Empreintes n° 51 (édition printemps 2017)

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NUMÉRO 51

Mode Les tendances Créateur Estée Lauder Bien-être Les Saunas… Gastronomie L’Arnsbourg

4€


christofle.com

BAGUE, OR BLANC ET DIAMANTS

30, rue de la Mésange - 67000 Strasbourg


ÉDITO

Le rire du printemps… Théodore de Banville

T

e voilà, rire du printemps ! Radieux, secouant le givre et les frimas de l’hiver dernier. Nos chers espoirs pourront revivre sous les rayons d’or éclatants ! En attendant que tout renaisse et revive… L’immortelle nature se remplit de parfums, d’amour et de murmure. Tout va fleurir ! Nous cueillerons ces beaux bouquets, couleur d’aurore, qui fleurent bon la rosée et le bouton d’or. Te revoilà… Rire du printemps ! Laisse nos rêves, ô jeunesse, à nos mille espoirs fabuleux… Éclore et nourrir nos cœurs palpitants et amoureux !

Patrick Bibert Directeur de la publication

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Bijoutier Joaillier Sertisseur

12 RUE GUTENBERG 67000 STRABOURG TEL: 03.88.32.18.66 www.bijouterie-kreiter.com


SOMMAIRE

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Mode de vie News boutiques Les Tendances Betty Catroux Estée Lauder Coach et Stuart Vevers La main dans le sac Portfolio Suzanne Luling Sauna, Hammam et Cie Tourisme La Source des Sens Resort Barrière Ribeauvillé Hôtel Theresa Vallée de Tannheim Hôtel Der Engel Gastronomie Allez-y de notre part Au Fond du Jardin L'Arnsbourg Les Recettes du Printemps Le Café Nana Mécanique News auto News moto Arts et lettres Lalique Expo : Le Centre Pompidou Entre les Lignes Agenda

Empreintes N° 51 Régie : Feuille à Feuilles - 204, avenue de Colmar - 67100 Strasbourg - Tél. : 06 85 02 14 33 Contact : empreintes.magazine@yahoo.fr Directeur de la publication : Patrick Bibert - E-Mail: patrick.bibert@laposte.net Éditeur : ALICK, 3 quai Kléber 67000 Strasbourg - Imprimé en CEE Rédaction : Valérie Bisson, Catherine Blayac, Clémence Pierre, Alexandre Bibert Crédit Photo couverture : Fabrice Keusch N° ISSN: en cours. Dépôt légal: à parution Tous nos remerciements aux annonceurs qui nous ont accordé leur confiance, ainsi qu’à toute l’équipe qui a permis la réalisation de ce magazine. Les pages rédactionnelles sont données à titre d’information sans aucun but puplicitaire. L’envoi des textes et photos implique l’accord des auteurs, la rédaction n’en saurait être responsable. Tous droits de reproduction réservés, la reproduction même partielle est interdite. Les prix indiqués, le sont à titre informatif : ils peuvent être sujets à variation après la période indiquée, de ce fait, ils sont donnés sous toute réserve.


s NEW

NE WS BOUTIQUES

OBERNAI

Marylin Obernai

Boutique Adèle

Swatch Store

Cette belle boutique fête son 40e anniversaire et ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’elle perdure et reste une référence en matière de mode dans la région. Sous l’impulsion de sa magnanime propriétaire, Madame Régin, férue de mode, la boutique Marylin aura su, au gré des années, séduire une clientèle fidèle, et ce, grâce à une sélection rigoureuse de vêtements originaux qui allient qualités des matières et élégance. Un choix judicieux et très tendance est fait parmi les collections de grandes marques telles que : Michael Kors, Sonia By Sonia Rykiel, Paul Smith, High, Boss Orange, Pinko, Hale Boss, Guess Jeans, Majestic, Des Petits Hauts, Patrizia Pepe, Hale Bob, Parajumpers. De même, Marylin propose une collection d’accessoires, tels que : sacs, ceintures, bijoux, chapeaux, écharpes mais aussi une collection de chaussures qui vous permettrons d'assortir vos tenues… La satisfaction de la clientèle est une priorité, aussi, vous serez accueilli dans une ambiance chaleureuse et disposerez de conseils avisés.

Adélaïde vous accueille dans le havre de la soie, du cachemire et de la laine, proposant une foule d’accessoires chics, tendance et élégants ainsi qu’un vaste choix de petits hauts ou de jeans. En entrant, vous hésiterez à coup sûr entre des accessoires Kenzo, étoles pour femmes, écharpes pour hommes, des étoles Montero ou encore des écharpes en laine et soie d’Olivier Strelli. Votre cœur balancera à coup sûr entre des capes en cachemire à la finition sublime, un éventail de pièces en cachemire du créateur Leo, des pièces en cuir Intuition ou Giorgio, des petits hauts en maille de la marque Princesse ou de Diego Reiga et les vêtements de Lolitas, Bleu Blanc Rouge ou Indies... Elle a également déniché un jeaner italien, proposant une foule de pièces taille haute et Frank Lyman qui sublime la femme d’aujourd’hui, avec ses robes du soir ou cocktail qui savent les mettre en valeur. En passant la porte de la boutique Adèle, c’est aussi l’assurance de trouver élégance, fantaisie et originalité...

SKIN de Swatch entre dans une nouvelle ère avec sa collection #YOURMOVE de montres ultrafines. Inspirée par le frisson de l’inconnu, la beauté du mouvement et un désir de renouveau, la collection SKIN présente onze modèles au style minimaliste avec deux tailles différentes de boîtier, pour lui et pour elle. Ce nouveau design incarne l’élégance confortable et facile à porter, avec un boîtier bicolore innovant à double injection. De SKINSKIN, le modèle « nude », à SKINNOIR, en noir et blanc, chaque montre affiche une ondulation singulière, ainsi que le nouveau design de couronne à l’esprit « pierre taillée » et un cadran sophistiqué. Cette collection mixte est disponible en deux tailles, regular et big, qui se portent en toute légèreté, procurant à leur propriétaire un sentiment de liberté et l’envie de bouger. Avec SKIN, l’expression de soi est reine – c’est le pouvoir de communiquer avec confiance et de vivre sa vie en suivant ses propres règles. Ce sont ces histoires que Swatch SKIN incarne. Rendez-vous dans la boutique pour capturer chaque détail de la collection SKIN et les découvrir l’une après l’autre.

Marylin Obernai

Boutique Adèle

Swatch Store

110, rue du Général Gouraud 67210 Obernai Tél. : 03 88 95 58 94 www.marylin-boutique.fr

27, rue des Tonneliers 67000 Strasbourg Tél. : 03 90 23 52 88

12, rue des Hallebardes 67000 Strasbourg Tél. : 03 88 22 22 68

40e anniversaire

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Les belles matières

Les nouvelles SKIN


SKIN SWATCH STORE - 12, RUE DES HALLEBARDES - STRASBOURG


s Mode

Tendances printemps-été Le printemps-été 2017 sculpte et redessine les contours d’une allure affirmée, exploratrice de tendances. Des envies de lumière et de couleur, par touches ou total look, qui vont définitivement faire bouger la mode.

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a mode printemps-été 2017 ressemblera à un film romantique. Du rose poudré, des matières fluides et légères, des robes longues, de la dentelle et de la broderie, des petits volants... le romantisme s’invite dans nos dressings. Les tendances mode de l'été s’inspireront aussi des années 70, 80 et 90 avec le retour de la brassière et des imprimés style papier peint des grands-parents qui cherchent à s’installer.

L'indispensable… pour votre dressing La saison s’ouvre avec le retour en force des jupes et des robes. Pour pouvoir jouer les divas en robes et jupes ce printemps, n'hésitez pas à superposer les tailles… Facile à vivre, la jupe virevoltera gaiement en affichant ses motifs éclatants, ses fleurs délicates, ses imprimés abstraits façon wallpaper et elle se déclinera dans toutes ses formes en mini, fourreau, jupon ou en portefeuille. Les robes de l’été oscilleront entre exubérance glitter, flamboyance glamour, et l’évanescence torride ou la luxuriance florale, la nouvelle génération des robes revendique une hyperféminité sans limites ni clichés.

Julien David

La folie du pantalon… et pattes d’éléphant

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Qu’il prenne le large, qu’il affirme un chic intemporel avec sa taille haute ou qu’il soit gage de cool, version jogging, ses infinies variations se plient à toutes les situations. Le combi-pantalon arrive en tête des envies du moment avec au choix : des combi-pantalons pour glamour de nuit ou coolitude de jour.


DIOR PRADA SAINT LAURENT PARIS VALENTINO GIVENCHY CÉLINE BALENCIAGA FENDI DOLCE GABBANA STELLA MC CARTNEY ISABEL MARANT IRO CARVEN VICTORIA BECKHAM RED VALENTINO ZOÉ KARSSEN CHIARA FERRAGNI DSQUARED2 MONCLER BELSTAFF SERGIO ROSSI GIANVITO ROSSI GIUSEPPE ZANOTTI JIMMY CHOO AQUAZZURA STUART WEITZMAN TOD’S HOGAN CHURCH’S ROBERT CLERGERIE ASH STRATEGIA UGG

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Chloé

Alexandre Vauthier

Chanel

Chiara Boni

Balmain

Le trench, un intemporel qui se réinvente La déconstruction est l’un des exercices de style de la saison. Dans une grande liberté de se repenser, le trench dissèque puis restructure ses lignes, et intensifie son aura d’intemporel.

News Look pour détourner les chemises Avec impertinence, la très culte chemise à rayures banquier fait exploser ses codes formels pour libérer sa nature hybride. Et abuse de son fort potentiel sensuel. Nouvel exercice de style mais aussi d’allure, les épaules, carrées, se font particulièrement remarquer. Carrure large, coupe oversize, longueur maxi : pour faire bonne démesure, on montre les volumes. Une allure énergique, contemporaine et urbaine pour femmes d’envergure dans une envie de créer de nouvelles formes d’élégance et de mouvements.

Bora Aksu

Rochas

Les couleurs

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Les couleurs de la saison s’annoncent douces, acidulées et légères. Mais le rose – c'est super beau – caracolera dans le peloton de tête des tendances de la saison : bonbon, dragée, cerise, framboise… Du plus flashy au plus poudré. Il y aura aussi l'éclatant jaune. Et puis, il y aura le métallique. L'or, l'argent et le cuivre, évidemment mais pas seulement. Pour les imprimés – printemps et été oblige – C’est le sacre des fleurs. Le Flower Power. Grosses, minis ou tropicales, elles s'installent dans notre garde-robe sans aucun complexe et remettent au goût du jour le total look. Avec elles, on fait des voyages dans le monde entier. L’autre tendance phare de l’imprimé c’est l’Arty pop ! Avec ses rayures géométriques qui s’entrecroisent aux couleurs éclatantes et vivantes.


By

Claire

Campbell

Boutique HIGH • 22 Rue De la Mésange, Strasbourg - T 03 88 23 08 08 high-everydaycouture.com


Le confort Cette saison plus que jamais, la mode se plaît à réinventer les basiques du vestiaire sportswear en version prêtà-porter… Apogée du sportswear oblige, la parka longue, le bomber street, le legging graphique, le pantalon cargo ou encore le sweat-shirt apparaissent comme les pièces phares de la saison, signant une certaine primauté du confort sur le glamour. Hier anecdotique, le cuir prend désormais une importance prépondérante dans les collections estivales, concurrençant les traditionnelles dentelles, soies et mailles crochet qui siéent habituellement à la saison…

Les chaussures

Michael Kors Gucci Lemaire

Hermès Giambattista Valli Hermès

Diane Von Furstenberg

Chiara Boni

Les babies poursuivent leur ascension. Après avoir été prisées cet hiver, elles reviennent dans des couleurs plus printanières. Les espadrilles aussi n’ont pas encore dit leur dernier mot. Lacées, à paillettes ou compensées, elles seront partout. Mais, par-dessus tout, vous ne pourrez pas échapper aux mules plates. Et cela sera dur pour les complexées de la mode parce que ce modèle-là n'est pas facile à porter. Mais, que vous le vouliez ou non, les mules plates seront partout !

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97 Grand rue 67000 STRASBOURG Tél. : 03 88 22 41 56


Mode

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Betty Catroux Betty Catroux appartient à tout jamais au mythe Saint Laurent. Aujourd’hui encore elle continue d’inspirer les créateurs.

photo John Minihan, Getty Images

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1969 Photo Jeanloup Sieff pour Vogue

etty Catroux n’a pas changé. Elle a conservé cette « grâce féline et sèche » selon Virginie Mouzat et est toujours « longue, longue, longue » comme aimait la définir Saint Laurent lui-même. Elle fut avec Loulou de La Falaise une de ses deux muses. Mais pas seulement. Elle fut surtout une compagne de bamboche, une complice de dérives sans fin entre nuits blanches, alcool et drogues. Les deux êtres se rencontrent en 1967 chez Régine. La jeune Betty Saint, fille illégitime d’une socialite brésilienne et d’un diplomate américain, a 22 ans. Avec son mètre 83, sa frange blonde et ses jambes interminables, elle est vaguement mannequin chez Chanel et cover girl pour « payer ses verres ». D’emblée ces deux-là se reconnaissent comme des semblables. Pour le couturier, Betty, « c’est le copain, l’amie intime, le double » ; pour elle, « Yves était un grand frère de loucherie, d’autodestruction (…) nos caractères étaient quasiment identiques avec des grandes dépressions et des périodes de grand « High ». Nous avions beaucoup de goûts en commun, nous n’étions pas forcément de grands lecteurs ni de grands mélomanes, on s’entichait parfois de certains groupes de musique. On avait une passion pour les Rolling Stones, on adorait tout ce qui était louche. Nous adorions la nuit, les excès. On ne parlait jamais de mode, on ne parlait jamais des gens

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car ils ne nous intéressaient pas beaucoup. Nos conversations étaient centrées sur nous-mêmes, nous étions tous les deux dans notre bulle, on voulait s’isoler ». Qui entraîne l’autre dans cette folle farandole de décadence et d’autodestruction ? Saint Laurent, qui reconnaît « adorer faire des bêtises, » ou Betty ? Pierre Bergé et le mari de la jeune femme, le décorateur François Catroux, épousé en 1968, tentent vainement de les canaliser. Overdoses d’alcool et de cocaïne se multiplient. Rien ne les arrête pour tenter de fuir leur mal-être. « Je me droguais pour avoir du courage (…) j’ai tout essayé en n’aimant pratiquement rien », avouera Betty. Féminine tout en étant asexuée, on la prend souvent pour un garçon et on la confond avec Bowie, elle


