour retrouver cette touche internationale ! (« Un package au service de votre com’ »). Le deuxième versant de ce nom c’est bien évidemment son sens ! Comme tu le dis, « una maleta » c’est une valise en espagnol. Il y a l’idée de pouvoir la remplir avec des idées, y piocher des outils de ci de là. Et de la mettre au service de mes clients ! Et puis, pendant quasiment 3 ans, mon entourage me répétait toujours que je transportais ma vie dans une valise ! Je trouve ça plutôt sympa de leur faire un clin d’œil ! ST : Est-ce dur au niveau des démarches de se « lancer » ? As-tu rencontré des difficultés sur ton chemin ? La première chose à faire c’est de s’entourer ! C’est, pour moi, la clef pour bien mettre en place son projet. Je suis quelqu’un de perfectionniste ; au début, je pensais faire les choses rapidement et puis voir, petit à petit. Mais très vite, j’ai préféré monter un projet solide, avec une réelle identité et des objectifs fiables. J’ai donc décidé d’aller rencontrer l’association Camino qui m’a suivi pendant toute la naissance de mon projet ; du nom, au contenu de mes services, jusqu’à l’immatriculation. Aujourd’hui, je suis entrée dans un processus d’accompagnement sur deux ans qui me permet d’être suivie sur le long terme. J’ai également bénéficié d’un prêt de l’ADIE, ce qui me permet d’avoir accès à des formations gratuites sur la gestion d’une entreprise, ce qui n’est pas négligeable ! J’ai décidé de m’immatriculer en auto-entrepreneur pour tester mon activité. Comme je n’ai pas de

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dépenses, c’est un statut qui est très bien adapté pour moi mais je n’en suis encore qu’aux premiers mois d’usage. Il faut cependant avoir bien en tête que la facilité d’accéder au statut n’efface pas la nécessité de gérer une comptabilité, réaliser des procédures administratives et la prospection commerciale. Je pense que beaucoup de personnes se lancent sans avoir assez d’informations. Au niveau des difficultés que j’ai rencontrées et que je rencontre encore parfois, je dirais surtout la solitude de l’entrepreneur ! On est quand même seul face à son projet. J’ai eu la chance d’être accompagnée par Camino, et d’avoir le soutien de mes amis, de mon compagnon et de ma famille proche. Cependant, j’ai également du faire face à de l’incompréhension, des doutes de la part de certaines personnes qui m’entourent. Quand on se lance à 27 ans (et qu’on en fait 5 de moins…), ce n’est pas toujours facile d’avoir confiance en soi et les critiques peuvent blesser. Mais petit à petit, on se blinde et aujourd’hui, je me dis que je n’ai qu’une chose à faire, réussir et développer mon entreprise ! ST : Ouvre-nous les portes du lieu où tu travailles, comment s’organise ton quotidien ? Emmène-nous dans une journée type … Pour le moment, tout se passe chez moi puisque mon travail dans la communication & l’organisation d’évènements me le permet ! De plus, j’économise ainsi pendant quelques temps sur la location d’un local même si j’envisage de partager un bureau d’ici un an. Malgré cela, j’organise ma journée comme une journée de travail classique ; je me lève à 8h, je déjeune et me prépare. Puis direction mon bureau – le salon, où je consulte mes mails, les réseaux sociaux où je suis assez présente, les tâches du jour… J’essaie toujours de respecter la pause du midi – essentielle quand on travaille depuis chez soi ! J’en profite souvent pour sortir, déjeuner avec des amis, me fondre dans une foule ! ;) Puis c’est reparti pour l’aprèm, jusqu’à 18h/18h30. Je ne vais pas mentir, il m’arrive de refaire quelques petites choses à l’heure où les bureaux sont fermés mais chut, c’est l’avantage de gérer ses horaires ;) ST : Comment conçois-tu l’avenir et la réussite de ta société ? Au jour d’aujourd’hui, je suis assez optimiste sur l’évolution de La Maleta ! Cela ne fait que quelques mois que mon auto-entreprise est lancée mais j’ai d’ores et déjà plusieurs clients ; certains que j’ai eu la chance de connaître lors de mes expériences en tant que salariée, d’autres plus nouveaux. Pour le moment, cela fonctionne avant tout sur le bouche à oreille ! L’autre versant de mon activité concerne les évènements privés (faire-part / invitation etc) ; sur ce secteur, ce sont souvent les recommandations qui fonctionnent. Bien évidemment,


