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En France, l’épidémie de coronavirus poursuit sa décroissance en ce mois de juin, avec une baisse sensible du nombre de cas quotidiens depuis des semaines et de la pression hospitalière. En effet, la circulation du virus semble de plus en plus endiguée en France avec moins de 2000 personnes hospitalisées pour Covid en réanimation, à la mi-Juin. Va-t-on vers une levée des restrictions plus rapide que prévue ? Emmanuel Macron songerait même à mettre un terme au couvrefeu plus tôt que prévu, “autour du 23 juin”, plutôt que le 30 juin. L’obligation du port du masque en extérieur pourrait bien être levée le 1er juillet. C’est en tout cas ce qu’a affirmé le numéro 2 du ministère de la Santé, Jérôme Salomon, directeur général de la Santé. Le ministre de la Santé a également prévu plus de souplesse pour la seconde dose du vaccin, qui pourrait désormais “se programmer entre 21 et 49 jours après la première injection”. La campagne vaccinale, quant à elle, se poursuit en France mais les prises de rendez-vous pour se faire vacciner sont désormais moins nombreuses. Mi-juin, l’objectif des 30 millions de primo-vaccinés en France sera sans doute atteint, mais moins facilement que prévu. La réticence des Français face à la vaccination semble donc se confirmer et l’approche des vacances d’été ne semble pas inverser cette tendance, malgré un passeport vaccinal pour voyager en Europe qui semble se confirmer … Sur le plan économique, la reprise en France, comme lors des précédents déconfinements, tient ses promesses, la prévision de croissance étant même revue à la hausse. A l’échelle nationale et tous secteurs confondus, c’est globalement l’euphorie générale, la principale préoccupation des chefs d’entreprise, aujourd’hui, étant de gérer les problématiques de ressources humaines! 44
Certains secteurs comme la restauration ont du mal à recruter pour la saison avec, souvent, des offres d’emplois non pourvues. La reprise est bel et bien là. On ne peut même pas dire que ça reprend crescendo : la reprise a été immédiate et très dynamique. Les entreprises sont plutôt confrontées à des problèmes d’approvisionnement et des prix d’achat en augmentation. Les chefs d’entreprise ont des cernes sous les yeux, mais ils sont heureux. La Banque de France le confirme : l’activité a sensiblement accéléré en mai, à la suite des étapes de déconfinement, et le rebond s’annonce même plus rapide que prévu. Le produit intérieur brut (PIB) devrait regagner un demi-point au deuxième trimestre 2021, après avoir reculé de 0,1 point au premier trimestre. Les perspectives permettent à l’institution financière de réviser à la hausse ses projections. La croissance de l’économie française pourrait ainsi atteindre 5,75 % à la fin de l’année, au lieu des 5,5 % prévus en début d’année. Un chiffre nettement supérieur à celui de la moyenne de la zone euro, qui s’établit à 4,6 %. La croissance du PIB s’établirait ensuite à 4 % en 2022, puis à 2 % en 2023. Elle retrouverait alors le même rythme estimé à cet horizon avant la crise sanitaire, toujours selon la Banque de France. Qu’en est-il plus particulièrement de notre marché des sports de glisse? Comment s’est passé cette nouvelle phase de déconfinement chez les détaillants ? Les clients et pratiquants ont-ils été au rendez-vous ? Chez La Clinique de la Planche à Caen, Louis Adrien, gérant, nous confie : “La reprise se passe très bien, les clients sont demandeurs d’activités de plein air et répondent donc présents” ; il ajoute : “On est sur les mêmes bases que l’an dernier au moment de la réouverture des plages. C’est-à-dire, une forte augmentation de la fréquentation par rapport à une année normale.” Même discours chez Terres de Surf, à Saint Quay Perros, où JeanPhilippe Cozler, chef du magasin, confirme :