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inspire, même si elle s’en défend, Saint Laurent. Pour elle, avec elle, il fait infuser dans son vestiaire féminin un esprit masculin. Le jour, elle est en tee-shirt et pantalon noir, le soir, en smoking. Sans rien en dessous quitte à se faire siffler à l’opéra. « Plus on me déguise avec des artifices, plus je suis moche. Je déteste ces photographes qui vous collent des bijoux faux partout. Ma coquetterie à moi est toute de travers » reconnaîtelle volontiers. A plus de 70 ans, cette allure qu’elle cultive malgré elle, elle qui avoue ne pas s’intéresser à la mode, n’a pas varié et continue d’être une source d’inspiration pour les créateurs : Tom Ford lui a dédié sa collection YSL Rive Gauche et, pour une de ses collections chez Louis Vuitton, Marc Jacobs a reconnu s’être enflammé pour son style. Mais pour elle, c’est la rencontre avec Hedi Slimane qui a constitué un vrai choc, comme elle l’explique dans une interview : « Lors de son premier défilé pour Saint Laurent homme, quand son escadron de garçons longilignes, taillés en I, habillés en cuir noir et franges, a débarqué sur le podium, je me suis vue moi. J’ai eu l’impression de renaître. Auparavant, j’assistais très souvent aux défilés d’Yves dans les vapes, droguée derrière des lunettes noires. Autant dire que je ne voyais pas grand-chose même si c’était magnifique. Et pour être tout à fait sincère, je n’étais pas tout le temps très à l’aise dans les vêtements de Yves. Grâce à Hedi, je suis devenu un garçon assumé du point de vue du style, et je me sens bien dans ma peau. » En 1998, elle arrête les excès, « j’ai eu peur que mon cœur lâche, je ne voulais pas devenir une soularde qui finit dans le caniveau. Je réalisais que je détruisais les gens autour de moi », avouera-t-elle à Laurence Benaïm, auteur de la biographie de référence sur 16

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Saint Laurent. La mort du couturier puis, quelques années plus tard, celle de Loulou de La Falaise, qu’elle considérait comme une sœur jumelle, la laissent désemparée : « Que Loulou soit partie avant moi est tellement injuste. Yves et moi voyions tout en noir. Loulou était notre remontant. Elle faisait beaucoup mieux la fête que nous ! » Pourtant, contrairement à Saint Laurent, Betty Catroux ne cultive pas la nostalgie : « J’aime mille fois mieux aujourd’hui qu’hier, peut-être que demain sera encore mieux. J’adore ce que je vis aujourd’hui, d’ailleurs je ne me sens bien dans ma peau que depuis 2000. (…) Car à l’époque où je sortais tant, j’étais finalement très mal. J’ai tout fait à rebours. » Alors aujourd’hui Betty Catroux s’étonne d’être encore là et continue, presque avec sérénité, à traîner avec nonchalance sa longue silhouette androgyne. « A perfect happy nonchalance » comme l’avait définie Vogue dans les années 70.


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s Créateur

Aerin et Estée Lauder Estée Lauder a bâti un gigantesque empire dédié à la beauté. Aujourd’hui sa petite fille Aerin pousuit son œuvre avec panache.

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es ramifications du groupe Estée Lauder sont aujourd’hui nombreuses et ne se limitent pas aux seuls produits commercialisés sous son nom. Dans l’escarcelle de cet empire du luxe se trouvent en effet les départements parfums et cosmétiques de marques prestigieuses, de Frédéric Malle à Tom Ford, de Jo Malone à Bobbi Brown. Pourtant, les racines d’une telle réussite financière se plongent dans un sombre appartement du Queens à New York. L’aventure commence en effet au lendemain de la Première Guerre mondiale. La jeune Josephine Esther Mentzer, fille d’un immigré juif hongrois, se passionne pour les crèmes que fabrique dans l’arrièrecuisine son oncle dermatologue fraîchement débarqué de Budapest. Elle écoute, observe et sert volontiers d’assistante au vieil homme. Quelques années plus tard, Esther,

que tout le monde appelle en fait Estée, en référence à la tante préférée de sa mère, est devenue actrice et se produit dans différentes revues de Broadway. Son mariage en 1930 avec Joe Lauder et la naissance d’un premier fils, Léonard, n’entravent pas sa carrière théâtrale. Mais si le soir elle monte sur les planches, dans la journée elle poursuit ses expérimentations cosmétiques. Un jour, elle propose à la propriétaire du salon de coiffure où elle fait teindre ses cheveux en blond de faire découvrir à ses clientes ses produits et particulièrement sa « Super rich all purpose cream ». Celle-ci accepte et Estée, avec un talent inné pour la vente, propose aux femmes en train de se faire coiffer de leur appliquer crème et maquillage. Elle a surtout l’idée d’offrir aux clientes qui ne lui achètent rien une petite enveloppe dans laquelle elle a glissé un peu de poudre et de fard à joue ; convaincue que la prochaine fois elles ne manqueraient pas de succomber à un de ses produits. L’échantillon gratuit était né. Le succès est immédiat et d’autres salons font appel à ses produits. Estée décide alors d’abandonner le théâtre. Grisée par son succès, en quête d’une vie plus trépidante, elle divorce. Quelques mois plus tard, elle prend conscience que


Joe, avec lequel elle est toujours restée en contact, constitue pour elle un pôle de stabilité dans son existence en plein bouleversement. Elle décide de se remarier avec lui et un second fils, Ronald, vient couronner cette nouvelle union. Dans le même temps, Estée diversifie son offre et, avec l’aide de Joe, augmente ses capacités de production en louant les locaux d’un ancien restaurant. Son objectif alors est de conquérir les grands magasins de New York. Mais ceux-ci se montrent réticents à l’accueillir. À ce moment-là, la légende se mêle à l’histoire. Bloomingdale’s, un des magasins les plus renommés de New York, refuse lui aussi de commercialiser ses cosmétiques. De dépit, elle décide de fracasser sur le sol de l'une des principales allées un flacon de son nouveau parfum. Celui-ci embaume durant plusieurs jours tout l’étage et de nombreuses clientes souhaitent acquérir cette fragrance originale. Le pari est réussi, ses produits intègrent le grand magasin. Au fil des mois, grâce à sa ténacité, elle arrive à être présente dans les enseignes les plus prestigieuses. Elle veille à y déléguer un personnel soigneusement formé pour répondre à toutes les questions des consommatrices et multiplie elle-même les tournées de promotion pour recueillir leurs impressions. Au fil des décennies, Estée bâtit avec l’aide de sa famille un véritable empire qui rayonne sur tous les continents et représente aujourd’hui un chiffre d’affaires de dix milliards de dollars. En 2004, elle s’éteint, âgée de 98 ans. Le groupe, toujours contrôlé par sa famille, met alors en lumière Aerin, la fille de Ronald. L’Amérique, fascinée par ces dynasties financières, connaît déjà cette princesse de Park Avenue. Elle suit son existence depuis sa naissance, de plus en plus éblouie au fil des années par sa beauté juvénile

époustouflante, sa silhouette gracile, sa vie saine, sa famille aimante avec ses deux charmants bambins et son brillant mari, Eric Zinterhofer, banquier de son état. Les réseaux sociaux, il est vrai, exaltent soigneusement cette existence parfaite jalonnée de réussite et sans la moindre erreur de parcours. De cette image douce et sophistiquée et de son lifestyle raffiné, Aerin Lauder a su faire un business lucratif en lançant sa propre griffe de cosmétiques et d’art de vivre qui mêle objets de décoration, pièces de mobilier, parfums et lignes de make-up. Aerin, par une ténacité et une habileté que ne renierait pas sa grand-mère, a prouvé qu’elle n’était pas qu’une simple héritière, renouvelant la fascination des Américains pour cette dynastie.

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s Créateur

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Photo Mikael Jansso

Coach et Stuart Vevers Emportée par le styliste Stuart Vevers, Coach, griffe de maroquinerie 100% américaine, est partie à la conquête du monde.

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ongtemps inconnue en Europe, la griffe Coach opère depuis quelques saisons une percée spectaculaire. Le nom de ce maroquinier américain se chuchote d’oreille en oreille et boutiques et corners fleurissent de Londres à Milan, en passant par Paris naturellement. A l’heure actuelle, Coach ambitionne d’occuper un terrain bien défini : celui de la coolitude, du luxe décontracté. A l’origine de cette politique, Stuart Vevers, un anglais né en 1973 dans le Yorkshire. Dès son arrivée il renverse en effet la vapeur dans une société en perte de vitesse et oriente la création dans une direction opposée à celle impulsée par son prédécesseur Reed Krakoff. Il a avant tout la volonté de transformer le

maroquinier en maison de mode et de forger un style décomplexé à travers une série de défilés bien calibrés présentés lors des fashion week de New York. Le curriculum vitae de Vevers est impressionnant. Il débute au département accessoires chez Calvin Klein avant d’enchainer chez Bottega Veneta, Luella Bartley, Givenchy, Louis Vuitton époque Marc Jacobs, Mulberry ou encore Loewe. On lui doit notamment les sacs Giselle, Pumpkin, Macramé qui connurent le temps d’une saison les faveurs de la presse et de clientes avides de nouveautés. Au fil de ses collaborations, il s’est forgé une connaissance approfondie du monde du cuir. Avec lui, l’autruche s’est fait rose, le daim gris,


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l’agneau argent. Des cuirs de première main, au toucher de soie, il a fait des étoffes destinées à être taillées, cousues, brodées et même malmenées parfois (mais l’irrévérence n’est-elle pas la clé du succès ?). Toutefois chez le maroquinier américain, sa démarche se veut radicalement différente. Ce n’est plus en effet le nappa exploré chez Loewe ou l’intrecciato de Bottega Veneta qui l’intéresse : « je ne voulais pas que Coach imite les grandes maisons de luxe françaises et européennes, où l’on met l’accent sur la merveille des ateliers, la perfection du travail du cuir. Chez Coach, je me suis concentré plutôt sur une attitude qui serait plus détendue, plus naturelle. Une attitude qui correspond à ce chic décontracté proprement américain. Aujourd’hui on peut vivre le luxe d’une autre façon : ce peut être un tee-shirt, une paire de baskets ou ce que vous voulez. La nouvelle génération ne voit pas le luxe comme les précédentes, en terme de statut, de solennité ou même d’investissement ». Nourri par l’américana, la culture underground, les livres de Bret Easton Ellis, son auteur favori, des films vintage comme My own private Idaho, les groupes de skaters et la créativité des réseaux sociaux, il imagine des manteaux en mouton retourné,

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des teddy à patch, des jupes de cow girl, des robes lolita, des sacs à dos, des porte clefs dinosaures. Son approche se situe aux antipodes de celle d’un Ralph Lauren qui explore lui aussi le patrimoine américain : « lorsqu’on grandit dans une culture, on finit par ne plus remarquer ses aspects les plus visibles. Ici la plupart des marques essaient de vendre le rêve américain dans une version très blanche, très middle class, très WASP même. Pour moi c’est choquant, car la première chose que je remarque dans ce pays c’est sa diversité, et c’est ce que je veux représenter avec Coach. Les notions de cool et de luxe accessible m’intéressent plus que les fantaisies jet set du luxe traditionnel ». Aujourd’hui Stuart Vevers souhaite surtout être en phase avec le tempo du moment et ne cherche nullement à se plonger dans les archives de cette maison fondée en 1941. Il préfère donc s’immerger pleinement dans la vie de New York pour en saisir toutes les pulsations, notamment en trainant durant de longues heures sur la High Line avec son mari l’illustrateur Benjamin Seidler.


CANALI U N G A RO C H R I S T I A N L AC RO I X PAU L & S H A R K GRAN SASSO C U I R S G I M O'S RO B E RT F R I E D M A N

16 rue Gutenberg 67000 STRASBOURG Tél.: 03 88 32 61 49


s Boutique

Vicino

ou l’esprit Boutique Les femmes actives et féminines ont fait de Vicino l’une des boutiques les plus prisées de la ville. Hors de la confusion du centre-ville, ce magasin est une véritable bulle de contentement. Chaque cliente y reçoit un accueil chaleureux et des conseils personnalisés.

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suco doit son t à in ic V s e u ais surtou ultimarq e mode m de ses clientes m à la philod e u q ti u a Bo délité ons et sûr, à la fi s collecti i allie pour le cès, bien rigoureuse de se u , e ndrin q « orion la sélecti a propriétaire, Sa et raffinement », s mae c e n e d a d « élég es et s et sophie s p u te o n c e s li e c ses té d lisé plaisir de lusivité », « quali ervice personna s c x « e t n e u lier ginalité sans oub le milieu tières », ces dans . n » ie t la r n é p te x é es d'e eprendre comp urs anné tisé son rêve de r il ie s n a lu p m a s aM Aprè ncré éée par s rine a co r u d c n , to a t in S s , in e e d il, elle ter fém r a o v de la mo a -p tr à te n ê d o ar s ffût s de pr ionnée p s et à l'a s e s boutique c a n P a . d s n n es te variés ! nte a s nouvell y cinqua sont très e d ts es n e te ê m u q tueuse d e vête jours en s styles d atières et respec e minue L . s n o évoluti ctionn lles m rine séle e des be ollecSoucieus savoir-faire, Sand ans les c ro, d s e c iè p e Disme différents t les plus belles telles qu n Tricot tieuseme arques réputées , Liu.jo, io d m a tu e s d a r s u ian tion ban, Luis sport, P dio, Cali . in tu g a r S c e c ] r b a [C ld M e, Go Görtz et eew Ston e s s é s Chic, Cr ax et Moi, Anette o p ont pro Cerano, M s qui vous s nte et harmole e c r é Les arti çon coh n quannt de fa oposée e conjugue que pièce est pr néficie ntèle bé ha nieuse. C , afin que la clie Vicino, vous ée Chez tité limit ropre clusivité. x e e in r votre p ous ta e r s e o c p e m n o d'u es, c i v Mesdam les tenues qu pouvez, r e v u tro s style et e les bon t… n e n n de fair ssi bien n fi a s p convie m te au re votre s'adapte Et prend e garde-robe qui culières. ti r a p r un sions a choix pou ien qu'à vos occa ino a su imposé s d ic ti V o è u e q tr u utiq inal, s à votre ées, la Bo mes un look orig n n a s e d Au fil t aux fem proposan patte en actuel. mode et

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Prise la main dans le sac Au rayon des sacs, mesdames, vous ne risquez pas d’être déçues… Vous y ferez le plein d’idées ! Les nouvelles collections vous donneront des envies irrésistibles de shopping…

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on nombre d’entre nous vouent un culte quasi-obsessionnel aux sacs à main. Alors forcément, à l’heure où la question des tendances printemps-été 2017 se pose, vous craquerez forcément et vous aurez presque envie de vous acheter tous les modèles! Cet été, les sacs stars jouent la carte d'une élégance intemporelle, ponctuée çà et là de touches de fun, célébrant les tendances unanimes de la saison.