création lors des premiers mois d’activité, il ne faut pas s’attendre à s’assurer des salaires équivalents à ce que l’on avait en tant que salarié. L’important, c’est de rencontrer de nouvelles personnes, de faire connaître son projet, d’enrichir son catalogue de partenaires et de clients. Une entreprise, c’est sur le long terme qu’on la construit. En tout cas, c’est ma philosophie actuelle.

ST : Il y a quoi dans la trousse à beauté d’une working girl ? Du maquillage discret mais effet « bonne mine » : fond de teint, crayon noir et eyeliner, éventuellement un petit rouge à lèvres léger. Je suis quelqu’un d’assez naturel. Par contre, beaucoup de vernis à ongles : c’est agréable à regarder quand on pianote sur le clavier !

ST : Pour toi en trois mots, c’est quoi une working girl ? En trois mots ?! Je t’avais dit que j’étais bavarde ! Alors je dirais audacieuse / optimiste / polyvalente !

ST : Dis-nous tout, quel est le secret selon toi pour se lancer dans l’entreprenariat ? Je ne sais pas si je détiens LE secret mais pour moi c’est d’OSER quand on sent que c’est le moment ! Plus on attend, moins on aura le courage de se lancer. Beaucoup de personnes me disent « quel courage, tu es jeune ! ». À cela, je réponds toujours « bien sûr, je le suis, mais si je ne le fais pas maintenant, alors que je suis plutôt libre de contraintes, remplie d’enthousiasme, d’idées et d’optimisme – oui c’est encore possible– quand le ferai-je ? » On parle souvent du « danger » de se lancer ; ce n’est pas vrai, on ne donne à son projet que les risques qu’on souhaite lui donner !

ST : Etre une working c’est bien, mais être une working girl qui prend soin d’elle s’est encore mieux : donne nous tes secrets beauté du quotidien pour toujours être « pimpante » Au rayon beauté, je n’ai pas été très assidue. Je ne suis pas très fidèle en produits et le matin, j’avoue être plutôt « efficacité » que « qualité » ! ;) Cependant, je suis adepte du maquillage naturel : un peu de fard à paupières – clair de préférence, de l’anti cerne, mon crayon Khôl noir (indispensable !) et une touche de mascara. Et chaque soir, sans exception, session démaquillage (Nivea for ever), parfois agrémenté d’un petit gommage anti-imperfections ! ST : Il y a quoi dans la trousse à beauté d’une working girl ? Au grand désagrément de l’homme qui partage ma vie, la trousse à beauté d’une working girl c’est plutôt « l’étagère de la salle de bain », « la table de la cuisine», « le meuble du couloir » et autres lieux insolites que je tairai !... Récemment, j’ai trouvé un super concept pour pallier mon manque de temps pour m’acheter produits de beauté & maquillage. Je reçois chaque mois une Box, je teste les produits et si j’aime, je les achète ! Un seul problème...le rangement des boîtes ;)

Propos recueillis par Orane

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ST : Où peut-on te trouver aujourd’hui? Le site : http://www.lamaleta.fr/ La page Facebook : http://www.facebook.com/ lamaleta.communication


Si tu étais une couleur le vert ! Si tu étais une saison l’été, sans hésiter ! (je suis née en juillet, je me recharge à l’énergie solaire !)

Si tu étais une ville une ville cosmopolite, un mélange de toutes les villes où j’ai habité, que j’ai traversées et aimées.