Le sac bandoulière Cet été, il vous libérera vos mains pour porter votre sac de travers. Et franchement, on adore ! On aime les sacs trotteurs ou les petites pochettes qu'on place sur notre épaule.

Le mini sac Le modèle XXS a la cote cette saison, et fait de cet accessoire fétiche un véritable mouchoir de poche relevant moins de l’ordre du pratique que de l’ultime snobisme. On oublie le sac de Mary Poppins et on passe au strict minimum : portefeuille, clef, téléphone et essentiels make-up. Ou servira uniquement d’écrin à la carte de crédit !

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Dolce & Gabbana

« C’est vrai, le sac à main, c’est notre petit péché mignon. » !



Fendi

Dior

Boss Women Jimmy Choo

Le sac banane Oubliez la néo-banane de la saison passée, cette année les créateurs réinventent le fameux sac qu’on porte à la taille en lui donnant une silhouette de pochette ceinturée, tantôt chic, tantôt pratique, exubérante ou ultradiscrète.

Le cabas Plus besoin de vous le présenter, le cabas est Le sac à main classique. Assez grand pour y ranger toutes vos affaires, assez pratique pour ne pas se faire une place sous le bras. Cette saison, vous trouverez de nombreux modèles qui sauront certainement vous séduire. Dans le même style, le panier de plage s’affiche aussi à la ville cette saison.

aussi tire son épingle du jeu, surtout le rose pâle. Les tons poudrés s’incrustent sur les sacs seau, sur les cabas et les pochettes. Le camel reconquiert une place prépondérante dans les coloris des sacs tendances. Et puis, bien sûr, on retrouve sur les sacs à main les couleurs classiques : noir, beige, bordeaux, gris ou encore rouge.

Accessoire d’élégance Quel que soit votre choix… point besoin d’en faire trop. Juste une inflexion minimaliste afin de valoriser au mieux votre sac : ce petit détail stylistique fera toute la différence. Et votre sac à main vous apportera un maximum de style ! Fendi

Louis Vuitton

John Galliano

Céline

APC

Le sac seau Comme l’année dernière et encore l'année d'avant, le sac seau reste un des modèles qui cartonne ce printemps-été. Qu’on se le dise, toutes les filles à la mode ont jeté leur dévolu sur le sac seau. Un accessoire iconique aussi chic que pratique qui se conjugue aujourd’hui sous de multiples déclinaisons. En cuir, en toile, il se décline dans toutes les couleurs. On le choisit noir à clous pour un look très rock ou bleu électrique pour un style plus fun.

Les imprimés Les sacs à main 2017 se parent d'imprimés : des pois, des rayures, des motifs, des strass, des clous, etc. De quoi trouver son bonheur pour des looks ethniques, bohèmes, rock, street, etc.

Le daim Rien ne vaut les grands classiques. L’esprit cowboy et vintage refait surface dans les tendances sacs printemps-été 2017, sous toutes les formes et les couleurs. On fera juste attention à l'imperméabiliser pour ne pas l'abîmer !

La saison sera très colorée ! Les couleurs s’invitent sur tous les modèles de sacs à main. Le fluo pour commencer avec du jaune et du vert, les deux couleurs phares de la saison. Le pastel 28

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Les Cadeaux du Printemps Boutique Montblanc

Boutique Pandora


Boutique Swatch

Boutique Christofle


Série réalisée pour Empreintes


Teint : Vitalumière CHANEL Yeux : Full Metal Shadow YSL Bouche : Rouge Coco Gloss CHANEL



Bague : Trinity CARTIER Teint : Vitalumière CHANEL Yeux : La Palette La Rose LANCOME Bouche : Rouge Coco CHANEL page de gauche : Bague : Panthère CARTIER Teint : Vitalumière CHANEL Sourcil : Mascara Eccentrico GIORGIO ARMANI Œil : Gloss Ecstasy Lacquer GIORGIO ARMANI Bouche : Gloss Volume CHANEL


Teint : Vitalumière CHANEL Bouche : Rouge Allure Velvet CHANEL



Teint : Vitalumière CHANEL Yeux : Diorschow Mono DIOR/Full Metal Shadow YSL Bouche : Gloss Volume CHANEL


Bague : Trinity Céramique GM CARTIER Teint : Vitalumière CHANEL Bouche : Rouge Allure CHANEL Ongles : La Laque Couture YSL


Pendentif Amulette de Cartier Petit modèle Or rose Onyx, un diamant Chaîne en or rose Photo © Cartier

Collier Panthère de Cartier or rose, yeux grenat et nez onyx Vincent Wulveryck © Cartier

Montre Tortue moyen modèle en or rose Mouvement mécanique Manufacture à remontage manuel – 430 MC Boîte en or rose Bracelet en alligator Boucle ardillon en or rose Photo © Cartier

Bracelet Juste un clou Or rose, diamants, petit modèle Vincent Wulveryck © Cartier Amulette de Cartier bracelet petit modèle, or rose, diamant © Cartier

Photo Cartier


Pendentif Amulette de Cartier Petit modèle Or jaune Nacre blanche, un diamant Chaîne en or jaune Photo © Cartier

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Bracelet Love de Cartier or rose saphirs roses, diamants Vincent Wulveryck © Cartier

Clé de Cartier Boîte en acier. Clé en or rose 18 carats ornée d'un spinelle de synthèse bleu. Bracelet en or rose 18 carats et acier. Photo © Cartier

Bague Panthère Or jaune, yeux émeraude et nez onyx © Cartier

BAGUE AMULETTE DE CARTIER PM Or rose, onyx et diamant Photo © Cartier

BAGUE AMULETTE DE CARTIER PM Or jaune et diamant Photo © Cartier

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s Mode

Le témoignage de Suzanne Luling, première directrice des salons de la maison de couture de Christian Dior, offre une plongée délicieuse dans les coulisses d’un univers mythique.

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uand Christian Dior propose à Suzanne Luling, en 1946, le poste de directrice des salons de la maison de couture qu’il s’apprête à ouvrir quelques mois plus tard avenue Montaigne, il est convaincu d’avoir trouvé la personne idéale pour ce poste hautement stratégique. Cette femme de 38 ans est d’abord une amie d’enfance en qui il a toute confiance : ils ont en commun une jeunesse joyeuse passée à Granville sur la côte normande ; c’est également une formidable boule d’énergie et le couturier notera à son propos dans ses mémoires que « pour la décrire c’est le vocabulaire de l’âge atomique qui est nécessaire » ; enfin cette grande amazone à la voix grave et rauque avait un talent pour dissiper les récriminations et dénouer avec diplomatie les situations les plus complexes. Après un bref temps d’hésitation, la jeune femme dont la carrière s’est jusque là déroulée dans la publicité, accepte de plonger dans le brocart, le taffetas et la soie. Dès lors, elle va dédier son

existence au prestige de la maison Dior, convaincue de vivre une aventure un peu particulière où rien n’est encore figé, où les codes et les dogmes ne sont pas encore inébranlables. Suzanne Luling prend rapidement conscience que le poste de directrice des salons à la dénomination sibylline regroupe en fait mille et une attributions. La première d’entre elles est l’organisation des défilés. Ceuxci ont lieu à l’époque dans les salons de la maison, loin du gigantisme actuel. De ces moments, Suzanne Luling livre dans ses souvenirs, ou plutôt ses notes prises sur le vif au dos de cartons de cocktail ou d’enveloppes, une description fascinante et particulièrement de ce défilé inaugural qui lança le New Look. Dans ce récit, on sent en effet la tension qui règne, l’effervescence. Pour ce grand jour, afin de faire connaître son protégé et ami, Suzanne Luling a depuis plusieurs mois mobilisé tout son réseau. Et finalement en ce 12 février 1947 ils sont


venus, ils sont tous là : journalistes, acheteurs et clientes se pressent. « Qui n’a pas assisté à la présentation d’une collection à la presse a du mal à se l’imaginer. Cela tient de la générale de théâtre, du salon de thé, de la corrida et des assises. On papote, on cherche sa chaise qui porte une petite pancarte numérotée retenue par un ruban, on serre des mains, on se fait de grands signes de loin, on se lève pour réclamer le programme, on se fait passer des éventails… tout le monde s’agite, se pousse un peu, cherche à gagner sa place, le tout dans un tohu-bohu pas croyable». Sourire aux lèvres, tous les sens en alerte, Suzanne Luling observe tous ces juges en puissance qui fourbissent leurs armes avant le défilé et gère l’hystérie et les susceptibilités des clientes. Elle veille également à ce qu’on ne dessine ni ne photographie les modèles présentés : « un appareil est aussi dangereux et aussi prohibé qu’une cigarette dans une raffinerie de pétrole ». On craint la copie, on a peur que le mystère s’évente. Mais la vraie mission de Luling commence véritablement à l’issue du défilé : transformer l’éblouissement en vente de manteaux, tailleurs de jour, robes de cocktails, tenues pour les grands soirs. Pour cela elle tient table ouverte au Plazza voisin et organise dans son gigantesque appartement du 9 quai Malaquais des « sauteries » mémorables où défilent Clark (Gable), Marlene (Dietrich), David (Niven), Jean (Cocteau), Joseph (Kessel) et même la toute jeune impératrice du Japon au milieu d’ambassadeurs, de musiciens et surtout

d’acheteurs américains, brésiliens et naturellement de clientes. Ces dernières, elles les connaît sur le bout des doigts : « Il faut les aimer ces « grandes chéries, les comprendre, savoir ne pas les trouver agaçantes lorsqu’elles le sont et se dire - ce qui est vrai - que la toilette est un moyen d’avoir confiance en soi et le bavardage futile une façon de se la faire pardonner. (…) S’habiller c’est faire un geste touchant. C’est émouvant de vouloir être belle. Parfois un peu agaçant, bien sûr mais souvent très révélateur. Il y a les femmes qui s’adaptent à la mode et celle qui ajustent la mode à leurs désirs. Une double politesse envers les autres et soi. Celles-là savent reconnaître dans une collection les modèles qui leur correspondent. D’autres au contraire donnent le sentiment de chercher à habiller une autre qu’elles : celle qu’elles aimeraient être ou celle qu’elles ont été. » Pourtant tout semble s’arrêter en 1957 à la mort de Dior. Mais Suzanne Luling a confiance dans le talent du jeune Yves Saint Laurent qui va assurer la relève et répète inlassablement à ses vendeuses : « on a un gars jeune, il faut faire une maison jeune. On ne peut pas se permettre autre chose. » Alors elle continue inlassablement de faire rayonner le nom de son ami défunt et l’aura de cette griffe désormais mondialement connue en présentant les nouvelles collections à l’étranger, chapeautant de Caracas à Moscou des bataillons de mannequins. Elle s’éteint en 1988.

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Mode de vie

s

Sauna, ie Hammam et C Déjà reconnue pour ses capacités à nous détendre, la pratique du sauna et du hammam aurait également un impact sur notre santé. Plus on y passe du temps, plus on vit vieux !

L

ieu autrefois sacré

Des bains dans toutes les traditions

Nos ancêtres avaient tout compris ! Sans cette pièce qu’ils pouvaient facilement transformer en étuve, ils auraient eu du mal à survivre aux longs hivers. Les femmes y accouchaient, on y lavait les morts…

Dès l’Antiquité, l’usage du bain était répandu dans les civilisations égyptienne, hébraïque, romaine, perse, chinoise ou encore grecque, intimement lié aux préceptes religieux et à l’entraînement physique dans les gymnases. D’abord froids pour stimuler la vitalité, les bains sont ensuite pratiqués chauds pour favoriser le repos musculaire. Après un Moyen-Age adepte de l’hygiène dans les « étuves », les bains disparaissent au cours de la Renaissance. En Europe, vers 1840, le Dr Georgia Kneipp remet le bain froid au goût du jour dans l’objectif de renforcer l’organisme. Vers les années 1930, le docteur russe Alexandre Salmanoff vante l’utilisation des bains hyperthermiques pour le traitement des maladies et le nettoyage du sang.

L’hygiène de vie Sudation, gommage, brossage, hautes températures sont pratiqués de longue date à des fins d’hygiène de vie. Si les bains, sauna, hammam ou enveloppements visent essentiellement la peau, ils ont aussi des répercussions positives sur l’ensemble du corps. Au même titre que les reins, le foie, les intestins et les poumons, la peau fait partie des émonctoires du corps. Les naturopathes l’utilisent comme une voie d’élimination préférentielle des déchets car, étendue, résistante et sous-utilisée, elle est fort efficace pour soulager les autres filtres, souvent engorgés ou fatigués.

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/ Empreintes


SAUNA ET HAMMAM D’EXCEPTION Distributeur exclusif KLAFS depuis 30 ans Show-room 200 m 2 sur RDV / SOREDI-HENRY - 68370 ORBEY - 03 89 71 71 90

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Dans chaque région du monde, les peuples utilisent la chaleur pour nettoyer corps et esprit. En Amérique du Nord et en Russie, les huttes de sudation et les banias servent depuis plus de 2000 ans, tandis que la Finlande a développé une expertise du sauna qui fait partie des mœurs scandinaves. Plus au Sud, la tradition orientale du hammam perdure comme pratique d’hygiène corporelle, combinant bain de vapeur et exfoliation.

Vapeur ou chaleur sèche Venu du Maghreb, le hammam se pratique autour de 45°C en milieu humide. Associé à l’application de savon noir et à un gommage vigoureux, son objectif est de ramollir la peau pour mieux la nettoyer. Les glandes sébacées sont mises à contribution pour éliminer les déchets gras. La couche basale, productrice de l’épiderme, est stimulée, participant à la bonne santé de la peau qui se fait douce. Le sauna est presque deux fois plus chaud que le hammam avec une atmosphère sèche de 20 à 30 % d’humidité seulement. L’objectif est de faire fonctionner les glandes sudoripares et rétablir l’équilibre acido-basique. La fonction rénale est ainsi soulagée et l’élimination acide maximisée. Dans le sauna, on entre sec et on ressort mouillé de sa propre eau qui emporte avec elle les déchets organiques.