Si tu étais un bijou Une bague ! Colorée et originale ! J’en ai des tas.... Si tu étais un accessoire de mode un sac bien sûr; on le remplit, on y pioche des chosess... comme une Maleta ! ;)

Si tu étais un produit de beauté un crayon khôl, qui illumine le regard ! 33


Halloween Il reste trois semaines pour préparer Halloween ! Chez Sweet Time nous nous sommes interrogées sur les origines de cette fête et nous avons eu envie d’approfondir un peu le sujet. Savez-vous de quel pays est originaire Halloween ? Pourquoi la citrouille est représentative de cette célébration ? Nous vous avons aussi concocté quelques DIY pour des décorations de saison, sans oublier de vous donner des idées de séries et de lectures fantastiques.

D’où vient Halloween ?

Avant d’être la fête costumée contemporaire, avec les enfants parcourant les rues en quête de bonbons, Halloween était une nuit Celte, dont le nom est une contraction de « All Hallows Eve » (le Soir de tous les Saints). C’était une célébration de Samain, équivalent du nouvel an des Celtes. C’est une célébration très populaire en Irlande, en Ecosse et au pays de Galles. D’ailleurs son symbole, « Jack O Lantern », la citrouille, est d’origine Irlandaise. Par la suite, vers le VIIIème siècle, le jour de la Toussaint est introduit en France, au lendemain de cette fête de Samain. Cette commémoration est d’avantage une célébration de tous les saints connus et inconnus. Sa date, fixée au 1er novembre, se combinait ainsi avec la nuit païenne de Samain, qui a alors pris son nom de « All Hallows Eve ». C’est l’arrivée des immigrants irlandais en Amérique du nord (1845/51) qui a amené cette fête outre-Atlantique. Si aujourd’hui on associe Halloween aux vampires, aux sorcières, chauves-souris, fantômes et autres créatures des ténèbres cela est dû à la saison : en effet, les nuits s’allongent. C’est aussi en grande partie la faute des commerces, qui ont su tirer parti de cette fête dont les origines se sont perdues pour jouer sur le côté sombre et mystérieux. Les couleurs « traditionnelles » d’Halloween, l’orange et le noir, seraient dues de la rencontre de cette fête avec la célébration des morts mexicaine. En effet, les festivités du Jour des Morts Mexicain débutent le 31 octobre et s’étirent sur deux jours. Ces festivités sont généralement très colorées et fleuries.

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Le Saviez-vous ? Jack O Lantern, le personnage le plus représentatif d’Halloween, était décrit comme un vieil ivrogne méchant et égocentrique qui joua plusieurs tours au Diable, si bien qu’à sa mort, lorsque l’entrée au Paradis lui fut refusée, le Diable lui interdit également l’entrée aux Enfers, mais accepta de lui donner un morceau de charbon ardent pour éclairer son chemin dans le noir. Celui-ci est placé dans un navet et Jack est condamné à errer jusqu’au jugement dernier.


Des séries

pour se mettre dans l’ambiance... Difficile de nommer toutes les séries du genre (Trueblood, Witches Of East End, The Secret Circle, Lost Girl, Angel…) d’autant qu’il en sort de nouvelles tout au long de l’année, nous vous proposons donc ce quatuor de tête !

American Horror Story (3 saisons, toujours en cours) et ses Sorcières de la saison 3 (les deux premières saisons traitent de sujets totalement différents). Cette série désormais bien connue, aux saisons totalement indépendantes les unes des autres, proposait l’année dernière une saison entièrement consacrées aux Sorcières.

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The Vampire Diaries. (6 saisons, toujours en cours) Beaucoup plus orientée adolescents et jeunes adultes, The Vampire Diaries, calquée sur une série de livres dont le scénario de la série télévisée c’est très vite éloignée, plonge le lecteur dans le quotidien de Mystic Falls et d’un groupe d’ado, dont Elena, qui tombe amoureuse de Stefan… qui se trouve être un vampire. Et pour elle, c’est le début des ennuis…

Supernatural (10 saisons, toujours en cours). Avec ses deux charmants héros chasseurs de monstres, qui enquêtent sur des affaires ayant trait au surnaturel, la série Supernatural offre un florilège de créatures appartenant au folklore mondial. Cela va du classique vampire, à Lucifer, en passant par des fantômes, des anges…