Les bienfaits santé En France, peu de personnes profitent des bienfaits du sauna. Pourtant, des études démontrent que sa pratique régulière est particulièrement bonne pour le sys-

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/ Empreintes

tème cardiovasculaire. Le risque de décès par AVC serait réduit de 50 % chez les personnes le pratiquant de façon quasi quotidienne. À long terme, le sauna améliore, par exemple, le contrôle de la tension chez le sujet hypertendu. Si le sauna est un moyen de détoxifier en profondeur, le hammam est plutôt synonyme de nettoyage de la peau, car il est systématiquement associé au gommage. Après une quinzaine de minutes dans le hammam, on applique le savon noir, à la propriété émolliente. Un nouveau passage dans la vapeur parfait son action, la peau ramollit et le gommage peut avoir lieu. Il s’agit d’une friction énergique avec un gant de kassa au maillage rugueux qui débarrasse la peau des cellules mortes. Le gommage offre également un intérêt pour la microcirculation du sang et la circulation lymphatique, qui se situent juste sous l’épiderme. Intérêt d’autant plus marqué que la bonne circulation lymphatique participe à l’épuration générale du corps. Alors qu’attendez-vous ? Tous au Sauna et au Hammam !


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s Tourisme

La Source des Sens **** Véritable havre de paix et de ressourcement, cet étonnant univers hôtelier porte la belle alchimie du bien-être à son apogée !

S

ituée aux portes du Parc naturel régional des Vosges du Nord, à 30 minutes de la capitale alsacienne, La Source des Sens, avec son espace de près de 2 000 m2 dédié au spa peut s’enorgueillir d’être l’un des plus grands spas du Grand Est de la France et l’un des plus beaux d’Alsace !

Hymne au bien-être S’introduire dans le spa de la Source des Sens, c’est comme pénétrer dans un monde merveilleux où tout est voué au bonheur du corps et de l’esprit ! D’entrée de jeu, vous serez bluffé par la conception architecturale qui dévoile d’extravagants volumes ponctués de trans­parence et une incroyable géométrie, cernée par un haut plafond à l’ossature en bois clair. Lignes contem­ poraines fluides, éclairage étudié, matériaux naturels de belle facture, ainsi qu’une palette de couleurs douces forment un très bel ensemble propice à la re­laxation. Que ce soit à la réception du spa, dans les huit cabines de soins, dans la lumineuse salle de repos agrémentée de lits à eau flottants, dans les nombreux espaces dédiés à la détente, ou encore le long de ce

large couloir de desserte où des canapés contemporains font salon devant d’immenses baies vitrées, le décor compose un dialogue vivant entre nature et design.

Évasion sensorielle Le « clou » du spa tourne autour d’un concept exclusif, original et innovant, baptisé la « Parenthèse », pour vous faire vivre une évasion sensorielle à part. Imaginé par Anne et Pierre Weller, ce rituel s’articule autour de sept expériences, dont chacune a sa propre particu­ larité et se cadence seul ou en duo dans sept salles dif­ férentes à la mise en scène étudiée. La surprise est de taille…on ne vous en dira pas plus, à vous de l’expéri­ menter. L’autre pièce maîtresse du spa porte un nom évoca­ teur : « l’Exclusive ». Ce spa privé avec sauna, ham­ mam, aire de repos avec lits à eau et jacuzzi à l’air libre se révèle à son tour une très belle invitation pour un voyage sensoriel intimiste ou entre amis. On s’enchante également en découvrant la belle piscine extérieure, chauffée toute l’année (34°C). Celle située à l’intérieur, terriblement séduisante, distille une ambiance lumi­


neuse bleutée des plus envoûtantes. De leur côté, le « Jardin zen », la fameuse « Grotte de sel » à la bruine saline, la zone de chaleur sèche et humide avec saunas et hammam, le bassin d’eau saline et une multitude d’espaces exaltants à l’équipement de pointe laissent présager de grands moments de détente et de ressour­ cement. L’institut de beauté, griffé Carita, Cinq Mondes et Terraké, décline une carte de soins étoffée qui autorise bien des bonheurs, d’autant qu’ils sont menés par une équipe aux doigts de fée.

Un écrin de douceur Aussi, pour prolonger les instants de volupté cueillis au spa, que diriez-vous de poser votre valise, le temps d’une ou plusieurs nuitées, dans une de ces chambres « Nature », belles comme le jour ? Ces écrins de dou­ ceur ont fait le pari d’une ambiance contemporaine très tendance, notamment à la faveur d’une grande surface vitrée qui joue le côté dedans-dehors pour être plus proche de la nature. Et, pour boucler la boucle du bien-être absolu, laissez-vous envoûter par la cuisine créative et raffinée du chef, qui n’est autre que Pierre Weller lui-même ! Sa cuisine mérite les éloges… Elle conquiert tous les épicuriens et mériterait de se voir récompensée par le guide Michelin… d’une étoile !

« Forfait Source des Sens »

• 1 nuit en chambre double avec petit-déjeuner • 1 menu gastronomique de 5 plats • Le rituel « La Parenthèse » avec ses 7 expériences sensorielles • Accès au Spa Prix par personne : de 210 € à 285 € (Selon le type de chambre et jours de la semaine)

Day Spa : 4 heures 45 €

par personne

« La Parenthèse » :

rituel d’exception en 7 expériences sensorielles Durée 1h45 – Prix 95 €/pers en duo, 140 € en solo

Pensez aux BONS CADEAUX

La Source des Sens

19, route de Haguenau F-67360 Morsbronn-Les-Bains Tél. : +33 3 88 09 30 53

www.lasourcedessens.fr


s Tourisme

Resort Barrière Ribeauvillé **** L’espace balnéo du Resort Barrière Ribeauvillé concentre à lui seul tous les superlatifs. La diversité et la beauté de ses aménagements le rendent terriblement séduisant et son offre, axée sur la détente et la remise en forme autour de l’élément aquatique, est tout simplement irrésistible !

U

n établissement prestigieux Le Resort Barrière Ribeauvillé à l’architecture contemporaine ne manque pas d’atouts pour séduire une clientèle exigeante en jouant la carte de la qualité haut de gamme. Sur un site fabuleux de 12,2 hectares, face à un horizon enchanteur où la ligne bleue des Vosges se ponctue de châteaux médiévaux, dont le célèbre château du Haut-Koenigsbourg, ce complexe hôtelier d’exception, du groupe Lucien Barrière, offre tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un établissement de prestige. Le Resort Barrière abrite un hôtel 4 étoiles de 54 chambres et 2 suites, un casino, deux restaurants, trois bars, une salle de spectacle, une balnéo et un Spa.

Une balnéo époustouflante de 3 600 m² ! Les différents espaces dédiés au bien-être affichent des décors remarquables qui invitent à l’évasion senso-

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rielle. Trois bassins et 740 m3 d’eau y déploient indoor et outdoor un parcours aquatique saisissant avec pas moins de 120 animations, où l’on se plaît à conjuguer à l’infini les plaisirs de l’eau sous forme de jets, de bulles, de cascades, de chutes, de geysers, de bassins de nage à contre-courant, de banquettes bouillonnantes, de jacuzzis, etc. Et lorsque, de surcroît, ces parcours et ces bassins s’approprient la chromothérapie et la musique subaquatiques, ils finissent par ressembler à un parc d’attraction luxueux. L’espace aquatique intérieur, avec ses deux bassins, multiplie les exercices de style en jouant sur l’esthétisme des formes, des lignes et des matériaux. Dans ce cadre fascinant, un bassin se dessine en forme de lagune, plantée de gros rochers d’où jaillissent de frémissantes cascades. À côté, le « Lac du silence » se révèle


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à partir de 412 € prix pour deux personnes

une véritable ode à l’eau et à la chromothérapie. Ce bassin à débordement déroule ses eaux calmes aux différents reflets où l’on se laisse simplement bercer au son d’une musique subaquatique… L’esprit s’évade, le corps se détend. En totale symbiose avec la nature, le superbe bassin « Lac des cratères » s’épanouit joyeusement à l’air libre : ses alcôves à bulles et à remous, reliées entre elles par des couloirs et des lacets d’eau à contre-courant, ainsi que ses rivières, dotées de jets de massage, offrent un formidable parcours de détente et de remise en forme dans une eau délicieusement chauffée à 34°. La nuit tombée, une pluie de fibres lumineuses et des jeux de lumière subaquatiques improvisent sur les flots bleus azur une chorégraphie féerique… Un véritable spectacle d’eau et de lumière ! Magique !

Bien-être au Spa et à l’espace sauna Symbole d’excellence, le U Spa Barrière exploite avec expertise et doigté les subtiles propriétés de lignes de cosmétiques naturelles : « Rose & Pepper » et « Évadesens ». Une équipe de 6 esthéticiennes, prévenantes et attentionnées, dispense une riche palette de soins visage et corps, et de divins rituels de saison ou des modelages d’inspiration asiatique. Beauté et bienêtre assurés ! Un sauna finlandais panoramique taille XXL, un somptueux hammam au ciel étoilé, tapissé de remarquables mosaïques irisées et des douches sensorielles suffisent à cadencer agréablement les séances « au chaud ».

• 1 nuit en chambre double « vue vignoble » avec les petits-déjeuners • 1 demi-bouteille de champagne • 1 dîner au restaurant pour deux personnes (hors boissons) avec une coupe de champagne en apéritif • 1 soin de 35 min par personne en Cabine Duo, à choisir sur la carte des « Best Of » (sous réserve de disponibilité des soins) • 2 accès illimités à l’espace Balnéo • 10 € de jetons par personne valables au Casino Barrière Ribeauvillé Boutique en ligne : www.ribeauville-barriere.secretbox.fr

Resort Barrière Ribeauvillé Hôtel – Balnéo Spa – Casino Route départementale 106 F-68150 Ribeauvillé Tél. +33 (0)3 89 73 43 44 www.resort-ribeauville.com

Centre Balnéo Ouvert à la clientèle extérieure à l’hôtel Ouvert aux enfants de plus de 1,50 m accompagnés d’un adulte Forfait 2 heures 15 € - 3 heures 21 € Forfait journée illimité 24 € et 25 € du vendredi au dimanche - jours fériés - période congés scolaires Horaires : de 10h à 22h du lundi au jeudi Dimanche : de 10h 21h Les vendredis et samedis de 10h à 23h

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s Gastronomie

allez-y de notre part ... Terroir & Co Dans une atmosphère décontractée et bienveillante, ce lieu de rencontre, où, il fait bon se retrouver autour d’un « plat canaille » ou d’anthologie est une véritable aubaine pour gourmets. Avec une carte qui s’appuie souvent sur un choix limité de plats inspirés du marché, Vincent Rimmely, ce chef en devenir, sait mettre en valeur la qualité et la fraîcheur des produits de saison et mettre en avant le terroir alsacien, ses producteurs et leurs produits. Fort de ses expériences de par le monde, il souhaite, à travers un art culinaire local, surprendre les papilles et faire découvrir de nouvelles saveurs, plus étonnantes les unes que les autres. L’Alsace, sa terre de cœur, est pour lui une véritable source d’inspiration permettant d’étoffer et de parfaire ses idées pour des créations toujours plus raffinées. Ce restaurant a tout pour plaire aux gastronomes et amateurs de bons produits avec une offre locale de produits du terroir alsacien. Le chef propose une cuisine soignée et pleine de saveurs avec des plats « Bistronomique » souvent digne d’être récompensé par une étoile Michelin tels : Le magret de canard, en tournedos rôti, jus à la grenade, topinambour et dattes ou le poulet cou nu comme un coq au Riesling, spaetzles au fromage blanc et légumes glacés. C’est une cuisine qui nous plaît car elle ne triche pas et cultive les valeurs du bon. On y va pour déguster une cuisine inspirée, maîtrisée et créative. Les recettes respectent la saisonnalité des produits pour offrir une variété infinie de goûts et de saveurs insoupçonnés. Le savoir-faire est là, le service et la gourmandise aussi !

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LE BON PLAN La formule du déjeuner avec ses différentes formules de Menus : Entrée / Plat ou Plat / Dessert à 22 € ou Entrée / Plat / Dessert à 27 € valent le détour… Un exemple de Menu : Ballotine de sanglier au lard de Patrick, poire acidulée et églantine, Filet de daurade grillé, bruschetta de chèvre frais du père Stutzer, émulsion basilic, Pastilla de fruits exotiques, sorbet faisselle Saint-Ulrich. Quant à la carte 5 entrées, 5 plats et 5 desserts vous seront proposés avec des assiettes inspirées, bien troussées et surtout goûteuses.

EN EXERGUE Une carte de vins exceptionnelle et remarquable à des prix épatants et très sages ! De quoi se faire plaisir… avec modération. C’est la seule carte de vins à offrir une époustouflante sélection de 51 grands crus alsaciens. Nul doute que les grands crus provenant tous de vignerons indépendants sauront réjouir les palais les plus exigeants !

Terroir & Co Sofitel Grande Île de Strasbourg 4, place Saint-Pierre Le Jeune 67000 Strasbourg Tél. : 03 88 15 49 00


VILLA DANS LES FLEURS, VILLA DANS LES CHAMPS. Les cartes de printemps sont arrivées. Retrouvez les petits plats cuisinés avec amour par Antonio et son équipe, toujours selon l’engagement Casella. Des ingrédients rigoureusement sélectionnés, de région et de saison, d’Alsace ou d’Italie ! Retrouvez également notre menu du jour le midi et un menu découverte gourmande les vendredis et samedis soir. Rendez-vous sur notre site internet : www.villacasella.fr ou notre page facebook pour plus d’informations !

VILLA CASELLA - Restaurant italien - 5 rue du Paon - 67000 Strasbourg - du lundi au samedi : 12h00 - 14h30 et 19h00 - 23h30. Réservations au : 03.88.32.50.50 - Retrouvez-nous sur www.villacasella.fr


s Gastronomie

La Madeleine du Voyage Un joyau d’exception

Une boutique et un salon de thé à l’inspiration victorienne, où la gourmandise est pardonnée, où l’art de vivre anglais et les traditions de l’artisanat sont prônés...

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u Fond du Jardin vous propose de vous couper de la réalité, le temps d’un instant. La poésie de ce lieu et les Madeleines du Voyage ont été façonnées dans les moindres détails par deux artistes passionnés : Frédéric Robert et Laurent Renaud.