Buffy, the Vampire Slayer. (7 saisons) Comment ne pas vous parler de la mythique Buffy, l’une des premières séries à avoir amené les Vampires sur nos petits écrans ? Buffy Summers semble, être une adolescente comme les autres, mais très vite, il apparait qu’elle est bien plus forte et rapide que ses camarades et qu’elle a une forte tendance à trainer dans les cimetières la nuit, un pieu à la main. Loin d’effrayer ses nouveaux amis, ceux-ci vont l’épauler, formant un « Scooby-gang »…


Halloween Des lectures

pour croire aux créatures surnaturelles... Pour les plus jeunes : L’apprenti Epouvanteur - Joseph Delaney - Bayard Jeunesse - 14,90€ Quand l’Epouvanteur cherche un nouvel apprenti, c’est sur Tom, qui s’y colle. Tenir les spectres à distances, entraver les gobelins, empêcher les sorcières d’être méchantes, autant de choses que doit lui enseigner son exigeant maître. Mais que faire alors, lorsqu’il libère par mégarde, une sorcière Maléfique. A partir de 12 ans.

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16 lunes - Kami Garcia et Margaret Stohl Le livre de poche - 8,90€ Peut-être plus connu sous le nom de « Sublimes Créatures », le film adapté au cinéma en 2013, 16 lunes, présente Léna, jeune fille mystérieuse, qui fait soudain irruption dans la petite vie tranquille d’Ethan. Autour de Léna, il se passe des choses étranges, comme des vitres qui se brisent sans raisons, des objets qui se mettent à voler. Mais malgré l’étrangeté de la jeune fille, Ethan est attiré par elle. Et puis après tout, c’est… littéralement, la fille de ses rêves. Entrée dans la vie de celle qui se révèle être une sorcière ne sera pas de tout repos pour le jeune garçon. A partir de 12 ans.


Pour les filles : Les femmes de l’autre-monde - Kelley Armstrong - Bragelonne/Milady - 16€/8€ Cette série de livres contera l’histoire de différents personnages féminins aux capacités surnaturelles. Le premier et le second tome nous entrainent sur les traces d’Elena, une jeune femme devenue loup-garou, qui fait tout pour échapper à son destin et à la meute. Les deux suivants quant à eux permettent de découvrir Paige, une jeune sorcière. A travers les aventures de chacune de ces femmes, la lectrice en apprendra un peu plus sur sa communauté (loups garous, sorcières, démons, médiums…). Mercy Thompson – Patricia Briggs - Milady 7,10€ L’excellente série de Patricia Briggs, décrit Mercédès « Mercy » Thompson, changeuse de forme, élevée par des loups garous, mécanicienne de métier, indépendante, mais ayant une forte propension à se fourrer dans les ennuis jusqu’au cou. Quand elle ne titille pas les vampires, ce sont les fay (fées) qui lui tournent autour. Heureusement qu’elle peut compter sur Adam, le chef de la meute locale, qui, il faut bien dire, est un beau gosse complètement fou d’elle…

Pour frissonner : Vampire Story – David Wellington - Milady 8,20 € Le lecteur ne s’y attendait pas forcément en ouvrant le premier tome, mais les Vampires de Wellington n’ont rien à envier à Dracula, sanguinaires, machiavéliques, ils vous empêcheront de dormir ou vous transformeront en super-héroïne chasseuse de vampires dans votre sommeil. C’est ce qui arrive à Laura Caxton, quand elle croise le sinistre chasseur Jameson Arkeley qui l’entraine dans son enquête sanglante. Les rebondissements seront aussi nombreux que les morts et carnages des vampires… Jenn

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Manitou – Graham Masterton Bragelonne - 28€ Entre horreur et mythologie, illusion au célèbre Cthulhu de Lovecraft. Masterton mène son lecteur par le bout du nez, explorant les mythes amérindiens, notamment avec l’émergence, glauque et pénible, du sorcier Manitou, Amérindien réincarné, prêt à tout pour se venger de « la race blanche » qui a massacrée les siens des siècles auparavant. Ames sensibles, évitez


Halloween DIY : décorer une courge sans l’évider !! Dans l’organisation d’une fête d’Halloween, la difficulté est d’évider une courge pour le traditionnel objet de décoration de cette soirée. Au fil du net, Sweet Time vous a déniché des idées originales pour préparer des courges sans craindre de perdre un doigt !