Un goût commun pour l’élégance Au pied de la Cathédrale de Strasbourg, derrière une porte bordeaux, boisée et vitrée, se cache un lieu enchanteur… Suspendez le temps et laissez-vous porter par la valse des saisons grâce aux décors envoûtants et élégants réalisés par Fred. Décorateur, Concepteur et Chef d’orchestre de la Maison, il joue avec les mises en scènes qui vous enrobent chaleureusement et vous projettent instantanément dans un univers décalé. De

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plus, Frédéric c’est la gentillesse personnifiée avec son élégance, sa courtoisie et sa délicatesse. Quant à Laurent, Artisan en pâtisserie et Créateur des Madeleines du Voyage, il s’applique à mettre vos sens en éveil. Chaque gourmandise qu’il imagine et confectionne est un véritable bijou pour les yeux, avec des notes parfumées réveillant de doux souvenirs, et des bouquets de saveurs provoquant de belles émotions.

La Madeleine du voyage Refaçonnée en véritable petit joyau, chacune d’entre elles embarque ceux qui les dégustent dans des univers singuliers, inspirés de souvenirs et d’émotions. Chaque Madeleine du Voyage renferme des saveurs origi­nales ou classiques ; osées et intenses, ou plus douces.


Elles sont façonnées, moulées, cuites chaque jour selon les besoins de la journée. Toutes sont décorées à la main, perlées, poudrées et « maquillées » artisanalement. Des fois, elles sont même glacées de manière très gourmande. Et parfois, elles sont aussi créées sur mesure à la demande d’un client, ou assemblées en pièce montée.

Une collection Haute-Couture Laurent avait huit ans lorsqu’il goûta Sa première Madeleine de Commercy. Onze ans plus tard, à Cancale, il était en apprentissage aux côtés du Chef Cuisinier Olivier Roellinger, il créa sa première Madeleine du Voyage, travaillée de rose, de vanille et de dragées craquantes. À l’époque, un petit bijou gustatif encore à l’état brut. En 1999, à ses vingt-et-un ans, l’étincelle créative se révéla en lui et il commença à élaborer sa collection, constituée aujourd’hui d’environ 90 variétés sucrées et 15 salées.

De belles histoires L’inspiration et la créativité de Laurent sont impalpables. Ce sont des images d’autrefois, un accord de piano, une parole, le parfum d’une femme dans la rue, une musique ou parfois même une biographie, qui peuvent l’inspirer. Sa création naît d’une émotion qui le bouleverse. « Saisir l’inspiration est souvent très fugace et se fait dans la mélancolie » confie Laurent. Dans le processus de création des Madeleines du Voyage, il est souvent nécessaire, à ses yeux, de s’enfermer dans une bulle pour puiser au fond de lui-même, afin de raconter, en madeleine, avec pudeur et gourmandise, de belles histoires que Frédéric se fera un plaisir de vous conter avec lyrisme et poésie. Poussez la porte d’Au Fond du Jardin, où les Maîtres des lieux, les effluves gourmandes et l’élégance British vous recevront avec perfection. Émotions, Joaillerie Gustative et univers victorien ne se rencontrent qu’en ce lieu unique !

Au Fond du Jardin

6, rue de la râpe, 67000 Strasbourg Tél. : 03 88 24 50 06

www.aufonddujardin.fr

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s Gastronomie

L'Arnsbourg Auréolé d'une étoile Michelin, Fabien Mengus et son épouse Laure, des âmes bien nées, ont décidé de se lancer dans un rêve un peu fou… Celui de faire vivre « L’Arnsbourg » à leur façon, en toute humilité et respect pour ce légendaire sanctuaire de la Haute Gastronomie française.

C

e jeune couple, sympathique et attachant, n'a pas reculé devant cette gageure : prendre les rênes de ce restaurant mythique l’Arnsbourg, de Jean-Georges Klein et de sa sœur Cathy, triplement étoilé au guide Michelin… Tel est le défi immense que se sont fixés Laure et Fabien Mengus. Tout y est repensé, de la carte au décor, en passant par des prix allégés.

Une vocation précoce Originaire d’Alsace, Fabien n’a pas tergiversé entre plusieurs carrières : « Je voulais tellement cuisiner ! ». Le voilà rapidement lâché dans une cuisine professionnelle. « La première semaine, c’est compliqué car cela ne ressemble à rien de connu, il faut trouver sa place ! Toutes les tâches ont leur utilité et comprendre l’importance de ce que l’on fait pour l’ensemble de l’équipe prend du temps. » Le déclic se produit lorsqu’il remplacera au pied levé un chef de partie. « En montrant que je pouvais assurer, ma relation avec le chef Monsieur Paul, a évolué. Précédemment chef doublement étoilé au Cygne à

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Gundershoffen, il m’a pris sous son aile, donné des responsabilités et fait confiance : une formule magique pour s’épanouir en cuisine ! Quand le chef ne fait pas de vous qu’un simple exécutant, mais accepte de transmettre son savoir, ça change tout. »

Une cuisine astucieuse « Dans la cuisine, le produit reste la base. Ma cuisine plonge là-dedans... J’aime la cuisine gourmande et raffinée, avec des détails qui font “waouh”. » Ses plats plébiscités : « Le poisson étant le produit que je préfère travailler, le défi est de le sublimer par la cuisine et il s’agit de surprendre les gastronomes avec des plats accessibles, mais avec une plus-value technique aboutie. » De ce jeune chef, bien dans ses baskets, émane une sérénité et un enthousiasme peu commun. « La question pour moi n’a pourtant jamais été de savoir si je pouvais être chef, mais si je pouvais être un bon chef ! » Fabien est l’un de ces chefs brillants qui séduisent à merveille nos sens gustatifs. Sa cuisine toute en émotion reste fidèle aux codes d’un répertoire culinaire


inventif et raffiné. De son amour du produit de saison, associé à de vibrants mariages de légumes et d’herbes du jardin, naissent des compositions délicates qu’il interprète magistralement avec des textures aux arômes subtils.

Une carte qui chante le bonheur La carte met en scène une symphonie gastronomique pimentée de créativité qui met à l’honneur des plats aux bases traditionnelles et aux produits nobles, tels le « Homard bleu de nos côtes, « charbon » au citron, navets jaunes et asperges vertes aux segments de pamplemousse, crème de langoustine ; le « Bar sauvage, choux rave confit au poivre Sichuan, lait mentholé» ou le « Carré d’agneau du Bourdonnais, cannelloni de courgette, ratatouille, mousse de tomate blanche à la lavande, caviar d’aubergine, jus corsé ». Quant aux plats proposés dans les menus, comme le « Menu plaisir » (4 plats – 55 €) uniquement à midi en semaine ou le « menu Partition » (5 plats – 110 €), ce sont des exemples convaincants de la créativité du Chef. Le fabuleux « Menu Intuition » (7 plats, un « éveil du palais » et des « douceurs de fin de repas » – 140 €) est carrément un plaisir des sens à s’offrir généreusement. De leur côté, les desserts ne sont pas en reste et promettent une parenthèse exquise pour clôturer le repas

en beauté. En voici quelques-uns tirés de la carte : « châtaigne, bavarois de marron cœur glacé, marmelade d’airelles, tuile craquante aux marrons et écume » ou la « Compotée de coing d’Alsace au miel, cube de mascarpone vanillé, crumble au sarrasin, amandes caramélisées, sorbet coing ». Succombez sans tarder à tant de délices !

Un accueil fait de charme Ensuite, c’est la chaleur de l’accueil qui plaît durablement. En effet, pour la jeune et souriante Laure Mengus, à la personnalité épanouie, la prévenance et l’art de recevoir constituent une vraie vocation, un vrai savoir-vivre... À l’Arnsbourg, on se sent extrêmement bien ! Laure et Fabien vous feront vivre une véritable parenthèse de bonheur qui allie plaisirs gustatifs et convivialité. Qu’attendez-vous pour découvrir et vous laissez séduire par le nouvel envol de ce restaurant mythique !

L’Arnsbourg 18 Untermuhlthal 57230 Baerenthal +33 3 87 06 50 85

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s GASTRONOMIE

Les

Recettes du Printemps Fabien Mengus

Relais & Châteaux L'Arnsbourg

18 Untermuhlthal I 57230 Baerenthal Tel : +33 (0)3 87 06 50 85

CRAQUELIN DE CHOUX À LA PISTACHE, COMPOTÉE DE MYRTILLES ET SON SORBET Ingrédients pour 4 personnes : Pâte à choux : 125g d’eau 125g de lait 115g de beurre 140g de farine 1 pincé de sel 4 œufs

Crème pâtissière pistache : 250g de lait ½ gousse de vanille 1 jaune œuf 35g de sucre 10g de pâte pistache 20g de poudre à crème

Craquelin : 50g de beurre 60g de cassonade 60g de farine

Compotée de myrtille : 500g de myrtille 35g de sucre 10g de crème de myrtille

Dans une casserole, faire bouillir l’eau et le lait, avec 115 grammes de beurre coupé en petits morceaux. Une fois que le mélange a bouilli, éteindre le feu et ajouter 140 grammes de farine en une seule fois. Commencer à remuer vigoureusement. On obtient la formation d'une boule de pâte au bout de quelques minutes. Cette dernière doit se détacher facilement des parois. Une fois la boule de pâte formée, la reporter de nouveau sur feu doux pendant quelques secondes, pour qu'elle dessèche Placer la pâte dans un saladier. Ajouter un premier œuf, en remuant énergiquement jusqu'à ce qu'il soit parfaitement intégré à la pâte. Répéter l'opération trois fois en prenant bien soin d'incorporer les œufs les uns après les autres. Lorsque votre pâte est bien souple, la placer dans une poche à douille. Placer une feuille de papier sulfurisé sur une plaque allant au four. Former les choux en appuyant légèrement sur la poche et en maintenant la pointe de la douille contre la feuille. Une fois le chou formé, tiré d'un coup sec - en 58

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cessant d'appuyer sur la douille - pour "casser" le filet de pâte et former la petite pointe. Réaliser le craquelin en mélangeant les ingrédients. Puis étaler la pâte, détailler des ronds de la forme des choux. Les déposér sur les choux avant cuisson. Mélanger le sucre avec les jaunes d'œufs puis ajouter la poudre à crème. Chauffer le lait à frémissement et en verser la moitié sur le mélange d'œuf tout en mélangeant. Reverser le tout dans la casserole et porter à peine à ébullition, 30 s max 1 min, sans cesser de mélanger jusqu'à ce que la crème

épaississe. Passer au mixeur (pour plus de finesse) et incorporer la pâte de pistache. Dans une casserole cuire les myrtilles, le sucre et la crème de myrtille afin d’obtenir une marmelade. Au fond de l’assiette, déposer une cuillère de marmelade, puis trois petits choux farcis à la pistache recouvert d’une quenelle de sorbet myrtille.


FLORILÈGE DE LÉGUMES CRUS, COULIS DE PETIT POIS, VINAIGRETTE AUX SÉSAMES GRILLÉS Ingrédients pour 4 personnes Purée de petit pois : 300g de petits pois Glaçon Sel Légumes : 4 asperges vertes 1 courgette verte 2 betteraves Chioggia 2 radis « Ostergruss » 1 betterave jaune Fleur de sel, poivre du moulin Vinaigrette sésame : 50 cl huile de sésame grillé 10 cl de vinaigre balsamique blanc

Cuire les petits pois dans une grande quantité d’eau salée. Passer au mixer avec quelques glaçons pour stopper la cuisson et garder leur couleur verte. Passer à travers une passoire fine. Rectifier l’assaisonnement et la consistance. Réserver sur glace. Blanchir les asperges vertes. Puis les réserver au frais.

Tailler les autres légumes crus finement. Assaisonner tous les légumes de sel et poivre et de vinaigrette. Au fond de l’assiette, mettre la purée de petit pois, disposer joliment les légumes et terminer par un filet de vinaigrette.

DOS DE BAR SAUVAGE, FENOUIL CONFIT, TOMBÉE D’ÉPINARDS AU BEURRE, CRÈME AROMATISÉE À LA BAIE DE GENIÈVRE Ingrédients pour 4 personnes 4 pavés de bar sauvage épais Huile d’olive Sel, poivre Légumes : 4 fenouils 3 kg de sel gros Huile d’olive Fleur de sel, poivre du moulin 1kg d’épinard frais Crème de pommes de terre à la baie de genièvre : 3 pommes de terre 20 cl de bouillon de légumes 1 cuil à soupe de beurre 2 cuil à soupe de miel 20 baies de genièvre 20 cl de lait 1 cuill à soupe de beurre

Dans un plat, déposer les fenouils sur le gros sel, puis les recouvrir entièrement de sel. Cuire au four à 180 degrés pendant 45 minutes. Puis laisser reposer une quinzaine de minute hors du four. Casser la croûte de sel, prendre les fenouils puis les recouvrir de papier aluminium pendant 30 minutes. Retirer les premières peaux et tailler des quartiers avec le cœur et réserver. Cuire les pommes de terre en robe des champs. Mixer les pommes de terre épluchées, avec le beurre et le bouillon de légumes, assaisonner et réserver.

Chauffer le miel sans coloration jusqu'à ce qu’il soit mousseux, ajouter le beurre ainsi que les baies et le lait froid. Porter à ébullition, passer le tout au chinois et réserver. Mettre le poisson en cuisson dans une poêle antiadhésive pendant 3 à 4 minutes avec un filet d’huile d’olive. Mélanger le lait de genièvre avec 3 à 4 cuillères à soupe d’appareil de pomme de terre. Faire tomber les épinards à l’huile d’olive. Dans l’assiette, déposer la crème de pomme de terre à la genièvre 2 cuillères à soupe, puis la tombée d’épinard, le bar sauvage ainsi que le fenouil confit.

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Gastronomie

s

Il était une fois… Le Café Nana Le Café Nana Robertsau est un délicieux refuge où l'on savoure des produits de qualité et gourmands, comme Annabelle sait si bien les concocter, pour le plaisir des papilles et des pupilles.

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e nom « Café Nana » est inspiré d’une histoire, d’une rencontre entre deux « Nanas » : Annabelle et Sylvie. C'est lors d’une discussion à bâtons rompus, chez Annabelle, dans le salon de thé de la Pâtisserie Koenig, une maison strasbourgeoise vénérablement connue dont elle est propriétaire, que Sylvie lui parle de la Robertsau, et d’un local qui serait parfait pour une nouvelle implantation à développer. Ce lieu, qu'il faut certes rénover, est idéalement situé dans ce village d'épicuriens, « un village gourmand », dans lequel Annabelle serait dans son élément pour se lancer dans une nouvelle aventure ! C’était en mars 2016, il y a tout juste un an. Le Café Nana Robertsau ouvrait 4 mois plus tard. Une ouverture rapide car tout était pensé, depuis très longtemps, dans l'esprit d'Annabelle. Ce qu'elle voulait ? Un lieu petit, « cosy », où l'on fait la part belle au produit, véritable star de ses créations, qu'elle propose déjà depuis 10 ans.

100 % artisans, 100 % Alsaciens… Tous les produits sont fabriqués dans le laboratoire de Strasbourg attenant à la Pâtisserie Koenig rue des Francs-Bourgeois, et livrés tous les matins à la Robertsau. L’offre est la même, les prix aussi. A emporter ou sur place, sucrés ou salés, tous les mets sont élaborés à la main avec des matières premières alsaciennes ou nationales. La majeure partie des fournisseurs sont les maraîchers, volaillers et poissonniers du marché situés juste à côté du Café NANA (les mêmes qui sont place Broglie à Strasbourg). Les circuits courts et locaux sont

évidemment privilégiés. De ses rencontres avec ces artisans des métiers de la bouche, Annabelle en tire la quintessence, elles lui offrent une expérience de vie enrichissante et un partage des mêmes valeurs… surtout celle du travail bien fait. Elle veille, continuellement, à la sélection des produits et de leurs qualités gustatives afin de garantir la fraîcheur de ses propres compositions. Annabelle souhaitait élargir son offre… Il a suffi d'une entrevue pour que Patrick Dinel adhère au projet, accepte d'apposer son enseigne « Au Pain de mon grand-père » et de livrer le Café Nana de ses pains si délicieux. Il ne manquait plus qu'un bon café alsacien... Reck s'est rapidement imposé, grâce au soutien de Thomas Riegert et Éric.

Un havre de paix gourmand Chez Nana, vous trouverez des produits de tradition comme le Langhopf, création de la Maison, la Forêt noire bien arrosée, l’Éclair ou les macarons, tous sans gluten, sans oublier les incontournables : quiche lorraine ou au saumon entre autres qui font la renommée de la Maison... En somme, une offre généreuse de pâtisseries sucrées-salées, sans « chichis », dans un havre gourmand, en toute simplicité. Au Café Nana Robertsau, le pari est plus que réussi et les clients sont fidèles, souriants, gourmands et présents. Et il ne faut pas oublier la belle et grande terrasse, ouverte de mars à octobre, située à l’arrière, qui permet de se régaler en toute intimité. Il n'y a ainsi plus une minute à perdre pour venir assouvir votre curiosité et régaler vos papilles et vos pupilles. Ou tout simplement, pour venir vous réfugier avec un livre dans ce petit coin douillet !

Café NANA

64 Rue Boecklin 67000 Strasbourg – Robertsau Tél. : 03 88 67 71 34

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Venez découvrir nos deux univers dédiés aux plaisirs & aux douceurs Café Kœnig

Café NANA

10 Rue des Francs Bourgeois

64 Rue Boecklin

67000 Strasbourg – Centre

67000 Strasbourg – Robertsau

Tél. : 03 88 32 28 36

Tél. : 03 88 67 71 34


s Tourisme

Theresa Wellness & Genießer HÔTEL ****S Vivez un été sous le signe de l’hospitalité ! Cette perle, comptant parmi les meilleurs Wellness hôtels d’Autriche, réserve de formidables surprises à ses hôtes !

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elle vie en perspective

Une maison sereine et épanouie

C’est dans la magnifique vallée Zillertal au Tyrol, au cœur d’un berceau de verdure où les montagnes et les alpages viennent ourler l’horizon, que cet hôtel chaleureux met tout en œuvre pour combler ses hôtes. Si depuis cinq décennies, l’hôtel Theresa, tenu de mains de maîtres par la famille Egger, remporte un tel succès, ce n’est pas par hasard, mais bel et bien parce que les six âmes bienveillantes de cette famille exemplaire - représentée sur trois générations – et leur team au diapason se mettent en quatre pour vous chouchouter ! Preuve en sont les nombreuses distinctions récoltées ces dernières années. De plus, cet écrin luxueux recèle un confort et des aménagements du meilleur niveau, sans parler des prestations proposées. Les nouveautés telles un bassin de nage long de 25 m, un sauna panoramique dans le jardin et une aire de relaxation promettent de belles parenthèses de bien-être !

Composé de trois bâtiments de style tyrolien et d’une construction contemporaine, l’ensemble, noyé dans la verdure, affiche un air radieux. À l’intérieur se succèdent des ambiances distinguées, feutrées et romantiques qui dénotent un attachement aux traditions et à l’esprit cocooning, ou d’autres aux accents contemporains. L’univers du sommeil compte 72 chambres et suites au confort parfait. Réparties en plusieurs catégories, elles se révèlent toutes de véritables cocons. En particulier celles logées dans le « Landhaus », qui ont été rénovées dans un style alpin contemporain élégant et chaleureux.

Un paradis au vert Le jardin de 40 000 m² exhale tant de petits bonheurs que l’on a envie d’y vivre du matin jusqu’à la tombée de la nuit. Terrasse ensoleillée, espaces aquatiques, aires


Un spa d’exception

de repos et « jardin du silence » dédié à la méditation y trouvent une place de choix face au paysage serein se profilant à l’horizon. On cueille les plaisirs aquatiques dans la piscine intérieure avec jacuzzi ou dans celles situées à l’extérieur (32°, chauffée toute l’année) dont un magnifique bassin de nage de 25 m de long réservé aux adultes qui côtoie celui d'eau saline agrémenté de musique subaquatique et de bancs de relaxation à bulles d’où la beauté du paysage verdoyant s’admire à l’infini.

Une table pleine de tonus Le registre culinaire a du tempérament. Stefan Egger, maître aux fourneaux, sait s’y prendre pour titiller vos papilles et aussi préserver votre équilibre alimentaire, grâce à des produits frais et bio issus de la production locale. Des saveurs tyroliennes, méditerranéennes, mais aussi italiennes influencent sa cuisine saine et raffinée, qu’il orchestre sur un mode « Gourmet ». Le registre œnologique est aussi parfaitement maîtrisé grâce à la belle Theresa, sommelière diplômée, qui n’est autre que la fille des maîtres de maison et qui a l’art de présenter ses suggestions.

Theresa Wellness & Genießer Hôtel A-6280 Zell im Zillertal Tél. +43 5282 22 86 0 E-mail : info@theresa.at Site Internet : www.theresa.at

Comme partout dans la maison, le bien-être des hôtes est décliné en majuscules. Le spa de 3 000 m² ne fait pas exception. Une piscine intérieure avec jacuzzi, un institut de beauté doté d’un spa lounge et de 15 cabines, une salle de fitness (160 m²), un espace bains avec hammam turc, laconium, bain à vapeur aux herbes aromatiques, sauna alpin, bio sauna, salle de repos panoramique et pavillon de relaxation avec cheminée y trouvent leur place dans un décor baigné d’une atmosphère propice à la détente. Une équipe de professionnels vous accueillera pour un ressourcement autour d’un large panel de soins de beauté et de remise en forme. Par ailleurs, un éventail d’activités physiques coachées vous permettra de retrouver l'équilibre. Comme quoi, au Theresa, s’activer ou se reposer, déconnecter, se faire chouchouter ou ne rien faire sont autant de verbes qui résument à merveille l’idée de vraies vacances. Et pour permettre aux parents de souffler, les « magiciens » du Theresa ont concocté pour les enfants un programme animé par une monitrice. Bref, que du bonheur du matin jusqu’au soir !

Offre « Court Séjour »

Du 25.05 au 05.11.2017 • 5 nuits en pension « Wellness » • 1 bain relaxant à l’huile d’onagre • 1 massage relaxant (25 min) • Premium check-in avec accueil au champagne • Eau minérale et fruits frais dans la chambre • Activités Spa et de remise en forme, sportives et animations, tennis gratuit • Location gratuite de vélos, VTT ou d’une Harley-Davidson Prix par personne : à partir de 795 € D’autres offres à consulter sur le site Internet

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s Tourisme

La vallée de Tannheim Située, à 1108 m d’altitude, au nord-ouest du Tyrol et à la frontière allemande de l’Allgäu, le Tannheimer Tal est unanimement considéré comme l’une des plus belles vallées d’altitude du Tyrol. En été, cette séduisante destination est un paradis pour les amoureux de la montagne.

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ature et hospitalité en point de mire Montagnes majestueuses et hauts sommets, prairies et alpages verdoyants, forêts touffues et lacs de montagne aux eaux cristallines dessinent un paysage idyllique autour d’un chapelet de petits villages au charme montagnard authentique. Un caractère hospitalier et respectueux des traditions de même qu’une atmosphère infiniment sereine et un air pur et vivifiant viennent parfaire le tableau enchanteur de cette destination prisée par les vacanciers à toutes les saisons. De plus, cette vallée bénie des dieux affiche clairement son penchant pour les plaisirs de la table puisqu’elle recèle un large panel de tables gastronomiques proposant une cuisine ayant le pouvoir d’enchanter papilles et pupilles des fins gourmets. Tout comme celle servie dans les auberges d’altitude, qui valorise les spécialités du terroir avec un évident souci de qualité. Et, avec une offre sportive et de détente considérable et des enfants accueillis comme des princes grâce à une multitude

d’activités dédiées, la vallée de Tannheim est assurément une destination idéale pour les familles, les sportifs et les épicuriens à la recherche d’adresses d’excellence.

Un eldorado pour les sports de montagne Avec son impressionnant réseau de plus de 300 kilomètres de chemins de randonnées balisés, le trekking et les balades paisibles sont hissés au sommet du tableau des activités sportives. Pour des promenades faciles ou accompagnées d’enfants, les chemins qui serpentent de villages en villages au pied de la vallée ou ceux cerclant le charmant petit lac Vilsalpsee – niché au cœur d’un Parc naturel aux paysages de rêve – ou encore ceux le long des berges du lac Haldensee sont l’idéal. Tout au long de la vallée, différentes télécabines permettent d’accéder à des altitudes plus élevées où les marcheurs aguerris pourront s’adonner à leur sport


favori sur les chemins panoramiques Höhenwege ou entreprendre des tours d’envergure offrant des panoramas époustouflants. De là, les alpinistes auront le choix de grimper aux sommets de pics impressionnants grâce à trois voies d’escalade. Comme quoi dans la vallée de Tannheim, chacun trouvera chaussure à son pied pour s’adonner à la marche ! Les cyclistes et les VTTistes ne seront pas en reste, puisqu'un gigantesque réseau de pistes cyclables et de circuits de mountainbiking sont à leur disposition. À côté de cela, la vallée organise des événements phare autour du vélo comme les « semaine spéciales vélo de course » ou le fameux marathon cycliste. À cette occasion, 16 restaurants ou auberges situés sur le circuit assurent le ravitaillement des cyclistes de façon hospitalière.

Un fantastique terrain de jeu pour les enfants Si dans la vallée de Tannheim, une multitude d’établissements hôteliers de qualité dans toutes les catégories assurent le bonheur des vacanciers, ils réservent également à leurs chères « têtes blondes » un accueil au sommet et une montagne de divertissements. Le « Ranni kid’s club » leurs propose une foule d’activités passionnantes telles une visite à la ferme, le canyoning ou le Flying Fox etc. Et si le temps se montre sous sa face la moins enchanteresse pour pratiquer les activités à

l’extérieur, le nouveau indoor hall « Tanni’s » accueille les enfants de 4 à 12 ans. Ils y trouveront leur bonheur pour se divertir et s’amuser comme des fous. Au premier étage du bâtiment, sur 250 m², se trouve également un impressionnant mur d’escalade comprenant 18 étapes avec des circuits de différents niveaux. Pour des vacances d’été idylliques, rendez-vous dans la belle vallée de Tannheim où tout concourt à l’évasion des sens dans une ambiance paisible et conviviale ! D’autant plus qu’elle est facilement et rapidement accessible au départ de l’Alsace et que son accès ne nécessite pas la vignette autrichienne.

Office de tourisme de Tannheimertal

Vilsalpseestraße 1 6675 Tannheim Tél. : +43-5675-6220-0 E-mail : info@tannheimertal.com Site Internet :www.tannheimertal.com www.facebook.com/ferienregion.tannheimertal

www.tannheimertal.com

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s Tourisme

Wellness Hôtel Der Engel ****S Entrer dans l’hôtel Der Engel, c’est comme franchir les portes du paradis ! À trois heures de la capitale alsacienne, cette destination fascinante est une véritable ode au bien-être et au bien-vivre.

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u royaume des anges Niché au creux de la belle vallée de Tannheim au Tyrol, Der Engel réunit tous les ingrédients pour une escapade de rêve. Un cadre radieux, des ambiances chaleureuses, un accueil et un sens de l’hospitalité cultivés avec passion, un confort au sommet, un registre culinaire d’excellence, un spa d’exception, une multitude de prestations haut de gamme ainsi qu’un large panel d’activités sportives coachées contribuent à offrir une expérience unique. Sans oublier le fameux programme d’animation avec Poldi, le sympathique animateur avec qui le rire devient une vraie thérapie ! Cette merveilleuse alchimie est l’œuvre de la famille MattersbergerZimmerman, des hôteliers hors pair qui n’ont de cesse

de chouchouter leurs hôtes. Et la réputation d’excellence de ce fleuron autrichien n’est plus à faire, affichant un taux de remplissage de 99,8 % !

Une porte ouverte sur le 7e ciel Un relooking orchestré en 2015 a rendu cette perle des Alpes plus attirante que jamais. Ce sont d'abord l’entrée et le hall d’accueil qui ont été remodelés, entre chic contemporain et tradition alpine. Le hall d’accueil s’est métamorphosé en un vrai lieu de vie, délicieusement cosy, où la réception côtoie des espaces intimistes, dont un charmant lounge avec cheminée, de jolies « Stuben » ainsi qu’une boutique au superbe design. Cette entrée en scène annonce un monde où


l’hospitalité et l’élégance sont reines. L'univers du sommeil, composé de 92 chambres et suites, combine design subtil, esprit de montagne, tonalités naturelles, détails raffinés et confort haut de gamme. Chaque chambre réserve sa part d’émerveillement en se présentant tel un cocon doté d’une atmosphère de volupté.

Une table qui mérite tous les éloges Le registre culinaire et œnologique est une promesse de plaisir ! Maître aux fourneaux, le chef Manuel Schillinger, honoré de 2 Toques Gault Millau, concocte une succulente cuisine moderne et raffinée. Déclinés en formule pension-gourmet, les repas se cadencent autour d’un buffet de petit-déjeuner pantagruélique, d’un lunch varié, d’un alléchant choix de pâtisseries au goûter et, au dîner, d’un savoureux menu (6 plats au choix) qui enchantera pupilles et papilles. Au fil de la semaine, le menu de gala, de superbes buffets à thèmes ou encore le dîner musical cadencé dans les cuisines constituent des expériences culinaires tout en saveurs et finesse. Un service d’une efficacité et d’une gentillesse remarquables ajoute à la qualité de la table, tout comme le ravissant décor des différentes salles de restaurant.