Matériel

Difficulté Prix Durée

€€€€€

20 mn de préparation + temps de séchage

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des courges (potimarron, butternut, citrouilles...) De la peinture en bombe noire et blanche. De l’acrylique noire et blanche Un petit pinceau à bout carré

Nettoyer la courge, si d’aventure, il restait de la terre dessus. Bomber avec de la peinture noire ou blanche, au choix. Laisser sécher. Pour la version noire, elle se suffit à elle-même, très classe, en centre de table sans rien y faire d’avantage. Il est possible cependant de lui créer des yeux et une bouche. Avec un petit pinceau et de l’acrylique noire ou blanche (selon la couleur de la courge) dessiner des yeux, une bouche. Faites-vous plaisir, c’est votre halloween, effrayantes ou amusantes vos courges ?

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DIY : Des bougeoirs d’Halloween Chez Sweet Time, nous mangeons pas mal de petits yaourts en pot de verre et du foie gras aussi. Nous gardons souvent nos petits récipients, qui peuvent facilement resservir comme verrines, bougeoirs, palettes de peinture… En l’occurrence, nous nous en servirons comme bougeoirs.

Matériel

Difficulté Prix Durée

€€€€€

15 mn de préparation + temps de séchage

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De la peinture orange (en bombe ou en pot) De l’acrylique noire Des bougies chauffe-plat pour les pots de yaourt, un peu plus grosses pour les autres. Un petit pinceau

Bomber l’intérieur des pots ou verser de la peinture orange dans celui-ci et le faire tourner pour répartir la peinture à l’intérieur. Avec un petit pinceau réaliser les nez, yeux, bouches. Laisser sécher

Astuce Jenn

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Lorsque vous mélangez de l’eau à votre acrylique, allez-y petit à petit, celle-ci est parfaite lorsqu’elle forme des petites bulles quand vous remuez.


Halloween DIY : une nuée de chauve-souris Halloween est aussi associée aux chauves-souris, c’est pourquoi nous vous proposons de créer une nuée de chauve-souris à accrocher à vos murs.

Difficulté

Matériel

Prix

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€€€€€

Durée

15 mn de préparation

Imprimer le gabarit de la chauvesouris (fin de magazine) Découper le gabarit. Plier une feuille en deux dans le sens de la longueur. Placer le gabarit sur la feuille et reporter à l’aide du crayon. Sur une feuille A3, il sera possible de faire deux chauves-souris. Découper les chauves-souris. Coller un morceau de patafix ou de double-face au dos et placer sur le mur.

Astuce

Avec les chutes de papier créez des confettis qui serviront en déco de table.

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Du papier noir (ici des feuilles canson A3) Un crayon à papier ou blanc De la patafix ou du double-face Des ciseaux


Jenn

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Recettes

Un velouté de potimarron tout doux ! Le début de l’automne, c’est aussi le retour de certains légumes qu’on ne retrouvera pas lors de saison plus chaudes. Les courges font partie de ces légumes associés aux saisons froides et au cocooning que, chez Sweet Time, on adore. Le Potimarron, plus douce que la citrouille avec son arrière-goût de noisette, peut se cuisiner de mille et une façons : gratins, frites, veloutés… Chacun y trouvera son compte et c’est un légume qui ravira même les papilles des plus petits.