Un spa idyllique Le bien-être se décline au superlatif dans le superbe spa de 6 000 m², offrant une évasion sensorielle dans un décor époustouflant. Pas moins de 3 000 m² sont dédiés à une dizaine de saunas et hammams, scindés par d'exquises aires de repos. Avec 1 000 m² de surface

aquatique indoor et outdoor, les plaisirs de l’eau ne sont pas en reste. Un vent de nouveauté a soufflé sur la piscine intérieure, agrandie dans un décor sublimé par un fascinant jeu de lumières. La piscine en plein air, chauffée et intégrant un jacuzzi avec bancs de massage, offre le plaisir de s’adonner à la nage face aux montagnes. À la belle saison, le magnifique biotop, niché au cœur du jardin, se révèle un autre jalon du bien-être. Quant à l’institut de beauté « Pure Engel » avec ses cabines spacieuses et sa Private Suite, il intègre le concept « Pure Balance » qui s’appuie sur des soins dispensés par une équipe expérimentée et utilisant les prestigieuses lignes de cosmétiques Sensai Kanebo, Ligne St Barth et Balance Alpine 1000+. On ne peut pas rêver mieux, cet hôtel est le paradis des anges !

Der Engel Wellnesshotel A - 6673 Grän 35/Tannheimertal Tél. : +43 5675 6423 E-mail : post@engel-tirol.com Site Internet : www.engel-tirol.com

Offre 2017 « Engel’s Escapade » 23.04.2017 au 23.07.2017 5 nuits en Pension « Gourmet Wellness » 2 soins au choix entre : 1 massage du visage 1 massage du dos 1 massage des jambes et pieds 1 bain anti-stress 1 Peeling du corps Programme vitalité coaché Entrée libre au Spa de 6 000 m² Prix par personne : à partir de 830 € D’autres offres à consulter sur le site Internet

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s NEWS AUTO

Land Rover Discovery 5 La cinquième génération Le nouveau Disco est un SUV familial 7 places d’un confort inégalé ! Il est doté d’un quatre-cylindres Diesel de 180 ch. à 258 ch. alors que les inconditionnels de l’essence se tourneront vers le V6 3.0 compressé d’origine Jaguar de 340 chevaux. Pour le fun… Le Discovery utilise le système « Terrain Response » qui adapte la transmission et la motorisation au terrain rencontré… C’est un vrai plaisir !

Alpine Renault Alpine AS110 « LA » nouveauté la plus attendue ! C’est au salon de Genève que la nouvelle Alpine fera enfin sa première apparition, sous sa forme définitive. Sa ligne sera calquée sur le concept Alpine Vision révélé l’année dernière. Au programme, un moteur quatre cylindres 1.8 Turbo, selon les dernières rumeurs, affichant entre 280 et 325 ch. Son poids devrait rester sous la barre de la tonne pour abattre le 0 à 100 km/h en moins de 4,5 secondes !

Lamborghini Aventador S La bête Ce bolide est équipé du mythique bloc V12 6,5 l, dénué de turbocompresseur, sa puissance subit une cure de chevaux en grimpant de 700 à 740 ch. Il affiche un couple camionesque de 690 Nm, qui lui vaut d’abattre l’exercice du 0 à 100 km/h en 2,9 s. et expédie la bête à 200 km/h en 8,9 s, tandis qu’il faudra « patienter » 15,9 s de plus pour atteindre la barre fatidique des 300 km/h. La vitesse maximale, quant à elle, s’élève à 350 km/h. Ébouriffant… !

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NOUVEAU DISCOVERY SPORT

L'AVENTURE ? C'EST DANS NOTRE ADN.

ABOVE AND BEYOND : Franchir de nouveaux horizons. Consommation mixte Norme CE 1999/94 (L/100km) : de 4,7 à 8,3 - CO2 (g/km) : de 123 à 197.

NOUVEAU RANGE ROVER EVOQUE CABRIOLET

ESPRIT SAUVAGE, AMBITION URBAINE

ABOVE AND BEYOND : Franchir de nouveaux horizons. Consommations mixtes norme CE 1999/94 (l/100 km) : de 5,7 à 8,6. Émissions de CO2 (g/km) : de 149 à 201.

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s NEWS MoTO

Nouveautés 2017 Yamaha SCR950 « Sport Héritage » La nouvelle Yamaha SCR950 allie l'élégance vintage à une conception et une technologie modernes. Alimenté par un moteur bicylindre en V à couple élevé refroidi par air monté dans un châssis en acier tubulaire, son large guidon rigide, ses roues à rayons et jantes en aluminium, ainsi que ses pneus ultra-résistants et ses soufflets de fourche… Ce nouveau Street Scrambler est destiné à la génération actuelle de pilotes qui recherchent une vraie moto conçue pour le plaisir. Motos Sohn 230, Avenue de Colmar 67100 Strasbourg Tél. : +33 3 88 40 21 40

Triumph Street Twin Une conduite exaltante Avec des lignes épurées et un carénage minimaliste, la nouvelle Street Twin présente un look raffiné et dépouillé à la fois inspiré par la nouvelle scène Custom. Elle offre une expérience de conduite exceptionnelle grâce à un nouveau châssis et une toute nouvelle suspension assurant une tenue de route supérieure. Elle allie les qualités de neutralité, d’agilité et de stabilité propre à Triumph au confort et à la maîtrise, pour une expérience de conduite simple et exaltante.

Ducati Supersport Élégance sportive Sur la SuperSport, confort et sport se rencontrent pour garantir émotions et plaisir de conduite. Avec 113 chevaux, 210 kg et le couple vigoureux du moteur Testastretta 11°, c'est la moto routière sportive pour tous : belle, divertissante, polyvalente Toujours à son aise, sur autoroute comme en ville, elle permet à tout motard, quel qu'il soit, de donner libre cours à ses instincts sportifs. Partout, à n'importe quel moment, dans un style parfaitement Ducati.

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MOTOS SOHN 230, Avenue de Colmar 67100 Strasbourg Tél. : +33 3 88 40 21 40


Création

s

S IR E N E S, UNE OD YSSE E L es vraies lég en de s sont celles q ui, m algré le tem p s, ne p erde n t ja m a is de leu r éclat .

A

nnée 1927 : en puisant dans le répertoire mythologique, pour faire danser des Bacchantes autour d’un vase, René Lalique donnait corps à dix d’entre elles. Quatre-vingts dix ans plus tard, l’artiste américain Terry Rodgers fait renaître les légendaires Bacchantes de LALIQUE, jeunes prêtresses du culte de Bacchus, dieu du vin et des plaisirs. Au cœur des Vosges, dans la manufacture de LALIQUE à Wingen-surModer, elles se sont métamorphosées en Sirènes. Terry Rodgers, peintre de scènes réalistes en très grand format, un véritable maitre de la couleur et du trait, et photographe, irrésistiblement attiré par la lumière, ne pouvait que succomber à l’appel du cristal. Il aura fallu deux ans pour concevoir, avec le savoirfaire LALIQUE, le moule parfait et embrasser à la cire perdue les neuf femmes de Rodgers alanguies sur ce vase.

Le modèle Ces neuf silhouettes, sculptées en bas-relief, le réaliste américain les a voulues aussi insolentes et impassibles que leurs aïeules, les Bacchantes, création emblématique de René Lalique, ronde de jeunes prêtresses de Bacchus élancées sur un vase : « Il y a 90 ans, lorsque le maître verrier a moulé ses Bacchantes dans sa manufacture de Wingen-sur-Moder, il entendait proposer une ode à la féminité. Mes Sirènes, en déconstruisant le mythe, pétrissent une nouvelle image de la femme. J’ai voulu que chaque visage soit différent, qu’aucune coiffure, aucune posture ne soit semblable. Car ce qui m’intéresse, c’est la femme en tant qu’individu. » De Bacchante, dans l’imaginaire de Terry Rodgers, elle devient Sirène. Cette créature marine fantastique incarne dans la mythologie grecque le charme, l’illusion – les sirènes sont celles qui, avec leur chant, détournent les navigateurs de leur voie.

La matière Terry Rodgers a toujours été intrigué par le cristal. Dans ses toiles, il arrive d’ailleurs à l’artiste d’insérer des pièces emblématiques de la Maison LALIQUE – parfois pas n’importe lequel : les Bacchantes… « Cette

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matière fonctionne comme un miroir dont les reflets déformants révèlent des aspects cachés de la réalité et c’est exactement ce que je cherche à peindre. Regardez à l’intérieur du vase : les expressions changeantes des visages par rapport à l’extérieur. Ce contraste est un sujet central pour moi. Sous couvert de transparence, mes œuvres explorent l’équilibre entre l’intérieur et l’extérieur » explique l’artiste. Le travail préparatoire. Comme lorsqu’il réalise un grand format à la palette, Terry Rodgers est parti de clichés de modèles, qu’il fait poser nues dans son atelier. Les tirages étalés sur sa table de travail, un puzzle commence, suivi d’un modelage durant neuf mois d’un projet en pâte plastiline. Puis vient la conception de moules. En cristal incolore, pour l’édition illimitée, le vase Sirènes a été mis en forme par pressage dans un moule en fonte. Réalisées en 8 exemplaires de couleur noir, bleu nuit, vert ou violet, les pièces, toutes uniques, ont été conçues à la cire perdue, technique perfectionnée par René Lalique en son temps.

La touche finale Fidèles à l’univers de ses tableaux, au décor luxueux, les Sirènes de Rodgers ont été rehaussées de touches de platine, un tamponnage que les artisans appliquent à froid avant recuisson. Fin de l’Odyssée : l’atelier verre froid. À chaque pièce, deux journées entières de soin sont prodiguées. Pour rester fidèle à l’intention de l’artiste, la taille et la retouche corrigent les minces imperfections laissées par le travail à chaud, le moindre pli, les coutures du moule sont lissées. Puis vient le polissage, qui comme toujours chez LALIQUE, se fait à la main, et la touche finale, les signatures LALIQUE et Terry Rodgers méticuleusement gravées sur chaque pièce.


© Photos Estelle Rodgers Image © Lalique Art © Photo Brad Van Tilburgh

Numbered, signed and limited edition (8 pieces of each color)

SIRENES VASE

Crystal, lost wax size | Black & platinum

Crystal, lost wax size | Midnight blue & platinum

Crystal, lost wax size | Purple & platinum

Artiste américain internationalement reconnu, Terry Rodgers (1947, Newark, New Jersey) vit et travaille à Columbus, dans l’Ohio. Dans son travail actuel, Rodgers explore la déconnexion contemporaine entre le corps et l’esprit. La représentation qu’il donne d’une vie de loisirs imaginaire est considérée comme une vision emblématique des tensions et confusions endémiques à la société d’aujourd’hui. Plutôt que des instantanés ou des tranches de vie, ces images sont le fruit d’une compression et d’une dissection de nos imaginations débridées et de leurs influences indirectes. Le glamour plein de merveilles et de séductions du monde extérieur entre en dissonance avec la vulnérabilité de notre moi intime.

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Exposition

s

Bon anniversaire ! Le Centre Pompidou fête ses 40 ans partout en France. Pour partager cette célébration avec le plus grand nombre, il présente un programme inédit d’expositions, de prêts exceptionnels, de manifestations et d’événements pendant toute l’année.

E

Liam Gillick, Revision / 22nd Floor Wall Design, (Revision : Post

Discussion Revision Zone #1, #2, #3, #4. Big Conference Centre

22nd Floor Wall Design), 1998 © Liam Gillick

Photo ©Manuel Braun. 2015

(Musee Michael Zelehoski)

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xpositions, spectacles, concerts et rencontres sont présentés dans quarante villes françaises, dont Strasbourg, en partenariat avec un musée, un centre d’art contemporain, une scène de spectacle, un festival, un acteur du tissu culturel et artistique français… Toute la programmation de l’année au Centre Pompidou s’inscrit dans cet anniversaire, qui célèbre autant la richesse de sa collection que la rencontre des disciplines artistiques, sur scène ou à l’écran. Son fondateur, Georges Pompidou voulait pour Paris : « Un centre culturel qui soit à la fois un musée et un centre de création, où les arts plastiques voisineraient avec la musique, le cinéma, les livres… ». Quarante ans après, le Centre Pompidou, premier d’une nouvelle génération de centres culturels, est un acteur culturel majeur en France et à l’étranger. Il réunit en un lieu unique une collection de plus de 100 000 œuvres, une bibliothèque de lecture publique (la BPI), des salles de cinéma et de spectacles, un institut de recherche musicale (l’Ircam), des espaces d’activités éducatives… Il présente quelque vingt-cinq expositions temporaires chaque année. Lieu de référence comme de prospective, il est aussi un lieu populaire qui cherche sans

relâche, à travers sa programmation et ses projets, à élargir ses publics. Son bâtiment révolutionnaire est devenu une icône de l’architecture du 20ème siècle et l’incarnation d’un esprit. Il est de plain-pied avec la ville et avec ses visiteurs ; on y croise toutes les expressions artistiques, on y transcende les cloisonnements et les hiérarchies entre les arts, on y aiguise les curiosités. En 40 ans, il a accueilli, surpris, séduit, provoqué, questionné, ému plus de 100 millions de visiteurs. Au Centre Pompidou, cette année anniversaire s'ouvre sur la première rétrospective complète de l’œuvre de l’artiste américain Cy Twombly. D’une ampleur inédite, elle rassemble des prêts exceptionnels, venant de collections publiques et privées du monde entier, pour retracer l’ensemble de la carrière de l’artiste à travers un parcours chronologique de cent quarante peintures, sculptures, dessins et photographies. D'autres expositions inédites célèbreront aussi l’œuvre du photographe américain Walker Evans, du peintre anglais David Hockney, ou encore de l’artiste français César…


(Musee Danh Võ) Photo © Manuel Braun

Danh Võ - 16:32, 26.05, 2009,2009 30.04.02 -11.08.02, 2002 Photo ©Manuel Braun. 2015

(Musee Tobias Rehberger)

Tobias Rehberger, Outsiderin et Arroyo grande

Photo ©Manuel Braun. 2015

Photo ©Manuel Braun. 2015

Open House, 2012

Photo ©Manuel Braun. 2015

Photo ©Manuel Braun. 2015

(Musee Michael Zelehoski) Michael Zelehoski,

Photo ©Manuel Braun. 2015

Late-nineteenth-century chandelier

© Danh Võ; courtesy Galerie Chantal Crousel

Place Georges Pompidou 75004 Paris Contact et infos : +33 (0)1 44 78 12 33

Centre Pompidou

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Culture

s

Place Vendôme Les éditions Gallimard évoquent de manière impressionniste l’histoire et l’ambiance de la prestigieuse place Vendôme. Rigueur et glamour sont au programme.