Ingrédients

Difficulté Prix Durée

€€€€€

15 mn de préparation + 45 mn de cuisson

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1 potimarron 2 carottes 1/2 oignon 150ml de crème de coco Sel/poivre 1l d’eau 1 bouillon cube duo herbes et légumes

Eplucher, égrainer et couper le potimarron en morceaux. Eplucher et couper les carottes et l’oignon. Plonger les légumes dans 1L d’eau avec le bouillon cube, le sel et le poivre pendant environ 45mn (ou 25mn au micro-ondes dans un récipient adapté). Mixer le tout (ajouter 1/3 de l’eau de cuisson des légumes, puis d’avantage si la texture vous parait épaisse, mais n’oubliez pas qu’il y aura la crème de coco également). Ajouter la moitié de la crème de coco (plus épaisse et gourmande que le lait de coco, mais le lait peut le remplacer si vous ne trouvez pas de crème de coco), goûter, ajouter selon votre goût le reste de crème. Mélanger. Goûter, rectifier l’assaisonnement si besoin (il faut contrebalancer un peu l’effet très sucré de la crème de coco). Déguster.

Astuce Si vous n’avez pas de crème ou de lait de coco sous la main, mais de la noix de coco râpée, vous pouvez préparer votre lait à partir de celui-ci. Pour cela, faites bouillir deux volumes d’eau pour 1 volume de noix de coco râpée. Versez le tout dans un mixer et mélanger jusqu’à obtenir un mélange le plus fin possible. Passez votre préparation au tamis (armez-vous de patience)

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Jenn


Le Carrot Cake Alors qu’arrive Halloween, chez Sweet Time, nous avons eu envie de Carrot Cake. Bien qu’il ne soit apparemment pas anglo-saxon d’origine (sa provenance est assez floue), ce gâteau, qui rappelle le pain d’épices, est très tendance aux EtatsUnis, où il est très souvent servi fourré et décoré de Cream Cheese.

Ingrédients

Difficulté Prix Durée

€€€€€

15 mn de préparation + 30 mn de cuisson

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150 g de carottes 100 g cassonade 2 œufs 125g de farine ½ sachet de levure ½ cuillère à café de cannelle en poudre 25 g de beurre 50 g de noix 200 g de sucre glace 1 blanc d’œuf Quelques gouttes de jus de citron

Dans un saladier, râper les carottes et incorporer le beurre fondu, la cassonade et les œufs un par un.

Le Saviez-vous?

Personne ne sait vraiment d’où vient ce gâteau, certains pensent Fusionner les contenus des deux saladiers et y ajouter les noix de Suède, d’autres de Suisse... broyées grossièrement à la main. La seule chose de sûre c’est que la Grande-Bretagne l’a remis au Verser la préparation dans un moule à cake et enfourner 30 min à goût du jour durant la Seconde 200 degrés. Guerre Mondiale. Aujourd’hui, il est le gâteau préféré des Anglais et Pour le glaçage, mélanger le sucre glace, le blanc d’œuf et les c’est un des déserts favoris des quelques gouttes de jus de citron. Battre au fouet et l’étaler à la Américains. spatule. Réserver au frais. Dans un autre saladier mélanger la farine, la cannelle et la levure.

Et voilà, avec ce gâteau aux carottes, vous êtes prêtes pour Halloween !

Manon

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Test

DIS-MOI CE QUE TU REPONDS ET JE TE DIRAI QUEL EST TON TALON : êtes-vous faite pour des ballerines Repetto ou pour des Louboutin 12 cm ?

1 Vous êtes plutôt : a- grande avec des formes généreuses b- grande et longiligne c- moyenne d- petite

7 Après un ou deux Mojitos a- je tangue comme un bateau b- …ben trois Mojitos voyons ! c- je danserais bien une samba moi ! d- excuse-moi chéri, moi c’est champagne !

2 Vous préférez avant tout :

8 Sortie en club, jeux de jambes sur le dance floor en perspective a- l’essentiel c’est de bouger et s’amuser non ? b- pas de problème jusqu ‘au bout de la nuit c- je suis prête pour « danse avec les stars » alors… d- je préfère prendre la pose accoudée au bar que finir échevelée avec des auréoles sous les bras

a- le confort b- être vous-même c- être toujours tendance d- qu’on vous remarque 3 Vos mollets sont : a- …des mollets b- manquent de galbe c- bien dessinés d- fuselés 4 Au boulot c’est … a- être à l’aise avant tout b- jamais sans mon slim c- jamais sans les dernières fringues à la mode d- jamais sans mon tailleur ou ma robe 5 Demain c’est les soooldes ! a- vite, une tenue cool pour harpenter toute la ville de long en large b- du confort pour les essayages mais en restant fashion c- une tenue chic et une jambe galbée pour montrer qui je suis aux autres pintades d- de la hauteur pour être au-dessus du lot et montrer qui commande 6 Jules vous enlève pour un week-end surprise a- on quittera pas l’hôtel du week-end ou on zonera au bord de la piscine b- on visitera sans doute plein de coins sympas c- on ira dans un super resto d- soirée VIP en perspective

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9 Vous vous sentez capable de marcher un pied devant l’autre en suivant une ligne avec un livre sur la tête sans le faire tomber a- Ca sert à quoi au fait ? b- avec quelques chutes c- sans le faire tomber d- exercice de mannequin qui n’a aucun secret pour vous 10 Vous admirez la démarche de a- personne, c’est déjà bien d’avoir deux jambes qui marchent b- vos copines fashion victim c- Christina Cordula d- Lady Gaga 11 « Pour vous sentir femme, portez des talons. Pour vous sentir déesse, portez-en de 12cm » Chistian Louboutin a-/b- pas d’accord c-/d- d’accord 12 Au final les talons c’est… a- inutile b- joli c- un basique indispensable d- obligatoire


Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

a a a a a a a a a a a a

Réponses b c b c b c b c b c b c b c b c b c b c b c b c

d d d d d d d d d d d d

Majorité de a : vous êtes faite pour du plat ou un petit talon de 1 à 3 cm Ce que vous aimez avant tout c’est le confort. Des chaussures faciles à porter et dans lesquelles vous êtes bien. Le plat ou le tout petit talon sont d’ailleurs recommandés en cas de problème de circulation sanguine. Mais, attention, le « tout plat » fait mal au dos si vous devez rester debout longtemps. Porter du plat Cela ne veut pas pour autant dire que vous avez renoncé à la mode. Vous êtes peutêtre grande et longiligne et le plat vous va comme un gant. Néanmoins pensez qu’un petit talon ça donne toujours de l’allure hein ! Sans pour autant être ridicule. Ca vous sublime une jambe…Allez, allez, un petit essai, vous verrez que c’est pas sorcier…et que ça peut même très bien vous aller ! Majorité de b : vous êtes faite pour un talon de 4 à 7 cm C’est déjà une petite expérience en matière de

talons. En plus, c’est la meilleure hauteur d’un point de vue médical, aussi bien pour les pieds que pour le dos, et même conseillé pour celles qui sont sujettes aux tendinites du tendon d’Achille ( petit bémol pour la voûte plantaire ). Cela donne déjà une cambrure et une démarche plus féminine, mais ces talons sont parfois discutables d’un point de vue fashion. A cette hauteur évitez les talons carrés et épais qui font un peu grandmère. Avec l’entraînement que vous avez, vous pourriez certainement monter un petit peu de temps en temps pour une soirée ou pour faire battre le cœur de Jules ! Majorité de c : les talons de 8 à 10 cm Vous savez indéniablement manier le talon, sinon, c’est un peu périlleux sans entraînement. De plus, si votre démarche n’est pas naturellement ( ou artificiellement chaloupée ) vous pouvez vite ressembler à un robot ( ou à un ratage de mise en place de protection périodique ! ). Bref, vous êtes une pro qui aime mettre ses jambes en valeur et les muscler tout en utilisant judicieusement les atouts et astuces féminins. Pour les non initiées, il faut marcher sur le devant du pied. Et attention à l’affaissement de la voûte plantaire. Vous pouvez tricher avec des chaussures « plateau » ou des compensés. De toute façon à éviter un jour de shopping ! Majorité de d : les twelve !!! Le plateau est obligatoire si vous voulez rester en vie…ou alors vous vous appelez Victoria Beckham. Cette hauteur est réservée aux pros sinon on ressemble vite à un funambule maladroit ou à une BIIIP, et en plus on risque une entorse à chaque pas ! A porter si on doit rester longtemps assis et qu’il ne faut pas marcher très longtemps .