L

a place Vendôme est un concentré d’ordre et de fantaisie. Sur cette place parisienne, située entre l’opéra et la rue Saint-Honoré, le long des rues de la Paix et de Castiglione, à deux pas du jardin des Tuileries, on trouve le ministère de la Justice, les bureaux de grandes banques, un chemisier de prestige, des joailliers somptueux et un palace légendaire, le Ritz. Assurément, l’histoire et le glamour s’y entremêlent. Certains soirs on peut sentir le frôlement tout à la fois de la comtesse Castiglione, du peintre Courbet, de Marcel Proust et de Coco Chanel. Définie en 1685, la place Vendôme n’est achevée qu’en 1725 avec la construction du dernier hôtel particulier. Elle est alors un exemple caractéristique de l’urbanisme classique français de l’époque louis-quatorzienne ; d’ailleurs, une statue équestre du monarque se dresse au centre de la place durant tout l’Ancien Régime. En 1792, celle-ci est renversée et démolie et la place débaptisée en Place des Piques, en référence aux 30 000 Piques forgées pour la défense de Paris. Place aristocratique par excellence, elle sombre dans

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l’abandon, nombre de propriétaires des hôtels particuliers l’entourant ayant été guillotinés. Bonaparte va lui rendre son lustre : il fait percer les rues de Castiglione (du nom d’une de ses victoires sur les Autrichiens en Italie) et de Rivoli pour doubler la rue Saint-Honoré puis celle bientôt nommée rue Napoléon qui deviendra en 1814 rue de la Paix. On songe également à dresser une colonne « à l’instar de celle érigée à Rome en l’honneur de Trajan ». Haute de 44 mètres, elle sera revêtue d’une frise spiralée en bronze représentant la bataille triomphale d’Austerlitz, de la levée du camp de Boulogne le 15 août 1805 jusqu’au retour de l’empereur à Paris le 27 janvier 1806 ! En 1810, une statue de Napoléon Ier est hissée à son sommet. Quatre ans plus tard, au moment du retour des Bourbon au pouvoir, elle sera remplacée par un drapeau fleurdelysé et fondue pour réaliser une statue équestre de… Henri IV destinée au Pont Neuf. Sous la Commune, le peintre Courbet veut déboulonner la colonne, la jugeant comme un insupportable


symbole militaire et impérial. Mais l’artiste est bientôt dépassé par les événements : la colonne est renversée malgré lui. Une fois l’ordre rétabli, il est jugé responsable de cette destruction et condamné à payer sa restauration. Sa dette sera échelonnée sur… 33 années. Il mourra avant d’avoir versé la première annuité. Mais la place Vendôme, témoin de l’histoire et de ses soubresauts, est également un pôle du luxe parisien. Au fil des années, Nitot, Worth, Guerlain, Charvet, Paquin, Schiaparelli, Chaumet, Mellerio, Boucheron et bien d’autres s’installent dans les hôtels particuliers de la place, offrant ainsi un témoignage éclatant du génie français. Et puis il y a le Ritz bien sûr. Ouvert en 1898 dans l’hôtel de Gramont, on y croise Marcel Proust, le roi d’Espagne Alphonse XIII, Scott Fitzgerald, Hemingway, qui découvre le bar en 1925, et surtout Chanel qui, à partir de 1934, y habite à plein temps dans trois pièces mansardées, « une pour dormir, une pour bavarder, une pour se laver ». Dans cet appartement raffiné mais sans opulence extravagante, elle a placé quelques-uns de ses paravents de Coromandel, des meubles Régence, des boiseries et des robinets en col de cygne. Elle y vit jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, indifférente à la réquisition du palace par la Luftwaffe, puis, après un exil en Suisse, de 1954 jusqu’à sa disparition un dimanche de janvier 1971. Elle en a connu tous les éclats et notamment le tintamarre de la fête organisée en 1934 par Barbara Hutton : mille invités déambulèrent durant toute une nuit dans un rez-de-chaussée transformé en souk marocain et décoré de milliers de roses et d’orchidées. Aujourd’hui, plus rien ne vient troubler le silence de ce lieu édénique. Alors il ne reste plus qu’à déambuler dans ces lieux secrets que les photographes Yves Marchand et Romain Meffre nous font découvrir : les ateliers de polissage de Van Cleef & Arpels, l’entrée de la salle des coffres de la Société Générale, la salle des cols de Charvet ou la cour d’honneur de l’hôtel d’Evreux entre autres.

A lire :

Rendez-vous place Vendôme – avant propos Jean d’Ormesson – texte Alain Stella – photographies Yves Marchand et Romain Meffre - Gallimard

Empreintes/79


s LittÉrature

entre

les lignes . . .

Là où se croisent quatre chemins Tommi Kinnunen Albin Michel À partir de 39 brefs épisodes tirés de la vie de quatre membres d’une même famille, l’auteur dresse un portrait d’une famille finlandaise. Les personnages sont approchés dans leur intimité, confrontés aux difficultés de leurs vies. La lecture de l’ensemble de ces fragments délivre un sens caché. La vie et les souvenirs sont une construction individuelle et collective. Après un prologue situé en 1996, le récit commence en 1895 avec une scène tirée de la vie de Maria, puis il fait une place à la fille de celle-ci, Lahja, et à son gendre Onni. Mais, c’est finalement un siècle plus tard que Kaarina va lever les non-dits de sa belle-famille. Ce livre parvient à faire comprendre le chemin parcouru à travers le temps.

Persona Hadley Hudson Hatje Cantz Peu après la Fashion Week parisienne, ce livre propose de dévoiler l’envers du décor du monde de la mode. Non, il ne nous emmène pas seulement dans les coulisses des défilés, mais chez les mannequins. La photographe Hadley Hudson propose 84 photos de jeunes gens habitués du catwalk ou des shootings. S’ils prennent la pose, c’est chez eux. Ils dévoilent, dans leur intérieur, leur propre personnalité et leur style de vie, qu’ils vivent dans des appartements à New-York, dans leur chambre d’enfant à Paris ou Londres, ou encore dans une colocation désordonnée à Berlin ou Vienne. En un sens, c’est le portrait d’une jeunesse internationalisée qui est ici présenté.

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Escalier trois Eduard von Keyserling Actes sud L’écriture souple de Keyserling plonge le lecteur dans la Vienne des plaisirs qui, à la fin du XIXe siècle, fait rêver les contemporains. Ce roman écrit en 1892, loin d’être poussiéreux, immerge le lecteur au cœur de la vie intellectuelle et politique d’un des foyers culturels européens. Partant de sa propre expérience, Keyserling imagine un jeune aristocrate, Lothar von Brückmann, parti de la campagne pour s’installer à Vienne. Lothar va être confronté aux passions politiques de la fin du siècle. Il va être séduit par la camaraderie militante et plonger dans la lutte entre réformistes et révolutionnaires, mais il va aussi être confronté à son incapacité à comprendre le peuple dont il voudrait se rapprocher.

Choix d'Alexandre Bibert

Mais en quoi suis-je donc concerné ? Sacha Batthyany Gallimard L’auteur propose un récit intéressant sur la redécouverte de l’histoire de sa famille. Journaliste, Batthyany descend de la notabilité hongroise, mais si son nom a eu dans les siècles passés une certaine notoriété, il est loin de connaître toute l’histoire de son lignage. Un épisode de la vie de sa tante est particulièrement consternant, sordide et tragique. En mars 1945, à l’issue d’une fête donnée dans son château par la comtesse Margit Thyssen-Batthyany, cette dernière et ses invités massacrent 180 juifs en transit dans la gare locale. Sacha Batthyany, né en 1973, n’est pas responsable, mais il se sent concerné lorsqu’une de ses collègues le confronte à cet événement. Il lance son enquête sur les circonstances du drame. Ce livre présente une quête d’identité familiale et personnelle.

Danser au bord de l’abîme Grégoire Delacourt JC Lattès Voici le nouveau roman de Grégoire Delacourt, paru après son livre Les quatre saisons de l’été, qui nous avait beaucoup plu en 2015. La vie d’Emma est faite. Elle est mariée et a trois enfants. Mais l’amour la cueille virulemment au hasard d’un déjeuner dans une brasserie. L’attirance est claire, vive. Elle est inassouvie, mais les circonstances du premier regard porté se reproduisent. Deux existences vont en être changées. L’auteur de ce roman, grâce à son style, parvient à plonger le lecteur dans la sincérité de l’amour de la narratrice. L’amour sincère expose toutefois aussi au chagrin. Les rêves, déceptions et réalité de la vie d’une femme sont abordés avec finesse.

Belle d’Amour Franz-Olivier Giesbert Gallimard Les voix narrant cette histoire sont imbriquées. L’auteur donne la paternité du roman à un professeur d’histoire fictif, mais prolonge le jeu lorsque l’héroïne médiévale raconte sa propre histoire. Tiphanie Marvejols, dite Belle d’amour, est une orpheline qui se résout à répondre à l’appel à la Croisade. Dotée d’une aura particulière, guérisseuse et belle, Tiphanie va se retrouver dans l’entourage du roi Saint Louis. Ce roman d’aventure donne une place importante au phénomène religieux puisque les religions, mais aussi leurs hérésies, s’y côtoient et s’affrontent aux dépens des hommes et des femmes.


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AGENDA

Festival Le Printemps des Bretelles

Danse Genesis II

Du 17 au 26 mars L’Illiade Cette manifestation a su, au fil du temps, déjouer toutes les conventions pour devenir aujourd’hui l’un des plus grands festivals français d’accordéon. Durant 10 jours, 120 concerts et 600 artistes dont une vingtaine de nouveaux artistes issus de la Région Grand Est égayeront toute la Ville d’Illkirch. Restaurants, bars et hôtels se joignent à la programmation pour accueillir les accordéonistes passionnés. À l’occasion de cet anniversaire, de beaux noms de la musique festive et de la musique du monde ont répondu présents. Les propositions artistiques seront nombreuses : bal pour les enfants, musique du monde, rock alternatif, tango fougueux se côtoient avec bonheur dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

Les 25 et 27 mars à 20 h Le 26 à 15 h CMD Strabourg Le temps d’un spectacle, l’interprète se change en chorégraphe. Les danseurs du Ballet de l’Opéra national du Rhin ont ainsi carte blanche pour présenter leurs créations. Les amateurs de danse y trouveront leur compte : la diversité sera bien entendu au rendez-vous sans jamais sacrifier à l’excellence. Contact et infos : 03 68 98 51 00

Théâtre Baal Du 4 au 12 avril à 20 h Relâche le 9 TNS Baal est la première pièce du dramaturge et metteur en scène Bertolt Brecht (18981956). Elle décrit l’errance existentielle d’un poète qui ne se soumet à aucune règle sociale, s’enivre de schnaps, de sexe et de poésie. Christine Letailleur a choisi de monter la toute première version de la pièce, écrite en 1919, avec toute la fougue et la révolte du jeune Brecht alors âgé de vingt ans, au sortir de son expérience de la guerre… Contact et infos : 03 88 24 88 00

Concert Fishbach Le 24 mars à 20 h La Laiterie

répondra l’appel des sommets pour un périple aussi montagnard que symphonique… Avec une très belle interprétation du grand orchestre. Contact et infos : 03 68 98 68 15

Opéra La Calisto À 20 h les 26, 28 avril et 2 et 4 mai Et le 30 avril à 15 h Opéra de Strasbourg Quand Jupiter tombe sur Calisto, il n’a qu’une obsession : la mettre dans son lit. Tous les moyens sont bons même s’il faut aller jusqu’à changer de sexe. Tel est le curieux point de départ d’une confusion des sens propice aux plus folles combinaisons. Junon, éternelle dindon de la farce, n’a qu’à bien se tenir : quelle idée lumineuse lui permettra néanmoins de se venger ? Contact et infos : 03 68 98 51 80

Exposition Claude Monet Jusqu’au 28 mai Fondation Beyeler Riehen – Bâle Cette exposition, véritable fête de la lu-

© Mélanie Bordas Aubies

Musique Lisa Doby

Petit Monstre autoproclamé, Fishbach est une artiste française qui vous étonnera… et bien plus encore. En français dans le texte ou sans un mot, vrillant les guitares dans la réverbération et cisaillant les espaces synthétiques à peine esquissés, entre évidence et absolus intimes, les chansons de Fishbach sont addictives tant elles vibrent sous l’accent de la sincérité ! Contact et infos : 03 88 23 72 37 82

/ Empreintes

Le 7 avril à 20 h 30 L’Illiade Lisa Doby revient en 2017 avec dans ses bagages un nouvel opus enregistré chez elle aux Etats-Unis, Bluestories. Une voix tantôt de velours ou parfois d’une puissance inouïe, une présence scénique hors normes, Lisa Doby chante ses racines, son exil… et le monde semble meilleur. Contact et infos : 03 88 65 31 06

Classique La Symphonie alpestre de Strauss Les 4 et 5 mai à 20 h PMC Ce concert offre un programme original et très «nature » avec en sus une magnifique illustration vidéo... Aux appels de cors

mière et des couleurs, éclaire l’évolution artistique de ce grand peintre français, depuis l’impressionnisme jusqu’à sa célèbre œuvre tardive. Elle présente ses représentations de paysages méditerranéens, de la côte sauvage de l’Atlantique et du cours de la Seine, ses prairies fleuries, ses meules de foin, ses nymphéas, ses cathédrales et ses ponts dans la brume. Mêlant reflets et ombres, Monet crée des atmosphères magiques. Contact et infos : +41 61 645 97 00


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Forfait journée à partir de 24 € (1) Forfait nocturne à partir de 13,90 € (2) (de 19 h 00 à la fermeture). (1) Forfait journée : 24 € du lundi au jeudi et 25 € les vendredis, samedis, dimanches, veilles de jours fériés et pendant les périodes de congés scolaires. - (2) Forfait nocturne : 17,90€ les vendredis, samedis et veilles de jours fériés, avec 3€ déductible de votre addition au Belvédère, le jour de l’achat de votre forfait, non remboursable, pas de rendu monnaie.

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