Astuces

Jenny

C’est sûr, les talons allongent la silhouette et amincissent. L’allure est plus droite et affirmée quand on sait bien marcher. Le compromis : • les plateaux ou plate-forme qui trichent sur la hauteur réelle. ( en plus certains plateaux sont invisibles et intégrés à la chaussure ) • le compensé , en plus cela à un petit côté rétro sympa • les talons féminins mais stables pour éviter les déséquilibres Les astuces : • partir avec des talons ( une paire de ballerine dans le sac ) • les semelles en silicone pour que votre voûte plantaire vous dise MERCI !

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A Toulouse A la découverte du

Paradis Gourmand

Et voilà c’est l’Automne, la période des feuilles qui tombent, et bien sûr d’Halloween ! Le 31 Octobre au soir, il n’est pas exclu que de petits monstres viennent sonner à votre porte pour vous demander des friandises. C’est l’occasion de découvrir une boutique spécialisée dans les confiseries à l’ancienne : Le Paradis Gourmand.

Spécialisée dans les biscuits, chocolats et sucreries locales, cette enseigne est présente depuis 1997 à Toulouse. Ce fut la première boutique, aujourd’hui elle s’est développée et nous propose 2 autres boutiques, chacune avec ses particularités : • Le Paradis Gourmand spécialisé dans les sucreries en tous genres. 43, rue des Tourneurs 31000 Toulouse • Le Paradis Gourmet spécialisé dans les produits du terroir (thés, épices, cave…) 15, place des Puits-Clos 31000 Toulouse • Le Paradis des Dragées spécialisé dans les dragées 4, rue Jules Chalande 31000 Toulouse Le Paradis Gourmand vous propose des marchandises authentiques et locales. Il y a de tout, des caramels aux goûts divers, des confiseries en tous genres, divers biscuits, des chocolats et autres confitures. Des produits à tous les prix qui en raviront plus d’un. Les boutiques possèdent une réelle éthique. La décoration vous transporte dans un autre monde, un monde d’antan ou les sucreries avaient une histoire. Autant d’atouts qui permettent de retomber en enfance ! Que ce soit pour faire un cadeau ou pour son bien-être personnel, n’hésitez pas, Le Paradis Gourmand ne vous décevra pas.

Manon

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Annexes

Le gabarit de la chauve-souris de l’article “DIY : Une nuée de chauve-souris”

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Notreéquipe

Orane KEISER

Créatrice des évènements Sweet Afternoon Rédactrice en chef du magazine Sweet Time Chroniqueuse beauté

Jennifer DAÏNA

Graphiste freelance, blogueuse Maquettiste-graphiste-illustratrice pour Sweet Time Chroniqueuse beauté et mode site pro : http://www.dehlyafae.fr/ blog : http://www.bleuelectrique.fr

Jenny MORERE Ecrivaine, professeur, créatrice de la marque Febus et Lola Rédactrice du Journal de Sweetie Chroniqueuse beauté et lifestyle http://www.alittlemarket.com/boutique/febusetlola-608303.html

Gaëlle Lirus

Infirmière, blogueuse Chroniqueuse beauté http://mamanprendsoindelle.com/

Manon Tangoletto

Gestion en ressources humaines, Créatrice en devenir Chroniqueuse DIY et lifestyle

Anita AZEMA

Enseignante, blogueuse Chroniqueuse beauté Nappy http://nappyandbio.com/

Emmeline LEGRAND

Créatrice de bijoux, Photographe, blogueuse Photographe pour Sweet Time http://tachesdegirafe.com http://www.alittlemarket.com/boutique/loula_bijoux-608157.html

Contactez-nous

par mail : sweetaftenoonmag@gmail.com sur facebook : https://www.facebook.com/sweetafternoonevents

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